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[RP] Le dolmen de Bagneux Saumur

Abraxes
Ciel, une apparition dans la nuit ! Le fier Abra, malgré sa vaillance légendaire (du moins depuis que, de simple bouseux craintif, il était devenu sanglant boucher), n'avait pu s'empêcher de sursauter.

Heureusement ce n'était qu'une inoffensive (?) villageoise, qui semblait fort curieuse et pleine d'initiative, et qui déjà lui avait saisi la main et l'entraînait vers la bâtisse du géant. Il reconnut Lulu, qui faisait preuve de tout autant de dynamisme que sa fillote Lysand'. Il se dit que cette année la Saumuroise était active et délurée, c'était une bonne récolte.


Mais pas du tout, vous ne m'avez pas fait peur, voyons ! bafouilla-t-il en la suivant bon gré mal gré.

Mais où avait-elle déjà disparu, avide de fureter partout ?

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Le plus pimpant éleveur de cochons de toute la côte ouest, et un vrai Saumurois s'il en est.
(la petite Reyne de l'Anjou, le 21 avril 1457 à Bourges lors du 5e GFC)
Lluwella
Il fait vraiment noir comme dans un four là dedans, pensa Lulu en s’avançant à l’intérieur du dolmen. Elle scruta l’obscurité tout en continuant à avancer et paf, trébucha sur un obstacle invisible et s’étala de tout son long. Aouch. J’aurais dû emmener une lanterne.
En se relevant, Lulu sentit quelque chose sous ses doigts qui s’enfonçaient dans la terre meuble. On dirait une bague. Elle arriva au fond du dolmen. Il y avait une étroite ouverture vers le haut de deux des blocs. Vu sa petite taille, elle devrait pouvoir s’y faufiler. Après quelques contorsions, elle se retrouva à l’air libre sous le ciel étoilé. Elle examina sa trouvaille à la lumière de la lune. Elle était pleine de terre, ça devait faire un moment qu’elle était enterrée là. Mais c’était bien une bague, une chevalière d’homme, bien trop large pour ses doigts. Il lui semblait qu’il y avait quelque chose de gravé dessus, des armoiries peut être, mais la lumière était trop faible pour les distinguer.
Lulu escalada le dolmen qui était partiellement enterré vers l’arrière et donc bien moins haut que sur l’avant. Elle se dirigea silencieusement vers l’entrée. Elle observa quelques instants Abraxes qui était toujours debout devant celle-ci, l’air de se demander s’il devait pénétrer dans l’antre obscur ou faire demi tour et rentrer chez lui se coucher.
Elle s’assit en tailleur sur le toit de pierre.
Coucou. L’homme leva les yeux vers elle. J’ai un truc pour vous. Cadeau. Elle lui lança la bague qu’il attrapa au vol. Hum, jolis réflexes. Je l’ai trouvé là dedans.
Abraxes
Diantre, voilà qu'elle était juchée là-haut à présent ! À peine Abraxes l'eut-il distinguée en silhouette à contre-jour, enfin à contre-nuit plutôt puisque c'était sur la clarté de la lune qu'elle se détachait, qu'elle lui lança à l'improviste un… truc.

Cadeau, avait-elle dit.

Cadeau que par pur réflexe il attrapa au vol.

Heureusement ce n'était pas tranchant ni piquant. C'était rond et évidé comme… une bague ? Une grosse bague de seigneur à gros doigts, comme devait l'avoir été l'occupant d'une telle bâtisse.


Je l’ai trouvé là dedans, précisa-t-elle.

Où ça, la-dedans ? Il y a une bijouterie ?

Observant l'objet, il discerna non sans peine comme la ciselure de deux doubles L pris en symétrie dans des motifs énigmatiques.

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Le plus pimpant éleveur de cochons de toute la côte ouest, et un vrai Saumurois s'il en est.
(la petite Reyne de l'Anjou, le 21 avril 1457 à Bourges lors du 5e GFC)
Lluwella
Elle regarda Abraxes pendant qu’il examinait l’anneau.

Ou ça là dedans ? Il y a une bijouterie ?

Elle éclata de rire. Une bijouterie ? Quelle drôle d’idée.

S’il y a une bijouterie, elle est bien cachée. Et de toute façon à cette heure-ci, elle serait fermée.

Reprenant son sérieux, elle ajouta :

Vous arrivez à distinguer quelque chose sur l’anneau ? J’ai eu l’impression qu’il y avait une gravure mais je n’ai pas réussi à bien voir.

Vous croyez que ça pourrait provenir d’un trésor qui serait caché là-dessous ? J’adore les histoires de trésor caché. Mon père m’en racontait souvent pour m’endormir, les templiers, les îles mystérieuses et les pirates…


S’étant rappelé son père, il lui sembla l’entendre lui dire d’un ton légèrement réprobateur… Silence, ma petite fille. Tu parles trop et tu ne réfléchis pas assez. Ca ne te ressemble pas du tout.
Tu as raison papa. Voilà que je me met à parler à tort et à travers maintenant.


Se taisant, elle reporta son attention sur le boucher

Vous ne voulez pas me rejoindre pour qu'on examine ce mystère de plus près?
Abraxes
En écho à sa plaisanterie quelque peu lourdaude, elle avait éclaté d'un rire taquin vite emporté par un flot de paroles où se mêlaient échos d'enfance et excitation actuelle à la perspective d'un hypothétique trésor… Un trésor ? Bigre, comme elle y allait… La bague en tout cas n'était pas quelconque, et l'étrangeté du lieu prêtait à la rêverie… Mais que répondre ? Il se raccrocha à sa dernière suggestion :

Vous ne voulez pas me rejoindre pour qu'on examine ce mystère de plus près?

D'accord, j'arrive.

Facile à dire. Mais comment diantre était-elle grimpée là-haut ?

Passant la bague à son pouce, car elle était trop grosse pour tenir à un autre doigt, il se mit en devoir d'escalader l'un des rocs de soutènement.


Pfff ! Ils auraient pu prévoir des marches !

C'était forcément un peuple de géants, ou bien ils n'aimaient pas prendre le frais sur la terrasse.

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(la petite Reyne de l'Anjou, le 21 avril 1457 à Bourges lors du 5e GFC)
Lluwella
Lulu regarda Abraxes s’escrimer à essayer de grimper par la partie la plus haute du dolmen.

Elle l’entendit soupirer Pff ! ils auraient pu prévoir des marches !

Elle se pencha vers lui et désigna l’arrière de l’édifice.

Il suffit de demander. C’est plus facile par l’autre extrémité, par où je suis passée moi.
C’est moins haut et les pierres font comme un escalier. Vous vouliez des marches, il y a des espèces de marches, de très grandes marches d’accord, mais ça aide bien quand même.


En attendant qu’il grimpe, Lulu scruta la nuit. Il lui avait semblé avoir aperçu une chouette à la lisière de la forêt un peu plus loin, et elle se demandait si Blanc bec daignait lui faire une petite visite. Il lui semblait que l’animal prenait de la distance avec elle depuis quelque temps et il lui manquait. Mais nul rapace nocturne en vue. Elle avait du rêver.
Abraxes
Tout de même, on a son honneur… Déjà que la damoiselle l'avait plus ou moins vu ne pas grimper à un arbre, cette fois Abra (le fier) n'entendait pas reculer.

Nan, je ne vais pas perdre de temps à faire le tour…

Surtout qu'on ne sait jamais ce qu'on risque de rencontrer en faisant le tour, dans le noir…

Et le voilà en train de se hisser à la force de ses bras de boucher, en faisant attention à ne pas érafler la bague sur le roc.


J'arrive !


Enfin, j'essaie…
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(la petite Reyne de l'Anjou, le 21 avril 1457 à Bourges lors du 5e GFC)
Lluwella
Nan, je vais pas perdre de temps à faire le tour...

Il serait pas un peu bourrique ou plutôt tête de cochon, le cochonnier là, pensa Lulu. Pas sûr du tout que ça soit un gain de temps d’attaquer l’escalade par là où il avait choisi de le faire. Surtout que le dolmen il ne faut pas 2 heures pour en faire le tour.
Mais bon, c’est lui qui voit.


De toute façon, la nuit est belle et elle n’est attendue nulle part.
Et en plus il y a une bague mystérieuse, peut être un trésor caché.
Que demande le peuple.
Lulu s’allonge sur le dolmen, les mains sous la tête, pour admirer le ciel étoilé plus à son aise.
Abraxes
Rogntudjiou, ça glisse !

Ça glisse, ça ripe, ça dérape, ça s'effrite et ça déboule, c'est rien de le dire… Les mains parviennent à trouver des anfractuosités secourables, mais derrière c'est les pieds qui peinent à se caler sur de bons appuis, Abraxes ne pensait pas avoir de si grands pieds pourtant…

Des petits pieds qui se termineraient en pointe, genre sabots bien fins, aideraient énormément. Les chamois l'ont parfaitement compris, ces espèces de chèvres de falaises qu'on aperçoit dans les monts du côté du duché de Savoie.

Malgré la fraîcheur de la nuit, il transpire. Et en plus ça lui coule dans les yeux et ça brûle.


Vous en faites pas, hein, j'arrive ! fanfaronne-t-il d'une voix étranglée.

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Lluwella
Lulu écouta quelques instants le boucher s’escrimer à essayer de grimper sur le dolmen par le chemin le plus difficile.
Finalement elle se leva, s’approcha du bord où elle s’assit les jambes pendant dans le vide.
Elle sourit au boucher qui continuait sa lutte.


Vous seriez pas du genre obstiné vous ? Très très légèrement têtu, non ?
Mais se battre contre des caillous, ça peut être usant. Pour les 2 parties.
Vous allez finir par l’user le caillou, et le plafond viendra à vous tout seul.
Ou alors c’est le caillou qui vous aura parce qu’après tout, il est beaucoup plus gros que vous.
David contre Goliath, ça marche pas à tous les coups.
Mais dans les deux cas, ça risque de prendre un certain temps et même un temps certain.
Vous savez quoi.
On va déclarer match nul.
Et c’est moi qui descend.


Lulu sauta lestement à bas de l’édifice.
Abraxes
Obstiné ? ben oui, il paraît… Même que certains disaient qu'il avait une tête de cochon, Abraxes. Mais c'étaient des langues de vipère (ou des cervelles de piaf, ou des jappements de coyote et la caravane passe). Va pour l'obstination, c'était plutôt gentil.

La Lulu, elle, ferait plutôt preuve de… détermination ? Et rapide, et casse-cou, avec ça !


Et c’est moi qui descend.

Sitôt dit, la voilà déjà en bas. Même qu'elle avait failli le faire dégringoler au passage. Instinctivement, il se cramponna sous l'avalanche.

Bon, et maintenant ? Il n'avait pas l'air d'un crétin, ainsi perché à mi-hauteur… Et redescendre se révélait encore plus difficile que de grimper, la visibilité étant moindre. Il n'allait tout de même pas se retrouver bloqué comme un hibou sur la porte d'une grange ? Il devenait urgent d'improviser. S'inspirant d'une très lointaine sagesse orientale (dont il avait ouï parler dans son adolescence par les pirates qui l'avaient arraché de l'Hellade et qui devaient avoir sacrément bourlingué), il opta pour le lâcher-prise.

Après tout, la damoiselle avait sauté sans mal, non ? Allez, ce n'était pas si haut…

Donc, il lâcha prise. Et chut avec la délicatesse d'un maillet assommant le cochon par jour de grande ripaille. Lorsqu'il parvint à se relever avec dignité, en se massant le postérieur, il leva fièrement le pouce, à la romaine, non pas tant pour signifier que tout allait bien que pour brandir l'objet qu'il n'avait pas perdu :


La bague est sauve !

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Lluwella
Après son saut du haut du dolmen, Lulu eut à peine le temps de se retourner qu’elle vit Abraxes à moitié allongé par terre, en train de se relever. Elle se sentit coupable à l’idée que c’était elle qui avait dû le faire tomber, à toujours bondir comme ça sans réfléchir.

Juste comme elle allait s’excuser, il brandit haut le pouce en disant :
La bague est sauve.

Mais la bague, on s’en fiche ! Vous ça va ? Rien de cassé ? Je suis désolée de vous avoir fait tomber.

Elle l’examina de la tête aux pieds. A priori, il avait l’air entier. Elle se sentit soulagée.
Elle s’approcha.


Alors cette bague ? Vous avez réussi à distinguer quelque chose dessus ? J’avais senti com…

Tandis qu’ elle parlait, elle vit arriver Blancbec.
Elle tendit machinalement le bras pour recevoir la chouette oubliant qu’elle n’avait pas de gant de protection.
Les serres de l’oiseau lui entaillèrent le bras quand il se posa. Elle retint un gémissement de douleur et renvoya l’oiseau qui se posa sur le dolmen.
En se frottant le bras, elle se tourna vers le boucher:


Messire Abraxes, permettez moi de vous présenter Blanc bec, chouette effraie, ami fidèle et là, tout de suite massacreur de bras innocent (et surtout stupide le bras et ce qu’il y a au bout).

Blancbec je te présente messire Abraxes, cochonnier et boucher et futur ami fidèle aussi j’espère.

Abraxes
La bague était sauve, le bonhomme aussi, il la rassura bien vite… En somme, fors l'honneur ridiculisé du mâle, en effet tout était sauf, et Abraxes recommençait même à faire bonne figure puisque la conversation allait se recentrer sur l'objet mystérieux – lorsqu'en un charivari de plumes le monde soudain bascula à nouveau : une terreur nocturne déferla sur le paysan médusé, voyant lourdement choir sur la damoiselle un volatile à la face diabolique.

Certes elle s'était plus ou moins protégée de son bras, mais le rapace la griffa cruellement avant d'aller se réfugier hors de portée sur le haut du roc, les fixant avec de larges yeux pâles qui vous remplissaient d'une épouvante sans nom…

Il mit un long temps à comprendre ce que Lulu tentait de lui dire. Certains mots commençaient à se frayer un chemin vers le siège de son entendement, quelque part entre les oreilles :


… permettez moi de vous présenter Blanc bec, chouette effraie…

Effraie, oui, c'était bien le mot… "Massacreur" lui parvint aussi… Retrouvant alors un peu de sa bravoure, il voulut au moins lui porter secours, soigner le bras blessé. Déchirant un pan de sa chemise, il s'apprêtait à en faire un pansement improvisé.

Mais, alors qu'il approchait la main, une gouttelette du sang de la malheureuse toucha la grosse bague qu'il portait toujours au pouce. Et voilà que, sous l'effet d'on ne sait quelle diablerie, ou féerie ce qui revient au même, l'objet se mit à pulser d'une faible lueur, semblable à celle de ces vers luisants qu'on voit silencieusement s'appeler dans la nuit.


Oh, regardez ça !

Stupéfait, le Boucher de Saumur fixait la bague qui semblait avoir pris vie autour de son pouce. Avait-elle réagi au sang, ou au regard fixe de la créature infernale là-haut ?

Mais qu'est donc cette sorcellerie ?

Il se retint d'arracher le bijou de son doigt dans un geste de panique, il ne voulait pas sembler couard. Il tenta d'imiter le calme de Lulu. Dans la phosphorescence de la bague, on distinguait maintenant plus clairement le motif qui d'emblée lui avait évoqué un entrelacs de L en capitales richement ouvragées…




C'est alors qu'il s'avisa de la bizarrerie des présentations que la damoiselle venait de faire entre un honorable artisan saumurois et une bête aux yeux hallucinés. Pour sûr, la demeure de pierre des géants faisait perdre la tête à tout le monde !
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Lluwella
Lulu s’était aperçu du mouvement de recul d’Abraxes à l’arrivée de la chouette. Elle comprit que celle-ci l’avait un peu effrayé avec son vol silencieux et son allure de fantôme dans la nuit. Elle se tourna vers l’oiseau.

Regardez le. C’est juste un oiseau inoffensif, même s’il m’a un peu blessée là, mais c’est de ma faute. J’aurais dû penser que j’avais oublié mon gant de protection.
Je l’ai recueilli alors qu’il était encore presque un bébé. Mon père disait toujours que les chouettes effraie portent leur cœur sur leur figure. Je ne sais pas pourquoi on les appelle effraie d’ailleurs.


Toute à son discours, Lulu n’avait pas vu Abraxes s’approcher pour la soigner, ni la réaction étrange de l’anneau au contact de son sang.
Elle se tourna vers le boucher.


Vous ne trouvez pas qu’il est beau plutôt qu’effrayant?

Elle l’entendit dire : Mais qu’est donc cette sorcellerie ?

Elle remarqua qu’il fixait l’anneau qu'il avait passé à son pouce.

Qu’est ce qui se passe ? Vous êtes tout pâle.
Blancbec
Blancbec se rendait compte qu’il avait blessé son amie sans le faire exprès.

Perché sur le dolmen, il observait les deux humains tandis que Lluwella faisait les présentations.

Il le connaissait déjà, le boucher. Il avait vue sur son atelier de boucherie depuis le grenier où il passait toutes ses journées. Il avait eu tout loisir de l’observer. Il était doué de plus de bon sens que la plupart des autres humains. Au moins lui, il passait ses journées à fabriquer quelque chose qui avait l’air d’être mangeable. Même sa maîtresse ne pouvait pas en dire autant, elle qui faisait beaucoup de bruit pour faire des choses qui franchement n’avaient aucun intérêt.

Mais malgré le fait qu’il était plus sensé que les autres, le boucher avait eu un mouvement d’effroi quand leurs regards s’étaient croisés à l’instant.

Va comprendre. Que les souris balisent quand elles le voient arriver c’est logique, vu que c’est la dernière chose qu’elles auront l’occasion de voir, mais les humains, ils se font vraiment peur tout seuls.


Contrairement à Lulu, la chouette vit clairement la réaction de la bague au contact du sang de celle-ci quand Abraxes essaya de soigner sa maîtresse.

Toutes ses plumes se dressèrent sur son corps.


Ca, c’est pas naturel, mais alors vraiment pas.

Son instinct lui criait de prendre ses ailes à son cou le plus vite possible mais il ne pouvait pas abandonner son amie aussi resta-t-il perché sur le dolmen, espérant qu’Abraxes était aussi intelligent qu’il le pensait .
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