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[RP]Procès public de Domy11 et Fabrizio05 attaque d'Albi

Iurek
Iurek se rapprocha du prévôt, et le foudroya du regard. A voix basse, il lui lanca :

"Par la Sangdieu, Messire ! lança t il, la voix basse. Vous délirez ! La justice se doit d'être propre dans ce comté ! Je n'en tolèrerais pas plus ! Je suis le maitre des geoles, et ces prisonniers sont sous ma responsabilité !"

Il se chargea lui meme de délier les deux accusés, bousculant les gardes alentours, les figeant du regard. Sous les cris de la foule. Mais que lui importait ? Il était le bourreau. Le déshonoré, le sans honneur, celui qui maniait l'épée pour le Comté. Et l'ordre du juge lui fit chaud au coeur. Il lâcha un soupir de soulagement. Puis se défit de son mantel, et le tendit a Fabrizio.

"Prenez cela. Faites en ce que vous voulez."

Il se tint derrière eux, l'épée au clair, prêt a repousser quelque attaque. Ses sourcils broussailleux froncés, le regard noir, il semblait mettre au défi quiconque de s'approcher. La justice serait rendue, et il les tuerait s'il devait les tuer ! Mais pas ici, pas dans ce lieu qu'il considérait comme l'aboutissement de ce qui était juste ! Pour lui, c'étaient des criminels, certes ! Mais des moribonds ! Alors , Sangdieu ! Qu'on porte la main sur eux ! Qu'on lui donne une raison de commettre un acte de violence gratuite ! Il lanca aux gardes :

"Apportez leur de l'eau, Sangdieu !"

Ce qui fut fait vite. Il posa la gourde devant les deux accusés, alors que le proces se poursuivait. Et retourna a son poste.
_________________
" Jamais d'aultres armes nous prendrons que celles que nous élizons,
Et nous disons pour réconfort nous voulons la liberté ou la mort. "
--Soso
Procès et encore décidément elle ne faisait que ça ces jours ci, des salles chauffées au moins, la bonne ambiance tant pis du moment qu'elle trouvait un coin pour se poser, même que des fois ça la faisait sourire et se marrer les procès, enfin pas tous, ça dépendait souvent de la trogne du juge et de ses comparses aussi, enfin là elle était pas déçue ce jour, se trouver une petite place... Hop... Elle en lorgna une pas trop au fond pas trop devant... Parfaite.

Elle regarda ses compagnons de siége des fois que ..oui faut toujours chercher le noble jeune riche et beau dans une assemblée, ça peut servir.

Puis fit de grands signes de la main aux accusés.


Se ravisa un peu.... discrétion... oui oui.... vrai que... pas son truc ça
Eric.mrk
Eric était arrivé par le convoi des prisonniers en provenance de l'Hospitalet, mené par Messire Iurek... Arrivé devant la bâtisse, il descendit du chariot et regarda le cortège aller jusqu'aux geôles des accusés... Lui même rendit en salle de justice, en se mêlant à la foule, sachant qu'il serait amené a témoigner... Il parcourut du regard l'assemblée et vit avec une colère sourde la façon dont étaient traités les prisonniers à leur arrivée...

Heureusement, certains protestèrent contre ce traitement, dont le Doyen de la Faculté de Médecine... Eric se sentit plus que jamais proches de ses confrères et de son représentant émérite... Il fut satisfait de cet élan de générosité et de décence... Enfin, il retrouva le sourire en voyant dans l'assemblée sa Lumière, en qualité de juré, espérant qu'elle sentirait du réconfort à le voir également... Puis, il décida de demeurer silencieux jusqu'à ce qu'il soit appelé...

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Roxanne7


Roxanne avait regardé toute la scène dans un silence total. Au fond d'elle même, la jeune femme eu un pincement au coeur quand elle vit avec effrois l'état déplorable des accusés.

Comment cette femme trouve-t-elle la force de tenir debout...? pensa-t-elle.

La douleur que lui infligeait sa chair meurtrie se lisait sur son visage. L'humiliation, le traitement brutal ainsi que les cris et injures de la foule sans pitié que ce couple d'accusé devait subir rendait cette scène très pénible à regarder.
Roxanne fut soulager de voir que différentes personnes réclamaient un minimum d'humanité et que les accusés pourraient être jugés sans être déclarés coupables avant même d'avoir eu une chance de se défendre.
Elle regarda la femme boire la potion en espérant qu'elle serait soulager, ne serait ce qu'un peu, rapidement.

Roxanne attendait avec impatience la suite procès. Pouvoir se concentrer sur la plaidoirie et l'accusation lui faciliterait grandement son rôle de juré car elle pourrait focaliser son attention sur des faits concret et ne pas être perturbée par des sentiments de peine ou de compassion.
Ainsi, elle pourrait rester totalement neutre comme elle l'avait dit précédemment dans son serment.
Momose


Le procureur resta assis en regardant le déroulement et la mise en place du procès, la foule et les cris n'avait pas l'air de l'intimider, il vit les accusés entrer, il les regarda et se mit à réfléchir, il croisa le regard des accusés et vit leur état et le traitement fait par la foule, cela le chagrinait et qu'il savait au fond de lui que même s'ils sont accusés, ils doivent être traités comme des hommes, mais il est indéniable qu'ils ont commis un acte contre nos lois et doivent être juge comme telles et que leur état est la conséquence de leurs actes et que cela ne peut pas excuser leurs actes et écouta les interventions du juge, du prévôt et du juré. Puis le juge lui fit signe que l'acte pouvait être dit ...

Il se leva, la foule était en pleine effervescence, il s'avança et se mit à tousser fort pour permettre à sa voix de porter...

Votre honneur, mesdames et messieurs les jurés.

La foule continue son vacarme et il s'arrêta et dit ...

Mesdames, messieurs !!!
Silence, Silence s'ils vous plaît, nous sommes dans une cour de justice et non au marché merci !!!


La foule fit silence et il reprit...

se tourna vers le juge...

Votre honneur,

regarda en direction du jury..

mesdames et messieurs les jurés,

se tourna vers les accusés...

la défense,

Puis commença son acte d'accusation...

Au nom du Comtat de Tolosa, moi Momose procureur de Tolosa intente un procès ce jour contre les accusés dame Domy et messire Fabrizio ici présent,

les montrade la main ...

les faits reprocher aux prévenus sont les suivants, à la date du 27 septembre 1457 avoir pénétré dans le comté de Toulouse, dans la ville d'Albi, au seins d'une armée appelée les oies sauvages et que les demandes de régularisation de la part des instances militaires du comté de Toulouse sont restées lettre morte et que les accusés ont participé à la tentative de pillage de la mairie d'Albi dans la nuit du 27 au 28 septembre en restant dans cette armée,

se tourna vers le jury...

heureusement que les braves Albigeois ainsi que les défenseurs de Toulouse étaient là pour empêcher le massacre que l'accuse et son armée avaient l'intention de faire !
Les accusés ont été formellement reconnu la nuit de l'attaque par plusieurs défenseurs.


se remet face à la cour...


Donc en vertu des lois Toulousaines les accusés dame Domy et messire Fabrizio se sont rendu coupable de trahison en faisant acte de rébellion.
Est considère comme acte de trahison, selon l'article 121-3 , De la trahison

Citation:
La trahison se définit comme tout acte d'opposition au roi et aux représentants légitimement élus du Comtat (membres du conseil comtal et maires), dont il existe plusieurs sortes :
+ Les actes de rébellion se définissent comme l'organisation d'une attaque non légitime contre le Comté ou une mairie. Pour être légitimes, les attaques contre les mairies doivent avoir été approuvées par le Conseil comtal et les attaques contre le Comté validées par la procédure indiquée à l'article XVII de la Charte du Comté, ou par l'Etat-major en cas de prise d'assaut du château par des troupes extérieures au Comtat.
+ Les actes d'espionnage se définissent comme la recherche d'informations stratégiques dans le but de nuire au Comtat de Tolosa ou aux villes qui le constituent.
+ L'aide aux armées ennemies présentes sur le sol du Comtat de Tolosa se définit comme le soutien militaire ou logistique fourni par tout sujet Toulousain à une armée non reconnue par Tolosa ou qui ne lui soit pas alliée.
Cette aide peut prendre, entre autres, la forme de l'embrigadement, de l'aide à l'organisation de l'armée par la fourniture de PEA, de la fourniture d'armes, de trésorerie ou de vivres à prix préférentiel.

La trahison est punissable de six jours de prison et de mille (1 000) écus d'amende, ainsi que du bannissement du Comté.


les accusés ont continué à circuler au seins de cette armée sans autorisation sur les terres du comté de Toulouse, alors que les lois l'interdisaient et que selon l'article unique de l'interdiction des lances étrangères sur le territoire du Comtat de Tolosa. Le décret est ainsi rédigé

Citation:
".A compter de ce jour, sont interdits :
a) Toute armée autre que l'armée comtale du Comtat de Tolosa sur le territoire du Comtat de Tolosa, sauf accord expressément signifié de l'Etat-major.
b) Toute lance ou corps d'armes menés ou comprenant des membres étrangers ou ayant un casier judiciaire dans toute province du royaume de France et des royaumes étrangers.

* Tout groupe armé temporairement autorisé à sillonner les routes du Comtat de Tolosa doit prêter serment de ne pas nuire aux intérêts du Comtat et doit indiquer son positionnement ainsi que sa composition quotidiennement au Baile de la Marescalciá.
* La présence non-autorisée de tels groupes constitue une infraction relevable du délit de Trouble à l'Ordre Public.
* En cas de refus de dissolution, de soumission au serment et au rapport, ou de récidive, le groupe armé sera considéré comme hors-la-loi et tous ses membres seront déférés devant le parquet pour Trahison.
* Le décret s'applique à tout groupe armé présentement constitué sur les terres du Comtat de Tolosa".

Fait en Tolosa, le nòu de Mai de la annada MCDLVI, (le 9 mai 1456)
Promulgué par Carles de Castèlmaura, Coms-regent de Tolosa

Ausissètz, ausissètz,

A compter de ce jour, nous déclarons que le décret du 10 mai relatif à l'interdiction de constitution de lances étrangères sur le territoire du Comtat de Tolosa est étendu aux lances crées et constituées par les sujets du Coms de Tolosa.

Tous doivent s'astreindre à la procédure de régularisation des lances, sous peine d'être justiciable.

Fa dins lo castèl de Tolosa par nous, Carles de Castèlmaura, Coms de Tolosa, lo dètz-e-nòu junh de la annada MCDLVI » .


reprit son souffle, l'assistance était attentive et continua ...
se tourna vers les jurés


Mesdames messieurs les jurés, les accusés ont commis un acte de trahison envers notre comté et qui plus est par leur action ont intenté à la vie d'autrui et que la défense peut nous asseoir une théorie sur le bien fonder de leurs actes et les concours de circonstance lier au fonctionnement des armées, je me permets d'apporter à votre attention que cette armée a pénètre dans la matinée du 27 septembre 1457, alors que les frontières du comté était fermé et que l'attaque a eu lieu dans la nuit, les accusés ainsi que toutes les personnes appartenant à cette armée ont reçu tout au long de la journée des missives de la part de nos vigilants douaniers, demandant leurs intentions et la régularisation de leur situation et qu'aucun des membres de cette armée, n'a répondu à ses missives. Si l'intention des accusés était la paix, ils auraient dû répondre à ses missives et cela aurait montré leur bonne foi , ce silence vis-à-vis des instances Toulousainnes nous montrent bien que les accusés se pensent au-dessus des lois et ils ont prouvé par leur silence que leurs actes ont été prémédité et ont donné par la même occasion leur consentement à cette attaque. Donc je vous demanderai mesdames et messieurs les jurés d'être impartial et de ne prendre en compte que les faits et non les sentiments et de rendre justice sur des faits et qu'il est plus aisé d'exercer un acte de violence qu'un acte de justice, merci.

regarde la défense ...

Donc je demande aux accusés dame Domy et Messire Fabrizio de s'expliquer sur leurs actes !
Merci


Alla se rasseoir et écouta la suite...

















Aldindethau


Aldin avait écouté avec attention, l'acte d'accusation du
Procureur sobre et précis comme d'habitude. Le temps avait suspendu son vol et le silence etait à couper au couteau.

Le Juge se racla la gorge et fit signe à la défense et aux accusés:


Accusés, à vous la parole, votre avocat peut plaider pour vous, vous pouvez vous rassoir en attendant.

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Fabrizio05
Les mains le prennent, ils le ceinture, est ce pour éviter tout mouvement brusque de sa part,ou est ce qu'ils ne s'agit point de rébellion de sa part ?.

Non on veux les menés comme des bœufs à un abattoir, on veux exposés aux yeux de tous les moribonds,les voir se rabaissés et implorés pour leurs états, de demander grâce.

Mais il ne dit, rien ne se montre sur son visage;Fabrizio écoute le prévôt hurlé ses ordres, les traités comme des démons, les jugés ainsi comme un vil suppôt du malin.

Les chairs de ses poignets sont meurtries par des cordes qui lui enserrent ses membres.Il ne jette pas un coup d'œil sur sa femme mais il l'entend.

Fabrizio entend malgré les cries de la foule hostile contre eux, la plainte muette de sa femme, il la sait faible, il la sait serrant les dents et ne pas montrée son état où la guérison en devient précaire.

Mais il ne montre rien , son visage en reste froid comme absent tout comme son regard.Mais il l'écoute , sa rage en lui se décuple.

Il a envi de crier à la face de l'homme mais il ne dit rien, ses mains se serrent encore plus sous les cordes, ses doigts se regroupent pour en former un poing énorme.Ses phalanges blanchissent, mais il se retient de parler, il se laisse faire.

Soudain une voix s'élève contre cet état, demandant qu'ils soient jugés en tant qu'homme et non en tant que serviteur du sans nom ou comme des porcs que l'on s'apprêtaient à égorgé sur l'autel de la justice.

Ses mains de la soldatesque les ramènent à leur banc;Fabrizio du coin de l'œil voit l'homme en noir s'adresser au prévôt comme le fit un membre du jury.Est ce le juge ou le procureur , il ne pourrait dire.

Mais les mains rugueuses les forces à revenir sous les quolibets de la foule. Prétoire, ce Lieu envahi par la populace,lieu d'où les insultes se taisent, les demandent de mise à mort se font rare maintenant.

Mais dans tout ce tumulte deux geste se font;l'un pour sa femme afin qu'un breuvage lui rende sa force et son attention, l'autre vers lui, ce mantel, ce tissu rugueux qui doit le prémunir contre le froid que des mains nerveuses ont déchiré en parti sa chemise.

Mais il ne répond rien, il se tait, il ne fait que tourner doucement son profile vers sa dextre afin de saisir le mantel et de finir par en recouvrir les épaules et le dos de Domy.
Il ne veut rien pour lui, il ne fait que tout donner à sa femme.Boissons, onguents, soins et sympathies.

Mais voilà qu'on leurs demandent de se tenir roide contre une barrière les séparent de tous, montrant au peuple de Toulouse où se trouvent les accusés.Dérisoire barrière de bois vermoulus, juché sur une estrade courte que des hommes en armes regardent avec haine et attention le couple de moribonds.

Fabrizio se lève, son menton pointe vers le sol, ses mains agrippent fortement la rambarde, ses traces de liens sont encore visible, ses cheveux longs pendent maintenant le long de son visage, ses épaules sont rentré et soudain dans une voix qui se fait basse qui au fur à mesure que les paroles s'échappent de sa bouche en devienne plus clairs et plus fortes.

Fabrizio laisse son esprit parlé, il laisse son âme s'ouvrir afin que tous dans le prétoire l'entende et que dans ses murs en résonne l'écho qui assourdira le peuple de Toulouse.


Prévôt....Prévôt...Prévôt...Toi qui part des paroles ont souillées l'honneur de ma femme.

Homme...Toi qui part tes ordres ont souillées le corps de ma femme.

Toi vil homme... qui par tes ordres ont jugés ainsi un homme et une femme devant ton peuple sans lui donner le droit au jugement.


De tout ce là tu peux être excusé ou pardonné...Mais tu as commis une erreur en agissant ainsi....Juste une.

Moi!...Car je ne pardonne rien ni ne donne d'excuse...Surtout si on la touche.


Cette fois la teste se redresse,ses mains agrippent plus fort la rambarde, masquant mal l'envi de bondir.On voit des flammes danser dans ses yeux bleus.

Il le regarde intensément, son regard le fixe et il rajoute, le visage froid comme la glace, un rictus carnassier sur ses lèvres.


Je devrai demander le jugement de Dieu mais mon épée ne souillera point ton corps putride.

Non tu mérites le poignard, tu ne mérites pas de mourir comme un homme.

Non tu mérites la fin comme un pourceau et crois moi je te trancherai la gorge et ce là avec le plus grand des plaisirs.

Car maintenant tu n'es plus homme...Tu es juste un mort en sursis.

De mon honneur... il en sera ainsi...J'en fais le serment...Devant Dieu et les hommes.


Puis répondant maintenant au juge qu'il leurs a demandés des explications sur l'acte d'accusation;Fabrizio regarde leurs avocat et d'un signe du doigt tendu , il en désigne leur défenseur.Puis il fini par se rassoir.
Little_dheimet
Procès… ou plutôt simulacre, voilà l’impression que gardait le bâtonnier de cette affaire… Il était arrivé discrètement pour éviter les cris et autres jets de détritus de la foule qui paraissait possédée par le sans-nom…

Son regard traversa en long et en large la place aménagée pour le jugement, et il lui semblait ne plus reconnaître ces toulousains épris de justice et d’équité.

Les soupires qu’il poussait s’enchainaient ; colles relevés et écharpe au cou recouvrant la moitié inférieur de son visage, il s’était avancé puis assis sur le banc des accusés ; il avait juste auprès de lui certain de ses confrères. Ses clients n’étaient pas toulousains, et l’exemple de bourreau qu’on leur montrait était tout sauf reluisant à ses yeux… lui, le féru de justice.

Il jeta un coup d’œil sur sa cliente… plus morte que vivante, et malgré les soins sensés la requinquer fournis par le doyen de la faculté de médecine, Dhei savait pertinemment que Domy ne pourrait nullement se relever, elle avait reconnu le prévôt parmi ses agresseurs… Aussi lorsque celui prit la parole, Dhei ne put qu’esquisser un léger sourire, la tête à présent baissée, on pouvait apercevoir ses mains effectuer des mouvements… il semblait concentré, en fait, il n’arrêtait pas de prendre note de tout ce qui se faisait ; de tout ce qui se disait.

Sa tâche n’était pas des plus aisées, mais il aimait ce qu’il faisait, et il croyait en ses clients…

Le Procureur, après moult rappel à l’ordre à l’assistance par le juge, prit enfin la parole, de façon posée et assez cohérente; il exposa son point de vue à l’assistance, au juge, aux jurés… mais surtout à lui.
Après la lecture de l’acte d’accusation, chute fut faite vers la défense qui devait à son tour s’exprimer…

Mais avant…

Mais avant, donc, l’un de ses clients, dans un sursaut d’orgueil et surtout d'amertume... peut être aussi de rancune, avait prit, sans qu’on la lui donne, la parole.

Il avait fini par craquer; Mais qui donc ne l’aurait pas déjà fait? n’arrêtait pas de se dire Dhei,
lui-même l’aurait déjà fait il y a longtemps. Voir sa femme malmenée de la sorte, battue, laissée pour morte, recevoir tous les déchets de Toulouse et toutes les injures connues, méconnues et inconnues…

Dhei qui, comme pour laisser son client se libérer n’avait fait aucun geste, l’avait écouté… avait regardé ensuite les jurés pour voir leur réaction, mais aussi le Juge… Fort heureusement, ce dernier conservant son calme, n’y fit cas et leur demanda d’indiquer la manière dont ils interviendraient…

Dhei se leva… On pouvait à présent voir sa coiffe toute blanche et les mèches qu’il avait laissé se dérouler jusqu’à mi dos pour celle de gauche, et sur sa poitrine pour celle de droite ; son manteau avait été déposé sur une chaise à ses côtés, on pouvait maintenant admirer pour les uns, ou dénigrer pour les autres la somptueuse toge qu’il arborait, avec sur les épaules sa coiffe particulière spécifique au bâtonnier.

Il s’avança, le visage dans le vide, tête légèrement baissé, le juge en face et les jurés à sa droite… ses mains vinrent lentement se nouer dans son dos… à mi chemin de l’espace qui séparait les accusés du juge, il marqua une pose. Il était plongé dans ses pensées, la gorge quelque peu nouée ; ne sachant pas vraiment par où commencer, tant il voulait s’exprimer ; il inspira profondément ; et finalement…


Je vous remercie votre honneur ;

Honorables jurés ; Messire Atornat,

J’ai l’immense responsabilité de défendre ces deux personnes … hélas présumées coupables par nos lois. Néanmoins, telle qu’elle est faite, notre loi, fort heureusement, nous permet de croire que les innocents peuvent s’en sortir.


Il marqua une courte pause, le temps de se tourner lentement vers les jurés…

Messieurs et Dames les jurés ; vous aurez, au terme de nos exposés et thèses, la lourde responsabilité de rendre une décision, qui devra être la plus juste. Le procureur a souhaité que vous regardiez les faits, j’espère que c’est bien ce que vous ferez. Il vous demande en même temps de ne pas écouter vos sentiments, mais je dirais que ces sentiments, vous les éprouverez par rapport aux faits. En s’exprimant ainsi, que souhaite-t’il obtenir ?

Que vous fassiez fi de l’état dans lequel a été mis ma cliente ?

Souhaite-t-il que vous fassiez fi de ce qu’on vous présente pour jugement une mourante mise dans un tel état par une horde de personne, qui durant toute leur folie n’ont pas voulu entendre les cris qu’ils poussaient ?

Des personnes qui ont décidé de se rendre elles même justice, dédaignant les instances de notre Comté qui prévoit un jugement juste et équitable pour tous ?

Vous avez tout à l’heure, eu le cri de cœur d’un homme meurtri… lui a encore à toute ses facultés pour s’exprimer et vous dire ce qu’il ressent… au nom de son épouse qui ne peut plus aligner deux mots ; ni même se tenir debout.

Que les faits ?

Soit, mais parlons en des faits ?

Et les faits, les voilà…


Il montre du doigt le banc d’accusation… et marqua une courte pose, en baissant la tête, puis la relevant…

Votre Honneur, honorables jurés, ne croyez pas un seul instant que je veuille occulter les raisons qui selon auraient poussées des personnes, dont notre cher prévôt, garant de notre sécurité et premier maillon de la chaine judiciare, à mettre dans un tel état mes clients, et plus particulièrement Donà Domys, Au contraire, sur ces faits, je souhaiterais vous y entretenir.

Votre Honneur, Honorables jurés, en ce jour du 27 septembre 1457, nous ne nierons pas que mes clients pouvaient être considérés comme membres de l’armée des Oies Sauvage. Cependant, j’estime qu’il serait bon, que nous nous étayons premièrement sur le sens de leur présence dans cette armée, et secondement des prétendus courriers que le les instances militaires auraient envoyé à tous les membres de cette armée, leur demandant de régulariser leur situation. Je ne suis point ici le défendeur de cette armée, aussi, vais-je m’évertuer à situer la responsabilité de mes clients dans ce fait. La personnalité de mes clients vous sera étayé de sorte que vous vous rendiez compte à qui vous avez affaire.

Je vous dirai qui est le Sieur Fabrizio, et vous comprendrez aisément qu’une personne aussi engagée que lui et son épouse, n’auraient pu en aucun cas fomenter un … passez-moi le mot… pillage d’une ville… de façon aussi grossière. Si nécessaire, nous ferons intervenir des experts militaires afin qu’on comprenne bien que mes clients, au péril de leur vie, ont accepté de prendre coups sur coups, sans vraiment chercher à se défendre, ni à blesser qui que ce soit, malgré les armes qu’ils portaient et l’expérience qu’ils ont.

Votre Honneur, Honorable jurés, l’affaire qui vous ai présentée est complexe… cependant, je demeure convaincu que vous saurez rendre justice et dire le droit.
Je vous remercie…

Je vous prierai votre Honneur, de bien vouloir autoriser la venue ici même de Messire Fabrizio, qui s’adressera, non pas en tant que témoin, mais en tant qu’accusé, en son nom et en celui de son épouse, à vous. Il vous relatera les faits, et aussi la chronologie des évènements…

_________________
{Pour toi, avec toi... pour l'éternité. Dans mon cœur tu demeures à jamais, reposes en paix}
Aldindethau


Aldin ecouta posément l'avocat de la defense, et reconnu les talents d'orateur de Little_Deihmet. Verifiant avec les jurés que tout les jurés avaient bien pris note de la plaidoirie, Aldin se pencha et fit signe au greffier. Puis s'adressant à l'atornat:

Maitre Momose, avez vous une intervention à faire, a ce moment du procés ?

La défense appelle l'accusé Fabrizio à la barre, Veuillez procéder, je vous prie en désignant celui-ci.

_________________
Roxanne7


Les cris et hurlements de la foule avaient cessés, à présent le tribunal était plongé dans un silence glacial et seul les voix des différents intervenants résonnaient entre les murs rendant l'ambiance plus lourde que jamais.

Roxanne écouta avec attention le procureur exposer les faits puis fit de même quand l'avocat des accusés vint à la barre pour commencer sa plaidoirie.

La jeune Fuxéenne, plume en main, prit note au fur et à mesure que le procès suivait son cours, très concentrée, elle veilla à ne négliger aucun détail. Les questions, sans réponses jusqu'à présent, se bousculaient dans sa tête. Elle choisit néanmoins d'attendre la fin de l'intervention de Messire Fabrizio avant d'en poser une, elle était curieuse d'entendre ce qu'il avait à dire pour sa défense.
Momose


Momose écouta l'intervention de messire Fabrizio puis celle de l'avocat de la défense. Il était attentif a chaque parole, une fois que la plaidoirie fut terminée le juge lui demanda s'il avait des questions.

Il se leva et dit ...


Oui votre honneur, pas de question, mais des objections.

Premièrement, je demanderai à l'accusé messire Fabrizio d'éviter ses interventions et d'attendre que la cour lui donne la parole, merci

se tourne vers la défense


Je demanderai à la défense de se concentrer sur les faits, car actuellement nous faisons le procès de dame Domy et messire Fabrizio et non des défenseurs d'Albi, comme nous laisse entendre la plaidoirie de la défense.

se tourne vers les jurés


Je ne vous demande pas de faire fi de quoique se soit simplement, je vous rappelle que la justice rendue sur des sentiments et une justice qui n'apporte pas d'équité à tous les hommes et qu'une justice rendue sur des fait permet cette équité et cette impartialité que vous devez avoir.


se tourne vers le juge

Votre honneur, je me permets de vous dire, que si la défense et vous-même êtes d'accord, que la justice Toulousainnes et une justice de valeur et d'humanité et que si l'accusés dame Domy n'est pas apte à participer au procès vu son état, je demande qu'elle soit emmenée chez le médicastre et que des soins lui soit apporté, si vous le voulez bien.

La dignité humaine et l'essence même de notre justice.


alla se rasseoir et attendit l'accusés messire Fabrizio
Garriguette
Garriguette écoutait en silence les interventions de chacune des parties. Elle frissona lorsque l'accusé prit la parole, supputant que la dureté des ses paroles , bien que motivée par le traitement infligé à son épouse, ne plaiderait pas en faveur de la clémence ...Elle soupira et regarda la défense, pensant un moment que celle-çi ferait reprendre raison à son client..mais làs, Dheit ne broncha pas, jugeant sans doute qu'il valait mieux laisser s'exprimer la rage de Fabrizzio. Elle connaissait la renommée de cet avocat et ami, et se rangea intèrieurement à sa décision. Lorsque le procureur suggéra d'emmener la dame Domy pour la faire soigner, Garri faillit intervenir pour confirmer l'extrême faiblesse de celle qu'elle avait accueillie et soignée à l'Hospitalet, mais elle se dit que ce ne serait sans doute pas le choix de la-dite accusée et se tut... Elle croisa son regard, celui-çi était marqué par la souffrance et l'épuisement, mais restait en effet, ferme et résolu... Garri baissa les yeux, espérant simplement que la décision que prendrait la dame ne l'amènerait jusqu'au bout de ses forces vitales...
_________________
Heliorphee


Debut le début du procès, Helios écoutait en silence les diverses interventions. Il était vrai que ce procès était bien animé, tant par la dureté des paroles que par certaines actions dans ce tribunal. Il écouta l'accusé qui voulait défendre un honneur par un acte impardonnable. Que Aristote lui vienne en aide à cette ame devenue folle. En tout cas, il semblait que ce dernier ne regrettait pas ses paroles et encore moins ses actes... Son sort semblait déjà joué...
Aldindethau


Aldin avait écouté l'intevention du procureur et la demande qui en découlait. Sépongeant le font, Aldin prit la parole d'une voix grave et s'adressa à la défense et ensuite vers l'Atornat.

Je suis désolé mais la justice doit suivre son cours, nous avons laisser le temps que nous avons estimé nécessaire pour une guerison permettant la présence ici des prévenus, dans ce tribunal.

Le Jury et moi même ne pouvons concevoir de faire sortir la vérité sans la présence des accusés à cette barre. Je suis contrains de refuser votre requête, l'accusée Domy restera dans le box du tribunal. Le greffier prendra note de votre demande dans les minutes du procés.

Accusé Fabizio, votre avocat vous cites à la barre, c'est à vous !!

_________________
Fabrizio05
Mesdames et Messieurs les jurés...."

Son regard bleu survola les visages qui étaient tournés vers lui:

"Je tiens d'abord à dire qu'il s'agit d'une abominable méprise et que nous sommes ici les victimes et non les criminels....

Avant toute chose laissez moi me présenter à vous:

Je suis un ancien Capitaine de la Garde épiscopale.
Ex Vidame de la province de Reims.
Maîstre d'armes ...Et je reste le meilleur qu'ils aient jamais eu...
Ex gouverneur militaire épiscopal du Sanctuaire.
Membre honoraire de la Sainte Inquisition.
Ami fidèle de membres de la Curie Romaine
Vétéran de plusieurs guerres dont une croisade.
Homme lige.....
Et chasseur de mécréants......"


Il reprit son souffle et attendit un moment que tous aient saisi la gravité de la situation.


"Vous voyez que vous n'avez pas devant vous un vulgaire bandit de grands chemins..."

L'homme serra les dents en entendant un gémissement un peu plus fort venant de sa femme qui semblait reprendre conscience.

"J'ajoute que mon épouse fut bourgmestre de Dunkerque et diaconnesse de cette même ville,elle était aimée et appréciée pour la bonté dont elle a toujours fait preuve auprès des gens qui avaient besoin d'elle."

Détournant avec effort son regard de celle qui l'accompagne il continue:

"Voila donc les faits tels qu'ils se sont véritablement déroulés:

 Suite à un séjour en Rouergue ,nous avons demandé et obtenu de l'armée une escorte pour nous accompagner sur la route qui devait nous mener à Toulouse.

Nous arrivions d'un long voyage depuis Dunkerque et nous avions déjà eu à subir une attaque vers Tours qui nous avait fort affaiblis.
Mon épouse voulait plus de sécurité,nous  avons donc suivi cette armée jusqu'à Albi .

J'insiste bien sur le fait que nous suivions le meneur de cette troupe.
  Arrivés à Albi, le Tarn et l'ambiance régnant, nous nous sommes retrouvés tous deux, entre nous, à vivre notre amour et à profiter des soirées tranquilles de cette ville qui nous semblait hélas sympathique....

Je dis hélas car du fait que nous étions arrivés avec cette armée,nous fumes pris à partie par la population, sans aucune explication ...
Nous étions armés ....Bien armés....Et nous n'avons qu'à peine tenté de nous défendre...Si nous avions été agressifs...Croyez vous que les albigeois n'auraient pas plus souffert??

Ma femme.....Regardez la......A été lâchement frappée par celui qui continue à s'acharner sur elle..."


Il reprend difficilement son souffle et son calme.....Plante un regard plein de mépris sur le prévôt et continue:

"Nous avons reçu les courriers habituels de la douane,cependant, n'étant pas  meneur du groupe,nous avons informé qui de droit et nous l'avons laissé gérer ces problèmes d'ordre administratif .

Tout ceci nous a plus fait penser à un cauchemar qui allait s'arrêter.....
Hélas......Il n'en était rien....."


On sent l'émotion vouloir enfin envahir cet homme qui présente depuis le début un masque froid et impénétrable.
L'évocation des moments heureux qu'il vivait jusqu'au drame a fêlé la carapace dont il se protège tant bien que mal....
Plongeant son regard bleu dans celui du juge il conclut:


"Mon épouse aura du mal à s'exprimer je pense..Mais je la sais assez courageuse pour répondre à vos questions s'il le faut...
Pour ma part je vous ai tout dit..."
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