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[RP] Cortège royal, l'étape poitevine - L'attaque du Roy

Armoria
Avoir aidé les Périgourdins à défendre leur capitale et l'une de leurs villes les avait mis en retard d'un jour, mais le devoir de protection passait avant ces considérations. "Mieux vaut tard que jamais", disait-on. Jamais n'était plus de mise, même si "tard" était une évidence.

Quoiqu'il en soit, après l'habituel échange de voitures, pour protéger le Roy, la caravane royale avait au bout du compte franchi la ligne symbolique entre Angoulêmes et Saintes. Au programme des festivités, il y aurait au moins un duel, auquel elle avait accepté d'assister. Non sans faire remarquer ce qu'elle pensait de ce qui, sous couvert d'honneur, n'était selon elle guère plus que ce que fait un coq qui s'en va, toutes plumes hérissées, affronter un congénère.

La rencontre avec l'armée s'était déroulée sans encombre, ainsi que le Comte Faooeit s'y était engagé.


Divisé par ~*Noeud Coulant*~
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Mariealice
Ils avaient retrouvé le cortège la veille à Angoulême, pas que lui d'ailleurs.

L'étape avait été mouvementée, une scène en taverne avec un triste individu qui avait fini avec une plainte. Traiter les trois femmes présentes de catin ne semblait pas le déranger autre mesure.

Puis un début de soirée particulier, étouffant, où elle avait perdu un peu d'elle même à ne pas reconnaitre certaines personnes qu'elle avait autrefois connues. Une fin nettement plus légère et appréciable. Mais la route attendait ainsi qu'une nouvelle province.

Nuit calme, rythmée par le pas des chevaux pour au matin découvrir le Poitou et la première ville visitée, Saintes. Et sentir dans l'air une fragrance reconnue même si cela faisait longtemps qu'elle n'avait été en sa présence. Ils se rapprochaient de la mer.

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Zalina
Poitou, doux Poitou… Enfin.
Bien que contente d’arriver en son Comté, la Petite Peste Haisneuse ne pouvait calmer cette boule d’angoisse qui ne cessait de grossir en son estomac. Le moindre geste trop rapide, la moindre parole, et les tensions risquaient de s’amplifier encore pour dégénérer complètement.
Cette traversée allait être difficile pour ses nerfs… et le Comte ne ferait sûrement rien pour l’aider un peu à profiter tranquillement des retrouvailles avec ses amis.

Pauvre Yuan, elle l’avait laissé dans une situation bien difficile. Si elle avait pu, elle aurait attendu que les choses s’arrangent avant de lui laisser la place. Mais la situation était telle, qu’elle ne pouvait plus rien faire depuis des mois. C’était lui mettre beaucoup de pression, mais ce rôle de Secrétaire d’Etat lui revenait désormais.

Mais bon, essayer de se détendre un peu, d’oublier ce mauvais pressentiment pour profiter de la douceur du Poitou.
Au programme, une visite à Royan peut être. Même si ce n’était plus les terres d’Aragos, la plage était encore accessible. Un verre, ou deux ou trois bouteilles, avec la Comtesse à Poitiers pour prendre de ses nouvelles après sa mauvaise rencontre.
A l’autre bout du séjour, Thouars et son tonton Poutous. Peut être viendra t’il un peu au devant de sa Zaza dans l’espoir d’avoir plus de poutous encore… Puis Papa Novo… Toujours dans sa cabane sûrement…
Et entre les deux… Niort.
Niort et les Niortais, les tavernes, sa bourgmestre et ses lancés de pains durs, les animations de ce cher Datan et la chaleur de tous ses habitants…
Et la tombe de son Prinsounet d’amour…
Sans oublié ce cher Toucoul, peut être enfin avec des chansons aux lèvres et une bouteille à la main. Il semblait tant changé, avoir perdu cette petite chose qui le rendait toujours inimitable et ses soirées en tavernes uniques.
Et tant d’autres qu'elle n'avait pas vu depuis des mois…

Oui, ne penser qu’aux amis du Poitou et oublier les tensions.
Zalina s’accrocha à cette idée, sans trop savoir si ses amis se souviendraient encore d’elle, et se redressa sur sa selle.
Le Poitou… Enfin…

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Absente du 23 au 30 décembre
Legueux
Voilà voilà... Le Poitou. Bientôt l'océan et ses... Comment avaient il dit déjà ? marées ? oui c'est ça marées. Ce qui leur avait tant manqué sur les bords de la méditerranée.

L'entrée en Poitou avait été marqué par le croisement de soudards locaux. Il avait regardé ces hommes et femmes au passage. Les Osts se ressemblaient toutes au final. Celle dont il avait fait partie, à la tête de laquelle il avait fini d'ailleurs, au couleurs des étendards près, était la même.

Il sourit, parfois ça lui manquait cette vie. Ah ! la langue des interjections lacées par la piétaille différait aussi.

Enfin... Il verrait bientôt l'océan. Il regarda son épouse, et lui sourit tendrement, espérant que les cahots ne la rende pas malade.

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Le grand père était un aigle, le fils un faucon, le petit fils, un vrai.
Armoria
Saluer les gens qui les voyaient passer, entendre les babillements de Philippe-Lévan, qui reconnaissait à présent - bien que prononçant les noms dans cette sorte de bouillie vocale réservée aux enfants en bas-âge - certaines armoiries... La routine du voyage, et de l'arrivée dans une province.

- N'est où, manman ?

- Nous sommes dans le Poitou, Philippe.

- Pa - tou ? s'appliqua-t-il.

- Nenni : Poi-tou.

- Pa - tou, persista-t-il, l'air de dire "mais enfin, mère, c'est exactement ce que je viens de dire, vous vous gaussez !"

- Nenni, Philippe, écoute et répète : pouuuaaaatou.

- Patou ! conclut-il du ton de celui qui considérait que la discussion était close.

Sa mère soupira.


- Si tu veux, patou... Après tout, c'est assez mignon.

Elle échangea un regard avec le Roy, fataliste.
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Kiriell
[La Rochelle au petit matin sur les remparts]

Comme il s'y attendait, kiriell vit arriver le roi, sa suite et ses suivant.
presque 50 personnes qui devaient séjourner au bord de la mer, en sa ville.
Il fit alors le tour des lances de volontaires qui avaient répondus et dépêcha plusieurs de ses amis pour aller avertir la populace de la venue de Levan.

Tous devaient se tenir prêts car si une telle visite aurait pu faire imaginer festivités, ripailles et autres spectacles de bienvenue, le maire avait volontairement tenu à montrer son mécontentement en n'en faisant rien.

Bon maintenant qu'ils sont là, que faire !
pensa t 'il
j'envoie un courrier de bienvenue ou j'attends que quelqu'un de la suite royale ne se décide enfin à descendre de son piédestal pour l'avertir de leur arrivée.
Il pensait à voie haute trahissant ainsi son inquiétude quant aux conséquences qui pourraient découler de ses actes.
Puis au bout d'une mure réflexion, il décida d'attendre et d'organiser plutôt la défense de sa ville afin d'éviter qu'il n'arrive quoi que ce soit durant la présence du roi.
bon et bien j'espère que le roi comprendra que nous faisons cela pour lui et lui seul car nous le respectons, pas comme certaines prises de décisions ces derniers mois de son entourage à notre égard...
puis il se mit en haut des remparts, bien visible arborant la bannière du Poitou et de sa ville
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visitez la carte de pêche
Armoria
Elle avait bien vu les couleurs locales en arrivant, et s'était dit qu'au moins, la ville était bien gardée. Un peu de sommeil - guère - et elle s'était rendue à l'église... Où le bedaud lui avait dit que le prêtre n'officierait pas.

Non sans un humpf, elle était alors retournée vers sa chambre, où elle s'était agenouillée avec son fils, pour la prière. Pas de prie-Dieu pour elle : dans l'intimité, elle préférait l'humilité d'une prière genoux au sol.

Un peu plus tard - ayant sauté le repas, comme souvent ces temps-ci, pour grossir le moins possible, la délivrance se rapprochant - elle était allée en taverne. La municipale était vide : elle espérait rencontrer le maire avant son départ : elle avait coutume de saluer les bourgmestres quand elle le pouvait. Une autre taverne, peuplée, celle-ci.

Puis elle avait envoyé Forrest en éclaireur : elle avait un prédateur à débusquer. Amusée, elle avait appris du véloce valet que le fauve avait établi tanière dans une grange. Côtoyer la paille sans même fauter l'avait convaincue de pimenter la chasse, et elle s'était rendue au lieu indiqué par Forrest, bien droite, et bien sanglée dans ses bandages indicernables sous sa robe et son ample cape.

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Polstephie
Il lui avait sourit tendrement, comme bien souvent, et elle avait aperçu cette petite lueur dans ses yeux, celle qui lui faisait comprendre qu'il s'inquiétait bien un peu tout de même, même s'il grommelait souvent le contraire. Pour une fois depuis bien des jours, la jeune femme n'avait pas encore ressenti les nausées qui lui étaient coutumières depuis qu'ils avaient quitté l'écrin de leur Languedoc. Leur terre lui manquait terriblement... d'une façon si intense qu'elle en était malade et que son état s'était dégradé. Les nausées, les vomissements, son impossible accoutumance aux mets qu'on lui proposait, son dégoût total pour tout alcool, sa pâleur, sa perte de poids et bien d'autres choses encore semblaient de mauvais augure. Et pourtant, malgré les faiblesses de son coeur pourtant réputé fragile, la Comtesse était encore auprès de son Epoux et bravait ce mal du pays qui allait de mal en pis...

Et puis, maintenant, tout du moins en cet instant où ils entraient en Poitou, tout semblait aller un peu mieux. Peut-être était-ce parce qu'elle connaissait en partie la région pour y avoir été nommée Ambassadrice alors qu'elle faisait ses débuts au Domaine Ambassadorial de Melgueil. Cela faisait bien plus d'une année maintenant. A moins que ce ne soit le souvenir de ces petits gâteaux qu'elle ramenait alors, des "Broyés" ? Quoi qu'il en soit, elle semblait en meilleure forme et avait repris un peu d'appétit.

Chose étrange, cette inhabituelle perte du goût des bonnes choses ne l'empêchait pas, pendant ses insomnies, d'investir les cuisines des Auberges où ils descendaient et d'y élaborer des tas de mets, comme lorsqu'elle était chez elle, chez eux...


Enfin bref, lecteur, tu auras compris que la Comtesse n'était pas toujours très en forme pendant ce voyage mais qu'elle allait cependant mieux depuis peu.

Ainsi ils étaient entrés en Poitou... Et c'est donc le Poitou que Pol contait à son Epoux avant qu'ils ne le découvrent véritablement, de leurs propres yeux... Ils avaient pendant un bout de temps voyagé séparément, la faute à un scribe qui avait glissé le nom du Roy d'Armes dans un autre groupe que celui de son épouse, à moins que ce ne soit parce qu'un matin il s'était rendormi et n'avait pu les rejoindre à temps... Enfin bref, ce Poitou sonnait tout de même leurs retrouvailles puisqu'ils y entraient ensemble, presque main dans la main...

La jeune femme laissa ses yeux ambrés admirer le paysage qui dans son coeur ne pouvait rivaliser avec celui de son Languedoc... et elle se plongea alors dans des souvenirs d'un autre voyage. Bien moins long celui-là, et pourtant qui l'avait menée jusque là où elle était désormais. Elle admira un instant le profil de son Epoux en souriant, puis glissa doucement sa main dans la sienne.

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Mackx
[La Rochelle]

Le Vicomte avait passé ces derniers jours à se préparer. De nouvelles bottes, contre le froid et la route et des réserves, de quoi tenir 50 jours. Il avait préparé son cheval lui-même, comme si le fait de se trouver seul avec son destrier pouvait le rendre moins triste ... mais c'était impossible.
Cela faisait environ 8 mois qu'il essayait d'expliquer à ce Comté qu'il aimait que la guerre n'est pas une solution, 6 qu'il essayait de lutter contre le Comte en place qui désirait la guerre et l'indépendance, au mépris de toute vie humaine. Mais tout cela, si ça avait jamais eu un sens, n'en avait plus. Il avait perdu.

Il s'en était rendu compte depuis quelques jours, au fur et à mesure que la colonne royale avançait vers le Poitou. Depuis ces quelques jours, les poitevins - et surtout, quelques uns des plus écoutés - étaient littéralement sur le pied de guerre. Comme si on était dans un combat, comme si il fallait être prêt à se battre contre le Roy. Et le pire, c'était qu'ils étaient suivis par le peuple ... Comme quoi, une propagande de 6 mois peut être efficace ...

Il savait pertinemment qu'en quittant le Comté, il grillait à tout jamais son avenir ici - il suffisait de voir comment Zaza avait été traitée à son retour - mais à quoi bon ? Il n'était pas de taille à lutter seul ou presque. Si les poitevins aimaient perdre amis et famille dans des conflits inutiles, il n'était pas capable de leur faire changer d'avis.

Il quittait néanmoins le Comté avec un peu d'espoir. Quand il avait fini son mandat de Comte, presque tous le huaient. Désormais, trois listes avaient voulu de lui comme "vieux". Etait-ce un synonyme du changement ? Les jeunes se rendaient-ils compte de la direction foireuse que prenait leur Comté ? Il l'espérait, et où qu'il soit, les courriers de ces gens seraient toujours les bienvenus et il leur répondrait.
De toute façon, il reviendrait, un jour, dans quelques mois sans doute. là, il aurait tout loisir de choisir définitivement : rester ou partir.

Enfin bref, c'était un Vicomte triste qui rejoignit le groupe de Marie. Partir lui arrachait le coeur, mais c'était nécessaire.

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Cerridween
Cavale…

Que c’est bon… le vent.
Elle avait oublié la rousse. Oui. Elle avait oublié. Le bonheur des chemins. Depuis quand n’avait-elle pas prit le large. Trop longtemps bien, bien trop longtemps. Pour avoir oublier l’odeur du cuir bouilli de son pantalon de chevauche, l’odeur de la sueur de sa monture, fumante dans le petit matin. Pour avoir la dureté des rênes dans sa paume, pour avoir oublier la morsure du vent de novembre sur sa peau. Elle avait oublié la beauté des paysages emprisonnés dans le gel, branches et toiles d’araignées piquetées de perle qui s’évanouissent avec le soleil timide de l’hiver. Elle avait oublié le silence des bois, le choc des sabots d’Hadès, son grand shire, qui battent la terre dans la valse à 3 temps de son galop débridé. Comment… comment avait-elle pu oublier le plaisir de se laisser aller au mouvement puissant de sa monture, sous elle ? Comment avait-elle oublié la sensation, si particulière, de liberté, qu’on ressent ainsi, au grand galop, sans entrave ?

Elle était loin de tout la rousse, qui sourit, laissant son fidèle Hadès, se défouler les jambes sur le chemin qui défile. Bazas est loin maintenant. Elle a laissé la ville à jamais. Elle s’enfermait dans ces murs, dans ses souvenirs et ses douleurs. Il n’y avait plus rien pour elle en Guyenne à part des portes clauses, des blessures et l’écho de mots destructeurs, dagues qui avaient réouvert trop de blessures, ramenant des relents purulents de souvenirs. Alors quand on lui a envoyé une missive pour lui demander si elle était disponible pour rejoindre l’escorte… son sang n’a fait qu’un tour. Elle avait liquidé les affaires courantes, séance tenante. Tout doit disparaître. Peu lui chaut de laisser ses champs, son échoppe. Elle y erre comme une ombre. Et là, là au fond de son estomac, grandissait l’envie irrépressible, de partir au loin. Tout lui devient insupportable… plus qu’à l’accoutumée. Elle fit ses bagages en hâte. Peu de chose, c’est un fait. Elle ne voyagerait que sur un cheval, bien que cheval puissant, elle ne pouvait s’encombrer de plus que le nécessaire. Elle remplit donc ses fontes d’une chemise, d’un doublet de chaude laine, de chausses, ainsi que de quoi subsister jusqu’à La Rochelle. Quelques remèdes, du parchemin, son laisser passer. Fait…
Elle avait ensuite entreprit de se vêtir chaudement, avec gambison et plastron en sus. La rousse acheva de nouer coutel de lancer, dague et sa longue épée à son côté. Puis son mantel Licorne vola plus rapidement que d’habitude et c’est avec un empressement énervé qu’elle laça ses bottes. Les fontes jetées sur Hadès, piaffant dans son boxe, un saut du haut du tabouret et la voilà en selle. Un tour de bride, quelques lieus et elle était loin…

Cavale heureuse…
Elle sait que bientôt elle sera avec eux. Ses frères d’armes. Ils sont là bas… Les jours s’écoulent à la vitesse d’un torrent. Elle ne voit rien la rousse, rien d’autre que là bas au loin, ces remparts qu’elle doit rejoindre. Et elles arrivent enfin ce premier jour de décembre, sous ses yeux sinoples pétillants. Elle s’engouffre dans la ville après avoir montrer à l’entrée le laisser passer qui lui permet de traverser le Poitou. Bon trouver l’escorte… et surtout surtout trouver la bannière Licorne… vite… parce que là, ce n’est pas son cheval qui piaffe d’impatience.

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Pivoine, le rouge vous va si bien.
Chevalier Errant de l'ordre royal de la Licorne
Datan
[Niort, du haut du donjon]

Datan avait passé toute la nuit sur la ville en haut du donjon. De là, il pouvait surveiller tous les va et vient. Tout avait été fait pour assurer la sécurité du convoi, tout autant que celui de la ville. De nombreux niortais s'étaient proposés pour aider les miliciens ; la sécurité intérieure de Niort était au point, assurément, que ce soit par l'armée ou les simples civils.

Le nuit avait été froide, mais les niortais présents pourtant enjoués. Au petit matin, on vit arriver le convoi royal. Une longue suite de chevaux et de voitures, et de gens à pieds.

Ce soir, d'autres civils prendraient le relai, mais Datan restera éveillé, certainement, la tête pleine d'interrogations, par peur d'oubli quelconque.
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Heureux père de Dune - Champion du Poitou - Conseiller municipal à Niort - Etudiant à Poitiers
Collemund
[Niort]

Colle avait annoncé à Mélanie qu'un cortège de gens avec de beau habit et de belle charette était en ville, la petite fille de cinq ans lui avait demandé de la mener voir les bels gens.

Colle arrivait donc là ou le cortège avait prit place avec Mélanie sur ses épaules.
Melaniedelarendie
Mel installée sur les épaules de son tonton coll etait tout excitée à l'idée de voir le magnifique cortège dont il lui avait tant parlé.

Il y avait beaucoup de monde et heureusement elle etait sur les épaules sinon elle ne verrait rien.

Mel interpella sa mère qui marchait prét d'eux

OOOOhhh maman regarde.... regarde tout ses chevaux. Ils sont beauuuux


Elle avait hate de voir le monsieur que tout le monde appellé le Roy. Une dame avait dit que c'était comme un papa. Mais elle ne comprenait pas pourquoi il avait besoin d'un cortège. Mais elle savait au fond d'elle que les adultes était bien compliqué.

Bref elle regarda tout autour d'elle en attendant qu'il arrive. Elle voyait beaucoup des Miliciens et de policiers. Mel demanda donc

Tonton pourquoi il y a des monsieurs armées.

Hannnnn regardez la bas.

Mel pointa du doigt

Regardez mamannnn regarde les monsieurs et les dames ils ont de beauuuus vêtements hannnnnnn que cest beau.

Elle se dit qu'elle s'habillera comme ça un jour elle se le promis au fond d'elle.

Mel tapa de ses petites mains au plaisir qu'elle prenait pour voir tout ça. Ses yeux pétillèrent de curiosité et de plaisir.
Elliandra
[Dans la ville de Niort]

Elliandra était arrivée la veille, ayant chevauché plusieurs jours depuis La Trémouille avant de rejoindre le cortège royal. Elle avait bien précisé dès le début qu'elle serait volontaire pour ce voyage dès que le Roy arriverait en Poitou. Ses provisions faites, elle n'avait pas quitté sa tenue de voyage et n'avait fait que prendre une robe neutre mais à peu près habillée au cas où elle aurait à se présenter à un banquet. Chose qu'elle éviterait de faire, n'appréciant pas spécialement se montrer.

Aujourd'hui, il lui fallait trouver Az qui semblait s'occuper de la lance des Dames Blanches. Elle arpentait alors les rues de Niort, tenant sa monture qui la suivait docilement.

Ca et là, des têtes connues passaient... Mais elle n'avait pas la tête à parler et l'esprit bien ailleurs...

Elle repensa à l'une de ses soeurs, attaquée par le Tithieu et sourit ironiquement en se remémorant la lettre qu'il avait alors envoyé à la GA pour s'expliquer. Lorsqu'il s'agissait de se moquer des gens en faisant passer cela pour une vérité pure, le Penthièvre était très fort... Mais malheureusement, tous n'étaient pas sot comme il semblait aimer à le penser...

Elle songea alors au duel qui était censé avoir lieu, se disant que si elle suivait le cortège, il lui serait difficile de louper ça.

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Azzera
Niort... avant le départ de l'escorte

Le chemin avait montré ce que le voyage donnait de meilleurs...et de pire...
Les soirées en taverne ne se ressemblaient aucune.
Quid de la douce allégresse du Bourbonnais-Auvergne...
Quid des troubles libertadiens du Limousin...
Quid de l'ordre de la GMF de se mettre à la disposition d'une ville du perrigord...

Mhhh, les choses ne se ressemblait pas.
Mais Azz savait qu'ici, ce jour, elle rencontrerait sa soeur... sa soeur de coeur qu'elle n'avait pas vue depuis une lune... au moins!

Recherche dans les rues de la ville...
Détour par un marché abondant...

Puis elle la voit, là, presque devant elle, habillée de braies de circonstances.

Elliandra appel presque criant...
Azzera s'approcha d'elle et la serra dans ses bras...

Ravie de te voir.
Dis-moi, tu as l'air en forme...
observe la besace...
Je vois que tu as fait de belles provisions.
C'est tant mieux.
J'ai plein de monde à te présenter... viens...
Elle l'entraine vers le lieux de rassemblement un peu à la sortie du village et lui désigne ou poser ses vivres.

Bien, il nous faut faire ce pourquoi nous sommes là, n'est-il pas?

Elle lui parla de l'escorte, de l'endroit ou elles devraient se placer lors du salut Royal.
D'éclat de rire en papotages divers... les deux apprenties se préparaient à prendre leur office.

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Il a su envouter ma vie!
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