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[RP] la taverne-auberge "au cimetière vengeur"

Libertaa
Terres brûmeuses, des sols les nuages d'humidité glissent et nimbent l'horizon d'une pâle et épaisse couverture glaciale. A quelques lieux de ça, une mère est allongée, semblant attendre son heure. Les heures passent, l'on s'occupe de son zéant qu'elle aime et adore de tout son coeur, celui qui l'accueille dans ses bras dès que son p'pa n'est pas là. Le zéant hurle. Le zéant a mal. Mais elle n'entend rien de tout cela. Elle ne voit rien, ne ressent pas la douleur des os qu'ils ont détruit, des veines explosées sous sa fine peau pâle. Elle ne ressent même pas les trous dans sa chaire que les lames nombreuses ont faîtes dans son tout petit corps.
Elle se contente de vivre et de respirer. Sans ne rien penser.
Libertà fille de vie ne fait battre son coeur que parce qu'elle n'a pas le choix, parce qu'il est trop tôt pour elle visiblement de rendre son dernier souffle. Pourtant elle n'a plus de force, elle n'a pas envie de vivre, pas dans cet état, dans cette bouillie qu'ils ont fait d'elle, les blessures sont profondes, ses rêves en seront marqués à jamais.


Rizette ne me lasse pas...

Autours d'elle l'obscurité laisse entrapercevoir son nouvel ami. Le sans nom. Le nom d'un sourire pour celui qui n'a rien d'un être souriant. Il caresse son âme et lui sussure quelques mots vengeurs, quelques idées qui n'ont pas à traverser l'esprit d'une fillette de Vie, encore moins d'une gosse de cinq ans. Et tandis qu'en apparence, elle ressemble à un ange martyr, sous ses paupières défilent les images de ses agresseurs, gravés à jamais en elle. La guerre ne lui semblait pas si cruelle pourtant. Elle avait vu les corps tomber autours d'elle sur le champ de bataille sans n'y avoir songé plus que ça. Elle les a vu mourir sans s'en rendre compte. Ils ne jouaient pas alors? Ils ne faisaient pas semblant? Les blessures portées sur elle en ateste que non. Elle ne comprenait pas pourquoi il fallait faie couler le sang pour assouvir sa colère. Quelle colère? Qu'avaient-ils fait tous pour mériter tout cela?
Non tout ceci était un mystère pour elle. Et pourtant Rizette était là pour lui apprendre que pour vivre il faut détruire.


Autours d'elle les gémissements, les cris des autres, de ses grands amis résonne dans la pièce sans qu'elle ne les entende. Elle est bien au delà des sons, bien au delà des mots. Elle plâne quelque part, entre la vie et la mort.

Rizette ze veux mon p'pa!
Où est ma m'man?


Ne t'en fais pas petite fille. Tu les reverras. Mais il faudra les venger. Faire mal autant que l'on t'a fait mal, comprends tu cela petite Li?

Oui Rizette, ze ferais mal aussi.

Te souviens tu de leurs visages? Ne les oublies jamais. Nous irons toi et moi les tuer tous un à un tandis qu'ils dormiront. Je te montrerais comment t'y prendre. En silence nous feront ça parce que tu n'aimes pas les cris. Tu es trop petite pour les entendre souffrir. Mais tu es assez grande pour faire mal petite enfant. Il faudra leur montrer ma chérIiIiIiIe que Rizette est ton ami.

Oui z'ai compris, ils z'auront mal. Comme moi z'ai eu mal hein?

Tout à fait Libertà. Maintenant dors. Reprends des forces, tu en auras besoin. Dors je veille sur toi. Dors...

Les drames de ce monde ont tous une raison d'être. Li a une raison supplémentaire de vivre aujourd'hui. La vengeance. Sur son visage un léger sourire apparaît pour ne plus quitter ses lèvres les prochaines semaines à venir. Dans un coma profond, Li est deconnectée de tout. Sauf de ses souvenirs.
Il n'y a pas à s'inquiéter pour elle, elle reviendra, main dans la main avec Rizette. Son ami...

_________________
--Anita



Elle se tenait là devant la belle agitée. L'inconscience de celle-ci n'allait pas facilité la tache d'Anita. Elle l'observe, afin de repérer les bléssures les plus graves, mes les vêtements de celle ci l'en empêche. Elle attrape un poignard posé non loin de là et commence à découper lentement les vêtements.
Elle soupire à la vue des dégats, enfin on lui apporte l'eau chaude et les drap tant attendu.
Elle déchire un de ceux ci pour en faire des bandelettes, un autre plus conséquant servira à éponger le front de la demoiselle en temps voulu.
Anita, une fois la demoiselle déshabillée, allat pousser la porte, pas besoin d'oeil indiscret ici. Elle commença par le nettoyage des plaies, celà n'est pas beau à voir pensa t' elle pauvre femme pensa t'elle.
Comment déterminer si elle a quelque chose d'invisible si elle ne me dit pas où elle souffre pensa Anita. Elle sortie de la chambre descendit et chopa une bouteille derriere le comptoire.


J'ai besoins de quelque chose de très fort !

Elle remonta dans la chambre, s'enfila plusieurs rasades de la dite bouteille, soupira et dit tout haut :

C'est bon ont peut y aller !

Et elle envoya une gifle très forte sur le visage de la belle espérant que sa ferait son effet...
Aphelie
[Apprentie doc dans la chambre du colosse]

La lame rougie reste quelques secondes sur la nuque du colosse,
Suffisamment pour lui arracher un gémissement de douleur.
Le genre de gémissement qu’on oubli pas de si tôt.
Le genre à vous glacer le sang.
A croupie prêt de lui,
Aphélie s’est redresser, elle l’observe, le souffle court.
L’odeur de chair brûler a envahie la pièce,
Alors que les yeux de crokie s’ouvrent enfin.
Un nom murmuré, un léger sourire sur le visage de la blonde.
Elle a réussi, pour le moment en tout cas.
Elle se penche vers lui et murmure.


Elle n’est pas là...pas pour l’instant...bientôt tu pourras lui écrire et lui dire à quel point je t'ai fait souffir, mais il faut te reposer pour le moment...j’ai à faire Crok...

Elle se redresse péniblement,
Soulagé de le voir revenir doucement.
La couverture est tirée sur lui.
Elle essuie la lame de sa dague en espérant que la prochaine fois elle serve à transpercer plutôt qu’à soigner...
Des pats se dont entendre dans l’escalier et barbi déboule dans la chambre.


Aphé, Aphé viens voir vite, j’ai quelque chose qui devrait nous aider

Aphélie prend le courrier et entame la lecture.
Le sourire s’élargie, elle regarde barbi.


Bien, ça va nous aider en effet...tu crois que tu pourrais préparer quelques choses pour Crokie ? heu...contre la douleur c’est sur et surement contre la fièvre...j’ai du cautériser la plaie de sa nuque...

Elle jette un œil sur le colosse.
Il semble sorti d’affaire pour le moment.
Puis se dirige vers le lit pour rassembler ses affaires.


Je vais aller voir comment s’en sort Anita avec Linon...

Elle laisse Crok aux soins de barbi et sort de la chambre.
Sa jambe la lance de plus en plus.
Un regard vers ses braies ensanglantées.


M erde!

Elle s’adosse au mur et se laisse glisser.
Bruit de tissu déchiré qui laisse apparaitre la jambe blessée.
Elle grimace.
L’entaille est légère mais le fait de devoir faire ça elle-même lui donne la nausée.
Elle sort un linge propre de sa sacoche et la bouteille d’alcool.
Laisse glisser le liquide dans sa bouche avant d’en mettre sur le linge.
Un chiffon dans la bouche puis elle respire à fond avant de plaquer le tissu sur la plaie.
Un cri étouffé raisonne alors dans le couloir.
Des gouttes de sueurs coulent le long de son visage.
Elle s’applique pourtant à nettoyer le tour de la blessure.
Pas de raison, le colosse a vu pire donc...
Le nettoyage achevé elle sort le fil et l’aiguille et commence son ouvrage.
De haut en bas le fil glisse à travers la peau.
Elle mord aussi fort qu’elle peut dans le chiffon.
Se dit qu’elle aurait peut être du prendre un calmant elle aussi.
Essayer de ne pas penser.
Continuer et refermer la plaie petit à petit.
Essuyer les larmes qui bordent ses yeux.
Et enfin couper le fil.
Adosser la tête contre le mur et reprendre une gorgée pour faire passer la douleur.
Elle prend ensuite un linge propre pour bander la blessure.
Bien serrer pour ne pas que ça bouge.
Et se relever péniblement une fois le travail terminé.
Maintenant, elle peut continuer.
Elle fait quelques pas pour arriver devant la chambre de Linon.
Deux légers coups donnés à la porte et elle entre.
Un regard pour Anita.


Comment va-t-elle ?

Elle s’approche claudicante de la couche,
Et s’agenouille comme elle peut.
Une main caresse les cheveux de son amie.


Alors la belle...pas encore réveillée ? Va falloir y penser tu sais...

Elle lève la tête vers Anita.

Vous vous en sortirez seule ? Barbi a reçu un paquet avec de quoi soigner nos blessés...enfin de quoi les calmer en tout cas. Je pense que ça vous aidera, elle est dans la chambre d’à côté si vous souhaitez...

Un sourire forcé et elle se retourne vers Linon,
Lui chuchote à l’oreille.


Elles sont là tu sais...elles sont revenues, elles attendent que tu les suis...mais moi je ne peux rester...il faut que je m’occupe des autres...tu comprends ?

Elle reste un instant le front posé contre la tête de l’endormie.
Attendre une réponse.
Pas un mot...non...juste un geste.
Un geste d’espoir pour trouver la force de continuer...
Linon
Le vérité... la vérité c'est que les enfants sont morts.. Marko est mort... Libertà est morte... il n'y a que la mort, tout le temps, partout...

Linon a fini par refermer les yeux, accablée par cette fatalité éternelle, à court d'arguments existentiels pour contrer l'évidence.

Le froid atteint subitement chacun de ses membres, puis son corps tout entier. Brusquement une nouvelle douleur apparaît, là-haut, à la tête... et toujours la même voix inconnue... Linon proteste dans son inconscience que ça va hein ! elle a eu sa dose pour l'instant... et refuse de revenir, essaie de s'enfoncer un peu plus loin, là où il y avait des étoiles...

Les étoiles, les revoilà ! Elles sont revenues... elles sont mauves, et chaudes, et l'entraînent, et ouvrent ses yeux qui plongent dans des prunelles amies et chaleureuses qui la retiennent.

Linon au comble du délire et du ravissement s'accroche au regard bleu-vert, reconnaît les mots chauds qui l'ont bercée, ceux d'une fée, comme dans les histoires de son enfance, la Fée des Etoiles, l'Aphé des étoiles...Aphélie... pense lui sourire, lui chuchote


Je les ai vues ! Elles étaient belles.. viens, on y retourne...

Linon cherche à retrouver le chemin de l'inconscience, mais le froid qui s'est abattu sur elle et la fait grelotter oblige sa conscience à émerger réellement, et à retrouver l'océan de douleur dans lequel elle baigne. Ses yeux se font implorants, sa voix murmure à peine audible...

Oh Aphé... j'crois qu'j'vais mourir... ça f'ra moins mal.... j'retrouv'rai les enfants là-bas... et Gila...

Quelque chose d'anormal se met à titiller son attention flageolante. Linon le chasse, trouvant que la coupe est bien pleine... mais rien à faire... l'agacement ne la lâche plus, se faufile au milieu des brumes de son esprit, frappe son raisonnement erratique, jusqu'à ce qu'enfin elle trouve.. Aphélie... mais elle est dans l'armée Aphélie ! Elle ne peut pas être avec elle... elle est partie avec tous les autres régler leur compte aux faucheuses.

... Aphé... mais... t'es sortie de l'armée toi aussi?
Rebaile
Ouvrir les yeux. Du bruit et d’l’effervescence tout autour…Le temps qu’la lumière ne lui fasse plus mal, et la baile discerne deux d’ses camarades qui échangeaient des mots. Tourne la tête vers une silhouette nouvelle, et n’peut réprimer un mouv’ment d’surprise en reconnaissant Enorig, Duchesse de Lorraine du temps où elle y était ambassadrice, dans cette autre vie qui la poursuit encore des fois.
Grimace de douleur quand elle bouge pour se redresser davantage.


Comme tu l’vois, j’cuve mes blessures… J’attends qu’il y ait du temps pour qu’on s’occupe de moi… Et toi, toi que fais-tu là ? A Angoulême, dans cette tav ?...

Scrute le visage assez impassible d’la Duchesse, toujours maitresse dans l’art d’se controler. Pas l’énergie d’chercher à savoir c’qu’y s’passe dans sa tête, trop occupée avec sa douleur et ces pensées qui s’bousculent, où sont les autres ? comment vont-ils ?… aye, coment va aye ? et tous les autres… Désir de vengeance mêlé à une étonnante envie d’pleurer.. Mais s’retient, la baile, car ca s’fait tout simplement pas…

Hurlements de loup à déchirer l’cœur… Dehors quelqu’un a mal, quelqu’un souffre en solitude.. Ne connaît qu’une seule personne susceptible de réunir ces deux composantes, loup et souffrance.. Debrinska… qui était avec eux dans l’armée d’Gmat, pour elle ne sait quelle raison.. C’tait peut-etre Debrinska qui attendait dehors..


Diab ! Duchesse !
Faut ouvrir la porte.. ce loup, c’pas juste un animal..

_________________

Plus vous saurez regarder loin le passé, plus vous verrez loin dans le futur (Winston Churchill)
Diabolikbarbiturik
Diab' se dirigeait vers la porte lorsque soudain !

BOOM! BOOM! BOOM!

Elle ouvrit là porte et là :

Le bruit résone dans la piece, puis soudain deux hommes entre ! sans tenir compte du nombre de convalescent sur place et même les ignorants totalement il déclare

Par ordre du juge Lubna nous déclarons :

Le jugement a été rendu

Citation:
Enoncé du verdict
Le prévenu a été reconnu coupable de trahison.
Le 16 Decembre 1456

Dame Diabolikbarbiturik vous n’habitez pas le Périgord Angoumois lors de votre présentation sur la liste Comtale R.A.P.Vous avez bafoué nos lois.
Moi Juge Lubna vous déclare Coupable de Trahison, et donc d'après nos lois, êtes inéligible pendant une période d'un mois dans notre Comté. Si vous venez à être élu au conseil, vous devriez y démissionner immédiatement, sous peine de mise en accusation pour Haute Trahison
Pour terminer, vous irez faire un tour dans nos geôles pendant 2 jours, après avoir payer une amende de 5 écus.




Nous cherchons donc Dame Diabolikbarbiturik !
Quelle se présente à nous tout de suite


Elle est devant vous !

Elle marmonait, un jugement rendu, un proces perdu d'avance, du à lla partialité d'une juge incompétante. Dès fait énoncé, non prouvé et on la condamne.

Vous inquietez pas je reviens vous donner un coup de main dans deux jours !

Puis apercevant là femme hurlant dehors

Faudrait quelqu'un pour ramasser une pauvre femme là dehors, elle hurle à la mort

Sa voix s'eloigne déjà, accompagné des gardes elle peste, ronchone, rale...
_________________



















Aphelie
Le front posé contre Linon,
Elle attend, elle écoute sa respiration,
Saccadée, mais au moins elle respire.
Agitation dans le sommeil,
Des mots prononcer à voix basse,
Elle relève la tête et regarde Linon.
Ses yeux s’ouvrent doucement,
Comme à mi-chemin entre rêve et réalité.
Aphélie perd sa main et doucement la sert.
Comme pour la ramener,
La redescendre parmi eux.
Elle murmure, pour ne pas la brusquer...


Non on y retourne pas...il n’est plus l’heure, il est temps de revenir ma belle...la sieste est finie.

Un sourire hésitant se dessine.
Joie de la retrouver,
Peur de la voir souffrir.
Préférer être dans cette couche à sa place...


Tu ne va pas mourir Linon, plus maintenant. On va te donner des trucs, la douleur va s’atténuer ne t’en fait pas...Pour les enfants...Liberta est à côté, je dois aller la voir après.

Chercher ses mots,
Ne pas lui faire peur...


Je n’ai pas encore vu Marko pour l’instant...

Puis soudain un éclair passe dans les yeux de Linon.
La réalité reprend le dessus et la voilà consciente,
Réellement consciente.
Le regard de la blonde s’embrume,
Comme perdue, dans le vague,
Une absence passagère, revoir les images des combats.
« Pauvre Linon, elle ne sait pas,
Et c’est toi qui va devoir lui annoncer... »
Bien pire que de soigner les plaies,
Devoir expliquer à une amie qu’ils sont tous tombés la nuit suivante.
Tous...ou presque...ou...elle ne sait pas, ou que ça la torture de ne pas savoir,
Le fil est tendu et elle marche dessus,
Sans protection, sans filet...
Elle secoue la tête pour revenir à la belle.
Fixer ses grands yeux et ne plus lâcher sa main,
Par peur qu’elle ne lui échappe à nouveau en prononçant ces mots...


Linon...ils ne nous ont pas attaqués. On a su au matin qu’ils s’étaient attaqués à toi et aux enfants...on a fait demi-tour.

Elle laisse le silence s’installer un instant.
Et la rage prend sa place.


Comment faire autrement...tant de temps...tant de temps à se battre pour être libre, contre ceux qui veulent tout contrôler sans prendre en compte l’avis de ceux qui les font vivres...tant de temps que les faucheuses agissent dans l’ombre, sans avertissement, sans s’occuper des innocents sur leur passage...et là...là il y en une qui s’attaque aux trois personnes les plus innocentes que j’ai jamais rencontré...

Elle laisse couler les larmes sur ses joues.
La colère, l’envie de vengeance...
Tout est tellement encore présent.


On n’a pas hésitez...pas une seconde.

Elle baisse le regard.

Beaucoup sont tombés Li...La taverne est pleine des blessés. On n’est que quelques un à tenir debout. J’ai ramené ceux que j’ai trouvé...ceux qui n’étaient pas blessés sont restés pour achever ce qui avait été commencé...je n’ai pas eux de nouvelles.

Laisser les mots raisonner dans la tête.
Laisser le temps à Li de digérer tout ça.
Les yeux se perdent dans le vide,
Alors que les derniers mots lui martèlent le cœur...
Sorianne
A deux pas de la fameuse auberge indiquée en chemin!



Ils étaient presque arrivés au village. Là elle trouverait sûrement la caducée dont lui avait parlé Forth. Elle essayait de faire prendre au cheval un pas rapide tout en évitant le trot qui aurait sans aucuns doutes aggravé les blessure de l'homme qu'elle avait trouvé, mais d'une main ce n'était pas tâche aisée, l'autre essayant de rééquilibrer l'inconnu sur la selle. Puis, le voyage en croupe n'était pas de tout confort, et il faut dire ce qui est, au trot elle se serait retrouvé à manger la glace et le blessé avec... Donc concentration!

Son attention se reporta sur celui qu'elle tentait d'aider, quand elle l'entendit parler. La jeune femme esquissa un sourire. Malgré tout ça il trouvait encore la force de parler. Ayant vécu au Sud une grande partie de sa vie, elle avait déjà entendu la langue qu'il avait employé, même si elle se trouvait dans l'incapacité de la parler. Elle comprit néanmoins l'essentiel! La brune se redressa un peu avant de lui répondre


Moi je suis Sorianne, on est bientôt arrivé Fablitos, il faut tenir encore un peu.

Un peu avant dans la rue, elle avait entendu parler certaines gens. Une taverne où des blessés s'entassaient, où personne n'avait le droit d'entrer... So regarda le dénommé Fablitos en se demandant s'ils étaient tous dans le même état que lui... Il fallait trouver cette auberge! Aprés avoir assouvie sa curiosité, elle donna un léger coup de talon dans les flancs de l'animal et il accéléra un peu l'allure. Les maisons défilaient, les habitants regardait la scène sans doutes intrigués... Mais aucun ne dit rien. Pourtant cet homme n'étaient pas des leurs, mais de cette armée qui avait voulu soit disant s'en prendre à la ville. De ça elle en était persuadée...

Un froncement de sourcils, quelque chose ne va pas. La jeune femme tira sur les rènes, faisant stopper la monture pour essayer de rattraper le grand corps qui s'effondrait. Etait-il mort??! Prenant appui comme elle le pouvait à l'étrier qui pendait au flanc du cheval, elle tenta coûte que coûte de resister à l'attrait du sol, essayant de faire en sorte qu'il ne tombe pas, les deux mains à la taille, elle voulait le redresser sur la selle.

Non non non et non! Réveillez vous!!! Juste un effort! un simple effort! On y est presque! Alleeeeez!!

Depuis la forêt elle répétait cela inlassablement, mais il fallait bien le motiver! Un corps endormi ou sans vie était bien trop lourd pour elle, luttant pour éviter qu'il ne tombe, elle ne réussit qu'à déchausser l'étrier et se sentit elle même entrainée par la chute de l'homme. Surprise, elle sentit le choc rude du contact avec le sol, tandis que Fablitos s'effondrait juste à côté. Aussitôt elle se redressa et le rejoignit, guettant les blessures. une main sur son front, il était brûlant... Et à deux pas de l'auberge... Juste au tournant de la rue...

Sorianne attrapa sa cape qui était restée coincée sur la selle, dénoua la longe de Razel qu'elle avait toujours attachée à elle, et parla au blessé tout en le recouvrant au maximum, histoire qu'il n'attrape pas plus la mort.


Je reviens immédiatement, je vais chercher de l'aide. Il fallait que vous tombiez aussi proche de l'arrivée hein...!

Elle attrapa un peu de neige avant de se lever, et passa sa main glacée sur le visage de Fablitos, qu'il sentent autre chose que la fièvre qu'il avait.

Je reviens.

La jeune femme se leva et à peine eut-elle posé le pied au sol qu'elle sentit sa cheville se dérober. Une légère grimace, et elle fit fi de son entorse! se demandant quand elle s'était fait ça, elle réalisa que c'était lors de leur chute, bah, pas grave! Il était en train de partir rongé par la fièvre! dés qu'elle eut trouvé la porte de l'auberge en question -espérant qu'il s'agissait de la bonne- So s'y engouffra avant de se stopper net, essouflée. Elle regarda les visages se poser sur elle, avant de déclamer...

J'ai besoin d'aide, j'ai trouvé un homme, Fablitos! Il est au plus mal, et je ne pourrai pas le ramener ici toute seule! Il est dehors, et il est blessé!

Elle conduirait à cet homme la première personne qui se manifesterait!

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Ayerin
[De retour parmi les Tiens]

Les larmes de Néa avait eu raison d'la gamine.
Mine de rien, elle était un brin sensible. Ne l'aura que peu montré, le plus souvent caché afin que jamais sa tour ne puisse être trop affaiblie.
Mais des années se sont écoulées, des mois sont passés, et malgré sa jeunesse, elle portait stigmates profonds et suite à de maintes batailles intérieures, la gamine savait qu'elle ne pouvait plus lutter.
Elle avait tant perdu, -comme tant d'autres et quoiqu'en dise encore les biens pensants, n'restait d'elle que son humanité,... identité perdue, idéologie à l'abandon, l'âme assassinée, mais ne laissera pas ce monde lui prendre plus !

La nature semblait givrée. Le froid les enveloppait et plus moyen de s'écouter penser. Tendre l'esgourde afin de l'entendre souffler. Tout ce blanc alentour faisant souffrir mirettes qu'elle garda le plus souvent fermées, pour ne les ouvrir que de temps en temps afin de porter sur elle, un regard en biais et voir sortir buée d'sa bouche, preuve que Néa était toujours avec elle !

Lucidité à la dérive...
Elle aurait dû s'endurcir, monter des murs de pierre autour d'son temple et avec écraser tous ces nuisibles qui lui cavalent sous les tifs.
Ce monde qui est là, présent sous les pas de Succube, n'est plus le sien, elle le sait.
Et si le temps s'arrêtait là, maint'nant ?
Et si ce même temps cessait de faire que des mains inconnues martèlent des tambours à lui faire péter l'chev'lu ?
Ce rythme, c'boucan perpétuel, qui n'cessait de lui sucer son énergie et qui ne s'arrêtera jamais plus.
Nuit de lune descend donc, vient à moi que je te prenne à la gorge, et fasse que cela cesse,...

Froides sont ses mains qui l'étreignent,... celles de sa frangine carmin,... pression légère qui la réveille de sa léthargie.
Tiède souffle d'une souris à son oreille qui lui murmure sa vie,...


Aye, ramène moi vers les autres, ramène moi chez nous...

Retenir ses mots, les siens...
Faire qu'ils ne soient point durs et lui rétorquer à son tour, la pressant plus fort contre elle.


Nous sommes en chemin, Néa,...
Je te ramène chez toi, vers eux, compte sur moi...!


Ce soir, savoir que ce sera certain'ment le dernier de plaisant malgré les circonstances et que la prochaine épaule sur laquelle elle se laissera bercer sera celle d'un tout autre réconfort.
Lumières à l'horizon. la ville se fait plus proche. Balancer d'la récompense au Succube. Lui flatter l'encolure, et savoir que l'bestiau lui en était reconnaissant, lui suffisait dans l'instant.
Aller jusqu'au bout du chemin, tourner à gauche, à droite, autre décision alors laissez faire la chance décider pour elles, le côté gauche représentant la féminité et compter sur ce choix bien que déraisonné.

Devant les portes d'la taverne.
Mettre pieds à terre, y voir un visage connu, celui d'un Toro, en compagnie d'une inconnue... mal en point, tout comme Néa.
Détourner l'regard, n'pas céder à sa fêlure.
Il lui fallait avant tout, trouver la force nécessaire afin d'laisser glisser la souris du haut d'la monture et la recevoir dans ses bras, et se dire que ce dernier effort aurait le mérite de la sauver,... mais ne pas vouloir aller plus loin que l'pas d'la porte d'entrée, ne pas vouloir en savoir plus sur eux, ne pas vouloir savoir si sa vie n'était plus, la sienne, celle qu'elle a laissé partir au combat avec les autres pour retrouver sa frangine perdue et laminée en chemin,... elle, la Baile qui a pêtre subie blessures ou qui pêtre était morte.
Elle ne saurait le supporter. N'en a plus les épaules la gamine, plus la force, lasse elle préféra laisser Néa qu'elle déposa sur un brancard de fortune, en sachant qu'on saurait bien la trouver.
Se penche vers elle, à son oreille et lui murmure,...


Rétablis-toi Néa, la révolution vous attendra bien encore un peu,...
Et si tu la vois, dis lui, dis lui que ou que je sois, je ne l'oublierai jamais ... qu'elle sache que l'éternité avait un sens, qu'il en a toujours été ainsi,... j't'aime la souris,...


Sur ses mots, la gamine sans un regard prit la fuite, sauta sur l'dos du Succube et prit route vers l'ailleurs ... ...
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"Je suis la résurrection et la vie" à dit le Très Haut, "celui qui croit en moi, quand même il serait mort, vivra !"
Debrinska
Une porte s'ouvre.....[

Un huis grince sur ses gonds.....
Toujours contre ses flancs la sensation d'une présence rassurante!

Puis tout à coup, les feux de l'enfer se déchaînent...agressent ses yeux de milles flammes! A la morsure du gel de la mort succède une intense chaleur!

Des centaines de mains la tourmentent... Deb essaye de se relever de combattre les démons qui l'entourent...L'âme du possédé qui se tenait réconfortante à ses côtés, s'est tue!

Debrinska tente encore de se mettre debout, mourir oui, mais pas à genoux, de prendre son épée pour trucider les démons qui lui ont volés son ange gardien...Elle ordonne a son bras de bouger, peine perdue! Et les suppôts de Lucifer sondent son corps!

Il lui semble que son hurlement va déchirer les ténèbres et monter jusqu'à la Mère....

Des images de haine, des larmes de sang passent devant ses yeux clos!
Puis , elle se dresse sur ses étriers...Braque fidèle à lui-même monte sur ses antérieurs, hennit sauvagement, avant de retomber sur ses 4 fers pour emporter la guerrière à la charge!

Cavalcade puissante.....ils sont tous deux précéder de Ptit Loup qui grogne de plaisir.....elle tire sa hache....elle se taille un chemin à travers
l'ennemi...brisant le mur des corps.... rendant au centuple ce que les autres font subir à ses camarades.....: FOUGERES tremble derrière tes murs....L'Ankou arrive. l'Ankou est là.... je ne suis que COMPAGNON....!

La sueur coule de son front....son bras lui fait mal à mourir, mais hache ne sera pas lâchée .....

Un enfant est en danger la.bas, il geint seul, abandonné....: Antoine??? non , Appoline???? L'immense guerrière de feu va trancher la gorge.du gosse abandonné...Debrinska se précipite chevauchant son Loup ...son arme tranche la tête de la femme...mais aussitôt une autre repousse à la place ....le corps de son ennemie s'allonge , devient rampant . C'est maintenant un immense serpent , une hydre qu'elle affronte..... les morsures de l'animal la font hurler de douleur, les dents sont des lames de feu qui la consument de l'intérieur....mais la hache est celle de Muad, elle est enchantée et ne tombera pas de sa main....elle taille, coupe, tranche , mais toujours les têtes arrivent sur elle...et la narguent.... des flots de sang....

On lui enfonce la tête dans le rouge liquide.... elle suffoque...


Inerte. en eau. la chirurgienne git sur une paillasse...glacée au dehors...suffoquant à de l'intérieur....dévorée par les humeurs qui assaillent son ventre et son sang!

Rien .. ni personne ne peut plus rien pour elle.... ptit Loup hurle de nouveau à la mort à ses côtés...il appelle Akula ou Muad par L'ART .... projetant son vif pour maintenir en vie son amie mourante....

Il ne quitte pas Deb d'un pouce... mais il laisse les femmes s'approcher comprenant qu'elles essayent d'aider la jeune prêtresse! Dans l'écurie voisine , Braque est comme fou, il rue, essaie de mordre quiconque passe à sa portée...



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Linon
Mais qu'est-ce qu'elle raconte l'Aphé des étoiles? Un demi-tour? Tous tombés? Libertà à côté??

Alors qu'un brouhaha de cris, d'appels et de hurlements montent jusqu'à elle, la réinstallent dans la réalité et le présent, Linon suit des yeux Aphélie... qui se trouble, se détourne, puis plonge son regard dans le sien pour lui expliquer des choses... que Linon ne comprend pas.

C'est absurde.

Une armée ne fait pas demi-tour comme ça. Il y a des plans, des objectifs, des enjeux... ça prend des semaines à monter... ça coûte des écus, des vies, de l'investissement... une armée ne fait pas demi-tour comme ça ! Aphé a perdu la raison, il n'y a pas d'autre explication possible... Mais alors... qu'est-ce qu'elle fait là?

Linon observe le visage de la fée des étoiles... elle a l'air épuisé, des cernes soulignent son regard qui s'est embrumé, sa voix est pleine de colère et de rage... Aphélie dit la vérité.. l'armée a fait demi-tour...

Les pièces se mettent en place, Linon comprend enfin ce qui vient de lui être annoncé...

Les enfants et elle ont été attaqués, énièmes victimes des armées faucheuses commandées par des lâches sans honneur, et les membres de l'armée de Gmat ont fait demi-tour contre toute logique stratégique, pour tous les venger... renonçant à une victoire certaine... pour écrire avec leur sang qu'il est des valeurs bien supérieures. Et malgré l'hécatombe du premier assaut... les survivants y sont retournés...

Le respiration courte, la nausée au bord des lèvres, Linon serre violemment la main d'Aphé qui ne l'a pas lâchée, pour tenter de se concentrer sur autre chose, et d'empêcher son esprit de suivre le fil du raisonnement. Car l'esprit de Linon est ainsi fait qu'il dévide toujours la pelote des événements pour en trouver l'origine, le pourquoi...le caillou... Et qu'elle a déjà compris, avant même que son cerveau n'ait terminé de remonter le fil, que le caillou, c'est elle.

Elle qui drapée dans ses convictions, a quitté l'armée et sa protection. Et les libertadiens ont compris, accepté, l'ont même saluée et invitée à rester près d'eux.

Elle qui s'est lancée sur la même route que l'armée avec Marko et la fille de Sélène dans les bras, totalement inconsciente du danger... les enfants n'auraient jamais été sur cette route sans elle...

Et quand ils ont été si violemment attaqués, ceux qu'elle avait lâchés et qui la connaissaient à peine n'ont pas hésité...

C'est à cause d'elle qu'ils sont allés se faire tuer, à cause d'elle que le plan d'anéantissement des faucheuses n'a pas été mené à son terme. A cause d'elle ces râles d'agonie, ces gémissements de douleur... à cause d'elle le visage ravagé d'Aphélie, qui pourtant reste là à lui tenir la main... sans réussir à masquer son angoisse... Où est son homme? Où est Bireli? Où sont le Taureau, le Colosse, la Lune? Où sont Aye, Natt, Guilh, Mal', Ermy, Evan's, Alphus? où est la panthère, et l'homme qui lui a offert une pierre rouge pour la protéger? Où est Baile... Baile... qui lui tient la main depuis leur rencontre? Et où sont tous ceux qu'elle ne connaît pas mais qui on fait quand même demi-tour?

Linon, le regard figé, lâche la main d'Aphé, la repousse...


Aphélie... que fais-tu là... va les chercher, va tous les chercher ! Ramène-les ici, ils doivent être ici... ensemble... Aphé...va chercher Bireli!!!

Prise d'un haut-le-coeur, Linon la bouche envahie du goût de leur sang, se penche hors du lit et vomit son innocence.
Calicia
Calicia entra dans la taverne aménagé en hospice, et chercha Aphélie du regard, elle l'apercut et s'approchant doucement pour ne pas troubler le calme ambiant, elle lui sourit et lui dit:

"Chose promise^^, je viens en renfort, je ne sais pas par ou commencer, alors je t'ecoute."


Elle attendit la réponse posant sa besace, pleine d'instruments de soin et balaya la salle du regard, pour voir l'entendue du travail.
Maleus
[de la fin au recommencement..bandage et co]

Comment il etait revenu à Angouleme après la bataille?
Aucuns souvenirs...
Il s'etait réveillé dans une charette, baignant dans son propre sang comme celui des autres.
Une sale odeur de sang, de sueur, de mort...
Sans trop réfléchir il s'etait levé malgrès ses plaies à vif et s'etait éloigné le plus possible de cette charette puante jusqu'à etre par magie dans une taverne.

Le nom de la taverne?
Sans importance..

Il avait commandé à boire, beaucoup..plusieurs habitants du coin les regardant de travers.
Faut dire qu'il etait pas beau à voir le borgne.
Son beau mantel etait ouvert et laissait voir sa chemise sanglante et déchirée.
Un trou dans l'épaules, une plaie béante au ventre sans oublier celle dans le dos.
Le borgne avait du mal à respirer mais la soif l'emportait sur la survie.

Les heures defilaient et le mal' etait de plus en plus pitoyable.
Ivre, faible, inquiet pour les autres..
Puis Natt arriva et s'occupa de lui, gnôle pour désinfecter, couture, bandages bien serrés à gogo..bref la totale.
L' ordre du jour? Du repos! Beaucoup de repos c't'ainsi qu'il dormi assez longtemps pour permettre à son corps d'expulser toute la fatigue accumulée au combat...

[Après l'repos un peu, vraiment un tout p'tit peu, d'action]

Un borgne, toujours plus grognon plus le temps passait, se dirigeait vers la tav' où tout les camarades etaient soignés.
Il avait entendu parler qu'Aphé n'savait plus où donner d'la tete.
Il avait prévenu que confier des soins au Mal' c'etait donner la mort au patient mais soit..ça n'eut pas l'air de géner...

Bref il avance, lentement mais surement appuyé sur son grand baton.
De son autre main il tient fermement par une branche un arbre mort, décoré etrangement.
Il le traine comme il peut jusque destination, s'arrêtant de temps en temps pour ramasser les décorations tombées durant le trajet.

Une fois devant la porte il soupire un bon coup puis la franchit.

A l'interieur il laissa son regard vagabonder de droite à gauche histoire de s'impregner des lieux.
Ca s'active à l'interieur...un peu trop à son gout...

Il campe sur ses pieds, l'arbre posé à coté de lui, baille un coup puis inspire grandement..

"Aphé j'suis là avec l'arbre !! j'fais quoi maintenant !?"

Vaut mieux crier pour etre écouté...



Vala j'me suis motivé ^^

_________________
Aphelie
Les yeux fixés sur Linon,
Elle regardait son visage changer à chaque seconde.
Les expressions se succédaient très vite.
Trouble, incompréhension...
Puis l’esprit se remet doucement en place.
Elle détail le visage de la blonde,
Cherche, la faille ? Sa question :
C’est la vérité ?
Oui...tout est vrai.
La main de Linon sert la sienne,
Ne pas ciller et soutenir son regard.
Voir en elle le doute, la rage, la culpabilité...
Elle a compris.
La blonde comprend ce qu’elle ressent en ce moment et ce qui va suivre.
Le remord qui vous ronge et la culpabilité qui ralentie les battements du cœur...
Doucement elle va se renfermer, se blinder contre l’extérieur.
Elle connaît ça...non...pas Linon, pas sans qu’elle lui dise.
D’un geste la main et lâchée et repoussée.
Surprise Aphélie reste là une seconde à regarder son amie.
Les mots raisonnent en elle : « va les chercher...».
Elle s’approche à nouveau de Linon,
Prend sa tête entre ses deux mains et soutien son regard à nouveau.


Les responsables se sont eux Li. Pas toi, pas les enfants, pas nous. Ne cherche pas de faux coupables pendant que les vrais courts ! On a fait demi-tour parce qu’on le voulait, parce que c’était vous oui sûrement. Sans réfléchir par ce qu’on est comme ça, jusqu’au bout quoiqu’il arrive. Mais surtout parce qu’on se bat contre ça et qu’on y croit. Parce que ce n’est pas en ignorant encore une fois les dégâts d’une armée faucheuse qu’on changera les choses. Alors non Linon...ne cherche plus de responsable...c’est eux...juste eux...

Elle se redresse en souriant.
Comme si les mots l’avaient libéré d’un poids.
Comme si elle avait en enfin retrouver ce pour quoi elle se battait.
Drôle d’impression qui traverse le cœur...
Ne pas être au bon endroit, ne pas être à la bonne place,
Elle le sent, elle le sait, d’autres combats à mener ailleurs...
Mais pourtant, pourtant elle n’arrive pas à les laisser.
Un sourire quand elle se tourne vers Anita restait muette.


Je suis sure que vous prendrez grand soin d’elle, mais j’vous le redis, faite attention s'il vous plait. Quand elle sera plus stable, vous pourrez l’amener en bas ?

Puis se tournant vers Linon.

Baile y est, et Crokie est à côté. D’autres aussi, j’te fais pas de liste tu les découvriras assez vite...Te rendort pas, ça m’ennuierait de te réveiller à coup de gifles cette fois.

Elle dépose un baiser sur son front avant de tourner le dos.

J’vais les chercher.

Le pat sur, elle franchie le seuil.
Partir oui...partir...mais pas avant de les avoir ramené.
Non, pas avant.
Jusqu’au bout quoi qu’il arrive.
Le collectif avant soi.
Un sourire qui se dessine.
Les mots qui raisonnent plus fort que tout.
Parce que c’est ça Libertad.
Ou c’était ? non...ne pas penser plus.
Du bruit en bas, quelqu’un entre.
Elle appelle, parle de Fab...
Bouche qui s’entrouvre pour laisser sortir un gémissement.
Elle court vers les escaliers, oubliant sa blessure un instant.
Les yeux se fixe vers la brune dans l'entrée.
Visage croisé il y a peu.
Les sourcils se froncent.
Ne pas se braquer, la laisser s'expliquer,
Mais glisser sa main vers sa dague.


'jour...Vous parliez de Fab ? Il est où et où l'avez vous trouvez ?

Tout en parlant elle regarde vers la porte rester entrouverte.
Là au sol une femme visiblement blessée (Debrinska),
Une de plus.


Et mer de !

Elle se précipite pour la rentrer.
La traînant à moitié, elle lance à la brune.


Ça vous ennuierez de m'aider ?

Le coup de main s'accepte volontiers dans ses conditions.
La femme est déposée sur une des rares couches encore libre.
Un regard rapide sur ses blessures.
Une grimace de la blonde.


J'vais jamais m'en sortir...

Un murmure qui en dit long.
Comme si on l’avait entendu Calicia passe la porte.
Un sourire de soulagement l’accueil.


Tu tombes bien ! heu...y a tellement à faire...tu veux bien regarder ce qu’elle a ?

Elle désigne du menton celle qu’elle venait d’installer (Debrinka).

Elle est restée un moment dans le froid, faut commencer par la réchauffer je pense...

Elle cherche une couverture dans la pièce,
Quand soudain son regard s’arrête sur une paillasse prêt de l’entrée qui plus tôt était vide.
Elle s’approche, méfiante,
Tourne le visage vers elle...


Néa ! mais bon sang qu’est ce qu’elle fait là !

La main soulève la chemise pour voir la plaie.
Ni pansée, un cousue...
Une impression qu’on a rentré ce qu’y dépassait comme on pouvait.
Retenir une nouvelle nausée qui arrive.
Mais reprendre le dessus...encore...toujours...


Vous pouvez m’aider à la reculer de la porte toutes les deux ? faudrait pas qu’elle attrape la mort en plus...

Aussitôt dit, aussitôt fait.
Prêt de la Baile, elles la laisseront.
Puis se tournant vers les deux invités surprises...


Calicia, fait au mieux, au plus urgent...Elles ont toutes les trois besoins d’être soigné rapidement, et y en a encore là haut...j’vais allé chercher Fab avec...pardon...j’sais pas votre nom. Avec elle quoi...parait qu’elle l’a trouvé.

Haussement d’épaule qui dit qu’elle veut bien croire tout ce qu’on lui raconte aujourd’hui, tant qu’elle a de l’aide.
Elle se dirige vers la porte.


On en a pas pour longtemps...

La porte s’ouvre à nouveau sur un...arbre mort ?
Là elle se demande si elle n’est pas morte en fait et qu’elle est en enfer...
Si si ça doit être ça ! Voir souffrir ses amis et ne plus savoir quoi faire...c’est l’enfer...c’est sur...
La voix de Mal la rassure d’un coup.
Au moins elle est pas seule si c’est l’enfer !
Elle écarte les branches pour mieux voir son visage.


J’pensais que tu m’avais abandonné toi aussi...Tu peux aider Calicia ? à nettoyer les plaies, ça c’est dans tes cordes...à l’eau d’abord, puis la gnôle derrière le comptoire, mais pas directe sur la plaie hein ! j’ai vue ce que ça a donné avec Crok...et l'arbre...met le où tu veux, on le décorera tout à l'heure. J’me dépêche, y a Fab qui va se les geler sinon...

Reprendre le chemin vers l’extérieur.
Prend au passage une couverture,
En se disant que sa pourrait servir de civière de fortune au cas où.
Se rappeler de son enfance où au lieu d’une luge Darko la trainé sur une couverture à toute vitesse.
Sourire blasé qui se distingue.
Il est bien loin le temps de l’innocence et de l’insouciance...


Après vous m’dame...

Froid glacé qui transperce le peu de vêtements qu’elle a.
Reste qu’à espérer que Fab soit en meilleur état que les autres,
Et qu’il sache...


(hrp : ouai j’sais, c’est long mais j’voyez pas comment couper sans ignorer quelqu’un...alors bravo si t’as tout lu t'as le droit à un choppe ! :p Sinon merci pour le coup d’main j’vous revaudrait ça !^^)
Nattascha
De l'aide, Aphelie avait besoin d'aide. forcément. les rumeurs vont bon train dans les patelins comme Angoulème.. Il était question de nombreux blessés arrivés au cimetière, et elle ne pouvait plus rester dans son antre, ignorante des souffrances des autres et de la tâche qui attendait Aphélie si elle se chargeait seule de procurer des soins.
Motivée plus que jamais et enfin remise elle même de ses blessures elle était persuadée de pouvoir filer un coup de main. N'avait elle pas déjà recousu Mal ? sourire à cette pensée... il était toujours là donc elle ne s'en était pas si mal sortie.
Baluchon sur l'épaule, les six bouteilles de gnôle à l'intérieur, ça pourrait servir, elle avait pris le chemin de l'auberge en fin de journée, après son travail au verger. Une des bouteilles fut ouverte tout de même chemin faisant, histoire de se préparer à ce qui l'attendait. Voir ses amis estropiés une fois de plus n'allait pas être aisé.
arrivée devant la taverne, elle vit Aphélie sortir en courant à la suite d'une femme. Elle les suivit du regard et les vit se pencher sur un corps à terre... Un de plus. Il faisait déjà trop sombre pour pouvoir reconnaitre l'homme mutilé qui gisait là.
soupir.. Oui son aide serait certainement bienvenue.
Elle laissa les deux femmes se charger du nouveau blessé et poussa doucement la porte, s'attendant à y trouver un calme morbide, qui correspondrait bien à la souffrance qui gouvernait ici.
Mais non, des cris, des invectives, ça courait dans tous les sens. Mal... Mal avec son arbre ??? pas le temps de chercher à comprendre... on était là pour aider.


Salut Mal, t'es docteur ? sourire qui s'étire... tu m'étonneras toujours.. bon ? on commence par où ? t'es peut être plus au parfum que moi... en quoi j'peux être utile
Elle sort les bouteilles de gnôle qu'elle dépose sur la grande table de la taverne.

avec ça, on peut déjà éradiquer quelques saloperies qui viendraient à avoir l'effronterie de vouloir dévorer nos potes.

Puis elle attendit les ordres. Ouvrit à nouveau la bouteille de gnôle entamée, en but quelques gorgées et la tendit à Mal. Pas qu'il soir fragile de l'estomac le borgne, juste qu'elle savait qu'il aimait bien les bonnes choses qui piquent. Et cette gnôle là, elle piquait pas, elle arrachait la bouche.

prête. elle était prête à tout voir, à tout recevoir en pleine poire des souffrances de ses amis.

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