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[RP] Une mairie tombe et les mouches tombent en silence...

Cali
Des petits bras potelés qui se tendent, un visage innocent et blafard sur lequel perle une larme et c'est le coeur de Cali qui fond ainsi que sa résistante en volant du regard cet instant d'intimité où les yeux de l'enfant implore l'amour du père.

Elle retient sa respiration mais pour si peu de temps car en réponse à cette attente et ce désir de reconnaissance filiale , le père soulève le petit ange pour le serrer dans ses bras.

Ses bras rassurants que la petite quémandait tant et l'union, la fusion affective du père et de l'enfant, amène soudain dans ce lieu qui a vu tant de souffrance et de tristesse un doux moment d'apaisement, un instant chargé d'émotion , volé au temps.

Cali se déplace lentement voyant de loin le visage rayonnant de l'enfant puis celui émouvant du père la retrouvant enfin.
La jeune femme se détourne de ce moment qui n'est pas le sien et qui leur appartient en propre et retourne franchir les portes de la grange pour respirer au grand air, la rétine encore imprimée de cette image.

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Kissiou
[Le 13 Novembre 1457: Rage incertaine quand tu nous tiens alors qu'une tentation charnel fait appel.]

Les jours avaient passés, et les choses avaient changés aussi. Chuichian avait disparu depuis plusieurs jours, elle avait ouïe dire qu'il était enfermé mais préférait faire semblant que ca ne la touchait en rien.

Elle divaguait coincée dans un village des plus ennuyeux où il est impossible de sortir sans croiser trois énergumène sur cinq dans la journée. Jusqu'à même à être prise d'affection à un vieux débris. Un vieux con... A vrai dire l'destin l'en avait plus ou moins forcée aussi, ils étaient obligeait de se côtoyer depuis tout ce temps, elle n'pouvait l'éviter et quand ils se r'trouvaient, c'était électrique et inévitable, les joutes verbale fusaient, les regards avec tout les sous entendus, les chopes volantes quand ca dépassait les bornes. Ou alors, certaines fois ils se surprenaient à s'attirer. Drôle d'histoire, et de situation quand cela arrivé.
Certains diront même que c'était impensable, et pourtant si. Ne dit on pas, qui aime bien, châtie bien? Mais un soir les choses avaient des plus mal tourné.. Le vieux con s'était attaché a la fille d'la Chieuse depuis leurs attaques, s'qui déplaisait au plus haut point à la jeune mère, elle n'voulait pas d'lui dans leurs vies, ce qui m'était l'vieux con dans ses états provoquant davantage Kissiou. Mais un soir, il en avait décidé autrement, cet fois ci allant jusqu'au mains parce qu'elle ne voulait pas le comprendre, qu'elle était trop bornée, qu'elle n'était qu'une chieuse à n'vouloir que s'écouter et s'mentir à elle même. C'était ce qu'il pensait et c'est ce qu'elle voulait aussi qu'il pense bien évidemment. Elle s'était promis à n'plus s'y reprendre de se laisser aller aux sentiments ou toute compassions..
L'vieux con en avait perdu ses moyens ayant un dédoublement d'personnalité, avec une tel rage qu'elle en était restée troublé, ce qui lui avait valu les marques de ses mains autour de son cou et une blessure sur la partie supérieur de sa joue. Après ça, plus d'hésitation, chien de Satan, c'est tous ce qu'il serait à ses yeux malgré une profonde tristesse qu'elle éprouvait tout de même pour lui..

Encore une journée de moins dans cet capital. V'là avec quel état d'esprit la chieuse reprit conscience sortant d'son sommeil ce matin là. Elle s'étira comme un chat dans son lit avant de frémir par le froid qu'il faisait dans la pièce. C'est qu'une demi heure plus tard qu'elle trouva le courage de se lever dans sa bonne humeur comme toujours, ronchonne pour commencer. Elle jeta un coup d'œil dans le lit de sa fille. Kiiara dormait encore à point fermé.
Elle s'était bien remise du poutrage qu'elles avaient subit. La chieuse l'observa un moment avec un regard attendrit contre l'embrasure de la porte. Elle se prit alors a penser au vénérable vieux con, à son invitation qu'il avait faites maintenant il y a un moment.
Elle avait espérée un pli, un mot, un dessin même.. n'importe quel genre de signe de sa part depuis sa dernière lettre qu'il lui avait écrit lui rappelant sa négligence à son égard.
Mais rien.. Elle l'avait relancée.. mais toujours rien. Elle se sentit à son tour oubliée et se surpris étrangement à être déçue. Faisait il exprès comme elle lui l'avait fait, elle? Ou alors, avec le temps il n'y portait plus d'importance. Ou sinon il était tout simplement mort.. Toutes ses questions lui traversait l'esprit, mais elle se ressaisissait aussitôtdés qu'elle se prenait a penser à lui. Malpeste! Avec un un peu d'effort elle oublierait vite son nom, même qu'elle se souvenait plus à quoi il ressemblait.. ses traits d'visage.. son regard.. ses lèvres... son corps qu'elle avait imaginait à travers ses vêtements.. ses mains baladeuse.. non! Elle s'en souvenait plus pour sure! Et puis même si son imagination lui jouait des tours elle finirait bien par n'plus y penser en reprenant la route.

Et c'est dans l'après midi qu'elle décida de sortir enfin. Elle se pelotonna un peu plus dans sa cape sortant de l'auberge où elle avait pris place avec sa fille le temps qu'elles se rétablissent parfaitement afin de pouvoir repartir. Sa sœur leurs étant d'aucun recours en tant que médicastre après les plus gros soins était repartit là où elle viendrait en aide a des malades ou autres blessés.. C'était impressionnant comme elles étaient totalement différente toutes les deux. Cali était plutôt une femme ayant de la classe, quelqu'un de jovial avenante et respectueuse alors qu'elle, elle était tout le contraire, une jeune femme aigri, solitaire et impertinente et pourtant elles s'entendaient et se soutenaient malgré leurs visions des choses complétement séparé.
Elle avait soignée et sauvée sa fille, et pour ça elle lui sera infiniment reconnaissante. Elle lui manquait et irait bien évidement la voir avant de s'en aller.


M'dame? Une petite voix l'interpella devant le perron, un enfant avec un piaf dans sa main et une missive tendu vers elle de son autre main.

Elle dévisagea la chose qui lui faisait face avant de lui arracher des mains le pli. Et voilà qu'en cette après midi, elle avait enfin une réponse. Et dans un geste heurté elle le défi.

M'dame? Encore s'te voix, nan di diou, il insistait pour s'faire botter l'train celui là. Elle avait a peine posé son regard sur l'écriture que par torture elle du reporter son regard sur l'gosse qui tendait toujours sa main, mais vide cet fois attendant une piéce de sa part.
La chieuse lui tourna l'dos comme une gamine qui voulait cacher son précieu et en rien le partager. Elle répondit dans tout son naturel ses yeux à nouveau posés sur la lettre.


T'peux garder l'piaf.. maugréa t-elle

A fur et à mesure des lignes un sourire béat se lisait sur son visage, elle était satisfaite, il avait le don d'employer les bons mots pour l'encourager à le revoir. Il la taquinait autant qu'elle s'amusait à le faire avec lui. Quel mufle tout d'même mais si tentant. La chieuse s'en renfrogna à cet pensée. Namého l'autre là, s'il croit qu'il peut refaire surface quand bon lui semble! han! Tss S'il pensait qu'il aurait fait un quelconque effet sur elle, il pouvait s'fourrer l'doigt dans l'oeil l'noblio. Pensait elle avant d'se rendre compte qu'elle pouvait pas nier, il l'a laissée pas indifférente malgré s'qu'elle pouvait penser. Bon, que faire alors? Elle qui avait décidée de l'oublier lui et son invitation avec avant ça. Devait elle lui répondre? Il s'excusait pour l'attente. Oui mais d'puis quand la chieuse pardonnait? Elle se renfrogna d'plus belle après tout elle était vexée quoi, ben oui.
Et puis de toute manière! quoi lui répondre aussi? Le provoquer comme elle savait si bien le faire? Nan, et si au final elle endossait pas ses dires? Elle s'retrouvée bien bête.. Et puis ce serait appuyer aussi l'attachement qu'elle pouvait lui porter. L'ignorait alors? Humm il le prendrait cet fois ci surement mal. Grr, dés qu'elle commençait à trop réfléchit elle trouvait ça bien compliqué!


Bon vaux mieux que j'aille picoler une bonne binouze moi.. ouaip vaux mieux...
s'répéta t-elle en emboitant l'pas en direction des tavernes tout en fourrant précieus'ment l'plis dans son décolleté bien au chaud, derrière cette ficelle qui tenait fermé son corsage, cet ficelle avec lequel elle prenait plaisir à s'amuser devant le regard désireux de ce vénérable vieux con.
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Kissiou
[Le 17 Novembre 1457: Le temps trépasse, retrouver le bonheur qui s'efface.]

Comme un lendemain de boulasse, mine grisée, fatigue, lourdeurs.. et c'est à ce moment là qu'on se dit "plus jamais"
La chieuse n'était pas allée voir la Sainte boulasse d'puis belle lurette alors les seconds effets lui était drôle ce matin là, elle avait bu comme un trous la veille.
Bref c'était le jour J, le jour du départ. Enfin! Elle attendait ça depuis si longtemps maintenant.

Allez hop! Vas y que je roule jusqu'au bord du lit pour sortir de celui ci dans toute sa fainéantise sauf qu'elle oubliait que sa vraie paillasse n'était pas si grande. Il lui valut donc qu'une demi roulade pour se vautrer au sol, "aie" la joue contre la pierre froide de même que son corps.. elle maugréa restant ainsi figé quelques instant avant de se redresser dans un bâillement à lui en faire décrocher la mâchoire. Elle enfile ses vêtements, se met un coup d'eau froide sur l'visage manière d'se reveiller doublement mieux.


Kiiaraaaaaa!!!!! Bouges ton corps d'tes plumes et remballes tes boyaux on s'en va jourd'hui.


Dit elle en traversant la pièce. Beaucoup de chose allait lui manquait ici.. Des souvenirs de tout part, dans chaque taverne, chaque coin de rue..
Beaucoup de Thouarsais et de Tremouillois qui avait la faculté de la faire râler et hurler mais au fond de plaisir.
Elle avait beau taper du pieds, froncer des sourcils et se rendre la plus crédible possible de sa frigidité avec ses amis ils en avaient cure sachant surement au fond d'eux qu'elle était une femme au fond loyal, juste et attachante.
Elle aurait voulu visiter ses amis Saintais avant son départ, c'est ce qu'elle aurait du faire en plus si elle n'avait pas été fauché avec sa fille entre LT et Poitiers. Du coup maint'nant le temps était court, elle savait qu'ils ne lui en voudront pas la connaissant.



[Le soir au portes de la ville après non pas les embrassades mais les au revoir comme pour un lendemain]

Debout a la sortie du village elle regarda une dernière fois d'un œil circulaire et le cœur pincé ce qu'elle quittée.
Un ami, sont amant, son tout de toujours perdu dans les cieux, Krohr. Bien le seul homme qui avait su lire en elle et apprivoisé son cœur au premier regard.
Un autre ami, un amour, le père de sa fille, mais de son destin il avait décidé. Son chemin il a voulu se le tracer égoïstement et sournoisement. Et au jour d'aujourd'hui il devait sentir la mort approcher.. Toutes leurs confidences resteront sans fin dans sa mémoire, elle lui faisait tellement confiance..
Elle se souvient de ce passé encore comme hier a son retour sur les terres Poitevines après une longue campagne en Anjou. Elle se souvint de ce matin à coup de seau d'eau.. elle se souvint comme sentant encore son souffle dans le creux de son oreille, ce murmure osé..
Mais tout cela s'efface... se dissout... en poudre d'astres détestés.
Une amie, une belle sœur, une confidente sans pour autant se confier l'une a l'autre. C'était ainsi depuis le premiers jours elles avaient accrochées malgré leur visions totalement différente de la vie et pourtant se ressemblait presque. La chieuse avait souvent été dure avec elle, la remettant en doute. Mais cela dura jamais bien longtemps il suffisait qu'elle se retrouve autour d'une chope pour ne plus y prêter de l'importance. L'Extra avait cet capacités de ne lui avoir jamais tenu rancune. Oui c'était son amie malgré qu'elle ne lui ai jamais dit mais elle savait que celle ci se doutait. Elle était dans son cœur et elle y resterait.
Sa frangine.. ah ce bout de femme qui ne peut que faire dessiner sur un visage des plus triste un sourire par sa joie de vivre. Elle lui avait toujours été fidèle, même dans les pires moments, sa trahison lui aurait été fatale et elle sait qu'elle pourrait toujours et a jamais compter sur elle. Aucune femme n'arrivera a la remplacer dans sa vie car elle est unique dans son genre et ce n'est pas pour rien que c'était sa frangine.
La louve et Aka, couple idéale, couple animal (Pas pu m'empêcher XD) Elle se rappellera tout sa vie l'accueil qu'elle avait faite le premier jour où Aka était arrivé. Une chope dans la trogne, la chieuse n'avait pas lésinée pour faire comprendre au bonhome que c'était pas une dame a biser. Et la louve, qu'elle en riait encore en repensant au jour de son accouchement.. Elle l'aurait dépessé sur place la Syl pour sa compassion à sa douleur.

Elle en avait des milliers de souvenirs a cet instant qui lui parvenait a l'esprit. Bbnem, Sandy, Daien, Darkhell, Plongeur, Ramses, Libirou, Eli.. mais c'était l'heure prendre la route..
Partir, se laisser porter par son destin le long de multiple chemins, partir, n'est pas une destination mais un mot en avant qui n'entend pas son frère "Retour" Une page se tourne encore, et demain un nouveau chapitre allait s'écrire..

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