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[RP] Château d'Eclaibes - Demeure de Léalie de Clairambault

Melusine34
Continuez à éponger le front de la Comtesse, tenez-lui la main et faites boire un peu de tisane d'Alchemille aussitôt qu'elle sera prête, elle en aura besoin.


Mélusine remercia du geste Toinette et sa célérité puis sous des directives de Rosa fit bouillir de l’eau et versa dedans une poignée de la précieuse Alchémille. Une fois infusée celle-ci atténuerai les saignements et rendrait quelque peu de vigueur a la mère. Toute a sa tâche elle laissa trainer une oreille … ses craintes étaient fondées et partagées pas la médicastre ; l’enfant arrivait bien plus tôt que prévu. Il ne restait plus qu’à espérer que dans sa grande bonté Aristote permettrait a la mère et à l’enfançon de vivre.


Contrairement a ce qu’elle avait vu une fois Rosa ne fit pas lever Léalie et préféra laisser cette dernière allongée plutôt qu’accroupie pour la délivrance. Tout s’accélérait à présent et Mélusine se sentait rassurée de ne pas avoir eu à faire face seule. Les contractions et la mine crispée de la comtesse annonçaient que ce ne serait plus long à présent. Cette dernière grimaça quand l’herboriste tenta de lui faire boire l’infusion :



Dame je sais qu’elle est quelque peu amère mais il va falloir vous faire violence. Vous n’avez guère le choix hélas, il vous faut la boire pour éviter de trop vous épuiser. –Tout dans ses gestes et son visage était doux et délicat. Elle espérait par des attitudes rassurantes, calmer les angoisses de la patiente et la rassurer-


Enfin Rosa sourit et encouragea de la voix la parturiente :



Courage, nous y sommes presque, à présent: poussez! ... Voilà... bien... encore un peu...Nous y sommes... Je vois la tête... encore une fois...Le voilà!


Puis elle prit le nouveau né dans les bras et le porta prestement vers la table où avait été déposé le nécessaire de toilette. Le cri que poussa ce petit être chétif fit sourire la jeune femme : l’enfant vivait ! Dieu que ce cri lui paru mélodieux d’un coup ! Elle prit la main de la dame d’Eclaibes dans la sienne en un geste réflexe et sans plus réfléchir aux convenances la serra avec affection : [Dame c’est fini. Vous… entendez vous ? … il vit !! Encore un petit effort et vous serez enfin libérée. Je… Je …

-Que dire qu’elle était heureuse ? Cela se lisait sur son minois sur lequel filtrait entre les traits tirés un sourire radieux. Elle n’était pas de la famille, ne pouvait même pas se targuer d’appartenir aux proches de celle pour qui elle œuvrait en mairie, mais ce soir la après tant d’inquiétudes la jeune femme se sentait euphorique. La pudeur la retient de dire le fond de sa pensée à la Comtesse mais elle espérait lui avoir transmis sa joie a travers la pression de sa main sur la sienne.


La Vicomtesse vint la rappeler a la réalité et par là même a plus de tenue


Nous ne serons pas trop de deux pour prendre soin de la Comtesse et de sa fille... L'important est de vérifier la respiration de l'enfant et les saignements de la Comtesse. A présent, je vais annoncer la nouvelle au fils.


Elle se releva, quitta le chevet de Léalie et retourna prés de Toinette pour aider cette dernière a langer convenablement la petite fille miraculée avant que de la présenter à sa mère
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Zolealie
Tout s'était passé très vite, dans un flou de douleur, de voix, d'odeurs, d'encouragements. La voix douce et mélodieuse de Mélusine, celle plus ferme de Rosa, l'odeur reconnaissable entre mille de farine, signe que Toinette veillait aussi....Les pas réguliers de son fils derrière la porte. Etait-ce la tisane qui lui donnait ce gout amer en bouche, ou le fait de savoir que l'homme qui faisait les cent pas dehors n'était point son époux ?

Fille... faible... survivra...

Tout d'abord Léalie fut tentée d'occulter le tout, de dormir. Mais un faible cri parvint à ses oreilles, suivit de la voix pleine d'émotion de Mélusine. "Il vit."

Le regard vide de la comtesse retrouva un semblant d'intérêt, et elle tendit les bras.


Donnez-la moi.

Elle prit le petit être chiffonné contre son sein, et lui sourit tristement. L'enfant était minuscule.

Bonjour Héloïse, lui chuchota-t-elle.Je ne sais si Aristote te laisseras bien longtemps à moi, mais je t'aimerai sans retenue le temps qu'il se décide.

Elle releva alors la tête, et demanda à voir Duncan.
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Rosa
Merci de rester et de vous occuper d’elles. Je demanderais à vous faire préparer une chambre à vous et à Mélusine afin que vous n’ayez pas à faire les allés et retours jusque vos demeures, surtout dans votre état…

Puis je les voir ?


Rosa remercia Duncan de son hospitalité, bienvenue particulièrement à cette occasion, où leur présence était particulièrement requise... et certes sa grossesse n'apprécierait guère les nombreux cahots engendrés par la route.

A sa question, elle jeta un oeil rapide à la chambre et, voyant que la Comtesse avait été rendue présentable, acquiesça en donnant cependant cette recommandation:


Bien sûr, mais ne restez point trop longtemps, elles doivent absolument se reposer.

Ils entrèrent donc et, se mettant de côté afin de laisser quelque intimité à la mère et au fils, elle chuchota à Melusine et à Toinette:Merci mes Dames...notre travail commun a été efficace, nous pouvons en remercier Aristote, qui a guidé nos gestes.

Puis, émue, contempla ce tableau familial à la fois heureux événement et poignant de souffrances, pour la plupart dissimulées... Sans conteste, elle s'en rappellerait toute sa vie...
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Aidan01
« Cours ... cours plus vite ! »

Voila ce qu'etaient les pensées d'Aidan pour lui-meme depuis deja un moment. Il se disait sa pour se donner du courage et un peu d'energie a lui-meme, car il etait quasiment sur qu'il ne pouvait courrir plus vite qu'a l'instant. Si quelqu'un l'aurait croisé, il se serait dit qu'il aurait la mort aux trousses. Mais ce n'etait rien de cela. Il avait tout simplement eu vent que Dame Lealie, sa mere adoptive depuis peu avait quelques complications et que la naissance de son enfant etait considerablement avancé. Ni une ni deux, sans prendre le temps de reflechir, ni de prendre ses armes, qui le chargeaient beaucoup trop, il partit en courant vers les terres de Valenciennes. Il coupait a travers champs et forets, se rappelant alors sa jeunesse, passée avec Duncan, ou ils passaient la plupart de leurs temps a courir dans les campagnes Flamandes. Mais pas le temps d'etre nostalgique. Le temps lui pressait et il continuait de courrir aussi vite que son corps le pouvait. Interieurement, il remerciait les entrainements militaire au sein de la caserne des FSF, car sans eux, cela ferait nombre de lieux qu'Aidan serait etendu par terre a tenter de retrouver son souffle. Il se dit aussi qu'il devrait investir dans un cheval tres prochainement. Car les petites courses en pleine nuit avait peut-etre leurs charmes, mais ce n'etait pas l'un des plaisir d'Aidan de faire de telle chose. Surtout dans l'etat d'inquietude dans lequel il etait.

Il perdu la notion du temps. Il etait trop concentré pour ne pas tomber face la premiere. Trop concentré sur des actions telles que "saute", ou "baisse toi" ou encore "cours plus vite". Tout cela tournait dans sa tete sans cesse. Mais d'un autre coté, cela l'empechait de s'inquieter completement.

Un long, tres long moment plus tard, Aidan apperçut le chateau de Valenciennes. Comme a son habitude, il etait magnifique a voir. Mais lui ne l'etait pas dutout. Apres plusieurs chutes, ses vetements etaient couvert de boue et de trace d'herbes, tout comme son visage et ses mains. Il etait aussi couvert de sueur et par endroit de sang la ou ses chutes lui avaient valu une entaille. Et pour finir le tout, il etait completement hors d'haleine essayant de retrouver son souffle. Il rentra a l'interieur du chateau et monta les marches de la demeure quatres a quatres pour rejoindre les appartements de la Comtesse ...
Zolealie
Elle avait demandé à voir un fils, elle a la bonne surprise d'en voir entrer deux. L'un calmement, l'autre en trombe.

A la vue d'Aidan hors d'haleine, vêtements déchirés et joues egratignées, côte à côte avec son meilleur ami et à présent frère, encore ebourriffé d'avoir eté tiré du lit en pleine nuit, les traits tirés à force d'arpenter le couloir.... il revient à la comtesse l'image de ces deux memes personnes, dix ans plus tôt, après l'une de leurs escapades.


Duncan vous avez une mine à faire peur... Et mon Dieu, Aidan, avez vous de justesse échappé à une meute de chiens fous ?

Et elle se met à rire. Et à rire. Jusqu'aux larmes. Un peu parce que le tableau est comique, mais surtout parce que l'etat des deux hommes est la preuve concrète de l'affection qu'ils lui vouent. Elle leur fait signe d'approcher, les épaules secouées de hoquets silencieux, puis reprend peu à peu son sérieux.

Venez rencontrer votre petite soeur, dit-elle simplement.
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Duncan.
Citation:
Bien sûr, mais ne restez point trop longtemps, elles doivent absolument se reposer.



A ces mots, qu’il considérait bénits par Aristote, Duncan remercia la Vicomtesse et sans attendre se dirigea vers la chambre de sa mère lorsqu’il entendit quelqu’un courir dans l’escalier. Le jeune Seigneur se retourna afin de savoir de qui il s’agissait et pouffa légèrement lorsqu’il vit son ami, son frère, dans un état indescriptible, qui arrivait, visiblement mort d’inquiétude pour leur mère et l’enfant à naître.


Et bien, tu étais sur le champ de bataille sans moi ? Lui dit il en riant
Entrons, mère doit être impatiente de nous voir.

Juste avant d’entrer dans la chambrée, il interpella Toinette.

Pourriez vous faire apporter de l’eau claire et un linge propre afin qu’Aidan puisse se nettoyer, je vous remercie.

En entrant dans la chambre, Duncan ne put s’empêcher de sourire béatement devant la scène de sa mère et sa sœur posée contre son sein. Il resta quelques secondes à les observer, son inquiétude, toujours visible, s’estompant peu à peu. Il fut sortit de ses rêveries en entendant sa mère rire. Cette joie soudaine et inattendue, la croyant trop fatiguée pour ne serait ce que pouvoir rester éveillée, fit s’estomper toutes ses inquiétudes et, a l’invitation de sa mère, il s’approcha et s’agenouilla à ses côtés, lui prenant la main.

J’étais si inquiet pour vous, mère…quelle joie pour moi de vous voir avec le sourire.
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Aidan01
    Ouf, heureusement qu'Aidan avait effectivement courru plus aussi vite qu'il le pouvait, car il était apparemment arrivé juste a temps. Juste a temps pour voir Duncan qui etait en train de faire les cents pas devant les portes de l'appartement de la Comtesse. Il ce rapprocha de lui en vitesse et ce prépara a le prendre dans ces bras, quand il ce souvint dans qu'elle état il etait. Et heureusement pour Duncan, car une étreinte aurai etait pour lui, TRÈS salissante. Il fit un léger sourire fatigué en voyant Duncan qui le dévisageait avec de grand yeux, apparemment étonné de le voir dans un tel etat. Aidan haussa les épaules. Il ne pouvais rien faire d'autre, car il n'avait cassiment aucun souffle pour pouvoir prendre la parole. Il s'essuya le front ou perlais encore tout un tas de goute de sueur.

    C'est alors que la porte des appartements de la Comtesse s'ouvrirent et que Dame Rosa ce montra dans l'encadrement de la porte. Elle invita donc les deux jeunes hommes a rentrés a l'intérieur de la piece pour pouvoir voir la Comtesse. Aidan suivit timidement Duncan a l'intérieur de la chambre a couché et découvrit Lealie a l'intérieur de son lit, un linge sur sa poitrine. Aidan paniqua alors. L'avez t'ont ouvert pour faire sortir le bébé ? Ou alors ... Mais avant qu'il puisse ce demandé encore plus de chose, il découvrit qu'un petit crane sortait des linges. Ce devait etre certainement la nouvelle née. Aidan souffla un grand coup de soulagement. Et ce rapprocha du lit. Elle était apparemment très faible a en jugé par le teint légèrement livide de sa peau, mais le fait qu'elle puisse ce mettre a rire ouvertement etait un bon signe et sur une santé solide, ce qui rassura encore un peu Aidan ...


      « Non, non. Loin de la mère. L'on ma juste informé dans l'etat dans lequel vous etiez et je suis partit de Tournai en courant. J'ai un peu trébuché, mais rien de grave ... Mais la n'est pas le problème. Comment allez vous ? Et comment va l'enfant ? Vous portez vous bien ? L'accouchement c'est convenablement déroule ? Comment ... »


    Aidan stopa alors les questions, ce rendant compte qu'il en faisait certainement beaucoup trop. Lealie avait besoin de repos et lui posé autant de question ne serrai pas source de repos. Il ce tut donc en rougissant légèrement ...
Zolealie
J’étais si inquiet pour vous, mère…quelle joie pour moi de vous voir avec le sourire.

Léalie sourit doucement. Elle serre la main de son fils ainé, la garde precieusement.

C'est plutot pour cette petite âme qu'il faut s'inquieter à présent, mon cher fils. Duncan, Aidan, je vous présente Héloïse de Clairambault.

Elle fait signe à Aidan d'approcher, et à Duncan de s'asseoir sur le lit afin de lui mettre directement l'enfant dans les bras. Une main pour soutenir la tete de l'enfançon pendant le tranfert, un sourire encourageant et le tour est joué.

Alors que Duncan observe sa petite soeur avec cet emerveillement nerveux qu'ont les hommes la premiere fois qu'ils portent un nouveau né, Léalie se tourne vers son fils adoptif.


Dès que vous serez baigné, je vous la mettrai dans les bras, dit elle, le rire lui revenant dans la gorge à la vue du jeune homme boueux de pied en cap. Pour vous repondre... Je me sens bien, mais nous nous inquietons pour Heloise. Aristote seul peut lui donner la force de vivre avec plus d'un mois de moins pour se preparer à la vie que les autres enfançons.

La comtesse secoue la tete. Rester joyeuse, à tout prix. Sa fille sentirait son inquietude, elle le sait.

Alors comme ça, vous avez courru ! Eh bien mon fils, puisque vous refusez visiblement de vous servir vous même dans nos écuries, je m'en vais vous offrir un cheval moi-même. Un cadeau ne se refuse pas.

Elle sourit, contente de son coup, puis poursuivit.

Je pense qu'Ulysse vous conviendra fort bien. C'est un magnifique cheval à la robe noire comme comme la nuit, et une seule chaussette blanche. Il est vif, intelligent... et surtout retrouve toujours le chemin des écuries meme quand son cavalier ne le connait pas. C'est pourquoi je l'ai appelé Ulysse.

Avec un soupir satisfait, la comtesse se readosse contre ses oreillers, se laisse eponger le front par Toinette et observe sa petite famille avec affection.
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--Heloise
Une petite âme sortie à la hâte de son cocon, cherche confusément ses repères. On la tire, on la mouille, on la ballotte.

Alors forcément, elle crie. Le son de sa propre voix est nouveau à ses oreilles, et ne semble pas empêcher les mains indésirables de la tripoter.
Puis tout à coup, une voix qu'elle connait. Bizarrement déformée, mais c'est bien cette voix, et cette odeur. Familières. Maternelles, même si elle ne met pas encore un mot dessus. Elle se tait, tente d'instinct de sucer un sein qui ne vient pas encore.
Une seconde voix, décidément c'est la fête. Celle-ci elle la connait aussi... La voix grave qui va avec celle, plus aigue de sa mère. Différente maintenant qu'elle est dehors, soit, mais les vibrations en sont profondement ancrées dans sa petite mémoire.

Soudain, elle se sent soulevée encore. Ah non, le froid, le mouillé, pas encore ! Mais avant qu'elle ait pu se décider à chouiner, la chaleur d'un autre corps, plus ferme, celui-ci, l'accueille et la meme voix profonde y résonne, alors elle se tait. Elle connait.
L'odeur ne lui est pas familiere et ses yeux sont collés, alors elle tend ses petits bras pour decouvrir cet être nouveau et familier à la fois. Sa petite main se referme sur quelque chose de long, qui gratte un peu. Elle apprendra plus tard que c'est un doigt !

Héloïse vient de tenir pour la première fois le doigt de l'etre qu'elle a le plus entendu dans le ventre de sa mère. On va avoir du mal à lui faire croire que ce n'est pas son père.
Aidan01
    Cela serrai t'il une blague ? Lealie le ferrai t'elle marchait ? Non, cela ne pouvais être possible. Une femme qui accouchait ne pouvais pas mentir de la sorte. Aidan lui fit un grand sourire. Un cheval, un cheval pour lui et rien qu'a lui. Il en avait rêvé a de nombreuse occasion, mais jamais, haut grand jamais il n'avait fait le pas d'en acheté un. Alors en plus qu'il lui soit offert, par sa mère qui plus est, c'était tout simplement ... parfais. Qui plus est, que Lealie pense a lui offrir quelque chose par ce temps, alors qu'elle venait juste de donné naissance a une toute petite fille, elle pensait encore a etre gentille et aimante envers lui. Il avait certainement la mère idéal.

      « Merci mere ... je ... je ne sais que dire. »


    Aidan ce rapprocha pour prendre Lealie dans ces bras, mais il ce souvint dans qu'elle état il était. Il fit de nouveau un petit sourire bête et s'absenta de la piece un moment. Il enleva ces affaires sales et lava aussi rapidement la saleté qui régnait sur son corps, puis il mis les affaires que lui avait apporté peu de temps avant Toinette. A présent qu'il était convenablement vêtu et qu'il n'était plus recouvert de boue, il retourna enfin dans la chambre a couché de Lealie. La, il prit délicatement, et avec tout la tendresse qu'il le pouvais, dans ces bras. Il restera un léger moment ainsi, puis Aidan rompu le contact en déposant un léger baiser sur le front de sa mère.

    Puis, il finit par porté toute son attention sur la nouvelle née. Elle avait comme petit nom Heloïse. Elle paraissait minuscule dans les bras musclé de Duncan. Sa petite main entourait l'un des doigts de Duncan, et apparemment cette découverte semblait la captivé au plus haut point. Bien qu'elle soit beaucoup plus petite et chétif que le commun des enfants nouveau né, elle restait tout de même une belle enfant. Aidan espéra intérieurement que l'enfant arriverai a rester en vie. D'une part, la perte de son nouvel enfant emplirai de chagrin la famille Clairambault et d'une autre, ce petit bout risquait de devenir une très jolie petite fille. Aidan ce l'imaginait deja, dans la ville de Tournai vingt ans plus tard. Et la petite Heloïse qui ferrai tourner les tetes de tout les garçons.

    Aidan caressa doucement le crane de la petite fille, puis la laissa au soin de Duncan pour s'assoir de l'autre coté du lit de Lealie et de prendre sa main dans la sienne.


      « Ne vous inquiétez pas pour Heloïse mere. Nous prieront tous Aristote pour qu'elle reste avec nous. En tout cas, elle est magnifique. Bravo a vous. »
Zolealie
Voir Aidan si ému du cadeau fit sourire Léalie. Voilà un jeune homme qui n'oublierait pas de sitot les valeurs simples de sa jeunesse, se dit-elle, et qui mérite toutes les largesses que je puis lui offrir.
Elle rit de le voir approcher, hésiter, puis sortir se laver avant de l'embrasser. Puis elle tourna son attention sur Rosa et Mélusine qu'elle avait totalement oubliées dans l'emotion de l'instant.


Merci de tout coeur, dit-elle. Sans vos efforts concertés et votre rapidité, je ne sais pas si j'aurais survécu à la chute, en tout cas je gage que mon enfant ne s'en serait point remise.

Ce ne fut que lorsque Rosa et Mélusine lui eurent répondu que Léalie remarqua le geste de l'enfançon vers son frère ainé.

Comme hypnotisée par la menotte de son nouveau né sur le doigt de Duncan, elle ne remarqua pas le retour d'Aidan, et reçut son baiser quelque peu distraitement.


Nous prierons tous Aristote pour qu'elle reste avec nous

Oui, ils allaient tous prier, songea-t-elle. Qu'on lui retire un si précieux présent lui semblait impossible. Elle resta longtemps à observer sa fille dans les bras de Duncan, n'osant rompre l'instant suspendu dans le temps.
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Duncan.
Citation:
Duncan, Aidan, je vous présente Héloïse de Clairambault.


Elle est magnifique, mère

Duncan cachait son étonnement de voir sa petite sœur si…minuscule. Bien sur, il se doutait qu’elle serait petite mais pas à ce point. A la demande de sa mère, Duncan s’assit sur le lit, approchant sa main pour caresser le visage de ce petit être qui paraissait si fragile. A ce moment là, sa mère prit délicatement la petite Héloïse et la mit dans les bras de Duncan. Le jeune homme, guerrier dans l’âme, se sentait quelque peu démuni face à se petit être, na sachant vraiment comment la tenir. Mais elle était si petite qu’elle tiendrait presque dans la main du jeune homme, ce qui l’aida à la placer sur son bras, tout contre lui tandis qu’avec son autre main il dessina le contour de son visage, passant sur son tout petit nez, sa bouche qui semblait ne chercher qu’a trouver de quoi se nourrir, son menton si délicatement dessiné…

Il n’avait rarement…jamais été aussi ému, ses yeux ne pouvaient plus quitter ce petit ange blotti contre lui et le sourire resta figé sur ses lèvres. Mais Duncan n’était pas au bout de ses émotions, alors qu’il ne cessait de répéter qu’elle était magnifique et qu’elle ressemblait à un petit ange, Héloïse prit le doigt du jeune homme dans sa main. Une main si petite qu’elle ne pouvait encercler entièrement le doigt de Duncan mais elle le serrait avec une telle force pour un si petit être… Seigneur, guerrier, homme de caractère, tout ce qui faisait de Duncan ce qu’il était semblait avoir disparu pour laisser place à un homme plein de tendresse et d’émotion, paraissant presque fragile devant l’enfant.

Il prit la petite main d’Héloïse entre ses doigts et se courba pour lui déposer un baiser sur le front. Duncan en avait oublié tout ce qui l’entourait, sa mère qui aimerait certainement retrouver celle à qui elle a donné la vie, son frère qui aimerait sûrement lui aussi tenir sa petite sœur contre lui, Rosa et Mélusine qui attendaient pour terminer les soins, Toinette qui devait être impatiente de voir la nouvelle venue dans la famille qu’elle servait depuis si longtemps…
Avant de rendre Héloïse à sa mère, il la regarda et lui dit, tout doucement.


Petite sœur, je serais toujours là pour toi, pour t’aimer et te protéger tout au long de ta vie.
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Krystel_van_hoedezee
[Château de Valenciennes. Intermède : Vieille mer paradisiaque* et jeune pucelle au bras cassé]

Il est des histoires qu'il vaut mieux raconter depuis le début. La présence de Krystel au château était-elle une histoire digne d'être racontée ? Sans doute. Voilà pourquoi l'histoire commence une semaine avant l'accouchement de la Comtesse, entre Tournai et Valenciennes.

Krystel, qui n'était pas la meilleure des cavalières de la contrée, revenait de Ménessaire, où, au cours d'une cérémonie mouvementée, trois jeunes femmes, plus un homme, devinrent vassaux du Grand Maître de France. Alors qu'elle avançait tranquillement, menant sa jument au pas, quelque chose perturba la monture, qui s'emballa. La jeune fille tomba de cheval, et se cassa le bras. L'herboriste Mélusine, voyant Krystel dans le fossé, lui porta secours. Et la Comtesse de Valenciennes, passant dans les parages, fit monter la secrétaire pour la faire soigner en son château. La Blonde des Flandres vint en personne lui remettre le bras en place et préconisa repos et changement régulier de bandages. Dame Léalie proposa alors de changer elle-même les bandages, et installa la jeune fille dans une chambre (bleue) du château.

Voilà pourquoi la jeune fille se trouvait à Valenciennes depuis une semaine. Voilà aussi qui expliquait pourquoi elle ne put entendre le remue-ménage qui précéda l'accouchement. En effet, quelques herbes, censées calmer la douleur, la faisait dormir comme un sonneur. Ce ne fut que lorsque l'on cogna à la porte que la jeune dame sursauta dans les draps et se fit... mal.


Que... Oui ?

Une jeune femme aux joues rouges, un peu plus âgée que Krystel et à l'air honnête, entra. C'était une athoise, que l'intendante avait fait venir pour lui apporter quelques affaires de rechange.

"La Comtesse m'dame... l'a accouché !

- Pardon ?

- Comme j'vous dis, m'dame. Une chtite fille."


Krystel écarquilla les yeux, puis, sans réfléchir, se leva le plus rapidement possible (c'est-à-dire aussi vite que son bras valide le lui permettait), mit une sorte de cape sur sa chemise, pour cacher qu'elle n'était pas présentable, vérifia la présence de son bonnet de nuit sur la tête, et, précédée de la jeune servante, fila dans le dédale de couloirs.

Arrivée devant les appartements de la Comtesse, la jeune flamande commença par aller aux nouvelles. Elle héla un domestique et lui posa moult questions. Comment se portaient mère et enfant ? Etait-ce une fille, un garçon ? La mère était-elle visible ? Visiblement, les ainés de la famille étaient auprès de leur mère. La jeune fille attendrait donc son tour pour féliciter son hôtesse. On lui apporta un siège, sur lequel elle attendit patiemment son tour. Si toutefois, il lui était possible de voir la Comtesse si tôt après l'accouchement.



* interprétation libre du nom de Krystel.
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--Toinette
[Chateau de Valenciennes, chambrée de la comtesse. En pleine nuit.]

La petite famille fut sortie de sa contemplation par la voix bourrue de Toinette.

Bon, c'pas ben raisonnable tout ce monde autour de vous dans vot' Etat, ma Comtesse... Le coq va bientot chanter qu'vous aurez point fermé l'oeil !

Le sourire en coin de Léalie n'echappa pas à la vieille servante, qui le lui rendit en douce. Toinette savait fort bien qu'elle outrepassait ses droits, mais quand on a accueilli une jeune bourgeoise de 15 ans, jeune mariée, qu'on l'a formée à l'art de tenir une maison et qu'on l'a vue grandir avec tous les doutes, les joies et les erreurs qui vont avec... On a du mal à ne plus la traiter comme sa fille, anoblie ou pas.

Aussi la vieille femme mit-elle tout le monde dehors avec respect mais fermeté. Elle promit à Dame Rosa de venir la réveiller au moindre souci, et s'appretait à la mener à sa chambre lorsqu'elle aperçut, assise dans le couloir, la jeune dame de Paradis prenant son mal en patience.

Elle héla rapidement Iphigénie, l'ancienne nourrice de Louis Alexandre, qui venait d'accoucher de son 5eme et etait restée en retraitn prete à nourrir l'enfançon. Malheureusement, Héloïse avait refusé son lait avec l'energie d'un petit diable. Il ne restait plus qu'à esperer que la mère ait suffisamment de lait.


Iphigénie, accompagne donc la Vicomtesse à sa chambrée, veux-tu ? C'est la chambre aux tentures jaunes. Et veille à ce qu'elle ne manque de rien.

Une fois les deux femmes parties, elle se tourna alors vers Krystel.

Dame, vous n'auriez vraiment pas du vous lever seule, z'etes encore ben fragile... La Comtesse doit absolument se reposer, mais je vous promets de venir vous mander dès demain pour lui rendre visite. Allons, laissez moi vous aider à vous recoucher. Z'etes point fait mal au moins ?
Krystel_van_hoedezee
Dame, vous n'auriez vraiment pas du vous lever seule, z'etes encore ben fragile... La Comtesse doit absolument se reposer, mais je vous promets de venir vous mander dès demain pour lui rendre visite. Allons, laissez moi vous aider à vous recoucher. Z'etes point fait mal au moins ?

La jeune fille réprima un geste d'agacement. Elle était peut-être bien encore un peu fragile, mais tout de même ! elle n'était pas mourante. Du moins, pas à sa connaissance. Un brin piquée au vif par les propos de la servante, Krystel secoua la tête. Au risque, soit dit en passant, de se faire mal.


Je vais bien, je vous remercie. En revanche, je veux bien deux choses : d'abord, que vous m'aidiez à me recoucher. Et ensuite, que vous m'appeliez après que la Comtesse ait pris un peu de repos.

L'adolescente se leva de la chaise et se laissa guider par Toinette jusqu'à la chambre bleue. Puis, elle ôta la cape d'une main et s'assit sur le lit. Puis, opinant à nouveau du bonnet, elle demanda à la servante de l'aider à pivoter buste et jambes dans le lit.

Merci, Toinette furent les dernières paroles que la jeune fille prononça avant de sombrer dans un sommeil réparateur, c'est-à-dire sans rêves, jusqu'au lendemain.
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