[RP] Ce soir, on danse !

Sur la route

Mais qu'est-ce qu'il a bien voulu me dire, et pourquoi faut-il absolument y aller... Vas-y m'a-t-il dit, on y pense

Bien sur ça m'a quand même surpris, je peux penser sans sortir de chez moi, mais après il m'a dit Ce soir bombance !

bien sur ça, ça avait décidé Quirin, bombance, c'était toujours bon à prendre, surtout au régime ou tous étaient depuis ce Conseil, et surtout après le passage Royal. C'est donc d'un pas décidé que le sergent Mendois avançait sur le chemin. Ces pensées et interogations occupant son esprit
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Aaaaah !
La jeune femme déboula dans la salle, de ce pas énergique mal maîtrisé qui était devenu sa marque de fabrique, et faisait raser les murs à tous les intendants, soldats et diverses fonctionnaires qui faisaient les rouages bien huilés du Château.

Tout de même !
Elle l'avait attendu, ce bal! Enfin, pas vraiment le bal en lui-même, quoique l'idée de profiter d'une telle aubaine n'était pas sans la faire rosir d'excitation. Non, ce qu'elle attendait vraiment tenait en un concept aussi neuf que renversant : le nouvel Orchestre Comtal !

Ha ça!
Avec un sourire de pure malice, Maëlie se rappela de quelle main de maître le Coms avait dirigé les opérations, et plié sous son autorité les nuques les plus raides à cet exercice. Nul doute, ça allait secouer sous les poutres.

Elle dû retenir un petit gloussement, ralentissant le pas en constatant que la salle était encore presque vide. Puis elle s'arrêta, stupéfaite par la richesse des buffets et du bar : jamais encore elle n'avait vu une telle opulence, une telle variété de mets aussi délicats qu'inconnus à son palais. Elle eut une pensée honteuse pour ce qu'elle avait servi à la Cantine Comtale : miséricorde... les conseillers avaient dû bien rire d'elle...
Déglutissant, soudain mal à son aise dans ce décors un peu trop beau, elle tourna sur elle-même, le temps de trouver un petit coin tranquil où s'installer pour attendre les autres invités du bal.
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Fenêtre sur le monde...

Christina avait entendu parlé d'un bal qui se déroulait au château. Bien que n'ayant pas reçu d'invitation, elle décida de s'y rendre à l'idée tant alléchante de danser et festoyer toute la nuit. Elle revêtit sa robe prune qui mettait en valeur sa longue chevelure flamboyante et se dirigea vers le lieu de festivité.

En arrivant au château, elle s'assura auprès d'un soldat un peu endormi qu'un bal allait bien être donné ce soir en ces lieux. L'homme serviable lui indiqua la direction à prendre, et sans perdre un instant, elle se rendit d'un pas alerte vers la salle de bal. En entrant, elle fut éblouie par la splendeur de l'édifice et par la quantité de victuailles délicieuses qu'elle dégusterait bien volontiers.

Soudain, devant cette salle vide, elle eut un moment de doute quand à l'heure où débuterait les réjouissances, mais en apercevant Maelie qui s'était réfugiée dans un coin, elle fut rassurée et son cœur qui battait la chamade se calma légèrement. Elle s'approcha de la jeune femme en lui offrant un sourire chaleureux.

Bonsoir, Dame Maelie, je vois que vous avez troqué, tout comme moi, la suie contre le parfum.

Avant que la musique ne nous enivre, voudriez-vous partager avec moi, un breuvage sucré ?

Les troubadours avaient pris place .. prêt à chauffer la salle de bal de leurs talents.. Flo regardait les gens arriver.. les tenues plus belles les unes que les autres...Flo n'etait guère à l'aise mais bon boire gratuitement ça valait le coup... Soudain elle vit le vicking ronchon arrivait .. emmitoufflé comma à son habitude de sa fourrure..Othar non loin... Elle souria en le voyant viser le bar ... déja se dit-elle et bé !!!!Flo ne bougea pas le coin étaient encore plus confortable que celui de la taverne.. en cas de penchivite aigue elle ne craignait rien !!Pule s'installa à côté d'elle et commença déja à la chambrer

Grrrr!!! tu vas pas commencer .."hips" j'ai le ok déjà merci.. "hips " bien.. tu vas pas aggraver mon cas davantage "hips".. quant à danser heu!!! " hips".. j'ai pas envie d'être ridicule et "hips" je connais personne ici !!!

[La salle de bal]

Skip arriva enfin à la salle de bal. Il avait chevauché toute la journée, il avait hâte d'y être!

Il y était donc enfin... Il laissa son cheval au garçon d'écurie et prit son sac, pesant de 3 bouteilles. Ce ne sera surement pas assez pour tout le Languedoc, mais suffisant pour faire connaître son crue à certaine personne.

En entrant, il repéra tout de suite les lieux et remarqua Maëlie dans un coin. Il sourit, ce sont toujopurs les plus timides qui cache les plus grands talent.

Il s'approcha donc d'un pas résolue vers la conseillère et se présenta.

-Dame Maëlie, je suis Skip Lo Casalièr, Vice-Médecin Chef du Languedoc, Médiateur Comtal pour Le Puy et Sergent de l'OST dans la même ville. Je suis aussi un grand amateur de miel et de tout ce qu'on peu en faire.

-Permettez moi donc de vous offrir de l'hydromel fabriqué chez moi avec du miel de Capucine. Ça lui confère un goût léger, une touche piquante, mais très sucré et qui tient bien en bouche.

-Je vous en donne une bouteille pour que vous soyez plus à même d'en juger la qualité, que j'espère être l'égale de votre voix lors de la cérémonie d'allégeance du Coms Cristòl.

-Car je doit vous avouez que j'ai été franchement ému d'entendre une si belle chose. Un bel éloge que le Languedoc mérite grâce à des gens comme vous dame.

Skip déposa la bouteille sur la table devant Maëlie et attendit qu'elle la prenne, voir même qu'elle y goute...
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Le Coms, une fois n'était pas coutume, s'était fait beau, tout beau ou presque. Son épée d'apparat au côté - l'épée de combat était autrement plus lourde, alors qu'il se devait d'avoir, ce soir, le pied léger !
Oui, c'était une belle épée, pour une épée d'apparat : mais qu'est-ce qui n'est pas beau, lorsque c'est offert par une Princesse ? Sa future belle-mère. Pas de quoi renâcler. Et puis, il avait revêtu un beau tabard rouge et or, qui n'aurait pu mieux symboliser sa position de Comte - et ce en dépit de sa préférence naturelle pour le bleu, le noir et le blanc... Saint-Félix et l'Hospital, on ne se refait pas.

Ainsi donc, couronne sur la tête - une couronne légère, qui ne s'apesantit pas jusqu'à donner mal à la nuque - le Comte jaillit dans la salle de bal. Ah, c'était un peu rempli, et cela laissait augurer que ça le serait davantage bientôt ! Petit regard circulaire, pour embrasser l'assemblée par la vue, et puis... Le rythme de la musique, qui lui fit battre du pied, alors qu'il se demandait ce qu'il attaquerait d'abord : la compagnie des filles, la réjouissance d'un buffet pour une fois bien garni - c'était que Bbred lui avait fait une réputation de rapiat dont il avait peine à se défaire ! - , la franche camaraderie masculine d'un Casalièr ou d'un La Volta... Oh, la Volta ! Ne leur devait-il pas une danse ?

Un sourire fin s'étira sur les lèvres du jeune Comte. Une chose était certaine : la gent féminine était en surnombre. Il ne fallait pas qu'elle vînt à s'ennuyer... Il aurait volontiers invité à danser sa conseillère comtale préférée - suivez son regard - mais elle se trouvait déjà bien entourée d'une jeune femme et du Casalièr.
Certains avaient déjà trouvé les points de ravitaillement éthylique... Et deux jeunes Nîmoises restaient au bord de la piste. La bourgmestre, et la conseillère CLE ! C'était un comble.

Alors, qui inviter pour cette première danse, avant son discours, le temps que d'autres arrivassent ?
D'une pierre, deux coups : c'est vers les deux Nîmoises que le Coms se dirigea.

-« Adissiatz, Mestras ! Accepterez-vous la compagnie d'un Comte esseulé, et plaira-t-il à l'une de vous, de danser ? »
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Lorsque le baron de La Volta et son page, Uc, arrivèrent au château, la passion semblait déjà gagner l'édifice. Son épouse se trouvant à quelques centaines de lieues de la capitale du Languedoc, il était donc venu seul. Un détail qui lui tiqua l'esprit lorsqu'il sauta, bien brutalement de sa monture. Le garde du chateau ne manqua pas de le lui rappeler, pour en rajouter une couche...

Bé mon lieutenant, z'êtes pas venu avec madame?

Bé mon pépère, t'es pas de corvée de latrines demain?

Le pauvre soldat se mit à maugréer tout bas quelques jurons dans son col de fer, maudissant sa bonhommie naturelle et l'impartialité de l'officier montpelliérain. A se demander ce qu'un tel homme pouvait aller foutre dans une salle de bal.

Enfin laissons là les sombres pensées du garde, pour en revenir au baron et à son page, qui désellaient leurs chevaux aux écuries. Qu'est ce que le lieutenant Desage faisait aux écuries quand moults palefreniers pouvaient s'occuper de leurs chevaux? Bah, en fait, il avait une idée un peu saugrenue derrière la tête, histoire de pa se présenter seul au bal...

Hem... Dis voir, Uc... Es-tu déjà allé à un bal comtal? Lâcha-t-il en déposant sa lourde selle sur une poutre basse.

Air complètement innocent du baron...

Euh... Non senher, jamais!

Les yeux du jeune page s'illuminèrent. Son maître allait enfin faire preuve de courtoisie!

Parfait! Alors ce sera ta grande première!

Et d'un geste large et précis, il dégaina son épée - qui n'était pas d'apparât, puisque le baron était extrêmement terre à terre et donc très utilitaire - et trancha à ras la queue de sa jument. Il noua la longue touffe de crins à son extrêmité, avec un bout de ficelle grossier, et posa manu-militari la perruque improvisée sur la tête de son page.
Ce dernier, choqué, manqua de tomber à la renverse.

Pour la soirée, tu t'appelles Huguette! Nous dirons que tu es habillée comme un garçon parce que tu viens de loin, pour les nécessité du voyage. Tâches de prendre l'accent du Nord et une voix de donzelle!

Le pauvre page en restait bras balants...
Il fût vite secoué par une puissante accolade.

Allons mordious, ne fait pas cette tête! Ton calvaire ne durera que le temps d'échapper à la danse! Lorsque la foule aura passé l'envie de me voir gigotter avec une telle horreur , dit-il en lançant un regard appuyé sur la moustache naissante et les quelques boutons de puberté qui parsemaient le visage de son jeune serviteur, je te retirerai la perruque et tout le monde comprendra la bonne blague! Hein? Mouhahaha! La bonne blague!

Mais Uc riait jaune... Tout autre aurait eût à ce moment des envies de meurtres. M'enfin s'aurait été ne pas connaitre l'infinie bonté et le raffinement que le baron de La Volta, souvent rude et maladroit, cachait derrière des manières rustres et une impartialité hors du temps. Sans dire mot, il suivit donc son maître jusque la salle de bal. Au moment d'entrer, il se dissimula aussi longtemps que possible derrière les larges épaules du baron, dont l'éclat de la voix résonna dans toute la salle...

Bonjorn à tous!

Il était tout heureux de voir autant de monde à Montpellier...

Mais... Où sont les musiciens?

Un doute horrible lui vînt à l'esprit et il chercha Maëlie du regard...
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[Nîmes, Deux jours avant le bal]

Un mot de Mounia...!!!
Il se sentit déchiré entre le remord de ne pas lui consacrer assez de temps et la joie d'avoir de ses nouvelles.
Il ouvrit le pli, le coeur battant...
Un bal, elle l'invitait au bal du Comté... Arf... et il n'avait pas pris le temps de renouveler sa garde robe... Il se regarda,...

Bon, c'est usé, mais propre... Encore heureux que je ne travaille plus aux champs...!
Je pourrais prendre mon épée, mais ça n'habille pas beaucoup et c'est encombrant pour danser...!
Bon! Tant pis! Ce sera comme ça, ou rien du tout...!

[Sur la route de Montpellier, la veille du bal]

Il avait quitté Nîmes tôt le matin par la Porte Saint-Antoine et marchait d'un bon pas, le soleil lui réchauffant agréablement le dos. Il se sentait bien.
Ses pensées erraient sans but précis et revinrent à Mounia. La brise lui sembla soudain plus tiède... Mais en même temps, le soleil brilla moins fort! Il se rappela qu'il ne lui avait pratiquement pas fait signe depuis... euh... un certain temps...!

Il continua son chemin un peu moins sûr de lui...

"La charité, mon bon Messire...!"

Un pauvre hère tendait une sébile sur le bord du chemin, Jhaampe hésita...
Mendiant? Brigand?
Il était habillé ou plutôt couvert de hardes disparates qui le faisait plus ressembler à un ermite perdu au fond des bois ou à un pélerin près de son but.
Non, il n'avait pas l'allure d'un brigand...
Un idée lui vint: "Je ne te ferai pas l'aumône, mais je t'achète le... euh... mantel qui te couvre les épaules contre 5 écus..."
Les yeux ronds et le filet de bave aux commissures des lèvres, le mendiant se défit de sa couche extérieure et empocha prestement les écus inespérés...

[Montpellier, la salle de bal]

Le passage du poste de Garde à l'entrée de la ville n'avait posé aucun problème. Nul ne l'avait reconnu.

Entrer dans le château avait été plus problématique. Il fallait montrer patte blanche. Jhaampe avait attendu que le poste soit désert pour se présenter aux gardes de faction. Manque de chance, c'était des nouveaux et ils refusaient de le laisser entrer. De guerre lasse, il ôta la cape crasseuse et fit appeler Sarko, son valet, qui ne pipa mot et donna les garanties nécessaires.

Jhaampe se couvrit à nouveau de la défroque et arriva à l'entrée de la salle de bal.

Les musiciens ne jouaient pas encore.
Des petits groupes s'étaient formés.
Un grand buffet, digne des fastes d'avant le pillage, attirait tous les regards et les envies.

Il longea le mur, se confondant avec la muraille. Il passa près du Prévost à qui il fit un clin d'oeil, tout en se demandant ce qu'elle faisait là toute seule.
Plusieurs personnes connues étaient déjà là.

Il aperçut enfin Mounia...
Son coeur s'arrêta de battre.
Elle quittait la compagnie de Selvagia au bras ... du Coms...!!!
Son sang ne fit qu'un tour...! Cristols...! Il lui fallait tout...!
Il allait s'élancer, lorsqu'il se rappela le rôle de pénitent qu'il jouait...
Il rabattit encore plus le capuchon sur sa tête baissée et quitta la muraille.
Il passa à côté de la Maire de Nîmes en évitant son regard et rejoignit le couple qui se dirigeait vers la piste.
Gentil Messire, la Charité à un pauvre hère, désespéré de voir celle qu'il aime s'en aller au bras d'un autre... prononça-t-il doucement d'une voix chevrotante...
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Procureur-adjoint près la Cour de Justice de Lengadoc.
Médiateur et Brigadier empêché à Nîmes
Avocat empêché à la Cour de Justice du Languedoc
Ambassadeur près le Béarn, la Gascogne et la Guyenne
Chambellan pour les Provinces d'Oc

Pule buvait son vin, vus que Flo avait dédaigner son verre.
Il illuminat son visage d'un grand sourrire quand il apercut Adrien entrer dans la salle de bal accompagné d'une.....d'un......de.....d'on ne sait quoi ayant forme humaine mais dont le sexe restait à déterminner.
Il sortit la marmitte de sous sa cape ainssi qu'une grande cuillère de bois puis se dirigeat vers Adrien à grandes enjambées, martellant le sol de ses bottes cloutées, et martellant la casserolles avec sa cuillère de bois, provoquant ainssi de grands "GONG" qui auraient réveiller un ours hibernant.
Il arrivat ainssi près d'Adrien et de sa..son....la chose qui l'accompagnait avec un grand sourrire aux lèvres.
Il lachat la vielle marmitte et pris son ancien sergent dans ses bras avant de le relacher à la limite de l'étouffement.

Haaaa ! Adrien ! Sa fait plaisir de te evoir ! Mon vieux sergent favoris ! Je t'ait ramenner ta vielle marmitte avec laquelle tu aimait tant nous réveiller en caserne .
Alors ? Comment vas tu depuis le temps ? As tu revus d'autres anciens de Béziers ?
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Les deux femmes bavassaient tranquillement jusqu'à ce que le Coms, vienne les rejoindre. Selv' n'avait jamais pu l'apercevoir de si prêt, trop occupée ailleurs. Le bas peuple admirait les grands-hommes, finalement, ils étaient tous construis de la même façon. C'est quand elle eut la chance de rencontrer la princesse Armoria que la bourgmestre compris qu'aucun grands Personnages ne l'impressionnait. Elle le salua donc de la tête, tout en esquissant un sourire.
Tout être humain présent était semblable, mais n'avait pas tous les mêmes capacités à diriger un comté, ou bien une ville. C'était plutôt pour cela que Selvagia contemplait ce beau monde.

Une invitation à danser ? Pourquoi pas. Mounia avait été tout de même plus rapide, son amie lui répondit donc doucement :

Aller-y, je vous en prie. Mon verre va me tenir compagnie.

Selva avait vu un sourire se forger sur le visage de Mounia, ainsi que son regard s'illuminer. Jhaampe n'était pas encore arrivé, elle laissa donc volontiers son amie dansée avec le Coms. De plus, la bourgmestre était piètre danseuse, ainsi cela évitait qu'elle ne lui marche sur les pieds.

Ils partirent donc sur la piste de danse pour ouvrir le bal. Puis un homme dont le capuchon du vêtement lui cachait le visage passa devant Selvagia - son verre toujours à la main - Elle l'observait avec intérêt, comment avait pu-t-on laisser un homme dont la face était cachée entrer ? Cela pouvait-être n'importe qui. L'homme évitait de croiser le regard de Selva, alors que le sien le suivait. Ce petit jeu lui plaisait beaucoup, elle riait tranquillement dans son coin tout en cherchant qui pouvait bien se cacher sous ce capuchon, tout comme l'allure de cette personne lui rappelait légèrement quelqu'un. Mais qui ? Elle ne le savait pas vraiment, d'autant plus que même en poussant ses recherches par la pensée, elle ne trouva pas le nom de cet inconnu.

Elle dévia son regard vers les autres personnes entrantes. Elle reconnue le Lieutenant de la caserne de Montpellier, alors qu'elle y avait été pour une mission quelques temps auparavant. Ainsi qu'à ses côtés, une personne d'allure plutôt.. pas commune.

Selv chuchota à voix basse : sûrement sa femme...

Elle détourna à nouveau les yeux de l'autre côté de la pièce où était formé d'autres groupes de personnes, parmi eux, elle pu reconnaître un homme faisant partie des médecins. Elle l'avait rencontré lors d'une réunion sur la médecine d'Oc. Elle se souvient également qu'elle avait donné des nouvelles de son frère..

La Nîmoise trempa à nouveau ses lèvres dans le breuvage tout en regardant le Coms et Mounia entamer la danse..
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Severant arriva au bras de sa fiancée dans la salle de bal.
Ils étaient tous deux un peu impressionnés de voir tant de hautes personnalités.
Ils se faufilèreant ainsi jusqu'au buffet tout en saluant de droite et de gauche, où ils étaient surs, s'il y en avait, de rencontrer de leurs compatriotes.
Ils reconnurent leurs amis et leur firent de grands signes de la main.

Tu vois, mon amour, nous ne serons pas les seuls de béziers à venir.

Regardant son ami Pule (surtout ses grands pieds) il pensa "j'espère qu'il ne va pas écraser trop d'orpions !

Puis il prit deux coupes, et en tendit une à son amour.
La regardant avec passion, il lui murmura en lui passant une main sur le ventre :

A nous trois ...
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- On n'aime jamais assez -

Après avoir passé un temps fou a coiffer ce qui lui restait de cheveux et avoir enfiler une jolie robe pourpre, Shap rejoinit enfin Sev qui l'attendait au dehors.
Il marchèrent main dans la main juqu'au chateau. A la vue du batiment, la jeune femme avait grimacer. Elle n'aimait guère etre en cette endroit mais la compagnie de son fiancé la convaincu de franchir les portes qui donnait sur la salle de bal.

En avancant en direction du buffet, elle aperçut quelques connaissances et quelques amis. Elle ne fut pas etonné de voir Pule avec une marmite près d'Adrien, qu'elle vait deja croisé a quelques reprises elle ne savait plus où. La vue de Shig devorant du poisson la fit sourire. Maintenant, elle était sur de s'amuser, surtout que Flo n'etait pas loin non plus.

Shap accepta le verre de son aimé avec plaisir et trinqua a leur amour et a leur futur bébé. En sirotant son verre, elle parcourut la salle des yeux et aperçut, dans un coin contre le mur, un blondinet.

Hey! regarde mon amour! Il y a aussi Gal. Si on allait le voir

Sachant qu'il ne pouvait rien lui refuser, elle l'entraina avant meme qu'il ne reponde et se pointa devant l'homme a la blonde chevelure
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On n'aime jamais assez
«Il n'est rien de pire dans le monde qu'une femme, si ce n'est une autre femme.»

Mounia ouvrit donc le bal au bras du nouveau Coms. C'était bien une première pour elle, provencale expatriée et sans mémoire... Ils dansèrent sans un mot...Peut être que l'évocation de sa fiancée avait-il rendu triste Cristol. Mounia, quand à elle, guettait tout de même de temps à autre l'allure fière de son ancien marin.

Un pauvre hère interrompit leur danse en demandant l'aumône. Le coms s'escusa auprès d'elle, elle en profita pour jeter un coup d'oeil alentour, mais toujours pas de Jhaampe à l'horizon. Son absence prolongée agaçait profondément Mounia et une idée de vengeance commençait à poindre dans sa tête. Quand le coms revint vers elle, elle lui demanda d'une voix timide.

Cristol, j'aimerais vous demander de me rendre un service...Mon fiancé à moi, Jhaampe, vous le connaissez suremment, me délaisse largement au profit de son travail pour Nimes et pour le Comté...Et comment dire, j'aimerais lui donner une petite leçon!Accepteriez vous de me réinviter à danser quand il sera là?

Mounia était consciente que sa demande pouvait paraitre déplacée mais il parait que qui ne tente rien n'a rien.

Aux marches du palais

ça y était, Quirin était enfin arrivé, la route avait été sans encombre, à part à un moment un abruti à cheval qui failli envoyer le sergent Mendois bouler dans le fossé en le doublant. Le cheval menait un tel galop que Quirin n'eut que le temps d'apercevoir une silhouette rouge. Depuis son entrée dans la ville, il regardait dans tous les coins si il ne repérait point ce dangereux cavalier, bien décider à lui apprendre les bonnes manières, mais que nenni.

Le sergent s'adressa aux gardes, que pour certains il connaissait.

Gardes, dites moi donc, on m'a encouragé à venir en ce lieu pour penser, pouvez-vous me dire en quelle salle ?

Té pour panser, j'vois q'le médecin, j'avions vu justement l'sergent Lò Casalier s'diriger vers la salle de bal, sergent.

Mais qu'est-ce qu'il me dit ce bougre, pourquoi n'y aurait-il que le Skipounet pour penser ? et pourquoi dans la salle de bal ? Enfin, on verra bien, peut-être après le tout le Coms attend-il beaucoup de penseurs...

Arrive en salle de Bal

Grand doute, hésitation, panique - Les femmes et les enfants d'abord faut bien occuper les requins - enfin pas tout à fait, que ce passait-il ? des couples dansant, d'autres buvant, grignottant... Méprise peut-être ? Ainsi il ne s'agissait pas de penser, mais de danser... Mal à l'aise dans ses chausses le Quirin, il connaissait bien le pas cadensé, le pas de charge, mais le pas de danse, alors là atttention aux harpions
Peut-être l'air de rien se diriger vers la buvette, reconnaitre quelques têtes, se faire discret...
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Un bal, donc de la danse, donc de bons moments en perspective, il était évident qu'Yves ne pouvait refuser l'invitation de Selva.
Mais il avait laissé son aimée le devancer, le temps qu'il trouve une âme charitable pour garder Samuel deux ou trois jours.
Par chance, il avait trouvé quelqu'un de confiance et après s'être rapidement changé, il fut amené à prendre la route rapidement, direction Montpellier.

Le château se dressait enfin devant lui.
Le blondinet se souvenait être passé plusieurs fois devant cet édifice quand il avait rejoint Selva lors d'une de ses missions, mais jamais il n'avait eu la chance, ni même la curiosité d'y entrer.

Passant les gardes à chaque entrée, décidément ce bal devait réellement être ouvert à tous les languedociens et peut-être même plus.
Toujours est-il que si Yves faisait tâche dans le décor il n'aurait cette mauvaise surprise qu'une fois qu'il serait entré dans la salle.

Avant de se faire voir, il s'arrêta dans le couloir et souffla un bon coup.
Vêtu aussi simplement que la dernière fois où il devait se rendre à un bal organisé à Montpellier, il était, cette fois-ci, bien mieux coiffé. Aucune mèche rebelle ni tombante, mais ce n'était tout de même pas du grand art.
La couleur des vêtements était tout à fait sobre et cachait à merveille les traces de poussière qui s'était accumulée durant le voyage. Le jeune homme s'était épousseté avant de se présenter mais il n'en restait pas moins quelques particules de terre sur l'ensemble des habits.

Il n'arborait rien de plus qu'un sourire et un parfum printanier puis entra enfin dans la salle.
Du monde était déjà arrivé dont quelques personnalités.
Il ne mit pas longtemps à remarquer que le Coms dansait avec Mounia et la situation fit légèrement rire le benêt qui se dirigeait alors vers le buffet.
Des victuailles bien appétissantes mais surtout de quoi boire ! Se faisant donc servir de l'hypocras blanc, il scruta la foule à la recherche de sa dulcinée.
Dans un premier temps il ne vit qu'une femme repoussante au bras d'un lieutenant mais enfin la voilà, celle qu'il cherchait, celle pour qui son coeur battait, sa Selva !

Buvant une gorgée du breuvage contenu dans la chope qu'il tenait à présent, il vint rejoindre la dame et ne pu s'empêcher de lui administrer, une fois qu’il se présenta devant elle, un baisemain des plus élégants.
Lui adressant un très large sourire, il prononça enfin ses premières paroles.

Bonsoir ma princesse. Je te trouve très élégante.
Comment vas-tu en cette douce soirée ?

Une cape virevoltait maladroitement entre les convives.
Ecarquillant les yeux, Yves ne pu s’empêcher de chuchoter une réflexion à l’oreille de sa tendre.

Nithard serait-il également venu pour profiter des joies de la danse ?
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Skip sourit à la Prévôt et son amie et remarqua aussi le regard de Maëlie.

-J'ai largement l'âge d'y avoir participé souvent... Mais en fait de bal à l'échelle du comté c'est aussi ma première fois! Mais comme on dit, mieux vaux tard que jamais!!! dit-il en souriant. Je trouve aussi dommage que la roture ne permette pas de fréquenter les grandes dame! Du moins, pas comme on le voudrait, mais sachez qu'il est toujours possible que personne n'en prenne connaissance! Continua-t-il en lui ajoutant un clin d'œil. Skip est trop vieux pour qu'on lui cache certaine vérité. De plus, il sait pertinemment que même si Cristòl était intéressé, ils n'y pourraient rien ni l'un ni l'autre, puisque le Coms est déjà promis à quelqu'un d'autre... Ce qui est bien triste d'ailleurs pour toutes les autres femmes...

-Alors cet hydromel? Quelles sont vos opinions? Soyez franches!!! ajouta-t-il pour changer de sujet. J'espère que le breuvage ne vous déplait pas...
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A vrai dire, le breuvage de Skip avait l'air de plaire sacrément à la jeune prévôte, laquelle semblait sourire d'un air de plus en plus détendu : serait-ce qu'elle ne tenait pas l'alcool? Toujours est-il que sa nouvelle griserie lui permit de ne pas rosir aux insinuations fort bien vues du soldat.

Mestre, votre hydromel est une merveille ! Je n'en avais encore jamais goûté d'aussi bon!
A vrai dire, je n'en avais encore jamais goûté tout court!

Elle émit un petit gloussement amusé, avant de s'interrompre, interpelée par quelque chose qu'il lui semblait avoir vu quelque part dans son champ de vision.
D'une voix un peu trop forte, elle appela l'individu malheureux dont la capuche venait de faire défaut.

Mestre Jhaaaaaampe ? C'est bien vous?
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Fenêtre sur le monde...

En écoutant les paroles de Dame Maelie, Christina sentit son cœur se serrait. Spontanée et impulsive, l'idée de s'amuser à son premier bal lui avait fait oublier de prévenir le sergent Spartan de son absence. Elle espérait que la sanction ne saurait pas trop lourde pour une simple recrue.

Son optimisme naturel chassa aussitôt cette pensée pour laisser place au plaisir d'écouter la musique qui venait agréablement créer une ambiance festive.

Elle adressa un sourire furtif à Messire Skip, puis accepta bien volontiers le verre d'hydromel de capucine que lui tendait Dame Maelie tout en lui répondant :

Pour moi aussi, c'est la première fois que vais participer à un bal si prestigieux et je trouve cette expérience très excitante.
Mais je ne fais pas bien la différence entre noble et simple villageois, tout le monde ou presque semble si bien apprêté, enfin, je parlais des femmes
Le Coms est-il présent ?

Christina avait entendu parlé à Lodève du Coms Cristol, mais n'avait aucune idée de son allure, grand ou petit, charmant ou répugnant, délicat ou mufle....elle jeta un coup d'oeil aux alentours... peut-être est-ce cet homme...

cet homme vêtu d'un mantel rouge et orge, agrémenté d'une épée et portant une barbe le rendant si sérieux,

ou cet homme aux vieilles bottes qui n'a pas peur de transpirer sous sa cape de fourrures si l'idée lui venait de s'engager dans la danse

ou cet homme vêtu d'un tabard rouge et or et portant couronne et épée, sans la crainte de trébucher et de blesser la douce âme qu'il fait tournoyer dans ses bras

ou cet homme, simplement vêtu de bottes, chemise et braie, embaumant son alentour de douces effluves parfumées

ou cet homme aux vêtements sobres et bien coiffé

En plongeant ses lèvres dans le liquide doré, elle riait d'avance en se demandant qui tomberait le premier.

Les notes s'égrenaient, un rythme soutenu par la voix des ménestrels, et aucun n'aurait pu rivaliser avec la prestation de la charmante Maëlie. Le temps viendrait dans ce bal pour la promotion de la chorale comtale... Alors qu'il se perdait dans ces pensées, la belle Nîmoise tournant sous ses impulsions, d'un pas, ma foi, gracile, un voix haut perché vint se perdre jusque sur la piste de danse :

-« Mestre Jhaaaaaampe ? C'est bien vous ? »

La question résonna dans la salle alors que la danse s'achevait. Le Coms, spontanément, se tourna en direction de la voix de sa conseillère préférée, qui parlait au miséreux auquel il avait recommandé le buffet. Etrange, vraiment...

Il lança un regard interrogateur à sa cavalière, alors qu'il faisait un pas en arrière, et ne tenait plus la main de Mounia que du bout des doigts :

-« Avez-vous entendu comme moi ? »
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-« Ma fiancée m'a fait le même reproche, lorsqu'elle est passée en Languedoc avec la Cour... Mais n'est-ce pas admirable, de travailler à ce point pour sa province ? Ce ne peut que le grandir, peut-être atteindra-t-il la noblesse avec cela. Ne serait-ce pas un beau cadeau, qu'il vous ferait, pour vos vieux jours ? Vous voudriez... enfin, vous voudriez que je le rende jaloux c'est cela ? »

Après une virevolte, Mounia répondit en souriant.

Qu'il travaille ainsi ne me gène pas, c'est au contraire la preuve de son dévouement...La noblesse je n'en veux point. A quoi me servirait-elle si je reste seule dans un chateau ne faisant que respirer son odeur dans les draps sans pouvoir le voir ou le toucher à ma guise?

Mounia entendit prononcer le nom de son bien aimé. Elle chercha du regard toute tremblante et crut apercevoir le visage tant aimé sous le manteau crasseux de tout à l'heure.Elle blémit.

A quoi joue t-il par Aristote?Voilà qu'il m'épie...Voyez pendant que je me languis de lui à quoi il joue!Ma demande tient encore plus qu'avant messire Cristol. Le rendre jaloux?Oui c'est tout ce qu'il mérite!Et, sauf le respect que je dois à votre rang, si ce n'est pas avec vous, ce sera avec un autre en tou bien tout honneur évidemment!Alors?

La danse lui rosissait les joues tout autant que la présence de Jhaampe, et que la demande saugrenue qu'elle faisait au coms!Elle attendait maintenant une réponse de sa part.

Devant le manque de réaction de son ancien compagnon, Pule ne sut quoi faire pendant quelques secondes.
Il se décidat tout de même à aller chiper une pomme sur le buffet où il laissat trainner sa marmitte.
Il mangeat la pomme en deux, trois coups de dents, puis retournat auprès de Flo.
Il se délestat de sa lourde cape, provoquant un bruit ressemblant à celui que produit le contenus d'une armoire qui se renverse, et la déposat sur une chaise.
Il se trouvait désormait en chemise, une chemise bien soignée car protégée continuellement par sa cape d'habitude.
Certes, ses braies laissaient à désirer, mais sa chemise ratrappait bien là se manque d'éléguance.
L'abandon de sa cape, avait aussi révéler sa chevelure, touffue et abondante qui lui tombait jusqu'aux chevilles.
Un trou venait malencontreusement gâcher cette touffe, un trou provoquer lors d'une quelconque bataille pour une chopinne en taverne.
Sa chevelure en restait pour le moin intègre et ondulait au rythme des mouvements de son propriétaire.
Il se tournat ensuite vers Flo et lui tendit la main pour l'inviter.

Accorderas tu une petite dance à un viking qui tacheras de ne pas écraser tes jolis petits pieds ?

Il la regardait les yeux pétillants, atendant une réponse positive pour pouvoir prouver qu'un viking, même s'il est sommairement habillé, sait dancer avec une gente demoiselle.
Il arborait son plus beau sourrire, son vieux sourrire qu'il n'avait que très peu l'occasion de sortir de sa poche pour de gentes demoiselles.
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L'espace d'un instant Yves craignait que Selva le repousse sous l'effet de la surprise.
Se voir embrasser, même ainsi, alors que l'homme se montrait à peine cela devait être quelque peu déstabilisant.
Mais, le jeune homme constata avec soulagement que la brunette était heureuse de le retrouver, en témoigne cet enlacement d'ailleurs.

Il avait posé son verre par sécurité et son sourire s'élargit.

Oui, réussi à le faire garder, et je pense qu'il n'aura pas le temps de s'ennuyer.

Il ne se gêna alors pas pour embrasser,certes discrètement, mais tout aussi amoureusement sa dulcinée avant que la conversation sur l'encapuchonné ne reprenne de plus belle.
Il allait d'ailleurs répondre lorsqu'on entendit scander le nom de Jhaampe. Etait-il réellement là ? Mais où dans ce cas ?
C'est alors qu'il suivit les voix et vit un groupe qui s'était précédemment formé.
Yves resta alors interdit un court instant.

L'homme à la capuche, ce n'est pas Nithard ... c'est Jhaampe !

La soirée promettait de grands moments, après la femme à l'allure particulière mais se baladant au bras d'un homme d'armes et Jhaampe qui se montrait en vieillard capuchonné, il fallait se demander à quoi s'attendre.
Plissant les paupières, il arrêta justement son regard sur l'étrange dame. D'un air amusé, il le porta ensuite sur Selvagia avant de reprendre la parole.

Je crois que nous avons ici la présence d'une femme à barbe !

Puis éclata d'un rire franc et sonore.
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En fait de perspicacité, la jeune femme semblait surtout sacrément joyeuse. L'hydromel de Skip - dont elle se promit d'obtenir la recette - semblait avoir atteint le centre ludique de Maëlie, la rendant encore plus expressive qu'à l'habitude.
C'est donc avec une révérence fort gracieuse et fort profonde que Maëlie accepta l'invitation, mettant involontairement en valeur la coupe généreuse de son corsage, non sans manquer provoquer une collision entre leurs deux fronts se croisant.

Mestre, j'accepte votre invitation avec grand plaisir ! Pardonnez-moi, Christina, si je vous abandonne quelques instants. A tout à l'heure!

Puis, se laissant guider par Jhaampe, la jeune femme entra dans la danse avec une mine ravie. Son pas était léger, et bien qu'elle n'ai pas l'habitude des danses de cour, elle se laissait guider avec souplesse, donnant à son cavalier toute lattitude pour la faire virevolter à sa guise. Les effets de l'alcool semblaient donner une note lassive à ses gestes, quelques peu ralentis par ses réflexes légèrement émoussés, sans pour autant la rendre pataude.
A ses hanches, la jupe neuve qu'elle s'était offerte pour l'occasion tombait en un froufrou ondoyant qui suivait le déhanché rythmé de sa propriétaire.
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Fenêtre sur le monde...

Après avoir longtemps dancer en compagnie de Sev, Shap avait finit par fatigué un peu et ils étaient allé près du buffet. Son appetit de future mère faisait encore des siennes et elle ne pouvait pas resister a de si delicieux mets.

Pendant qu'elle regardait la foule, amusée par Gal et Pule, une femme qu'elle connaissait très bien aparu devant elle, les joues roses, vetu d'une jolie robe, et la sortit de sa reverie.
Cela faisait bien longtemps que Shap n'avait pas vu son amie et elle était bien contente de la croiser enfin.

Ha quel plaisir, Rouk!!! Je pensais a rien de special, juste que des nouveau couples risquaient de se former..m'enfin

Sev questionnait sa fiancée du regard en jettant des coups d'oeils en direction de la sergente d'Alais.

Oh! je ne vous ai meme pas presenté! Rouki je te presente Severant, mon fiancé dont je t'ai tant parler.
Sev, voici une des personne que j'admire le plus dans le royaume, Roukina. C'est une grande amie, et c'est aussi l'epouse du lieutenan, qui aparement n'est pas là...
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On n'aime jamais assez
«Il n'est rien de pire dans le monde qu'une femme, si ce n'est une autre femme.»

La Nîmoise regardait celui avec sa capuche tout en écoutant Yves d'une oreille. Elle se tourna alors face à son aimé. Elle réfléchit un instant à ses dires avant de s'exprimer clairement :

Tu veux dire que Nithard est Jhaampe ?! Donc, Jhaampe est Nithard ?!
Ohlalaa...

Elle fit une belle grimace tout en continuant de réfléchir..

Donc ! Si Nithard est Jhaampe, ça veut dire que c'est Nith qui a dirigé la mairie... mais ça veut dire aussi que Mounia est fiancée avec Nithard ! Et c'est Jhaampe qui s'est absenté de longs mois ! Et c'est Jhaampe qui a le visage plein de cicatrice..!

Rho... j'y crois pas.. ! Viens là.. je vais lui dire bonjour ! Quand même.. c'est la moindre des politesses !

Elle attrapa Yves par le bras et le tirait doucement jusqu'à attendre l'homme dont la face n'était plus cachée..
C'est alors que Selva aperçut Roukina, elle se figea un instant. La dernière fois qu'elle avait vu son amie Roukina, c'était le jour où la fille de Selvagia était décédée.. Sortie de ce souvenir, elle lui sourit.
La bourgmestre regarda son bien-aimé dans les yeux, puis elle se retourna vers Nithard -qui en réalité était Jhaampe-.
A peine le temps d'une seconde, l'homme était parti.

Ah non.. mais c'est pas vrai.. ! Il est déjà reparti ! Même pas le temps de le saluer !!

Selva se tourna alors sur la piste de danse où il dansait avec la prévost, puis elle se remit face à Yves.

Dès que la danse est finie, je vais le saluer !

Selvagia confondait les deux hommes depuis plusieurs minutes, elle n'avait pas prêté une oreille assez attentive lorsque son aimé lui avait adressé la parole.
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Les festivités avaient toujours dont de laisser le baron de La Voulte quelque peu pantois. D'abord, il s'était fait discret histoire qu'on ne s'interroge pas trop quand à sa curieuse compagnie. M'enfin difficile de ne pas être remarqué lorsqu'un soldat biterrois bien connu vînt lui beugler aux oreilles. C'est avec un plaisir difficilement dissimulé qu'il reconnu Pulemetchik, un brave homme qu'il avait eût sous ses ordres à une toute autre époque... Une époque heureuse, où la solitude n'était point sa plus chère amie. La chaleur des tavernes de Béziers... avait malheureusement fait place au calme froid des places montpelliéraines. Un refuge pour l'officier qui s'entêtait à rester en caserne le plus clair de son temps.
Un signe de tête amical envers son ancien compagnon d'arme, qui s'éclipsa bien vite avec son amie pour céder au chant entraînant de la musique. En quelques minutes, la salle s'était remplie et partout les couples dansaient. Le coms était au milieu, et semblait attirer les regards de toutes les damoiselles. Le lieutenant montpelliérain s'en amusa et pencha la tête vers son page, toujours caché derrière lui.

Té mon petit, tu devrais peut-être tenter ta chance avec le coms Cristol! Il paraît bien en forme ce soir!

MOUHAHAHA!

Un éclat de rire qui était sortit tout seul... Un peu gêné, le baron fît mine de rien, et s'avança discrètement vers le buffet, où il trouva de quoi se désaltérer. D'un oeil attentif, il se mit à scruter un à un les joyeux bougres qui tournoyaient gaiement dans toute la salle. Sa main était crispée sur le pommeau de son épée. Peut-être par habitude, par réflexe en présence du coms, ou bien encore mû par quelques sombres sentiments. Allez savoir...
D'un mouvement de tête, il fît signe à Uc de le rejoindre. Après tout, mieux valait rester en retrait. Qui surveillerait le coms s'il se mettait à danser?
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Flo commençait à en avoir marre ... voir tous ces gens guindé et ce donnant des airs ne lui plaisait pas...ce n'était pas son milieu... dans le sien pas besoin de lever le petit doigt pour boire un verre..
Venir dans le beau monde pour s'ennuyer .. trés peu pour elle.. et sa robe n'allait pas avec la tapisserie
Elle regarda pule au loin qui était avec son ami... ils semblaient heureux de se revoir.. c'était déja ça.. mais l'effet escompter n'avais pas eue lieu.. pule croyait que son ami serait fou de joie .. comme quoi ...
Elle le vit de nouveau se diriger vers elle.. jamais elle ne l'avait vu aussi élégant dommage que Shig n'est pas couper plus court sa tignasse

Oh!! Pule je te remercie de cette intention en mon égard .. mais je dois préparer mes valises et franchament me meler à tous ces gens .. me mets plus que mal à l'aise.. mais sache que dans d'autre circonstance j'aurais accepter bien volontier

Flo se leva.. posa la paume de sa min sur une joue.. déposa une douce bise sur l'autre.. et quitta les lieux sans se retourner

Yves haussait un sourcil en même temps qu’il fronçait l’autre.
Il n’était plus très sûr d’arriver à suivre ce qu’était en train de lui raconter Selva, elle lui emmêlait totalement les pinceaux.
Mais il laissa cela de côté, de peur d’avoir le cerveau totalement écrasé sous le poids du doute.

Un clin d’œil de Jhaampe d’un côté, le Coms et Mounia dansant ensemble de l’autre et voilà que Jhaampe invitait une dame à danser.
Décidément, l’échangisme était très en vogue dans la capitale.
Ou la jalousie une pratique de plus en plus courante, bien que peu louable et particulièrement stupide.

Suivant alors son aimée, le buffet était tout proche.
Yves en était assoiffé et reprit son verre pour boire de longues gorgées d’hypocras.
Il haussa les épaules, sachant que la soirée ne faisait que commencer et que les amants auraient tout le loisir de saluer les personnes avec lesquelles ils désiraient converser.

En parlant de danse, tu veux qu’on rejoigne les courageux qui tournent déjà au milieu de la salle ?

Il tapotait du pied en suivant le rythme, content d’entendre de la musique si gaie et entraînante.
Pas trop mauvais danseur, il aurait été ravi de s’essayer aux danses en binôme, mais il n’était pas certain que Selva accepte, après tout, il était encore tôt … et il fallait surtout que le blondinet se restaure.
Il vint donc à prendre deux ou trois petites choses qu’il se mit à grignoter.

Tu en veux ma douce ?

Il lui tendit quelques petites choses délicieuses et fondantes en bouche.
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Pule atendait impatiement, mais quand vint la réponse, ce ne fut point celle à laquelle il s'atendait.
Il la vit lui caresser la joue, puis lui faire la bize et le laisser là où il se trouvait.
Il laissat retomber sa main et se mit à grogner de mécontentemment, tel un ours à qui l'on vole son saumon.
Il regardat autour de lui, l'envie d'aller chercher ses armes et de provoquer une grande baston lui vint à l'esprit mais il ne pouvait se permettre de gacher la soirée des convives qui ne lui avaient rien et qui, pour la plupart, ne le connaissaient même pas.
Il regardat autour de lui puis allat récupérer sa cape, refesant un bruit d'armoire qui se vide en la remetant, c'est qu'il se trimballait un sacrer tohut bohut la dedans, dans ses nombreuses poches.
Il se dirigeat ensuite vers le buffet et entammat une fastudieuse mais nécéssaire ingurgitation de différents mets tous plus raffinés les uns que les autres.
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Spartan, qui n'avait pas l'habitude de ce genre de soirée, avait fait, pour une fois, un effort. Tout ceci le changeait grandement de son espace habituel qu'est la caserne de Lodève.
Il n'était pas venu à Montpellier depuis quelques temps, depuis qu'il passa un petit tour au QG de la garde d'argent pour ce tenir au courant et pour faire certaines formalités.

Il était donc venu à cette soirée, avec comme tenue, pour changer de l'habitude, un simple ensemble noir avec, comme seule touche militaire, un mantel en cuir noir. Toujours très sombre , ce Spart. Mais pour une fois qu'il ne se trimballait pas avec son casque et son bouclier.

Une fois arrivé au lieu, il se diriga directement vers les victuailles pour se remplir l'estomac, qui s'était vidé lors de son voyage jusque là.
Il chercha donc les personnes qu'il connaissait, en balayant la zone du regard, et remarqua quelques personnes qu'il avait déjà croisé ou qu'il connaissait de Lodève.
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Membre de la Garde d'Argent
Lieutenant de l'ost

Voyant le messire s'inclinait prenant sa main et la baiser. Roukina sourit pensant à son mari "rien avoir avec mon sanguinaire" elle laissa échapper un petit rire étouffé

Le plaisir est pour moi messire Severant, Seul le divin sait combien shap m'est importante et combien j'aurais souhaité être à Béziers mais comme vous le voyez la vie soldatesque demande quelques sacrifice. La preuve, moi et mon mari vivons dans deux villes différentes...

La jeune femme devint triste mais se reprit aussitôt
En Tout cas, j'aimerai bien vous voir tous les deux à Alais

Après s'être mordue la lèvre voyant qu'ils avaient pas mit de lait, le fiancé de Shap comprenant la réaction de Roukina partit au buffet et revint avec un petit plateau et une coupe d'hydromel, tendant la coupe vers la jeune femme elle était face à un grand dilemme lui dire non et se rediculiser devant tout le monde comme à la caserne de Montpellier quand elle avait dit à bourrel je ne bois pas d'alcool ou oser.Après tout elle avait consommé de l'alcool et un verre n'aurait pas fait de mal...

Merci sieur Severant, vous avez lu dans mes pensées

Elle but une petite gorgée espérant qu'elle en pas va pas déraper ...
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La Mouette survit à ses blessures, et dans le malheur de son destin personnel, elle trouve la force d'âme pour le dépasser et atteindre la vérité dans l'art.

Pule, après avoir ingurgiter une bonne partie du buffet, allat s'assoir sur une chaise, tranquillement et l'air tristounnet.
Il regardat quelques minutes les couples dancer, penssant que quelques minutes plus tot il aurais put être de ceux la.
Il soupirat puis sortit un tonnelet de sous sa cape et se mit à en boire le contenus fortement alcoolisé.
Il fermat les yeux et se penchat en arrière, se metant à repensser à ses années de voyages.
Il atendait la, ne sachant désormait pourquoi il restait à cette fête.
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Tiphany arriva au bras de son fiancé Celtic à ce bal

elle était toute intimider elle n avait pas l habitude d aller a ce genre de réception aussi prestigieuse !!

voir autant de monde en plus sachant qu’elle ne connaissait surement personne mais être la présente pour celtic était très important pour elle de plus, elle aimait aussi danser

celtic me présenta certaine personne qui dansaient

elle le regarda tendrement et répondit a sa question

allons danser mon amour, nous irons nous rafraichir plus tard et lui dit doucement surtout ne me lache pas
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Tiphany de Gérande

Propriétaire de l auberge de la Licorne & Tisserand

Celtic prit la main de Tiphany et il l emmena sur la piste de danse un moment qu adorait Tiphany danser avec l homme de sa vie

il la prit dans ses bras se collant l un a l autre et dansèrent au son de la musique

tiphany ne quitta pas des yeux, ceux de celtic

je t aime aussi, tu es tres élegant ce soir mon amour

tiphany se sentit tres bien dans ses bras et n etait plus indimider par tout les gens autour d elle.....
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Tiphany de Gérande

Propriétaire de l auberge de la Licorne & Tisserand

Quirin arrivait enfin près des tonneaux et victuailles, il avait réussi à n'écraser aucun pied, ni à prendre les siens dans le bas d'une robe, que ces dames avaient choisies exprès longues, même celles qu'il avait déjà vu en tenu de soldat. Il allait se servir une chopine quand une voix s'éleva dans son dos

Mais.. mais qu'était- ce devant les yeux de Quirin, la silhouette rouge.. est-ce possible, Skip ?

Skip ! Dans mes bras mon ami ! Bien heureux de te voir. Mais dis moi d'abord, rassures moi, tu n'es pas venu à cheval ? Ne me dit pas que c'est toi qui failli tantôt m'envoyer au fossé en galopant comme un fou ?
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Pule rouvrit les yeux et se redressat sur sa chaise, il regardat l'assemblée et constatat que rien n'avait bouger.
Les couples dancaient, le buffet diminuait, la bière coulait.....
Il se levat sans un mot, et se dirigeat vers la sortie.
Il crapahutat encore dans le chateau, pestant sur l'architechte ayant construit se labyrinthe et lachant tout du long une longue série de juron dans sa langue natale, le wallon.
Pendant qu'il s'en allait, un garde s'esclafat à son passage, lachant un long rire gutural.
Pule fit demi tour, se plantat devant le garde qui s'était sentit petit tout d'un coup, étant donner l'imposante taille du viking qui se tenait face à lui et le dépassait d'au moins deux têtes.
Un petit instant passat puis Pule repris son chemin, laissant le garde au sol, une main sur son nez en sang et l'autre sur son entre jambe.
Pule finit, après deux gardes maltraités et quelques escaliers descendus, à retrouver l'entrée du chateau.
Il déguainnat son épée restée atachée à la selle d'Almut et montat sur celui-çi.
Il avancat lentement dans la cour du chateau, s'arretat et lancat un dernier regard vers les fenetres de la salle de bal.
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Tout en se mouvant avec grâce, les deus danseurs continuaient de discuter.

-"Peut-être parce que tout vaut d'être tenté... Il n'y a d'immuable que le temps qui passe, mais on doit bien pouvoir l'employer comme on l'entend. Et puis, vous me l'avez demandé, n'est-ce pas ? Il n'est pas dans mes habitudes de me dérober à la requête d'une jolie femme. "

Mounia afficha une moue dubitative. Elle? Une jolie femme?Elle tourna son regard vers Jhaampe qui ne semblait pas le moins du monde être touché par la mise en scène ce qui agaca au plus haut point la petite blondinette.

Et si tout vaut d'être tenté, n'avez vous pas une idée pour réveiller un peu l'amour que me porte le beau Jhaampe?Ce n'est pas que je me déplais avec vous, vous êtes plutôt bon danseur et bel homme, mais mon coeur et mon corps se languissent des siens...Et ma jalousie,de le voir danser avec une autre, se réveille...

Skip avait l'air heureux en l'interrogeant, mais Quirin vit en même temps un fond de nostalgie dans le regard du médecin

Bah tu sais, c'est un peu par la force des choses, après ton départ, d'autres ont suivis tentés par un changement d'air, et je me suis retrouvé le plus ancien
Mais et toi, ta médecine avance-t-elle ?

Quirin remarquait que l'habit de son ami semblait être de bonne facture, démontrant une certaine réussite
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Elisandre se sentit un peu perdue dans cette vaste salle emplie de monde...
Ayant revêtu ses beaux atours, coiffé ses cheveux, elle sentit certains regards sur elle...Elle connaissait si peu de monde ici....Elle commençait a regretter d'être venue, quand elle avisa Quirin bavardant dans un coin tranquille. Elle s'approcha des 2 hommes.

Bonsoir Quirin, Bonsoir Messire...
Heureuse de voir un visage connu dans cette foule...

Tout en disant cela elle regardait les couples évoluer avec grâce. Comme elle aurait aimé savoir dansé comme eux...

Son regard fut attiré par un homme qu'elle avait vu une fois déja, son visage s'empourpra et elle fit une révérence devant le Coms qui passait enlaçant une bien jolie femme. Sans doute ne l'avait il pas vue....

Jhaampe était la aussi. Décidément, elle connaissait quand même quelques personnes...

Severant avait servi l’amie de sa fiancée et l’écoutait tout en la regardant …

Vous rendre visite à Alais sera un plaisir pour nous deux, n’est-ce pas mon amour ? Il se tourna un instant vers Shap.
Nous comptons, après notre mariage, faire un beau voyage de noces. Nous mettrons Alais dans nos destinations.

Il entreprit d’attaquer avec appétit son assiette tout en observant distraitement les autres convives.
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- On n'aime jamais assez -

Jhaampe écoutait les paroles de sa cavalière... Babil étonnant ... Il était plus habitué de sa part à l'efficacité des phrases...

Il sourit à sa comparaison entre le Coms et une vache mais reprit son sérieux pour lui raconter sa route, l'idée qui avait germé à la vue du mendiant, que la défroque montre à Mounia sa contrition de l'avoir délaissée pendant ces dernières longues semaines... ... Vous voyez, j'ai été tellement pris par la Mairie, la Sécurité, les Elections, la diplomatie que je crains vraiment qu'elle ne me laisse tomber...
Mais pardonnez-moi, je vous parle d'une autre alors que cette danse est une vraie félicité.
Vous dansez très bien...
Vous avez encore beaucoup de qualités comme ça, cachées ou non?
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Procureur-adjoint près la Cour de Justice de Lengadoc.
Médiateur et Brigadier empêché à Nîmes
Avocat empêché à la Cour de Justice du Languedoc
Ambassadeur près le Béarn, la Gascogne et la Guyenne
Chambellan pour les Provinces d'Oc

-« Nous pourrions aussi disparaître de la salle de bal... De tous, je crois qu'il sera bien le premier à qui des idées viendront, puisqu'il est celui qui vous surveille avec le plus d'ardeur. »

Si Mounia avait eu les mains libres, elle aurait probablement applaudit, de cette façon si enfantine dont elle n'arrivait pas à se défaire.Elle se contenta d'un sourire magnifique.

Quelle merveilleuse idée!D'autant plus que je tiens à mon honneur et au votre évidemment...Que diriez vous d'une ballade dans le jardin?L'alcool et la danse donne chaud...Et puis libre à lui de nous suivre.Vous qui êtes un homme, dites moi, croyez vous que toutes ces manigances le touchent?Qu'il viendra?

Mounia savait que ce qu'elle faisait était mal et digne d'une courtisane. Mais, elle avait l'habitude d'écouter ses sentiments et convictions plutot que les convenances.La musique s'arreta, Mounia avait soif et se promit de prendre un verre rapidemment. Elle aperçut Selva et Yves non loin et leur sourit en espérant qu'ils comprenaient la manigance et la soutiendraient.

Quirin allait lever sa choppe pour boire à l'Ost avec Lo Casalier lorsqu'il réalisa avoir entendu une voix qu'il connaissait bien

Se retournant pour rendre son bonsoir à la mairesse de Mende, sa douce mie, il ne put que la voir s'éloignant déjà, il se hâta de la rattraper avant qu'elle ne sorte de la pièce

Bonsoir ma douce forgeronne, ainsi donc toi aussi tu as embarqué dans cette galère ? Mal informée, comme moi ?

Il est vrai que le sergent Mendois execrait ces bals de la haute société, préférant de loin la compagnie, moins maniérée, des gens de sa condition, la bonne odeur de la terre manquait lui manquait trop, et puis Quirin avait une sainte horreur de ces danses de la haute société, enfin danse est un bien grand mot. Ce n'était pas de la danse, à ses yeux, ce que faisaient les couples autour de lui, voir même certains se déhanchant en solitaires, non la danse c'était celle qu'il faisaient tous en rond autour du feu, à la saint Jean, ou à la fête du solstice.

Remarquant alors une vague humidité autour des yeux d,Eli

Mais qu'est-ce donc ma belle que ces larmes ? et pourquoi te sauves tu déjà après être venue de si loin ?
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-Moi je vais répondre que à vous deux vous ne risquez rien de bien grave! Au contraire! Allez-y et faite lever la fête!!! dit-il en remarquant le désarroi de la dame! La pauvre! Visiblement pas habitué. Mais il faut bien un début à tout!

-Allez, Quirin, je vous laisse. Je vais aller voir pour trouver d'autre monde. Va danser avec la dame et revenez-moi quand vos pieds vous ferons mal! Allez ouste, je veux vous voir danser!!!

Skip les regarda s'éloigner et partie dans un autre coins. La pauvre Élisandre, si seulement elle savait comment Skip pouvait ce sentir seul... Mais celui-ci n'en laissa rien paraître! Pas lui! Il alla donc dans un autre coin voir qu'est-ce qui ce disait d'intéressant et s'il pourrait se greffer à une conversation...
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Jhaampe écoutait Maélie avec attention, de toutes ses oreilles, de tout son coeur. Il avait ralenti le pas pour mieux se concentrer. Tout cela était tellement nouveau pour lui... Les années en mer, depuis pratiquement son enfance, puis les années de travail acharné au service d'un Comté qui l'avait accueilli comme un fils, tout ça ne lui avait pas laissé le temps de cultiver les Courtoises manières...

Briller... Briller... Ce n'est pas avec mes braies et ma chemise que je vais briller... Comme je me maudits de ne pas avoir pris le temps de soigner quelque peu mon apparence...
Faut dire aussi que la seule fois où nous nous sommes retrouvés en son échoppe, nous avons pensé à... euh... à tout autre chose...!
Comment voulez-vous que je rivalise avec les ors et argents qui nous entourent! Je ne suis pas fait pour toutes ces richesses!

La musique s'était tue.
Sa dernière phrase résonna en lui: "pourquoi danserait-elle avec un homme comme le Coms, en votre présence?"
Il sentit une chape de glace le paralyser...
Mounia... Cristols...! Ils allaient si bien ensemble...!
Il n'avait jamais pensé que...
Il fixa Maélie, désemparé,...
La dernière fois, et la première d'ailleurs, que j'ai courtisé une femme, c'était la compagne d'un Ponot lors d'une joute à l'épée, je n'ai rien trouvé de mieux que de piquer le cheval de mon lieutenant et de l'enlever... elle... !

Au point où j'en suis, je pourrais peut-être recommencer...!

Quoique... non...!

Qu'est-ce que j'ai pris quand elle s'est réveillée...!

Il jeta un coup d'oeil au couple qui continuait de bavarder.
Il se sentait perdu devant ce monde inconnu... effrayé par les bouillonnements qui le bouleversaient...

Il avait besoin d'air...
Accepteriez-vous de faire quelque pas dehors en ma compagnie? J'ai encore besoin de vos conseils...
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Procureur-adjoint près la Cour de Justice de Lengadoc.
Médiateur et Brigadier empêché à Nîmes
Avocat empêché à la Cour de Justice du Languedoc
Ambassadeur près le Béarn, la Gascogne et la Guyenne
Chambellan pour les Provinces d'Oc

Spartan observait, depuis qu'il était arrivé, le bal qui se déroulait autour de lui. Cette musique et tout ces danses, il ne connaissait vraiment pas tout ceci. Le rythme était bien différent de son rythme habituel, qui balançait entre les études et la caserne. Il se sentait perdu en cherchant, du regard, autour de lui sa bien-aimé qui devait être présente.

c'est alors qu'il l'a vit, marchant dans sa direction. Elle avait dû la remarquer pour qu'elle se joigne ainsi à lui. Spartan sourit en conséquence et posa son verre qu'il sirotait depuis un moment déjà.

C'est alors qu'elle lui murmura dans l'oreille : "Tu viens ?"

Il fut entraîné ainsi par la main de sa bien-aimé à l'extérieur de la salle.
Ils se prirent dans leurs bras et s'embrassère tendrement. Il était heureux d'être là, c'était d'ailleurs pour elle qu'il était venu en ce lieu.

Bonsoir mon amour, me voici arrivé.
Tu t'amuse bien dans cette soirée ?
J'ai vu beaucoup de monde, dont du monde "important". D'ailleurs j'ai reconnu plusieurs personnes dans la salle. Mais personne n'est venu à moi, aurais-je une apparence si terrible ? Ferais-je si peur que ça ?

Spartan sourit, car il est vrai qu'il était habillé très sombre, surtout pour ce genre de soirée. Il embrassa de nouveau Christina la tenant toujours dans les bras.
_________________
Membre de la Garde d'Argent
Lieutenant de l'ost

Le regard, le salut d'Elisandre avaient échappé au Comte, et cela était en train de causer du mal à la jeune femme... Et il ne l'avait pas vu. Et puis, Mounia lui répondit, lui proposa une promenade en extérieur, et l'idée lui plut. Il s'attacha, en chemin vers la porte, à tenter de clarifier les us des hommes - dieu, que c'était dur !

-« Si je peux généraliser mon être à tous les hommes, me fondre dans la masse, et ainsi parler au nom de toute la gent à laquelle j'appartiens... Oui, il viendra. Ou s'il ne vient pas c'est que vous lui êtes désormais totalement indifférente... Ce que je ne vous souhaite pas, Mestra Mounia. Les hommes... Nous sommes de grands enfants, qui n'aiment pas qu'on leur prenne leur jouet... Nous aimons les femmes et nous plaisons de leur compagnie, mais il nous est extrêmement douloureux de devoir les partager... »

Il eut un sourire un peu vague et un regard pas tout à fait franc, parce qu'il pensait à Margot, pour qui son amour avait été ardent, et s'il commençait à s'estomper, n'en demeurait pas moins assez présent. Jamais il n'avait osé la dérober à Louis-Raphaël, qu'elle n'aimait pas, pourtant. Jamais il ne l'avait poussée à l'infamie, mais Dieu, que c'était dur, d'être privé de l'objet de son désir par un autre homme ! Une pensée à la Comtesse du Gévaudan, et puis il continua :

-« Vous avez de la chance, d'être fiancée par amour... Vous serez protégée de tous les vices de la meilleure des manières, si vraiment son amour est puissant. Allons, sortons, et assurément, il ne mettra pas longtemps à venir vous réclamer. »

Mais *chtong !*. Un morceau de bois vint heurter la tête du Comte. Regard furibond au sol, puis aux troubadours : une flûte, et le Baron de La Voulte ! Il avait cru un instant à un attentat. Mais non... Et sans retenue, il explosa de rire.

-« Mestra, pardonnez-moi... Je crois que la sortie du Comte ne passera pas du tout inaperçu, et même que l'on cherche à me retenir ici... Permettez ? »

Il se pencha pour ramasser la flûte, et la fit tourner entre ses doigts, sourire goguenard au Baron de la Voulte. Allons, musique !
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Le buffet attirait vraiment chaque personne.. dès qu'une entrait, elle se ruait vers.. La personne pouvait passer pour une affamée.. mais qu'importe, tout le monde allait au même endroit. Les plats se vidaient petit à petit, preuve de leurs bons goûts et belles présentations.

Yves aimait danser, il proposait souvent à la brunette de l'accompagner lors d'une danse. En cette soirée, beaucoup de couple se mettaient en piste, et ce n'était sans trop tarder que les deux Nîmois les rejoignirent.

Les corps enlacer, les pas en harmonie, un sourire accroché sur leurs lèvres, un regard qui ne céssait d'être plongé dans l'autre, une douce musique, ils dansaient. Yves dirigeait Selva sur la piste, une bonne chose d'ailleurs pour cette femme n'ayant pas de grande expérience en danse, et puis ; Yves était l'homme, c'était donc son rôle d'être le "maître" de cette danse en binôme.

Selv' posa sa tête sur l'épaule de son aimé tout en continuant de tournoyer :

Oui.. c'est l'homme de noir vêtu.

Elle sourit à nouveau avant d'enchaîner :

Il s'appelle Spartan.. mais je l'appelle Spart.

L'instant d'après, la Nîmoise vue que l'homme en question était avec une femme, qu'elle ne connaissait pas d'ailleurs. Peut-être une Lodèvoise.
Elle laissa donc son regard vaquer vers d'autre chose. La musique s'arrêta soudainement, c'est alors que Selv' se défit de l'étreinte d'Yves puis se tourna vers l'orchestre où de "faux-musiciens" avaient pris les instruments en main.

Que font-ils donc...
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Le Coms fut, en quelques bonds, sur l'estrade des troubadours, près du Baron de la Volta, en pleine forme, celui-là ! Petit regard à Adrien, oseraient-ils faire montre de leurs talents, répétés dans le secret des couloirs du CLE ?
Clin d'oeil à l'assemblée - à qui exactement, le saurait-on ? - , sourire au Prévôt - elle allait bien chanter avec eux, non ? - et puis le Comte se mordilla la lèvre. Hum hum.

-« Bar de la Volta... Je crois que l'assemblée est mûre pour un petit discours, n'est-ce pas ? Autant les prévenir... »

Grande respiration, il fallait se motiver. Le Coms, fidèle à sa nonchalance dans de tels temps de loisir haussa les épaules, en réalisant qu'il n'avait rien préparé. Après tout, ça viendrait du cœur, et peut-être réussirait-il à ne dire que des choses sensées !

-« Adissiatz, Lengadocians ! Benvenguts, benvenguts ! Je vois là bien des visages connus, et d'autres aussi que je ne demande qu'à connaître. Il y a là des hommes en quête de boisson, des femmes esseulées en quête de cavaliers... Laissez-moi un peu de temps - surtout mesdames - et chacun aura son compte ! En tant qu'hôte de cette fête, j'aurais beau jeu d'en laisser sur le bord de la piste de danser... Je suis heureux de vous voir ici, et non moins heureux de vous proposer une réalisation unique, longuement préparée par le Conseil Culture, Loisirs, Evénements ! » Très crédible... Songea-t-il en son for intérieur, avant de poursuivre :

-« C'est donc armés de cette motivation et de cette envie de plaire que nous voilà, le Baron de la Voulte, le Prévôt, et moi-même, dans une œuvre unique, qui restera, nous l'espérons, dans les mémoires ! »

Et il lança un regard suppliant à Maëlie, façon de dire : "J'espère que vous ne nous lâcherez pas... Ou nous serons ridicules."
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Mounia savait ce que les "nouveaux musiciens" préparaient, elle avait donc encore plus hate que quiconque de les voir jouer. Elle sourit au discours du Coms et vit arriver à ses genoux le beau Jhaampe.

Mes respect, Dame Mounia. Je ne sais si le manant que je suis peut avoir l'audace d'encore lever les yeux vers votre grandeur, toute trémulante et palpitante des bras qu'elle vient de quitter... Sachez cependant que votre règne s'étend bien au delà, jusqu'à mon très modeste coeur dont les battements s'arrêteront s'ils ne peuvent pas s'accorder à ceux du vôtre...

Elle se retint de rire, de peur de perdre toute crédibilité. Elle se contenta d'une moue boudeuse.

Messire Jhaampe, si votre coeur bat pour moi, pourquoi me délaissez vous à ce point?Vous savez pertinemment que je vous aime non?Je vous l'ai prouvé et même déclaré en public, il me semble...Vous qui connaissez si bien le droit, je vous laisse celui de vous défendre...

Elle sourit, pour faire comprendre à Jhaampe qui ne se relevait pas qu'il ne s'agissait que d'un jeu et qu'il était déjà tout pardonné.

C'est avec un soulagement difficilement dissimulé que le bar de La Volta constata que le coms et le prévôt avaient une parole aussi droite que la sienne... Ne nous méprenons pas, il s'agit bien de parole, car la voix du baron était fort loin d'être droite lorsqu'il s'agissait de pousser la chansonnette.
Un franc sourire à chacun d'entre eux et avant d'entammer la joyeuse fanfaronnade musicale, s'exclama:

Qu'Aristote nous pardonne ce défis lancé aux arts gracieux et doux des muses Euterpe et Erato, mais surtout qu'il bénisse cet Ode à la joie!

Emporté dans son élan de lyrisme, son bras tenant le tambourin avait décrit un large mouvement circulaire qui vînt heurter le nez d'un joueur de grelot qui s'effondra dans un "SHLING" retentissant.

Avec un sourire semblable à celui-ci: , le baron se tourna vers ses acolytes et lança:

Musica!
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-« Un, deux... Un, deux, trois ! »

C'était pour le moins novateur. Certes, le Comte ne résista pas à l'envie de jouer les morceaux d'antan, les lents airs qui avaient bercé les soirées bucoliques de sa jeunesse. Mais la mélodie prit vite les tours et le rythme insufflés par le tambourin, et non sans un regard à ses acolytes, pour se coordonner, il institua un leitmotiv qui servirait de support à la voix de Maëlie... et à celle du Bar de la Voulta. Le Comte avait le prétexte du bec de la flûte, pour retenir derrière ses lèvres les vocalises qu'il ne manquait pas de vouloir pousser.

Adrien, lui, n'y couperait pas, car un tambourin n'a jamais empêché une bohémienne de chanter en le jouant. Alors comment cela pourrait-il déranger un homme aussi déterminé que le Lieutenant ?
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Mounia fondit comme neige au soleil et elle, qui si peu de temps auparavant, voulait le faire payer pour ses absences, se retrouva aussitôt dans ses bras. Elle l'embrassa discrètement dans le cou, ne sachant pas vraiment si on avait le droit de faire ça à un bal... Elle lui chuchota tendrement à l'oreille.

Et ma demande? Tu as dis oui mais comptes tu passer aux actes?

Mounia lanca un clin d'oeil au coms, ravie d'etre de nouveau dans les bras de son tendre.

BBred avait fait enfin route vers Montpellier, aprés une longue absence a se reposer chez les moines, celui-ci avait prit du retard et avait du le rattraper...
Il fouilla dans sa garde robe ...
Bien entendu rien pour l'occasion ! Mince ...
Il se dirigea vers le château puis se rendit directement à l'étage.
Il pria l'intendant de lui trouver quelque chose de correct a porter !
Je te donnerais ce que tu veux ! trouve moi un habits digne de cette représentation, quelque chose qui me donnraos de la présetence ...
Je n'ai rien a part quelques frippes ... Va fouiller dans la garde robe du comte, il doit bien y avoir quelques chose à emprunter. On sera discret, cette canaille de Cristol possedent 1001 tenues, il ne remarquera rien, de plus il est a peine plus petit que moi, ça devrait aller parfaitement.
Bbred insista devant le refus de l'intendant, prétextant une situation de vie ou de mort, a tel point que celui-ci finit par céder.
Bbred parvint a completer malgrés tout avec quelque vetement de sa garde robe personnelle. La majeur partie avait bruler lors de l'incendie de sa maison.

Le bailli se rafistola comme il put.

Ma foi, je suis élégant malgrés tout !
De toute façon le ridicule ne tue pas, donc rien a craindre !!

Il descendit alors les marches et se rendit à la salle du bal...
Il jetta un oeil à droite a gauche ...
Bon je vois qu'il y a pas mal de gens ici, tout le gratin du languedoc ne semble pas encore ici ... Je vais pouvoir me glisser sans me faire remarquer ...

AAAAARGH !
Shigella !! Mais que fait cette Bougresse Ici ! Ils ont laissé rentré n'importe qui on dirait ! Mince !
pas moyens qu'elle me voit comme ça !
Elle va se moquer de moi !
Elle va me faire passer pour ridicule, en plus je ne suis même pas accompagné ...

Bbred se glissa dans les rangs malgrés tout avec discretion et se freya un chemin jusqu'au coms, Shigella ne pourrait sans doute pas approcher son altesse...
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Une fausse note s'échappa soudain de la flûte de Cristòl qui était pourtant un virtuose - quinze ans à garder les moutons dans les Pyrénées, ça laisse le temps de se perfectionner.
Mais oui, il avait fait une fausse note, comme un sifflement soudain, qu'il tenta a posteriori de masquer comme il le pouvait. Surtout, rester calme, résister au fou-rire mêlé de stupeur qui s'installait, et ne pas quitter l'estrade en pleine représentation, alors que Maëlie s'apprêtait à les gratifier de son chant.

Ce ne fut donc qu'une mauvaise note isolée, mais non discrète. Et pour cause, le Coms avait manqué de s'étouffer en voyant son cher Bailli entrer dans la salle de bal, avec des vêtements qui n'avaient certainement pas été taillés pour lui...
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Elisandre, seule sur son banc se réjouissait d'entendre cette musique inattendue. Ce changement de rythme lui faisiat penser aux musiciens de mende qui parfois sans raison vous faisaient tourner la tête en accélérant.
Quirin l'avait quittée, elle était abasourdie, elle l'avait attendu si longtemps...
inconsciemment elle battait la mesure avec son pied et des fourmis lui couraient dans les jambes....
Elle avait envie aussi de s'amuser....

[Préparatifs]

Elle avait passé des heures devant sa coiffeuse, avec son nécessaire... Son premier bal... Sa pauvre gouvernante avait fait les frais du mauvais caractère de la damoiselle qui cachait sa terreur sous mille invectives.

Une robe blanche rehaussée de vert... Majda qui n'en portait quasiment jamais, se sentait étrange. Une boule à l'estomac... Un noeud dans la gorge. Elle l'avait tant et tant attendu ce moment, ce bal...


[Une arrivée discrète]
Inspirant profondément, les yeux fermés, elle écoute la musique qui s'échappe de la salle.

Doucement, elle ouvre la porte et entre. Elle ne se sent pas très à l'aise, et regarde autour d'elle. Se redressant, et reprenant contenance, elle se dirige d'un pas qu'elle espère assuré près du buffet. Elle remarque quelques visages connus, d'autres moins.

Ecoutant la belle mélodie, elle tourne son regard pour regarder les ménestrels, et ouvre de grands yeux... Se retenant de rire, elle ne peut que constater qu'ils s'en sortent pas mal du tout.

S'approchant pour se faire servir une coupe de Hibou, elle regarde et salue les personnes qu'elle reconnaît, essayant de passer inaperçue. Une fois servie, elle se dirige vers les sièges, et s'assoit, sa coupe à la main, admirant le spectacle dans la salle.

Elle ne va pas s'attarder, trop de choses en tête, elle trempe ses lèvre dans le nectar carcassonnais, essayant de rester assise plus de quelques instants.

[Dans les jardins du chateau comtal]

Dehors, au milieu des fleurs et arbustes, Pierrot et Sylvaine dissertaient sur le magnifique ciel étoilé au dessus de leurs têtes de paysans. Joyeux bougres, le couple était chargé de l'entretien d'une partie des jardins et avait décidé ce soir là de prolonger leur temps de présence sur leur lieu de travail, afin de profiter de cette douce soirée automnale à la fraîche.
Assis sur un banc, tendrement entrelacés, il s'amusaient à faire des formes avec les étoiles.

Oh regarde ma douce, là on dirait un cul de poulet!

Hihihi, tu as raison mon amour! Et regarde celles là! Elles forment comme une vache et le petit nuage donne l'impression qu'elle est entrain de péter!

Mouhahahaha!

Hihihihi!

MOUHAHAHAHAHA!

HIHIHIHI!

Bref, un moment passionant et bourré d'émotions...
Mais soudain, le ciel s'assombrit, d'énormes nuages vinrent masquer le cul de poulet et la vache entrain de se dégazer. Des éclairs se mirent à déchirer le ciel et une pluie torrentielle vînt s'abattre sur les deux amoureux.

Par la sainte culotte de Christos, c'est une malédiciton! Fuyons mon amour, la colère divine s'abat sur le monde!

[A l'intérieur de la salle de bal, dans le même temps]

Le baron de La Voulte s'était mis à chanter...
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La lieutenante d'Alais commencait vraiment à s'ennuyer a ce bal, ces amis était pensifs, trop même. Tenant son verre qu'elle bu avec modération elle marcha après s'être excusée auprès de Severant et Shap vers la fenêtre

[Regardant par la fenêtre]

La jeune femme s'efforçant de boire, regardait par la fenêtre, la nuit était tombée depuis bien longtemps. la lune éclairant la cour donnait à celle ci un air triste.

Je sais même pas pourquoi je bois ni pourquoi...

Roukina se tût brusquement, son verre venait de tomber de ses mains...

Heureusement pour elle, la musique étouffa le bruit du verre qui s'était cassé

Elle se retourna le visage livide ne saluant personne, elle courut jusqu'à la porte.. malheureusement pour elle se tordit la cheville..

Ah!!! Ah!!! Ah!!!!!
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La Mouette survit à ses blessures, et dans le malheur de son destin personnel, elle trouve la force d'âme pour le dépasser et atteindre la vérité dans l'art.

sur ces dires !! il imagine bien la jeune femme se tordre de Colère !!!! La vieille !!! allait bien toucher .... Il lui souriait !
ehhh moi aussi j'ai grandi

Il la regardait, feignant de ne point se plaindre......
Mouais tu n'a pas changée, toujours aussi forte !
Ceci dit je suis heureux de te revoir !!!!

Nothias la regardait.... désolé pour elle ! il Partait chercher une chopine ainsi que Majda lui demandant de la suivre afin de lui présenter une amie, il revenait le verre a la main .... tient !!!

je te présente Majda la belle et douce maire de carca....

Satin déambulait comme à son habitude...nouvellement arrivée dans le périmètre elle entendit des gens rire, danser et s'amuser
la musique portait au loin dans la campagne..
elle s'approcha un peu.... à l'écart, regarda tout ce beau monde qui s'amusait ...s'interpellait

cela lui rappella des beaux jours, dans son village, ceux de l'été où tout est propice à la fête...aux retrouvailles durant les soirées plus longues et douces d'amitié

une musique particulière lui rappela des joies oubliées..elle esquissa un pas de danse..seule à part..en regardant la lune..la nuit était fraiche..cela lui réchauffait le coeur ..elle regarda une dernière fois ...au loin les convives et sourit
"profitez ...de la chance que vous avez...on ne vit qu'une fois..."

elle s'éloigna en continuant de sautiller au son de la musique..puis disparut dans la nuit

Ouch, ça faisait mal aux oreilles... Sans cesser de jouer de la flûte, ayant renoncé à assassiner le Bailli de lui avoir 'emprunté' ses effets, le Coms lança un regard suppliant au Bar de la Volta, espérant qu'il cesserait les dégâts.

Mais la chanson continuait, et l'on entendit le ciel vibrer, au dehors, gronder si fort que les murs du château en résonnèrent.

Alors, dans la salle, près de l'estrade, une exclamation alarma le jeune Sìarr :

-« Plus forrrrrrrrrrrrrt, que l'on vous entende vraiment ! »

Là, le flûtiste n'y tint plus. Il lâcha son instrument, cessant la mélodie, et s'écria :

-« Ah, non ! Mais, vous êtes folle ! Vous voulez que la foudre divine s'abatte sur ce toit ? Grand dieu, non, demandez plutôt au Baron de se taire ! »
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Etait-ce la fin? Avait-elle tant péché que les portes de l'enfer s'entrouvraient pour elle?
Hélas, non... rien d'aussi simple ou radical.
C'est un visage déformé par une expression d'extrême repentance que Maëlie se tourna vers le Bar de la Volta. Elle faisait son possible pour ne pas interrompre son chant et couper court à la malédiction que semblait invoquer le Baron sur l'assemblée, mais son regard demandait grâce.

Elle entendit Christina demander avec enthousiasme qu'on augmente le volume, et se sentit mal : la pâleur soudaine de son teint aurait pu suffir à exprimer son malaise, mais elle l'assortit, bien malgré elle, d'un petit couinement qui fit un contrepoint étrange à sa mélodie.

Le Coms fut plus rapide qu'elle à intervenir, et -Oh misère!- la fougue de ses paroles, révélant un atterrement semblable au sien, fit lever chez la soldate cette fierté toute lodévoise qui, en d'autres lieux et en d'autres temps, aurait soulevé un grand élan de solidarité chez la pauvre chanteuse.

Elle assista, impuissante, à la concrétisation de la malédiction du Baron : la boucle était bouclée, le Comte était mouillé...

Bouche bée, Maëlie était enfin rendue muette, immobile devant la scène, clignant des yeux en espérant que le temps refasse sa ronde dans l'autre sens.
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Fenêtre sur le monde...

Elisandre prit la main que lui tendait Jhaampe et se mit a tourner avec les autres, nobles et manants....

Enfin une vraie musique, une musique a danser comme a Mende!!!!!

Elisandre tournoyait, virvoltait entrainant la ronde dans une sarabande infernale.

Elle s'élança soudain au milieu de la ronde et tournoya avec son foulard comme on le faisait chez elle. Elle déposa son foulard devant un danseur et le prit par la main l'entrainant au centre de la ronde et l'embrassa. Elle lui donna son foulard pour qu'il fasse de même.

Elle vit Quirin la regarder d'un air sévère et le Coms qui l'observait en souriant.

Voila qui était parfait... Bbred avait l'air très mal à l'aise suite à son intervention et elle prît ses remontrances avec un sourire espiègle, bien déterminée à ne pas en rester la...
Une petite vengeance à la Shig, aussi infime soit elle, restait aux yeux de la jeune femme un plaisir immense...
C'est ainsi qu'elle répondit à Bbred d'une voix étonnamment puissante malgré sa petite carrure et son état d'ébriété avancé...

Pardonnez moi votre Seigneurie!
La pauvre gueuse que je suis à oublié le rang important qui est le votre...

Elle s'abaissa alors devant Bbred, s'inclinant en une révérence tout à fait insultante pour qui connaissait cet art...
Elle rit en se relevant et s'arrêta net, apercevant un discret signe de main suivit d'un sourire niais très furtif sur le visage de Bbred...

Elle se tourna rapidement vers la foule, cherchant du regard la personne qu'il avait osé salué alors qu'il était en conversation avec elle et alors qu'elle s'apprêtait à le rabrouer une nouvelle fois, elle constata que celui ci en avait profité pour s'esquiver de son champ de vision...

Maugréant pour elle même, elle passa la salle en revue et l'apperçut assis seul dans un des coins de la pièces...

*Tu va pas t'en sortir comme ça, parole de Shig. *

Ravalant sa fureur d'avoir été ainsi snobée, elle afficha son plus beau sourire et s'avança vers lui puis s'assit à sa droite, ne le lâchant pas du regard...

Ben alors? On embrasse même pas sa Shigounette adorée?
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le bon vieil animateur de carca se faufila a travers le monde en éspérant aperçevoir quelqu'un qu'il connaissait , il aperçut alors roukina mmmh bon ce n'était pas vraiment la personne a qui il aurait en vie de parler et comme nothias lui parlait, il aperçut alors majda qui partait ..ah non il n'allait pas la laisser filer comme sa ...il la rattrapa aussitot!

tu pars déja majda hum tu ne fuis quand même pas devant elle!il semble que nothias l'aime bien peut être n'a t'il pas été ridiculisé comme elle l'a fait avec moi ..tu prends un verre??

Roukina se sentait Beaucoup mieux... Nothias la regardait boire son verre avidement, telle une Lieutenant Ostienne, elle était dans ses pensées....

Heuuu Rouki !!! je prends congés quelques minutes, jeviens de voir des amis au loin, je vais les saluer et tenir compagnie à Majda... Il lui fit un clein d'oeil.

Srong et JF, se sont enfin décidés à venir.... je te reverrais plus tard !!!

Nothias se dirigeait donc vers le groupe que formait Majda Strong et JF heureux de leur sérrer la main.

Majda ! Désolé une vieille amie ! Si tu n'est pas fachée, je veut bien te proposer mes services afin de t'amener sur cette piste... ce serait un grand honneur pour moi ! ...

Nothias entrepris une reverrence laissant son bras droit à hauteur de la main gauche de Majda .

Stronghold s'ennuyait un peu et lorsqu'il vit les quelques glaçons qui servait a rafraichir les boissons voyant nothias et jf qui semblait somnoler sur leurs chaises ... tiens intéressant si je les réveillais un peu .Il prit alors une poignée de glaçons de les mettre dans le cou de ses deux amis....Ensuite il se leva alors que noth et jf tentait tant bien que mal d'enlever le froid qui leur traversait le dos il s'écarta légérement afin de rejoindre le point fort de la fête

Par Aristote mais s'es de la folie s'es a se percer les tympans!!

Alors que le strongh commençait a s'habituer a la musique et que le coms se débarassait de ses dernières traces de vin ,il aperçut nothias qui s'était débarassé de son glaçon et qui le cherchait du regard...aussitot il essaya de se cacher a travers la foule;..

-« En ce cas, je n'aurais su choisir meilleure cavalière ! »

L'intermède de musique audacieuse qu'avait produit le groupe des illuminés comtaux était achevé, et les troubadours, hésitant, reprirent leurs instruments pour jouer un air doux, de vents et de percussions, dont le thème principal avait beaucoup de semblance avec ceci ©Maëlie.

Une fois n'était pas coutume, et l'occasion trop belle : le Coms s'inclina devant sa cavalière. Tout à la fois excuses et galanterie, il rencontra ensuite le bout de ses doigts, et tous deux évoluèrent finalement sur la piste de danse. Cristòl avait du mal à se faire à l'idée que cette jeune femme venait de l'outrager, et qu'il en aurait été d'autres pour réprimer sévèrement cet affront.
Le jeune Sìarr n'était pas de ce caractère ; il sanctionnait les réels méfaits, non ce genre de défense spontanée, sans réelle intention de nuire. Pourtant, le jeune homme gardait en tête ces mots sur la noblesse qu'elle avait dits, et qu'il n'en avait point dans le coeur. Il en était peiné.
Finalement, il rompit le silence de la danse, pour demander :

-« Mestra Christina... Tout ce que vous avez dit, tantôt, le pensiez-vous au mot ? C'est que de mon côté, je ne voulais pas vous dire folle, c'était de l'em... euh... de l'emphase... »
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Christina regarda avec beaucoup d'étonnement le Coms s'incliner devant elle, une simple paysanne.
Faisait-il du zèle ? Puis elle se laissa entraîner sur la piste de danse par cette main si délicate... puisque telle était sa destinée.

La jeune femme était absorbée par la mélodie harmonieuse jouée par les troubadours qui avaient repris place sur l'estrade. Le baron de la Voulte restait sans voix, au bonheur des amoureux de la musique, ce qui, sans nul doute, pouvait en surprendre plus d'un.
Un sourire se dessina sur ses lèvres en pensant qu'elle irait à la rencontre des troubadours pour féliciter le compositeur averti qui avait su, avec tant d'ingéniosité créer cette ambiance aux multiples couleurs.

Les yeux mi-clos, elle s'abandonnait à la mélodie qui l'enveloppait comme la chaleur agréable dans les bras de son amant, lorsque le Coms la ramena soudainement à la réalité lui faisant regretter l'ombre d'un instant d'avoir cédé à l'invitation.

-« Mestra Christina... Tout ce que vous avez dit, tantôt, le pensiez-vous au mot ? C'est que de mon côté, je ne voulais pas vous dire folle, c'était de l'em... euh... de l'emphase... »

La question était délicate mais la réponse instantanée :

Si je puis être clémente envers vos abus de langage, apprécier votre indulgence à mon égard et vos manières courtoises qui feront le bonheur de cette assemblée, je ne saurais me prononcer sur votre courage et votre loyauté.

Maudissant son éternelle sincérité, Christina s'empressa de détourner son regard pour contrecarrer sa fâcheuse tendance à rougir qui aurait dévoilé sa gène.

Elle respira profondément et retrouva son aplomb :

Mais soyez assuré, Messire, que votre geste sera perçu par vos fidèles comme une attitude de pure noblesse et porteuse d'espoir dans tout le Comté. Et que pour ma part, m'étant engagée dans l'Ost, je saurais vous servir vous et le Languedoc avec fidélité.

Et maintenant, si vous me permettez, laissez-moi rejoindre l'homme à qui j'ai confié mon cœur.

Vraiment, que fais je ici?....
Quirin est occupé a bavarder avec ses amis, les autres dansent....
Bien sur, les décors est joli, le vin délicieux et les costumes de ces dames n'avaient rien a voir avec le sien... elle n'était qu'une paysanne et n'avait décidément rien a faire la....
Cette invitation l'avait réjouie, mais maintenant, elle se rendait compte que c'était un leurre, un miroir aux alouettes....
Elle ne faisait pas partie du même monde....

Sa chère ville de Mende faisait bien partie du Languedoc pourtant...mais qui s'en souciait ici?....
On ne mélangeait pas les torchons et les serviettes...
Elle avait pourtant essayé d'apprendre une danse mendoise , elle s'était ridiculisée....

Quirin l'abandonnait, elle se sentait une intruse ici, elle prit sa cape et se dirigea vers la porte...Son coeur etait gros et les larmes coulaient sur ses joues...

La mine renfrognée de son parrain surprit la jeune femme, et c'est avec une légère hésitation qu'elle suivit les mouvements de Cristòl.
Son regard se teinta d'une nuance de remord tandis que ses joues rosissaient doucement, ses paupières s'abaissant soudain pudiquement sur ses yeux verts.

Pardonnez-moi, Senhèr, je ne voulais pas vous offenser. Vous savez bien qu'entre tous, ma confiance et mon respect vous sont acquis. Je me moque de ce que disent les rumeurs, Senhèr Cristòl... J'ai présumé de ma position et je vous ai fait offense par la légèreté de mes propos, mais je ne suis personne pour vous juger, et encore moins jouer ainsi d'un sujet qui, apparemment, vous embarrasse.

Entre les bras du Coms, la jeune femme s'était légèrement raidie. Cela n'arrivait que rarement, mais la perspective d'avoir fait défaut à Cristòl, ou de lui avoir causer quelque chagrin lui était profondément haïssable, et provoquait toujours chez elle une sincère angoisse.
Ce qui ne devait être qu'une boutade et des rires s'était soudain avéré une bourde digne de celles dont elle avait le secret. Elle prit sur elle pour planter son regard dans celui de son cavalier, prenant le risque de rougir encore d'avantage pour que sa sincérité ne puisse être prise à défaut.

Vous avez peut-être changé... Nous changeons tous. Malheureusement, je ne suis qu'une pauvre paysanne, je n'ai aucune clairvoyance pour répondre à vos doutes. Je peux juste vous dire qu'à mes yeux, aucune rumeur au monde ne saurait ternir le respect et l'a... l'admiration que je vous porte.

Maëlie détourna le regard, maudissant en silence sa langue qui se jouait d'elle en la faisant bafouiller, et le tour un peu étrange et fort angoissant que venait de prendre cet entretien. Comment en était-elle arrivée là?
Elle en oublia l'affaire de la partition, tant son esprit était en ébullition. Malgré elle, la grâce de ses mouvements fut légèrement entamée par sa nervosité.
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Fenêtre sur le monde...

Fidelius, avait réalisé son rêve de toujours...
Oser adresser la parole a un Maire de Mende en exercice.
Il avait toujours considéré Quirin et Elisandre comme des gens a part.
Le premier avait su servir d'écueil salvateur dans le flot de confusion qui régnait en lui lorsqu'il était arrivé en age de travailler a Mende.
La deuxième... était tout simplement la fiancé du premier, et avait accompli de grandes choses depuis.

Il avait osé lui adresser la parole...
Et n'en revenait toujours pas.
Il avait même tenté de lui remonter le moral sous une impulsion toute instinctive.
Son mouchoir, dont le "parfum" lui venait juste de sa proximité avec son coeur, et vu qu'il avait pris un bain parfumé pour une fois... Histoire de sentir bon et d'avoir l'haleine fraiche...

Il avait osé... lui un gueux...
Et il dansait avec elle !
L'audace n'avait donc pas de bornes...
Il ne savait pas que Quirin était dans l'assistance, il n'avait pas du tout enregistré dans sa mémoire le chemin parcouru jusqu'a la piste de danse.
Mais surtout, il n'avait salué personne, et refusait obstinément de s'intéresser a quelqu'un d'autre tant que Damoiselle Elisandre serait attristée.
Il la sentait se détendre légèrement a son contact, et reprendre du poil de la bête, mais n'avait aucune envie bizarrement de la laisser a quelqu'un d'autre, pourtant, si quelqu'un lui avait demandé avec galanterie de laisser sa place il aurait simplement consulté sa partenaire, et lui aurait laissé toute liberté de choix.

Il avait osé... et ne lui avait toujours pas répondu.
Il était bien heureux qu'elle ai choisi une danse simple, l'une des seules qu'il connaissait assez bien.
Reprenant ainsi ses esprits, il dit tout simplement, d'une voix douce,

Peut être pas d'un Maire, mais ce n'est pas avec le Maire que je danse... Mais avec vous. Vous êtes donc toute pardonnée.

Malgré ses dires, semble-t-il assurés, il savait que le plus dur était a venir... Aller vers les autres invités afin de se présenter.
Après tout il avait prêté serment devant le Comte de ne faire rougir le Languedoc de ses actes, et il se devait donc d'au moins saluer les personnages qui le voudrait bien.

Mais cela pouvait attendre, la nuit était jeune, et il était aux anges.
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Maëlie avait l'attitude contrite de celle qui a tout à se reprocher : d'ordinaire, c'était Cristòl qui endossait même les responsabilités d'actes, de paroles qui n'étaient pas siens.
Plus encore, le jeune Sìarr en vint à se reprocher d'avoir manqué de légèreté. Car maintenant sa filleule lui parlait comme à un supérieur, et croyait devoir à cela les foudres du Comte, lors qu'elle n'avait que celles d'un homme blessé, en fin de compte, en son cœur.

Il avait beaucoup de sincérité, dans sa vexation. Etait-ce un mal, de sourire à la beauté ? Il gardait, au-delà, bien du respect pour la vertu de ces jeunes filles avec lesquelles on lui prêtait bien plus qu'il n'oserait.

« Je ne suis personne pour vous juger »... Combien se trompait-elle ! Et le cœur du jeune Sìarr en conçut grand dol.
Il sentit à ses mouvements légèrement désaccordé, et au manque de souplesse de son bras, qu'il y avait là un ressenti partagé, un goût amer qui leur restait à tous deux sur la langue.

Mais elle plantait son regard dans le sien, et ce vert était troublant. Dieu, pourquoi donc Marguerite, et Loreleï, et Ingénue, et Maëlie, avaient-elles l'iris vert ? Ce n'était pas le même chez toutes, l'une étant plus émeraude, l'autre vert d'eau, et l'autre encore...
Enfin, ce regard accrocha le sien, et il ne le lâcha pas, tout comme ne le lâchait pas la boule qu'il avait en travers de la gorge.

-« Je peux juste vous dire qu'à mes yeux, aucune rumeur au monde ne saurait ternir le respect et l'a... l'admiration que je vous porte. »

On put se demander de quoi le Coms fut le plus troublé, de ce fil entre leurs yeux que la jeune femme rompait soudain, ou de l'hésitation qu'elle avait eue, et dont il n'était même pas certain que le jeune Sìarr l'eût constatée.

-« Pardonnez-moi, pardon, meuna filhòla... Sans doute aurais-je dû ne pas me départir de cet air badin qui plaît tant. La fierté m'aura peut-être emporté.
Je souffre ce genre de taquineries, mais point de vous, car je ne veux pas que vous vous mettiez à croire que c'est vrai. J'aime à croire qu'il y a une raison, pour que vous m'ayez choisi pour être vostre pairin, et je me dois d'être un modèle... Je ferai forcément certaines choses qui ne seront pas dignes d'être suivies. Mais ne me prêtez pas des intentions que je n'ai pas... Et ce n'est pas par défaut de courtisanes, que je vous ai invitée à danser. »

Ils s'éloignèrent, dans la danse, et se retrouvèrent, par quelques pas qui se voulaient, sur la musique, sautillant.

-« Quant au respect... et à... l'admiration, et bien... Je crois que s'ils n'étaient pas partagés, je n'aurais pu accepter, avec l'humilité qui est mienne, d'être vostre pairin. Mais je vous devais bien cela, et je ne regrette rien : vous êtes quelqu'un de précieux. Je prie que nos routes jamais ne se séparent. »
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Le sourire de Maëlie acheva de faire renaître une flamme d'optimisme et de gaieté dans le cœur de Cristòl. Il était communicatif...
Il laissa un peu les notes s'égrener, goûtant à cette joie simple d'avoir à son bras d'une femme aimable, jolie et pleine d'esprit et de vivacité. Les figures ne permettaient pas vraiment de parler, et sa réponse, c'était les yeux plantés dans ceux de Maëlie qu'il la voulait formuler.

Alors, les troubadours achevèrent leur morceau, et s'arrêtèrent tout à fait de jouer.
Et Cristòl dit alors à Maëlie :

-« Je serai toujours sincère. C'est une chose que nul ne pourra m'enlever. Et je vous l'offre volontiers.
Ces mots que je vous ai reprochés, je sais bien au fond de moi que vous ne les pensiez pas réellement. Si je ne croyais vos mots, vos yeux, eux, m'en convaincraient.
Puisse le Très Haut dire vrai, concernant le jugement que portent les Languedociens sur moi : car alors j'aurai accompli un serment que j'avais fait, il y a de si longs mois, à mon père... Celui de faire honneur à mon nom. »

Alors il inclina la tête devant Maëlie, en gage de respect éternel. Puis dit, d'une voix un peu éraillée :

-« Nos routes ne se sépareront que si l'un de nous le souhaite, ou s'il plaît au Très Haut de rappeler l'un à lui, et non l'autre. »

Avec un sourire, il conclut :

-« Je suis heureux de vous avoir pour filhòla, Maëlie, et je vous remercie pour cette danse.
La musique s'est tue, et la soirée touche à sa fin. Il va être pour moi l'heure de remercier tous ces Languedociens venus prendre part aux réjouissances. »

[HRP] Fin du RP, dimanche soir : profitez de ces dernières heures ! [/HRP]
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Quirin depuis quelques temps, trop peut-être s'était assoupi, surement assomé par trop d'alcool, quoique cela serait surprenant, plutôt trop manger, quand une chose inhabituelle dérangea son sommeil, comme le doux d'une rivière crystaline, une voix de la même roche semblait monter de l'estrade, et des mots... Non cela ne devrait pas être permit, trop d'émotion était dégagée par cette chanson, le sergent en était tout remué

Regardant qui donc en était l'interprête il reconnu la Prévot, c'était à elle qu'il fallait dire merci, pour tant de douceur, même dans la colère, comme il fallait dire merci au Coms pour le temps qu'il consacrait au peuple, et Dieu sait si il n'est pas facile le peuple Languedocien, mais jamais ce Coms ne se départissait d'un ton agréable, faisant preuve de la plus grande des patiences. Le Languedoc avait en sa personne un grand Coms de plus.

Mais la messe était dite, et la musique avait cessé, plus de fête, aussi le Mendois s'en retourna dans son village, pour peu de temps, jusqu'à la foire.
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