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[RP] Il n'y a pas de victoire sans sacrifice

Elloras
[Légèrement en retraite]

Le cheval s'était calmé et avait cessé de tourner en rond, les yeux d'Elloras restèrent crochés sur le combat. Elle les observait se battre, elle attendait que ce soit finit, mais prête à agir à n'importe quel moment. La main insensible posée sur la garde de son épée. Le combat fut rude, Actarius tint le dessus sur la brigande sans jamais lâcher son avantage.

Actarius démontra une telle haine, que le lieutenant n'aurait jamais pu y penser. Il n'était plus l'ami prévenant, mais bien une bête assoiffée de sang. Les coups de lames volèrent, les cris autant de douleur que de rage firent trembler la nuit, le repos de la nature. Elloras sursauta légèrement lorsque son ami trancha la main de la brigande. Asfaloth le ressentit et recula de quelques pas. Le sang s'arrêta dans les veines du Lieutenant, comment pouvait-il passer d'un rang à l'autre? Comment arrivait-il a être sanguinaire et sans pitié ? Elle ne reconnaissait plus son ami, ce n'était plus lui. Des mots furent changés entre Actarius et Charlaine. Celle-ci mal en point, résistant comme elle le pouvait. Sa mort était proche pourtant, elle continuait à le provoquer, à être insolente. La brigande, couchée sur le sol, semblait fermer les yeux. Actarius ne lâcha pas sa proie des yeux. Une proie de choix, il s'apprêtait à exécuté sa mise à mort.

Elloras se glissa lentement au sol, passant sa jambe droite par dessus l'encolure de son cheval. Une fois les deux pieds au sol, elle s'avança lentement, s'arrêtant à plusieurs mètres. Elle n'osa pas encore intervenir, ne sachant pas trop ce que son ami avait en tête. Elle s'était placé de manière à être vue, bien qu'il restait encore plusieurs mètre entre eux. Ses yeux océans observèrent Actarius, inquiets et presque suppliants de s'arrêter. Charlaine avait assez souffert comme ça et n'allait pas tarder à rendre l'âme. Elloras attendit qu'il relève les yeux, qu'il la regarde un instant.

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Actarius
Ne se rendait-elle pas compte que ses paroles ne touchaient plus le connétable ? Pourquoi persistait-elle dans une vaine et stérile provocation ? Elle seule le savait, elle seule avait ses réponses puisées dans la source de son agonie.

Le jeune homme recula un sourire mauvais aux lèvres. Sous le voile blanc de la lune, il observait avec dédain cette créature qui poussait la bêtise jusqu'à oser un clin d'oeil. Il approcha alors à nouveau et se pencha vers l'oreille de Charlaine.

Pauvre fille... garde tes leçons d'honneur, tu auras bien suffisamment le temps de le dispenser aux Languedociens qui ont péri par votre faute. Es-tu si naïve ? Crois-tu seulement que ce sont les nobles qui souffrent ou ont souffert de votre méfait ? Reviens à la réalité, seuls les paysans souffrent, ceux qui n'ont rien demandé ni à nous, ni à vous, ceux-là qui aspirent simplement à survivre, ces ceux-là que vous avez tués en pillant le Languedoc... Tu vois ce petit enfant malade qui souffre de la faim par votre faute ? Tu le vois ? Il te tend la main, il t'attend, il veut savoir pourquoi, pourquoi il est mort.

Il reprit tranquillement son souffle écartant délicatement une mèche de feu que le vent avait porté devant sa bouche.

Je le vois moi, tous les jours, toutes les nuits, il vient me hanter, me demander comment j'ai pu faillir à ma tâche ? Comment le plus grand comté de France est tombé entre les mains de gens qui ont oublié de penser à lui en se servant dans les caisses, entre les mains de gens qui sont sans doute passés à côté de lui sans même lui donner un écu, un morceau de pain ?

Garde tes leçons Charlaine, toi qui allait tuer ma famille, aujourd'hui malheureuse tu vas subir ma colère la plus terrible, les dernières paroles que tu entendras seront les miennes, la dernière personne que tu verras ce sera moi, la dernière que tu auras touché, senti ce sera moi. Je vais te priver un à un de tes sens pour te punir de chacun de tes actes en commençant par le
GOÛT !


Il tourna soudainement la tête de Charlaine et lui rendit son clin d'oeil avant de lui asséner un terrible coup de poing dans le foie... elle ouvrit la bouche, mais son cri fut étouffé. Le connétable d'un geste froid avait saisi sa langue de sa main gauche engourdie par la douleur, rouge du sang qui coulait de son épaule, il l'avait tirée avant de la trancher de sa lame. Il se sentit alors observé...

Sa tête se tourna... son amie... Elloras... ce regard suppliant fixé sur lui. Cette scène se marqua à jamais en son coeur. Il détourna ses yeux du lieutenant, il était allé trop loin... beaucoup trop loin... abréger les souffrances de cette chienne qui ne pouvait même plus hurler sa douleur, tant sa bouche était inondée de sang.

Il recula incrédule de sa propre cruauté... il ne pouvait plus faire marche arrière... Peut-être aurait-elle méritée une seconde chance ? Pourquoi ne pas l'avoir faite prisonnière ? Pourquoi l'avoir torturée ainsi ? Il fallait finir son ouvrage, l'achever alors que ses mains tremblaient de remord... Lui donner une mort digne au moins.

Non ! Elle avait menacé sa famille... si, si, elle avait payé et avait montré un courage ... Non ! Si ! L'hésitation, la panique s'emparait de lui... Qu'avait-il fait ? Qu'était-il devenu ? Revenir en arrière... La laisser la, non, non ! Elle méritait mieux, c'était une fière combattante, une gladiatrice.

Improbablement lui vint en tête une histoire que lui contait son oncle, une histoire où se mêlaient héros et dieux dans des combats épiques, il se souvint d'Achille, de comment il tua Hector, aveuglé par la rage et la vengeance, comment, après l'avoir tué, il avait tenté de l'enlaidir pour le priver du repos digne des guerriers... Charlaine n'était pas Hector, aucune noblesse en elle, rien d'honorable, pourtant... pourtant... elle méritait une mort plus digne et un traitement moins cruel. Il marcha lentement épée en main et se plaça derrière elle, afin qu'elle put voir une dernière fois les étoiles.

Elle se tenait là, juste devant lui à genou, faute de pouvoir se relever... Le sang giclait de sa bouche et embrumait sans doute son regard du voile mortelle qui l'attendait.

En cet instant, l'épée aux reflets de sang fut levée sous un halo d'albâtre... les mèches brunes d'Actarius soulevées par le vent ne purent masquer la tristesse infinie qui avait envahi ses yeux humides de repentance... son visage demeurait impassible, ses mains ne tremblaient plus, pourtant le remord glisserait bientôt le long de sa joue.

Ainsi fut figé cet éternel instant... une lame bientôt... une larme bientôt... toutes deux enlacées au coeur des ténèbres.
---fromFRCharlaine
L'instant semblait irréel, la fin semblait ne jamais vouloir arriver. Malgré ses provocations, malgré son arrogance, elle vivait encore mais souffrait de plus en plus. Tout ceci, provoqué que par ses paroles à elle. La rouquine qui avait crû qu'en le provocant il abrégerait sa vie sous la colère. Elle avait flanché sous sa propre règle d'or; ne jamais sous-estimer son adversaire. Au lieu de la tuer, il la torturait. Et bon sang qu'elle souffrait.

Il lui avait glissé des mots à l'oreille. Son esprit était tellement embrumé, il y avait longtemps qu'elle n'entendait plus rien autour, qu'un constant bourdonnement. Sa force l'abandonnait rapidement... et un autre coup au ventre vint la frapper. Crier. Libérer la douleur. Elle ne put l'expulser, quelque chose étant entrer avant que le cri ne sorte. La lame fine du connétable était tellement affutée que Charlie ne senti même pas la brûlure de la coupure, mais seulement un liquide chaud au goût de fer qui l'étouffait.

Ensuite, tout sembla se passer au ralenti. La dame qui réapparut, Actarius qui se plaça derrière elle. La brigande avait comprit. Cet homme, au si grand coeur. L'insulter n'avait servi qu'à agrandir sa haine, qu'à gonfler sa colère, le transformer en monstre. Du mieux qu'elle le pouvait, elle tentait d'expulser le sang de sa bouche. Comment cracher sans langue?

Du coin de l'oeil elle vit un reflet. Enfin. Enfin s'abattrait sur elle la libération. Il avait fallu le regard bienveillant d'une amie pour calmer la bête qu'était devenu le connétable et rappeler en lui le bon samaritain. Les émotions avait toujours été la faiblesse de l'homme. Dès que Charlie s'y était adonné aussi sa vie avait prit un tout autre tournant. Les yeux de la rouquine se tournèrent vers l'amie du connétable, juste avant que la lame ne s'abatte sur son cou. Avant que la lame ne s'abatte sur ce qui restait de la brigande transformée en chair à pâté. Au moment où celle-ci toucha la peau rougie de Charlaine, au moment où enfin la brigande expira, elle ferma définitivement les yeux ayant l'air de vouloir dire Merci et à jamais, sur le visage de la rouquine, sera figé un sourire en coin...

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~ R.I.P. ~
Elloras
Leurs yeux se croisèrent, il avait bien sentit sa présence, son regard insistant sur lui. Elle comprit qu'il reprenait petit à petit ses esprits, qu'il avait laisser la bête se dissoudre petit à petit, qu'il reprenait conscience de ses mouvements, de ses envies. Les yeux océans du lieutenant de Mende allaient et venaient entre son ami et sa proie. Qu'allait-il faire encore? Abréger ses souffrances ou continuer à la maltraitée? Elle avait certes menacer sa famille, la tuer ne serait que son châtiment, mais la torturer en valait-il la peine? Elloras comprenait son ami, mais il fallait qu'elle l'arrête, au risque qu'il regrette ses gestes. Sans doute qu'un jour, Elloras sera amenée à être dans la situation d'Actarius, sans nul doute elle préférait qu'il la stoppe à un moment ou un autre. Ce genre de geste, ce genre de torture, reste gravé à jamais dans l'esprit, même un esprit sain comme celui de son ami. Il gardera les séquelles de ce combat, à n'en pas douter. Il sera un tout autre homme après, après cette mort, après cette exécution. Elloras n'avait pas oublié son dernier combat, il la hantait tous les jours, sa main insensible lui rappelait ce qu'il s'était passé. Après ça, elle avait totalement changé, ce n'était plus la femme que tous avait connu. Actarius changera lui aussi, après ça. Mais autant ne pas le voir devenir un monstre sanguinère. L'appel du sang est parfois plus fort.

Il recula d'un pas, il réfléchit, son visage se détendit comme un masque qui tombe. La bête s'enfonça dans les abimes de la nuit, de sa haine. Son visage changea, il redevint l'homme qu'elle a toujours connu. Sans doute qu'il se rendit compte de ce qu'il était entrain de faire, sans doute qu'il devait déjà regretter ses gestes. Elle vit ses yeux se mettre à briller, alors qu'il envoya un autre coup de poing à Charlaine. Cette fois redressée, à genoux devant lui, il leva sa lame au dessus de sa tête. Les yeux océans du lieutenant croisèrent la brigande. Elloras la fixa sans aucune pitié, le regard froid, dur, sévère. L'épée s'abattit sur elle, le corps se détendit, la souffrance stoppée. Charlaine, brigande et pilleuse de Montpellier était maintenant morte.

Elloras leva les yeux pour regarder Actarius. Elle s'approcha lentement de lui, déposa sa main sur son épaule. Elle remarqua ses joues humides, brillante sous la lune blanche. Elle hésita à dire quelques mots, que pouvait-elle bien dire? Quels mots pouvait-elle bien émettre pour soulager ses regrets? Aucun. Juste la présence pouvait apaiser, juste lui montrer qu'elle était là. Elle attendait qu'il reprenne ses esprits, qu'il bouge, qu'il lui fasse même un signe.

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Actarius
La larme coula seule, isolée dans la haine qui avait empli les ténèbres. La lame s'était abattu...

Devant lui gisait ce corps inerte, ce corps décapité. Son regard se perdit un instant alors qu'un murmure se glissa hors de ses lèvres.


Adieu Charlaine...

Morte, elle était bien morte... là, juste là à ses pieds. Le jeune homme n'avait pas failli, il avait déchargé toute sa colère, toute sa haine en un sanglant requiem. Alors qu'un imperceptible bourdonnement harcelait ses oreilles, naquit au coeur de ses tripes un terrible sentiment de dégoût, dégoût de cette masse abattue, dégoût de lui-même. Une autre larme perla...

Une main se posa sur son épaule. Ses yeux quittèrent le néant. Le connétable se retourna bientôt et ôta délicatement cette main amicale. Il observa son amie un instant.


Elloras, je vais... je vais donner à cette femme une sépulture décente. J'ai besoin d'être seul, je serai de retour à l'aube. J'ai aperçu des sacoches sur la carcasse de sa monture, ce peut être quelques écus, quelques marchandises à rapporter peut-être. Sa voix était douce et amicale. Si tu pouvais te charger de cela et commencer d'enterrer les gardes... je te rejoindrais là-bas et... je te serai infiniment reconnaissant.

Après avoir rengaîné son épée, il souleva le corps et saisit la tête de Charlaine et les transporta jusqu'à son cheval. Il monta bientôt et se tourna une dernière fois avant de partir vers Elloras.

Merci mon amie, merci d'avoir été là...

Sur ces mots, il partit au galop en direction du Lot.

Aux doux murmures de l'eau, il nettoya chacune des plaies de la défunte, il les pansa avec sa propre chemise. Il s'appliqua tant et si bien que la malheureuse avait retrouvé apparence humaine au moment où il s'apprêtait à la recouvrir de sa longue cape. Ce fut à cet instant qu'il apperçut ce visage presque serein, ce petit sourire en coin.

Elle gisait nue sur le rivage, si fragile, si pure à son oeil ému d'une improbable tendresse. Il se détourna alors et creusa un peu plus loin à l'aide d'une planche qui traînait. Alors que l'aube approchait, il déposa le corps recouvert de sa cape noire au fond de cette tombe improvisée. Non loin s'épanouissait une fleur, une petite marguerite. Il s'approcha lentement et la cueillit délicatement.


La fleur tournoya bientôt dans les airs jusqu'à se poser sur le tissu, sur le sombre linceul de Charlaine.

Trouve la paix Charlaine. Puisse Dieu te pardonner, puisse-t-il ne pas oublier qu'en cette nuit tu as suffisamment payé... Adieu !

Sur ces mots, le connétable ensevelit son ennemie. Alors que l'aube naissait, il avait déjà quitté la sépulture et arriverait bientôt à l'endroit où les hommes d'Alari avaient sans doute dû périr sous les coups de Charlaine.
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Elloras
Le temps semblait être suspendu dans le néant pour Actarius. Il se retourna, ôtant la main d'Elloras de son épaule. Elle laissa son bras retombé lourdement le long de son corps. Elle l'observa attentivement, tentant de déceler l'ami et plus la bête. Pour l'heure, l'ami ne semblait pas vraiment là, il était ailleurs, caché derrière les regrets et les remords. Sa voix était douce et amicale, mais elle sentit un brin de quelque chose qui ne lui plaisait guère. Oui, l'homme serait changé, oui, il ne sera plus le même. Mais à quel point finalement? Jamais, il ne sera l'Actarius qu'elle a toujours connu, jamais.

Elloras, je vais... je vais donner à cette femme une sépulture décente. J'ai besoin d'être seul, je serai de retour à l'aube. J'ai aperçu des sacoches sur la carcasse de sa monture, ce peut être quelques écus, quelques marchandises à rapporter peut-être. Si tu pouvais te charger de cela et commencer d'enterrer les gardes... je te rejoindrais là-bas et... je te serai infiniment reconnaissant.

Un acquiescement de tête, un "oui" rapide, perdu. Elle aurait voulu lui répondre, mais que pouvait-elle bien dire au juste? Il n'y avait rien à dire du tout. Elle ne pouvait pas le blâmer après tout, même si Charlaine était une femme de mauvais augure, une brigande, la pilleuse de Montpellier, toutes personnes méritaient un enterrement décent. Actarius trouverait sans doute le pardon à sa mort. Il avait besoin d'être seul, elle pouvait que le comprendre.

Elle l'observa monter le corps sur son cheval avant de grimper dessus. Elle resta plantée là, au milieu de la route, alors qu'il se retourna près à partir. Il n'avait rien dit de plus, rien. Un pincement au coeur la prit, elle se demanda pourquoi elle était là avec lui? Pourquoi il avait voulu qu'elle assiste à cette tuerie? Lentement, Elloras se retourna et s'approcha d'Asfaloth. Prête à monter sur son cheval, sa tête dépassant juste de la selle, elle entendit la voix d'Actarius briser le silence lourd qui venait de s'installer dans la nuit.


Merci mon amie, merci d'avoir été là...

Un léger sourire s'afficha sur ses lèvres, elle murmura alors qu'il partit au galop.

De rien...

Il ne l'aurait sans doute pas entendu. Elle haussa les épaules, puis monta sur son cheval avant de donner un grand coup de talons pour le faire partir au galop à l'opposer d'Actarius. Elloras laissa ses pensées s'évaporer, un certain mal être s'était imposé en elle, ne sachant pas trop le pourquoi. Peut être le fait d'avoir été spectatrice de cette scène, de ne pas l'avoir aidé comme elle l'avait imaginé, d'être rester comme une imbécile sur son cheval en attendant qu'il finisse sa petite affaire.


Au Camp de fortune au Sud de Mende

Au galop, qu'elle arriva sur le lieu de la tuerie, au galop qu'elle découvrit les morts, les deux corps. Elle descendit de son cheval pour vérifié. Elle déposa deux doigts sur la carotide du premier garde : aucun signe de vie. Elle se déplaça ensuite sur le second corps : mort aussi. Un soupire s'échappa de ses lèvres avant de se relever, lentement. Elle scruta les alentours, lorsqu'elle découvrit une silhouette un peu plus loin, accroupie au sol. Son coeur se figea et sa main droite se plaça d'amblée sur la garde de son épée. Elle s'avança lentement, observant cette silhouette devant elle. Elle entendit un murmure, une voix, puis quelque claquement. Elle se rendit compte que l'un des gardes était entrain de s'occuper d'Alari. Elle se racla la gorge pour que l'homme se retourne.

Il l'est mort?


Non, Lieutenant. Il ouvre doucement les yeux. Une blessure à la cuisse et un bon coup sur la tempe.

Elloras observa Alari qui s'éveillait lentement, le sang s'était arrêté de couler. Il faudrait très certainement soigner ça rapidement, mais pour l'heure, le lieutenant de Mende avant une autre mission.

Bien, mettez le légèrement assis contre le tronc d'arbre
. Pointant le premier arbre et assez proche d'eux. L'homme s'exécuta, pendant qu'Elloras cherchait un endroit paisible au bord de la forêt pour les deux autres gardes. Dès qu'elle eut trouvé l'endroit idéal, elle attrapa une grosse branche et assez solide et commença à creuser la première tombe. L'homme s'était approché et l'observa un instant, attendant les ordres.

Ramenez moi vos deux compagnons ici et aidez moi à creuser pour y déposer les corps.

L'homme s'exécuta à nouveau et courru près l'un de ses amis pour le porter et le ramener près du lieutenant. Elloras mis du temps à creuser dans la terre, légèrement humide par l'aube qui commençait déjà à pointer. La sueur perlait sur le front du lieutenant, la fatigue commençait à se faire ressentir, son mal être toujours autant présent. Elle s'activa à la tâche, tenant de penser à rien d'autre, alors que le deuxième corps fut apporter. Le dernier garde encore sur ses deux jambes l'aida à finir la première tombe, avant de s'attaqué quelque mètre plus loin au deuxième sépulture. Les deux personnes creusèrent sans relâche, agenouillé dans la terre retournée, alors qu'un cavalier approchait. D'instinct, Elloras s'arrêta et déposa sa main sur le pommeau de son épée. Prête à se retourner et brandir son arme, si le cavalier ne se présenta pas dans la seconde...

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