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[RP] Aux abords de Lyon, retrouvailles pas si joyeuses ...

Enored
Quand une ombre silencieuse attend une troupe ...

Une ombre, elle n'était plus qu'une ombre, seule. Dans le soleil couchant, une ombre bien armée attendait une troupe. Capuche recouvrant le visage, arc et sacoche en bandoulière, deux épées aux côtés, elle attendait sur le dos de son cheval. Tous les soirs, elle venait au même endroit et attendait en silence.

Le silence, elle s'y était murée depuis ce jour maudit. Elle avait bien ressentit qu'il ne fallait pas aller à Joinville ... mais ... ils y avaient galopé, lui heureux d'abandonner les traces de Jean-jean, elle avec l'espoir de retrouver la Dagueuse. Elle en revenait seule, plus seule que jamais.

Depuis sa mort, elle n'avait parlé que peu, avec Félina et les autres membres de la Zoko. Une proposition dans un coin de son esprit, l'Irlandaise s'était décidée à quitter la ville pour rejoindre tout de même la troupe qui n'allait pas tarder à arriver.

Soupire d'impatience. C'était ce jour là qu'ils devaient arriver. Et ils n'étaient pas là. Le regard sombre fixé sur l'horizon, la rouquine ne les attendait que pour dire qu'elle n'avait pas retrouvé Guillaume et perdu la trace de Jean-jean. Ils se débrouilleraient. Elle se moquait bien ce qu'ils allaient devenir. Son but à présent : Aix. Faire construire et mener sa future flotte. Reprendre la mer et oublier.

Le coeur de la pirate s'était refermé quand il avait définitivement fermé les yeux. Lui, Henri, le seul homme qu'elle avait jamais aimé. Le regard fixé vers le couchant, la rouquine vit enfin le mouvement qu'elle attendait mais n'espérait pas. Leur vie n'était plus la sienne. Elle resterait un jour ou deux avec eux puis partirait. Seule.

Avant, avec Henri, ils se seraient portés à leur rencontre. Mais pas cette fois, à l'abri sous sa capuche, elle les regardait s'approcher. Elle vit le sourire de Caline lorsque celle-ci la reconnu mais fut bien incapable de rendre le sourire. Toute joie avait disparu à jamais pour la pirate. Elle ne sourirait plus. En silence, elle dévisagea chaque membre la troupe, aucun ne manquait à l'appel... Elle ne prendrait pas la parole en premier.

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Cajoline22
Ils arrivaient, à chaque tour de roue, les charrettes se rapprochaient petit à petit de leur destination, et elle impatiente aurait bien pris le cheval attaché à l’arrière de la charrette pour filer à galop vers la ville, sentir le vent fouetter dans ses cheveux, sur son visage, retrouver Enored et Henri qui les attendaient avec, elle l’espérait, des nouvelles de Guillaume. Mais, elle ne montrait pas ce cheval, elle n’irait pas au galop et ne sentirait pas le vent fouetter son visage, et pour cause, elle tenait les rênes d’une des charrettes.

Un soupire qui aurait pu passer pour de la fatigue mais qui trahissait sa frustration s’échappa de ses lèvres, frustration d’avoir promis à Renoan, qui par peur de voir resurgir Rifkin, par peur qu’il ne lui arrive quelque chose, lui avait fait promettre de ne pas trop s’éloigner de lui.

Et Elle avait promis parce qu’il l’aimait, parce qu’elle avait vu l’inquiétude et une légère peur dans ses yeux, elle avait promis pour le rassurer, par amour. Mais oh combien il avait été dur de la tenir cette promesse, combien de fois durant le trajet avait-elle failli la rompre ? Elle ne comptait plus. Elle qui adorait se retrouver seule en pleine nature, se retrouver seule avec elle-même, qui en avait besoin autant que l’air et l’eau lui étaient essentiels. Solitude, pour mesurer le chemin parcouru, pour apprécier ce qu’elle avait maintenant, pour ne pas oublier d’où elle venait, pour se souvenir de ce qu’elle avait du faire pour survivre et paradoxalement solitude pour essayer d’oublier, pour ne plus penser à toutes ses taches d’ombres sur son histoire…

La ville se dessinait plus nettement presque miroitante dans le soleil couchant, et sur le bord du chemin, ils distinguaient une ombre encapuchonnée qui se tenait droite sur son cheval et dont avec le soleil couchant, ils n’arrivaient pas à voir le visage. Qui cela pouvait-il bien être ? Renoan l’avait remarqué, leurs regards se croisèrent. Ils se rapprochaient, sa main lâcha la lame qu’elle avait serrée un instant plus tôt, et un sourire s’afficha sur son visage à la place, elle venait de reconnaître la rouquine.

Les charrettes les rapprochent encore, et s’arrêtent à quelques pas d’Enored qui ne souriait pas, qui les dévisage un à un, son visage semblait froid, presque dur. Le sourire que Cajoline affichait quelques minutes auparavant s’effaça, quelque chose n’allait pas, elle le voyait, le sentait, aussi surement que sa sensibilité à fleur de peau venait de lui filer un frisson glacial le long du dos.

Le silence.

La rouquine les fixait mais ne disait mot, elle n’était pas du genre bavarde, mais ce silence...Que se passe t-il donc ? Pourquoi donc Henri n’était-il pas là ? Que c’est-il donc passé pendant leur séparation ? Est-ce que tout allait bien ? Est-ce que...un flot de questions se bousculaient dans la tête de l’ancienne tavernière, mais elle avait appris à connaître la guerrière, elle savait qu'il ne servait à rien de l'inonder sous un flot de question, si elle devait dire les choses, elle le dirait simplement, sans prendre de gants mais avec franchise.


Enored…- légère hésitation – Tu nous attends depuis longtemps ?

Question banale, pas du tout celle qu’elle voulait poser. Pourquoi donc n'avait-elle pas posé celle qui lui brulait les lèvres, celle qui devait se voir comme son nez au milieu de la figure, avec son incapacité, presque handicapante, qu'elle avait de ne pas arriver à cacher ses sentiments. La question la vrai, la seule importante : "Que s’est-il passé ?"
Non au lieu de ça, elle avait posé cette question stupide.

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Enored
Quand le bonheur observé fait remonter l'amertume.

Ils s'étaient arrêtés à sa hauteur. Son attention se reporta sur Cajoline, seule personne dont elle supporterait éventuellement la présence.

Enored…- la blondinette hésite, sourire narquois sur les lèvres de l'Irlandaise – Tu nous attends depuis longtemps ? La blondinette avait hésité et ne s'était pas risquée à poser la question qui lui brûlait surement les lèvres. Bon choix.


Leis na cianta * trois mots lâchés avec plus de froideur qu'elle ne l'aurait voulu. Léger haussement d'épaule, ils n'avaient de toute façon pas compris. Ca fait un p'tit moment. J'ai trouvé un'taverne en ville. Vous y s'rez bien. Mots qui se raccourcissent, preuve de son état, leur présence l'agaçait, elle avait besoin de solitude, de galoper vers le Sud...

L'Irlandaise ferma les yeux un moment avant de faire faire demi tour à son cheval. Autant abréger ce face à face qui devenait pénible.


En route, faut passer les remparts avant qu'ça ferme si vous voulez pas dormir dehors. Elle attendit que la charrette de Cajoline et Renoan soit à sa hauteur avant de rajouter.

J'resterai qu'un jour ou deux à Lyon. J'suis attendue dans l'Sud par un ... ami.

Sans plus d'explication, elle fixa les remparts qui s'approchaient. Ils passèrent sans qu'elle ne fit attention aux gardes. Les frontières étaient ouvertes, ils n'étaient là que pour la 'décoration'. Son séjour à Joinville n'avait fait qu'augmenter l'écœurement qu'elle ressentait pour tout membre d'un corps d'armée. En silence, ils arrivèrent devant une taverne proprette. Elle descendit de cheval et installa l'animal dans la dépendance qui servait d'écurie. Elle avait dégoté l'endroit la veille.

Sans un mot, elle les laissa s'occuper de leurs affaires, poussa la porte de la taverne et s'installa au bout du comptoir, dans un coin d'ombre. Un regard vers le tavernier qui servit une bière. Elle hocha la tête pour le remercier, jetant régulièrement un coup d'oeil vers l'entrée, elle dégusta sa bière doucement...



(hrp :* Depuis très longtemps )
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Cajoline22
Leis na cianta

Réaction instinctive d’incompréhension, elle haussa un sourcil, mais la suite elle l’avait compris et elle saisissait même très bien le ton sec et froid que la guerrière employait, décidemment rien ne se passait comme elle l’avait envisagé.
Qu’avait-elle envisagé au juste ? Des retrouvailles heureuses autour d’une bonne bière, des bonnes nouvelles, Guillaume retrouvé, Edonice de nouveau avec ses parents, une fin heureuse….idiote, elle était idiote et stupide d’avoir pensé ça, elle le savait pourtant que la vie était loin d’être une histoire merveilleuse, une histoire qui fini bien comme les comtes pour enfant, elle le savait mieux que quiconque même …ombre, malheur, terreur, douleur, mort, la vie était plus souvent faite de ça, sa vie avait été plus souvent été faite que de …Imbécile, elle n’était qu’une imbécile de s’être laissé piéger à l’illusion du bonheur, à l’illusion d’une fin heureuse.


On te suit.

Trois petits mots, elle ne pouvait en dire plus alors qu’Enored leur apprenait qu’elle était attendue dans le sud, qu’elle ne restait pas. Elle avait de la peine de savoir qu’elle allait partir, plus de peine qu’elle aurait cru, mais la rouquine n’était pas faite pour une vie sédentaire, elle le savait.
Renoan fit claquer les rênes et la charrette avança, suivit par celle de Caddwallon, Enored devant et eux dernière. C’était la tête sur l’épaule de son bien aimé, les yeux fixés sur le dos de la guerrière que la jeune femme réfléchissait un peu triste, un peu inquiète, elle ne savait trop. Elle réfléchissait aux propos de la guerrière, elle sentait bien que quelque chose n’allait pas, mais fatiguée du voyage elle n’arrivait pas à savoir quoi exactement et ça l’énervait un peu.


Y a quelque chose qui cloche.

La jeune femme venait de murmurer, seul Renoan l’avait entendu, elle aurait aimé en parler avec lui, surement qu’elle aurait mis le doigt sur ce qui l’intriguait, mais ils arrivaient déjà à la taverne, il fallait s’occuper des enfants, des chevaux. En enlevant leurs affaires de la charrette, elle ne pu s’empêcher de jeter un coup d’œil sur la guerrière toujours silencieuse qui s’occupe de sa monture, oui quelque chose clochait, quelque chose n’allait pas, elle en aurait mis sa main au feu, et ça l’énervais vraiment de ne pas saisir.

Enored sortait de l’écurie toujours silencieuse et sans un regard pour eux. Elle allait avoir une petite discussion avec son amie, et poser cette question qui n’avait pas franchi ses lèvres plus tôt, et finalement elle s’en félicitait après coup, la guerrière n’étant pas du genre à se confier,, tout comme elle, et elle l’aurait envoyé balader à n’en pas douter, trop de monde autour d’elles à ce moment là. Sans doute que c’est ce qui se passerait dans la taverne tout à l’heure, elle verrait bien, elle devait tout de même avoir cette conversation.

Son regard croisa celui de Renoan et s’y perdit un instant. Bulle d’amour, havre de paix, un pas vers lui et elle se blottissait dans ses bras tandis qu’il la serrait contre lui, sa chaleur, sa tendresse, tout ce dont elle avait besoin avant d’avoir sa conversation avec Enored, car elle présentait que ça n’allait pas être joyeux.


Mon amour, je dois avoir une conversation avec Enored, quelque chose cloche et j’aimerais savoir quoi léger sourire alors qu’elle continuait ça te dérange pas trop de t’occuper des enfants sans moi ?

Elle savait qu’il comprendrait, et il comprenait, un baiser sur ses lèvres, les bagages dans les mains, ils prirent la direction de la taverne, Caddwallon, Cassandre, Blandine et Edonice y étaient déjà.
La première chose qu’elle avait fait en entrant fut de la chercher, elle ne l’avait pas vu tout de suite, puis ses yeux s’étaient habitués à la pénombre de la taverne, elle l’avait distingué au bout du comptoir une bière à la main. Elle se tourna vers Renoan qui lui sourit et lui sera la main un peu plus fortement avant de la lâcher et de monter avec les enfants dans les chambres, Caddwallon s’étant occupé de tout avec le tavernier.

« A nous deux », telles furent les pensées qu’elle eut lorsqu’elle se dirigea vers l’irlandaise et qu’elle s’assit à coté d’elle au comptoir, pas qu’elle cherchait la bagarre, ou la confrontation, dans un corps à corps elle aurait forcément le dessous, non, elle s’inquiétait, quelque chose n’allait pas, elle était là pour savoir et elle saurait, c’était pour cela qu’elle n’avait pas demandé si elle pouvait s’asseoir, pas certaine que la rouquine aurait dit oui, alors elle forçait les choses.


Une bière s’il vous plait - pour se donner du courage, une contenance ? Non tout simplement parce qu’elle avait soif Merci

Le tavernier venait de la servir. Une gorgée de bière. Pas mauvaise. Enored ne parlait toujours pas, elle esquissa un sourire, léger à peine visible, ce soir il était dit qu’elle forcerait les choses, même si ce n’était pas dans ses habitudes

Qu’est ce qui s’est passé Enored ?

Question simple sans détour, est ce que la guerrière y répondrait ou faudrait-il qu’elle continu pour la forcer à parler ? Elle la regardait en attendant qu’elle se décide, elle resterait pour savoir, elle était bretonne après tout, donc têtue.
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Enored
Quand la douleur aveugle, la compassion est refusée et prise pour de la pitié.

L’Irlandaise avait vu ‘la’ troupe entrer. Elle était au complet. Tant mieux. Elle reporta son attention sur sa bière. Du coin de l’œil elle vit Caline s’approcher et s’asseoir à côté d’elle en silence. Bière commandée et apportée.

Qu’est ce qui s’est passé Enored ?

L’Irlandaise sentit le regard de Caline posé sur elle mais ne réagit pas.


Faic ! *

L’Irlandaise laissa le silence retomber entre elle et … son amie. A cet instant elle réalisa que c’était Cajoline qu’elle avait à côté d’elle. Elle leva le regard de sa chope pour croiser celui de la blondinette. Elle était inquiète, sincèrement inquiète ce n’était pas de la curiosité qu’elle voyait dans les Azurs qui la fixaient.

La rouquine soutint le regard. Son visage resta impassible, incapable d’exprimer ce qu’elle ressentait à cet instant. L’amitié de la jeune femme assise à côté d’elle la touchait. Elle lui devait la vérité.


Henri … caillte … Voix froide et sans intonation. Regard qui plonge dans la chope. mort … agressé dans une taverne à … Joinville. On était … sur une fausse piste.

L’Irlandaise se tut. Il fallait laisser à Caline le temps de comprendre ce qu’elle venait de dire. Elle ne lui dirait pas tout, elle avait promis à Félina de taire leur rencontre.

* Rien

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Cajoline22
Ma Doue ! Kaoc'h ! *

Incompréhension, surprise, colère, peine, peine pour son amie, pour la tristesse, la douleur, le vide qu’elle devait ressentir. Elle comprenait mieux maintenant son silence, son visage fermé presque dur, le ton sec et froid qu’elle avait employé plutôt.

Je suis désolée Enored…

En même temps qu’elle prononçait ces quelques mots, elle posa sa main doucement sur l’épaule de la guerrière, même si à ce moment précis, ce n’était pas la pirate qu’elle voyait mais la femme malheureuse qui cachait ses émotions.
Il n’y avait rien à dire d’autre, il n’y avait pas de mots pour exprimer ça de toute manière, et même ces quelques mots ne lui semblaient pas appropriés.


Je comprends pourquoi tu nous laisses maintenant


* Mon Dieu ! M… !

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Enored
Elle avait dit ce qu'elle avait à dire et peu importait la réaction de Caline.

Ma Doue ! Kaoc'h !

La rouquine aurait éclaté de rire dans un autre contexte. Caline qui faisait tellement preuve de retenue se lâchait enfin un peu.

Je suis désolée Enored…

Désolée ... léger haussement d'épaule et sourire sarcastique sur les lèvres. Pourquoi était-elle désolée ? ce n'était pas elle qui avait porté le coup de poignard fatal. Soupire mauvais. Le contact de la main de Caline sur son épaule la fit sursauter. A cet instant, ce geste de tendresse était insupportable. Elle se dégagea plus brusquement qu'elle ne l'aurait du. Elle n'avait pas besoin de pitié.

Je comprends pourquoi tu nous laisses maintenant

La rouquine lâcha un rire sarcastique, vida sa chope d'une traite et se leva.


J'étais attendue à Aix avant ... sa mort. Nous avions prévus d'y aller à deux. J'irai seule point. Ma ... vraie ... vie m'attend là bas. J'ai besoin de repos maintenant. A demain.


La rouquine grimpa l'escalier qui menait à la chambre. Oui, elle avait projeté de rejoindre Dahut sans même en parler à Henri au départ et lorsqu'elle avait évoqué son projet, il avait accepté de la suivre sans se soucier de quoi le lendemain serait fait. A présent, pour lui, pour rester libre comme elle le lui avait promis, elle les laissait se débrouiller ici à Lyon et partait vers ce qui semblait être son destin.

La porte fermée sur elle, la rouquine s'allongea sur le lit, pas certaine de bien s'endormir mais son corps réclamait du repos. Elle avait quitté Joinville et voyagé sans s'être reposée. Il était temps d'écouter ce que son corps demandait.

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--Rifkin


Elle était là l’occasion, celle qu’il avait attendu durant tout le voyage jusqu’ici et qui ne s’était jamais présentée, elle était là devant lui, à quelques mètres : l’ancienne tavernière, seule, dans la petite cours de la taverne, assise sur un muret, le regard triste, le visage tourné vers le ciel étoilé.
Elle était là sa revanche et il en vibrait d’impatience
Rifkin l’avait attendu, attendu, mais jamais aucun d’eux ne s’étaient éloigné des autres durant le voyage, ou du moins jamais assez loin pour qu’il puisse agir, et là tapis dans l’ombre d’un porche alors qu’il observait l’auberge, la blondinette s’était pointée.


L’occasion en or mon Rifkin *murmure impatient*
Oui, elle est seule, ils sont tous dans la taverne*sourire dans la voix, tandis que doucement il approche de sa future victime sa lame à la main*
Tu l’embarque discrètement jusqu’à la cabane abandonnée qu’on a repéré plus loin.
Et on se régalera *éclate démoniaque dans le regard*

Il était maintenant assez proche, d’un bon il se leva, elle l’avait entendu et se retournait mais trop tard, il était déjà derrière elle, sa lame contre son flanc, une main sur sa bouche, son corps plaqué contre son dos, ses lèvres contre son oreille, son nez à respirer le parfum de fleurs qu’elle dégageait, sur qu’il allait s’amuser, et il prendrait du temps, beaucoup de temps pour assouvir sa vengeance.

Coucou ma jolie, tu te souviens de moi, je suis encore là. Essaye pas de t’enfuir sinon je te plante ma dague, j’te tue.

Il ne put retenir un petit rire de contentement lorsqu’il la sentit se redire, de sa main qui tenait la dague, il apprécia ses courbes tandis qu’il cherchait une dague ou autre objet tranchant qu’il n’aurait pas remarqué dans la pénombre. Il finit par trouver une dague à sa ceinture, et la lui prit en susurrant à son oreille :

Je la garde avec moi, tu pourrais de couper avec ça ma belle, se serait dommage d’ailleurs, ce plaisir m’est réservé.

Elle était figée par la peur, magnifique il allait se régaler, il la poussa pour la faire avancer, sans la lâcher, il ne voulait pas lui laisser la possibilité de lui fausser compagnie.

Allez ma belle, avance, toi et moi on va bien s’amuser.

Ils furent vite arrivés, la cabane abandonnée qu’il avait repérée n’était qu’à quelques rues de là. A peine refermée la porte d’un coup de pied, qu’il la plaqua au mur pour l’embrasser, gouter ses lèvres, les forcer, les prendre, la prendre, la gouter, oui il prendrait son temps.
Il la plaqua au sol, et elle essaya de se débattre, de le griffer, le taper, et sa lame s’enfonça un peu dans sa chair. Elle avait beau essayé, c’était peine perdu, il était plus fort qu’elle, elle n’était qu’une faible femme, il la fixa et d’un sourire, il découpa sa chemise par son centre, découvrant tout le haut de son corps…
Cajoline22
Enored s’était dégagée brusquement, lui avait rit au nez, elle aurait du se taire, éviter ce geste de réconfort inutile, comme si un simple geste pouvait aider, de toute manière la rouquine n’avait pas apprécié.
Soudain, elle vida sa bière, il lui fallait de l’air, d’un coup elle étouffait, la réaction de l’irlandaise l’avait blessé plus qu’elle ne devrait, elle devait prendre du recul avant de monter retrouver Renoan et les enfants. Elle avait besoin de réfléchir, elle sortit de la taverne et s’installa sur le muret juste à coté, le visage tourné vers le ciel, respectant encore sa promesse de ne pas s’éloigner.
Soudain un bruit, à peine le temps de se retourner, qu’elle sentait une main se plaquer sur sa bouche, une lame contre son flanc droit, un corps contre le sien, un souffle contre son cou et cette voix … les paroles qu’elle prononçait.


Coucou ma jolie, tu te souviens de moi, je suis encore là. Essaye pas de t’enfuir sinon je te plante ma dague, j’te tue.

Un frisson, un cri dans sa tête « NON PAS LUI ! », et la peur qui s’installait en elle, insidieuse et terrifiante…

Allez ma belle, avance, toi et moi on va bien s’amuser.

Elle avançait, il la poussait sans ménagement, elle sentait toujours sa lame contre son dos, la peur et la panique s’emparait d’elle, elle se souvenait des plaies de Cassandre...il allait lui faire la même chose… ses cauchemars allaient redevenir réalité en bien pire…et une fois qu’il en aurait fini avec elle, il la tuerait…Elle tremblait, terrifiée, terrorisée avec une telle force que son père n’avait jamais réussi à atteindre, cet homme était fou, démonique, sadique, et elle était pétrifiée de peur parce qu’elle s’en rendait compte…

Quelques rues plus loin, presque à coté de la taverne, presque à coté…si près et si loin, il la poussa sans ménagement dans une masure vide dont il referma la porte d’un violent coup de pied, avant de la plaquer sans ménagement contre le mur et de poser ses lèvres dégoutantes sur les siennes. Elle ne voulait pas, non elle ne voulait pas qu’il la touche, elle ne voulait plus qu’on la touche de cette façon, elle…

Elle céda à la panique qui se déversait en elle, en un flot dévastant, et se débattit de toutes ses forces lorsqu’il la plaqua au sol …il était plus fort, trop pour elle… ses pensées allèrent vers Renoan, vers cet homme qu’elle aimait de tout son cœur, qui lui avait apporté tellement dans sa vie et qu’elle ne reverrait plus, elle allait mourir…les larmes coulèrent sans qu’elle puisse les retenir lorsque d’un violent coup de couteau il coupa en deux son chemisier.

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--La.crapule




La crapule avait trotté, suivit la trace du mercenaire pendant des jours et des jours. Mais la trace s'était arrêtée là, à Lyon. Elle y a retrouvé la rousse encore plus furieuse qu'à son habitude. Elle a à peine osé l'approcher surtout que d'une certaine manière elle a échoué dans sa mission. Et pourtant la rousse lui avait donné sa bourse.

Alors la crapule est restée dans la même taverne qu'elle. Elle a entendu la discussion entre la blondinette et la rousse. Elle comprit pourquoi qu'elle était une vraie furie la rousse. On sort pas indemne de ... ça. Elle le sait que trop bien la crapule. C'est à la mort de ses parents qu'elle est devenue ... La crapule.

La rousse a grimpé les escaliers, et la blonde est sortie, personne ne faisait attention à la crapule qui se glissa à l'extérieur de la taverne espérant effectuer de menus larcins.

C'est là qu'elle le vit approcher de la blondinette. Etrange, la crapule connaissait pas cet homme. Elle le suivit jusqu'à la cabane et comprit qu'il avait emmené la jeune femme contre son gré. Prenant ses jambes à son cou, la crapule retourna vers la taverne pour frapper à la porte de celui qui serrait la jeune femme dans ses bras sur la charrette.


M'sieur m'sieur vot'dame blonde l'est en danger ! vite m'sieur.
Renoan
Renoan profitait de cette halte pour passer un peu de temps avec ses enfants. Cajoline sentait tout comme lui, la pirate bouleversée et il savait bien que cette dernière ne se confiait à personne, sauf à Cajoline. Et bien qu’il n’aimait pas la laisser seule, il n’eut aucune crainte de la laisser dans la taverne en compagnie de la guerrière.

Pour calmer les enfants, il entreprit de leur raconter une histoire. Il s’assit sur le lit et prenant Mélisende et ses deux frères Barthélémy et Bartholomé sur ses genoux.

Sa jambe le faisait souffrir comme après chaque longue route, mais grâce au soins de Cajoline, il boitait de moins en moins.

C’était toujours un peu la même histoire et il y avait toujours un personnage auquel chacun des enfants pouvaient s’identifier : une princesse pour Mélisende, un preux Chevalier pour Barthélémy et un troubadour pour Bartholomé.

P’tit Louis, qui avait pourtant 15 ans, s’amusait à écouter son père pour savoir de quelle manière il allait s’y prendre pour raconter une nouvelle histoire.

Il en était au milieu du conte, lorsqu’il entendit des pas précipités dans l’escalie, suivis de coups frénétiques sur la porte. il se libéra des enfants et sortit sur le palier pour tomber nez à nez avec un personnage hirsute, affolé, sentant outrageusement mauvais.


M'sieur m'sieur vot'dame blonde l'est en danger ! vite m'sieur.

Les mots claquèrent dans sa tête, Cajoline était en danger.


Qui es-tu et où est-elle ? Vite ! Réponds !
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--La.crapule


Qui es-tu et où est-elle ? Vite ! Réponds !

La crapule se gratta la tete un instant. Déjà, elle était tombée sur la bonne personne la Crapule, c'était bien le sieur qui tenait la blondinette sur la charrette. Faire vite... oui bien sur. La crapule se secoua à la manière d'un chien mouillé pour sortir de ses pensées.


On m'appelle la Crapule, c'est pas important. Dans une rue sombre, une cabane abandonnée. Faut m'suivre. Un homme avec des yeux vous et une lame bien aiguisée. Vite ! C'que j'vous d'mande vot' nom moi ?

La Crapule dévala les escaliers, espérant être rondement récompensée pour le renseignement qu'elle venait de donner. Dans le dédale des rues, elle guida Renoan jusqu'à la cabane en question. Là, comprenant bien qu'il y avait du danger, elle laissa l'homme à sa bravoure. Elle n'avait pas remarqué l'ombre blafarde qui les suivait de loin.
--_blandine_


Blandine avait cet avantage qu'on ne faisait pas attention à elle. Toujours dans son monde, les membres la troupe s'étaient habitués avec plus ou moins de bonheur à son attitude farfelue. Ce soir là, alors que tout le monde était monté se reposer, elle avait décidé de rester un peu dans la taverne pour gouter à sa liberté et ce soir là, sa liberté s'appelait lait de chèvre.

La petite blonde avait commandé un lait de chèvre au tavernier amusé. Assise dans un coin, elle le dégustait avec plaisir en regardant la sorcière-pirate et la gentille tavernière qui n'en était plus une. Quand elles se séparèrent, Blandine comprit bien que la gentille tavernière était triste à cause de la pirate. La pirate lui faisait peur, même si, au fond d'elle, en cas de danger, c'est vers elle qu'elle se serait tournée.

Un instant, Blandine voulu rejoindre Cajoline, pour lui raconter une des histoires dont elle avait le secret, car ses histoires à Blandine consolaient tous les chagrins ... Mais c'est qu'elle n'avait pas fini son lait de chèvre, elle décida de terminer son lait chèvre elle verrait ensuite si Cajoline était toujours triste.

Blandine était plongée dans ses idées lorsqu'elle vit un bonhomme étrange qui ressemblait à un elfe en plus sale, grimper les escaliers puis redescendre avec le gentil diacre, qui n'en était plus un. Ce dernier semblait inquiet. Et comme Blandine avait fini son lait chèvre et qu'en plus elle était curieuse, Blandine se leva et suivit les deux hommes d'un pas distrait. Ils marchaient vite tous les deux, très vite, un peu trop même pour la pauvre Blandine qui aimait marcher dans les rues le nez dans les étoiles ou en suivant les papillons, à cette heure il n'y avait plus de papillon...

Poussée par sa curiosité, elle rejoint enfin les deux homme d'ailleurs il n'y en avait plus qu'un. Elle voyait le gentil ancien diacre devant une vielle cabane de sorcière tandis que l'elfe sale partait on ne savait où. Blandine resta planté là un instant, se rappelant d'une autre cabane à un autre endroit ... elle n'aimait pas ça. Mais comme sa grand mère lui avait dit de se méfier des elfes, et encore plus quand ils sont sales, elle décida de regarder ce qu'allait faire Renoan. Il ne l'avait pas vue, silhouette blafarde, elle était dissimulé par l'ombre provoquée par l'angle de la rue ...
Enored
Dans une chambre ... quand l'Irlandaise tente de trouver du repos...

La rouquine s'était endormie sans demander son reste. Les draps frais, l'édredon douillet y étaient pour quelque chose. Depuis la mort d'Henri, il lui était difficile de trouver du repos, partagée entre ses cauchemars et sa culpabilité. Elle savait, elle sentait qu'Henri était mort par sa faute, mais ne saurait jamais pourquoi il avait reçu ce coup de couteau. Il n'y avait bien sur, eu personne pour dire qui avait fait ça. Même Maniolo n'avait rien vu puisqu'il s'occupait des chevaux, ou alors le môme savait mais avait peur du meurtrier ... mais un jour la rouquine trouverait et le vengerai.

La bière et l'épuisement aidant, l'Irlandaise avait fait un premier somme gêné par son baudrier. Dans un demi sommeil, les yeux clos, elle défit sa ceinture, délaça ses bottes et dégrafa la fibule qui retenait sa cape. Ses membres endoloris eurent bien du mal à effectuer ces gestes, et lorsqu'elle y parvint enfin et fut débarrassée de ce qui la gênait, la rouquine roula sur le côté et se rendormit.

Les pas dans les escaliers n'attirèrent pas son attention, elle était plongée dans un sommeil lourd et sans rêve. Les coups portés sur la porte du diacre raisonnèrent dans sa tête, éveillant ses sens.

M'sieur m'sieur vot'dame blonde l'est en danger ! vite m'sieur.

Cette voix ... ce n'était peut être qu'un rêve. Attention qui baisse à nouveau, sommeil qui s'empare de la conscience qui lutte pour réveiller l'Irlandaise endormie.

On m'appelle la Crapule, c'est pas important. Dans une rue sombre, une cabane abandonnée. Faut m'suivre. Un homme avec des yeux vous et une lame bien aiguisée. Vite ! C'que j'vous d'mande vot' nom moi ?

La Crapule, elle ne pouvait être là, elle était censée être repartie sur les traces de Guillaume. Ce n'était qu'un rêve sans image. L'Irlandaise, loin de se douter de ce qui se jouait à cet instant au dehors du petit nid douillait qui lui imposait le sommeil replongea dans les bras de Morphée.

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--Rifkin


Rifkin écarta les pends de la chemise déchirée dévoilant la peau douce et soyeuse de ce buste qui s’offrait à lui, elle avait les yeux fermées et ses larmes coulaient, son visage était tendu et crispée sous la peur, et lui, il aimait, il jubilait de la voir ainsi.

Elle est magnifique mon Rifkin *murmure appréciateur*
Oui, elle l’est *large sourire tandis que sa main caressait la poitrine de la jeune femme descendant jusqu’à son ventre pour de nouveau remonter*
Regarde l’effet que tu lui fais, tout ce que tu aimes *susurre de contentement* dommage qu’elle ferme les yeux
Oui dommage, mais j’vais arranger ça *murmure sadique*
*éclat de rire* Je n’en doute pas mon Rifkin

L’ancienne tavernière fermait les yeux et frissonnait sans aucun doute de peur et de dégout de sentir sa main la caresser, et ce n’était que le début de ce qu’il allait lui faire. Il aimait inspirer ce genre de sentiments, cela ne le rendait que plus heureux, plus puisant, mais ce qu’il aimait particulièrement c’était voir les sentiments qu'il inspirait dans les yeux de ses victimes. Raffermissant sa main sur sa lame, il l’approcha doucement du cou de la jeune femme pour en mettre la pointe sous son oreille droite.

Ouvre les yeux - lui murmura-t-il – Ouvre les yeux.

Bien que murmurer sa voix claquait, se n’était pas une demande mais un ordre qu’il venait de donner à la jeune femme. Il appuya un peu plus la lame, une goutte de sang perla et Cajoline ouvrit ses yeux humides doucement. Elle obéissait, comprenait qui commandait, « bien, bien » pensa-t-il avant de plonger ses prunelles noires comme son âme dans celles bleues azur de sa victime et, en souriant, il fit glisser la pointe de sa lame le long du cou gracile, traçant une ligne qui fut bientôt visible par le sang qui y perlait.
Le corps de la jeune femme sous la douleur se raidit sous lui, elle ouvrit la bouche, pour crier mais seul un son inarticulé franchi la barrière de ses lèvres, tandis que ses yeux s’écarquillaient puis se fermaient d’horreur lorsqu’il se pencha et lécha de la base du son cou à son oreille le sang qui s’écoulait.


J’ai dit ouvre les yeux ! - Il la gifla amenant une teinte légèrement rouge au visage pâle et terrifié de la jeune femme qui rouvrait les yeux. – tu es délicieuse, un petit gout exquis que je vais gouter de nouveau si tu permets.
Il éclata d’un rire démonique sous la blague qu’il venait de faire, comme si c’était elle qui décidait. Il fut légèrement dépourvu lorsque replongeant les yeux dans ceux de la jeune femme, alors qu’il s’attenait à y lire que de la terreur, il y vit aussi autre chose qu’il n’arrivait pas bien à définir, comme si elle avait pris une décision…

Alors…- elle avalait sa salive, sa gore était nouée, et sa voix n’était qu’un léger chuchotis – alors, je ne permets pas.

Il éclata de nouveau de rire en lui répondant, il la croyait déjà vaincue, mais finalement il semblait qu’elle avait plus de résistance que ça….courageuse, stupide ?

Et pourquoi donc ?

Il badinait, ils avaient tout leur temps, il la regardait tout en promenant le dos de sa lame entre la naissance des seins de la jeune femme qui hésitait à répondre toujours aussi terrifiée mais avec ce nouvel éclat dans les yeux…

Alors, pourquoi tu permets pas que je recommence ?

Vous…vous êtes…dégoutant, répugnant, vous êtes même pas un homme, vous êtes qu’un fou, une bête…un lâche…j’suis sure qu’même votre mère vous a jamais aimé…vous êtes immonde… vous valez rien… vous êtes bon à rien… vous valez moins qu’un animal…

Elle parlait d’une traite ou presque la voix entrecoupée, elle était terrifiée il le voyait dans ses yeux, tandis que la colère s’emparait de lui, enflait, grondait, violente suite aux mots qu’elle venait de prononcer. Fou de rage, il lâcha sa lame et mit ses mains autour du cou de la jeune femme qu’il commença à sérer, sérer. Elle essaya un court instant de se débattre puis renonça comme si elle attendait cette mort rapide mais il était trop enragé pour le remarquer, il serrait, serrait et l’air commençait à lui manquer, la mort se rapprochait….

Arrête Rifkin ! Arrête ! *hurla sa petite voix*
Pourquoi, pourquoi je m’arrêterais, elle mérite que ça ! *voix qui claque, pleine de colère*
Parce que tu te prives du plaisir de lui faire payer ses injures au centuple ! *voix sèche* Tu nous prives de ce plaisir en faisant ça ! Réfléchis mon Rifkin, réfléchis. *murmure doux*
Je…je…*ses mains se desserrèrent soudainement *

Rifkin regarda un instant ses mains autour du cou de la jeune femme qui essayait de reprendre sa respiration en hoquetant, puis sa lame, et encore le visage apeuré et terrifié qu’il avait devant lui. Il lâcha son cou, lui assena une violente gifle qui claqua et lui ouvrit la lèvre, puis prit sa lame, sa belle Invidia, qu’il fit passer devant le visage de la belle.

Tu vas me payer cet affront ma jolie, tu vas apprécier ce que je te réserve…

Il la regardait le regard noir et mauvais, un sourire sadique sur le visage, il allait bien s’amuser. La mort s’était éloignée de la jeune femme pour l’instant, mais elle ne tarderait pas à revenir.
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