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[RP BAL d'AUTOMNE] Soirée d'Halloween 1469

Vector.


    [ Avec Candice - Au bas des escaliers, puis au comptoir ]

Harley tenait son bras comme comme une naufragée s'agripperait à une bouée de secours. Le grand bain, pourtant, elle connait. Ils ne sont pas à leur première nage, mais ils descendent au rythme qu'elle instaure : calme. Dans sa main libre, le masque qu'il a choisi de porter : blanc, avec un sourire peint de rouge exagéré peu rassurant, et quelques peintures vertes pour rehausser la couleur de son regard, parfaitement en adéquation avec celle de sa clef servant de fermoir à sa lavallière. Bientôt, ils seront dans le salon, c'est pour quoi il se dégage très légèrement de la prise exercée pour positionner le masque sur son visage. On y distingue bien ses yeux - ceux qui le connaissent reconnaîtront son regard - malgré l'ambiance mortelle de la soirée.

- Allons voir si le bar a été réapprovisionné pour la soirée.

Haussant naturellement un sourcil en tournant le visage vers elle, le Russe s'indigne intérieurement. Plusieurs secondes s'étiolent sans qu'il ne pipe mot ni ne comprenne pourquoi elle ne répond pas. Forcément, Romanov, avec un masque sur le visage, il n'est pas évident aux autres d'interpréter le langage facial ! Il lui faudra ce silence avant de se souvenir qu'elle ne peut voir que ses yeux, et de secouer de la tête, son accent tout aussi reconnaissable malgré la barrière du masque :

- C'est presque insultant, ça, Candice ! Le bar... non approvisionné...

Passant la main dans le dos de la jeune galante, jouant du bout des doigts avec le ruban violet qui habille le lacet de son corsage, c'est donc en direction du bar qu'ils se dirigent ensemble. Son regard passe forcément par la case Edmondine, ne sachant pas vraiment ce qu'il doit penser d'elle, ne l'ayant que peu croisée depuis son arrivée avec les autres nouveaux.
Mais bien vite, la voix de Queeny le ramène à bon port, souriant en coin. Ah oui, ça aussi faudrait le gérer ce soir. Séduire sans sourire... Idée de merd', Vec !

- Un sort, évidemment. Mais je me demande bien quel est celui que vous me réservez.

Dis-moi tout, Harley. Poussin veut jouer en attendant les invités...
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Andrea_
    [Voyage voyage]


Voilà quelques jours que j'avais reçu l'invitation d'Etienne et que le fait d'y aller me démangeais de plus en plus. Non pas que me rendre au bal d'Automne -surtout celui ci- était un rêve de jeune fille, mais je savais qu'Hecthor irait. Et j'avais plusieurs fois vu de mes yeux ce dont il était capable lorsque lui, ou quelqu'un qu'il appréciait, se trouvait en danger.
Je serais bien incapable de définir ce qui nous unis Hecthor et moi, mais nous avions en commun le poids, bien trop lourd, d'un acte passé qui aujourd'hui régissait nos vies. Un passé qui pouvait surgir n'importe où et n'importe quand et qui transformait le plus doux des cours d'eau en un torrent meurtrier. Je savais que Candice serait là et que c'est uniquement pour Elle qui venait là ce soir, je savais qu'Etienne serait là, et c'est pour éviter un affrontement entre les deux hommes que j'avais accepté la proposition du Blond.
Je n'avais rien dit à mon époux, lui qui avait en horreur le propriétaire des lieux. J'avais profité, fourbe que j'étais, d'être séparée de lui par des kilomètres pour prendre la route avec le Bûcheron.
Nous étions chargé -surtout moi- mais fort heureusement l'Homme avait tout prévu. J'avais plus que profité de la situation. Je n'avais pas l'habitude d'être entretenue parce que je détestais ça, mais le Blond me devait bien ça -c'est une autre histoire mais il a eu le malheur de vider les poches d'un pigeon alors que j'étais partie pisser et avait TOUT gardé pour lui-. Et j'en avais allègrement profité.
Pourquoi se contenter d'une chambre au rabais quand on peut avoir des suites? Pourquoi se contenter d'une bassine d'eau tiède alors qu'on peut avoir un bain brûlant? Pourquoi se contenter d'une soupe quand on peut avoir du cochon à la broche et des petits légumes, le tout suivi d'une farandole de desserts? Nan vraiment, j'avais abusé. Clairement. Chaque jour de trajet aurait pu être un enfer mais les partager avec Hecthor en faisait quelque chose de plus qu'agréable -je vous passe les détails-.

J'avais été frappée par la proximité quotidienne. Poser ses affaires personnelles à côté de celles qui ne sont pas celles de son époux est un sentiment très étrange. Il y a partager des moments éphémères et les ancrer dans la vie de tous les jours et c'est ce que nous faisions, petit à petit. Le jeu devenait dangereux, le jeu... peut-être n'en devenait plus un.



    [Paris, Pas loin de chez Paulin : J-1]


J'avais profité qu'Hecthor soit sorti pour aller faire quelques emplettes. Bien loin des quartiers bien fréquentés et des longues rues bordées de boutiques, je m'enfonçais dans un quartier que je pourrais dessiner les yeux fermés. J'avais laissé tout signe de richesse dans la chambre d'auberge pour revenir à des intemporels qui moulaient plus que de raisons mon corps engrossé.
Rapidement l'établissement fût reconnu et je grimaçais de le voir abandonné, il me fallu un bon moment pour savoir comment j'allais m'y prendre, car soyons honnête il ne suffisait pas de mettre un coup de botte dans la porte pour qu'elle s'ouvre. Je passais par derrière et constatais que la porte était entrouverte. Coup d'oeil à gauche, puis à droite avant de finalement entrer dans la fameuse. Quelqu'un était entré, pas hier, pas avant hier, mais il y a quelques mois, on devinait dans la poussière du sol des traces de poussières moins épaisses -je suis une femme, alors je peux deviner le temps de poussière-. Je les suivais pour finalement arriver dans une pièce que je ne connaissais pas, il est vrai que mes passages ici se résumaient seulement à boire un verre et casser des chaises dans la pièce principale.
Je cherchais et trouvais rapidement ce pourquoi j'étais là. Une pensée à mon ami, que j'avais instantannément détesté la première fois que je l'avais vu ici. Une pensée à celle qui fût sa femme.
Et je refermais la porte des Oeufs à la Coque.



    [L'Aphrodite. Jour J]


Et les costumes étaient magnifiques. Pas seulement parce qu'ils étaient gratuits hein, ni parce qu'ils étaient grâcieusement offert par mon chevalier servant mais parce qu'ils étaient vraiment magnifiques, et ce n'est pas ce miroir qui nous reflètent qui dira l'inverse. Est-ce que j'en profitais pour prendre plusieurs pauses? Clairement. On allait casser la barraque.
Enfin on allait tout déchirer. Oui non, la seule chose qu'on déchire dans un bordel ce sont des hym... Oh ça va!
Enfin bon, on allait se faire remarquer quoi.
Je m'étonnais encore d'avoir réussi à engoncer mon corps -de rêve- dans cette magnifique robe noire, et la cape rouge sang allait parfaitement avec celle de mon cavalier. Je n'avais pas tourné de l'oeil lorsqu'il s'était fait percer l'oreille et avais pris un malin plaisir à le maquiller -un gros pandi panda!-.
J'avais profité d'un dernier moment d'intimité pour vérifier qu'il n'avait rien sous sa chemise et avais même poussé le vice à faire un tour dans ses braies, mais toujours dans l'optique de vérifier qu'il n'avait pas d'armes, je suis conscienci...oui non, c'était juste pour le plaisir de le toucher.

En entrant dans l'établissement j'avais rapidement compris qu'Hecthor perdait pied, je n'avais pas pu mettre le doigt sur la raison qui le faisait chavirer mais j'imaginais que le fait de savoir que Candice y était n'était pas innocent. Je serrais ma main sur son bras, un "je suis là", un "tout va bien" qu'il saurait sans problème interprêter.
On est dans la place.
Et on va tout cass... Oh quels rabats joie!

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*Phrase de Pomme, Merci pour la bannière, vraiment.
Alois_.


    [ Escalier menant à la soirée : Léandre et Aloïs ]


Ils avaient quitté la chambre, lui sans oublier l'ultime accessoire de son costume de sorcier vaudou, a savoir une canne ébène terminée par un petit crâne, elle ayant accroché sa clé au ruban jaunâtre, tranchant plus que jamais contre le pourpre de sa momification. Au bas des escaliers, l'activité se montrait déjà, entre les artistes venus spécialement ce soir, les petites mains qui seront en charge des plateaux et autres, les premiers invités qui arrivaient... La soirée débutait. Son visage au maquillage crânien se tourna vers sa compagne.

- Prête ?
- Prête. Et vous ?

    L'unique œil visible relevé vers lui, elle lui adresse un léger sourire, sans savoir s'il le voit réellement. Le cœur battant la chamade, elle touche sa clé d'un geste inconscient et reporte son attention sur les escaliers. Première soirée à l'Aphrodite, avec une clientèle différente de celle dont elle est habituée. L'appréhension se mélangeant à l'excitation, la main du sorcier vaudou est dans doute plus serrée que nécessaire.


Le châtain fut tenté de répondre non mais la pression sur ses doigts enfermés dans la main féminine le retient. Il devait songer au fait que c'était là sa première fois à l'Aphrodite. La déesse se devait de ne pas décevoir ce soir, et offrir à ces nouvelles recrues le plaisir de travailler dans une ambiance aussi changeante que pouvaient être les soirées orgiaques de Ligny.

    Après avoir pris une grande inspiration, Aloïs descend la première marche et l'entraîne avec elle dans les escaliers menant au salon. Le pas est lent, elle prend son temps pour rejoindre les autres. Silhouette pourpre et parme se meuvent, marche après marche à l'unisson. La féminité de la momie à la silhouette soulignée contraste avec le costume large du sorcier au col échancré, dans un mélange de couleurs assorties au thème de la soirée. Ce soir, la classe se mêle à l'horreur.


Pieds posés en bas de l'escalier, un dernier sourire pour sa compagne de préparatifs avant de récupérer sa liberté, et sa main, redressant chapeau ou trônait sa clé et son ruban de couleur. Ce soir le hasard scellerait leur soirée. Qui des deux auraient davantage de plaisir ? Il avait cette petite pointe d'impatience de le découvrir qui sait plus tard dans la nuit.

- Surtout profitez de votre soirée Aloïs, laissez vous porter par la déesse, vous ne le regretterez pas.
- On se recroisera certainement.
- Oui, mon alliée, oubliez pas !

    Un rire léger s'échappe du tissu pourpre alors qu'elle s'éloigne déjà, non sans lui jeter un dernier regard, l'air de dire "comptez sur moi !".
    Enfin, les deux galants se séparent pour rejoindre la soirée. Sans doute se retrouveront-ils plus tard, mais pour l'instant, il leur faut prendre leurs marques dans cette foule de costumes tous plus différents.

L'homme regarde la jeune femme s'avancer au devant du décor funébre de la soirée avant de poser le bout de sa canne sur le sol, son regard assombri dans cette ambiance horrifiante balaie les présents. Il s'arrête sur les soeurs siamoises, avant de s'avancer à son tour. C'était parti pour la fête !

Fait a quatre mains : Leandre & Aloïs (listé)

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Melissandre_malemort
Dans le salon.





Mélissandre décocha un regard noir au portier, quelque peu douchée par son absolue et totale absence d'humour. Elle le dépassa, les épaules guindées, tout en marmottant dans barbe.

- Etienne recrute ses sbires chez les bibliothécaires, maintenant ?

Et puisque la princesse était une femme parfaitement mature et émoulue des meilleures institutions royales, elle tira la langue au portier qui, bien évidemment, lui tournait le dos. L'agacement s'évanouie cependant rapidement. La précieuse boite de Pandore lui tendait les anses, regorgeant de promesses non tenues et d'avenir hypothétiques. Elle ne marqua pourtant pas d'hésitation et plongea sa petite main dedans pour en tirer une clef qu'elle glissa dans l'encolure de son corsage très échancré sans en regarder la couleur.

Libre à elle d'abandonner ensuite l'objet du délit derrière une plante : Le risque de tomber sur Enguerrand n'était pas négligeable au vu de leurs malchances respectives et si elle n'éprouvait plus à son égard ni affection ni haine, ils n'en avaient pas moins plus rien à se dire et elle leur épargnerait à tous deux une perte de temps.

Pour l'heure, la Lilith éphémère respectait le dogme premier de son rôle de composition. Elle n'avait pas d'homme à son bras lorsqu'elle pénétra dans le salon principal du lupanar, ses petits pieds gainés de soie ne produisant pas le moindre bruit tendit qu'elle approchait d'un fauteuil pour gracieusement s'y laisser tomber dans une corole de taffetas virginal.
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Tobias_maxence.
  • -[Une chambre d’hôtel Parisien non géolocalisé.]-


Je me glisse nu dans la robe de mon épouse chaparder dans son armoire, plaçant mes mains au niveau du corsage et allant rejoindre le blond dans la chambre en lui offrant la vision de mon dos. J’imagine qu’il sait nouer un corset après tout il doit savoir le dénouer également, mais notons que je ne parle pas de ce détail. Je ne parle pas du tout en vérité, offrant seulement mon dos et la vision du lacet détaché qui pendouille le long de ma peau et retrouve ma croupe. Je suis toujours pas convaincu de ma décision d’aller à cette petite sauterie outre ma promesse à Vector que je compte bien tenir, mais également petit bonus récupérer mon bien l’hivers arrive et je vais avoir besoin de celui-ci l’air de rien. Voilà comme je me retrouve à plaquer mes mains sur une poitrine inexistante vêtue en femme dans cette merveilleuse robe bleu et rouge aux pierres incrustée le long du corsage une création de mon amie et brillante couturière que je ne met pas spécialement en valeur ceci dit. Bien moins que le fait mon épouse en tout cas, mais quoi de mieux comme déguisement que d’être ce que je ne suis pas : une femme. Mes cheveux détachées tombe en cascade sur ma nuque et je le retire pour faciliter le devoir de Cyriel en lui offrant à la place des mots un petit sourire complice. Puis me mords la lèvre inférieur et murmure quelques mots plutôt coquin, je crois, audacieux en tout cas :

Tu parlais de l'époque ou tu t'occupais des jupons non ? Il en parlait il y a des semaines avec Vector, mais à m’entendre c’était ce matin au petit déjeuné. Tu sais ce que j’attends de toi ce soir alors.

Blond était torse nu, le nez dans la malle à retrouver une chemise noire, sobre. Il allait pas se traverstir ou se ridiculiser, non. Une chemise, une cape, et ça serait bien. Il relève le regard sur les cheveux pour une fois détachés et longs de Tobias, la robe et son coeur loupe un battement. Whao. Ok Tobias, tu as toute mon attention là. Il abandonne la recherche de sa tenue pour se placer derrière l'Alter Ego, une main se glisse sur la taille et les doigts décalent délicatement les mèches brunes qui lui tombent sur le haut du dos. Un baiser est glissé sur la nuque, et les doigts ne peuvent s'empêcher de parcourir la colonne, faisant profiter au regard de léger frissons de l'épiderme. Corset est lacé, à regret. Cette vision était belle, et tu comptes bien la retrouver ce soir. Ou pendant la soirée. Ou les deux. Son invitation lui fait gagner qu'une pression sur la taille avant que le noeud final ne soit noué dans son dos. Il va devoir se calmer, le Blond, sinon tout le monde saura qu'il ne tiendra pas deux heures sans consommer.

Tu veux remplir le décolleté, ou alors est-ce qu'on peut modifier un peu la robe ? On peut trouver à te mettre en valeur ainsi également.

La main toujours à la taille, le nez dans son cou, et la seconde main parcoure le décoleté du bout des doigts.


J’ai une question essentiel qui me trotte dans la tête et que je vais devoir poser à Vector d’urgence : ‘’Cela s’arrête quand !’’. Vector doit savoir, si lui ne sait pas répondre à cette question ! Qui. Ce n’est pas possible de réagir ainsi à une personne, enfin si d’accord une semaine, trois mois, mais là ! Là ! Quand même. Finalement on ne va pas y aller à cette soirée je te le dis beau blond. Bon Tobias, arrête de t’imaginer trente-six trucs et reprend toi genre MAINTENANT ! Là… Maint…mais non pourquoi tu fou ta main sur sa nuque, j’ai dit non ! Tu m’écoutes bordel ?! Voilà on se reprend sang froid, gelé ! Et on se concentre sur l’objectif du moment à savoir déguiser Cyriel pour cette soirée. Un sourire au blond dans le reflet du miroir et sa main qui parcourt ma peau va-y là comment je me concentre moi dans ces conditions aussi.

J’aime ainsi. Je n’ai aucune envie d’artifice qui me transformerait totalement je n’ai pas de poitrine après tout et cela à toujours été quelque chose d’acceptable. Je me repousse posant une main sur le torse du blond, lui offre un sourire et le pousse sur le lit assit afin de rejoindre ses genoux. Bon avec la robe c’est galère, mais j’y parviens et attrape de quoi un bout de charbon noir. Mes doigts parcourent son visage recouvrant le haut de son visage de sombre dans un sourire en coin, non mais sérieux ? Même là j’ai des idées ! Va falloir trouver de quoi combler la jarres rapidement par contre.

Cela fait tellement ressortir tes yeux… Tu es merveilleux. Un regard brillant, une moue d’idiote sur le museau aucun doute je suis amoureux et alors que je termine mon œuvre en passant quelques traces bleu ici et là sur son visage. Je murmure : Tu me laisseras pas ? Juré ? Pas même un seul instant, hein ?

Il laisse le brun badigeonner son visage. Après tout pourquoi pas un peu de maquillage. Il l'a vu dessiner, il ne devrait donc pas ressembler trop à un clown. Donc il patiente plus ou moins. Les mains se baladent et ajuste le décolleté de la robe, plongeant, très plongeant. On ne dit pas "petite poitrine, grand décolleté ?" Un collier long tombant entre les deux pectoraux lui irait à ravir. Il devrait bien trouver une boutique sur le chemin de la soirée pour le lui offrir. Oui, usage unique, certainement, mais Cyriel adore les bijoux et cela fait longtemps qu'il n'a pas eu l'occasion d'en faire cadeau. Si ce n'est pas ce soir.... ce sera pas avant plusieurs mois. Il se relève le maquillage fait, efile chemise et cape noire, comme prévu initialement. Un coup d'oeil dans le miroire. D'accord, Tobias, tu as géré. Le blond croise le reflet du Brun... un coup d'oeil à la fenêtre pour savoir combien de temps ils ont encore puis non. Et puis merde. Il tiendra pas de toute façon. Brun est porté et plaqué au mur, les jupons sont soulevés, et les corps sont partagés. Bordel Tobias, t'es à bouffer.

Appétit comblé pour … pas longtemps, mais quand même appétit comblé pour un temps. Bête à deux dos remise dans la niche et un brun qui sourit en coin au blond en attrapant le bras de ce dernier et déambulant dans les rues de Paris. Là c’est permis, déguisés tout est autorisés parait-il, enfin tout TOUT non ! Mais quand même, plus de choses que sans déguisement. Je m’accroche donc a son bras et ajuste mon chapeau dans un regard en coin emplit d’une forme non dissimulé de plaisir. Arrivé devant le portier de l’Aphrodite, le bijou à mon cou j’encourage le blond à prendre la parole ça va être compliqué la voix de femme l’air de rien et je n’ai pas songé à m’entraîner. Pendant que Monsieur gère, moi je joue de mes doigts sur le bijou et m’occupe de ne pas ronronner trop fort. C’est déjà pas mal comme occupation cela demande un certain niveau de concentration et surtout beaucoup d’efforts.

  • -[Devant le Portier en compagnie de Cyriel.]-


Cyriel tend l'invitation une fois qu'ils ont passé les portes, une main à la taille de sa Belle du jour. Pas d'armes sur eux, tout de même.

Rédigé à 4 mains avec Jd Cyriel.

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Trassecaille
Être portier ce n'est vraiment pas une sinécure, surtout un soir de fête.
Il vit défiler par mal de monde plus ou moins déguisé, contrôla quelques invitations et vérifia à chaque fois que les entrants n'étaient pas armés.
Le vieil homme venait de bailler à s'en décrocher la mâchoire lorsque deux hommes se présentèrent face à lui, il contrôla l'invitation d'un regard morne.


C'est une invitation pour deux ? Sinon il me semble qu'il va vous falloir payer pour la seconde entrée.

Un regard sur le barbu bariolé, il espérait qu'il n'aurait pas à lui demander de payer car il n'avait pas une tête à attirer l'argent, du moins à ce qu'on lui demande de payer quoi que ce soit.
Jusqu'ici il n'avait pas encore eu à faire renter des gens venus par deux, étaient-ils un couple d'invertis ? Trassecaille ça suffit cela ne te regarde pas! Il secoua la tête pour chasser sa curiosité malsaine avant de reporter son attention sur les deux hommes.


Vous n'avez pas d'armes sur vous ?
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Diego_corellio
- Dans la rue conduisant à l’Aphrodite -

Il y a comme un air de déjà-vu. De celui qui s’est joué ici deux ans plus tôt. La même foutue rue, le même foutu bordel. La même foutue solitude. La même putain de situation conjugale. Avec une différence ; deux ans auparavant, mon passage à l’Aphrodite devait me décider à faire un choix. Aujourd’hui il n’y avait aucune décision à prendre. Juste l’envie de m’évaporer dans l’atmosphère du lieu, célébrer ces noces funèbres qui sonnaient aussi sombres que l’avenir de notre mariage branlant. C’était d’ailleurs au choix du thème que je devais d’être ici à me les cailler en remontant la rue sombre trop souvent arpentée par le passé. Il collait par trop à la situation du moment. J’y avais vu plus qu’un signe, un véritable appel. Pareil au marin qui se laisse happer par les sombres abysses lorsqu’il entend le chant d’une sirène, j’étais prêts ce soir à plonger pour me noyer, et plutôt deux fois qu’une.

D’ailleurs, c’est avec beaucoup d’humour que j’avais composé le costume que je portais à présent. Savant mélange d’ironie et de cynisme, envers moi-même, mais aussi et surtout envers la situation. Si les choses avaient été un peu mieux faites, j’aurai pu prendre le temps de récupérer un de ces 6 costumes de mariages qui trainaient au fin fond d’une armoire en Lorraine. En l’état actuel des choses, rentrer « à la maison » était inenvisageable. Trop loin. Trop de souvenirs. La solution était tombée d’elle-même. Quoi de mieux que d’afficher ce qui fait le plus mal ? Combien osent se promener avec leur histoire étalée au grand jour ? Revendiquer les fêlures et les vides qui nous habitent. Tout dévoiler, sans que ça n’ait pourtant de signification pour personne d’autre que moi ici, ce soir. Équilibre parfait entre symbolique et subtilité, avec l’espoir que ça agisse comme une catharsis.

Une robe de bure. J’ai opté pour ça. Un truc pas vraiment tape à l’œil, à l’origine mais ainsi revisité… a pour sûr, des curés comme ça, ils n’en verront pas tous les jours ! Lacérée, teinte en noir, brulée sur le bas, elle était méconnaissable. La traditionnelle corde autour de la taille est remplacée par une chaine qui cliquète au rythme de mes pas, son qui fait courir un désagréable frisson entre mes omoplates, douloureux rappel de mon séjour auprès des Étoiles Noires. J’avais poussé le détail jusqu’à me ferrer les poignets avant d’abandonner l’idée en constant que c’était absolument gênant pour picoler. Et picoler c’est la base, c’est LE truc pour lequel il faut être à l’aise. Le visage a été noirci en parti, rehaussant l’effet sombre de l’accoutrement, un capuchon rabattu sur la tête, laissant dépasser par deux trous des petites cornes, sans toutefois que l’ensemble ne vienne masquer le visage ou mes traits. Un curé démoniaque. Un curé possédé ou dépossédé ? Un curé sorti de l’enfer, ou tout juste en train de s’y consumer ? Diable ou cocu ?



- A la porte de l’Aphrodite, avec le portier-

C’est donc dans cette tenue que je me suis avancé jusqu’à l’entrée, attendant que les uns et les autres -inconnus pour la plupart, vaguement croisés par le passé pour d’autres- aient montrés patte blanche. Tiens donc, depuis quand ils contrôlent les invites ici ?! Et puis il a changé, la dernière fois c'était un type d'Anjou non ? Haussement d’épaule avant de dégainer le précieux sésame à l’attention du portier, avec cette sensation étrange que je ressens chaque fois que je me retrouve invité officiellement à une réception, sans doute un brin nostalgique de ces anciens plaisirs qui consistaient à s’inviter au nez et à la barbe des hôtes. Comme quoi, on en viendrait presque à regretter de ne plus être persona non grata.

- Buonasera.


Et dans l’attente qui précède l’entrée dans ce temple de la délicieuse torture, une question m’obsède ; et si elle était là ? Qu’est ce que ça pourrait faire de croiser sa propre femme ici ?


Je participe et choisis la boite femme.

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Ban : JD Calyce
Eddwyn
[Quelque part en Anjou]

Ady ? C'est quoi cette lettre ?
Mh ? Une invitation de l'Aphrodite.
Le bordel ?
Oui. Vous connaissez ? Comment ça se fait que vous connaissiez ?
Oh non juste de nom, je n'y suis jamais allé.
On y va ?
Ca me manque un peu d'aller à Paris.


L'Angevin était incapable d'expliquer cette attirance pour Paris, à chaque fois qu'il y était allé ça avait mal tourné, sauf la fois où ils avaient brûlé un hôtel. En fait c'était à chaque fois qu'il y était allé seul, et cette fois s'il y allait pour une soirée dans un bordel de luxe il ne risquait pas grand-chose, si ce n'était de croiser Montparnasse ou de se faire attraper par la garde et renvoyer à la Tour du Temple. Les doutes avaient été exprimés aussi bien par Eddwyn qu'Adélaïde mais vu qu'il s'agissait d'une soirée déguisée, il lui suffirait d'enfiler un froc et de masquer son visage.

Il me tarde d'y être nous allons bien nous amuser, vous y êtes déjà allée vous ?
Non mais.. Vous savez que c'est un lupanar n'est-ce pas ?
Allons Ady chérie, nous n'y allons pas pour consommer, nous nous cacherons sous des déguisements pour observer les français s'amuser dans le stupre, imaginez un peu les ragots qu'on pourrait rapporter avec nous ? Souvenez-vous comme nous nous étions amusés à faire croire que la Reyne avait pris le trône pour rendre la Navarre indépendante !


A vrai dire, ce projet-là n'avait jamais abouti mais la construction du ragot avait bien amusé le Sidjéno, et bien que loin des préoccupations françaises il s'amusait à l'idée de pouvoir y semer la zizanie.

[PARIS]

Ils étaient entré dans la ville déjà déguisés, c'est qu'Eddwyn gardait un souvenir cuisant de la prison parisienne et que pour rien au monde il ne souhaitait y retourner. Il était vêtu de noir, une chemise, des braies ainsi qu'un grand manteau qui recouvrait le tout. Sur son visage un simple loup en forme de loup, oui le jeu de mots était assez lourd pour plaire au blondin et puis l'animal n'était-il pas le symbole de sa famille ? Seuls éléments visibles de son visage, ses cheveux blonds et sa barbe blonde également. La barbe était nouvelle depuis la prison, quiconque l'avait connu sans ne pouvait se douter qu'il s'agissait de lui. Il jeta un dernier regard à sa tenue avant de se présenter au portier en tenant le bras d'Adélaïde.

Voyez comme je suis bien déguisé en français, je porte un froc!
Puisse la Nature me pardonner d'un tel affront.


Le sourire des grands soirs se dessina sous son masque, celui-là même qu'il portait à chaque fois qu'il allait faire une connerie. Ses mères lui avaient fait promettre de ne plus jamais aller à Paris et le voilà qui s'apprêtait à rentrer dans l'antre du stupre parisien.

Vous croyez qu'on va voir des gens nus ?

écrit à 4 mains avec JD Adélaïde_

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Trassecaille
A peine le temps de se perdre en rêveries en voyant passer un papillon de nuit que déjà d'autres invités venaient d'arriver.
Débordé, pour un peu et le vieillard allait se faire déborder par les invités.
Il laissa entrer les deux hommes et se retrouva face à une sorte de curé brûlé démoniaque, derrière lui un jeune couple discutait à voix basse.


Bonsoir et Bienvenue à l'Aphrodite.
Merci de bien vouloir me laisser vos armes et me présenter vos invitations s'il vous plaît.


Il montra du menton un seau dans lequel se trouvait déjà le petit couteau de la petite personne en noir et blanc qui était entrée quelques minutes plus tôt.
Le papillon continuait de voleter autour de la lanterne qui éclairait l'entrée de l'Aphrodite, il se rappela un soldat avec qui il buvait sur les campements des guerres qu'il avait menées, ce dernier attrapait les papillons de nuit pour renifler la poudre qu'ils transportaient sur leurs ailes, il disait que cela lui donnait la force de tuer, Trassecaille n'avait jamais bien compris ce délire là, la force ne venait certainement pas de la poudre de papillon, putain de junkies !

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Bienvenu


    [A l'entrée]


On prend son couteau, on lui laisse son invitation.
C'est déjà un oui.
D'ailleurs, on s'efface pour laisser la place à son passage. Et c'est quelque chose de voir ce grand homme, à qui le haut de sa tête n'arrive qu'à l'épaule, à peine, offrir l'entrée sans s'enquérir de son identité, de ses raisons.
Peut-être que ce sont de sots questionnements - peut-être que personne, jamais, ne demande l'identité et les raisons de visite des clients d'un bordel. Parce qu'on se fiche bien de la première, et qu'on connaît sans avoir trop à réfléchir les deuxièmes. Mais pour une fois, pour une fois, cela aurait pu être utile. Enfin, utile... Mettons : original.
Sous le masque, un bref sourire se fraye un passage. L'idée qu'on puisse penser que la raison de sa venue est de finir au lit avec quelqu'un, de payer une passe dans la fausse intimité d'une chambre de maison close, de quémander un plaisir sans nom et sans suite, est amusante. Divertissante, d'une certaine manière.
Et il y a besoin - cruellement besoin - de divertissement pour distraire l'angoisse toujours nouée là, sous la cape, au fond de son ventre.
Cette angoisse de mal faire.
Voire, de faire n'importe quoi.
D'être en train de faire une grosse connerie. Et sans que personne n'en soit au courant...

Qu'importe. C'est trop tard. A présent, il faut entrer. Reculer, faire demi-tour maintenant, alors que le portier a officiellement accepté sa venue, ça ne rimerait à rien. Cela serait au comble de la lâcheté, au comble de l'absurde. Alors, jeune silhouette se redresse de toute sa moyenne hauteur, le masque figé dans son sourire incompréhensible, et avance d'un pas qu'elle tente de faire paraître bien plus assuré qu'il ne l'est en vérité.


    [A l'intérieur]


Le couloir s'étire sous ses pieds, comme s'il voulait ne jamais en finir avec les préliminaires de la soirée. Sous sa capuche, les battements de son cœur résonnent, tambours infernaux de sa conscience qui lui hurle encore de renoncer. Quelles sont les chances que son plan aboutisse ? Il faut d'abord choisir une clef. Au hasard. La piocher, au hasard. Prier pour que ce soit la bonne - sans même savoir quelle est la bonne. Il faut ensuite se faufiler au salon. S'y fondre, observer - surtout observer. C'est dans ses habitudes, certes ; mais pas à ce point en secret. Pas en priant aussi fort qu'on ne l'observe pas en retour. Son déguisement intégral, d'ailleurs, ne va-t-il pas attirer les regards davantage encore que ne l'aurait fait sa figure à nu ? Était-ce réellement une bonne idée, n'aurait-il pas mieux valu la jouer honnête, la jouer sobre, la jouer simple ?
Non.
Non.
Il faut cesser. Ne plus songer au pire. Piocher cette fichue clef, entrer, et accepter qu'il sera sans doute nécessaire de jouer des tours et des détours avant de trouver le bon chemin, celui qui mène à la réussite.

Bientôt, les deux tables se dressent au milieu du couloir. La marche s'interrompt, sans pour autant immobiliser tout à fait la longue cape qui s'enroule et se déroule autour des jeunes chevilles. Et de nouveau, une main s'extirpe des lourds pans noirs, se faufilant à l'extérieur en survolant les quatre boîtes avec une hésitation palpable.
Quatre boîtes. Une chance sur quatre.
Et impossible de savoir avant d'entrer dans le salon si c'est une victoire ou un échec.
Quatre boîte. Une chance sur quatre.
Et voici la main qui plonge dans la deuxième.
Aussitôt, un frisson presque électrique, imprimé du dégoût le plus profond, parcourt les doigts, le bras, l'échine tout entière. Oh, Dieu, oh, Dieu. Qu'est-ce que c'est, là, sous sa peau ? Un peu lisse, craquelé, et...
Et ça bouge.
Ça bouge, ça bouge c'est sûr !
Étouffant un cri, le corps tout entier sursaute, et l'aventureuse menotte se retire aussitôt. Un nouveau frisson piquant traverse son dos, tandis que tous les efforts sont fournis pour empêcher son esprit d'imaginer ce que peut être cette espèce d'abomination, avec laquelle ses doigts viennent d'entrer en contact. Hors de question de réessayer cette boîte-là. Mais il faut trouver le courage, à présent, d'en choisir une autre.
Un bref moment, l'idée d'abandonner cette partie-là du plan s'offre à son esprit affolé, comme un doux soulagement. Mais sans la clef, tout tombe à l'eau. Il n'y a pas d'autre issue que de plonger.
Plonger.
La main.
Dans la première boîte.
C'est liquide, cette fois. Liquide et visqueux. Un haut-le-cœur saisit la poitrine cachée là, et les yeux se ferment de toutes leurs forces derrière le masque pour ne pas renoncer.
Allez.
Les doigts nagent, se débattent, touchent quelque chose de petit et de mou - envie de crier, envie de crier -, s'écartent aussitôt pour fouiller plus loin. Touchent le fond. Quelque chose, encore, se meut là, les frôle - envie de hurler, envie de pleurer -, et puis finalement, les lignes dures de l'acier s'offrent à eux comme le Graal. Ils s'en saisissent et, sans demander leur reste, sortent de là dans un brusque mouvement.

Les yeux se rouvrent. Et constatent.
La main est pleine de sang.
Et la clef, sous le liquide épais et dégoulinant à petites gouttes silencieuses sur le bois de la table, arbore fièrement un ruban bleu.

Il n'y a plus de temps à perdre. Il est l'heure d'entrer en scène.
Bienvenu, alors, passe le pas de la porte. Et le Salon s'ouvre, là.
Première mission : trouver une serviette. Direction : le comptoir. Tête baissée, capuche et masque en guise de boucliers - surtout, surtout, ne croiser le regard de personne.
Lise.bramafan
[En compagnie d'Azharr et de Zulma, à l'entrée...]


La Vicomtesse était pensive dans le carrosse qui la menait jusqu'au fameux évènement auquel Azharr l'avait conviée, un prêté pour un rendu, pour sa présence à l'ouverture de la Maison La Louve de la Princesse Inès.
La formulation même de l'invitation l'avait intriguée mais elle ne s'était pas méfiée, pensant se rendre à un bal tout à fait ordinaire. Edwald l'avait rassurée sur ce point, l'enjoignant à y aller et qu'il ne pouvait rien se passer de bien terrible là-bas.
Elle adressa un sourire sincère au Prince, qui semblait apprécier autant qu'elle ces quelques instants loin du Lyonnais-Dauphiné et un plus grand sourire encore à Zulma qui accompagnait le Prince, à raison.

J'espère qu'il n'y a pas de coup fourré dans votre invitation.

Oui, n'avait-elle donc pas retenu la leçon depuis ses dernières mésaventures? Ne pas accorder sa confiance trop rapidement, ne pas croire aux belles paroles (surtout celles des hommes) et rester méfiante en toutes circonstances. Là, la méfiance avait pris la forme d'une petite dague planquée sous ses jupons, juste au cas où. Elle ignorait qu'un portier à l'entrée veillait à ce que les "clients et clientes" n'entrent pas armés. Mais on n'y était pas encore.

A mesure qu'ils s'enfoncent dans les quartiers les plus malfamés de Paris, Lise retient son souffle, sentant que les choses ne vont pas tout à fait se passer comme elle l'imaginait. Quand le carrosse s'arrête pour les déposer, elle dévisage son curieux cavalier.


C'est ici? Non mais vous plaisantez?
Et c'est à cet instant précis qu'elle se rendit compte qu'elle n'avait pas beaucoup d'options devant elle. Décider de repartir par ses propres moyens - c'est-à-dire à pieds- dans ce quartier, c'était l'assurance de ne pas arriver en un seul morceau à destination.
Elle se rappela alors le regard amusé d'Edwald qui l'avait convaincue d'y aller. Il était de mèche lui aussi puisqu'il lui avait dit connaître l'endroit, au moins de nom.
Elle comprit aussi qu'Azharr l'avait un peu ménagée dans ses courriers pour la convaincre de l'accompagner ici. Etait-ce pour se moquer d'elle et la laisser dans un coin pour aller s'égayer avec une femme trouvée dans l'établissement? Ou bien pensait-il qu'elle pourrait se changer les idées ici?
Son regard se posa sur Zulma, seule source de réconfort au milieu de tout cela. A défaut de rester avec le Prince, elle resterait avec elle et passerait le temps en sa compagnie, comme au conseil du Lyonnais-Dauphiné.

C'est donc bien tendue qu'elle se présenta au bras d'Azharr face au portier qui vérifiait les invitations, masque sur le visage, comme beaucoup d'autres personnes.
Oh, elle n'en avait pas, elle. allait-on lui refuser l'entrée? Le portier deviendrait-il l'homme providentiel qui stopperait net cette soirée infernale? Un sourire en coin vint éclairer son visage tandis qu'elle se tourne vers Azharr.


Mon cher cavalier, je vous laisse régler ce petit problème d'invitation? Au pire, vous irez seul... ce n'est pas un problème... Oui, elle se sentirait carrément soulagée de se faire refouler pour le coup. Elle aurait ainsi tout son temps pour penser à la vengeance terrible qui allait s'abattre sur Edwald au retour en Maine.
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Beren



Il a réfléchi, longtemps, avant de répondre à l'invitation impersonnelle qu'Etienne lui a fait parvenir. Sa première réaction a été d'échapper un rire nerveux, presque fou, en considérant le fait qu'un homme capable de lui imposer des desiderata sexuels – un seul ayant été concédé -, en l'échange de la sécurité de sa compagne enceinte ait pu manquer à ce point de discernement pour le convier à des mondanités, si sulfureuses soient-elles. Et puis, finalement, il n'a pas été étonné ; Etienne n'a jamais été la personne la plus sensée du monde. Qu'il ait la mémoire courte n'était pas non plus une nouveauté ; les langues se délient si facilement, on apprend de ces choses si aisément, de nos jours, y compris la manière dont le propriétaire de l'Aphrodite pouvait bien parler de lui. A son bon souvenir, il était passé de compagnon à amant, puis à ami, puis à « quelques nuits d'errance ». Le Dénéré en avait levé les yeux au ciel, d'indifférence amusée. Il avait fait tourner le feuillet entre ses doigts, pensivement, jusqu'à ce qu'on l'appelle pour s'occuper de l'un de ses enfants. En quittant la pièce, il avait machinalement déposé l'enveloppe sur le manteau de la cheminée. Et puis, il l'avait oubliée.

Ce n'est que quelques jours plus tard, après qu'il soit rentré bien accompagné, qu'il avait croisé la lettre d'un coin de regard. A sa décharge, la tornade de baisers échangés au creux du carrosse les avait fait débouler dans la maison en commençant à se dénuder. Les premiers vêtements avaient été abandonnés au gré de leur périple jusqu'au salon, après plusieurs heurts violents aux meubles qui avaient geint, sonores, leur indignation, et quand elle avait mordu sa lèvre pour lui rendre une partie de ses outrages, il lui avait vivement fait faire volte face pour la presser au premier endroit venu. C'est là, alors que sa main arrachait les lacets de son corsage en en faisant crisser les passants, que l'émeraude avait été frappée par les arabesques d'encre serrées portant son patronyme. L'Aphrodite. Il l'aimerait jusque là-bas.

Il avait dénudé brusquement l'une de ses épaules fines pour la dévorer de baisers brûlants, sa barbe irisant sa peau laiteuse comme sa paume cueillait la rondeur généreuse d'un sein, et feulé tout près de son oreille :


- Puisqu'il vous plaît de m'agacer les sens, faisons-le jusque dans la plus célèbre antre du désir. Je vous aimerai, passionné, parmi ces filles qui me laisseront froid, jusqu'à vous rendre cendre.

D'un geste, il avait ramené le miroir qui trônait à la poutre horizontale surplombant l'âtre, de sorte à le placer devant elle, et sa main s'était approchée de son cou, pour lui faire relever les yeux et croiser leur reflet.

- Regardez donc comme je vous aime. Guettez la manière dont votre plaisir s'imprime à vos traits, au froncement délicat de vous sourcils. Voyez comme je vous désire, comme cela anime mon souffle et colore mes joues. Admirez-nous. Regarde-moi.

En laissant choir sa robe, il ne put que conclure, toutefois, que le spectacle qui lui était offert méritait qu'elle puisse en profiter, elle aussi.

- Certaines de leurs chambres sont pourvues de miroirs ; le monde verra bien comme nos peaux s'effritent et nos souffles s'affolent d'encore. Enfin, plusieurs moi fonderont en vous, comme je l'ai évoqué l'autre nuit. Vous me verrez partout ; je vous ferai consumer à tous les angles.

A en croire le reste de la soirée, aucun des deux n'avait plus pensé à l'insulte que représentait l'invitation ; elle n'était plus, désormais, que promesses de délices supplémentaires partagés.

C'est à peu près la teneur des mots doux qui accompagnèrent le périple jusqu'à la capitale. Il s'était agi de lever leurs coupes à une soirée impérissable.


- Buvons à nous, Chérie. Je suis bien aise que ma proposition si... « galamment » présentée vous ait séduite.

*Elle ne répondit pas immédiatement au blond, un sourire mutin imprimé sur les lèvres, les pommettes rosies par le voyage tumultueux, et le regard de jade, amusé. Elle pencha sa coupe vers la sienne, pour trinquer.

- Allons, Amour, vous avez toujours l'art de me présenter les choses de manière à ce que je ne puisse pas décemment refuser. Un artiste de rhétorique, voilà . Autrement dit, vous êtes doué avec la langue.

Le sourire s'élargit encore, à sa réponse à peine anodine. Si peu innocente. La Comtesse était ... joueuse.*

Lui éclata d'un rire sonore, qui investit l'espace restreint du carrosse où ils se trouvaient, et qui avait connu bien des moments fiévreux, déjà, sans crainte ou presque d'être repérés.


- Je vous prends au mot ; nous veillerons tout de même à vérifier cela, voulez-vous ? Bien sûr que vous le voudrez. Vous avez une manière tout à fait éloquente de faire connaître vos... désirs. J'ai sauvegardé ce manuel dans ma bibliothèque. Vous savez, celui que.. Evidemment, vous savez lequel.

Il lui adressa un clin d'oeil, ravi du petit jeu qu'elle instaurait. Ca, assurément, et à son grand étonnement, elle ne semblait pas inquiète ou soucieuse ; sa décision prise, elle n'était pas celles qui ont froid aux yeux et font machine arrière. C'était là l'une des choses qu'il admirait chez elle, la fermeté avec laquelle elle forgeait ses convictions et s'y tenait, coûte que coûte et vaille que vaille. Ce bal, après tout, serait l'une de leurs premières sorties conjointes et l'idée l'amusait qu'elle se fasse en des circonstances si particulières. Il prit sa main, et baisa ses doigts, tandis que des siens, il repoussait l'un des rideaux de la voiture.

- Nous sommes presque arrivés. Il est temps que j'ajuste ma tenue.

Dans un sourire mutin, il porta le masque qui cacherait la moitié de son visage, ce soir, et le mit en place, soigneusement. A surplomber sa tenue blanche, il n'aurait que l'ambre de sa barbe et le noir de ses gants pour contraster avec l'immaculé fantomatique du tissu surpiqué d'or qu'il arborait. Quand les roues cessèrent de bouger, dans un léger cahot, il attendit que le valet ouvre la porte pour se glisser à l'ouverture et tendre la main pour l'inviter à emprunter le marche-pied. Naturellement, il s'était emparé de sa cape avant de sortir, et la passa sur ses épaules, avec galanterie. Ci-fait, ils étaient parés. Sa canne ouvragée frappant répétitivement le sol sur le chemin, il l'escorta jusqu'à la porte, où il présenta son invitation.

- Bonsoir. J'ai reçu une invitation en mon nom propre, mais suis divinement accompagné. Je règle donc la seconde entrée, si vous le permettez. Nous n'avons d'autre arme que notre indéniable charme, dont Madame est responsable pour grande part.

Un sourire appuyé à sa compagne, à qui il souffla un baise-main, et tous deux de patienter pour que leur sésame fasse s'écarter les portes de la Caverne aux Merveilles à la lanterne rouge.


Partie entre astérisques rédigée par jd Bella
Christabella


S'il était un endroit sur terre que Bella avait toujours évité, c'était bien celui-ci. De part sa nature sulfureuse, lieu de débauche , de sa proximité avec les quartiers dangereux de la capitale, des histoires , parfois extravagantes, qui mâtinaient la réputation de l'établissement. L'antre qui pouvait tout offrir, de la luxure, aux drogues, aux alcools rares, à toutes sortes de délices et de fantasmes dont elle n'avait pas idée, elle qui s'étonnait encore, un petit rire incrédule aux lèvres , de ces illustrations qui ornaient certains de ses livres , les plus osés de sa bibliothèque, hérités de feu son troisième époux. Non pas par manque d'imagination ou incompréhension, mais parce qu'elle avait toujours souffert d'un déni post traumatique, dont elle prenait à peine conscience.

L'Aphrodite, le temple de Sodome et Gomorrhe, à la réputation scandaleuse , s'ouvrait à chaque saison pour un bal où se côtoyaient , évoluant parmi les galants, les curieux , et les habitués, ainsi que la fine fleur de l'aristocratie Française en quête de sensations fortes. La blonde avait vu , sans toutefois la lire, l'invitation abandonnée sur la cheminée, elle n'en avait pas eu, n'étant pas une cliente, ni même une habituée. Melissandre l'avait toujours pressée de l'accompagner à ces soirées, la Blonde avait toujours évité de céder à la requête, son ex- époux d'alors n'aurait que peu apprécié de la savoir dans ce lieu de perdition, et elle avait toujours mis un point d'honneur à ne pas désobéir, même si elle ne le voyait que fort peu, même si sa santé laissait à désirer, même si elle s'était sentie parfois frustrée par ses absences. L'Aphrodite n'était pas qu'une maison de passe, elle élevait la luxure à son firmament dans un écrin haut de gamme. On y allait pour charmer, pour se faire voir et être vu, pour s'ébattre, pour donner libre cours à ses tendances inverties pour ceux confinés dans des mariages de façades, pour les époux et épouses délaissés en quête d'un plaisir inassouvi ou inconnu, d'essayer des jeux de miroirs ou d'entraves, ou pour relancer une flamme tiède en se confrontant à la jalousie, la concurrence, ou enfin, le luxe de s'offrir une galante intacte et vierge de tout contact. Pour toucher du rêve, pour s'étourdir dans les fumées stupéfiantes, psychotropes, lénifiantes , pour endormir ses maux, ou se vautrer dans le stupre. Pour certains, le simple fait de venir à ces soirées constituait un pied de nez à l'autorité familiale, à la bienpensance religieuse, aux fustigations de ces grenouilles de bénitier, qui ne s'égayaient de leur morne vie qu'en imposant l'ennui aux autres. Elle avait toujours évité d'y aller, non pas par peur du gérant, mais par une crainte jusque là sous-jacente, de peur d'y réveiller un secret intime qu'elle avait jusqu'à peu enfoui très loin en sa psyché , dans le déni le plus total. Peut-être avait-elle senti que son Autre ne pouvait que comprendre, puisqu'après des années, le secret était alors remonté en surface inopinément, comme une bulle de champagne.

L'invitation était loin dans l'esprit de la Blondissime, très loin même, lorsque leur soirée s'était une nouvelle fois terminée par un trajet en carrosse qui les avait vu se peloter comme deux adolescents, incapables de se réfréner pour débouler dans le salon de Berschem à une heure avancée, en se débarrassant de leurs vêtements en toute hâte et sans aucun soin, bousculant les meubles, corps fébriles et impatients de se rejoindre. Le murmure sulfureux, au creux de son oreille, avait achevé de lui faire perdre l'esprit. L'idée d'y aller ne lui avait plus paru si saugrenu, du tout même. Y aller avec lui, surtout. Elle lui tira un sourire mutin, et à son invitation, elle posa ses jades sur le miroir les reflétant , et reflétant leurs mines transfigurées par le désir de l'autre. Vision irrésistible et sulfureuse au possible . Y aller avec lui, lui avait paru une évidence. Bella lui happa tout d'abord la lippe qu'elle tint entre ses nacres jusqu'à l'en faire rougir, avant de souffler, fébrile, à l'orée d'icelles :


Après avoir connu le saint et le divin, se confronter au Pandoemonium? A l'endroit le plus scandaleux de la capitale... Oui. Oui, allons-y ensemble. Je sais que tu m'y feras bouillir les sangs... Et je compte bien te rendre la monnaie de ta pièce.


Le chemin vers la capitale se passa tout aussi agréablement, et Paris approchant, la blonde songeait à la soirée qui se profilait, curieuse de découvrir cet endroit dont on lui avait tant rebattu les oreilles. Se défiler? Certainement pas, son côté espiègle avait pris le dessus - il n'avait pas fallu le pousser beaucoup , ce côté joueur incendiaire, surtout avec Beren en guise d'allumette . Le rire du blond cascada dans l'habitacle, lui tirant un éclat joyeux.

- Je vous prends au mot ; nous veillerons tout de même à vérifier cela, voulez-vous ? Bien sûr que vous le voudrez. Vous avez une manière tout à fait éloquente de faire connaître vos... désirs. J'ai sauvegardé ce manuel dans ma bibliothèque. Vous savez, celui que.. Evidemment, vous savez lequel.

- Le livre... Vous voulez dire LE livre? Ah, ce livre, je vous en ai lu un chapitre, dans cette bibliothèque, mais en avez vous retenu un traitre mot ? Je vais devoir vous en refaire une lecture attentive....


* Il rosit de se remémorer cette lecture où, certes, il n'avait rien réussi à saisir d'autre que quelques mots épars qui ne l'avaient pas aidé à rester plus stoïque. Des mots valises, des mots bouées, qui n'avaient que suspendu, très légèrement, son attention, juste assez pour qu'il comprenne que lire un chapitre sur l'archange de la luxure n'était pas la meilleure idée qui soit. Mais c'est elle qui l'avait choisi... A raison, en plus.

- Oh, oui, LE livre. Je l'avais sur le bout de votre langue... Dieu, relisons vite, relisons encore ; j'ai tout oublié et j'avouerai tout, à nouveau. Je promets, alors, de réinventer le sens du proverbe « rester de marbre » ; vous ne vous en assurez trop bien.*

Elle éclata de rire, amusée, d'un rire argentin. Hilarité joyeuse calmée se mua en un sourire tendre mâtiné d'espièglerie toute Christabellienne. Elle lui vola alors un énième baiser, et un de plus, pour la gourmandise, et un dernier pour la route, et parce que jamais deux sans trois, c'est la règle. C'est à ce moment que les chevaux ralentirent, et elle ressentit la vibration et cahots causés par le passage des chemins finement pavés de la capitale. Il était temps d'ajuster leurs tenues. Le bal masqué avait un thème, celui de Samháin. Costume oblige, elle avait opté pour un maquillage de vampyre, suivant le mythe slave , des morts vivants buveurs de sang, aux canines acérées. Pâle, la peau diaphane, lèvres purpurines, elle ne porterait aucun masque, se fichant bien qu'on la reconnaisse, et portait une cape rouge, sur une robe blanche de dentelle délicate. Beren quant-à-lui était irrésistible, un demi masque d’albâtre camouflant une moitié de son visage, assorti à une tenue blanche du plus bel effet. Elle prit la main gantée sans hésiter, pour descendre du carrosse, élégamment, et laissa au Dénéré le soin de les introduire auprès du portier, tandis qu'elle observait, curiosité oblige, la lanterne rouge, et les détails de la façade. Elle sourit largement au compliment, et, après le baise-main, lui prit le bras, avant de poser ses jades sur le portier.

Partie entre astérisques rédigée par jd Beren

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Trassecaille
Trassecaille se faisait clairement déborder et l'ancien portier Bertrand venait d'arriver à sa rescousse, il le surveillait du coin de l'œil et lui donnait des conseils lorsque cela lui semblait pertinent. Après un bref contrôle des armes de Diego il le laissa entrer dans l'établissement et se pencha ensuite sur le jeune couple. Une seule invitation, il allait donc falloir payer.

Eddwyn et Adélaïde.

Bonsoir, je vais devoir vous demander de payer la somme de cinq cents écus si vous souhaitez entrer à deux dans l'Aphrodite.
Veuillez attendre sur le côté le temps de vous défaire de vos armes et de préparer la somme demandée.


Azhar, Zulma et Lise.

Vint ensuite un groupe de trois, le portier ne semblait pas comprendre pourquoi les gens semblaient venir ici en famille. Jamais encore il n'avait vu un bordel attirer autant les foules, bien plus même que la messe du dimanche, perplexe il se gratta le côté du crâne avant d'examiner l'invitation.

Bonsoir, une invitation pour trois, il va donc vous falloir payer deux entrées, je vais vous demander mille écus s'il vous plaît, comme les jeunes gens d'avant vous il va vous falloir attendre sur le côté le temps de régler la somme et de sortir vos armes.

Beren et Christabella

Bertrand toujours dans son dos lui tendit une gourde d'eau et lui chuchota quelque chose à l'oreille, le regard du vieux portier se porta alors sur le couple suivant. Il prit quelques gorgées de la gourde tendue, s'excusa d'un regard pour cette interruption et s'empara de l'invitation de Beren.

Monsieur soyez le bienvenu à l'Aphrodite, veuillez déposer vos armes dans le seau si vous en avez.

Il désigna une nouvelle fois le seau d'un geste de la main avant de reporter son attention sur Christabella.

Par contre madame.. C'est pas possible.
L'Aphrodite est un lieu réservé aux gens respectables, votre présence ici n'est pas souhaitée.

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Christabella
Elle ne s’attendait pas à cela et éclata de rire, clairement, à s’en fendre les côtes. D’une, n’étant jamais venue, ni l’ancien portier, ni le nouveau ne pouvaient la reconnaître. A moins que des portraits d’elle - #payetacélébrité- ne trônent dans l’antichambre du bordel le plus …respectable de Paris , l’établissement le plus sulfureux de la capitale la refusait, elle, pour avoir destitué le gérant d’une terre dont soit disant il n’avait cure. Elle rit encore, serrant le bras de Beren, hilare. Pensaient-ils lui faire affront? Non, ils lui faisaient sa soirée.

Chéri, mais où avais-tu la tête, cet établissement n’accepte que les gens respectables. Tu m’avais vendu l’antre de la luxure et nous voilà avec un salon de thé avec des petits biscuits et des mamies au tricot.

Hilare, elle en pleurait de rire même, déçue de constater ô combien la réputation de l’endroit avait été surfaite et survendue.
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