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Info:
L'infirmerie camp neutre, pendant les affrontements entre l'armée Vae Victis et l'armée comtale Lous Aguiles de Abidos.

[RP]Infirmerie de campagne [Neutre]

Melian
[A l'écart du champ de bataille, quelque part entre les deux campements]

La bataille avait fait rage cette nuit et les blessés étaient nombreux. Appelée à l'Estanguet du P'tit Chauve, Melian avait soigné le sieur Paddy Versifiet, gravement touché. Puis elle s'en était allé voir le Sire Faster pour lui demander l'autorisation de soigner les autres blessés dans une installation plus digne de ce nom. De leur discussion, il résulta qu'il était évident que l'Infirmerie de campagne serait neutre et soignerait tout blessé, quelque soit son camp.

La Ventoux appela donc quelques gardes Francs. Très vite, ils montèrent la tente sans étendard qui avait servi d'infirmerie lors des batailles de l'OCF. Elle prépara pour sa part de l'eau chaude, des fers pour cautériser les blessures les plus graves, du matériel plus fin, des linges, compresses, bandages, ceci en très grande quantité. Des paillasses furent également installées, ainsi qu'une table. Elle disposa finalement les plantes qui auraient le plus de chances de servir, pour avoir les bocaux à portée de main.

Tout fut très vite prêt, il ne fallait pas lambiner. Les blessés pourraient être soignés.

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Princesseyoyo
Yoyo arriva en boitillant et se tenant le coté droit... coté en sang... Main en sang, visage en sang... Mais ce qu'elle sentait le plus, c'était ses propres larmes qui lui brulaient le visage... Larmes de colère, larmes de peine, larmes d'impuissance...


Dame! un peu de soins je vous prie...

Des soins pour ses larmes, il n'y en a pas... Alors autant ne pas verser trop de sang...
Melian
Melian s'approcha de la dame et l'aida à s'installer sur une des paillasses. Elle prit des linges, de l'eau à laquelle elle ajouta de la lavande pour faire office de désinfectant. Elle désinfecta ses mains en les lavant avec de la saponaire.

Puis elle s'en revint près de la patiente et elle nettoya doucement les plaies visibles de la dame, se voyant contrainte de déchirer un peu plus les vêtements abîmés de la dame aux endroits où elle était touchée.


Je me nomme Melian de Ventoux. Je vais vous soigner ne vous inquiétez pas. Avez-vous d'autres blessures que celles-ci ?
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Nini89
bonjour dame melian

je suis nini de tarbe si vous avez besoin d aide meme si je n y connais pas grand chose je vous propose mon aide pour soigné les blessé
faite mois signe si vous en avais besoin je me tien a votre disposition

bonne soirée
Dotch
[En route pour le campement des blessés]

Comme dans tout conflit, il y a toujours des blessés des plus graves et des moins graves... parfois même plusieurs morts... il en était ainsi des conflits des hommes, que ça soit pour une cause juste, simplement pour le pouvoir, ou pour le plaisir de gagner un peu de terrain sur les terres voisines...

La Duchesse de Saint Florentin avait eu vent de la constitution d'une armée pour détronner la Comtesse en place... Rumeur ou vérité, elle n'en avait que faire puisqu'elle devait rentrer au couvent pour y prendre un peu de repos... mais elle n'en eut pas le temps... la peur avait gagné le Béarn et la population, bien que l'armée Vae Victis n'avait pas pour intention de faire couler du sang sur toutes les prairies et montagnes Béarnaises...

Comme à son habitude, la Sécrétaire d'Etat en Béarn se levait avec le soleil... un étrange sentiment la poussa à se vêtir d'un pantalon noir et d'une chemise blanche. Vêtements qu'elle mettait lorsqu'elle montait à cheval...

Descendant prendre son petit déjeuner, son fidèle serviteur l'informa que le premier assaut avait été donné par l'Ost d'après les rumeurs qui courraient, et des personnes avaient déjà été blessés... Elle pâlit légèrement en apprenant la triste nouvelle, espérant que ses amis ne seraient pas parmi ces blessés. L'appétit coupé, elle n'avala que son bol de tisane avant de remonter les marches quatre par quatre pour aller chercher sa trousse de médecin... En sa qualité d'apprenti médecin, elle décida de rejoindre l'équipe médicale qui devait certainement être déjà présente sur les lieux.

Fine cavalière qu'elle est, la Duchesse demanda à ce qu'on lui prépare sa monture le plus rapidement possible... C'est avec une boule à l'estomac, rongée par la peur, la peur de ne plus revoir son ami, celui avec qui elle partageait de bonnes et agréables soirées, celui qui avait réussi à la faire sourire et rigoler... qu'elle termina de préparer ses sacs, en prenant des linges propres, différentes huiles et diverses herbes, qu'elle avait appris à magner en cours de préparation de solution...

C'est ainsi qu'en tout début de matinée, un drapeau blanc accroché sur sa monture, que la Duchesse prit la direction de la capitale...

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Princesseyoyo
Yoyo fut touché de l'attention de dame Melian...

Je n'ai pas d'autre blessure grave... Celle-ci suffit toutefois à me vider de mes forces...
Mes autres blessures sont bien plus secrètes mais ne se soigneront qu'avec le temps...
Je vous suis infiniment reconnaissante de votre attention gente dame...


Elle entendis alors s'approcher dame Nini qui l'avait poussée à venir ici et l'avait soutenu moralement...
Yoyo se sentit apaisée de voir un visage connu.
Elle ne pensait qu'a une chose... s'allonger et dormir... Au matin elle irait prier pour son ami qui l'avait convaincue de se battre, son compagnon de cœur qui risquait encore sa vie sur le front, mais aussi pour celui qu'elle affectionnait tant, lui qui lui était apparut pour la dernière fois dans le camps adverse...

Sa tête tournait... Le vide... Le noir...
Melian
Entendant dame Nini, Melian se retourna.

Pour l'instant la situation est gérable par une personne, mais restez tout de mesme, je pense que d'autres blessés arriveront, et vostre aide sera la bienvenue. Merci !


Puis elle se retourna vers sa patiente et sourit.

Je vous en prie c'est normal.

La dame sombra alors dans l'inconscience. La fatigue, la peur, la douleur, la détresse sûrement avaient eu raison d'elle. Melian en profita pour suturer la plaie la plus grave au côté droit de la dame, et fit doucement les bandages après avoir déposé un onguent de fleurs de souci et de reine-des-prés de sa fabrication. Elle couvrit ensuite un peu la dame et la laissa se reposer.

Cela ne faisait que commencer, très probablement. Pour leur plus grand malheur... Les Béarnais ont toujours été, depuis la libération du Comté, prompts à se faire du mal les uns aux autres, animés par l'ignorance, la soif de pouvoir, parfois la bêtise et la méchanceté pures et simples. Mais jamais elle n'aurait imaginé dans ses pires cauchemars qu'il en serait qui oseraient trahir le Roy de France par les armes, et ce contre leurs propres frères.

Restant au chevet de sa patiente, elle pria silencieusement pour que les gens reprennent leurs esprits et fassent entendre leurs voix plutôt que leurs armes puisqu'ils avaient tant de reproches à faire. Il y avait tellement d'autres solutions que celle qu'ils avaient choisie...

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Nini89
donc je me tiens a votre disposition en cas ou que vous auriez besoins d aide
et n hésité surtout pas a me le demander meme la nuit
je viendrais
merci et courage

yoyo comment te sen tu et courage et si tu a besoins de quoique se soit demande moi et je vérais se que je pourrais faire
et repose toi bien
Aimelin_
[Tente médicale ... Ptitmec et Aimelin]

La tente montée pour accueillir les blessés est en vue. Le visage couvert de poussière et de sueur à laquelle se mêlent des larmes qui coulent involontaires, Aime ne sent plus la fatigue, il marche à l'aveuglette, enjambant des corps des armes, passant devant des soldats sans les voir.

Il marche comme une ombre en la regardant et lui parlant. Elle ne peut pas être morte, pas elle, c'est impossible, ça ne doit pas arriver. Elle est si pâle, son visage est si serein malgré la poussière du champs de bataille qui les recouvre tout les deux.


Ne nous laisse pas ptit, bats toi..on va s'occuper de toi, ça va aller... bats toi

Le sang qu'elle perd vient tacher la chemise du jeune gars. Ca lui fait peur. Il avait aidé à l'hospice de Compiègne pendant la guerre Champagne Artois, quand il ne combattait pas. Il avait vu tant d'horreurs, avait fait de son mieux pour seconder son amie médicastre Belphégore.

Il franchit l'ouverture de la tente et s'arrête une seconde à l'entrée, un peu perdu, cherchant du regard quelqu'un qui pourrait l'aider. Une femme est occupée aupres d'un blessé, une autre se tient devant lui, mais lui tourne le dos. Sa voie est éteinte quand il s'adresse à elle alors qu'elle ne le voit pas.


Aidez moi, mon amie a une plaie au ventre elle perd tout son sang aidez moi
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ex Lame béarnaise
Melian
Entendant appeler, Melian sortit de ses prières et vint à sa rencontre, avant de s'arrêter en voyant le visage de ladite blessée. Ptit ! Le cœur de l'ex-diaconesse n'en avait pas fini de saigner. Voilà qu'on lui avait assassiné une de ceux qu'elle avait baptisé, celle avec qui elle avait partagé tant de choses au conseil municipal de Lourdes, mais aussi dans les nombreux moments sombres qui avaient parsemé la vie de Célénya.

Après ce bref instant d'égarement, elle guida le sieur Aimelin qu'elle reconnut pour l'avoir croisé en gargote il y a un moment déjà jusqu'à la table pour qu'il l'y pose. Elle se mit à ausculter la blessure. Profonde, énormément de sang donc une partie du réseau sanguin était abîmée. Elle prit un linge et l'appliqua sur la blessure.


Messire, tenez ceci fermement appuyé sur sa blessure s'il vous plaist.

Dame Nini, amenez d'autres linges propres s'il vous plaist.

Pour sa part, elle s'en fut se laver les mains, geste réflexe de base pour elle. Puis elle mit un fer à rougeoyer au feu et prépara le nécessaire à suture. ce faisant, elle expliqua.

Je vais devoir cautériser pour arrester le sang, et ensuite je recoudrais la blessure. Je ne garantis pas qu'elle vivra mais je vais tout faire pour.


Elle s'en revint ensuite, le fer à la main, ou plus exactement dans sa main enrubannée de chiffon pour ne pas se brûler.

Ecartez les linges messire, et ne regardez pas, cela vaut mieux.
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Aimelin_
[sous la tente ]

Il avait suivi le médecin et déposer doucement Ptit sur la table, guettant le moindre signe de vie. Elle avait l'air de respirer il avait sentit les battements de son coeur à son cou.

Comme un automate il s'exécutait, tenait le linge appuyé pour arrêter le sang qui semblait vouloir quitter le corps de son amie. Il revit cet homme a qui il avait du nettoyer la plaie pour la recoudre ensuite tant les deux médicastres de l'hospice étaient débordée.

Les paroles de la femme lui glacèrent le sang. Ne pas s'en tirer il n'en était pas question elle allait vivre, elle allait recommencer à le taquiner avec ses dossiers, si tant soi peu il en retrouvait un jour, et elle lui ferait boire quelques chopes sans qu'il s'en rende compte lorsqu'il était plongé dans ses pensées et ne faisait pas attention à ce qui se tramait autour de lui.


Ecartez les linges messire, et ne regardez pas, cela vaut mieux.

Il ne put s'empecher de sourire

n'ayez crainte, j'ai vu bien pire à l'hospice de Compiègne.

Tout en disant cela il se demandait s'il ne présumait pas de ses forces. Plusieurs nuits qu'il ne dormait pas, la journée il courait partout et son état d'énervement et de fatigue laissait penser qu'il n'était pas au mieux de sa forme.

Il respira un grand coup mais ne quitta pas les gestes du médecin des yeux.

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ex Lame béarnaise
Melian
Très bien...

Melian cautérisa donc les divers endroits d'où provenait le sang. Au fond d'elle, c'était le chaos. Car voyez-vous, quand on a passé près d'un an à officier, écouter, baptiser, guider des gens, on se sent un peu comme un de leur parent. Etant a priori d'un âge semblable, Melian avait l'abominable impression d'opérer sa propre sœur, bien qu'elle n'en avait pas. L'atroce odeur de chairs brûlées qui inondait l'atmosphère de la tente lui souleva le cœur mais elle fit mine de rien. Habitude de professionnelle, mais sacrément ébranlée...

Une fois ceci fait, elle alla reposer le fer et entreprit de recoudre la plaie. Ses doigts blancs si fins agissaient vite et bien. Elle avait fais ça souvent, si souvent. Trop peut-être. Sûrement même. Il fallait qu'elle la sauve, absolument. Elle savait que Ptit lui en voulait d'avoir démissionné du diaconat de Lourdes, et elle n'était probablement pas la seule. Mais parfois, il faut savoir reconnaître que la souffrance est si grande qu'elle risque d'aigrir une personne et donc d'influencer négativement la qualité de son travail. Il fallait qu'elle puisse lui expliquer ! Et tellement de gens l'appréciaient, comptaient sur elle !

Elle alla se laver les mains, couvertes de sang. Puis elle revint nettoyer la blessure. Plus de sang ne s'écoulait. L'hémorragie semblait stoppée. Elle prit un pot de son onguent de souci et de reine-des-prés, et en disposa sur la plaie. Puis elle appliqua une compresse et fit un bandage pour la maintenir.


J'ai terminé pour le moment. Portez-la doucement sur une des paillasses, elle y sera bien mieux. Mais vous, estes-vous blessé ?
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Dotch
[Arrivée au campement médical]

Après avoir chevauché de longues heures, ne faisant qu'une courte pause pour reposer sa monture, Dotch arriva en milieu de soirée au campement médical. Il y avait bien longtemps qu'elle n'avait pas mis le pied sur un champ de bataille, peut être la dernière fois était-ce lors de la Fronde, lorsque le Grand Caedes voulait renverser le roi... bien jeune à l'époque elle avait appris à se servir d'une fronde avec son ami Mélani sur les hauteurs de Langres... que de souvenir... mais elle n'avait pas garder en mémoire, les gémissements et les cris de douleurs des blessés... ces odeurs puantes de la chair cramer qui venait brûler les narines...

Parmi les gens qui attendaient pour être à leur tourne soigner, la Duchesse se fraya un chemin pour rejoindre les équipes déjà présente...


[Sous la tente médicale]
Dotch posa ses sacs sur une table vide, défaisant soigneusement chacun de ses effets personnels qu'elle avait apportés.

Pendant qu'elle finissait d'organiser ses affaires, elle entendit l'arrivée d'une nouvelle personne accompagnée d'un autre blessé à l'écoute de ses dires.


Aidez moi, mon amie a une plaie au ventre elle perd tout son sang aidez moi

Cette voix, même fébrile rongée par la peur, elle la connaissait, que trop bien même... Elle tourna la tête, pour regarder et aperçu Aimelin... Elle n'arriva pas à voir qui il accompagnait que déjà le médecin de la tente, les prenait en charge pour soigner la personne.

Sur la table elle avait déposée des linges propres, ses diverses produits et divers instruments plus barbares les uns que les autres... Elle attendit que la médecin en finisse avec Aimelin pour aller se présenter, et lui proposer son aide... Elle fit quelques pas en direction des deux personnes, politesse oblige elle attendit qu'Aimelin finisse de répondre avant de prendre la parole, tant pour s'enquérir de l'état de santé et du moral de son ami que pour savoir en quoi elle pouvait être utile.

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Aimelin_
Le sol lui semble tanger doucement ou alors peut être que cela n'est dû qu'à l'effet de la chaleur qui enveloppe Aime.

Instinctivement il prend la main de Ptit. Les gestes du médecin sont précis et sûrs et pendant qu'elle s'affaire, le jeune gars regarde le visage de Ptit, espérant un clignement de paupières, un signe. Il récite toutes les prières que lui a apprise sa diaconesse et lutte pour ne pas tomber.

Il sursaute aux paroles de la femmes.


Comment ? heu.. moi .. non je crois pas ... ça ira merci beaucoup

Il débite ses mots à la suite baffouillant légèrement. Il ne sait même pas s'il est blessé, la vie des autres lui importe bien plus que la sienne. Il prend doucement son amie dans ses bras pour l'emmener vers une paillasse quand une voix qu'il connait lui fait tourner le visage.
Dotch, son amie, sa confidentes des soirées complices était là. Malgré la fatigue et la douleur, un sourire fatigué se dessine sur ses lèvres.


Il murmure ... Dotch ... se demande s'il va tomber ou s'il va arriver à aller déposer Ptit sur une paillasse.
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ex Lame béarnaise
Dotch
Dotch observa le corps inerte que transportait Aimelin. Elle cru halluciner lorsqu'elle aperçu l'ancienne maire de Lourdes Cécé. Elle se signa et adressa une courte prière silencieuse... L'ex-maire était pâle, couverte de sang qu'avait-elle pu subir pendant cette foutue bataille... Elle était belle l'unicité béarnaise se livrer ainsi à une bataille, voir le sang de ses amis couler pour au final pas grand chose...

L'homme aux gris, murmura le nom de la Duchesse, il semblait en total détresse abattu par la fatigue.


Laisse moi t'aider pour transporter ton amie

Elle l'avait senti faible, vacillant sur ses jambes... Elle ne pouvait pas rester ainsi à rien faire. La jeune femme n'était pas bien grosse, si Aimelin arrivait à la prendre posée sur ses bras, Dotch ne pourrait pas en faire de même.

Délicatement pour soulager et aider Aime, Dotch prit les deux jambes au niveau des cuisses. Il fallait faire attention à ce que la plaie ne se rouvre pas au risque que l'hémorragie reprenne... Tous deux allèrent déposer avec beaucoup de précaution, leur amie sur la paillasse... Une couverture fut déposée sur ses jambes... Par le bras elle prit Aimelin pour l'emmener à l'écart.


Tu m'as l'air épuisé, veux tu boire quelque chose de chaud ? Te reposer un peu ?

Elle le regarda de bas en haut, il avait les mains pleins de sang, les traits du visage tirés...
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