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[RP] Mirage de l'Un, Croisade des autres.

Leon_ys
Armée "Furor Draconis"


Les lignes se brisaient sous ses doigts. Il jetait les mots dans le feu de l'action. Et bien qu'elle se résumait à de longues chevauchées sous le soleil paresseux de l'été, il n'écrivait à personne et personne ne lui écrivait. Et de ce qu'il lisait de ses compagnons de route, il les méprisait tous. Lors des veillées, le flot des conversations se détournait de ce bloc de granit. Il s'arrangeait pour ne rien devoir à personne, pas même la plus élémentaire des politesses. Il signait d'une caresse à son chien ou à l'encolure de ses chevaux la seule preuve de ses sentiments. Et encore, quand cette boule de poil tentait de l'amadouer se retenait-il à grand peine de lui foutre un coup de pied. C'est qu'il se respectait encore, même si, pour cela, sa haine brûlait contre le monde entier, d'une flamme bleue, vespérale.

La seule vue, en cette terre étrangère des hommes étrangers, qui donnait à son coeur un petit battement d'âme était le déploiement de la bannière brodée de latin. Cette langue de feu gansaillée par le vent chantait en mémoire de son sang. Certes, le peuple de métal voyait dans le moindre asticot un dragon de bataille et protégeait sa peau fragile d'écailles chitineuses. Tout comme le voleur fourre ses larcins du panache élégant du goupil. Mais la référence, si commune soit-elle, plaisait à cet homme de dix-neuves années.

"Le Dragon qui ronfle est une cheminée qui gronde,
Toujours ouverts ses yeux rêveurs embrasent le monde."
La prose, discutable, léguée par ce père inconnu surprenait les lèvres de Léon. Lui redonnait ce brin de courage à glisser entre les dents. Après tout, s'il errait depuis des années, peut-être n'était-il pas tout à fait perdu. Sa main se raffermissait alors sur les rênes de son cheval de bataille, qu'il guidait à ses côtés pendant qu'il chevauchait sa monture de voyage. Oui, sous cette bannière il pourrait trouver quelque fierté à ôter la vie ou à la donner. Seul comme un Dieu.
Manon
[ Armée "Furor Draconis" ]


Si le nom de l'armée reste différent, elle trouve plaisir à se retrouver à nouveau sous le commandement de Labienus. L'histoire se répète, la victoire en sera t-elle identique ? Assurément.

Mais si la vie bat son plein, elle peine à traîner ses jupons de ferraille au milieu de ses frères d'armes au soir venu. La flemme... la cagne, comme on dit chez elle. L'inquiétude peut-être, celle de savoir une partie des siens éparpillée dans la nature. L'intendant parti goûter les vins d'un monastère étranger. L'Oiselle et la petite poussées dans un navire et sur lesquelles elle ne pouvait plus veiller. Son Piaf à quelques nœuds en arrière dont elle se demandait s'il ne l'avait pas un tantinet fait exprès au jugé de sa compagnie actuelle... Elle savait bien que ce n'était pas vrai mais elle aurait malin plaisir à le taquiner à ce sujet. Il n'en restait pas moins qu'elle avait grand hâte de tous pouvoir les retrouver.

Comme s'il n'y en avait pas assez d'un front, il fallait se battre en parallèle sur un autre. Ô Toulouse... La cagne !

"Alors on se fait tous beaux, et zou, soirée picole!" écrivait le chef...
"Fais un effort" se dit-elle en s'armant de son traducteur universel de poche. "On est où au fait?". Langage universel on a dit, soit : le levé de chope.

C'est ainsi que la comtesse armée d'une flemme incommensurable et d'une épée au flanc s'en vint à se retrouver à papoter avec un... "Mince, on est où déjà ?"... étranger... amateur de tisanes... Un long, très long, trop long moment. Ha ! Une française ! De quoi enfin lever le coude et laisser la traduction à sa compatriote.

_________________
Fathia_
    Non mais achète-toi une boussole là, ça devient grave...


Après être restée plusieurs jours le nez dans ses potions, à faire des philtres, Fathia avait réalisé que les choses bougeaient. Après bien des péripéties, elle finit par ranger tout son laboratoire, et repartir sur les routes.

Mûe par une intuition et un sens de l'approximation géographique assez développé, elle partit le nez au vent, avant de se rendre compte que le groupe qui devait l'accompagner n'était PAS DU TOUT là !
Elle était ENCORE partie dans la mauvaise direction.


Han, mais ci nul ça.

Heureusement que ses bottes étaient solides. Avec un peu de chance, elle retrouverai son groupe plus tard.
_________________
Cebleu
[ QUELQUES JOURS PLUS TARD... ]

[ Armée HIC SUNT DRACONES ]



♫♪ J'ons pris un coup d'soleil,
J'ons pris un coup d'soleil...
J'ons pris un coup d'soleil !
En pleine poèèèèèèèèèèr...♪♫•*•.¸¸
...
J'ons pris un coup d'soleil,
J'ons pris un coup d'soleil...♫♪♪♫•*¨
J'ons pris un coup d'soleil !
En pleine poèèèèèèèèèèr...¸¸.•*¨*•♫♪
...
C'est point biau à voèèèèèèèèèèèèr........♪♫•*¨*•.¸¸♫♪



La charpentière de Castres fredonnait en allant d'un bon pas.
Chef de section, elle avait à coeur de faire de son mieux pour ne pas décevoir ses supérieurs, elle qui n'était pas militaire de carrière...

C'est pourquoi elle avait donné rendez-vous à ses lanciers et gagnait prestement le point de ralliement, situé entre trois buissons, un peu à l'écart du camp,...au beau milieu de nulle part.
Elle gonfla le torse de fierté en les voyant tous là, à l'attendre pour le premier entraînement de groupe.

Elle parla fort :

SECTION ! ...lo bon jorn.
Je vos remercie d'estre présents icelieu et...à l'heur !
Comme vos le savez bene...j'ons à coèr de vos ramener tots en bon état...et si possible, entiers...au patelin !...C'est porqué je vos propose au jorn d'hui un entraînement tot perticulier...qui vise à connaistre les tactiques les plus utiles à ceux d'entre nos qui sont les plus humbles et vont aller se battre, sans armure ni casque por se protéger...
ADONC !...


Cebleu écarte un peu les pieds et, l'air très sérieux, plante les poings sur les hanches.

Tactique première, dicte "Du Promeneur qui va à Champignons"...
Voilà comment cela fait :
"Lo bon joooorn, Messire le soldat de la OOOOONE !...Sauriez-vos où se trouve le coin à pleurotes per hasaaaaard ?"...
Et là CRAC ! L'épée dans l'oeil...
Aisé !...


S'ensuit une profonde inspiration pour enchaîner :

Tactique deuxième, dicte "Du Faux-Semblant"...
Alors...Cela requiert de la méthode...
Etape 1 : vos vos vautrez discrètement dans la bouillasse...
Etape 2 : vos vos épaumez au biau mi-temps de ceux desjà décédés...mais ATTENTION ! Détail capital : SUR-LE-DOOOOS !!!
Alors... Etape 3 : vos restez sans bouger...l'épée bene en pogne surtot ! C'est trèèèèès important itou...et vos fermez les quinquets...sauf un...que vos laissez un tot petiot peu entre-ouvert...por reluquer les alentorns...l'air de rien...
Et là, quand un ennemi s'en vient à passer...CRAC ! L'épééééée....où vos pouvez.
...
Point trop compliqué...


Un instant de concentration...

BON !
Tactique troisième...dicte "Du Dindon en Furie"...
Comme vos l'allez voèr...il s'agit là d'une tactique dicte "de diversion" !...
ALORS !...Voilà comment cela fait :
Vos levez les braaaas, épée et bouclier bene en pognes...et vos les rabaissez vivement...comme ceci...


Cebleu fait la démonstration...

Et vos refaites le geste plusieurs fois de suite !... Ceci s'accompagnant d'un preste mouvement des gambes...en écartant puis resserrant les pinglots ainsiiiii...

Elle ajoute le sautillement au mouvement des bras.

Le tot....

Elle souffle et transpire comme un bœuf...

Le tot...pfff...pfff...s'accompagnant...pfff...pfff...d'un cri...pfff...assez puissant...pfff...pfff... comme eeeeuuuuuh...pfff...per exemple...
"RHÔÔÔ-RHÂÂÂ ! RHÔÔÔ-RHÂÂÂ ! RHÔÔÔ-RHÂÂÂ !..."


Elle cesse enfin, reprend la pose et son souffle, poings sur les hanches.

Et c'est pendant que l'ennemi est tot étonné de vos voèr vos agiter ainsi que CRAC ! ...L'épée en plein travers...
Bon... L'inconvénient d'este tactique... : d'après nos renseignements...il est fort probable que l'ennemi la connaisse et en use sans vergogne...adonc...NE VOS LAISSEZ POINT SURPRENDRE !!


Elle s'essuit le front avec le bout de tissu qui pendouille au bout de sa manche...

BON!...J'espère que vos avez bene tot noté...
Des questions ?...


Une main se lève.

OC !?

Une voix s'élève...

Eeeeuuuh...A ce qu'il parait qu'on devoit avoir des catapultes à cochon !?...C'en est où ??...

Ah ! Eeeuuuh...oc...eeuuh...Ben justement je vois passer per là-bas le soldat Runy...qui estoit chargé de l'expérimentation...bon beeeen...j'irons lui mander ce qu'il en est...et pis je vos dirons qué !...
Autre chose ?...Nenni ?...PERFEIT !...
BON ! Adonc...demain...nos verrons, por ces Messires...la tactique de base...à savoèr..."Comment attaquer per l'avant, tot en prenant soin de son derrière"... et por ces Dames,... nos verrons comment conjuguer l'épée et la houppelande,...avecque la tactique dicte "De la Bataille Elégante",... autrement nommée...

"VIRE ! VOLTE !...ET PAF !"


Voilà...
C'est tot...
Vos pouvez disposer...


Quelques uns restèrent plantés là un instant...dubitatifs.




.

Avec l'accord de jdRuny.
Minah
[14 juillet de l’an 1468 - Armée Hic Sunt Dracones dirigée par Perceval (dicte Persouille la Bouboule mais faut courir très vite après l’avoir dit)]


Chariot de l’intendance, quelque part en Étrangie.*

Minah avait passé les derniers jours, semaines, mois à faire l’inventaire, gratter la croûte de moisi sur le pain, trier les charançons dans le maïs et, en désespoir de cause, essayer de les faire passer pour du riz grillé. Elle s’était plainte des soldats qui prenaient plus que leur ration sans la lui rendre pour la redistribuer, puis elle s’était plainte de ceux qui confondaient le chariot de l’intendance avec une poubelle, à y balancer n’importe quoi…
… Y compris de l’anis. Et qui dit anis, dit anisette !

Aussitôt dit, aussitôt fait. Le reste du voyage fut consacré à l’élaboration de la recette d’anisette parfaite.


Citation:
Recette de l’anisette de campagne à la Minah

Ingrédients :
- De l’anis qu’un clampin a oublié dans les provisions de l’armée.
- Un seau de flotte. Pour économiser les réserves d’eau potable, préférez puiser dans les flaques des ornières du chemin, ça donne une note de sous-bois au breuvage.
- Une bonne bouteille de gnôle à mémé Glaviotte ou n’importe quel tord-boyau assez fort pour déboucher les latrines après le passage d’une cinquantaine de soudards au p’tit matin.
- Un truc sucré comme du miel. Je suis presque sûre que le machin jaunasse et collant que j’ai trouvé dans ce tronc d’arbre la dernière fois, c’était du miel.
- Un peu tout ce qui vous passe par la tête et qui pourrait donner du caractère à votre nectar : des herbes, des graines et autres machins qui sentent bon ramassés au bord de la route, une orange qui pourrissait dans votre barda, une souris morte (elle s’appelle Marthe), une vieille semelle…

Préparation :
1) Foutez l’anis, la gnôle et les machins dans un tonnelet ou une grosse bouteille.
2) Oubliez-les quelques semaines au fond de la charrette. S’assurer que cette dernière se prenne toutes les ornières pour que tout soit bien secoué comme il faut.
3) Passer les ingrédients dans un vieux linge, parce que mâchonner une souris à moitié fondue quand on boit un coup c’est pas terrible.
4) Faire chauffer le truc jaunasse dans la flotte jusqu’à ce que ça donne un sirop qui vous dissout les chicots rien qu’à le regarder. Laisser refroidir et mélanger au reste.
5) Bourrez-vous la gueule !


N’a-qu’une-patte se dressa dans son chariot et beugla à la cantonade, son unique paluche en porte-voix pour couvrir le brouhaha des troupes.

Hého ! Qui veut goûter ma cuvée d’anisette spéciale Hic Sunt Dracones ?!

Ça allait leur donner du cœur au combat, pour sûr. z’aviez plus peur de clamser après une gorgée de ce truc-là. Le pire était déjà derrière vous. Et comme l’avait suggéré la capitaine, on pouvait toujours s’en servir pour foutre le feu aux ennemis.


*Le pays d’où viennent les étrangers, quelle question !
_________________

Modo au Challenge RP !
Duflan
Encore une fois, il avait lu la missive du Sir Labienus en se marrant, le gros se demandait si vraiment ce type croyez partir à la guerre.
Car n'oublions pas que Duflan lui est persuadé d'aller à une sorte de Festival du cochon en Broche, il est là pour ça d'ailleurs.
Alors comprenons le bien, le fait de recevoir des courriers d'un type militaire, le fait rire


Bougre de cornecul, oh sais ben que dans chaque village, là le préposé au ramassage de pomme, mais celui là, l'es gratiné....l'es point la moitié d'un couillon, se croit parti en croisade ou quoi....té regarde Marchopas le gas parle même du testament...ah le...couillon....

ET le gros rigole tout en continuant à parler à son Ânesse....

Oh, ri mais l'es point drôle de se moquer d'un pôvre gas comme ça, doit être gentil en plus suis sur....té l'es vu l'es tout en armure en plus....ah l'es point possible, tout ça pour une histoire de cochon volé en plus....bon va lui écrire , parce qu'y faut toujours y aider son prochain...


Et c'est Duflan qui prend la plume cette fois pour un message en direction de Labienus





SIr Labienus....faut point vous en faire comme ça, z'aller voir tout va ben se passer, la foire aux cochons va être une merveille et va vous les retrouver moy ceux que les OUANE ont volaient pouvait me faire confiance...suis un bon...
Tenez sans vouloir me vanter, suis un sacré détective , l'e s moy qui est découvert que c'est le gas "Mafaute" avait tenté de bruler Castres et que si on m'avait retrouvé dans le fossé le lendemain avec une torche , c'est qui m'avait assommé avec ses complices.
Et je vous parme m^me point de l’enquête sur le maïs volé que l'es retrouvé dans ma cabane, voyez pouvez me faire confiance.
Pour en revenir à nos histoires de cochons volés, l'es discrètement mené mon enquête l'ôtre soir et je crois ben que là un traite dans le groupe, mais chut....faut y être discret..
Un certain "Lephil "et sa maraine"Paquita" m'ont point l'air honnête dans cte histoire...
serait que de moy oh y pendrait la dénommé Paquita pour être tranquille on sait jamais.
Voilà pouvait compter sur ma discrétion et vous inquiétez point comme ça
Duflan

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Elenne
Elenne se réveilla vermoulue de toute part, et réalisa qu'elle avait été assommée.

Assommée, mais réveillée, ce qui n'est pas donné à tout le monde en temps de guerre.

Elle se souvint vaguement.
Elle avait engagé le combat contre Dervan (ou un nom approchant ? Elle avait cru entendre son nom qui était quoi en gros ?... mais si vous croyez qu'en pleine étripaille elle n'avait que ça à faire ?).
Un terrible combat s'en était ensuivi.
Elle l'avait frappé comme une brute, la survie chevillée au corps. C'est ce coup qui avait probablement tué Dervan.
Juste avant d'encaisser une méchante estourbille de quelque chose à l'arrière du crâne, ses dents en jouaient encore des castagnettes.



Sacrebleu mon arme a été détruite.
Adieu mon hachoir de boucher que je n'avais jamais réussi à vendre. Merci pour tout... RIP, bisous bisous...

Bon, je me tartine de beaume à l'arnica OUILLE !


Elenne finit par émerger de ses brumeuses élucubrations, elle chercha un chef du regard :
- On a mérité une ration de cassoulet ?
Praseodyme
Quelque part dans le p... de Nulle-Part

L’Ost estoit en marche. Ils avaient quitté la Vénétie et cheminaient désormais vers le Levant, en très bon ordonnancement, de ceste marche inexorable et régulière des armées bien organisées. Les oriflammes claquaient au vent, les armures rutilaient sous le soleil d'été, les palefrois aux caparaçons chamarrés hennissaient d'énervement, les troupiers suaient, pestaient et juraient, chienne de vie, les pieds gonflés par la rudesse de la route, Il marchèrent tant et si bien qu’au bout du compte, Ici Furent les Dragons, avecques les Quels ils firent jonction, et ils marchèrent ainsy sus à leur Ennemi.

Ils parvinrent en fin aux Marches de la Servie, contrée sauvage et désolée, où le péril se cache sous chaque pierre du chemin, et des pierres, on ne voyait que cela à l’Infini, et au-delà. L’ambiance estoit épaisse comme la cervelle d’un sergent d’arme alaman, les sens de chacun estoient aiguisés comme le yatagan des janissaires, leur attention tendue comme le string d’un travesti carioca. Soudain, un cavalier surgit hors de la nuict, courant vers l’Aventure au galop.

C’estoit l’un des éclaireur que dans son infinie sagesse, Labienus le Grand avait envoyé en avant-garde à fins de s’assurer de la route. Il sauta au bas de sa monture écumante, et se jetant aux pieds du généralissime, il lui lança, haletant :


L’Ennemi, Messer, l’Ennemi est là !

L’Ennemi, dis-tu ! Ciel ! Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ? Combien sont-ils ? Parle, bougre, mais parle enfin !

Ils sont Un, Messer.

One ! Le traître ! Nous attaquer à un contre cent ! Il ne recule devant aucune perfidie ! Est-Il bien armé ?

Non, Messer, Il ne montre poinct d’armes, mais Ses mains sont énormes, comme celles d’un boucher.

Un boucher ! Cornecouille, j’en estoit sûr ! Ces lâches nous opposent leurs guerriers les mieux entraînés.

Et ce n’est poinct tout, Messer.

Quoi ? Parle, parle vite !

Il est accompagné d’un petit chien blanc.

Rhhhââârgghhhh, un petit chien blanc. Ces fous sont donc capables de toutes les ignominies. Il nous fauct agir, et vite.


Ainsy qu’il fuct dict, il fuct faict. On dressa le camp au milieu d’un cercle clos de chariots, on posta des sentinelles alentour, on installa une grande tente au milieu, et l’on tint conseil de guerre. Cela ne dura pas plus d’une semaine, au cours de laquelle on examina toutes les options avecques grand soin et moultes palabres. Il fut tout d’abord envisagé d’en référer au Très-Hauct, au Sans-Nom, à Sa Saincteté le Pape de Rome, au Grand Mufti de Jérusalem, au Roy de France, à l’Empereur, à Darth Vader, à Sauron du Mordor, au Grand-Duc Lemerco de Bretaigne, bref aux plus Grands et Puissants personnages de ce Monde. Ensuite on évalua les possibilités du cheminement. Certains proposèrent de retourner au Portugal, de s’embarquer pour Alexandrie, et de prendre l’Ottobus pour l’Empire Ottoman. D’autres estimèrent plus simple de s’embarquer au Danemark, de longer les côtes des mers nordiques, et d’attaquer par les steppes russes. Un marin du nom de Cristobal Jenesaisplusquoi proposa d’aller découvrir l’Amérique (ça ne prendrait pas bien longtemps, affirma t’il) de façon à faire le tour du Monde et de prendre l’Ennemi à revers. On luy objecta que la Terre estant plate, son idée estoit irréaliste. A la rigueur, elle aurait la forme d’une banane - et encore ...

Au bout d’une semaine, on décida de s’approcher de l’Ennemi, histoire de voir un peu de quoi il avait l’air vu de près. Il n’avait pas l’air bien féroce, et comme tout le monde avait un peu picolé durant le Conseil, le courage estoit remonté d’un ou deux crans. Le camp levé, les armées se mirent en ordre de bataille, et flamberge au vent, fondirent sus à l’Ennemi.


Citation:
16/07/1468 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Dervan.


Le combat fit rage pendant plusieurs heures, mais à la fin, la Victoire revint aux Croisés, grâsces soient rendues au Très-Hauct. L’Ennemi estoit terrassé, et il gisait au sol, exsangue, aussi mort que la barbaque qu’il avait pour habitude de découper en menus morceaux.

En passant devant le petit tas de viande rouge et encore fumante posée sur le bord du chemin, Praséodyme se dict que c’estoit là le premier mort de la guerre, mais qu’il fallait bien commencer par quelque chose.

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Lolitta
Ben voilà qu'ils avaient repris la route, ils avançaient à bon pas, quand un espèce de couillon arriva, elle attendait que sa, fracasser des crânes, en fin ce jour bénit et la.
Quoi un, heu… , excuser moi, Cet po sa l'armée des ONE.

UN éclaireur ? Han, ils mettent des p'tits bras avant que l'on trouve les costeaus, ha ok.

Heu, s'excuse mais tu as po froid au noeil toi.
Code:
 16/07/1468 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Dervan.


Le combat était en bien gager, Lo se d'effendis du mieux qu'elle pouvait avec son épée qu'elle n'avait jamais utilisé, heureusement, il y avait des frères d'arme pour lui donner, un coup de pattes.


Elle regarda , le corps , étaler par terre, et une idée lui viens, certain trouveras sa un peu gore , mais , sa sera comme un passage de l'armée dans la quel , elle est.
Elle s'agenouilla , sortie , sa dague de sa ceinture , ôta le Casque et coupa une bonne poignet de cheveux de cet individue , Fit un lien , a un bous , la tresse et nouas l'autre bous, pris un vélin et sa plume marquas.
"ici gît une mèche de cheveux , de Dervan"
Elle pris un p'tit piquet et le planta a l'entré du camps, fraichement installer
Hope
[ Le 16 juillet 1468 à l'aube, quelque part en Orient]

[ Armées HIC SUNT DRACONES & FUROR DRACONIS]



Accroupie près des corps disloqués et déchiquetés, elle les examine à la manière d'un scientifique en pleine expérience sur des cobayes.
Lambeaux de chair, viscères sorties des entrailles et position anormale de ses poupées de chair coupées en deux, leur regard hagard, fixant le ciel se teintant d'orangé annonçant la levée du jour.

Le souvenir vivace de cette nuit de boucherie, alors que l'armée faisait cap vers son but.
Un bruit, un léger sursaut alors qu'ils sortent des buissons, elle engage alors le combat s'étonnant de leur constitution faiblarde.
Derrière l'esprit de ses acolytes s'échauffent au son métallique et strident des lames qui s'entrechoquent.

C'est donc ça les espions envoyés par l'adversaire ?

Menant le combat, elle s'étonne de leur constitution faiblarde.
Des zombies, timorés, tenant à peine sur leurs guiboles, aux yeux vitreux et la hargne d'un puceau se prenant pour un étalon.
Elle baisse son arme, s'écartent et laisse à la fureur des Dragons impatients et enragés, ses deux pauvres et probables honnêtes hommes, sacrifiés pour une cause qu'ils croyaient noble et juste.
Celle de servir cette horde malfaisante et putride semant la terreur et la mort dans les Balkans.

A chacun son combat.

Un sourire sarcastique étire ses lèvres alors qu'elle glisse pieusement sa main sur leurs paupières pour les refermer.
Pas folle la guêpe.

Et dire que cela ne fait que commencer.


Citation:
16/07/1468 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Makss.
16/07/1468 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Deki98.

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Cameligne
La jeunette était à la traine comme souvent, flânant, chantant et ramassant des fleurs sauvages pour son herbier. En plus l'intendante lui avait donné un supplément de gruau qui alourdissait son paquetage.

D'un coup sans crier gare, elle entend des hurlements, des bruits de ferrailles. Son cœur fait un bond, elle essaye de prendre son épée et bien placer son bouclier comme à l'entrainement... rien à faire elle a deux mains qui tremblent et qui n'obéissent plus. Dans le fourré un bruit, du mouvement...
Là s'en est trop pour la brunette qui fait demi tour et s'enfuit en courant en laissant paquetage, bouclier et épée à ses pieds.

Après bien un kilomètre de course effrénée, elle s'arrête enfin. Elle a les bras griffés et ses vêtements déchirés. Elle reprend son souffle. Elle regarde autour d'elle. Et là... une sueur glacée descend dans son corps.
Où est elle? Elle n'entend plus le combat, elle ne voit plus le chemin.


OHé , Ohé... Capitaine? Capitaine? CAPITAINEEEEEEEEEEEEEE

Les larmes se mettent à couler sur ses joues.

Capitaine...
Esposito
Il avait tellement traumatisé ses boulettes d'opium toute la nuit que quand le jour fut venu, l'heure des premiers combats, il comatait encore sous sa tente.

Vers midi il émergea difficilement vers l'extérieur.

Un steak haché géant, entre 150kg et 200kg de viande, était étalé sur la première ligne de défense.

L'information "viande" fila aussi sec de ses yeux vers son ventre.
Le ventre se mit à gargouiller en réponse.


Ptain, c'est l'heure des merguez!!
_________________
Lephil
Le gamin qui fumait paisiblement sa pipe du soir en contemplant sa femme endormie entendit du bruit hors du campement.
Il se leva d'un bond et se précipita hors de la tente pour se joindre aux soldats qui courraient.
Arriva alors un inconnu déjà passablement amoché.
Le Phil fit tournoyer son fléau d'armes qui vint s'écraser sur la face du pauvre bougre, avant d'aller s'encastrer dans un arbre, suivi de près par la tête du Phil emporté par l'élan.
Il se releva en se massant le crâne pour voir le gars étendu au sol et Lolitta en train de lui ravir proprement son scalp.


« Ooh les collègues !
Z'avez vu comment j'l'a marave sézigue ? »

Mais voilà que la collègue Elenne ainsi que d'autres se mirent tous à revendiquer la victoire:

« Ah ben moi aussi je l'ai tué.
-Moi aussi!
-Mais non c'est moi je vous dis !
-Moi aussi !
-Bon alors c'est qui qui l'a tué ? »


Le gamin se massa le crane et contempla le corps gisant l'air un peu déçu.

« Ben merde alors...
On s'est fait c'pauv'gars à douze contre un...
Euh... question gloire croyez qu'c'est utile de l'marquer dans les annales ça ?
'Tain ça valait pas l'coup que j'nique mon beau fléau d'arme.
J'y tenais en plus... c'était avec c'ui là qu'j'avais tué l'grand Khan. »


Puis il regarda autour de lui pour compter ses collègues de section.

« Merde... l'en manque une.
Quelqu'un a vu Cam ?
Oooh Caaaaaaaaam ??
T'peux sortir du buisson, l'attaque est finie !
… ... ... ...
Merd' merd' merde !
Pourvu qu'elle soye pas blessée !!
CAAAAAAAAAM ???? »


16/07/1468 04:07 : Votre arme a été détruite.

16/07/1468 04:07 : Vous avez frappé Dervan. Ce coup l'a probablement tué.

16/07/1468 04:07 : Vous avez frappé Dervan. Ce coup l'a probablement tué.

16/07/1468 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Dervan.

.
Cameligne
La nuit tombe, elle n'a pas osé bougé, elle avait appris ça, ne pas bouger quand on se perdait.
Les bruits devenaient de plus en plus angoissant, elle, toute recroquevillée sur elle même contre un chêne, tremble et pleure.
Heureusement son Palo est là, il va beaucoup mieux, ses plumes ont repoussé et il a recommencé à voler.
Il la regarde à cet instant l'air de dire "ça va?"


Rouhhhh Hou?


Elle lui sourit à travers ses larmes.

Non mon pauvr....

Sans finir sa phrase elle entend un


CrôAAAAAAAAAAAAA CrôATTTTTTTTTTTEE

Un énorme corbeau noir dépose un courrier à ses pieds et repart d'un violent coup d'aile.

Elle regarde le cachet: tribunal du comté; ses mains tremblent quand elle prend connaissance de son contenu.
Elle est accusée, va être jugée... trouble à l'ordre publique... Elle ne comprend pas, elle n'a rien fait qu'aller danser à une soirée entre fille...
Dans sa tête tourne et retourne les mots: "accusation"; "procès", "tribunal"

Machinalement elle caresse la mèche et le ruban rouge de son bien aimé. Pourquoi fallait il qu'elle ait quitté ses bras...là elle aurait été à l'abris.

Les larmes coulent toujours de ses yeux rougies.


Mon courageux Palo j'ai besoin de toi.

Elle se met à écrire des courriers: un pour son Capitaine chéri et un pour son ami Cazanova.

Je sais que je te demande beaucoup, pourrais tu s'il te plait apporter ces courriers?

Le voyant prendre son envol elle est un peu rassurée, il semble guérit.

Il fait de plus en plus sombre, elle se secoue et commence à faire un feu, au moins cela éloignerait les loups; en espérant que cela n'attire pas d'autres types de loups; mais chaque problèmes à la fois.
A la lumière du feu, elle se remet à écrire, elle ne sait pas si cette lettre pourra être envoyée, mais l'écrire lui donne du courage, lui écrire lui donne du courage.
Paloma_mensajera
Son humaine avait de la pluie dans ses yeux noirs. Ce n'était pas si inhabituelle chez elle, mais généralement ça s'arrêtait vite. Et puis elle tremblait comme un oisillon sortit de sa coquille. Et surtout fait peu commun, elle était toute seule.

Rouhhhh Hou?

Politesse d'usage chez les volatiles pas seulement, il y avait un coeur derrière ces plumes. Nous étions nous autres "la Brigade du Courrier Volant", la BCV bien plus que des simples exécutants, nous étions aussi des compagnons de route, des frères de galères de toutes les guerres.

Il lissait de son bec ses nouvelles plumes toutes neuves, elles étaient luisantes et satinées, en un mot comme en cent trente six, FABULEUSES!
Et puis le Palo il pétait la forme avec tout les bons petits plats que son humaine lui avait préparé: fruits, gâteaux, noix, graines...

Il accepta avant même qu'elle ait finit sa phrase; il irait au bout de la Bretagne septentrionale si elle lui demandait! Tout un chacun savait que la Bretagne était le bout du bout du monde connus et que comme la terre était une gigantesque assiette posée sur une tortue géante ,après la Bretagne on tombait dans le cosmos glissant!

Il se chargeât donc des deux courriers, il commencerait pas l'humain au perroquet débile! C'était un "cimarrón" celui là, se barrant au moindre prétexte!
Les marrons c'est des cons!
D'ailleurs il s'était tellement barré qu'on le voyait même plus c't'emplumé du fion.

Arrivé un peu plus loin il déposa son courrier au pied de celui que son humaine appelé Capitaine, alors qu'il n'avait même pas de bateau.



Oh Capitaine mon capitaine!

Je suis seule et perdue, je suis désolée, j'ai honte... Je me suis enfuie de peur mais là j'ai encore bien plus peur.
Excuse moi mon capitaine, j'espère que vous allez tous bien... j'ai peur pour vous...
Puis un gros corbeau m'a emmené une lettre, je suis inculpée de perturbation à l'ordre public. Mais promis capitaine je n'ai rien fait du tout...j'ai juste fait comme d'habitude, j'ai sourit, j'ai un peu bu, j'ai écris...
Aide moi mon capitaine, ne m'abandonne pas.

Cameligne

PS: si tu ne retrouves que mon cadavre n'oublie pas la promesse que tu m'as faite.


Rouhourouhourourourouhou!
(vite, vite elle est en grand danger)

Palo attend en trépignant la réponse.
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