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[RP] Une mairie tombe et les mouches tombent en silence...

Kissiou
[Trouble en eau profond, quand on frôle le pire..]

Frustration et rage. A ses yeux qu'elle ai tord ou non ils en payaient tout les trois le prix, le même d'puis qu'ils s'connaissaient; souffrance.
Toujours les mêmes erreurs depuis qu'elle le connait, toujours les mêmes rituels devenant de plus en plus important qui l'enfonce davantage et contribue à la rabaisser.
Nouveau dilemme, terrible et déchirante, sombre et ironique. Si elle perdait son seul et plus bel ange alors elle n'avait plus rien à perdre dans sa vie mais lui oui.
Elle lui fera vivre un enfer si elle ne lui ôtai pas son âme corrompu! Le désespoir est un goût amère, mais aussi éphémère comme pour tout.
Il venait de lui lever la main dessus, geste qu'il pourrait regretter, point sur le champ mais prochainement n'ayant fait que rajouter dans l'esprit tourmenté d'une chieuse en proie de sa haine envers cet ordure qui était à ses yeux depuis des semaines comme une des pires espèce à crever.
Mais à cet instant elle était en pleine confusion, se sentant étrangement prise au piège l'ayant en face d'elle. Même en colère le voir lui procurait de drôle sensations.. Ses mains, son corps, ses lèvres, son regard, son odeur.. lui faisait comme par magie remonter à de multiple souvenirs. Mais peu importe elle tentait tant bien qu'mal de s'braquer contre ses émotions, elle n'voulait pas l'voir, qu'il disparaisse à jamais et qu'il continu sa vie comme il savait si bien l'faire sans mal jusqu'à présent sans elles. Alors qu'il était la raison de leurs mal a elles deux qu'il n'vienne pas ouvrir sa bouche pensant être innocent dans cet histoire.

Alors que les choses allait surement soit en venir au mains ou on ne sait quoi s'attendant à tout quand ils se trouvaient face à face, la voix de Cali tinta, stoppant net leurs échanges.


He vous deux ! Si vous remettiez à plus tard vos chaleureuses retrouvailles ?!!! .. votre fille vient de se réveiller..

Kiiara!

Son cœur bondit, un soupir de bien être s'échappa alors avant de lancer un regard futile mais qui en disait pourtant long au cher seigneur de Sigournais puis emboitât l'pas à Cali rentrant à nouveau dans la forge, elle se dirigea aussitôt sur sa fille sans prêter attention à l'agitation de Cali face à l'état dégradante du vieux con quand elle passa à ses côtés. Non pas qu'elle s'en curait mais elle se sentit seule au monde n'ayant pour but que l'état de Kiiara, n'entend rien et ne voyant qu'elle..
Elle la voit dans les bras de Extraelle arriver tantôt, fragile, mal en sanglot. Elle s'agenouille prés d'elles le cœur serré elle observe son visage, ses paupières qui luttaient pour ne pas sombrer.


Kiiara.. j'suis là.. j'suis là p'tit coeur, regarde moi.. pleures plus..

Elle attend qu'l'enfant se détache d'son tante pour qu'à son tour elle puisse envelopper sa fille d'ses bras un sourire dessiné sur son visage de soulagement, de joie laissant ruisseler quelques larme de trop d'émotion sur sur ses joues. Au diable la rage et le désespoir! Plus rien ne compte à cet instant, sa fille consciente dans ses bras, seule ça comptait. Son petit corps blottit contre le sien, une main qui lui caresse ses cheveux, elle lui murmure la priant de lutter et rester prés d'elle.

...T'rendors pas Kiiara... t'restes avec moi hein?... t'vas pas m'laisser... soit forte... te promet qu'on f'ras pleins d'choses plus tard....mais restes avec moi..
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Estelline
Elle n'a pas perdu une miette quand soudain, il se tourne et s'accroche à elle, murmurant à peine

Citation:
Trouve Florie …elle sais … vite …


Estel le regarde, interdite ... puis se lève et se rue vers la porte. Trouver Florie ... Florie ... oui .... mais où ? Déjà elle est dans la rue, à gauche, puis à droite ... courir, ne pas perdre de temps ... elle doit être là oui ... elle se souvient à présent. Elle accélère encore, courant de toute la force de ses jambes, relevant ses jupes qui gênent ses mouvements. Encore un coin, là à droite et ...

Extraelle
La brune relève la tête. La petite a émis comme une plainte, un gémissement. Elle lui prend la main machinalement, sans vraiment entendre ce que Kiiara marmonne dans son délire. Seul ce non qu'elle a crié, continue de résonner dans sa tête. C'est comme une prière rageuse adressée à cette foutue existence qui sait si bien vous retirer ce qui vous est le plus cher.

Akashia tente d'étendre la petite, et elle, suit le mouvement, enfin plutôt la main, qu'elle ne peut se résoudre à lâcher. Minuscule main qui soudain se resserre sur la sienne, et qui la sort de sa torpeur.


"Kiiara ?"


"Maman... Papa... Papy..."

Papy ? Hmm, on verra plus tard. Poitrine un peu plus légère, d'entendre cette faible voix, de sentir l'esprit de la gosse affleurer à nouveau à la surface de la conscience, reprendre pied. Oui ma belle, viens là où tu sais nager, je te tiens la main, je ne te lâcherai pas... Et puis soudain, une petite furie qui se jette dans son cou, le visage baigné de larmes, entraînant celles d'Extraelle.

Sa nièce continue sa litanie, appelant ses parents dans un souffle, serrant avec une force surprenante la brune qui caresse ses mèches brunes avec tendresse, dans un geste dérisoire pour la rassurer. Elle aimerait tant pouvoir lui dire: oui, ils seront toujours là pour toi, tu auras la famille dont tu rêves. Hélas, elle sait mieux que personne que ce rêve qu'elle aussi a caressé est mort. Chuichian et Kissiou, leur jeunesse à tous les trois, leurs éclats de rire et leurs soirées interminables à la Tulipe Noire, tout cela lui revient en mémoire, et en bouche c'est l'amer qui prend le dessus. Kiss est désormais une hors-la-loi, elle ne sait même pas quel rôle son amie a joué dans la prise de Poitiers. Chuichian a trahi les siens, les a abandonnés. Et Kiiara sera à jamais une écorchée, qui aura appris trop tôt, bien trop tôt, que cette garce d'existence ne vous permet d'avoir des rêves que pour mieux les briser.

Elle sent que doucement, quelqu'un lui prend la petite des bras. Kissiou... Se détache à regrets du petit corps fiévreux, se retourne. Et c'est pour croiser le regard meurtri de son frère. Léger frisson. Première fois qu'elle le voit depuis... Non, ne pas y penser, pas ici. Dans cette pièce, encore pour quelques instants, pour Kiiara, restons dans l'illusion d'être... une famille.

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Chuichian
[Quand sonne l'heure]

Il avait laissé Kiss déballer ses menaces le souffle court. Sa main avait volé sans qu'il n'y pense, guidé par autre chose mais cela lui avait fait du bien: Elle qui avait mené sa tendre fille dans les pires tourments, elle qui aurait du y laisser la vie afin de protéger celle de sa fille.
Il avait accepté qu'elle soit pendue avec les autres si elle trace de sa participation à l'affaire de Poitiers était retrouvé.

Dans sa poitrine, lorsqu'il regardait la Thouarsaise, il n'y avait qu'un coeur de pierre, froid comme une nuit d'hiver, et sombre comme une nuit sans lune.
Il aurait voulu la voir disparaitre à jamais, et dans son sillage, emporter la désolation qu'elle avait apporté: Pandore de son temps, fléau du Très-haut, Suppôt du Sans-Nom...

La voix de Cali arrêta les pensées de chacun et s'engouffrant dans la forge, à la suite de la mère de Kiiara. Celle-ci récupère le fruit de leur union. Se plaçant tout près de la gamine il lui sussure:

Kiiara, ma fille, ne pleure plus, Papa et Maman sont là. Kiiara souviens toi de la princesse dont je te contais les aventures. Aristote Tout Puissant, garde Kiiara sur cette terre.

Au loin, les cloches s'animent.
Cali
La jeune femme qui était au chevet de Gilgalad se lève brusquement et s'en va. Au même Moment, Cali voit rentrer Kiss suivie de Chuichian qui entourent leur enfant. Cali se surprend à sourire alors que tout n'est que souffrance et désolation autour d'elle mais de voir Kiiara dans les bras de sa mère et son père penchée sur elle, quelque part ça lui fait chaud au coeur. Oui.. même si elle sait combien ces deux êtres se sont déchirés au cours des mois et des années passées. Elle pense à la petite qui au travers de ses larmes découvre ses parents ensemble à ses côtés. Et même si c'est un semblant de famille , même si leurs âmes tourmentées ne fusionneront plus ensemble, toute relation rendue impossible par trop de rancoeur, la petite n'en aura cure, ne voyant de ses yeux d'enfant que ce qu'elle a toujours désirée, voir ses parents ensemble. Ensemble pour elle et son amour, pour elle et sa douleur.


Ensemble.. oui.. ensemble..


Cali les regarde, observe les parents inquiets entourant leur enfant... le visage d'Aka qui vient à peine d'être papa et Extra à côté, qui parait si tourmentée et fatiguée... Que de souffrances ... que de tourments ...
Elle reporta son regard sur Gilgalad songeuse. Et cet homme qui se mourait le corps en souffrance, qui était il ? Quelle était sa vie ? Est ce que quelque part une femme soupirait en prononçant son nom?.. une aimée qui s'inquiétait pour lui? Et la jeune femme là bas, qui était elle?

Cali se leva brusquement pour aller la rejoindre et commença à tirer et pousser la paillasse sur laquelle la jeune femme gisait au prix de nombreux efforts en soufflant et en jurant jusqu'à ce qu'elle l'ai mené près de celle de Gilgald. Elle se mit à genoux entre les deux paillasses et prit dans sa main gauche celle du blessé et sa main droite prit délicatement la main de la jeune femme , les serrant toute les deux.


Je ne sais pas si vous allez vivre ou mourir mais personne ne devrait mourir seul... non jamais !!
Cali secoua la tête en murmurant.. personne
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Akashia
Akashia vit arriver Kiss et .... Chuichian !
Bonne surprise en soit ... Après tout il était le père de Kiiara ...
Akashia soupira ...
Il n'avait pas a porter de jugement ... Après tout ce n'est pas lui qui avait tenu la lame qui s'était abattu sur Kiiara ...
Mais malgré tout il ne pouvait s'empécher de lui en vouloir ...
Il faudrait qu'il est une discution avec lui ... Mais ... Plus tard ...


Ils sont la Kiiara ... Tes parents sont la ... regarde !

En attendant il se sentait de trop il laissa la petite famille entre eux ... Kiiara avait ici les meilleurs remèdes pour elle ... Pour le moment en tout cas ... Il lui caressa doucement les cheveux puis s'écarta laissant la place a ses parents.

Il retourna voir Cali qui passait d'un patient a un autre sans s'arreter ...
Il alla avec elle sur la femme en sang et lui preta mains fortes pour l'aider a la soigner ...

Il lui passait bandage, eau tiède, plantes, pommade fil a coudre etc ...

Elle travaillait avec efficacité et tentait de l'aider du mieux qu'il pouvait en apprenant autant qu'il pouvait !


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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant
Florie
[au coin de la rue .... au même moment qu'Estelline ...]

Le rebouteux a fait son possible. Florie boite légèrement, la plaie était profonde, mais avec l’appui d’une canne, elle se dirige maintenant d’un pas aussi rapide que possible vers la forge où elle a laissé Gil.

Obnubilée par la vision de son ami agonisant, elle avance instinctivement quand au coin d’une ruelle …

Oula … faites attention damoiselle … lance t’elle à la jeune femme qui vient de la bousculer dans une course éperdue.

Elle semble totalement désemparée. Florie la fixe un court instant …
Nous nous connaissons non ? il me semble vous avoir déjà croisé …
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Kiiara
[la famille au complet!]

Des bras qui l’arrache a sa tante..
Odeur qui envahit ses narines… ’odeur de la tendresse.. de la protection… de la mère… puis celle de la chaire…. De l’éducation…. De son père
petit cris étoufé dans l'épaule de kiss "maman! papa!"
Ses bras s’ouvrent en grands et l’un passe autour du cou de Chuichian l’autre autre de celui de Kissiou et elle les serre très fort pour être sur que ce n’est pas un rêve…
Son cœur s’embale de les voir arrivait ensemble et dans sa tête tout devient claire…
C’est papa qui a sauvait maman !
Son papa son héro avait enfin reprit sa place et grace a lui sa mère était entiere et parfaitement en forme…
A ses oreilles voix féminine… qui apaise… puis masculine qui réconforte
Un sourire s’étire doucement et elle plante ses yeux dans ceux de son père


T’a sauvé m’man … t’es le plus fort …

Puis plonge son regard dans les yeux de sa maman et murmure pudiquement…

Ze vous aime crés crés fort
A ses mots elle colle sa petite joue sur celle de kiss et ferme les yeux en grimaçant…si la douleur avait semble t’il disparut des qu’elle avait vut ses parent tout a coup elle semblait tintait comme pour rappeler a l’ordre sa mauvaise blessure qui s’était réouverte quand elle c’était assise
Toujours lover entre les bras fort et doux de ses parent elle ouvrir les yeux et elle put voir son grand père blanc comme un linge …
Cali a ses coté semblait tenter de le ramener a la vie en vint
La regardant les sourcils tout triste sa lèvre tremblota et elle bredouilla


Faut soigner papy … faut pas qu’il meurt ……hien tata….. promet moi que tu va le soigner ????….

Mais déjà on l’intimer de se coucher pour se reposer et soigner ses blessure a nouveau
Son front perlait toujours la fièvre toujours présente mais elle n’avait plus peur … tout les gens qu’elle aimait était là et c’était tout se qu’il lui fallait pour remonter enfin la pente…

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Estelline
[Collision frontale ...]

Un tournant pris un peu rapidement et la voilà qui bouscule la jeune femme qui arrive dans l'autre sens. Elle s'apprête à murmurer une excuse rapide quand celle-ci lui adresse la parole

Citation:
Oula … faites attention damoiselle … … Nous nous connaissons non ? il me semble vous avoir déjà croisé …


Estelline essoufflée la regarde et entre deux inspirations lui demande

Oui ... je crois oui .... n'êtes vous pas ... Florie ? Mais déjà la réponse fuse dans sa tête * Oui c'est elle !! Dis lui !!*

Gil ... Gil m'envoit vous quérir ... Il va mal et les soins de la jeune femme de la forge n'arrangent rien . Vous .... vous savez vous aussi .... il faut le sortir de là. Je vous en prie venez vite !

Tout en parlant, elle entraîne la jeune femme, la soutenant comme elle peut pour l'aider à hâter le pas. Le temps presse ... En pensées elle rejoint son ange noir et lui souffle de tenir bon ...

Quelques pâtés de maisons plus loin, les deux jeunes femmes arrivent enfin à la forge et Estelline se précipite au chevet de Gil, anxieuse. Elle pose une main sur son coeur et, s'approchant de son oreille, elle murmure


Mon ange ... Florie est là ... accroches-toi !

Reprenant sa main dans les siennes, elle pose un baiser sur son front brûlant, puis attend les consignes de Florie ...
Cali


Faut soigner papy … faut pas qu’il meurt ……hien tata….. promet moi que tu va le soigner ????….


Cali regarde le petit visage anxieux de Kiiara en essayant de lui sourire.


J'essaie ma puce... je fais ce que je peux... quelque chose ne va pas et je ne comprend pas pourquoi.
Elle regarde Gilgalad en secouant la tête... Et cette jeune femme non plus ne va pas mieux..

Cali passe nerveusement une main tremblante sur son front. " c'est à n'y rien comprendre" se dit elle en soulevant la chemise du blessé..." Toutes ses plaies se sont réouvertes... " La médicastre lève les yeux vers Kiiara.


Il... il se repose ainsi. Son corps ne supporte pas ses blessures alors il se met en repos...en.. en attendant.
Mais toi tu dois vite guérir, comme ça tu seras là quand.. uhm.. quand Papy se réveillera.

Cali aperçoit soudain une tache de sang sur la petite tunique de Kiiara et s'approche. Elle soulève doucement le vêtement de la petite et enlève le pansement pour constater que la plaie est ouverte.. Après avoir récupéré sa besace, Cali regarde kiss et Chuichian puis reporte son attention sur la petite.


Kiiara, je sais que tu es une grande fille très courageuse.. même que tout le monde le dit! ...... Il faut que je te fasse deux points. Alors tu vas serrer très fort la main de maman et de papa. Ta vilaine tata va te faire un tout petit peu bobo mais ça va aller vite. D' accord ?


Sans plus attendre, Cali nettoie la plaie et enfile une aiguille. Puis elle fixe Kiiara.


Aller ma puce, serre fort ! On compte jusqu'à cinq et c'est fini. Toi tu serres les dents et tu comptes dans ta tête.


Cali baisse la tête et pique dans la peau tendre.
UN.... Elle tire le fil et repique aussitôt.. DEUX... Sans tarder le fil se tend puis l'aiguille plonge à nouveau...TROIS Cali fait le deuxième point et finit pas un noeud.
... FINI !! c'est fini Kiiara.. Tata ne te fera plus bobo.... rhooooo c'est quoi en plus cette tata qui ne sait même pas compter jusqu'à cinq? !!!!


Une fois le pansement propre posé, Cali fait une petite bise sur la joue de sa nièce en lui chuchotant qu'elle a été très courageuse et se lève pour se diriger vers la porte de la grange, le visage fermé et les mâchoires serrées sans même voir les deux femme qui viennent de rentrer dans la forge.
Une fois dehors, La jeune femme regarde en tremblant ses mains recouvertes du sang de sa nièce. "Elle ne lui a jamais fait de gâteau parce qu'elle les rate ..ni..cousut de jolies robes.".. les larmes se mettent doucement à couler sans pour autant la soulager .. "juste cousut son petit ventre blanc et nettoyer son sang.... une tata qui fait mal... une tata bobo.. voilà ce qu'elle est.." Rageusement, Cali serre les poings jusqu'à ce que ses ongles pénètrent dans la paume de ses mains.

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Florie
Oui elle sait … Et bien qu’elle ait volontiers hurlé de douleur tant la jeune femme lui faisait presser le pas, seules quelques grimaces parvenaient à s’inscrire sur son visage inquiet.

Un simple regard sur son ami lorsqu’elle pénètre dans la forge confirme l’urgence de la situation.


Ne vous inquiétez pas demoiselle nous allons le sortir de là lance t’elle à la jeune femme qui semble l’implorer du regard. Le ton se veut rassurant …

Alors qu’elle se penche sur Gil pour constater l’ampleur des blessures elle reconnait Fanette allongée sur la paillasse à côté de lui.


Elle est là … Aristote soit loué …

Florie se redresse et semblant oublier sa boiterie, se précipite dans la ruelle pour héler la première charrette qui passe. Elle interrompt les grognements du pauvre paysan ainsi réquisitionné en lui lançant une bourse bien pleine.

Aidez moi et vous en aurez une autre une fois arrivés au domaine de Villeneuve … Allons vite !!!

En quelques minutes ils installent le plus confortablement possible les corps inconscients de Gil et de Fanette, parmi les cages à poules et les sacs de légumes.

Florie et Estelline s’installent ensuite à l’avant près du pauvre homme qui n’a pas encore vraiment compris ce qui lui arrive mais que la promesse d’une aussi belle récompense fait sourire béatement. Florie lui saisit les rennes des mains, et d’un geste ferme fait s’ébranler l’attelage en direction de la porte ouest de la ville.

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Kissiou
Je Fais, Je Suis, Je Sais, Je Fuis.

V'là qui lui cause d'Aristote, en tant normal elle l'aurait fusillée du regard en prononçant l'nom d'cet être sois disant divin d'vant elle et encore pire dans un moment aussi difficile.. Aristote... Aristote, l'était où celui là quand sa mère fût tuer a son plus jeune âge? quand elle s'faisait battre par son vieux adoptif sois disant un bon croyant? L'était où pour combattre son esprit occupé du malin toute sa jeunesse? L'était où là y a encore quelques jour quand plusieurs lame d'acier transpercèrent le corps d'son enfant? Où était ce fameux Aristote?! Qu'on ne lui parle pas d'être imaginaire dans une tel situation et encore moins le Chian, homme avec un esprit aussi vils, hypocrite, et aussi malsain qu'elle.

Mais là n'était pas l'moment d'réouvrir une joute verbale entres eux. La p'tiote n'avait pas b'soin d'ça. L'nez plongeait dans l'cou d'sa fille elle prit une légère inspiration avant d'voir Aka s'éloigner d'eux les laissant ensemble. Elle le remercia d'un simple regard de sa présence parmi eux et d'aider Cali.. Avant qu'un " T’a sauvé m’man … t’es le plus fort …" la crispa. Ah non! Manquait plus qu'ça qu'il passe pour le héros alors que cet attaques, que leurs états venait directement de lui, de ses ordres! Elle pouvait pas le laisser monter sur un piédestal! Sa fille partageait entre les bras d'son pére et elle la regarda ensuite leurs murmurant qu'elle les aimaient fort. La chieuse sen mordit la langue serrant ses mâchoires jusqu'à grincer les dents, horripilée. Tais-toi.. tais-toi.. s'répétait elle dans sa tête pour pas sortir de ses gonds. Elle sentait l'Chian prêt d'elle, ne pas s'énerver, ignorer ses envies de meurtre.. difficile, elle en avait des palpitations.. Fallait qu'il s'en aille, ou qu'elle sorte, fallait remédier à ça.

Soudain la gamine s'adresse a Cali lui demandant de sauver son... "Papy"? La chieuse se détacha d'sa fille se l'accaparant. Elle constatant qu'elle était fiévreuse et mal en point.. Le sang sur ses bandages refirent leurs apparitions tâchant l'tissus propre. La jeune femme alors la somma de se rallonger, lui donnant pas l'choix à vrai dire puisque le geste suivit ses paroles l'aidant à se recoucher.

Alors que Cali vint à la rescousse pour lui faire des points, la main d'sa fille dans la sienne, ses yeux se rive sur l'corps du vieux con en sourcillant puis se repose sur Kiiara intriguée. Pourquoi parle t-elle de lui en le nommant "Papy"?? Cet attaque avait il eu des conséquences grave sur son esprit? Savait elle quelque chose qu'elle ignorait? Elle r'garde furtivement en coin le Chian, son père? qui sait z'étaient autant agaçant l'un que l'autre... Diverses questions traversait l'cerveau d'la brune en détresse pendant que sa frangine recousait à nouveau la plaie d'la tiote.. Une fois terminée, elle adressa un sourire attendrit à sa peste.


T'es la plus forte ma grande; j'suis fière d'toi..

Elle presse en même temps sa petite main restait dans la sienne. Elle s'léve ensuite ignorant la présence de celui qui passait pour le héros aux yeux d'sa fille. Couard! Sottard! Fils de coureuse.. Un tas d'injures lui brûlait les lèvres; lui cracher son venin et dires la vérité à Kiiara la démangeait violemment..


Kiiara.. j'te laisse une minutes avec.. ton père et Tata Extra hein, j'reviens dessuite promis.


Son regard se pose ensuite dans celle qui avait failli être sa belle-sœur par une union qui était envisagée entre son frangin et la chieuse. Mais cela n'avait jamais empêchait malgré les hauts et les bas qu'elles avaient subits l'une et l'autre de leurs côté, et leurs désaccord sur diverses vision des chose, d'être depuis le début des amies, elles ne se l'avaient jamais dites, puis après tout elles n'avaient pas b'soin d'se le dires. Elle n'se parlaient presque jamais, du moins pas d'leurs état d'âme, ni d'leurs sentiments.. Elles s'retrouvaient simplement parfois autour d'une chope à discuter de tout et d'rien comprenant plus ou moins sans trop de détail de ce qui se tramait chez l'autre en un simple regard. Elles n'étaient pas si différente toutes les deux, une était plus sociable que l'autre mais hormis ça, toutes deux étaient pudique de leurs émotions, elles tentaient de garder leurs liberté se protégeant du plus grand mal que produit l'amour, la désillusion, la captivité.. Oui elles n'se parlaient que très peu et pourtant elles s'comprenaient et s'connaissaient plus que bien.
Une main qui se pose sur l'avant bras de l'ancienne Thouarsaise en passant devant elle. Paraître une famille pour sa fille, ce n'était pas possible pour la chieuse, Si Extra pouvait supporter la présence non désiré d'son frére la chieuse elle était plus que dépassée. Le paraître n'était pas inné chez elle et elle n'avait jamais voulu apprendre non plus. La main donc sur son avant bras, elle s'arrête à sa hauteur sur son côté et lui murmure.


Qu'il daigne n'pas rester longtemps, t'sais d'quoi j'suis capable..

Sans attendre qu'elle n'réplique, la chieuse remboite le pas pour voir Cali qu'elle avait sentit atteint. Mais à cet instant elle tombe nez a nez avec la blondinette raide dingue du vieux con et la donzelle qui était auparavant venue déposé l'Gil en coup d'vent. Les yeux plissés elle regarda faire les deux femmes sans même expliquait quoique ce soit venant à nouveau comme un éclair traverser la forge et Hop repartir aussitôt venue sans mot!

Heyyy!! Oooh! Ma... Elle resta bouche entrouverte comme une débile devant l'entrée avant de souffler des propos blasphématoire les voyant r'partir comme des voleuses! Les gens n'perdaient rien pour attendre, ils la dépitée d'avantage. Elle tourne les talons, après tout tant pis hein s'ils meurt à cause de leurs fautes (^^) et elle s'dirige lent'ement et tant bien qu'mal en boitant vers sa frangine où sur son visage elle pouvait apercevoir des larmes perlait sur ses joues.

Hey.. Jolie d'mazelle quesque c'est qu'cette mine? Elle tente un petit sourire la cherchant du regard puis r'prend.

Tu d'vrais aller prendre l'air ou t'reposer un peu Cali, ... allez sèche moi ses larmes hein... Dit-elle en ayant une marque d'affection l'approchant légèrement contre elle, geste rare v'nant d'elle n'étant pas femme à éteindre... étreindre!( Édith: C'est mieux je trouve!)
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Cali
Hey.. Jolie d'mazelle quesque c'est qu'cette mine?

Cali lève la tête en entendant sa soeur lui parler.


Tu d'vrais aller prendre l'air ou t'reposer un peu Cali,
allez sèche moi ses larmes hein.. Les mots et le petit geste affectif que Kiss a en vers elle à ce moment là lui redonne le sourire.

Oui tu as raison. C'est la fatigue, les émotions .. tout ça..
Le sourire de Cali se fige soudain . En se tournant vers sa soeur , elle constate que les deux paillasses où étaient couchés Gilgalad et la jeune femme blessée sont vides. Cali se tournent dans tout les sens croyant perdre la raison puis aperçoit la charrette qui s'en va et regarde Kiss éberluée.

Mais... mais elles font quoi là?? Les blessés sont mourants, il ne faut pas les transporter comme ça !! Mais elles les emmènent où ??


La jeune médicastre se met à crier derrière la charrette qui est déjà loin.

`
HEEEE !!! VOUS ALLEZ OUUUUUUU ? .... VOUS ÊTES FADAS OU QUOIIIIIIII ?


Cali se tourne vers sa soeur.
Elles ont dit où elles allaient ? Et moi je sers à quoi , hein? Alors on dépose des gens comme des sacs de patates sans un mot et hop on les récupère sans rien dire ?? Mais qu'est ce que c'est que ces histoires là?... he pis.. je sais pas moi.. il se passe des trucs étranges.. je comprend rien.. pfff... Ben j'espère au moins qu'on aura des nouvelles... si ils sont pas morts en chemin ! .... Bon ben moi j'ai envie de boire un truc fort là!... euh... toi t'as pas le droit avec tes blessures...

Cali fait un clin d'oeil en souriant à sa frangine sachant très bien que celle ci ne tiendra absolument pas compte de ses interdits.


Contente que tu t'en sois sortie kiss.. et ta puce aussi.

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Kiiara
[les soins de sa tata]

Sur le visage a sa m’man une veine qui bats plus que de raison…
Elle ne comprend pas pourquoi d’ordinaire cette veine est là quand elle est en colère ou fâcher mais là elle n’en a pas l’air…
Elle l’arrache des bras de son père pour la coller très fort contre elle au point de l’empêcher de respirer, mais juste quand elle allé se plaindre l’intime de se coucher pour être soignait pas sa tante qui déboule au même instant dans son champs de vision


Kiiara, je sais que tu es une grande fille très courageuse.. même que tout le monde le dit! ...... Il faut que je te fasse deux points. Alors tu vas serrer très fort la main de maman et de papa. Ta vilaine tata va te faire un tout petit peu bobo mais ça va aller vite. D' accord ?

Ses grand yeux azure se plonge dans les siens et elle hoche doucement en lui murmurant
Z’ais même pas de vilaine tata moi …

Un petit sourire se dessine alors sur son visage palo

Désinfection faite a la va vite ; qui lui brule la peau, l’enfant grimace.. pourvu que ce sois déjà fini…
Mais non.. cali lui donne le signale et commence a compter..
Ses doigts se resserrent immédiatement dans la paume de la main de kiss plus fort qu’elle ne l’aurait voulu …
Ses sourcils se froncent dans, un sens que les gens n’on que peu de fois vu
Elle pince ses lèvres pour éviter faire sortir une plainte
Puis c’est enfin ou déjà fini ça dépend dans a la place qu’on se met
Un bisous de réconfort se colle rapidement sur sa joue et la voilà déjà partit sa tata qui essaye de la soigner de se que les michant mi’siou lui on fait
Elle aurait aimer lui dire merci mais c’est que quand même ça faisait bobo tout ça et qu’elle avait pas la force de surmonter la douleur et en même temps d’être réconfortante pour son entourage
Elle aurait aimait être comme sa mère blesser mais assez humble pour ne pas faiblir même quand on n’est affaibli
Mais elle n’était qu’enfant meurti par des histoires qu’elle ne comprenait pas
Enfant ravager par la famille en lambeau qui ne cesser de se faire la guerre sois verbalement soit comme aujourd’hui physiquement
La petiote n’était que le témoin de la descnente au enfer de la famille des chieurs !
Est-ce que d’avoir perdu un être si petit aller changer leur façon de faire et de vivre, fort possible que non. Leur haine était trop grande, leur yeux bouchaient par le fumier qu’il aimait remuer
Sa mère lâche alors sa main pour aller a la rencontre de sa tata, et ses yeux se tourne vers son père étrangement silencieux
Sa petite mains était posait sur la cuisse de l’homme et elle essaya de lui sourire mais se fut une larme qui roula sur sa joue
Elle était tellement heureuse de le voir, dans cette forêt elle avait cru qu’il l’avait abadonné pour toujours
Elle tendit les bras pour qu’il lui fasse un câlin
Même si ça se faisait pas dans leur famille les étreintes en public, même si leur sentiment ne savait que être camouflés derrière un mur de flamme
Aujourd’hui elle en n’avait besoin mais promis demain elle serait plus forte !

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Chuichian
Il y a des fois où le monde n'existe qu'à travers les pupilles de cette fille, qu'autour n'est que flou, n'est que brume, n'est que rumeur: ombres et illusions qui virevoltent dans la vision de chacun.
Elle est là, au centre de toutes les attentions, cette demoiselle sur qui le sort s'acharne, et il n'a d'yeux que pour elle: sa fille.

Peu importe qui elles sont, ce qu'elles souhaitent, ce qu'elles ressentent, il y a des choses, dans certaines circonstances qui ne signifient rien. Le son de sa voix et uniquement cela, obsession du jour, lumière dans la nuit, et rien d'autre. Les paroles, le sens des phrases ne lui apparait pas, seul compte ce miracle qu'est le mouvement de ce corps, cette étincelle de vie provoquant chaleur intense.

Tout s'agite autour de lui mais dans cette univers figé, son univers, où ne subsiste que l'image de cet enfant, son enfant dont les yeux se sont rouvert. D'autres bruits, d'autres sons, rappel violent à la réalité, perception plus clair de ce qui les entourent. Gestes attentionnés vers son bébé, larmes qui coulent, perles de tristesse, et regard implorant. La serrer, sentir son coeur battre, une dernière fois peut-être, car il n'en faudrait pas plus pour que la foudre frappe.

Chu la soulève de terre et tendrement approche cette être contre lui. Il sait qu'il aurait du rester fier et froid comme la noblesse l'exige, mais cette fille, sa fille... qui peut refuser cela à ce petit corps meurtri par la folie d'autres...

Il lui sussure des paroles douces au creux de l'oreille: récit de la princesse capricieuse qu'elle affectionne tant entrecoupé de souhait de ne plus la voir partir.
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