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[RP] Ce soir, on danse !

Adriendesage
Lorsque le baron de La Volta et son page, Uc, arrivèrent au château, la passion semblait déjà gagner l'édifice. Son épouse se trouvant à quelques centaines de lieues de la capitale du Languedoc, il était donc venu seul. Un détail qui lui tiqua l'esprit lorsqu'il sauta, bien brutalement de sa monture. Le garde du chateau ne manqua pas de le lui rappeler, pour en rajouter une couche...

Bé mon lieutenant, z'êtes pas venu avec madame?

Bé mon pépère, t'es pas de corvée de latrines demain?

Le pauvre soldat se mit à maugréer tout bas quelques jurons dans son col de fer, maudissant sa bonhommie naturelle et l'impartialité de l'officier montpelliérain. A se demander ce qu'un tel homme pouvait aller foutre dans une salle de bal.

Enfin laissons là les sombres pensées du garde, pour en revenir au baron et à son page, qui désellaient leurs chevaux aux écuries. Qu'est ce que le lieutenant Desage faisait aux écuries quand moults palefreniers pouvaient s'occuper de leurs chevaux? Bah, en fait, il avait une idée un peu saugrenue derrière la tête, histoire de pa se présenter seul au bal...


Hem... Dis voir, Uc... Es-tu déjà allé à un bal comtal? Lâcha-t-il en déposant sa lourde selle sur une poutre basse.

Air complètement innocent du baron...

Euh... Non senher, jamais!

Les yeux du jeune page s'illuminèrent. Son maître allait enfin faire preuve de courtoisie!

Parfait! Alors ce sera ta grande première!

Et d'un geste large et précis, il dégaina son épée - qui n'était pas d'apparât, puisque le baron était extrêmement terre à terre et donc très utilitaire - et trancha à ras la queue de sa jument. Il noua la longue touffe de crins à son extrêmité, avec un bout de ficelle grossier, et posa manu-militari la perruque improvisée sur la tête de son page.
Ce dernier, choqué, manqua de tomber à la renverse.


Pour la soirée, tu t'appelles Huguette! Nous dirons que tu es habillée comme un garçon parce que tu viens de loin, pour les nécessité du voyage. Tâches de prendre l'accent du Nord et une voix de donzelle!

Le pauvre page en restait bras balants...
Il fût vite secoué par une puissante accolade.


Allons mordious, ne fait pas cette tête! Ton calvaire ne durera que le temps d'échapper à la danse! Lorsque la foule aura passé l'envie de me voir gigotter avec une telle horreur , dit-il en lançant un regard appuyé sur la moustache naissante et les quelques boutons de puberté qui parsemaient le visage de son jeune serviteur, je te retirerai la perruque et tout le monde comprendra la bonne blague! Hein? Mouhahaha! La bonne blague!

Mais Uc riait jaune... Tout autre aurait eût à ce moment des envies de meurtres. M'enfin s'aurait été ne pas connaitre l'infinie bonté et le raffinement que le baron de La Volta, souvent rude et maladroit, cachait derrière des manières rustres et une impartialité hors du temps. Sans dire mot, il suivit donc son maître jusque la salle de bal. Au moment d'entrer, il se dissimula aussi longtemps que possible derrière les larges épaules du baron, dont l'éclat de la voix résonna dans toute la salle...

Bonjorn à tous!

Il était tout heureux de voir autant de monde à Montpellier...

Mais... Où sont les musiciens?

Un doute horrible lui vînt à l'esprit et il chercha Maëlie du regard...
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Mounia
Mounia fut ravie de voir une tête connue et embrassa gaiement son amie.

Ravie de te voir également!Parmi cette noblesse je ne savais pas trop où me ranger!Jhaampe?Encore trop occupé je suppose...Figure toi que depuis ma demande en public, je ne l'ai pas revu!Les hommes sont vraiment...

Mounia fut interrompu par l'arrivée du coms!

Bonjorn messire coms!Vous seul?Je suis sure que beaucoup de demoiselles ici n'ont d'yeux que pour vous!Pour ma part, j'accepte bien volontiers une danse, si Selva accepte mon lache abandon...

Mounia se tourna vers son amie bourgmestre.
Jhaampe
[Nîmes, Deux jours avant le bal]

Un mot de Mounia...!!!
Il se sentit déchiré entre le remord de ne pas lui consacrer assez de temps et la joie d'avoir de ses nouvelles.
Il ouvrit le pli, le coeur battant...
Un bal, elle l'invitait au bal du Comté... Arf... et il n'avait pas pris le temps de renouveler sa garde robe... Il se regarda,...

Bon, c'est usé, mais propre... Encore heureux que je ne travaille plus aux champs...!
Je pourrais prendre mon épée, mais ça n'habille pas beaucoup et c'est encombrant pour danser...!
Bon! Tant pis! Ce sera comme ça, ou rien du tout...!


[Sur la route de Montpellier, la veille du bal]

Il avait quitté Nîmes tôt le matin par la Porte Saint-Antoine et marchait d'un bon pas, le soleil lui réchauffant agréablement le dos. Il se sentait bien.
Ses pensées erraient sans but précis et revinrent à Mounia. La brise lui sembla soudain plus tiède... Mais en même temps, le soleil brilla moins fort! Il se rappela qu'il ne lui avait pratiquement pas fait signe depuis... euh... un certain temps...!

Il continua son chemin un peu moins sûr de lui...

"La charité, mon bon Messire...!"

Un pauvre hère tendait une sébile sur le bord du chemin, Jhaampe hésita...
Mendiant? Brigand?
Il était habillé ou plutôt couvert de hardes disparates qui le faisait plus ressembler à un ermite perdu au fond des bois ou à un pélerin près de son but.
Non, il n'avait pas l'allure d'un brigand...
Un idée lui vint: "Je ne te ferai pas l'aumône, mais je t'achète le... euh... mantel qui te couvre les épaules contre 5 écus..."
Les yeux ronds et le filet de bave aux commissures des lèvres, le mendiant se défit de sa couche extérieure et empocha prestement les écus inespérés...

[Montpellier, la salle de bal]

Le passage du poste de Garde à l'entrée de la ville n'avait posé aucun problème. Nul ne l'avait reconnu.

Entrer dans le château avait été plus problématique. Il fallait montrer patte blanche. Jhaampe avait attendu que le poste soit désert pour se présenter aux gardes de faction. Manque de chance, c'était des nouveaux et ils refusaient de le laisser entrer. De guerre lasse, il ôta la cape crasseuse et fit appeler Sarko, son valet, qui ne pipa mot et donna les garanties nécessaires.

Jhaampe se couvrit à nouveau de la défroque et arriva à l'entrée de la salle de bal.

Les musiciens ne jouaient pas encore.
Des petits groupes s'étaient formés.
Un grand buffet, digne des fastes d'avant le pillage, attirait tous les regards et les envies.

Il longea le mur, se confondant avec la muraille. Il passa près du Prévost à qui il fit un clin d'oeil, tout en se demandant ce qu'elle faisait là toute seule.
Plusieurs personnes connues étaient déjà là.

Il aperçut enfin Mounia...
Son coeur s'arrêta de battre.
Elle quittait la compagnie de Selvagia au bras ... du Coms...!!!
Son sang ne fit qu'un tour...! Cristols...! Il lui fallait tout...!
Il allait s'élancer, lorsqu'il se rappela le rôle de pénitent qu'il jouait...
Il rabattit encore plus le capuchon sur sa tête baissée et quitta la muraille.
Il passa à côté de la Maire de Nîmes en évitant son regard et rejoignit le couple qui se dirigeait vers la piste.
Gentil Messire, la Charité à un pauvre hère, désespéré de voir celle qu'il aime s'en aller au bras d'un autre... prononça-t-il doucement d'une voix chevrotante...
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Procureur-adjoint près la Cour de Justice de Lengadoc.
Médiateur et Brigadier empêché à Nîmes
Avocat empêché à la Cour de Justice du Languedoc
Ambassadeur près le Béarn, la Gascogne et la Guyenne
Chambellan pour les Provinces d'Oc
Galbur2
*Galbur avait reprit la route depuis peu ...
Il avait dû quitter Béziers temporairement
Il était à Montpellier, ce jour-là, et avait entendu partout parler "Allez voir, tous ! Un bal, au château !"
Il avait décidé d'y passer, voir comment pouvais se passer un bal à cette époque, et dans un château !
Cela devait être un bal royal, sûrement, enfin, parait-il que la famille royale y était passée
Il prépara son baluchon et mit sa plus belle chemise, la choisissant avec soin
Puis il cira ses bottes, pour qu'elle brillent, et lava ses braies
Il se mit de l'eau de toilette pour sentir bon, et se dirigea vers le château, son baluchon sur l'épaule
Il ramassait quelques fleurs au passage d'un chemin et s'amusait à leur enlever les pétales un par un ...
Puis, au détour d'un chemin, il aperçu une grande tourelle et un pont levis
Il était arrivé
Il ne se doutait pas que ce château pouvais être aussi grand ... immense ! plutôt
Il s'avança et vit deux gardes à l'entrée, et de la lumière à l'intérieur
Il passe le pont levis sans que les gardes ne bougent, ni ne détournent l'oeil, puis, à l'entrée de la porte principale de la cour, il vit cette affiche qui indiquait le bal
Il entra et vit des buffets, des longues tables avec plein de nourriture dessus ...
Il posa son baluchon, s'adossa au mur, et contempla cette merveille qu'il n'avait jamais vu ...

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Shigella
Shig. n'avait eu comme seul moyen de déplacement que ses pieds pour se rendre au châteaux... La vieille robe en lin grise qu'elle avait enfilée pour l'occasion n'avait pas été épargnée par le voyage... Pas de quoi investir dans du velours et de la broderie d'autant plus qu'elle avait toujours évité de se frotter à la noblesse...
Cette perspective ne lui plaisait guère mais ses nouvelles attributions comme membre du CLE ne lui en avait pas laissé le choix...

Durant sa route, elle avait croisé nombre de de convives richement vêtue, tantôt à cheval, tantôt transporté dans un coche c'est non sans appréhension qu'elle se présenta devant le château, les cheveux négligemment relevés.

Elle entra dans l'édifice et parcourru les interminables couloirs la menant à la salle de bal...
L'idée d'échanger sa robe avec l'un des rideaux ornant les fenêtres du couloir lui chatouilla l'esprit mais la présence des domestiques courant dans les couloirs l'en dissuada...

C'est ainsi qu'elle fît son entrée dans la salle... L'air dépité et visiblement mal à l'aise... La musique résonnait dans la pièce et déjà nombre de convives avaient trouvé leur place... Ne lui restait plus qu'à trouver la sienne... Tache non moins ardu au vu de la richesse des vêtements portée par les Dames...

Elle aperçu au loin le Coms du Languedoc qu'elle avait furtivement rencontré au conseil du CLE ainsi que quelques uns de ses membres...
Le tout pour elle était de se faufiler jusqu'au buffet sans se faire remarquer...
Rasant les murs, elle trouva enfin la place qui devait être la sienne... Dans le coin gauche de la pièce, à quelques pas des tonnelets et de la nourriture...

La route lui avait ouvert l'appétit et c'est sans une once de délicatesse que la pauvre gueuse se jeta sur le buffet, s'empiffrant de poissons grillés, et se rinçant régulièrement le gosier de boissons qu'il n'eut pas fallut offrir à un nourrisson...
Cristòl
-« Bonjorn messire coms ! Vous seul ? Je suis sure que beaucoup de demoiselles ici n'ont d'yeux que pour vous ! Pour ma part, j'accepte bien volontiers une danse, si Selva accepte mon lâche abandon... »

Le Coms s'inclina avec un sourire.

-« J'ai l'avantage d'être fiancé, ce qui éloigne les plus opportunistes demoiselles. »

Et il lui offrit son bras, pour aller vers la piste de danse, alors que la salle se remplissait. En l'absence de cavalière fixe, il était décidé à ne point malgré tout s'ennuyer : n'était-ce pas la fête qu'il avait voulue ?
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Pulemetchik
Pule buvait son vin, vus que Flo avait dédaigner son verre.
Il illuminat son visage d'un grand sourrire quand il apercut Adrien entrer dans la salle de bal accompagné d'une.....d'un......de.....d'on ne sait quoi ayant forme humaine mais dont le sexe restait à déterminner.
Il sortit la marmitte de sous sa cape ainssi qu'une grande cuillère de bois puis se dirigeat vers Adrien à grandes enjambées, martellant le sol de ses bottes cloutées, et martellant la casserolles avec sa cuillère de bois, provoquant ainssi de grands "GONG" qui auraient réveiller un ours hibernant.
Il arrivat ainssi près d'Adrien et de sa..son....la chose qui l'accompagnait avec un grand sourrire aux lèvres.
Il lachat la vielle marmitte et pris son ancien sergent dans ses bras avant de le relacher à la limite de l'étouffement.


Haaaa ! Adrien ! Sa fait plaisir de te evoir ! Mon vieux sergent favoris ! Je t'ait ramenner ta vielle marmitte avec laquelle tu aimait tant nous réveiller en caserne .
Alors ? Comment vas tu depuis le temps ? As tu revus d'autres anciens de Béziers ?

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Maelie
C'est avec un soulagement sans borne que Maëlie vit s'approcher la soldate de Lodève. Elle avait appris à la connaître ces derniers temps, surtout par ses passages et son aide à la Ruta del Sol.
Elle lui répondit d'un sourire tout aussi chaleureux que celui qui lui était destiné.


Dòna Christina ! C'est une joie de vous voir ici! Senhèr Spartan vous a-t-il libérée de vos obligations pour un temps?
J'accepte avec plaisir votre invitation! Il fait soif...


Alors que les deux jeunes femmes allaient se servir, Skip arriva, se présentant avec une verve et un entrain qui fit sourire Maëlie : cet enthousiasme lui plaisait !
Elle rosit aux compliments qu'il lui adressa, inclinant la tête pour les accepter avec modestie, avant de répliquer.


Mestre Skip, c'est un grand plaisir de vous rencontrer à mon tour ! Et si mon petit filet de voix a su vous plaire, j'en suis la première honorée. Si vous aimez ce genre ce choses, d'ailleurs, je crois que le Conseil vous réserve de jolies surprises.
Quant à goûter votre breuvage, et bien vous tombez à point ! Dòna Christina et moi-même mourront de soif!


Elle fit un clin d'oeil à la soldate, l'invitant à partager avec elle l'offre de Skip.
Puis elle profita d'une petite rasade pour observer les alentours. Son oeil s'arrêta instinctivement sur le profil du Coms. Elle eut du mal à retenir un petit sourire : évidemment, il n'allait pas manquer de cavalières, ce soir! Avec un petit pincement au coeur, elle se dit qu'il n'y avait de toute façon aucune place pour elle dans l'essain de femelles qui l'entouraient déjà. Encore une pierre à l'édifice de sa réputation bien sulfureuse... Une vague histoire de castagnette manqua de lui faire avaler de travers la gorgée suivante.

Un peu plus loin, elle vit la mine quelque peu inquiète du Bar de la Voulte, accompagné d'une étrange cavalière aux allures quelque peu... spéciales. Elle vit dans son regard, lorsqu'elle le croisa, le doute insidueux qui s'installait dans l'esprit du vaillant Lieutenant : d'un petit sourire malicieux, elle le salua en levant son verre, comme pour confirmer ses craintes.

Aaaah! La soirée s'annonçait fort réjouissante !
Revenant à ses compagnons de buvette, elle reprit la discussion.


Avez-vous déjà participé à un tel évènement? C'est une grande première en ce qui me concerne, et j'en suis encore toute retournée...
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Fenêtre sur le monde...
Selvagia
Les deux femmes bavassaient tranquillement jusqu'à ce que le Coms, vienne les rejoindre. Selv' n'avait jamais pu l'apercevoir de si prêt, trop occupée ailleurs. Le bas peuple admirait les grands-hommes, finalement, ils étaient tous construis de la même façon. C'est quand elle eut la chance de rencontrer la princesse Armoria que la bourgmestre compris qu'aucun grands Personnages ne l'impressionnait. Elle le salua donc de la tête, tout en esquissant un sourire.
Tout être humain présent était semblable, mais n'avait pas tous les mêmes capacités à diriger un comté, ou bien une ville. C'était plutôt pour cela que Selvagia contemplait ce beau monde.

Une invitation à danser ? Pourquoi pas. Mounia avait été tout de même plus rapide, son amie lui répondit donc doucement :

Aller-y, je vous en prie. Mon verre va me tenir compagnie.

Selva avait vu un sourire se forger sur le visage de Mounia, ainsi que son regard s'illuminer. Jhaampe n'était pas encore arrivé, elle laissa donc volontiers son amie dansée avec le Coms. De plus, la bourgmestre était piètre danseuse, ainsi cela évitait qu'elle ne lui marche sur les pieds.

Ils partirent donc sur la piste de danse pour ouvrir le bal. Puis un homme dont le capuchon du vêtement lui cachait le visage passa devant Selvagia - son verre toujours à la main - Elle l'observait avec intérêt, comment avait pu-t-on laisser un homme dont la face était cachée entrer ? Cela pouvait-être n'importe qui. L'homme évitait de croiser le regard de Selva, alors que le sien le suivait. Ce petit jeu lui plaisait beaucoup, elle riait tranquillement dans son coin tout en cherchant qui pouvait bien se cacher sous ce capuchon, tout comme l'allure de cette personne lui rappelait légèrement quelqu'un. Mais qui ? Elle ne le savait pas vraiment, d'autant plus que même en poussant ses recherches par la pensée, elle ne trouva pas le nom de cet inconnu.

Elle dévia son regard vers les autres personnes entrantes. Elle reconnue le Lieutenant de la caserne de Montpellier, alors qu'elle y avait été pour une mission quelques temps auparavant. Ainsi qu'à ses côtés, une personne d'allure plutôt.. pas commune.

Selv chuchota à voix basse : sûrement sa femme...

Elle détourna à nouveau les yeux de l'autre côté de la pièce où était formé d'autres groupes de personnes, parmi eux, elle pu reconnaître un homme faisant partie des médecins. Elle l'avait rencontré lors d'une réunion sur la médecine d'Oc. Elle se souvient également qu'elle avait donné des nouvelles de son frère..

La Nîmoise trempa à nouveau ses lèvres dans le breuvage tout en regardant le Coms et Mounia entamer la danse..

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Jhaampe
Mounia et le Coms se dirigeaient paisiblement vers la piste et entamaient la première danse...

Jhaampe n'en croyait pas ses yeux...

Il n'avait pas parlé assez fort et un noble s'abaisserait-il à porter ses regards sur un miséreux!
Toujours courbé et le visage dissimilé par le capuchon sale, il s'approcha près du couple, à le frôler, et éleva la voix: Messire Notre Coms, Gentil Sire, Pitié pour un miséreux qui n'a que ses yeux pour pleurer la perte de son Amour...
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Procureur-adjoint près la Cour de Justice de Lengadoc.
Médiateur et Brigadier empêché à Nîmes
Avocat empêché à la Cour de Justice du Languedoc
Ambassadeur près le Béarn, la Gascogne et la Guyenne
Chambellan pour les Provinces d'Oc
Severant
Severant arriva au bras de sa fiancée dans la salle de bal.
Ils étaient tous deux un peu impressionnés de voir tant de hautes personnalités.
Ils se faufilèreant ainsi jusqu'au buffet tout en saluant de droite et de gauche, où ils étaient surs, s'il y en avait, de rencontrer de leurs compatriotes.
Ils reconnurent leurs amis et leur firent de grands signes de la main.

Tu vois, mon amour, nous ne serons pas les seuls de béziers à venir.

Regardant son ami Pule (surtout ses grands pieds) il pensa "j'espère qu'il ne va pas écraser trop d'orpions !

Puis il prit deux coupes, et en tendit une à son amour.
La regardant avec passion, il lui murmura en lui passant une main sur le ventre :


A nous trois ...
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- On n'aime jamais assez -
Cristòl
Ils dansaient, et Cristòl n'avait dès l'abord pas entendu le miséreux près de lui ; dira-t-on qu'il regardait la blondeur de sa cavalière ? Non, en vérité, il avait bien des préoccupations en tête, et s'il souriait, il n'en avait pas moins un petit poids au coeur. C'était pour se changer les idées, ce bal... Cela fonctionnait-il ?

Quand il entendit plus haut la demande du miséreux, il se souvint alors combien la proximité du peuple lui manquait, lui, si souvent désormais dans un bureau. Où était sa jeunesse, où étaient ses valeurs hospitalières, le soin des plus démunis ? Oh sans doute travaillait-il à cela de son bureau. Mais cette proximité, inconfortable, dérangeante, digne de pitié, fit arrêter le Comte dans sa danse, non sans un regard d'excuses, à sa cavalière.
Il posa une main franche sur l'épaule du (faux) quémant, et dit bien haut :


-« Mon bon, le buffet remplira ta panse, et les tonneaux étancheront ta soif. Va m'attendre là bas, et je ferai venir quelques écus pour ta fortune. »
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Shaphrie
Après avoir passé un temps fou a coiffer ce qui lui restait de cheveux et avoir enfiler une jolie robe pourpre, Shap rejoinit enfin Sev qui l'attendait au dehors.
Il marchèrent main dans la main juqu'au chateau. A la vue du batiment, la jeune femme avait grimacer. Elle n'aimait guère etre en cette endroit mais la compagnie de son fiancé la convaincu de franchir les portes qui donnait sur la salle de bal.

En avancant en direction du buffet, elle aperçut quelques connaissances et quelques amis. Elle ne fut pas etonné de voir Pule avec une marmite près d'Adrien, qu'elle vait deja croisé a quelques reprises elle ne savait plus où. La vue de Shig devorant du poisson la fit sourire. Maintenant, elle était sur de s'amuser, surtout que Flo n'etait pas loin non plus.

Shap accepta le verre de son aimé avec plaisir et trinqua a leur amour et a leur futur bébé. En sirotant son verre, elle parcourut la salle des yeux et aperçut, dans un coin contre le mur, un blondinet.


Hey! regarde mon amour! Il y a aussi Gal. Si on allait le voir

Sachant qu'il ne pouvait rien lui refuser, elle l'entraina avant meme qu'il ne reponde et se pointa devant l'homme a la blonde chevelure
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On n'aime jamais assez
«Il n'est rien de pire dans le monde qu'une femme, si ce n'est une autre femme.»

Roukina
[à Alais, je ne sais quel jour]

Arpentant les rues d'Alais en compagnie de sa femme de chambre Ishtar, la jeune lieutenante alaisienne. vit un crieur entouré d'une foule de gens au milieu du marché de la ville. La voix du crieur bien qu'ayant de la portée, la jeune femme ne saisi point ce qu'il disait. Se tournant vers Ishtar elle dit

On devrait avancer pour voir ce que ce crieur annonce.

Près de la foule, les deux femmes se frayèrent un petit chemin pour arriver au crieur

Hai sentito Ishtar, una fiesta!!!! hum... enfin un peu de détente

Ishtar sourit à sa maitresse, elle savait combien celle-ci adorait les fêtes

Eh ben donà faudrait que je fasse sortir toutes vos robes, je présume que vous n'allez pas vous contenter de votre uniforme


Ishtar laissa échapper un rire, ce qui rendit Roukina furieuse


Très drôle, au lieu de parler dans le vide, tu devrais te depecher pour que je me prépare

[A la maison se préparant aidée par sa femme de chambre]

Madame quelle robe?!!!..

Regardant les robes, la jeune femme dit

Celle qui me mettra le plus en valeur d'autant plus peut être que mon mari sera présent la bas, donc...

Après trente minutes de réflexion, Ishtar s'impatientant et roukina ne sachant laquelle prendre avec elle

Allez je porterai la noire et verte , je mettrai mes émeraudes avec


Ishtar soupirant


Jade madame pas émeraude et pour le voyage et les jours que vous allez rester la bas???


hum... je voyagerai avec la rouge et bon je vais pas rester des lustres la bas mais par précautions met moi mon uniforme et la robe bleue foncée

Exécutant, Ishtar se mit au travail, pendant que roukina quitta la maison en direction de la garnison pour laisser quelques directives à ses soldats

[pendant le voyage]

le voyage dura quelques jours, les routes boueuses entre Alais et Nimes empêchèrent le carrosse d'arriver rapidement, un peu agacée Roukina regardant par la petite fenêtre se dit "à pieds je serai arrivée maintenant"

[Enfin à Montpellier, à l'hotel de la ville ]


Roukina craignait d'être en retard, sous ses aires de femme sure bien dans sa peau, Roukina manquait d'assurance, elle n'aimait pas les foules ni les gens

Aidée par la femme de chambre, elle mit sa fameuse robe noire et verte, s'orna du fameux collier de jade et se coiffa les cheveux. le temps était un peu glacial, la jeune femme se drapa d'une cape noir, elle fini par mettre ses gants en velours noir en direction du château de Montpellier où un bal était organisé


[Au château, après s'être annoncée dans la salle du bal]

Un valet guida la jeune femme vers la salle de bal. Marchant d'un pas un peu hésitant la jeune femme avait le cœur qui battait fortement, se répétant dans sa tête à plusieurs reprise que ce n'était qu'un bal et rien d'autre..

Derrière la porte de la salle du bal, Roukina entendit la musique, "douce mélodie" dit elle des convives qui parlaient quelques rires s'élevaient.

Une fois la porte ouverte, Roukina entra après avoir remercié le jeune homme. La salle était grande, décorée avec beaucoup de goûts, plusieurs personnes dansaient transportées par la musique, d'autres discutaient autours d'un verre. La jeune lieutenante s'avança un peu, elle avait aperçu de loin celle qu'elle appelait ma petite. elle était enfin rassurée, y'avait des gens qu'elle connaissait

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La Mouette survit à ses blessures, et dans le malheur de son destin personnel, elle trouve la force d'âme pour le dépasser et atteindre la vérité dans l'art.

Mounia
Mounia ouvrit donc le bal au bras du nouveau Coms. C'était bien une première pour elle, provencale expatriée et sans mémoire... Ils dansèrent sans un mot...Peut être que l'évocation de sa fiancée avait-il rendu triste Cristol. Mounia, quand à elle, guettait tout de même de temps à autre l'allure fière de son ancien marin.

Un pauvre hère interrompit leur danse en demandant l'aumône. Le coms s'escusa auprès d'elle, elle en profita pour jeter un coup d'oeil alentour, mais toujours pas de Jhaampe à l'horizon. Son absence prolongée agaçait profondément Mounia et une idée de vengeance commençait à poindre dans sa tête. Quand le coms revint vers elle, elle lui demanda d'une voix timide.


Cristol, j'aimerais vous demander de me rendre un service...Mon fiancé à moi, Jhaampe, vous le connaissez suremment, me délaisse largement au profit de son travail pour Nimes et pour le Comté...Et comment dire, j'aimerais lui donner une petite leçon!Accepteriez vous de me réinviter à danser quand il sera là?

Mounia était consciente que sa demande pouvait paraitre déplacée mais il parait que qui ne tente rien n'a rien.
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