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[RP] Château d'Eclaibes - Demeure de Léalie de Clairambault

Maeva83


Elle posa sa main sur la sienne et lui sourit...

Je garde espoir Bayard, même si les artésiens sont rancuniers et qu'il y aura fort à faire pour regagner la confiance de ceux qui furent nos alliés, nous resterons justes!
Jamais nous ne condamnerons tous les flamands pour venger la folie de quelques hommes.
Ne sommes nous pas vous et moi à l'image de ce que nous rêvions pour nos deux comtés?

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--Saturnin
Le bruit de sabots dans la cour de bon matin fit accourir plusieurs domestiques, dont le vieux Saturnin. Son visage se fendit d'un grand sourire en reconnaissant le filleul de ses maitres.

Baron Bayard, vous ici ? Et avec la filleule de Monsieur le Comte...? Bienvenue, bienvenue.... Euh, Ma Dame n'est pas là... Elle est coincée à la mairie parait-il, ou elle aide une jeune Artesienne a gérer Tournai au travers d'un porte... J'ai pas tout compris.

Il s'empara des brides des chevaux et les confia a un palefrenier.

Mais entrez vite, Toinette va vous preparer un encas.. la Comtesse ne devrait plus tarder....Enfin euh... je vais la faire prévenir.
Chevalier°bayard


Bayard avait pris la main de Maé, et s'était penché pour l'embrasser. C'est à ce moment que Saturnin arriva.

- Saturnin, bonjour! Ah, ce vieux Saturnin... Et bien le temps n'a pas emprise sur vous me semble-t-il. Comment faites vous donc ?

Sautant en bas de son cheval, Bayard offrit galamment son bras à Maé. Les chevaux emportés par le palfrenier, Bayard et Maé suivirent le domestique à l'intérieur de la vaste demeure. Il tenait toujours sa main dans la sienne.

- Et bien, cela vous change de la maison de Tournai, non ? Nous avons hâte d'avoir des nouvelles de Léalie, Wuggalix et Duncan...

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Maeva83


Un peu gênée d'être prise en flagrant délit de baiser, Maé rougit lorsque le domestique de la maison ouvrit les portes...Elle accepta bien volontiers le bras de Bayard à sa descente de cheval...

Citation:
Mais entrez vite, Toinette va vous preparer un encas.. la Comtesse ne devrait plus tarder....Enfin euh... je vais la faire prévenir.


Bonjour Saturnin, ravie de vous voir! Un encas? Mumm!!! Ce ne sera pas de refus, je suis affamée comme toujours!
Nous avons vraiment hâte de revoir Wuggalix et Léalie!


Maé et Bayard suivirent Saturnin, impatients de voir l'encas , leurs hôtes...
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--Saturnin
- Et bien, cela vous change de la maison de Tournai, non ? Nous avons hâte d'avoir des nouvelles de Léalie, Wuggalix et Duncan...

Tout en les précédant dans le castel, Saturnin hochait la tete pensivement.

J'ai point l'temps d'vieillir, M'sieu l'Baron, ya trop de choses à faire ! Pour sûr, l'maison d'Tournai était ben plus simple à tenir, que oui ! L'encas sera fait au plus vite, Damoiselle.

Il évita soigneusement de leur dire qui ils verraient au chateau, n'en sachant rien lui meme. Wuggalix n'y mettait plus que très rarement les pieds, oscillant entre ses retraites et, quand il s'en echappait, la taverne. Léalie etait prise dans un tourbillon tel qu'elle sortait rarement de la mairie, et Duncan vivait là mais ne disait jamais quand il y dormirait ou non.

Il les installa dans la grand salle, s'assura que le feu y flambait toujours et courrut aux cuisines.
Zolealie
[Chateau de Valenciennes, tard le soir ]

La lune etait déjà bien haute quand Léalie, epuisée, quitta enfin la mairie. Elle avait du garder Héloïse près d'elle toute la journée pour la nourrir, l'enfant refusant le lait de la nourrice, et ses oreilles bourdonnaient encore des cris de l'enfant, alternés avec ceux de Jaidelachance tentant de communiquer avec elle derrière la porte bloquée.

Franchement, songea-t-elle avec un soupir, Aristote, tu n'aurais pas pu trouver mieux si tu voulais me mettre à l'epreuve...Un nourrisson, une mairie à gerer, une décision largement controversée, et maintenant ça ? Apres avoir promis à toutes les Flandres que Tournai resterait sous maire flamand, il avait fallu que cet accident mette sa parole en doute.

Une fois à Valenciennes, elle entra directement dans les dépendances, confia une Héloïse endormie à sa gouvernante pas beaucoup plus reveillée, et ouvrait la bouche pour lui dire qu'elle montait se coucher quand Toinette fit irruption dans la piece.


Ma comtesse, de la visite !

A cette heure ci ? Euh... et bien offrez leur donc le gîte et...je les verrai dem...

La mine renfrognée de Toinette l'arreta net. Que la vieille femme fasse passer une visite avant le sommeil de sa maitresse etait rare.

Qui est-ce donc de si important ?

Vos filleuls ! d'Artois !

Un grand sourire fendit le visage de la comtesse, et la fatigue sembla s'envoler.

Ou sont ils ? Ou, Toinette !

Dans la grand ....

La vieille femme pointait du doigt le chateau, et Léalie n'attendit pas la suite. Elle souleva littéralement ses jupes et courrut à travers la cour boueuse pour débouler, hors d'haleine, dans la grand salle ou les deux jeunes gens etaient installés devant la cheminée. Bayard fut le premier debout, et heureusement.

Car la force avec laquelle elle se jeta dans ses bras eut sans doute renversé Maeva. Et elle ne le lachait pas, en plus ! Si Léalie avait eté moins fatiguée, moins paumée et moins soulagée de voir enfin un visage ami, surement aurait-elle pris pitié de lui et montré un peu plus de réserve. Surement. Seulement elle etait crevée soulagée et tout ça, ok ?


Mon filleul ! Je ne vous savais pas à Tournai ! J'allais repondre à votre missive... Quel marrasme, si vous saviez. La mairie... Louis...

Elle se détacha enfin de lui, croisa le regard empli de joie et de gentillesse, lut une expression similaire sur le visage de la jolie Maeva et parti d'un rire nerveux qui frolait le sanglot. Eh oui, un visage ami vous fera craquer bien plus surement que cent enragés qui vous traitent de tous les noms. Alors deux...
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Maeva83


Maé somnolait bien au chaud aux côtés de Bayard, devant la cheminée, lorsque Léalie déboula tardivement dans la salle à manger...

Sa joie était sans mesure lorsqu'elle se jeta au cou du chevalier. Maé se leva à son tour pour la saluer, et la prendre dans ses bras pour partager le bonheur de ces retrouvailles.
Dieu, ce qu'elle semblait éprouvée et fatiguée!

Les évènements de ces dernières semaines, la naissance du bébé, la trahison de Louis Alexandre, un travail acharné à la Mairie de Tournai....en étaient certainement les raisons...

Dame, que je suis heureuse de vous revoir!

Les larmes aux yeux, Maé la serrait à présent dans ses bras.
Nous étions si inquiets à votre sujet, que sur un coup de tête, juste après avoir répondu à votre missive, nous nous sommes mis en route pour Tournai!
Quel bonheur de vous revoir, vous n'avez pas idée!



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Zolealie
Bayard semblait sans voix, et Léalie sourit. La derniere fois qu'elle l'avait vu, c'est tout juste si elle lui avait serré la main, il est vrai que pareille effusion de la part d'une femme d'ordinaire si pudique avait de quoi choquer. D'un regard qui semblait dire "eh oui, j'ai bien changé", elle lui tapota la joue d'un geste maternel et se tourna pour enlacer Maeva.

Comme c'est gentil à vous d'avoir pris cette peine ! Mais si je suis la cible de bien des attaques, elles sont toutes verbales, je vous rassure. Qu'ai-je donc mis dans cette lettre qui vous inquiete tant...En tout cas je suis navrée de vous avoir causé de souci.

Elle s'assit au coin du feu et leur fit signe de s'asseoir.

Je suis si heureuse de vous voir... Et ensemble, qui plus est ! Combien de temps restez vous ?
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Maeva83
Ma douce marraine, et oui j'ai bien changé depuis la dernière fois que nous nous sommes vus! Qu'il me plait de vous serrez dans mes bras! Vous semblez un peu fatiguée mais cela ne nuit en rien à l'éclat de votre beauté!
Ce soir, j'ai pour moi les deux femmes qui comptent le plus dans ma vie! Me voilà comblé le temps d'une soirée!


Maé sourit aux paroles de son tendre aimé, cela devait faire drôle à Léalie de voir ses deux filleuls ainsi réunis, main dans la main, plus amoureux que jamais.

Et bien oui, qui eut cru, alors que nous ignorions tout l'un de l'autre, il y a encore quelques mois, qu'un jour nous serions là réuni en famille sous le même toit! En des heures aussi troubles de surcroit!

Nous ne pourrons rester bien longtemps et je doute que nous puissions prendre repos ici cette nuit.

Nous sommes en armée aux portes de Tournai et nous apprêtons à rejoindre Calais pour la délivrer des insurgés. Ils nous tardent de voir les relations entre Flandres et Artois s'engager sur la voix de la paix!

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Zolealie
Léalie rosit légèrement aux compliments de son filleul, puis sourit à Maéva. Lorsque la jeune fille leur apprit qu'ils ne resteraient point, elle réprima un soupir de déception.

Je comprends... Eh bien profitons du peu de temps que nous avons mes enfants.

Ils parlerent un long moment des Flandres, de l'Artois, de l'intelligence dont faisaient preuve les commandeurs d'armées en des temps si troubles, de leur espoir de voir un jour leurs peuples à nouveaux frères.

Léalie les observait à la dérobée, bénissant Aristote qu'après tant de malheurs, son filleul

Puis, tard dans la nuit, les deux jeunes gens s'en furent à nouveau, et Léalie partit prier en la chapelle du Chateau pour leur sécurité à tous deux.

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Zolealie


Chapitre XVII : Léalie déménage à Eclaibes


[ Revue des semaines précédentes..]

Wuggalix etait rentré de retraite. Encore une fois, il n'avait eu de temps que pour la politique. Encore une fois, il avait délaissé sa famille.

Léalie avait supporté cela depuis leur mariage... Mais la naissance de cette enfant si fragile, qui pouvait mourrir à tout moment, changeait sa resignation en colere. Vivre sans l'amour d'un mari, elle avait supporté. Mais laisser sa fille vivre sans l'amour d'un père etait au dessus de ses forces.

Wuggalix etait revenu de retraite furieux que son epouse ose dire tout haut ce qu'elle pensait tout bas, et denigre leur mariage en public. Il lui avait demandé de se taire... Elle avait refusé.

Mais la trahison de Louis envers l'Artois puis le chaos qui s'ensuivit réussit là ou Wuggalix avait échoué, et elle accepta de mettre de coté leurs querelles pour faire face en famille. Il lui avait promis qu'ils parleraient à tete reposée très vite.

Plusieurs semaines plus tard, sans réponse, Léalie décida de confronter son époux.


[Le lendemain de la visite de Bayard et Maeva]

Prenant son courage à demain, elle alla le trouver et ne lui demanda point,cette fois, s'il avait le temps. Depuis des semaines, la reponse etait toujours non. Elle se lança donc directement. Lui expliqua qu'une telle vie n'etait plus possible, qu'il ne pouvait exiger une femme loyale et fidele, toujours derriere lui, s'il ne lui accordait jamais aucun temps ni aucune importance.

La réponse de Wuggalix fut aussi seche et claire qu'un coup de fouet. Il ne ferait aucun effort, accorder du temps à sa famille le fatiguait. Il ne voulait point de femme et trouvait, avec du recul, que se marier avait eté une erreur. Vingt ans de dévotion s'écroulerent sur la comtesse. Elle déglutit.


Fort bien. Vous n'avez plus d'épouse. Adieu.

Elle tourna les talons, fit faire ses malles en 4eme vitesse et partit pour Eclaibes... Non sans emmener Toinette et Saturnin, dont la loyauté etait lentement mais surement passée du maître à la maitresse à force de ne voir qu'elle au chateau.

Y resterait elle ? Si Wuggalix ne la chassait point, oui. Elle refusait net l'idée d'annuler son mariage car cela infligerait à ses chers enfants d'etre considérés comme bâtards. Pour l'instant, Eclaibes était son seul choix.

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