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Cellule de Titca

Kronembourg
Merveilleux mystère de la vie ... Kro était arrivé tard mais pour une fois pas TROP tard.


Jacou, Achille, Soeur Eloin, Kro... puis-je avoir l'honneur de vous présenter Nathanaëlle de Divonne... Pardonnez-lui de ne pas vous saluer.


Il sourit à la pointe d'humour et, en écoutant Soeur Titca réclamer à manger, il n'hésita que quelques secondes avant de fouiller dans ses poches et lui donner une belle pomme bien luisante à croquer, tout attendri de regarder sa collègue tenir ce beau bébé tout rose qui venait à peine de naître.
Il remercia le ciel que dame Eloin ne l'ait pas flanqué dehors puis adressa un regard sympathique à celui qu'il savait être le mari de sa collègue, puis un autre au grand gaillard qui se tenait à leurs côtés.



Je m'appelle Kro, Kronembourg de Pacotille, enchanté de faire votre connaissance.


Puis il s'assit timidement sur la chaise indiquée par soeur Thyf, regardant le nouveau né en souriant.
Achille de Divonne
L'assemblé semblait attendrit devant l'arrivé au monde de cette petiote que Typh appela Nathanaëlle. Achille se dit qu'il fallait se contenter à nouveau d'une petite sœur et que désormais il était l'aisné d'une incroyable portée d'enfant. Les choses n'allait pas être simple.

"Bravo mère..."

Le jeune garçon était tout attendris, une nouvelle naissance, une famille grandissante, une mère extraordinaire et son père qui était comme son héros. Comment, tous ensemble ils mèneraient leur vie en Berry ? L'avenir seul nous le dira.
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Eloin
A peine eut-elle achevé les premiers soins à l'enfançonne qu'un grand fracas se fit entendre à l'entrée de la cellule, et elle se retourna vivement vers l'huis, sourcils froncés et visage blème, comme à chaque fois que le courroux s'emparoit d'elle.

Frère Kronembourg... Elle auroit du s'en douter, il n'y avoit que luy pour entrer sans frapper dans les cellules et mener un tel tappage sans regarder de quoi il retournoit avant !
Elle s'apprestoit à le remettre vertement à sa place, mais la parturiente et dame Macrici se chargèrent de cela avant elle, et elle ne put que ronger son frein en silence.

Eloin adressa un sourire de remerciement à la dame qui l'avoit assistée et qui se retiroit, visiblement froissée elle aussi par la manière fort cavalière qu'avoit le prévost de rendre visite à son adjointe.
Jetant un nouveau regard à soeur Titca, elle se rendit compte qu'icelle estoit en train d'expulser la secondine, et elle attrappa prestement un drap souillé par le sang de l'enfantement pour recueillir le liquide gluant et visqueux, drap qu'elle disposa de manière à dissimuler un tant soit peux l'entrejambe de sa soeur ouverte à tous les regards, et rabattit la jupe sur les jambes de la berrichonne une fois l'opération terminée.

Elle rassembla les linges sales et rangea ses ustensiles dans sa besace de tissu après les avoir nettoyés, et prit quelques instants pour observer les traits de la jeune mère.
Fatiguée, épuisée mesme par cette délivrance, mais heureuse et forte, elle estoit certaine qu'icelle se remettrait rapidement.

L'oblate porta un regard critique sur la pomme que le prévost offrit à l'accouchée, se disant qu'elle irait faire un tour en cuisines après sa sortie de la cellule.

C'est fort aimable à vous, mon frere, mais cela ne suffira point à remettre nostre soeur d'appoint correctement.
J'irais mander un plateau de victuailles en cuisines, vous y trouverez un bouillon de légumes, un verre de vin revigorant, deux ou trois tartines de l'excellent fromage de soeur Arthefax, et je me chargerais de préparer un bon repas pour ce soir.


Les draps enroulés en bouchon sous un bras, la pochette au bout de l'aultre main, Eloin adressa une dernière parole à soeur Titca avant que de se relever.

Je vais vous laisser en famille, j'ai pour ma part de l'ouvrage à estudier.
Je reviendrais vous visiter au prochain lever du soleil, afin que de vérifier que tout va bien pour vous et cette petite demoiselle.
N'hésitez point à me faire appeler en cas de problème, mesme au beau milieu de la nuit !


Et elle se dirigea vers la porte, adressant un signe de teste aux gens présents, son regard froid s'attardant un peu sur la silhouette du prévost qui sembloit n'en point mener bien large...
Un dernier coup d'oeil sur la scène touchante, et la jeune femme quitta la cellule, se dirigeant vers sa cellule d'un pas lent, une foule de pensées diverses se bousculant en son esprit...
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Plus beaucoup là, si besoin contactez-moi par MP ou MSN...
Jacouillet
Jacouillet couvrait le front de Titca mille baisés. Elle avait bien de ça dans cette dure épreuve. Il souffrait avec elle. Achille était arrivé entre temps, du soutient supplémentaire ne faisait pas de mal.

L'accouchement dura quelques temps, trop longtemps pour tout le monde il semblait. Mais le bébé finit par sortir, il s'agissait d'une fille, d'une petite fille. Jacouillet, les larmes aux yeux regarda Titca.


Elle est magnifique. On a vraiment travaillé tout les deux.

Jacouillet tout en caressant la tête de son épouse, souriait. Il appréciait ce moment. Moment qui fût gâcher par un type armé d'un bâton qui entra comme une tempête dans la cellule. Jacouillet se releva d'un bond, posant une main sur la garde de son épée, qu'il avait oublié d'enlever au passage, prêt à dégainer et à défendre sa petite famille au péril de sa vie. Mais il reconnut Kro, armé d'un bâton. Jacouillet se détendit peu à peu et lâcha la garde de son épée et retourna auprès de sa femme.

Hem, bonjours à vous. Vous auriez put frapper avant d'entrer

Jacouillet sourit et se retourna vers les autres personnes présentes.

Oups, je crois qu'avec tout ceci j'ai oublié de vous saluer. Hem...et bien bonjour à tous...et euh merci pour tout.

Jacouillet se gratta la tête avec un sourire gêné.
Lyes
Papaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ! Maman... Achille !
Une petite tornade blonde entra dans la cellule, tira la langue à Kro pour le taquiner un peu et le rendre fou, avant de sauter au cou de son père et de baver sur la joue de son frère ainé, j'ai nommé Achille ! Il était content d'être arrivé tout seul et dans les temps, afin avec l'aide de George aussi. Lyes avait fuit la surveille de sa tante Takoda et demander à l'ours de l'aider à rejoindre Noirlac, pour voir sa mère, son frère, son père et sa petite soeur.

Ooooh, elle est belle maman... c'est... mon bébé... Chouette ! On va pouvoir lui tiré les oreilles et la traumatisé... euh... l'aimer...j'ai dit l'aimer hein papa !

Heureux et souriant, il regarda la petite et déposa un poutou plein de bave sur ça joue avant de prendre la pomme des mains du prévôt et croquer dedans sans aucune gêne.

Hey merci ! Fallait pas.. moi c'est Lyes... toi tu es Kro hein...maman parle de toi elle dit que tu es comme papa, un ours, sauf que toi tu fais les gros yeux pour faire peur et papa il est gentil... mais toi aussi t'es gentil, mais papa... il est plus gentil que toi, normal c'est mon papa ! Dit tu aimes les pommes ? Tu sais les pommes c'est bon, pour la santé et puis parfois on trouve un petit vers dedans, mais maman dit que c'est de la viande donc ce n'est pas grave, moi je trouve que ce n'est pas bon un vers, tu en as déjà mangé des vers toi hein ? ! Wouha... c'est quoi ce bâton à je pense que tu es aveugle, comme limace ? Ou alors tu voulais taper mon papa ? Je ne te conseille pas hein papa il est fort et il te ferait voler à travers la porte, mais maman le laisserai pas faire... enfin quoi peut-être, mais il ne faut pas prendre de bâton ici... ce n'est pas bien le très-haut il va se fâcher et on va tous mourir... Mais tu ne parles pas beaucoup ! Pourquoi tu ne parles pas, tu es muet ? J'ai un ami muet c'est George, un ours il ne parle pas non plus, c'est bien on peut lui parler il écoute et répond pas...mais toi tu pourrais répondre t'es pas bien poli.

Lyes dans toutes sa splendeur, il regarda Kro et posa ses mains sur les hanches, l'air en colère lui qui arrivait à peine à la taille du protecteur.

Ohey ! Mais répond moi, papa pourquoi il ne me répond pas hein.. ce n'est pas gentil... je pourait lui donné un coup de pied hein...pour le réveiller...s'il te plait....
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Kronembourg
Misérable ... en cet instant Kro se sentait misérable à tout jamais aux yeux de dame Eloin. C'était tout de même incroyable pour un homme d'Eglise qui ne cessait de prier en cachette pour que ses souhaits se réalisent : A chaque fois qu'il rencontrait celle qu'il nommait " la nonne en chef " au hasard de ses promenades dans l'abbaye, il fallait qu'il se la mette sur le dos.
Là encore elle le transperçait de son fameux regard glacial qui avait le don de le faire frémir. Dire que dans son esprit impressionnable, il aurait révé de se faire adopter par elle même si tous les deux avaient sensiblement le même âge. Heureusement finalement que dame Eloin n'avait jamais accepté : Le barbu aurait passé sa vie à se faire tirer les oreilles.

En était-il à ces pensées qui lui nouaient l'estomac que le mari de soeur Titca ( tiens donc, une soeur qui avait un mari, ça sonnait bizarre tout de même ) s'adressait à lui. Kro était content de le rencontrer, considérant l'homme comme un héros pour le simple fait qu'il avait trouvé le panache et l'extrême courage de prendre son adjointe rebelle en épousailles. Et là, en plus, lui faire un enfant, cela forçait terriblement l'admiration du Prévôt.

Kro retira sa toque, aussi gêné que son interlocuteur, se préparant à une fuite aussi rapide que lâche lorsque tout à coup un petit gars débarqua dans la cellule en lui tirant la langue. Qu'est-ce que c'était encore que ça ... ...



Ooooh, elle est belle maman... c'est... mon bébé... Chouette ! On va pouvoir lui tiré les oreilles et la traumatisé... euh... l'aimer...j'ai dit l'aimer hein papa !


Kro regardait le petiot sans savoir quoi faire, dépité face au flot de paroles ininterrompues que ce dernier débitait.
Il tentait bien de temps en temps d'essayer d'en placer une :



- Mais ... hum ... ah oui mais ... mais euh ... rhooo ...


Et puis la pomme fauchée, l'insolence du petiot qui se tenait les mains sur les hanches, demandant soudain à ses parents :


Ohey ! Mais répond moi, papa pourquoi il ne me répond pas hein.. ce n'est pas gentil... je pourait lui donné un coup de pied hein...pour le réveiller...s'il te plait....


Pas possible, les parents n'allaient pas dire oui quand même !! Dans le doute, eh oui parce que Kro doutait fortement que son ajointe dise oui à son fils rien que pour lui enseigner l'art du coup de pied dans les jambes qu'elle maîtrisait si bien, le Prévôt hésitait entre peur et... peur. C'est qu'une tornade blonde comme ça, ça vous fait plus de dégâts qu'une armée de Gascons affamés en territoire de Guyenne.
Vite vite, il fallait battre en retraite.
Parfois il faut savoir reconnaître que l'ennemi est plus fort. D'autant plus qu'en matière d'enfants Kro n'y connaissait absolument rien, considérant ces derniers comme tout droit venus d'une autre planète.



Umpf, je devrais peut-être vous laisser ?


Regard sur l'enfant. Pourvu que les parents disent oui.


C'est que ... les tartines de fromage tardent à arriver, je devrais peut-être aller surveiller en cuisines ...


Tiens, au passage, il en faucherait bien une avant de les leur ramener.
Titca
Titca regarda la porte et ..Lyes ! Oh non pas Lyes... et voilà c'était parti, bla bla bla bla bla bla bla, au bout de deux minu...seconde Titca n'écoutait déjà plus et laissait le bla bla finir, une fois chose faite, dix bonnes minutes plus tard. Typh regarda Kro et évaluait les dégâts que son fils avait provoqués, rien de bien grave apparemment, peut-être le dégout d'avoir des enfants ? Heureusement pour lui, ce grand garçon ne pourrai jamais assumer des enfants et l'abbaye, égoïstement Titca le préférait à l'abbaye près d'elle à rire qu'avec ses enfants. Na !

Tsss Lyes ket ! Allons... tu ne vas pas le frapper regarde comme il est tout blanc déjà.

Accordant un clin d'oeil à Kro, elle attendit que soeur Eloin referme la porte pour se lever et quitter le lit, c'était bien beau, mais on l'attendait les portes ne s'ouvrait pas toutes seule. Dans une légère grimace de douleur elle posa une main sur son ventre et regarda son époux, il allait hurler, lui aussi ! Tout le monde était contre elle !

Des tartines au fromage ? Mouarf... dit Kro tu ne veux pas t'occuper des tartines et me prendre un peu de vins et un petit morceau de viande ? On ne dira rien à soeur Eloin...

Souriante elle le supplia du regard et prit Lyes dans ses bras pour lui coller un bisou sur le front.
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Titca
Quelques jours plus tard, Titca entra dans sa cellule et écrivit une lettre, elle envoya le pigeon en direction de la Savoie. Et tomba sur son lit, séchant ses larmes pour les empercher de salir ses joues.

Citation:


Bonsoir mon amie,
Comment vas-tu depuis notre départ ?

Excuse-moi de ce pigeon qui sera, j'en suis certaine un peu égoïste, ici tout va bien et en même temps plus rien ne va vraiment. Soudainement je me demande pourquoi je suis partie de Savoie, je ne trouve plus aucune épaule assez solide pour mes larmes. La prière ne me remonte plus le moral et je n'ai plus plus la force d'en parler à Jacou.

Aaaah Jacou, pour lui tout va bien, il est comme toujours plus doué que moi pour s'intégrer dans un groupe ou un village. C'est son don je suppose, comme le mien et de prendre sur moi, je me fais vieille car il commence à voir que je ne suis pas au meilleur de ma forme. Il faut dire que le temps me poursuis, je ne suis pas très en forme...

Le gout amère du regret me hante chaque jour, j'espère tellement retrouver ce que j'ai perdu, sans y parvenir. Ce qui me manque le plus ? Tes bras, tes rires et ton épaule... peut-être aussi nos rires de petite femme, d'épouse combler ? Oh Biquette, j'ai tellement besoin de toi, de te voir de revoir ton minois si charmant et de t'entendre ronchonner. Les larmes coulent et je n'arrive plus les stopper...Pourquoi j'ai fait pareille erreur ? Pourquoi je n'arrive pas dire à Jac que je suis mal, appeler à l'aide ? Même ce simple geste devient tellement dur, je me cache derrière une autre femme, fatiguée de sourire, fatiguée d'être forte, j'ai tellement envie de m'écrouler... Mais je l'ai voulu je dois assumer mes choix... Et Pourtant, je me sens tellement inutile, tellement mal, tellement pas en forme.

Je t'aime biquette, comme une soeur, comme une mère...
Va mettre pour moi, une rose sur la tombe de Lola et sur celle d'Hico... je t'embrasse mon amie.

L'oursonne ...



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