Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 10, 11, 12   >>

[RP] Ce soir, on danse !

Cristòl
Le sourire de Maëlie acheva de faire renaître une flamme d'optimisme et de gaieté dans le cœur de Cristòl. Il était communicatif...
Il laissa un peu les notes s'égrener, goûtant à cette joie simple d'avoir à son bras d'une femme aimable, jolie et pleine d'esprit et de vivacité. Les figures ne permettaient pas vraiment de parler, et sa réponse, c'était les yeux plantés dans ceux de Maëlie qu'il la voulait formuler.

Alors, les troubadours achevèrent leur morceau, et s'arrêtèrent tout à fait de jouer.
Et Cristòl dit alors à Maëlie :


-« Je serai toujours sincère. C'est une chose que nul ne pourra m'enlever. Et je vous l'offre volontiers.
Ces mots que je vous ai reprochés, je sais bien au fond de moi que vous ne les pensiez pas réellement. Si je ne croyais vos mots, vos yeux, eux, m'en convaincraient.
Puisse le Très Haut dire vrai, concernant le jugement que portent les Languedociens sur moi : car alors j'aurai accompli un serment que j'avais fait, il y a de si longs mois, à mon père... Celui de faire honneur à mon nom. »


Alors il inclina la tête devant Maëlie, en gage de respect éternel. Puis dit, d'une voix un peu éraillée :

-« Nos routes ne se sépareront que si l'un de nous le souhaite, ou s'il plaît au Très Haut de rappeler l'un à lui, et non l'autre. »

Avec un sourire, il conclut :

-« Je suis heureux de vous avoir pour filhòla, Maëlie, et je vous remercie pour cette danse.
La musique s'est tue, et la soirée touche à sa fin. Il va être pour moi l'heure de remercier tous ces Languedociens venus prendre part aux réjouissances. »


[HRP] Fin du RP, dimanche soir : profitez de ces dernières heures ! [/HRP]
_________________
Maelie
Maëlie s'inclina lorsque la danse s'acheva, mais on pouvait lire dans son regard et son sourire que la révérence représentait bien plus qu'une simple danse.
Tant de choses encore à dire, à faire...
Non, en fait pas tant que cela.

D'un air soudain décidé, Maëlie se redirigea vers l'estrade qu'elle avait auparavant occupée avec ses collègues, fit signe aux troubadours qui, d'un air surpris, s'interrompirent et s'écartèrent.

Elle ferma les yeux, ses mains soudain tremblantes serrées contre sa poitrine. Lorsqu'elle les rouvrit, ses grands yeux verts brillaient d'émotion et ses lèvres hésitèrent avant de s'entrouvrir et de laisser s'échapper un chant...

Tandis que les paroles s'écoulaient hors de sa bouche sur le fil d'une voix légèrement tendue, des larmes perlèrent malgré elle du coin de ses yeux. Au second refrain, ses mains s'étaient ouvertes devant elle en offrande, comme pour souligner la sincérité de ses mots.

Et puis les mots se turent... Tout était dit, enfin. Avec un sourire soulagé, entre ses larmes émues, Maëlie s'inclina profondément avant de redescendre de scène, en toute simplicité.


Désolée pour la voix légèrement éraillée, mais l'émotion de Maëlie a déteins sur la joueuse ^^

_________________

Fenêtre sur le monde...
Quirin
Quirin depuis quelques temps, trop peut-être s'était assoupi, surement assomé par trop d'alcool, quoique cela serait surprenant, plutôt trop manger, quand une chose inhabituelle dérangea son sommeil, comme le doux d'une rivière crystaline, une voix de la même roche semblait monter de l'estrade, et des mots... Non cela ne devrait pas être permit, trop d'émotion était dégagée par cette chanson, le sergent en était tout remué

Regardant qui donc en était l'interprête il reconnu la Prévot, c'était à elle qu'il fallait dire merci, pour tant de douceur, même dans la colère, comme il fallait dire merci au Coms pour le temps qu'il consacrait au peuple, et Dieu sait si il n'est pas facile le peuple Languedocien, mais jamais ce Coms ne se départissait d'un ton agréable, faisant preuve de la plus grande des patiences. Le Languedoc avait en sa personne un grand Coms de plus.

Mais la messe était dite, et la musique avait cessé, plus de fête, aussi le Mendois s'en retourna dans son village, pour peu de temps, jusqu'à la foire.
_________________
Cristòl
Cristòl ne trouva que dire à la chanson de Maëlie. Elle décrivait tout à fait ses propres sentiments... C'était ce que Cristòl aurait volontiers chanté à tout les Languedociens, s'il avait su chanter, et trouver les mots.

L'admiration et l'affection qu'il avait pour la jeune Lodévoise croissait de jour en jour, et pas une seule fois ne se reprocha-t-il d'avoir, un jour, osé l'approcher, lui parler, et partager avec elle son amour du Languedoc et du travail bien fait.

Le mandat n'était pas encore tout à fait achevé, ce jour de fête... « Pour le passé, pour l'avenir »...
Le jeune homme alla au pied de l'estrade, accueillir la jeune femme qui en descendait. Il planta ses yeux vairons dans ceux de Maëlie, et tout d'abord, ne sut vraiment parler.
Quand il le put, ses mots étaient hésitants, un peu par émotion, un peu par cette chose qui lui pressait les entrailles.


-« C'est à vous, la meuna filhòla, qu'il faut dire merci. Votre voix a charmé les plus grands de ce monde, et un merci que vous chantez... C'est un millier de colombes de paix qui s'envolent sur les toits de Montpelhier. Merci pour tout ce que vous êtes.

Non, nos routes ne se sépareront jamais... »

J'en ai frémi... L'émotion est communicative. Merci.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 10, 11, 12   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)