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[RP] L'Auberge " A la Belle Endormie"

--Grandpapa
Jour 3 au matin :



L’auberge se remplissait doucement…
La petite Kahhlan ne semblait pas être présente…
Grand-Papa salua les nouveaux arrivants, respectueux et droit des traditions.
Puis il prit sa tasse de tisane entre les mains, et s’approcha de la table ou l’estranger buvait son lait de chèvre.
Son regard, se portait sur le visage de l’homme, détaillant les traits, observant ses mains.
Puis il inclina la tête devant lui captant son regard, comme une invitation à la parole.


Excusez l’humble vieillard que je suis de vous interpeller ainsi, en me mêlant de la conversation, mais je puis vous conduire au cadastre, je dois m’y rendre moi-même, afin de vérifier quelques limites de terres que je souhaiterais diviser entre mes deux jeunes amies…

Ne permettant pas la réplique il enchaina rapidement…

Je ne suis point un homme d’armes, et ma force n’est plus guère vaillante, mais quelle meilleur sécurité qu’un vieillard respecté de tous et anodin pour parcourir ce chemin ?
Et puis un lettré tel que vous,
il appuya son regard sur la sacoche de cuir, pourrait m’être de grand secours dans ses démarches si compliquées pour mon âge …

Grand-pa reporta à nouveau son regard sur l’homme, en quête de réponse.
--Enguerrand_de_honfleur
Quand il rouvrit les yeux, il aperçu un un garde la ville, épée au flanc, en discrète conversation avec un homme en robe de bure blanche à la tonsure impeccable. Enguerrand ne douta pas un instant que ce soit l’escorte demandée et attrapa tranquillement sa sacoche. Mais au moment de se lever pour aller à sa rencontre, le vieil homme l’accosta à brûle-pourpoint.

Un peu surpris et interloqué, Enguerrand le laissa néanmoins finir, dans un silence respectueux et souriant tout à fait inhabituel.


Ma foi Sage homme, c’est une généreuse proposition qui n’est pas sans originalité, mais voyez il tendit légèrement la main vers le moine et le garde attablés, mon escorte est déjà là.
Je parle du soldat bien sur
plaisanta t’il à haute voix.

Quand au titre de lettré, je le mérite à coup sur en tant qu’exécuteur testamentaire, mais j’ai aussi celui d’homme occupé et pressé, et je crains de ne pas avoir le temps de vous renseigner.

Il observa un instant la réaction du vieil homme. Ce n’était pas facile de refuser une faveur à une personne plus âgée, c’était même contraire à la règle, mais les circonstances faisaient parfois force de choix.

Pourquoi ne pas profiter de mon escorte pour régler vos petits problèmes administratifs en toute sécurité?

Lui non plus n’attendit pas la réponse et interpella le garde en pleine conversation.

Garde ! Je suppose que c’est pour moi que vous êtes venu. Je suis Enguerrand de Honfleur. Partons tout de suite pour le Cadastre. Ce vieil homme nous accompagne.

--Grandpapa


Grand-papa entendit l’homme lui répondre, sa vielle main ; masquait sa bouche en signe de réflexion, et ses sourcils se croisaient accentuant sa méditation profonde.
Son regard plongea dans celui d’Enguerrand-de-Honfleur, et sa main se posa sur la table, les doigts bien allongés, la paume en contact avec le bois. Son corps prit l’appui, et il répondit d’une vague inclinaison de tête, déclinant l’invitation.


Vous semblez courir après le temps messire et ceci n’est plus de mon âge, je vous ralentirais à coup sur... Je vais donc m’y rendre seul et à mon rythme, mais je vous remercie.
Je trouverais sans nul doute une aimable personne pour répondre à mes questions.


Du menton il désigna la jeune femme en armes.

Elle semble bien plus vive que je ne le serais.

Il n’en rajouta pas plus, salua d’un signe de tête, paupières baissées ou deux petits yeux noirs persistaient à briller dans le voile de ses cils blancs, finit par orienter son regard vers la sortie et se dirigea vers le cadastre.
Ecumedesmers
Ecume en grande conversation avec le Père Fraegor fut surprise d'être interpellée et de surcroît de cette façon...
Citation:
Garde ! Je suppose que c’est pour moi que vous êtes venu. Je suis Enguerrand de Honfleur. Partons tout de suite pour le Cadastre. Ce vieil homme nous accompagne

Bonsoir messir, garde territoriale Ecumedesmers
Vous ne voyez point que je suis occupée ?
De plus je ne suis pas à vos ordres messir, votre façon de me parler ne me plait guère !!
Escorte dites vous ?
Pour aller jusqu'au cadastre ? Ce n'est pas si loin !

Elle sourit moqueuse.
Avez vous peur pour votre vie ?
Cela dit m'avoir à vos côtés, qui vous dit que le danger ne serait pas là !!

Elle se reprit mais lui dit le plus sérieusement du monde
Plaisanterie mis à part, si vous avez besoin de mes services je suis à votre disposition à condition que vous me le demandiez correctement !
--Enguerrand_de_honfleur
Sous l’invective, il en est des prétentieux et des arrogants comme des digues sous la tempête. Ils prennent la déferlante sans broncher, disparaissent un instant sous le déluge, puis, quand l’eau de mers écumantes à bien dégoulinée sur leurs épaules, ils réapparaissent comme avant, inébranlables, comme si la fureur des eaux n’avait pas eu plus d’emprise sur leurs certitudes qu’une ondée de printemps.

Enguerrand redressa la tête, un mauvais sourire sur les lèvres, supérieur et méprisant.


Si vous êtes occupée, garde Ecumedesmers, c’est que ce n’est pas vous qu’on m’envoie articula t'il sur un ton glacial et dédaigneux.

Et il alla se rassoire sans autre forme de politesse.




je n’ai évidemment rien à voir avec ce gougeat, c'est juste un petit défi à la patience et la schizophrénie
Ecumedesmers
Elle le fixa, son regard était dur

Je vous trouve bien désagréable, et votre air hautain m'atteint pas.
En effet, ce n'est sûrement pas moi que vous attendez !
Je ne pourrais pas protéger un homme qui ne respecte personne même ceux qui risque leur vie pour protéger votre arrière train.
--Enguerrand_de_honfleur
Interrompu dans sa lancée, il la toisa en lui tournant à moitié le dos. Fallait il donc qu'un noble soit agréable et déférent envers un garde pour se faire obéir? Quel étrange village en vérité. Après le prêtre arriviste, le fonctionnaire curieux, voilà qu'il révélait un garde irrévérencieux. "Il ne manque plus qu'un bourreau sensible et un boucher végétarien!" se dit il en hochant la tête.

Et bien j'attendrais dans ce cas conclut il en allant se rassoir.

Mais si vous me refusez l'escorte, lança t'il à haute voix peut-être accepterez vous de porter un message au bureau de police? Mon garde du corps a disparu depuis hier soir et par les temps qui court ce n'est pas bon signe. Il sait se défendre bien sur, mais son armure n'est pas infaillible, surtout au niveau du gosier, si vous voyez ce que je veux dire.

Enguerrand attendit quelques secondes pour laisser l'image se former.

Il vous sera facile de décrire son signalement au chef des maréchaux, car vous l'avez vu de près hier matin, ici même, n'est ce pas?


Encore quelques secondes. Le ton était onctueux et sucré au possible, mais dénué de toute agressivité, aussi révérencieux qu'horripilant.

Puis-je compter sur vous cette fois ou dois je m'en remettre à votre supérieur?

Ecumedesmers
Décidément elle avait une grande "gueule", ça finirait pas leur jouer des tours.
De quel droit avait elle refusée l'escorte.
La garde territoriale n'était elle pas au service de ses concitoyens.
Elle se rasséréna


Nul besoin de me menacer !

Elle se leva, prit congé du Père Fraegor avec respect et vint se planter devant Enguerrand.

Si vous avez besoin d'une escorte je me tiens à votre disposition.
Davy*
Ne voyant personne se précipiter pour le servir davy alla s'asseoir a l'une des table.
Épuisé il mit son visage dans ses mains puis posa sa tête sur ses bras sur la table juste le temps de se remettre un peu.
Quelques instant, histoire de tenir encore quelques minutes jusqu'a ce qu'on lui propose la chambre qu'il était venu chercher ici.
Ces quelques instants de repos se transformèrent en lourd sommeil et il ne se passa pas longtemps avant qu'il se mette à ronfler affalé sur la table.

_________________
--Enguerrand_de_honfleur
A la bonne heure! s'exclama Enguerrand en levant théâtralement les mains.

Partons de suite

Il attrapa sa sacoche, pinça les lèvres de mépris en entendant les ronflement du jeune homme affalé à côté sur la table, et se dirigea vers la porte qu'il ouvrit aussitôt en laissant le passage.

Après vous gente garde. Votre costume ne doit pas empêcher la galanterie de s'exprimer.

Il n'y avait rien de galant dans le ton et la posture. Une pointe de sarcasme et un soupçon de sexisme dans un velouté d'ironie.


Ce type est vraiment imbuvable hein? Misogyne, sans-gêne, autoritaire. Et dire qu'il en existe des comme ça en vrai
Ecumedesmers
Elle le regarda mauvais, et se redressa fièrement en le snobant.
Elle lui passa devant hautaine, méprisante


Ne vous forcez pas surtout ça ne vous va pas du tout !

Soudain elle se retourna vers lui, se planta devant lui et le fixa.

Et puis non !!

Elle sortit son épée de son fourreau et le lui mit à ses pieds

Débrouillez vous tous seul !
Quand on est aussi arrogant que vous l'êtes et surtout si suffisant, on est capable de sauver sa peau tout seul !


Ecume en avait ras le bol, ras le bol de se plier aux ordres, ras le bol d'être considérée comme une moins que rien.

Elle avait une idée en tête.........
--Enguerrand_de_honfleur
Stoppé net dans son élan, Enguerrand hoqueta de surprise et encaissa la volée de postillons rageurs. Un mélange de stupéfaction et de contrariété tordait les traits de son visage en blanchissant l’ourlet de ses lèvres pincées.

« Voilà que je tombe sur une forte tête, on ne m’épargnera donc rien » songea t’il fugacement.

Quand la diatribe s’acheva, il se redressa lentement, raide comme la justice, pour observer le garde de haut*.


C’est de la désertion caractérisée, garde Ecume des mers, et vous en répondrez! clama t’il sur un ton de procureur.

Son regard d’encre surlignait la sentence, un hochement sec du menton en marqua le point final.

Comme la hache s’abattant sur le billot, il se détourna vivement, observant la rue et la grand place qui se dessinait au loin entre deux façades de maison. Il semblait hésiter, comme s’il jaugeait le danger ou tentait d’invoquer une nouvelle escorte plus serviable. Son regard alla encore alternativement de l’auberge à la rue. Comme pour signaler que sa décision était prise, sa main serra le pommeau de sa rapière.

Après un dernier coup d’œil impérieux vers le garde, il enjamba théâtralement l’épée restée au sol et se lança d’un pas méfiant vers la grand place de Castillon, en direction du cadastre.




* : Enguerrand fait un bon mètre 80, sec comme un sarment de vigne. Si Ecume est encore plus grande je changerai
--Narrateur
C’était un mendiant comme on en trouve à tous les coins de rues dans les villes de campagne. Masse immobile de hardes sales, de chiffons sans âge, de lambeaux de couvertures râpées noués entre eux par des cordelettes précaires, ramassée contre le mur à la hauteur des éclaboussures et des immondices. Caché sous un feutre mité et poussiéreux décoré d’une plume dérisoire, l’homme avait l’air profondément endormi. Une écuelle crasseuse posée à même le sol semblait implorer la bonté du passant, tandis qu’une béquille, dressée telle une enseigne, témoignait de l’infirmité du malheureux.

Lorsque l’épée d’Ecumes résonna sur le pavé, le chapeau se souleva lentement, découvrant un visage bien éveillé, scrutateur même. Ses yeux fixes observèrent la scène sans ciller, immobiles et perçants, comme s’ils enregistraient le moindre détail. Enguerrand semblait en difficulté, car tout dans ses gestes sentait l’agacement et la contrariété face à ce garde bravache qui lui tenait tête.

Un sourire se dessina sur le visage mal rasé du mendiant, qui semblait dire « alors vieille fripouille, tout ne se passa pas comme tu veux on dirait ». Enguerrand s’en alla enfin, d’une démarche nerveuse qui faisait voler les pans de sa robe pourpre tandis que le garde repartait dans ses quartiers, laissant un moment la rue déserte. L’homme en profita pour s’étirer les deux jambes, tournant lentement les pieds pour se dégourdir les chevilles. Puis il se leva lentement en attrapant son écuelle, la fourra dans une besace pendue à son dos. Il fit quelques pas avant de caler sa béquille sous son aisselle puis poursuivi en boitillant dans la direction du cadastre.

--Narrateur
Il ralentit doucement en passant devant la Belle Endormie, visiblement en pleine réflexion.

"Mais où est donc son sbire" murmura t'il pour lui même en se massant négligemment le menton.

"Il ne serait jamais sortit sans lui pourtant....est ce que..."

Le mendiant se retourna vivement vers la porte d'entrée de la Belle Endormie, leva le nez, balaya la façade des yeux puis scruta à gauche et à droite. Là, une ruelle étroite longeant la bâtisse. C'était une occasion inespérée.

Sans hésiter cette fois, il disparu entre les deux murs en encorbellement, marchant plus vite que sa béquille.
--Narrateur
up


(suite du mendiant à suivre.....)
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