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[RP] L'Auberge " A la Belle Endormie"

Dragones
Alors que les regards se posaient sur eux, Dragones continuait à s’interroger sur l’homme et sur ce qui s’était bien passé…
La taverne enfin en vue, elle accélère le pas pour lui ouvrir la porte sans être obliger d’attendre, la femme n’avait pas bougé, elle avait par moment vérifié qu’elle respirait toujours…
Ils entrèrent, Dragones ne vit pas Nestor, elle prit la direction des chambres pour que Tranchelune y dépose la donzelle…

Dragones s’activa pour allumer l’âtre et bientôt un bon feu crépita…
Elle se tourne vers Tranchelune qui avait recouvert la jeune femme et attendait en la regardant.

Attendez ici que je revienne, si elle se réveille essayer de la rassurer comme vous le pouvez.

A peine avait elle fini sa phrase qu’elle grimace, vue l’état de son visage la femme risque de criait en le voyant…

Je vais demander qu’on vous monte à manger et de la tisane…

Dragones descend et appelle…Personne, elle insiste…Une femme montre son minois…

Montez un repas et de la tisane dans la chambre sur la gauche des escaliers, y a-t-il un responsable ?

Dragones posa une bourse sur le comptoir.

Je reviendrais plus tard, je compte sur vous.

Dragones laisse la bourse sur le comptoir contenant juste de quoi payer et prit la direction du cadastre…

Merci, j’espère ne pas mettre tromper

_________________
--Narrateur
Dragones a écrit:
Attendez ici que je revienne, si elle se réveille essayer de la rassurer comme vous le pouvez.


L'ordre claqua alors que Tranchelune s'essuyait le front après avoir posé la jeune femme évanouie sur le lit. Son sourire oscilla et son œil solitaire brilla d'un minuscule éclat, mais il resta impassible et acquiesça d'un léger hochement de tête.

Quelques minutes plus tard, tandis qu'il se réchauffait les mains à la flamme de la cheminée, une servante entra avec un plateau garni. Il se retourna lentement. Le sourire avait disparu et le visage avait repris ses traits durs et anguleux. Il s'approcha de la servante en la fixant de son oeil mort, avala le pain et le fromage et, tout en mastiquant, la pointa du doigt en désignant du menton la jeune femme étendue.


Oui da...Je...je vais m'en occuper... bredouilla t'elle d'une voix apeurée.

Le garde du corps sortit de la pièce sans plus de cérémonie et se dirigea vers la chambre de son maître. Ses bottes résonnaient sur le plancher. La main sur le loquet, il s'arrêta soudain au moment d'ouvrir la porte. Un courant d'air froid soufflait par la serrure et par les interstices. Tranchelune fronça les sourcils et poussa brutalement le battant.

La fenêtre donnant sur la rue se referma dans un claquement sec, faisant s'envoler des parchemins comme une volée de moineaux.




Pour Dragones : vi vi c'est parfait, mais vous pouviez prolonger un peu si vous le souhaitiez, je voulais juste que la chronologie soit respectée pour pas avoir à gérer un plat de nouilles

Pour Mileena : vous voilà dans une chambre d'auberge avec un pnj comme infirmière^^ Si vous voulez poursuivre ce rp, faite moi signe (Gawin_Derohan), je ferais la servante, ça me changera
--Enguerrand_de_honfleur
Jour 3, fin d'après midi

Après son entretien au cadastre avec le vieil homme et dame Dragones, Enguerrand arriva à l'auberge qui, depuis son arrivée à Castillon, lui servait de quartier. 3 jours déjà, et les affaires n'avançaient pas aussi vite qu'il le souhaitait.

Il poussa la porte de l'auberge, salua rapidement le tavernier qui derrière son comptoir astiquait des chopes, puis monta directement à sa chambre. Il avait grand besoin de dormir un peu avant de diner, frugalement, comme à son habitude.

Un bouillon léger, et peut-être une liqueur.
--Narrateur
Jour 4, peu avant midi

Alors qu'en arrière cuisine on commençait à s'afférer pour le service de midi, Enguerrand et son garde du corps descendirent lentement l'escalier de la taverne et s'installèrent à une table proche de la cheminée où grondait un feu gourmand.
Revêtu d'une longue robe grenat aux plis interminables, Enguerrand avait l'air plus filiforme que jamais et le bonnet rigide lacé sous son menton surlignait son visage froid et sévère. Tranchelune quant à lui était habillé comme à l'accoutumée de son long broigne de vieux cuir renforcé de plaques d'acier impeccablement graissée, une épaulière de plate enfermant son épaule droite. Les deux hommes portaient leur arme à la ceinture.

A la servante qui s'était timidement approchée et qu'ils saluèrent d'un vague signe de la tête non dénué de convoitise, ils commandèrent le plat du jour, du sanglier mariné accompagné de châtaignes, ainsi qu'un lait de chèvre et une trappiste ambrée. Puis, tout en attendant leur commande, ils se lancèrent dans un curieux dialogue silencieux fait de gestes de la main, que seuls des hochements de tête et quelques mots d'Enguerrand venaient agrémenter de temps à autres, comme pour surligner le discours.

"Battue"

"prudence"

"patience"


--.lison.


Lison la cousine de Nestor et Philibert était arrivée il y a peu .
Ses cousins lui avait parlé de cette auberge et qu'une femme de service les aiderait bien.
Elle avait donc rencontré la patronne comme lui avaient recommandé ses deux cousins et elle débutait timidement et maladroitement son service depuis peu de jours.


Lorsque le sir d'allure noble suivit de son garde du corps commandèrent le menu du jour, elle s'enquit en cuisine essuyant ses mains moites sur son tablier flambant neuf ..

Hé bé … ... il n'a pas l'air commode ce sir avec ses grands airs et son visage au teint cireux et aussi fermé qu'une huître réticente à être mangée …... brrrrrrrr !

Elle revint plus tard chargée du plat commun qu'elle posait sur la table.


Je vous apporte vos boissons de suite messires !

Dieu qu'elle espérait que toute la clientèle ne ressemblerait pas à ce sir endimanché comme pour se rendre aux noces du Roy en personne.
Il lui faisait froid dans le dos et c'est tremblante qu'elle déposait le pichet de lait de chèvre, elle se pencha pour le centrer sur la table lorsqu'elle sentit glisser les chopes de bières ambrées …

D'un geste vif elle voulut redresser le plateau et c'est au ralenti qu'elle vit les chopes se renverser dans un bruit amortit par la robe épaisse du sir le plus élégant …
Elle ferma les yeux attendant la fin de course et lorsqu'elle les rouvrit c'était pour voir la mine déconfite des deux hôtes de l'auberge ….
Une main devant sa bouche, les yeux effarés elle se confondit en excuses tremblotantes....


Je … je … oh mais je suis désolée …. vot... votr... votre robe .. Rhooooo mais quelle bougre de sotte je suis !! un tissu de .. de si belle facture …
--Enguerrand_de_honfleur
Les mots d’excuse s’étranglèrent dans sa gorge en un petit cri avorté. La poigne d’acier de Tranchelune s’était abattu sur le cou gracieux de la servante et commençait à l’écraser comme un fruit trop mur. Une forte odeur de graisse animale et de sueur acide viola ses narines. Etait ce l’angoisse ou le sang qui commençait à ne plus alimenter son cerveau ? Lison ne sentait plus le sol sous ses pieds, tout son corps semblait suspendu à cette potence humaine toute harnachée de cuir. Alors qu’un voile trouble inondait lentement son regard, elle aperçu l’œil froid rivé sur elle et planté au milieu d’un visage impassible que l’effort ne semblait pas rider.

Suffit Tranchelune !

La voix d’Enguerrand avait déchiré le silence lourd qui avait envahit l’auberge et fait sursauter les quelques clients médusés par la scène. Visiblement découragés par la stature du garde du corps et la longueur de son épée batarde, ceux-ci semblaient peu enclin à venir en aide à la pauvre jeune femme. Ils conservaient une distance et une immobilité prudente, partagé entre la crainte et la curisosité.

Tranchelune reposa la jeune sur un siège tel un paquet de linge et relâcha doucement son étreinte.


Cette jouvancelle n’a surement pas fait exprès de souiller ainsi sa clientèle…. repris son maître en s’essuyant machinalement.

…. et ne refusera pas de l’accompagner à sa chambre afin de récupérer ceci et de le nettoyer dans les plus brefs délais.

Tout en se levant, Enguerrand avait planté sur elle un regard perçant et impérieux, et de sa bouche sournoisement souriante coulait un miel sirupeux.

Désolé pour le retard, je finis à peine ma digestion et la famille s'en retourne enfin dans ses pénates Ah ces réveillons, c'est pas de tout repos...
--.lison.


Même si elle avait souhaité articuler plus d'excuses pour son geste maladroit, elle ne le pouvait plus ...
Elle essayait de comprendre ce qui lui arrivait .. cet étau sur sa gorge qui l'empêchait de respirer .. ce regard face à elle aussi glacé que le sinistre rictus au bord des lèvres de cet être à la poigne de fer et à l'aspect inhumain en cet instant ..
L'air ne circulait plus .. elle suffoquait et déjà les images des être chers à son coeur défilaient , curieusement c'est sur celle de cette pomme rouge offerte par son grand père qu'elle s'arrêtait.
Le flou de son regard fît qu'elle ne distinguait même plus l'affreux personnage dont elle ne sentait que cette main lui écrasant la gorge ..
Elle s'était résolue à la finalité de sa jeune existence .. C'était sa première journée à la Belle Endormie .. elle s'endormait et c'était son heure …

Un choc … la voilà plaquée en position assise sur un siège basculant par la rudesse du geste et reprenant équilibre tout en étant aussi malmené .. Elle senti un souffle d'air traverser sa gorge ..puis un autre et encore un autre .. jusqu'à ce qu'un semblant de respiration de fasse sentir.
Ses yeux se fixèrent sur l'homme qui tenait son souffle entre ses mains et qui lui avait rendu sous l'injonction de son maître transperçant ses tympans par la même occasion .. Il était de nouveau assis et portait toujours ce même visage de marbre ..

Sa vue reprenait vie et les mots ainsi que le regard du noble qui se posait sur elle arrivaient tout comme les chopes renversées au ralenti …

Elle n'en revenait toujours pas ..une vie pour une chope renversée .. bien sur qu'elle n'en avait pas fait exprès ..


Citation:
…. et ne refusera pas de l’accompagner à sa chambre afin de récupérer ceci et de le nettoyer dans les plus brefs délais.


Son esprit reprit rapidement contrôle et ses sens lui indiquaient lorsqu'elle riva son regard dans celui du noble qui s'était levé en se plantant devant elle , que le danger n'était peut être pas terminé ..

La salle semblait figée à l'attente d'un son qui devait sortir de sa gorge .. oui il fallait qu'elle dise quelque chose mais la stupeur béate lui fit bouger les lèvres sans que le moindre son n'en sorte .. elle recommença l'opération plusieurs fois avant de pouvoir articuler ..


Oui .. oui messire ...votre ...chambre .. vous nettoyer ..non ! Né .. nettoyer votre ..tenue .. oui ..je ..je vais vous accomp ...non .. je .. je ne vais pas vous suivre de .. de .. de suite ..

Puis d'une traite souhaitant en finir au plus vite ..

Vous allez vous y rendre , vous changer et Nestor passera prendre votre tenue et me l'emmènera afin que je la nettoie parfaitement .

Elle se leva d'un bond et courut jusqu'à l'arrière cuisine ..


Nestor !!!! Nestor !!!! Nestor au secours !!! Y'a un monstre qui a voulu me zigouiller parce que .. parce ce que j'ai renversé la bière sur les beaux habits du noble ..
Si !!!! j'te jure !!! Me Zigouiller !!! regarde mon cou si tu me crois pas hein !
Et pis … et pis …
Elle regardait Nestor les yeux larmoyants .. et pis y'a le noble maintenant y veut que je monte avec lui dans sa chambre pour nettoyer sa robe … et pis ..et pis .. et pis j'ai pas aimé son sourire ..alors j'ai dis que tu irais toi ..
Dis Nestor sont tous comme ça les clients ???
Nestor … j'ai la trouille ..


Pas de soucis, je digère moi aussi !
--Bethie_boups



En entrant dans cette taverne, elle n'avait qu'une envie, se l'avaler ce godet, se le laisser glisser dans le gosier et se réchauffer un peu, tant ce village propret était froid et glacial en cette nuit d'hiver.

Deux matamores agressaient la blondinette, Rhooo, il allait lui faire la peau le musclé a l'air mauvais... Ah, non, le taciturne qui se la jouait hautain lui sauvait la mise...
Aplatie la blonde, elle en faisait des courbettes, mouais ! Mais elle avait eu chaud à la gorge, elle...

Bon, c'était pas tout, la sienne de gorge était désespérément sèche et elle ne voulait pas d'embrouilles avec des mâles violents...

Damoiselle servante, pouvez vous dans la foulée de vos tâches domestiques me servir un tord boyaux ?
Et un qui arrache !
--.lison.


Citation:
Damoiselle servante, pouvez vous dans la foulée de vos tâches domestiques me servir un tord boyaux ?
Et un qui arrache !


Ah ... ? oh ... moui ça.... ce doit être pour moi ...

Elle glissa un oeil dans l'ouverture de la porte ....

Grrrrrrrrrr pouvait pas arriver demain celle là !!
Ca non !! taratatruffe de cornichon je ne rentre plus dans la salle tant que le noble est pas monté dans sa chambre ...


Elle regarda encore la femme et se tourna vers Nestor ..


Rhoooooo mais fait quelque chose toi !!! me laisse pas retourner là dedans tant que les deux zouaves sont encore là ....

Elle entrouvrit la porte ...

Oui ça vient !!! pis y'a ce qu'il faut sur le bar , pis c'est la tournée de Nestor ! euhhh nan de la patronne !!!

Et toc !

Bon Nestor !!

Mon perso part ce soir je pourrai continuer par mp et l'envoyer à l'un de vous pour poster .
--Bethie_boups


La tournée de Nestor ? De la patronne ? Sur le bar ?
Elle avisa sur le comptoir un reste de chope dans laquelle une mouche surnageait sur sa mare de cervoise tiède et un pichet... de lait !
Quelle générosité, c'est la tournée du comte, pensait elle, un Noël à mendigots...


Pardon, s'cusez moi d'insister, mais vous n'auriez pas plutôt un hypocras ou mieux un bon chouchen ?
Et une chambre de libre ?


L'atmosphère de cette taverne était loin de refléter le charme vendu de Castillon la belle, de la part de ses ambassadeurs du Berry, de Marmande et d'ailleurs. Tous ces soldats en manque rêvant de leurs Ninons, au milieu des crachats d'indigènes ingrats...

Mais où étaient donc, ces buveuses de tisane, dont la chaleur courtoise exhalait tant d'idées aux guerriers abstinents le soir à la veillée matant la Madelon les yeux exorbités... ?
--.lison


Là, s'en était plus que trop !
Nestor impassible...
La louloutte assoiffée à vous faire le pire des scandales si on ne lui apportait pas de quoi lui rassasier le gosier et la faire basculer en avant en deux temps plus qu'il n'en faut ... oui ça c'est l' inconvénient du chouchen .. .. ben elle verrait bien après tout et c'était pas son affaire .. ..
Et puis, y'avait les deux autres et le noble surtout... ça oui qu'elle s'en souviendrait de son premier service...
Elle regarda Nestor, haussant les épaules et lui jetant un regard noir de colère .. ..


Alors toi !! mais alors toi ! Merci bien hein de me laisser me jeter dans la gueule de loup .. .. viendra pas te plaindre après et tu t'en expliqueras avec la patronne .. ..pfffffff

Elle quitta l'arrière cuisine en ouvrant la porte d'un coup sec...
Un coup d'œil jeté en direction de la table du noble ...


Euuuu j'arrive hein , juste le temps de m'occuper de la tite dame ..

Elle passa derrière le comptoir, examinant la donzelle en nettoyant le bar ..


Bonsoir Damoiselle ou Dame , veuillez excusez l'attente et en fait vous auriez pu passer prendre ce qu'il vous plaisait sur l'étagère , comme je vous l'ai dis ce sera la tournée de la patronne .. ..
Que Nestor lui remboursera et toc !

Alors euuu un chouchen ? Un hypocras ? Une mirabelle , poire , pomme ou autres fruits distillés ?
Peut être une tisane aussi , ça fait froid dehors ..
Vous êtes du coin ?
Pis pour votre chambre , vous tombez bien , y'a pas foule en ce moment .. .. juste ces deux messires .. ..


Elle chuchota en lui montrant des yeux le noble et son garde maudit ...
Juste ces deux là .. ..
--Bethie_boups


Oh, elle avait l'air tendue la blonde. Faut dire que le regard sombre de l'imposant garde du corps qui devait porter fléau comme on cueille une rose, posé sur son décolleté et sa gorge encore violacée, n'avait rien de relaxant.

Cette fille de salle l'observait à la dérobée, ouais... réflexe professionnel sans doute...

Non merci pas de tisane, je ne suis pas souffrante, un chouchen, s'il vous plait.
Et pour la chambre, c'est très bien, je vais m'installer là quelque temps.


Puis chuchotant discrètement en réponse :

Et... Il n'y a pas d'autre compagnie ? Dans le genre viril, mais comment dire, plus aimable et plus caressant surtout...
--.lison


Ah ! Vous allez vous installer pour quelque temps , donc vous êtes nouvelle dans le coin .. .. alors enchantée Dame, je m'appelle Lison et je suis nouvelle aussi dans ce village.

Elle se retourna pour prendre deux pichets, dans l'un elle tira du tonnelet du chouchen et dans l'autre elle tira d'un second tonnelet, et en quantité plus importante de l'eau de vie de mirabelle .. ..

Elle servit la brunette tout en lui chuchotant .. ..


Ah!! de la compagnie!!... et plus caressante que...


Elle passa sa main sur sa gorge en frissonnant .. ..

Alors euuu , je sais pas trop moi , je viens d'arriver mais au dires de Nestor .. .. et il s'y connaît lui en gens de tout poil hein ! Il paraitrait que dans le village il y ait un certain « Foutre » charmant qu'il m'a dit .. .. mais moi je m'en fiche je suis là pour gagner des sous.... et puis y'aurait le Léo mais lui il est fiancé .. .. et puis un joli minois qu'il a dit , ce doit être Hugo je crois bien , je lui redemanderai si vous voulez... ah il m'a parlé aussi d'un boucher mais celui là je vous le conseille pas .
Elle lui chuchote encore plus bas...
Celui là l'es encore peut être caressant mais Nestor m'a dit que toutes ses femmes disparaissaient mystérieusement et qu'on ne les retrouvait jamais ! Oui oui !!! alors pensez donc hein une si belle brune que vous... ce serait dommage .. ..
Euuu au pire hein .... enfin si vous êtes pressée y'a toujours Nestor .. .. lui je sais pas s'il est caressant, mais en tout cas c'est un beau pétochard !! il préfère rester dans sa cuisine plutôt que de venir me remplacer pour aller dans la chambre du noble... oh en parlant de lui..... grrrrr


Elle versa trois godets d'eau de vie de mirabelle et elle en bût un cul sec...
Elle resservit la brune .. ..


Installez vous, je vais à la table des deux sirs, je reviens prendre votre commande si vous avez une petite faim...

Respirant un bon coup, elle prit le plateau, y déposa le pichet et les deux godets et se dirigea vers la table....

Bien, je vois que vous avez terminé votre repas, j'espère qu'il était à votre convenance et je vous apporte un petit remontant pour la digestion .. ..
En s'adressant au noble .. ..
Messire, dès que vous en aurez fini, je vous accompagnerai pour prendre votre tenue afin de vous la nettoyer .. ..
Pour le repas, ce sera pris sur mes gages de la semaine et je vous l'offre en compensation de ma maladresse...


Elle inspira longuement... lança un regard noir et haineux à celui qu'elle pensait être un assassin ... et posa son pichet ainsi que les godets sur la table.
--Bethie_boups


L'atmosphère était pesante. Les deux sires dinaient en silence sous la lumière blafarde des torchères, rehaussée des rougeoyants de l'âtre, leurs regards pénétraient chaque recoin de la salle.
Malgré cela, la jeunette se montrait souriante et en avait l'air presque touchant. Voilà qu'elle lui faisait l'article de tous les coqs du village.
Bettie l'écoutait et un léger rictus amusé se dessinait à la commissure de ses fines lèvres.
Elle se foutait comme de sa première serviette du minois de celui à qui elle cèderait ses charmes, du moment qu'il n'était pas trop pervers et qu'il avait bourse pleine.

Ses charmes... Elle sentait la fauve mouillée, depuis trois jours qu'elle marchait sur les routes au milieu des gueux et des pouilleux. Elle avait amassé une sacrée crasse et elle le sentait. La fange avait laquelle elle sombrait la souillait de l'intérieur.

Elle eut un instant la vision fulgurante d'une lumière violente : le vif grenat du sang sur le blanc de la neige, opalin sous les rayons lunaires.
Elle se ressaisit pour abandonner ses morbides pensées ; après tout ce n'était pas elle qui avait planté le poignard et égorgé le dernier téméraire qui arborait trop ostensiblement ses écus.
Elle s'était cette fois contentée de faire le guet.

Non, elle n'avait pas faim, elle voulait juste dormir au sec et faire un minimum de toilette.

Elle demanda qu'on l'accompagne à sa chambre et qu'on lui monte une bassine d'eau chaude et une bouteille de chouchen.
--Enguerrand_de_honfleur
Enguerrand attendait toujours en tenant du bout des doigts sa robe souillée de bière pour ne pas qu'elle détrempe la fine chemise de coton qu'il portait en dessous. Il arborait une mine sévère et contrite, dont les rides d'agacement se creusaient au fur et à mesure que la discussion entre les deux donzelles s'éternisait.

Autant il avait sourit de la frayeur passagère sur le visage de la servante - qu'avait elle bien pu imaginer, qu'il la retournerait sur sa litière? - autant ces précieuses minutes qui se consumaient comme une lampe à huile en plein jour le faisait bouillir de rage. Sans parler des crampes qui s'installaient sournoisement dans ses phalanges.


Alors Mademoiselle, attendez vous que je sèche à la faveur des courants d'air?

Tranchelune sursauta et détourna d'un coup son regard de la croupe de la voyageuse brune
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