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[RP]Château de la Motte au Bois - Demeure d'Harlegnan

Rosa
Rosa souriait intérieurement de voir Léalie qui pouvait à peine cacher ses émois. A la question du frère, elle put acquiescer.

Effectivement, il a un frère qui lui ressemble et qui se nomme Aramys. Puis s'adressant à un domestique qui la prévint que Slam était là:

Merci bien, faites-le entrer. Et allez mander Aramys je vous prie. De suite.


Le domestique s'exécuta aussitôt et le jeune homme ne tarda pas à arriver.
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--Aramys


Le jeune homme entra promptement dans l'antichambre, un peu étonné de se voir entouré de dames qui le détaillaient. La Vicomtesse m'a fait mander?

Puis à l'examen de ces dames qui s'en cachaient avec grand peine, il peinait à cacher son embarras.
Rosa
Rosa reprit son sérieux et lui demanda.

Aramys, la Comtesse Léalie ci-présente, a grand besoin d'un garde personnel. Je vous propose pour ce poste car je connais votre vaillance. Je ne veux vous y obliger, c'est votre choix. Cette mission, si vous l'acceptez...sera de veiller à la sécurité de la Comtesse et de l'assister.

L'acceptez-vous?


Un silence se fit quelques instants...
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Zolealie
On annonçait la visite du Baron de Renaix. Décidément, cette après midi entre femmes devenait de plus en plus... masculine. Elle détourna le regard du jeune homme en contrebas et s'eloigna de la fenêtre.

Rosa venait de faire mander le frère du jeune garde.


Mais mon amie, ce garde ne va-t-il point manquer à vos effectifs ? Je ne voudrais point vous....

La porte s'ouvrit et Léalie perdit un instant l'usage de la parole. Se tenait devant elle un homme encore plus beau, si c'etait possible, que celui de la cour.

Grand, brun, les épaules larges, il regardait la vicomtesse avec des yeux d'un noir intense. Son regard se posa ensuite sur Bebonne et elle même, et elle y lut de la gêne.... ce qui lui fit prendre conscience qu'elle l'etudiait d'une façon que la pudeur réprimait. Baissant les yeux, elle finit tant bien que mal sa phrase.


...priver...ahem...
--Aramys


Son arrivée avait fait sensation il le sentait bien. Avec un doigt d'impudence, il soutint un moment le regard de la Comtesse qui avait rougi tout soudainement. Cependant il n'était point homme à décider sans réfléchir ni à prendre pareille décision pour un seul regard. Quoique celui-ci... avait un air différent de toutes celles qu'il avait connu jusque là.

Certes, il en avait côtoyé des femmes, des donzelles et même des dames de qualité. Son air aguerri mais charmeur n'y était pas pour rien. Mais une mission était une mission et il l'accomplirait avec toute sa dévotion dont il était capable. C'était un homme loyal et brave, qui ne craignait pas de se battre. Il pensa également au fait qu'ainsi il pourrait faire ses preuves, loin des coups d'éclats de son frère, se faire connaître pour lui-même. Oui, partir était une bonne chose, ce serait aller de l'avant en même temps en restant proche de sa famille. L'idée le plaisait.

S'agenouillant devant la Comtesse, il lui dit d'un ton grave, avec ferveur.


Ma Dame, je serais tout à vous, fidèle jusqu'à la mort. Qu'Aristote m'en soit témoin, je ne faillirais pas à la tâche.
Zolealie
Ignorant son inquiétude de la priver d'un serviteur, Rosa propose à son garde de passer à son service.

L'homme soutient son regard un moment, semblant peser le pour et le contre, puis s'avance et à sa grande surprise met genoux à terre.


Ma Dame, je serais tout à vous..

A...mmmm....moi ? Une fraction de seconde elle manque de reculer tant la phrase la surprend. Mais la voix est grave, le ton sérieux. Lealie reprend contenance.

...fidèle jusqu'à la mort. Qu'Aristote m'en soit témoin, je ne faillirais pas à la tâche.

Elle se racle discretement la gorge. Elle a demandé à Rosa si le joli garçon avait un frère, mais sans y songer sérieusement. Et voilà que l'homme lui prete allégeance ! Tout va trop vite... Léalie se mord la levre. Hier encore jamais elle n'aurait songé prendre un homme si séduisant dans sa garde personnelle. Mais Wuggalix a bien dit qu'il regrettait cette union, repoussant non seulement la femme qu'elle etait aujourd"hui.... mais aussi celle qu'elle fut durant 20 ans, portant ses enfants, tenant sa maisonnée, toujours fidele, toujours patiente, toujours là. A-t-il encore le droit d'exiger quoi que ce soit d'elle, sinon qu'elle reste officiellement son epouse et eleve son enfant ? Et puis ce n'est pas un amant que diable, ce n'est qu'un garde ! Aristote lui en voudra-t-il de s'accorder le plaisir des yeux ?

Relevez vous, euh... Aramys, c'est bien cela ? Je vous remercie de cette promesse. Je...serais bien aise de vous avoir à mon service.

Elle se tourne vers Rosa et Bebonne, cherchant une distraction de ces yeux noirs qui la fixent, cherchant quelque chose à dire. Son regard semble dire... C'est moi, ou il fait vraiment chaud ici ?
Skal
Les évènements avec l'Artois enfin terminés, Skal était donc libre de rentrer chez lui.
Mais avant il décida de faire un petit passage vers la demeure de son Lieutenant Rosa.

C'était la première fois, qu'il venait devant se grand château, il s'approcha de l'entrée et aperçut un garde devant la demeure.
Il lui dit:


Bonjour, pouvez vous annoncer à Dame Rosa que Skal est ici.

Il se mit sur le coté, un peu affalé contre le mûr et attendit que Rosa fasse son apparition
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Rosa
Léalie semblait être prise de vapeurs. On dirait que le garde avait fait son petit effet. Le sourire en coin, Rosa congédia Aramys afin qu'elles puissent discuter tranquillement... et se rafraîchir un peu.

Rosa servit une chope bien fraîche à Léalie et en fit autant pour Bebonne ainsi qu'elle-même... Alors qu'elles se remettaient doucement de leurs émotions, l'on annonça une autre visite. Quelque peu étonnée Rosa dit en riant à ses visiteuses.


Hé bien mes chères je crois que nous allons de surprise en surprise.

Puis, s'adressant au domestique.

Faites entrer je vous prie.
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Skal
après plusieurs minutes d'attente, une domestique fît son apparition.
Elle lui montra le chemin ou se trouver la vicomtesse Rosa.

Il rentra discrètement étonné de voir autant de monde


Dame Rosa, Comtesse Lealie, Bebonne.......

Il inclina la tête poliment

Désolé de déranger je vais attendre dans le couloir
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Rosa
La Comtesse et la filleule s'en allèrent après avoir papoté encore un moment, permettant ainsi à Rosa d'accueillir son fraîchement nommé Garde du Corps.

Entrez donc, Caporal, une chope de Blonde?
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Skal
le Caporal regarda passer la Comtesse et la filleule de Rosa, puis il rentra dans la pièce.
Il s'inclina poliment devant Dame Rosa.


Citation:
Entrez donc, Caporal, une chope de Blonde?


Avec plaisir Lieute.....Dame Rosa
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Rosa
Rosa fit poser deux grandes chopes de Blonde, son ventre s'arrondissait tellement qu'elle aurait pu poser la chope dessus, mais évidemment, étant dame, elle ne le faisait pas.

Santons Caporal! A nous deux, que puis-je pour vous?
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Zolealie
La matinée est déjà bien avancée lorsqu'un carosse aux armes de Valenciennes débarque à vive allure sur les terres de la Motte aux Bois.

Ballottée en tous sens, Léalie ne réagit meme pas. Les yeux dans le vide, elle tient sa fille serrée contre elle, et regarde, impuissante, Toinette qui pleure discretement à ses côtés, secouée de toux et de sanglots par intermittence.

En sortant de retraite ce matin à l'aube, la comtesse rêvassait dans son carosse, plannifiant la reponse qu'elle ferait à son filleul Chtibiloute qui lui annonçait son mariage prochain, les affaires qu'elle aurait à regler à Eclaibes, la lettre promise par Wuggalix et qui peut etre serait enfin arrivée de Calais.... Le juron du cocher la fit sursauter juste avant que le carosse ne s'arrete net.... Et lorsqu'elle sortit la tête pour lui demander ce qui lui prenait, que diable, une vision d'horreur l'arrêta net.

Eclaibes avait disparu. Littéralement. Ne restait du charmant petit chateau que quelques pierres et poutres noircies. Après plusieurs heures, qui lui semblerent des minutes, à parcourir les cendres, hébétée, elle finit par obéir à la voix douce du cocher qui la tirait par le bras en disant quelque chose à propos des fermes attenantes...

Elle se laissa remettre dans le carosse, et mener à la ferme la plus proche, ou Lealie trouva bien pire nouvelle encore. Toinette en larmes, soignée tant bien que mal par les metayers à qui appartenait la chaumiere. Léalie eut juste le temps de tendre son bébé au cocher avant que la vieille femme ne se jette dans ses bras en la voyant. Elle pleurait des mots inarticulés, mais ses sanglots ne couvrirent pas totalement la voix du metayer derriere elle. Eclaibes avait brulé dans la nuit, et Saturnin avait péri dans les flammes en essayant de sauver le chateau.

Les voilà donc en route pour le château de Rosa. Il n'est meme pas venu à l'esprit de la comtesse de se rendre à Valenciennes. Toinette tousse de manière inquietante, surement affectée par l'acre fumée qu'elle a respiré toute la nuit. De temps à autre, Léalie passe la tête par la porte du carosse et crie "Fouette, Cocher !".

Retrouver Rosa. Son calme, sa douceur. Son savoir faire. Elle saura soigner Toinette. Lealie se force à rester concentrée sur cette pensée, pour ne pas se laisser envahir par la tristesse. Saturnin mort. Sa maison en ruine. Wuggalix convalescent à Calais et muet comme une carpe, lui qui semblait, juste avant son depart, vouloir renouer un peu avec elle.... Il va falloir qu'elle lui ecrive.

Le carosse file comme le vent, rebondissant dangereusement sur les pierres du chemin. Enfin la cour du Chateau est atteinte, mais le carosse ne ralentit pas....?

Lealie croise le regard de Toinette, aussi interloqué que le sien. Elles sentent pourtant bien le gravier de la cour sous les roues....?

Léalie n'aura pas le temps de comprendre que les chevaux, lancés à pleine allure, se sont emballés. Lorsque le cocher tente un virage in extremis pour eviter l'imposante batisse, le carosse se retourne, et c'est le noir total.
Rosa
Du bruit, des cris, des portes qui claquent, alertée Rosa sortit par la porte principale, s'enquérir de ce qui se passait, une Bertine, affolée se rua vers elle.

Ma Dame,...un drame.. une catastrophe... le carosse... la Comtesse venez vite!

Vite, c'était vite dit... avec son ventre plus que proéminent à présent, sur le point d'accoucher, la Blonde ne se mouvait plus qu'avec difficulté. Elle prit les devants et demanda à Bertine de prendre la trousse de médicastre.

Elle se rua (façon de dire, toujours) vers le coche, Bertine à ses côtés, portant la trousse. Inquiète, elle se demanda de qui il pouvait s'agir. La Comtesse? Sheilla? Cela l'étonnait, elle était passablement occupée à Bruges, son amie peut être? Revenue de ses terres? L'inquiétude la rongeait. Enfin ils arrivèrent. La vue d'une roue solitaire lui glaça les sangs. Par Aristote, que s'était-il passé. Encore plus inquiète, elle reconnu les armes de son amie la Comtesse de Valenciennes, Léalie.

Elle descendit rapidement et put avec grand peine voir le spectacle qui s'offrait à elle. Heureusement des gémissements sortaient du coche, laissant présager des bléssés.


Vite Bertine, viens m'aider, dégager les blessés, et me donner les instruments que je te demanderais pour les premiers soins.

Les gémissements provenaient de Toinette, qui saignait à la tempe, et avait quelques contusions. Rosa fut vite rassurée sur son état, mais pâlit lorsque celle-ci dit:

La petite...pauvre petite, la Comtesse, vite, aidez la Comtesse


Bertine fit signe qu'en effet, la pauvre Héloïse n'était plus de ce monde, Rosa tâta le pouls de la Comtesse, qui battait, très faiblement mais qui battait encore. Elle était inconsciente. Elle prit son amie contre elle, écartant les cheveux, essuyant son front, lui parlant doucement.

Léalie, mon amie, je vous en prie... revenez à vous...battez-vous, tout va bien aller, je suis à vos côtés...
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Zolealie
Héloïse. Dans le noir total, seule cette pensée semblait subsister. Le besoin de se reveiller, de patauger hors de ce marais qui engourdissait son corps et son esprit pour protéger son bébé.

Puis la voix de Toinette, lointaine... "la petite, pauvre petite"... Instantanément, Léalie sut. Aristote l'avait rappelée, finalement... Eh bien, elle la suivrait auprès de lui alors. C'était tellement plus simple... Cesser de se débattre, se laisser flotter, rejoindre sa petite. Surement retrouverait elle aussi son petit Louis la haut, le fils qu'il etait enfant, avant que la courronne ne lui fasse perdre la raison... Oui, elle avait sommeil... et froid aussi.

Léalie se laissait donc couler sans résister quand une voix lui parvint. La voix de Rosa, sa main chaude sur son front glacé. Un sourire étira imperceptiblement ses lèvres. Chère Rosa, qui se battait encore, même devant l'évidence.... Elle resta là, souriant à son amie avec tendresse. A regarder ainsi Rosa, la pensée parvint enfin à son esprit embrumé que son bébé n'etait pas le seul être qu'elle aimât.

Rosa...Duncan, Aidan ! Wuggalix.... Trouver la force d'emerger, meme juste un peu... De dire à Rosa....

Grimaçant sous l'effort, elle ouvrit ses paupieres déjà alourdies d'un sommeil qui, elle le savait, serait eternel sitot qu'elle y cederait. Rosa etait penchée sur elle, visiblement inquiete.

La gorge seche, un gout de fer dans la bouche, Lealie puisa profondement en elle pour trouver le peu d'energie qu'il lui restait.


Famille.... sa voix etait rauque, comme celle d'une vieille femme. Elle toussota, puis reessaya. Mes fils.... Testament... à Valenciennes, le coffret, ma chambre...

Ses paupieres étaient si lourdes, elle n'arrivait plus à les tenir ouvertes... Vite, lui dire ! Avec une force qu'elle ne savait pas qu'elle avait, elle agrippa le bras de son amie. La force du desespoir et de l'urgence. Tout à coup sa voix etait rapide, saccadée, basse... Elle attirait Rosa tout pres, lui debitant son message sans reprendre son souffle. Il fallait qu'elle entende tout, qu'elle se souvienne de tout !

Dites à mes fils que je leur demande pardon de les abandonner, que je les aime plus que tout. Duncan, Merenwen est parfaite ! Elle saura l'ecouter tout aussi bien que moi et je suis fière de lui d'avoir gagné un coeur si pur.

Aidan, j'ai failli à ma promesse, il m'aura eu si peu de temps je suis desolée, Aidan tellement désolée je suis si fière de vous de votre courage et votre grand coeur, votre arrivée dans la famille honore le nom des Clairambault.


Ce qui avait commencé comme un message dérapait en délire, et la comtesse ferma les yeux, voyant chacun de ses fils devant elle, leur parlant directement.

Pardon mes enfants. Je veux suivre Héloïse. Je suis fière de vous, deux hommes droits et bons....

Wuggalix... je n'ai jamais totalement cessé de vous aimer. Prenez soin de mes fils...


Le sommeil la prenait à present. Un sanglot lui fit rouvrir les yeux, et elle fut presque surprise de voir Rosa penchée au dessus d'elle, les yeux pleins de larmes. Ah oui, le message...Apaisée à présent qu'elle avait dit l'essentiel, Léalie lui sourit tranquillement.

Ne pleurez pas, mon amie, je vous retrouverai un jour.... Merci pour votre amitié precieuse. Veillez à ce que Toinette soit bien traitée je vous en prie... Chez mes fils...ou ici ?

Un frisson la parcourut.

J'ai froid, Rosa...

Elle ferma les yeux, se pelotonna contre Rosa comme une enfant et soupira d'aise et de sommeil... Et en s'endormant, elle sourit et murmura le nom de l'enfançon que dans sa foi, elle etait persuadée d'aller rejoindre.

Héloïse...

Ce fut son dernier soupir.



Des bises à tous les joueurs que je quitte ^^ Je garde mon adresse msn des RR active encore quelques semaines, le temps de se dire au revoir, et pour les plus proches, de leur filer mes coordonnées perso s'ils veulent rester en contact.
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