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Cellule de Titca

Titca
Par tous les saints ! Il fichait quoi l'ours hein ! Il était ou son époux quand tout partait de travers ? Respirer avec calme, souffler avec douceur, faire confiance au Très-haut après tout dans un lieu comme l'abbaye il n'y aurait pas de mort hein ? La jeune femme dégluti, si enfaîte cela pouvait arriver les morts. Une voix puis Macricri arriva, miracle une femme ! Oui bon elle n'était pas soeur et semblait perdue, mais une femme quand même ! Et quel soulagement de savoir que personne ne verrait son intimée, du moins pas un homme !

Vous...La douleur une pointe de douleur affreuse à hurler, mais Tit ce contenait dans une abbaye quand même ! Et étant adjointe du prévôt. Aieuh...ne déranger nullement.

Quelle situation ironique, la voilà à papoter tranquillement, les jambes ouvertes l'intimité à l'air comme si de rien était. Une bonne chose cela n'arrivait pas en pleine cérémonie du vingts-neuf aout, le frère Bardieu l'aurait détressé au plus au point, quoi que non vu la sagesse de l'homme il aurait su réagir et intervenir à temps.

Dites lui de...Douleur et petit cri. Bouger ses fesses !!

Pauvre Jacouillet, il était déjà passé par là il savait que dans ce genre de situation, il avait meilleur temps de courir et venir la rassurer au risque de la voir en colère, une sorte de colère amoureuse, jamais dans toutes sa vie elle n'avait ressenti le besoin d'avoir un homme à ses coter pour la soutenir sauf à ses trois accouchements, une sorte de souffre-douleur vivante. La porte s'ouvrit encore, Jac ? Ah non un ange, soeur Eloin en personne ! Un ange oui un véritable ange vivant. Immédiatement Typh ce calma, elle ferma les yeux rassurez. La soeur Eloin savait s'y prendre ! Donner les ordres, prendre les choses en mains ! Piouf.

Ma soeuuuuuuuuuuur ! Agrh... c'est le Très-Haut qui vous envoie ? Question idiote, mais a situation désespérer, parole désespérer ! Titca écouta ses questions ce concentrent sur sa voix et seulement sa voix. Quelle douce voix d'ailleurs.

Je ne veux....Contraction. Pas hurler...Contraction. Trois...trois...enfants... une heure... peu impo...Contraction.Mon époux....

C'était vague, mais l'important était là, elle posa les mains sur son ventre et le caressa, se détendre c'était le plus important, le reste c'était du gâteau ! Pour se détendre au mieux, Tit marmonna une chanson en breton, elle n'avait que cela et puis personne ne comprendrait fort heureusement d'ailleurs.
Bro gozh ma zadoù*Contraction et léger crie.Eviti o gead, Ra vezo digabestr ma Bro ! *D'un geste elle se redressa et lance un regard paniqué à sa soeur, tout ce passait bien ?


[Hrp : * Petit bout de l'Hyme national Breton.]

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Jacouillet
Jacouillet était tranquillement installé sous un arbre, pensant à...à rien en fait. Juste en train de profiter du soleil pendant que son épouse s'occupait de ses petites affaires à Noirlac. Que c'était bon de ne rien faire sous cette arbre, enfin du temps passer en tête à tête avec lui même, sans enfants pour lui brailler dans les oreilles. Même George, l'ours de la famille, l'avait lâché.

Le sol commençait à meurtrir son dos, il se leva en grimaçant un peu. Fallait dire qu'il nétait plus aussi fringuant que dans le passé. Il se massa les reins, ce qui lui fit un bien fou. Il marcha un peu pour se dérouiller les jambes quand, tout à coup, quelque chose l'atteignit la tête, le faisant chanceler. Il sortit son épée, prêt à en découdre, quand il découvrit un pigeon qui gisait raide mort sur le sol. Il rangea son épée et récupéra le message accroché à la patte du volatile.


Bon alors, qu'est ce qu'on me veut cette fois ci ?

Il déplia et lut avec un attention

Citation:
Bonjour Sieur,

Je m'appelle Thibalt Dominguez, pardonnez mon écriture un peu sale mais votre femme est actuellement à Noirlac et est en train d'accoucher.

J'ose croire que ce pigeon vous amènera ce courrier et que vous saurez arriver à temps. Elle hurle après vous et semble nécessiter votre présence.

En espérant que vous soyez là au plus vite
Thibalt D


Quoiiiiiiiiiiii !!!! pffff, bon sang, je suis encore le dernier prévenu. Aller en route

Jacouilletrécupéra ses enfants qui étaient en train de jouer tranquillement dans une prairie non loin de la. Les laissa à Takoda et pris Neige, son cheval, le faisant cravacher comme jamais pour arriver à temps à Noirlac.

Aller avance sale bête, je n'ai pas que ça à faire !!!

Malgré les coups de cravaches de Jacouillet, la calvacade fut longue, trop longue pour lui. Il espérait qu'il n'arriverait pas trop tard.

Noirlac était en fin en vue. Jacouillet poussa encore plus son cheval. Tous les deux entrèrent en trombe dans le monastère. Jacouillet mit pied à terre, ne saluant pas le portier et courut tout droit en bousculant quelques moinillons au passage. Dans un autre moment il aurait dit que ça défoulait. Mais la il s'agissait d'une urgence et ne faisait pas attention à ce qu'il faisait. Il courut, courut et arriva enfin devant la porte de la cellule de Titca. Pauvre porte, elle avait bien morflée. Ce qui inquiéta Jacouillet immédiatement. Il ouvrit la porte d'un coup sec, sans frapper. Il vit Titca allongée sur sa paillasse, les jambes à l'air, avec beaucoup de monde autour. Il ne les salua pas et se dirigea tout droit vers le lit de Titca.


Je suis la ma chérie, je suis la.

Il lui baisa le front tout en reprenant son souffle. Sa course l'avait épuisé, mais ce n'était pas le moment de flanché.
Titca
Encore une fois la porte s'ouvrit, mais cette fois point d'inconnu simplement son époux, Typh ce redressa tant bien que mal et savoura la douceur de ses lèvres sur son front, un soulagement sans pareil, une délivrance même de la part de son blond. Elle se déplaça sur le coter en douceur et laissa à Jac la place pour s'asseoir à ses coter et occasionnellement reprendre son souffle. Le pauvre avait dû, elle en était certaine arrivée ici paniquée et soucieux. Glissant sa main sagement dans la sienne, loin d'avoir l'envie de mettre leur amour en première cible pour les ragots, elle lui sourit dans une grimace tout de même, ravie de le voir.

Le bébé Jac... il arrive.

Oui bon d'accord, il l'aurait remarqué tout seul qu'il arrivait, mais bon dans ce genre de situation à la limite parlait sans comprendre et on comprenait sans parler. Logique ! Ses doigts écrasaient en douceur la main de son époux, histoire de se donner le courage de pousser, sans hurler. Puis il pouvait bien souffrir aussi hein ! Elle souffrait bien elle, alors lui aussi, Na !
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Jacouillet
Le bébé Jac... il arrive.

Ah bon, ce n'est pas une petite fête improvisée ?

Jacouillet rit jaune, usant d'ironie afin de se calmer et de détendre un peu l'atmosphère. Mais bon, il avait une sacrée trouille qui tenaillait ses tripes. Mais il devait être fort, ne rien lâcher. Surtout pas la main de Titca qui lui broyait ses phalanges en ce moment. Il grimaça un peu.

Courage, je suis la. Tu vas y arriver, et tu sais pourquoi ?

Jacouillet regarda Titca en souriant en coin.

Ben on ne dirait pas comme ça, mais tu es un sacré petit bout de femme avec une sacrée poigne.

Jacouillet montra sa main que tenait Titca et se remit à rire. Il ne faisait toujours pas attention aux gens qui l'entouraient. Il était trop occupé à soutenir sa femme dans cette épreuve.
Eloin
Elle laissa échapper une petite exclamation amusée lorsque soeur Titca salua son arrivée.

Hum, le Très Hault, je ne sais, ma soeur, mais le cri de messire cy présent certainement !

Elle se concentra ensuite sur le ventre de l'adjointe et sur l'enfant à venir, se plaçant au pied du lit, entre ses jambes, laissant la jeune femme allongée, voyant visiblement qu'icelle n'aurait point la force de tenir accroupie le temps de l'expulsion du nouveau-né.

Ouvrant un flacon contenant des herbes aux propriétés assainissantes, elle le versa dans la bassine d'eau et y plongea ses mains, les frottant avec précision pour enlever toutes traces d'impuretés.
Ensuite, elle les essuya avec un carré de tissu blanc propre qu'elle avoit mis dans sa poche le matin mesme, et examina d'un coup d'oeil presque expert la situation, posant une main sur le ventre de la parturiente. L'enfant sembloit en bonne position, et de légers mouvements luy indiquèrent qu'il estoit bien vivant.
Otant sa main, elle posa son regard sur Titca, adressant un signe de teste au mary qui venoit d'arriver.


Bien, ma soeur. L'enfant semble estre en bonne position et pressé de sortir, nous allons donc l'aider à voir le monde.
Poussez de toutes vos forces dès que vous serez preste, et pensez à bien reprendre vostre souffle entre chaque poussée...


Ayant donné ses instructions, elle attendit le début du travail, puisque le principal effort estoit donné par la mère, parfois au péril de sa vie...
Eloin retint une grimace. Non, ne point penser à Izarra, ne point penser à sa dame morte en couches et dont le souvenir estoit encore si douloureux à évoquer... Se concentrer sur l'instant présent, et sur l'accouchement de sa soeur... Ne point penser...

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Titca
Même en plein moment de torture, Jacouillet et ses blagues douteuses arriva à la faire rire, ou du moins sourire. Son compliment même s'il n'en était pas un, sur sa force ou plutôt sa poigne la fît sourire un peu plus et doucement elle lâcha sa main pour lui ne pas lui faire trop de mal, elle s'en voudrait énormément si son mari souffrait, lui aussi. Elle relâcha son étreinte, mais ne lâche pas sa main seul moyen d'avoir un minimum de courage, apportant celle-ci à ses lèvres, Typh y déposa un doux baisé d'amour et sourit.

Que crois-tu... je ne suis paaaaaaaaaaaaaaaas une faible femme. Elle sera les dents et approuva les conseils de soeur Eloin, oubliant complètement les présentations, mais on lui pardonnera non ?

Revenant à ses moutons, enfin plutôt ses contractions doubleuses, elle poussa et reprit son souffle, plus ou moins correctement. Elle sa vie n'était pas importante, l'enfant, le bébé, ce petit être qui lui aussi devait souffrir avant tout ! Le reste passait après, plus tard on s'occupera de savoir si tout allait bien. Poussant encore et encore toujours, elle crut sentir la tête, peut-être rêvait-elle ? Pure illusion provoquer par la douleur sans pareille de la chose ? Aucune idée.


Aaaaaaaaaaaaaaaaaaah... Oreille tendue, pas de cri ? Pas de pleurs ? Pas d'enfant ? Elle savait bien que son ventre était un abri sans pareil, mais quand même il fallait sortir maintenant. Le monde l'attendait ce petit ange, enfin surtout ses parents et frères et soeur...

Eloin... ? Jac ? ? Oui oui elle se permit de dire seulement son nom, sachant que la soeur avait vu sur son intimité et vu les circonstances, il ne fallait pas partir dans la politesse de rigueur. Typh voulait savoir, elle devait savoir ou le travail en était-il ? Fixant son époux, puis la soeur elle se mordit les lèvres, alors ?
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Macricri
Macricri n'avait pas eu le temps de répondre à la supplique de l'homme qu'une Soeur entra et prit tout en charge.Macricri l'informa qu'elle pourrait aider pour les premiers soins au bébé, mais pour l'accouchement même... avoir accoucher deux fois n'aidait pas à assister une future maman.
Le mari arriva enfin, soutenant sa femme dans ce moment-là. Aussi Macricri préféra être du coté de la tête, celui laissé libre par l'époux et suivit les recommanda de la Soeur, passant un linge mouillé sur le front de Titca.
Celle s'arrêta de pousser et demanda après le bébé. Macricri regarda la soeur que Titca avait appelé Eloin.
Eloin
Assez prestement, tout se mit en place, et elle put observer le travail se faire.
Elle remarqua de suite que la future mère n'en estoit point à sa prime délivrance, comme elle le luy avoit annoncé quelques instants auparavant. L'enfant venoit presque seul, et elle eut juste à poser ses mains en coupe sous le petit crasne pour éviter une venue au monde brutale à l'enfant.
Mais, visiblement inquiète ou épuisée, Titca cessa de pousser, demandant des nouvelles du -presque- nouveau-né.
Avec un sourire, elle releva la teste vers la mère.

Pour le moment tout va bien, la teste est passée. Une ou deux poussées et je le tiendrais en mes bras, ma soeur. Continuez !

Elle remercia d'un regard dame Macricri qui se chargeoit d'éponger le front en sueur de Titca.

Dame, si vous pouviez étendre un linge propre sur vos mains afin que je puysse y déposer l'enfant. J'aurais pour ma part à aider soeur Titca pour l'expulsion de la secondine, je vous laisserais donc enduire le corps de l'enfant d'huile de miel et de rose, c'est le petit flacon posé aux pieds du lit...
Ah ! Et tascher de luy faire pousser son premier cri, s'il ne pleure point dès la sortie du ventre maternel !


Se tournant à nouveau vers la parturiente, elle luy sourit pour l'encourager.

Allez-y, ma soeur, quand vous voudrez...
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Achille de Divonne
Dans sa propre cellule Achille se fit réveillé par un douleur au cœur, quelques choses l'angoissant. Sortant du mondes des rêves en sursaut, il dit comme s'il avait su.

"Mère...."

Et comme pour confirmer ses craintes, une fois laissa un écho de crie dans les couloirs.

*Oh Seigneur ! Mère est en train de mettre bas*

Achille revêtit rapidement ses haillons et se précipita dans le couloir se laissant guider par l'agitation qui régnait juste devant une cellule. Décidément pourquoi est-ce que les accouchements étaient si peu intime se demanda Achille. Il vit brièvement le père à qui il devait son nom mais il ne put que se concentrer sur sa mère. Il bouscula les quelques personnes présente

"Mère ! Mère ! Je suis là !"

Le jeune homme vint agripper la main libre de sa mère, comme pour lui donner un peu sa propre force et l'aider durant cette rude épreuve.
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Titca
RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH!


Ultime effort, agripper à la main de Jacou, dents serrer hurlante à plein poumons. Cet enfant allait sortir, de gréer ou de force. Elle voulait retrouver son petit ventre tout plat, sa silhouette si envoutante et surtout, surtout pouvoir marcher autrement qu'avec sa démarche de canard boiteux. C'est donc en poussant, mordant et rageant entre ses deux qu'elle fourni un ultime effort. Retombant sur le lit, à bout de souffle, transpirante, les larmes aux yeux. Elle savait qu'il faudrait encore pousser un petit peu au moins, seulement encore un peu ou beaucoup...

.... A bout de souffle, le petit bout de sacrée femme regarda son époux, posant une main sur ça joue. La respiration sacrément couper, faible accompagner de petits toussotements. Quand soudain la porte s'ouvrit à la volée et un homme, enfin un garçon lui sauta dessus. Il ne fallut pas long à Typh pour reconnaitre Achille, serrant sa main ainsi que celle de Jacou, elle l'apporta à ses lèvres et l'embrassa doucement comme pour rassurer son ainé. Tout iras bien...enfin...normalement, serrant sa main aussi fort que possible.

Après quelques minutes, seconde ou heure, Tit ne savait plus très bien de douleur, elle tendit l'oreille et entendit un petit miaulement de bébé. Un coup d'oeil vers le papa, un autre vers le fils puis elle regarda entre ses jambes.


Piouf... Oui, bon ce n'était pas la meilleure façon de souhaiter la bienvenue à un bébé si beau, mais elle était à bout de force. Regardant Jacou elle sourit et lui fit un clin d'oeil avant de retomber sur le lit et de fermer les yeux. Un moment de repos s'offrait à elle. Enfin repos...repos trente secondes.

Une fille ? Ou un fils. Avec tout cela elle en avait oublié de regarder.
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Eloin
Un ultime effort, quelques poussées supplémentaires, ajoutant à la fatigue jà grande de la jeune femme, et la délivrance fut complète.
Eloin sourit en posant délicatement dans le drap tendu sur les mains de dame Macricri une jolie petite demoiselle qui ne tarda point à se faire entendre. Voix aïgue et jà fort hault perchée, l'enfançonne serait certainement une petite peste dans quelques temps. A moins que ces premiers instants ne soient trompeurs, et que la petite ne soit aussi sage et disciplinée que sa blonde filleule...

Sursautant légèrement à l'entrée du jeune garçon, Eloin plongea ses mains dans l'eau un peu refroidie et les frotta énergiquement afin que de les nettoyer comme il se devoit, et se tourna enfin vers celle qui fut, durant ces dernières semaines, une soeur portière bien fatiguée par toutes ces allées et venues au seing de l'abbaye.

C'est une belle petite fille que vous avez mis au monde, ma soeur, félicitations !
Elle est faible, pour le moment, mais je gage qu'avec des soins attentifs et un bon allaitement tout devrait prestement rentrer dans l'ordre.

Il va vous falloir faire encore un petit effort, afin que d'éjecter de vostre corps la secondine, mais faites-le quand vous vous sentirez preste. Vous pouvez prendre quelques instants pour recouvrer vostre souffle, si vous le souhaitez.


Puys, avec un sourire amusé, elle adressa un rapide regard aux trois hommes présents dans la petite cellule, préférant les avertir de ce qui surviendrait bientost, plutost que d'avoir à sortir les sels pour réveiller un évanoui !

Messieurs, je tiens à vous prévenir de ce que la secondine a un aspect visqueux et gluant, je vous conseille donc de détourner les yeux de ce spectacle si vous estes de nature sensible...

En attendant l'arrivée du dict élément, Eloin prit quelques isntants pour tester les réflexes de la petite qui avoit gardé des yeux grands ouverts sur le monde qu'elle découvroit. Les mains potelées tentèrent d'attraper les siennes avec des gestes encore mal assurés, tandis qu'un mince sourire paraissoit sur le visage. Quelques cheveux parsemoient un crasne rose et lisse, et la nouvelle venue poussoit de petits vagissements attendrissants.

Prenant un ciseaux et un bandage, elle coupa le cordon ombilical et apposa un petit cataplasme à base de plantes cicatrisantes pour permettre au nombril de se former correctement, et recouvrit le tout de la bande de tissu qu'elle accrocha avec une petite épingle de fer.

Et elle laissa dame Macricri reprendre la petite, tandis qu'elle reportoit son regard vers Titca.


Quel nom souhaitez-vous luy donner ?
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Kronembourg
[ Dans les couloirs, à l'extérieur ]



Quelle chance il avait eu ce matin près du lac : Kro avait attrappé un Rouget !

Il avait ainsi pu remplacer le vieux poisson qu'il avait trimballé dans sa vieille muzette de soldat tout au long de son voyage, non sans avoir bien sûr avoir essayé de le goûter ... ... l'expérience s'était révélée peu concluante, et c'est un peu malade qu'il commença sa ronde de surveillance dans le couloir des cellules.


Arrivé sur place une certaine agitation attira son attention. Des cris, des exclamations, des voix féminines, tout portait à croire que la cellule de sa collègue était en proie à une horde de voleuses : Peut-être la bande à Simone avait-elle débarqué à l'abbaye pour dérober les fleurs ou le fromage des moines !

Armé d'un bâton de fortune le barbu s'approcha d'un pas décidé, prêt à leur flanquer un bon coup de gourdin sur la tête.



Sortez d'ici tout de suite, c'est une cellule privée !!!
Macricri
Pourvu que le bébé aille bien, Macricri ne cessait de l'espérer, c'est aussi avec un immense soulagement qu'elle entendit ses premiers cris.
Recueillant l'enfant dans ses mains, elle leva les bras pour le montrer à sa mère tandis que Eloin se lavait les mains, puis celle-ci prodigua les premiers soins à l'enfant. Elle était toute émue, l'arrivée d'un enfant est un instant merveilleux surtout quand tout se passait bien comme c'était le cas en cet instant.

Récupérant le bébé, Macricri le posa sur le lit au coté de sa mère pour lui donner les soins indiqués par la Soeur Eloin : elle enduit le corps de la fillette d'huile de miel et de rose. L'enfant agité, se calma sous le massage. Lorsque Macricri passa ses doigts sur la joue, l'enfant tourna la tête, bouche ouverte, cherchant déjà le sein maternel. La Comtesse ne put s'empêcher de sourire, attendrie se rappelant les mêmes gestes avec ses propres enfants. Le bébé fut envelopper dans un autre linge propre et donné à sa mère.


Toutes mes félicitations Titca, à vous et votre époux, vous avez une magnifique petite fille, plutôt robuste je trouve. Elle réclame déjà à manger.

Macricri jetta à coup d'oeil à Soeur Eloin.

Si vous n'avez plus besoin de moi, je vais vous laisser entre vous.

Un énergumène fit irruption dans la cellule en hurlant, bâton à la main, une forte odeur de poisson accompagna son entrée.Macricri ne le connaissait pas, n'ayant jamais eu à aller voir le prévot.

Monsieur, ne criez pas ainsi, un enfant vient de naître et je pense que le calme serait plus requis que vos cris.

Ils commençaient à être vraiment à l'étroit dans la cellule, il y faisait chaud, trop peut être, et cette odeur de poisson n'aidait en rien. Incommodée, Macricri, préféra sortir.

Soeur Eloin, je préfère me retirer, la maman a plutôt besoin d'intimité maintenant.
Titca, je viendrai prendre de vos nouvelles plus tard, reposez vous bien.


Elle quitta la pièce non sans jeter un regard désapprobateur au nouvel arrivant avec son poisson.
Kronembourg

Il ne savait pas pourquoi, mais il sentait qu'il avait gaffé.
Penaud et maladroit dans la cellule étroite, Kro écouta docilement la dame qui s'adressait à lui. Mince, un petiot était né !!!
Il inclina la tête face à son interlocutrice qui quittait la pièce puis se tourna vers les acteurs de ce tout nouvel accouchement.
Un sourire naquit sur sa bouche lorsqu'il aperçut le nouveau-né.
Il se dirigea également vers la porte, pas certain que sa présence soit très appropriée en pareil moment.
Ah ben mince, sa collègue avait tout de même réussi là où il avait toujours échoué ...
Titca
Typhanie était bouche bée, une petite demoiselle, décidément son époux était doué pour faire venir au monde les filles, souriante elle observa la comtesse laver son bébé. Prête à bondir au moindre bruit pouvant toucher la vie de cette petite, son caractère de femme bien trempée surement. Mais tout allait au mieux et très vite elle puis tenir dans ses bras la petite ange blond - même si elle avait très peu de cheveux sur la tête.- donnant un bisou tendre et délicat sur ça joue de rêve. Pas de doute Titca était heureuse et pleine de joie. Alors qu'elle remerciait Macricri de son aide. La porte s'ouvrit et une voix connue hurla. Titca tendit le bébé à son époux et regarda Kro, mi-amusée, mi-apeurée. Il était devenu fou ou quoi ? ! Dans un effort, elle se redressa encore un peu et regarda soeur Eloin, sachant que celle-ci faisait peur au prévôt pour une raison inconnue.

Bonjour Kro... Pourriez-vous lâche votre ...euh arme ? Et peut-être entrer et fermer la porte. Je suis fière de mes cuisses, mais cela choquerait nos retraitant, sans parler de nos évêque.

Petit clin d'oeil, l'adjointe avait retrouvé un peu d'humour à défaut de ses forces. Il lui restait à sortir la secondine, pas forcement agréable, mais passage obligatoire parait-il. Elle en frissonna rien qu'as l'idée. Autant faire rapidement donc pour oublier ce moment ensuite. Un, deux, trrroiiis ! Aieuh ... quatre, cinq, siiiiiix ! Piouf la voici la voilà. Titca détourna les yeux dégouter, une vache à l'abattoir était plus sexy qu'elle à ce moment-là. Elle en eu même un haut le coeur devant la nature peu ragoutante de la chose. Un coup d'oeil au bébé, qui semblait en forme dans les bras de son père, mmmh il faudra la nourrir, mais pas devant tout ce monde trop d'hommes et puis elle tenait à son intimité de femme, à défaut de ne plus en avoir ailleurs.

Jacou, Achille, Soeur Eloin, Kro... puis-je avoir l'honneur de vous présenter Nathanaëlle de Divonne... Pardonnez-lui de ne pas vous saluer.

Regardant son époux, elle l'embrassa du bout des lèvres, superbe travaille qu'il avait fait là, un petit ange parmi les anges. Dans un sourire elle donna un petit coup de nez au bébé qui bailla déjà, la fatigue sans nul doute.

Félicitations, mon chéri très bon travail... elle est parfaite.

La porte ? Encore a non... Voilà que Kro voulait filer ! Ah non alors hein ! Fallait qu'il rencontre Achille et sa présence la rassurait, après la souffrance être entourée de son époux et d'amis la rendait moins fragile.

Hey oh ! Reste la toi ... allait approche Kro... j'ai plein de personnes à te présenter...mais avant, tu n'aurais pas un peu de nourriture sur toi ? J'ai...faim...

Rougissante, elle lui sourit et lui montra une chaise libre, après tout il ne dérangeait pas, personne ne dérangeait vraiment, d'ailleurs.
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