Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, ..., 11, 12, 13   >   >>

[RP]Infirmerie de campagne [Neutre]

Melian
Melian écarta les cheveux tout en épongeant le sang. Elle sursauta en entendant la voix de la Comtessa, tant elle était concentrée sur leur tâche.

Adishatz Comtessa. Si vous voulez bien patienter quelque peu, asseyez-vous en attendant.

Puis, répondant à la Duchesse.

Vous vous en sortez très bien ne vous inquiétez pas. Prenez vostre temps et vous ne commettrez point d'impair, aucun doute.


Elle l'invita donc à poursuivre d'un sourire doux.

_________________
Aimelin_
[A l'infirmerie]


Des hurlements, le vacarme des armes... il s'est endormi, couché sur le sol contre la paillasse de Ptit, lui tenant la main, il bouge, pris dans ses cauchemars qui refont surface.

NONNN !!! PAS ELLE NONNNN !!

un cri de terreur qui doit ameuter les personnes dans la tente et celles à l'extérieur. Il ne se réveille pas, il s'agite, serre la main de Ptit pendant que ses mots se mélangent. Il les murmure, en laisse s'échapper d'autres plus fort.

du mal... sa parole.... charge .... il bouge et tente de sortir de son sommeil où le délire s'est installé ... arrêtez !! nonnnn l'emmenez pas !!! laissez moi !!!

La transpiration perle sur son front. ... la mort ... la mort !!

Sa respiration devient plus rapide, les images défilent, remplissent sa tête de tous ces bruits qu'il entend depuis des jours. Un cri avant de retrouver un semblant de calme où l'on peut voir sa main trembler.
_________________

ex Lame béarnaise
Loulianne


La beauté de ce jour. La lumière de ce samedi d’août. Un grand mal à la tête, comme prise dans un étau, un étau qu’on ne desserrera pas. Autour de toi, une certaine agitation, quelques voix, mais l’impossibilité de les distinguer parfaitement. Seule, debout au milieu de ces ombres humaines qui grouillent, ton regard s’accroche soudainement.
Puis les blessés. Puis les morts. Tu suis du regard ces dizaines de charrettes qui partent au loin, remplies de corps humains, devenus cadavres empilés les uns sur les autres comme du vulgaire bétail, recouverts par une simple couverture, tachée de sang. L’enfouissement sous cette horreur. Ces morts sont-ils désormais en paix ? Comme gagnés par le sommeil de la nature, leur âme s’en est allé vers de meilleurs lieux, alors que leur corps finiront certainement dans une fosse commune,à croupir par centaine.
Les lentes journées interminables.
Le temps comme une inexorable agonie.
Tu doutes que la mort puisse être un soulagement comme certains le disent, tu doutes que le printemps puisse un jour revenir sur ce champ de bataille qui a accueilli autant de sang, tu doutes que la vie puisse réapparaître tout simplement.
Passent les secondes, les minutes.
Arrachements. Ruptures. Métamorphoses. Ton esprit est brouillé et la vue trouble. Certaines choses te manquent, certains souvenirs semblent bien trop enfouis en toi pour réussir à les faire ressortir rien qu’en effectuant un travail de mémoire, certains éléments qui te paraissent important dans ta vie de jeune femme et dont tu es incapable de te remémorer. Tu aimerais une présence à tes côtés, cet homme si absent ces derniers jours. Ton cœur bat, le sang frappe à tes tempes, à tes blessures et tu souhaites éperdument qu’il vienne te chercher. Et soudain le silence qui s’installe. Tu crois entendre ses pas. Si violent est ton désir que tu ne doutes pas de le voir apparaître. Tu tournes sur toi-même, le cherchant du regard. Tu essaies d’arrêter des personnes qui passent à côté de toi, mais ils ne te regardent pas. Et puis tu crois le reconnaître.
Les minutes qui s’écoulent. Et cette déception quand il te faut admettre qu‘il ne viendra pas. Qu’il n’est pas là.
Et la honte et la peur qui t’envahissent lorsque tu découvres que ce n’était là que folie, et bien pire encore, lorsqu’on découvre qu’il nous manque un bout de soi, ce bout que tu as dû laisser là bas, dans cette prairie où l’on enlève encore des morts.
Désillusions. Effroi. Révoltes. Accablement. Silencieux enthousiasmes. Ce que tu vois et entends autour de toi, ta mémoire devenue faillible l’enregistre, et commence en toi un véritable travail pour recoller des morceaux brisés. Tenter de se souvenir de quelque chose.
Tu t’interroges, et les conclusions que tu en tires, tu t’emploies à bien les dégager, puis à te les formuler à toi-même.
Mais tout est si compliqué, étrange, inextricable. Rien autour de toi que tu puisses reconnaître. Nul visage familier. De simples ombres remuantes et te frôlant. Tu restes des heures à regarder les personnes s’activer autour de toi, le regard se fixant sur n’importe quoi, n’importe qui, sans jamais rien pouvoir élucider. Un fouillis de questions te harcèle qui à chaque assaut te fait vaciller.
Où es-tu ? Où est-il ? Où sont-ils ?
Tu scrutes, demeures longtemps dans une stupeur émerveillée. Tes yeux se posent sur des morts que l’on transporte, ceux qui ont succombé à leurs blessures.


Bonjour.

Tu sursautes. Tu ne l’as pas entendu arriver. Prise de frayeur, tu restes un bon moment sans rien dire. A l’évidence, il ne s’agit pas d’un soldat. Une simple enfant à laquelle on ne pourrait donner plus de huit ans.


Tu ne me reconnais pas ?

La seule qui te parlait, cette enfant. Visage pâle, des yeux verts émeraudes, de longs cheveux bouclés d’un noir parfait.

Je suis trop jeune peut-être …


Mais pas si âgée que ça pour te reconnaître en elle. Toi enfant. Visage d’ange, et d’enfant sage en apparence.
Et tu n’as pas le temps de chercher à savoir pourquoi tu te vois, jeune enfant que tu étais, qu’elle te prend par la main et te guide vers une tente. Tu la suis comme son ombre, ne sachant ce qu’elle désire te montrer. Elle relève doucement les pans de tissus faisant office d’entrée de la tente, et vous pénétrez toutes deux, dans un silence religieux.
A peine entrée, tes yeux se posent sur un corps de femme, reposant sur une paillasse. La petite s’arrête alors que tu avances doucement.
Chaque pas, un frisson.
Chaque pas, cette horreur en toi.
Chaque pas, ta reconnaissance.

Tu la regardes, blessée, allongée, inconsciente, à mi-chemin entre une mort guetteuse, et un sommeil qui se veut naturel. Tes yeux ne peuvent plus quitter cette femme, défigurée, le visage en sang. Ils ne peuvent plus te quitter. Tu n’oses plus te regarder. Ta pâleur. Les larmes te viennent doucement.


Suis-je …

Tu t’es retournée vers la petite toi.

Morte ? Non … simplement inconsciente et en mauvais état. Tu es en train de rêver Loulianne… Tu ne mourras pas, mais à ton réveil, tu m’oublieras… Tu auras tout oublié …

L’arcade sourcilière de la petite se mit y saigner abondamment, au même endroit que ta blessure et c‘est d‘une voix souffrante et étouffée que la petite te parle :


… Qu’est-ce que tu m’as fait Loulianne ?…

Puis soudain la foudroyante conscience que tu n’es rien. Qu’un être humain n’est rien. Que ta vie n’a pas plus d’importance que ces brins d’herbes que l‘on prend entre ses doigts. Grelottante, déprimée, tu recules progressivement, te demandant si l’on peut continuer de vivre quand on se trouve aux prises avec pareille révélation.

_________________
Dotch


Plus que deux points avant que la plaie soit totalement recousue, la sueur perlait sur son front… une nouvelle fois elle s’essuya du revers de la main. Cette jeune femme serait marquée à jamais par les cicatrices de la bataille… Même si les médecins avaient fait au mieux, il resterait toujours des marques… Des visibles comme celle à l’arcade mais plus aussi plus profonde, celles qui marquent profondément n’importe quel homme ou femme qui participe à une guerre.

Elle termina soigneusement son travail, fit un nouveau nœud à l’extrémité de la plaie… Il n’y avait plus que de l’onguent de souci à poser sur la plaie et un pansement à faire et la jeune femme pourrait dormir paisiblement. Le mot était bien fort, si de quelque part, elle avait vu lui couper des cheveux, elle serait certainement rouge de colère…

L’onguent appliqué, Dotch prit des bandelettes et enroula la tête du soldat, comme un œuf de Pâques. Avec l’aide de Mélian, elles la remirent sur le dos, posant sa tête sur un cousin.


Pauvre jeune femme, il faut que nous surveillions avec attention son état. Elle ne semble pas avoir de fièvre, mais ça pourrait être le signe d’une complication.

La Duchesse alla se laver les mains. Elle frotta plusieurs fois, les rinça puis recommença, comme si le sang semblait vouloir rester, ne plus s’en aller… Trois quatre fois elle refit ses gestes, prendre le savon frotter, puis rincer… Elle s’arrêta lorsqu’elle entendit des cris, des cris bien proche.

« NONNN !!! PAS ELLE NONNNN !! »

Aimelin, elle le croyait reparti au front… Elle chercha du regarda où pouvait-il bien être… Elle s’affola légèrement, qui avait pu être blessé pour qu’il cri ainsi. Elle attrapa un linge et fit quelques pas dans la tente… elle l’aperçut là au sol main dans la main avec son ami Cécé… Il s’agite, continue de crier perdrait-il la raison ? Dotch s’approche de lui, s’accroupit à ses côtés, serre sa main libre dans la sienne…

Calme-toi, Aimelin tu es avec nous…

Voix qui se voulait rassurante mais pourtant le jeune homme continuait de s’agiter… Etrange impression de revoir son fils, lorsqu’il avait le sommeil agité pendant sa terrible maladie… Elle se revoit, le prendre dans ses bras « Aymerick calme toi, maman est là… » Aimelin n’était pas son fils, plus vieux, mais pourtant cette technique avait toujours fonctionné… Dans d’autre circonstance, elle se le serait certainement permis, là ils n’étaient pas seuls, se permettre une telle marque d’affection n’était pas possible en public. Elle se contenta alors d’aller chercher de l’eau froide, et d’appliquer à plusieurs reprise sur son front un linge trempé dans l'eau froide.

Aimelin réveille toi Elle le secoue une fois doucement, puis une seconde encore un peu plus, une troisième plus forte… Il doit revenir à lui, ce n’est qu’un cauchemar rien d’autre.

_________________
Melian
Melian suivit avec attention les gestes de la Duchesse, et comme elle le pensait, tout fut pour le mieux. La patiente fut pansée et installée, puis sa collègue alla s'occuper de son ami qui faisait un cauchemar des plus atroces à l'évidence. Elle alla se laver les mains à son tour.

La Ventoux fit signe à dame Nini et s'approcha alors de la Comtessa, réalisant subitement qu'elle n'était pas franchement dans les meilleures conditions pour la recevoir : du sang plein sa robe, échevelée, les yeux cernés, les traits tirés par la fatigue, le teint livide à cause des nausées dues aussi bien à la grossesse qu'à l'odeur de sang et de chair brûlée qui saturait l'air de la tente.

Mais la Comtessa si jeune allait-elle supporter tout ceci ? Car c'est une chose de vouloir aider, mais tout le monde ne supporte pas le spectacle du sang, des chairs ouvertes que l'on cautérise et suture, des os brisés et déplacés que l'on remet en place, les cris, les pleurs, la souffrance.

Sa Grasce Ingénue n'avait pas précisé le but de sa venue. Aussi Melian demanda-t-elle.


Nous allons installer ces deux patients sur des paillasses, avez moult précautions pour ne pas risquer d'aggraver leurs blessures. Voulez-vous nous aider ?

_________________
Nini89
oui avec plaisir je pries les deux patient avec précaution avec dame melian et les installas sur la paillasse délicatement
et dite moi si vous avais autre chose a faire
et je serais la en cas ou je ne suis pas lois
ou nettoyer le sang sur le sol celas ne ma dérange pas
Aimelin_
[le vendredi apres la deuxième bataille]


Ils s'approchent, il peut sentir leurs souffles sur lui, ils se penchent il sent le froid de leurs lames, il va mourir ... des éclats de rires il se réveille dans endroit inconnu... aidez moiiiiiii !!!

Tout redevient noir ...... et puis cette douceur... la voix de sa mère ? non .. il ne l'a pas connu ... sa tante, la mère de Loïs celle qui lui a donné tout l'amour que n'a pu lui donner sa mère.


Calme-toi, Aimelin tu es avec nous…

... où es tu .. un visage qui lui sourit au milieu du brouillard... pourquoi tu me secoues, laisses moi dormir encore un peu.. j'irai au champs plus tard ...
... c'est froid qu'est ce donc ? de l'eau


Aimelin réveille toi

Il ouvre les yeux doucement cherche à reconnaitre qui est là ... et puis tout revient .... la bataille, ses compagnons et amis tombés, ce désastre que n'ont pu arrêté les hommes.
Il se redresse d'un coup et reste assis sur le sol, regarde Ptit puis plante son regard gris dans celui de Dotch... mais pas ce regard qu'elle connait, rieur et taquin, ou sérieux selon leurs discussions. Son regard est vide, rempli de ce vide qui l'entoure depuis des jours.
Un souffle qui s'échappe. Il enlace son amie et pose sa tête sur son épaule les yeux rivés sur Ptit.


dis moi que Ptit ne va pas mourir, ni Dance... dis le moi s'il te plait.



[hrp edit pour précision date]
_________________

ex Lame béarnaise
Yolaine
Après deux nuits de combats éprouvants, encore bien plus moralement que physiquement, Yolaine avait retrouvé Faster fort tard. L'armée allait partir à la poursuite de "Vae Victis", ce qui risquait de l'empêcher de poursuivre sa mission de Commissaire aux Mines. Faster avait déjà considéré tout cela et lui signifia qu'il n'avait plus besoin d'elle. Yolaine fut soulagée. Elle n'aurait plus à combattre d'autres béarnais.

Le jour suivant, elle entendit parler de l'infirmerie de campagne et se résolut à aller s'enquérir des blessés ennemis qui avaient pu été amenés là. Elle pensait avoir mortellement frappé trois personnes mais entretenait l'espoir qu'au moins l'une d'elle avait survécu. Sa responsabilité la tenaillait depuis.

Devant la tente, elle hésita, n'osant déranger durant les soins. Elle attendit. Longuement. Et enfin un pan de toile s'écarta :


Je... venais m'enquérir des blessés.
Vous en avez beaucoup ? Comment vont-ils ?
Je n'entends rien à la médecine, mais s'il y a quoi que ce soit que je puisse faire...


Elle se tortillait les mains visiblement extrêmement gênée.
_________________
Aknail
Le soldat Aknaïl avançait d'un pas rapide en direction de l'infirmerie de campagne qui avait été levé pour les blessés des deux armées. Peu de temps avant, il avait ramené quelques personnes avec l'aide de amis. Ils étaient nombreux, et la violence avait cédé la place à une souffrance sans nom, tant elle était puissante.
Pour le moment, les entrechoquements et la rage avait disparu, laissant la naissance de l'humilité et du dégoût s'emparer de tous les esprits. Puisqu'il n'avait plus besoin de se battre temporairement, ou plus précisément, de se défendre puisqu'il n'avait jamais vraiment eu l'intention de tuer ses adversaires ; Aknaïl voyageait sans arme ni bouclier sur ce chemin rougit du sang que les blessés avait laissé échappé en cours de route.
Ployant sous le poids de trois grandes sacoches, une de chaque cotés, et une autre dans le dos, l'homme accéléra l'allure en se penchant d'avantage. Après quelques minutes, il releva le pan de la tente et pénétra dans l'antre de la douleur, tant physique que morale. Les blessés lui semblaient innombrables, les plaintes de douleurs se formaient en une terrible symphonie qui pouvait toucher n'importe qui dans son âme et conscience.
Immobile, une main sur la hanse de la sacoche droite, le soldat fixe ce spectacle désolant d'un regard triste. Ils étaient si jeunes....
Alors qu'il avançait à travers les nombreuses paillasses, il regardait ces bandages imbibés de sang, ces moignons de poignets ou de jambes, et ces visages défigurés à jamais. Aknaïl avait l'impression que chaque images s'imprimeraient à jamais en lui, comme une malédiction pour ce qu'il avait osé faire. Brutalement, une main agrippa sa veste et manqua de le faire tomber. Un homme se tenait farouchement à lui, serrant les dents sous le joug d'une terrible douleur qui semblait le torturer indéfiniment. Une bonne partie de son flanc gauche avait disparu, et seule une énorme compresse maintenait ses tripes et ses organes en place, alors que le lit et les tissus où il se tenait étaient gorgés de sang.
Ne pouvant rien pour lui, et surtout terrifié par cette vision d'horreur, l'homme desserra l'emprise et s'éloigna en silence, une main plaquée sur la bouche. Il n'avait plus qu'une envie, c'était de quitter cette enfer, tant sa conscience était à présent mise à mal. Il avait participé à ce massacre, et il était maintenant témoin du résultat. Aknaïl fixa donc ses chaussures et pressa le pas, se concentrant pour ne plus entendre ces cris et ces soupirs d'agonies qui finissaient, à la longue, par le rendre à moitié dingue.
C'est alors, que son regard tomba alors sur une femme en piteux état, sérieusement blessée à la tête. Un courant électrique le paralysa brutalement. Il la connaissait. Après avoir longuement hésité, s'approcha lentement, n'osant vraiment croire ce qu'il voyait. Des souvenirs remontèrent alors subitement en lui, le ramenant à une époque où, en taverne, il avait fait sa rencontre avec humour. L'homme avait tenté de deviner son boulot avec acharnement, et elle se débrouillait si bien que deux heures après, il n'était pas plus avancé. Un bref sourire parcouru son visage quand il se rappela l'avoir momentanément prise pour une comtesse. A l'époque, Varden avait terminé son mandat, et Aknaïl n'avait pas vraiment prit le temps de savoir qui l'avait remplacé.
Les bons souvenirs cédèrent subitement la place à un sentiment de tristesse. Il s'approcha un peu plus, puis fixa la personne qui se tenait à coté, l'interrogeant du regard quant à son état. Mais en réalité, il ne tenait pas à le savoir, il ne voulait rien savoir.
Confus, il s'abaissa à son niveau et fixa la terrible blessure qui parcourait son crâne. Ses yeux s'abaissèrent vers le sol, puis remontèrent timidement.

- Hé championne.....

Sa voix s'étrangla, les sons ne sortant plus tant sa gorge était serrée.

- Je ne t'avais pas dit de prendre soin de toi ?

Le soldat remonta un peu plus la couverture, la ramenant jusqu'à son cou d'un geste lent, puis il se redressa lentement en regardant longuement cette femme, qu'il considérait avec respect, comme une amie.

- Je reviendrai te rendre visite Loulianne ! Lacha-t'il finalement avant de s'écarter.

Le regard devenu sombre, Aknaïl continua son chemin et partit à la recherche d'un médecin. Au bout d'un instant, il se trouva en face d'une femme aux traits tirés par la fatigue. Son visage avait blêmit, et cela lui rappela immédiatement l'infirmière de l'OST. Comme elle, la femme semblait avoir négligé sa santé pour offrir toujours plus de soins aux mourants, quitte à les faire passer avant elle. C'était une mentalité très riche, d'être animé par la compassion et l'altruisme, plutôt que par la haine et la colère.
Alors qu'elle s'occupait d'un autre blessé, Aknaïl s'approcha et parla d'un voix claire.

- Excusez-moi toubib....Vous êtes dame Mélian n'est-ce-pas ?
_________________
Melian
Elles transportèrent les blessés sur des paillasses, délicatement.

Dame Nini, vous pouvez rester aux costés de nostre première patiente s'il vous plaist ? Et si jamais vous voyez que sa compresse au flanc vire au rouge, appelez-moi immédiatement.

C'est alors que Yolaine fit son entrée.

Adishatz. Nous avons quatre blessés graves pour l'instant. Leur état est préoccupant et il serait malvenu de se prononcer pour l'instant. Si vous le souhaitez, prenez un siège, vous serez en mesure de nous aider lorsque d'autres arriveront.

Pendant qu'elle parlait, un homme était entré et parlait à la dame dont la Duchesse et Melian avait réparé les blessures à la tête. Il vint ensuite vers elle et lui demanda si elle était bien dame Melian. Elle le regarda, un peu surprise à dire vrai. A part les Lourdais qui étaient allés à l'Eglise alors qu'elle était diaconesse et deux ou trois personnes, elle ne savait pas que d'autres gens connaissaient son nom.

Se ressaisissant, elle l'examina du regard, à la recherche d'une blessure.


Oui en effet. En quoi puis-je vous aider ? Estes-vous blessé ?

_________________
Nini89
oui dame melian je reste avec la première patiente
et si il y a un soucie je vous appel de suit
je vairé sur elle
pouvez vous me dire comment vas

dame Princesseyoyo c bien elle la première patiente n esse pas
Yolaine
Merci Dame Melian, je vais faire ainsi.

Mais avant de s'assoir, Yolaine se mit sur la point de pieds pour voir qui étaient ces quatre blessés graves dont Melian parlait. Elle reconnut Ptit et Loulianne. Malgré la gravité de leur état, ce fut un certain soulagement pour elle : un espoir subsistait donc qu'elles survivent. Elle s'assit en remerciant le ciel.
_________________
Aknail
Aknaïl considéra un instant cette femme en cherchant à trouver les mots juste. Il garda le silence un certain temps, puis, se permit un léger sourire lorsqu'elle lui demanda s'il n'était pas bléssé.

Toubib jusqu'au bout...Pensa-t'il.

Le soldat hocha la tête, puis lui répondit en montrant ses sacoches d'un geste évasif.

- Je vais bien doc, je vous remercie....On m'a dit qu'une certaine Dame Mélian était, d'une certaine maniére, la chef de l'infirmerie de campagne...Je ne sais pas si c'est vrai, mais c'est à vous que je dois m'adresser alors.

Il fît une pause, se demandant un instant si sa proposition serait considérée comme bienvenue, ou totalement stupide, puis, il se motiva en se rappelant que cela ne venait pas de lui.
Son regard croisa celui de la toubib, et il crut y lire combien une vie humaine pouvait avoir de valeur et d'importance.
Aknaïl se lança donc d'une voix calme et plate :

- L'un de mes amis soldats, un cuistot en l'occurence, à juger opportun de m'envoyer vous voir. Ces sacoches contiennent des morceaux de viandes cuites et séchées pour tous vos bléssés et malades qui risquent d'avoir faim ici-lieu, à long terme.

Il marqua une pause puis reprit.

- Je ne sais pas vraiment si c'est "approprié" à la situation, mais il semble avoir ajouter à cela....Quatre...Cinq...Six gourdes de rhum...Peut-être pour leur donner un peu plus de courage, ou une distraction temporaire...Me permettez-vous donc de distribuer les premiers plats à vos patients les moins atteints ? Ou dois-je vous les laisser ?
_________________
Melian
Se tournant vers dame Nini après s'être excusée un instant auprès du sieur, elle lui répondit.

Oui dame c'est bien elle.

Puis elle en revint aux propos du sieur Aknail qu'elle écouta avec attention malgré l'épuisement.


Vous remercierez vostre ami pour sa généreuse idée. Et merci à vous de nous porter tout ceci. Les patients sont toutes et tous inconscients donc pour l'instant la nourriture ne pourra pas leur être donnée. Par contre, peut estre pourriez-vous en distribuer à la Duchesse, nostre Comtessa, ainsi que dames Nini et Yolaine et messire Aimelin. Après tout, elles et lui aussi ont besoin de reprendre des forces.

_________________
Nini89
je restas ver yoyo et la surveillé
et regardas si tout se passé bien pour elle
pour le moment dame melian sa vas
je resterais a ses coté le temps qu il faut
et si je puisse faire autres chose dite le
je ma sié juste a cote de la paillasse de yoyo
et attendais un signe d elle tout en surveillent
la compresse sur sont flanc
sa vas elle n est pas rouge
je me tien a ses cotés et se retenais de dormir en cas
ou qu il y arrive quelque chose
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, ..., 11, 12, 13   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)