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[RP] Autopsie d'un règne

Alienor.1
Alienor écoutait surprise et au début mais ravie des dires qu'elle entendait.
Mais ses oreilles la titillais, oui oui il avait bosser mais surtout pour lui même se faire mousser comme un diable réclamant poste a tout vas, quémandant limite se vendait en mentant. Pitoyable être malfaisant qui réclamait noblesse et reconnaissance, près a écraser les autres pour réussir et devenir un homme supérieur malgré son étroitesse d'esprit.
Le Chu l'avait peut être maltraiter mais pourquoi ne pas déposé plainte.


Elle sursauta, le Comta haussait le ton.

Tiens mensonges manigances on parle de Fayom ? ha non de Chuichian, cela paraissait trompeur.

Elle manque de étouffer, comment osez dire qu'il a été bon conseiller, lui qui soutenait l 'enchignonnée dans son delires de tout detruire, elle même n'était pas fier de l 'avoir soutenue au debut mais très vite elle ne voulait pas en arriver la et avait pris ses distance, sauf lui qui avait continuer encore et encore, mais hooo bizarre elle avait pris la mairie à l 'approche de élection il avait retourner sa veste.

Quoi il à été très présent en caserne , je rêve la on vois Cyphus , Cyphus et encore Cyphus le Capitaine est absent absent absent.
S'en est de trop si être absent porter un texte sur ses frele épaules en y apportant un changement ou deux c est cela être bon conseillers alors je me met en repos indéterminée. On verras si on dit que le Bailli qui n'est jamais la fais du bon travail, je vais me la couler douce comme lui alors, et jouer a son petit jeu, mensonge manipulation.


trop c est trop , un grand n importe quoi, si Cyphus n'avait pas été la une catastrophe aurait eu lieu
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Cristof
Le Comte était à peine étonné d'entendre un tel discours dans la bouche d'Alienor. Il avait déjà pu assister à des querelles entre les deux conseillers. C'était là monnaie courante avec Fayom, on le disait menteur et manipulateur, néanmoins il avait souvent la franchise de donner son avis assez durement.
Il n'hésitait pas à fustiger à tort ou à raison ses collègues, et il n'avait pas été tendre avec Ali...


Ma chère Alienor, je dirais plutôt que c'est notre Intendant qui est présent, présent, présent...
Je me demande même parfois quand il a le temps d'honorer sa divine épouse.

Il ne s'agit pas de juger de votre travail, excellent d'ailleurs, vous le savez, je vous l'ai encore dit il y a peu, ou de faire des comparaisons, d'ailleurs je suis seul juge en la matière. Rien n'est jamais tout noir ou tout blanc, ça votre père a du déjà vous le dire.
Les rancœurs personnels n'ont rien à faire dans ce débat, surtout quand on veut parler de justice ou d'injustice.

Vous savez, je pourrais fort bien passer l'éponge aussi, après tout si c'est mon bon plaisir...

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Extraelle
[Pendant ce temps-là, toujours dans le cachot...^^]

Si elle avait eu de la compassion pour son frère, celle-ci s'effaça à la minute où il ouvrit la bouche. Même dans ces circonstances pénibles, il se fichait ouvertement d'elle, et la brune serra les dents tout en l'écoutant, sentant une colère froide grimper le long de son échine.

Quand les gardes firent irruption dans le cachot, elle n'écoutait pas réellement les propos échangés, mais considérait le prisonnier en silence. Extraelle avait longtemps cru qu'ils étaient pareils, Chuichian et elle, et mesurait à quel point elle s'était trompée. Dans leurs veines coulait peut-être le même sang, mais ce brun en face d'elle était un étranger. Fait de mensonges et de dissimulations, d'ombre et de trahisons. Quand sa sœur ne cherchait que des rapports francs avec ses semblables.

Secouant ses mèches cuivrées, elle reprit la parole, tandis que les gardes entraient dans la cellule pour emmener le prisonnier:


"Décidément, même la gueule de travers et les fers aux poignets, tu ne comprends rien. Trahir ma confiance, ce fut te servir de moi pour te faire élire et clouer le bec à tes opposants, et ne même pas m'offrir en retour un brin de franchise. Jusqu'à cet instant précis, où tu essayes de me faire croire que tu es enfermé juste à cause de l'Archontat. Foutaises, Chuichian. Je ne suis pas dupe. Mais vas-y, emporte tes secrets dans la tombe, je m'en moque. J'étais venue chercher des réponses, et j'ai trouvé la plus importante: tu n'es plus mon frère, et je me contrefous de ce qui peut t'arriver désormais."

Elle amorça un demi-tour, puis se ravisa. Et plantant son regard fauve dans celui qui lui faisait face, elle ajouta d'une voix calme:

"Tu n'es même pas habile. Infoutu de défendre tes idées haut et fort, et de les imposer. Il faut que tu passes par de sombres petites manigances qui ne réussissent même pas. Avec mon aide, tu aurais pu faire passer beaucoup de choses, y compris l'archontat. J'étais ton seul obstacle au conseil, tu me gagnais à ta cause et tu les avais tous. Au lieu de te battre comme un homme, tu as préféré me contourner et faire tes petites affaires en douce. Tu n'es qu'un lâche.

L'intérêt du Poitou, c'est d'avoir à sa tête un dirigeant courageux, qui sait faire valoir ses idées, les faire accepter. Tu n'as su que braquer le Comté entier contre tes décisions, au point que certaines, qui n'étaient même pas de toi, sont aujourd'hui en danger. Tu as sali tout ce que tu as touché, jusqu'à la famille qu'on aurait pu être. Tu n'as même pas su protéger et aimer ton enfant, et lui apporter la présence d'un père. Aveuglé par ton égoïsme. Crois moi, l'Histoire te laissera où tu es, au rebus, dans l'oubli, et si un jour on se souvient du nom de Montignac, cela ne sera pas grâce à toi."


Cette fois, la brune tourna les talons, et croisa le regard de Yuan, qui semblait stupéfait de la tournure des événements. Un sourire narquois vint étirer ses lèvres, et elle lui lança:

"Il est à toi."

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Cali
( Pendant ce temps là , toujours devant la porte du comte Critof...^^)

Les jambes serrées, sa petite sacoche tenue par ses deux mains , Cali se balançait d'avant en arrière sur ses pieds en jetant un coup d'oeil de temps à autre aux deux molosses en faction devant chaque côté de la porte. Elle avait bien tentée quelques sourires , histoire de détendre l'atmosphère, mais les gardes se tenaient bien droit, le regard fixe et la mâchoire crispée.... à tel point que faisant les cent pas, en toute bonne médicastre , elle avait vérifié mine de rien qu' un manche à balais n'obstruait pas leur séant.. sait- on jamais....

- Uhm... uhm..
Petits raclements de gorge discrets puis en sifflotant , la jeune médicastre commença à arpenter le long couloir, admirant les lourdes tapisseries suspendues aux murs. Il faut dire que la jeune femme avait un ennemi ... voui voui ... " l'ennui"... et qu'il lui fallait s'occuper l'esprit ou les mains.

La médicastre, toujours sacoche en main, regardait les tapisseries, dubitative , et se mit à regarder de plus près, voir d' extrêmement près le revers de celles ci, toujours dans l'idée qu'il y avait des passages secrets cachés quelque part... et pourquoi pas derrière!

Cali se faufila entre le mur et la lourde tenture et commença à tâtonner le mur, puis réaparut de l'autre côté, bredouille. Mais un sourire se dessina sur ses lèvres en voyant qu'elle avait encore trois autres tapisseries à visiter, sans compter les flambeaux accrochés aux murs, qu'elle essaya de déplacer.... un petit regard vers les gardes qui n'avaient toujours pas bougés.... bien qu'il lui sembla que celui de droite eut un imperceptible frémissement de la paupière.

La jeune exploratrice continua ses investigations en imaginant découvrir le déclenchement et l'ouverture d'un passage qui la mènerait dans d'étroits couloirs sombres et lugubres envahis de toiles d'araignées. En bref, elle s'amusait follement..... jusqu'à ce qu'elle en ai fait le tour, désappointée de ne rien avoir trouvé..... enfin si!... un bon paquet de poussière qu'elle s'empressa de secouer en se frottant de part et d'autre et en décrochant une petite toile d'araignée qui pendouillait à ses cheveux.

Ceci fait, elle recommença à se balancer sur ses deux pieds...


- Bien bien bien.... bien.... uhm....

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Fayom
Fayom écoutait sans un mot la réaction du comte après ses révélations, il se doutait qu'il devrait donner sa démission mais de là à voir tous ses états de service occultés ne l'enchantait pas. Il apprécia que Datan prenne un peu sa défense, d'autant plus qu'il savait qu'il était outré par son geste. Bien sûr il ne fut pas surpris qu'Alienor vienne cracher son venin, facile de dire qu'il était pas présent, mais si son intendant apprenait à rester à sa place, il pourrait faire son travail correctement.

Mon comte, je me tiendrai à votre décision, si vous voulez ma démission, je vous la remets dès maintenant et quitterait l'ost si je dois être dégradé, mon aspirant fera un parfait lieutenant. Mais j'avais besoin de régler moi même cette affaire, même une execution en place publique ne m'aurait pas suffi. Quand au fait qu'il soit noble, il n'y a que le titre qui dégage de la noblesse chez lui.
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Alienor.1
Alienor écouta le comte.

Je ne parlais pas de mon travail loin de la car je l assume du mieux que je peux. Par contre oui je trouve l 'absence assez décevante pour un Capitaine , mais je suis contre une perte de Galon pour un travail fourni durant longtemps. Je parle de son poste de Lieutenant.

Ensuite même si Fayom a su m enfoncer comme il a pu je ne suis pas aussi vicieuse et perfide que lui, j'ai été Capitaine donc j ai aperçu son travail de Lieutenant ou il n y a pas a redire croyez moi.
Pour le reste vous êtes le seul a décider.



Elle ecouta fayom

La je suis d'accord cest bizarre hein, mais la noblesse vient du coeur et pas d'un titre.

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Chuichian
[Haut et Bas... là on est en bas]

"Il est à toi."

Comme d'habitude tout doit tourner autour de toi, ma soeur. Ce qui se passe sans ton avis est, de fait, fais en douce...

C'est alors que les gardes entrèrent dans le cachot et encadrèrent le Seigneur afin de le mener en sa nouvelle chambre. Silencieux jusque là, il reprit la parole en passant à côté d'Extraelle

Je crains fort Yuan, que notre discussion doive se faire en d'autres lieux. Que mon égocentrique soeur t'accompagne. Je suis sur qu'elle souhaite également participer à notre discussion.

Ses dernières phrases, il les avaient prononcés en plantant son regard dans celui de sa soeur. C'était plus un défi qu'il lui lançait, une manière de l'énerver comme il savait si bien le faire.

Gardes, nous pouvons y aller.


Et c'est alors que commença un périple dans le château, ces couloirs qu'il avait si souvent arpenté, ces tentures dont il avait si souvent admiré le dessin, ces pierres qui avaient escortaient chacun de ses actes.
Le voyage se termina comme prévu, dans une des chambres de la Tour Sud.
Un lit confortable, une table avec un siège... un "plus" sur lequel il était impossible de cracher... et même si l'avenir proche semblait plutôt définitif, le seigneur de Sigournais profiterait de ces instants en imaginant que le Comte du Poitou reviendrait sur sa décision.
Datan
[Salle du trône]
Cristof a écrit:
QUOI !!!!

Le médicastre n'est pas encore au chevet de Chuichian. Il n'est pas encore installé dans sa nouvelle geole tout confort...


Datan était pourtant habitué à entendre le Comte parler fort à certains moments, et donner des ordres vigoureux, mais à chaque fois il était pris par surprise. Il sursauta.

Aussitôt que l'ordre fut donné, Datan s'effaça discrètement pour rejoindre Cali. Son humeur avait légèrement changé, mais son ton resta courtois.

Ma chère, nous pouvons y aller. Désolé de t'avoir fait attendre.

Ils arpentèrent ensemble de longs couloirs, sortirent par des passages étroits, passèrent un chemin de garde sans mot dire et arrivèrent enfin à une petite porte donnant dans l'escalier de la tour sud. Datan frappa un coup énergique et s'annonça. Un clapet s'ouvrit, laissant entrevoir des yeux verts. Le regard noir de Datan montrait son impatience. La porte fut ouverte, laissant le passage libre vers l'escalier. Datan et Cali croisèrent encore trois gardes dans un passage étroit et arrivèrent enfin devant la porte, de nouveau bien gardée. Datan se tourna vers Cali.

Cali, tu comprendras certainement, mais je ne puis te laisser entrer avec l'ensemble de ta... tenue. Aucune arme ne peuvent pénétrer dans cette pièce.
Tout en enlevant lui-même son épée, ainsi que le couteau qu'il gardant toujours dans le dos, il lui tendit la main.

La porte fut ouverte et Datan entra le premier, immédiatement suivi d'un garde. Après un instant silencieux où Datan fixait le regard du détenu, sans laisser paraitre quelconque sentiment.

Messire, voici Cali qui va prendre soin de vos blessures.

Il s'écarta, bien résolu à rester dans la pièce ; un des gardes venant de se placer devant la porte maintenant refermée de l'extérieur.
Cali, voici ton patient.
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Porte-Parole du Poitou - Vassal du Vicomte Cristof - Heureux père de Dune - Champion du Poitou
Cali
Cali se redressa en voyant Datan sortir de la pièce devant laquelle elle l'attendait et esquissa un sourire qui s'effaça aussitôt devant la mine sombre du porte-parole .

Ma chère, nous pouvons y aller. Désolé de t'avoir fait attendre.


D'une démarche volontaire il prit le chemin du couloir. La jeune femme le regarda puis regarda la porte et perplexe accéléra le pas pour le rejoindre. Apparemment , elle n'aura pas affaire au comte Cristof, ce qui la soulagea, ôtant l'option d'une visite discrète à sa personne qui l' avait mené à la plus folle des suggestions.. La médicastre souffla discrètement . Et une solution en moins !

Tout le long du trajet les faisant passer par de longs corridors , Datan resta silencieux, préoccupé. Cali trouva plus sage de ne pas lui poser de question, elle verrait bien le moment venu.
Ils s'arrêtèrent enfin devant une porte après avoir croisés trois gardes. Datan se tourna vers elle, le visage toujours fermé. Elle connaissait ce regard noir et pénétrant...

Cali, tu comprendras certainement, mais je ne puis te laisser entrer avec l'ensemble de ta... tenue. Aucune arme ne peuvent pénétrer dans cette pièce.


Non, elle ne comprenait pas vu qu'on ne lui avait pas expliqué mais se garda de faire la moindre remarque . Le voyant ôter lui même ses armes, elle se délesta de son bâton. Elle n'avait plus d' épée depuis qu'elle en avait fait cadeau à un ami proche et se retourna pour ôter le coutelas qu'elle portait toujours en fourreau sur sa cuisse. Inutile de le cacher à l'épervier , il le savait très bien . Elle lui donna ses armes et regarda la porte en se disant qu'elle allait enfin savoir pour qui elle était venue.

Datan entra en premier.


Messire, voici Cali qui va prendre soin de vos blessures.


Il s'effaça et Cali pu enfin voir qui était la personne qu'elle devait soigner dans la plus grande discrétion.


Cali, voici ton patient.


La jeune médicastre écarquilla les yeux en reconnaissant Chuichian. Elle ne voyait pas en lui le dernier comte avant Cristof, car elle ne l'avait pratiquement pas vu durant cette période et même avant. En s'approchant de lui, elle découvrit son visage tuméfié et fit la grimace puis sourit.


- Hey Chu.. bonjour.. ou mauvais jours... ça fait un bout de temps hein?
Presque un an en arrière, elle se rappela d'un coup les soirées en taverne avec KIss, Extraelle et Pano... Du temps où ils se voyaient tous et se retrouvaient avec plaisir... du temps ou Chuchian et kiss, sa soeurette ,vivaient cette superbe histoire d'amour passionnante mais dévorante.... avant les heures sombres....

Cali se tourna vers Datan.... On se connaît .... la jeune femme posa à nouveau son regard sur le blessé.

- humm.... dis donc on dirait que tu as dégusté...
Puis elle s'adressa à Datan qui était resté dans la pièce.

- Je suppose que pour lui non plus je ne saurais pas qui a fait ça? C'est une habitude décidément.... oui je dis bien lui non plus parce j'ai reçu au dispensaire la visite d'une vielle connaissance qui sortait des geôles du château dans un piteux état .... lèvre fendue , visage tuméfié , des bleus sur le corps et il boitait aussi. Il n'a pas voulu me dire qui lui avait fait ça... tss... c'était quand déjà?
Cali pencha la tête les yeux passant de droite à gauche Ah oui ! A la fin du mois d'Août.... Fayom qu'il s'appelait ... mais vous devez le connaître non? C'est une figure de la vie politique et nous avons été conseillers ensemble..... enfin bref! Là n'est pas le propos !

La médicastre s' assit sur le bord du lit où était négligemment allongé Chuichian avec ce petit sourire narquois au coin des lèvres qu'elle lui connaissait tant et posant sa main, lui souleva délicatement le menton pour détailler les ecchymoses qu'il avait au visage.


- Je suppose que ça n'est pas le seul endroit où tu es blessé ? Je me trompe ?... Si tu veux bien te donner la peine d'enlever ta chemise.... et pas de fausse pudeur , j'en ai vu d'autre.... uhm.... ni trop d' enthousiasme !

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Eragon_killer
[Suite du Bureau du Héraut]

Arrivé à Poitiers.. il n'attendit pas son reste et se dirigea droit vers le château.. y entrer ne serait pas un problème.
Eragon à son propre bureau en son sein.. la salle du conseil n'était pas loin du sien.
Non il n'allait pas rentrer et troubler la scéance..
Grimpant les escaliers quatre à quatre il cherchait un page..
C'est dans le couloir qui menait à la salle du conseil qu'il en trouva un..

Hey toi! Prends cette missive précieusement. Et apporte cette missive au chancelier le Vicomte Jehan.

Le page ne moufta pas et obéit au seigneur de Landeronde qui lui s'adossa au mur du couloir ..
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Petitjehan
Le Fortunat se taisait.
Il n'était pas du genre à porter des coups à un homme à terre non, il avait de l'honneur une certaine conception sans doute un peu désuète.

Toutefois, il était vassal du Poitou et avait fait allégeance au Comte actuel. Cela n'était pas dans sa tête une formalité. Il avait des devoirs vis à vis du souverain Poitevin, son suzerain de par le titre.

Or pour lui, un homme qui profite de sa position pour se venger n'avait aucun honneur et ce quelle que fusse la raison de cette vengeance...Ce genre d'homme n'avait pas sa place dans ce lieu où se décidait le sort des Poitevins et leur avenir.

Depuis de longs mois le Fortunat se battait en silence pour que ses semblables goutent à la douceur de vivre en éloignant d'eux autant qu'il le pouvait le spectre de la guerre.

Peut être parfois avait il été maladroit mais il n'avait suivi qu'un seul but, la grandeur du Poitou et le bien être de ses habitants... Il devait continuer ce combat et aider à mettre à l'écart ceux qui confondaient prestige personnel et destin d'un peuple.

Il en était là de ses réflexions quand un page vint lui remettre un pli...Encore une missive de la chancellerie sans doute où il devrait se rendre sans tarder...Un visiteur d'importance surement...

Il prit le pli et le lu.

Au fur et à mesure de la lecture une pression montait dans sa poitrine. Le pli venait de la part de son écuyer Eragon, dict "Poitou" puisque Hérault du Comté.
Son visage se durcit et son regard se posa un instant sur le Capitaine.

Ainsi celui-ci avait bien osé...Osé prendre une position contre une décision de l'ancien Comte, tiens que devenait-il d'ailleurs? Les ordres de Sa Grandeur étaient de le "requinquer" quel que fut son sort à venir.

Malgré le désir qu'il avait de ne plus adresser la parole à ce dernier il s'adressa à lui. Le ton était froid, tranchant et sec.

Sieur Fayom pouvez vous nous expliquer ce que vous avez pensé lorsque le Comte Chuichian a expulsé le Héraut Royal du Château Poitevin lors du dernier règne et comment vous avez pris position?

Le Vicomte connaissait la réponse mais souhaitait que l'homme ait une chance de se justifier de donner son point de vue. Il appartiendrait ensuite au Comte Cristof de rendre son jugement auquel le Vicomte se plierait quel qu'il soit.
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Fayom
Fayom restait là debout, attendant la réaction du comte qui fixerait son sort. Devra t'il quitter le château dans quelques instants ? A vrai dire si disgrâce il y avait, il en serait pas attristé, le conseil comtal n'est pas un lieu très appréciable, on y trouvera jamais la bonne ambiance du conseil Niortais.
Pendant qu'il pensait à sa vie s'il venait à être destitué, le chancelier se mit à poser une question qui le surpris :

Sieur Fayom pouvez vous nous expliquer ce que vous avez pensé lorsque le Comte Chuichian a expulsé le Héraut Royal du Château Poitevin lors du dernier règne et comment vous avez pris position?

Fayom le regarda en arquant un sourcil et lui répondit :

C'est quoi cette question qui n'a rien à voir avec la situation présente ? Je n'ai aucunement l'intention de vous répondre.
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Eragon_killer
La lettre qu'avait tendu le page au Vicomte était écrite de la main de Fayom :

Citation:
Bonjour

je suis assez stupéfait de l'attitude du comte lors de la cérémonie. A croire que la noblesse lui a donné que de l'arrogance. Je vois pas ce que ça peut lui faire que vous la fassiez là, au contraire, c'est sympa de votre part d'être disponible pour lui de suite.
En tout cas, j'ai su ce que vous aviez fait, et je vous encourage à continuer. Croyez moi vous voulez le faire enrager, il suffit de l'empêcher d'annoblir sa soeur Extraelle et de suspendre l'annoblissement de sa chouchoute Allydou. Je pense qu'il finira par venir la queue entre les jambes pour s'excuser publiquement. Et là personnellement, je vais bien rire .
Je vous souhaite une bonne continuation, j'espère que dans les autres provinces vous êtes mieux traitée.
Cordialement

Fayom


En accord bien sûr avec LJD Fayom

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Petitjehan
Le Fortunat s'attendait à la réponse de Fayom l'homme qui n'agit que dans l'ombre et rarement au grand jour...

Aussi le regarda-t-il en face et déposa-t-il la lettre afin que nul n'ignore comment à un moment ou le Poitou, enfin son Comte, mouchait certains représentants royaux, le Capitaine actuel avait ouvertement prit position contre le souverain. Peu importait ce qu'était devenu le règne de ce dernier.

Les nobles avaient eux suivis comme un seul homme leur suzerain et représentant, tandis que lui attendait déjà une vengeance personnelle...

Et encore songea-t-il, Fayom n'avait pas encore été emprisonné lorsque ce courrier avait été écrit... Il ne visait qu'à nuire au Comte, à Extraelle et à Allydou. Etait-ce de la jalousie? Oui sans doute ou de l'opportunisme de bas étage...


Mon Comte je crois que j'en ai pour ma part assez entendu et pour moi la coupe est pleine. Je ne reste pas un instant de plus dans la même pièce que ce triste sieur, permettez moi de me retirer.
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La_justiciere
Elhana avait suivit tous les débats au comté. Elle n'en revenait pas de ce qu'elle entendait du Comte, du chancelier et même de son oncle. Elle comprenait enfin que ce Comté était pourri jusqu'à la moelle, les dirigeants étaient tous nobles, fils de nobles, familles de nobles, ne pensant qu'à eux et à leur "sainteté". Il ne fallait surtout pas les toucher, attention ils étaient nobles et avaient tous les droits.

Elhana était écœurée par tant de mauvaise fois. La haine qu'elle éprouvait à leur égard ne cessait de croitre. Les familles royales du Poitou !!

Elle les regarda tous en étrécissant les yeux. Chacun d'entre eux avait ses objectifs, des envies et n'agissait que pour son propre compte. Elle était entourée d'hypocrite, d'ailleurs elle était arrivée Aristote seul sait comment. Un coup de chance pour une fois. Les pires d'entre eux étaient sans aucun doute la famille Fortunat. Ils s'acharnaient contre le Fay qui osaient critiquer les nobles, enfin quelqu'un qui osait le faire.

Elle releva la tête, une étincelle dans les yeux.


Cristof, Jehan, Datan vous autres, tous autant que vous êtes. Chacun d'entre vous s'acharne sur Fay. Je ne dis pas qu'il est irréprochable mais frapper le Chian était pour moi un acte de courage et de bravoure. Pourquoi? Parce qu'il vous connait et qu'il savait très bien quels hommes vous êtes. Imbus de vous même et de vos titres, souhaitant garder le pouvoir au creux de vos mains, gouvernant entre vous, pour votre bien et non celui des poitevins.
Je suis procureur, j'ai regardé les affaires, et ce que j'ai vu m'a emplie d'effroi.
Ce que vous déciderez aujourd'hui restera dans les mémoires, en tant qu'acte d'une élite qui se choisit et refuse tout différence, toute idée qui s'apparenterait a du changement dans notre société.
Vous décevez le peuple à longueur de journée.

Si vous décidez de condamner fay, j'espère que vous y avez bien réfléchit car cela aura de grosses conséquences.


Se tournant vers le chancelier
Quant à vous messire, apprenez à penser à autre chose qu'à vous même et à votre famille.
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