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[RP-Enlèvement]Quand Genève trouve une monnaie d'échange

*phonya*
Réfléchir … réfléchir …
Kartouche lui demande beaucoup, elle qui n'agit qu'à l'instinct ...
Oui ! Melian est en ville, elle a vu son chapeau.
Mais comme la discrétion était de mise.
Pau?
Un endroit en sécurité ?
Elle ne connait que l'université ici…
Réfléchir …
Elle regarde l'homme méfiante et Kartouche tour à tour.
Je ne pars pas d'ici avant lui.

Elle baisse la voix pour que seul Kartouche l'entende. Phonya ne va pas expliquer qu'en faisant le tour des buissons elle a reconnu le couvre chef…entre autres ...
Je crois savoir où est Mélian ... je ne connais que l'université ici… elle a plusieurs entrées. La principale avec les escaliers, mais en faisant le tour de la bâtisse une porte basse, très basse … et les caves ... des archives .. de la poussière
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Clemenceii


Quittant Paddy de ses yeux bleu pour les poser sur Kartouche.
Ecrire? Alors qu'elle a les mains ligoté et qu'elle tremblerait surement de trop, même pour aligner deux lettres.
Les larmes cessent de couler, un coup d'œil rapide en direction de la lame, avant de vite relever son azur sur le chef de bande.

L'angoisse, la peur et la tristesse se lisent dans le regard de la jeune Maledent, qui répond en tentant de reprendre contenance.

Ou...Oui, je sais écrire! Mais...avec mes mains attaché, je peux pas...
là l'idée lui vient, si ils la détachent peut-être arriverait-elle à se dégager et à rejoindre Paddy.

Se mettant alors à prier Aristote pour qu'ils soient assez stupide pour le faire, elle risquait surement d'être blessé...mais il vaut mieux être blessé auprès de sa mère, qu'être en bonne état auprès de personne qui souhaitent l'utiliser pour faire pression.
Kartouche
Un pays en guerre ne se soucie guère d'éducation. Il y a d'autres priorités lorsque des compagnies armées menaçent une cité. En ce sens, l'idée de Phonya n'est pas mauvaise...

Parfait, en espérant que ce soit ouvert...

Le magnifique regarde par la fenêtre. Le soleil avance, très vite, trop vite. Les choses traînent, cela doit cesser.

«Bon, il n'y a pas matière à tergiverser. Vous...» Il se tourne vers Paddy_versifiet. «Vous sortez, et vous allez prévenir le conseil que la demoiselle, dont vous connaissez vraisemblablement le nom, est sous la protection de Kartouche, soldat de la bonne cité de Genève. Et vous prévenez le conseil, uniquement le conseil : je ne veux pas voir un seul bataillon de la garde rechercher la fille. Et qu'ils se tiennent à carreau jusqu'à ce que nous ayons fait savoir nos revendications, autrement...»

Kartouche laisse sa phrase en suspens, et fait un geste éloquent, un doigt sur sa gorge. Bien sûr, il ne peuvent pas se permettre de décoller Clémence, mais tout le sens d'une prise d'otage repose justement sur le fait qu'on ne sait pas très bien jusqu'où les insurgés sont prêts à aller. Dans le cas présent, vu la réputation des genevois en Béarn, il ne doutait pas que ses menaces seraient prises assez au sérieux pour que la maréchaussée y réfléchisse à deux fois avant de se lancer à la poursuite des reîtres...

Une fois Paddy sorti, il le surveillera jusqu'au bout de la rue par la porte entrebâillée, puis il invitera Phonya à leur montrer le chemin, les deux autres à filer à l'autre bout de la ville, pas trop discrètement. Il leur faisait confiance pour égarer d'éventuels poursuivants et les mener sur une fausse piste. Quant à Phonya, Clémence et lui, ils se frayeraient un chemin par de sombres ruelles.
Paddy_versifiet
Le jeune Clemence faisant front à ses ravisseurs et montrant un grand courage avait d'abord lancé à Paddy :
Laisse moi!... Va prévenir maman

A ce moment, la femme croisée la veille en taverne avait alors proposé de faire écrire un mot à Clémence pour exposer leurs revendications. L'homme avait saisi la balle au bond et demandé à Clémence d'écrire un message à transmettre... celle ci demandé alors qu'on la détache ce qui lui fut refusé.
L'homme dit alors à Paddy :


«Vous sortez, et vous allez prévenir le conseil que la demoiselle, dont vous connaissez vraisemblablement le nom, est sous la protection de Kartouche, soldat de la bonne cité de Genève. Et vous prévenez le conseil, uniquement le conseil : je ne veux pas voir un seul bataillon de la garde rechercher la fille. Et qu'ils se tiennent à carreau jusqu'à ce que nous ayons fait savoir nos revendications, autrement...»

Puis il y eu un échange de chuchotements entre la femme et lui... Paddy ne perdait pas de vue non plus celle qui le menaçait de sa dague. Un conflit intense se déroulait dans sa tête, il brulait de dégainer son épée pour frapper les adversaires... Mais ceux ci étaient plus nombreux, bien armés et surtout bien plus jeunes et agiles que lui... Ce serait pure folie que de risquer la vie de la jeune prisonnière mais il n'arrivait pas à se résoudre à quitter la taverne. Il dévisagea alors les différents agresseurs pour graver leur visages dans sa mémoire pui fixant Kartouche il dit :

Que celle ci range sa dague pour commencer et vous tous cessez donc de menacer cette jeune fille de vos armes... la craignez vous tant que cela pour l'avoir ainsi ficelée ? J'étais entré en ce lieu à la recherche d'ouvriers pour la construction de mon hôtel... Je vous y ai surpris soit... Vous détenez une otage, aussi je vais accéder à votre demande et me rendre au château afin d'informer le conseil de ce que je viens de voir ici. Mais avant de sortir, je tiens à vous mettre en garde... si vous vous avisiez de faire un quelconque mal à cette jeune fille les Béarnais sauront vous le faire payer au centuple.

Puis ceci étant dit, l'ancien CAC et Régent du comté se tu et attendit de pouvoir sortir de la taverne. Il regarda Clemence et esquissa un sourire pour tenter de la rassurer mais il s'en voulait de la laisser ainsi prisonnière
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Kartouche
[Plusieures heures plus tard,dans la soirée de dimanche.]

Phonya et Kartouche étaient-ils arrivés sans encombre au lieu convenu ? Avec leur prisonnière ? Probablement. Ce qui est sûr, c'est que si cela s'était correctement passé, Kartouche serait actuellement en train de rédiger leur papelard revendicatif. Si Mélian passait par là, il lui soumettrait la chose. Autrement, tant pis, ils en discuteraient plus tard, et il serait toujours temps d'adapter les demandes vis-à-vis des béarnais.

Citation:
Aux conseillers indignes du Béarn,
Nous, reîtres genevois meurtris dans notre âme,

Annonçons la constitution de Clémence de Maledent Feytiat comme prisonnière de guerre. À compter de ce jour, dimanche 1er novembre de l'an II de l'ère de la Réformation de la la Foi, et jusqu'à sa libération par notre bonne volonté, elle est réputée sous la protection de Kartouche, soldat de la bonne cité de Genève.

Nous invitons les béarnais à coopérer étroitement avec nous et à réfléchir sérieusement aux demandes suivantes, conditions sine qua non pour parvenir à une résolution pacifique de la situation. La liberté de la demoiselle de Maledent lui sera rendue seulement si :

  • Le piètre Varden, chancelier du Béarn cet été, sourd aux demandes de coopération judiciaire de la bonne cité de Genève dans l'affaire du condamné à mort Yohann, méprisant avec notre chancelier à nous, le vieil Izaac du Salève, doit être puni. Que la chancellerie du Béarn reconnaisse ses erreurs, et qu'il soit exilé, lui, puisque vous n'avez pas voulu bannir le curé assassin, le prêtre défroqué Yohann.

  • Les soldats de Genève, honorables et preux combattants, doivent pouvoir quitter le Béarn sains et sauf. Ceux qui sont à ce jour retenus dans vos prisons seront libérés et il leur sera délivré droit de passage complet jusqu'à leur sortie du territoire béarnais, assuré de ne pas être inquiétés par ce qui reste de vos armées.

  • La bonne cité de Genève, engagée dans une guerre contre son gré, par votre conduite inconséquente et en opposition avec toutes les manières juste de la diplomatie doit être indemnisée. La somme de 10'000 écus, en pièces d'or, sera versée, à titre de compensation des frais d'intendance.


Une fois ces trois conditions réunies, nous quitterons le Béarn et la demoiselle de Maledent sera libérée. En attendant, les consignes ne changent pas, les reîtres continueront à mener la guerre comme cela a été fait jusqu'à ce jour. Il va sans dire que toute tentative de libérer la prisonnière par la force sera suivie de regrettables conséquences ; ainsi, nous vous recommandons d'agir avec intelligence et réflexion.

Toute demande de négociation, tout contact, toute réponse de votre part se fera d'une manière identique à celle de la présente déclaration. Nous sommes prêts à discuter avec vous des modalités de la libération de la demoiselle de Feytiat. Il va sans dire que d'éventuels négociateurs invités par vous à discuter de l'affaire ne devront pas être inquiétés.

Pour la gloire de Genève, au nom du Très-Haut.

Fait à Pau, le 1er novembre de l'an II de l'ère de la Réformation de la Foi, par Kartouche.


Le magnifique passera un bon moment à faire quelques copies du texte, puis se prépara à sortir. Naturellement, souhaitant rester discret, il aaura enlevé son chpaeau blanc et se sera revêtu d'une cape à capuchon, recouvrant la plupart de ses traits. Ce qui lui donnera une allure de conspirateur, mais tant pis. Il n'aaura aucune idée de la situation en ville, mais probablement que les patrouilles se seront intensifiées. Il espérait simplement qu'il n'y en ait point dans la rue au moment où il sortirait. Puis il sortira, donnera 5 écus au premier gamin venu, avec consigne de placarder les affiches et d'en garder une pour le conseil, espérant qu'il accomplira sa tâche avec zèle et qu'il ne filera pas dans la première boucherie venue pour s'acheter un saucisson...
Paddy_versifiet
Aucune réaction des agresseurs à la déclaration de Paddy... Celui-ci fit un pas de côté vers la porte en ne perdant personne des yeux, puis il posa la main sur la poignée de la porte et l'ouvrit. Les genevois semblaient s'être désintéressés de lui et plus soucieux désormais de fuir à leur tour de la taverne.
Une fois la porte ouverte, Paddy fit un pas un arrière et se retouva à l'extérieur. Il regarda autour de lui pour constater que la rue était déserte, il décida de prendre au plus court vers le château. Arrivé au château il salue les gardes qui reconnaissent l'ancien régent et le laissent entrer sans plus de complications.
Paddy eu un petit pincement au coeur en entrant dans la bâtisse, mais ce n'était pas le moment de se livrer à de la nostalgie et il se dirigea directement vers le bureau de la comtesse. Il croisait des gardes ça et là qui le laissèrent arriver sans encombre jusqu'à la porte.

Là un dernier garde lui demanda ce qu'il désirait:


Il me faut voir la comtesse de toute urgence, la situation est grave dit-il en posant la main sur la porte... Le garde s'écarta et le laissa entrer.

Paddy s'inclina devant la comtesse.


Votre grandeur, veuillez excuser mon intrusion cavalière en votre bureau... Mais la situation est grave. Alors que je recharchai des ouvriers pour construire mon hôtel en taverne, je suis tombé sur des genevois qui venait de ficeler votre fille...

Il ne pu finir sa phrase
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Meliandulys
[Errance au coeur de Pau]


Fier comme un genevois. Il avait agi dans la précipitation au lendemain de leur échec sur les remparts du castel palois. Il avait avec ses compagnons d'arme, foncé tête baissée pour aller se fracasser sur l'armée les attendant de pieds fermes en dehors de la cité.

Bien mal lui en avait pris et a plus d'un titre. Il n'avait donc pas pu être averti à temps de la belle prise de son magnifique frangin. Pire que ça, son baroude d'honneur avait été un fiasco. Lui qui ressentait une irrésistible envie de croiser le fer et de flatter de la côtelette d'ourson avait du rebrousser chemin bien rapidement après que la lame d'un fourbe était venu lui mordre le flan par surprise dès les premiers instants du choc. La blessure n'était pas grave, mais le capitaine genevois avait laisser quelques plumes lors de cette sortie finalement plus suicidaire que courageuse. Il ne faisait aucun doute qu'il aurait été plus utile de rester quelque temps dans la capitale au lieu de sortir à la rencontre d'une armée qui se révélait bien mieux préparée qu'elle n'avait pu paraître à première vue.

Aucune idée de l'heure ni de l'endroit où ses pas le menaient. Mélian déambulait juste dans les ruelles paloises trainant la botte avec bien peu d'entrain. Le visage livide qu'il affichait trahissait pas tant de sa blessure que de la déception d'avoir bien mal engagé leur combat aux pieds des Pyrénées.

Il s'arrêta quelques instants, se contorsionna afin d'examiner la blessure. Bien que superficielle, il jugea enfin urgent le besoin de la nettoyer et trouver du linge propre pour remplacer sa chemise blanche mangée par une tache écarlate qui s'étendait de plus en plus sur tout son flan.

Il cherchait, une taverne tranquille, un visage familier, le son d'une voix connue. Qu'importe. Simplement un signe lui indiquant le chemin à prendre...

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« Florebo quocumque ferar »
Genevois, Républicain, Réformé
Caro68130
[Le jour de l' enlèvement de Clémence]

Après un court temps de repos sans avoir pu trouver le sommeil après ma nuit de défense, j'avais voulu trouver ma fille. Entrant dans ses appartements elle n'était plus présente. Sans doute déjà en mairie. Ainsi donc je retournais à ma tâche habituelle de comtesse. Et surtout à discuter encore et encore toujours le même sujet de discussion depuis de longues semaines... la guerre contre Genève. Faux pretexte, faux semblant, faux tout simplement tout était faux pour pouvoir venir chez nous et nous envahir.

Perdue dans mes pensées la porte s'ouvrait pour laisser entre Paddy. Plaisir de le revoir mais grand étonnement. Je me levais alors qu'il prenait la parole. "Situation grave" ..... "genevois" ...."ficeler votre fille"

A ces derniers mots mon sang ne fit qu'un tour. Main qui glisse sur ma table de travail et qui d'instinct prend le fourreau en main pour en sortir l'épée... Le vertige prenait place, non pas celui de l'évanouissement mais celui de la colère montante... Je ne pensais plus comtesse, mais mère, une mère à qui on venait de faire ce à quoi il ne fallait surtout pas toucher. Ma chair et mon sang... Je plongeais mon regard dans celui de l'ancien CaC ne lui laissant pas le temps de finir sa phrase


Clémence ???? ils ont pris Clémence ????? où ??? où ça Paddy ? quelle taverne ???? Et puiss *^*=*^*$*$* pas le temps de savoir ... je vais les trouver moi !!!!....

Sans plus attendre et ne réagissant plus qu'à l'instinct, je quittais la pièce, laissant là Paddy sans qu'il n'ait pu me répondre...

[Le lendemain et jour de l'annonce]

Toute la soirée à chercher ma fille en vain, profitant par là même de ma défense pour fouiller coins et recoins et rien... rien de rien. J'avais même à deux reprises failli pourfendre un ivrogne qui sous sa drôle de démarche me laissait à penser qu'il aurait pu camoufler ma fille.. mais rien... encore et toujours rien. Mauvaise, en rage, en colère, hors de moi, tous les qualificatifs m'allaient et c'est encore une journée complète à fouiller avec des hommes qui passait jusqu'à ce qu'en soirée un gamin placardait des affiches. Je m'approchais de l'une d'elle et au premiers mots lu, je courrais après le garçonnet, le prenant par le bras pour lui sommer de me dire qui et où je pouvais trouver la personne qui lui avait donné ce travail.

Le jeune homme sous la peur ne balbutiait que quelques mots... il ne savait pas on lui avait donné 5 écus pour ce travail. Je le laissais partir lui prenant tout le reste des affiches et partais au Castèth.

En rage dans une rage quasi incontrolable j'entrais au conseil affiche en main. Depuis la veille j'avais appris la disparition de ma fille et là il y avait l'affiche en plus.

Habillée telle une guerrière et non plus comme comtesse, tous les conseillers présent je jetais ce torchon sur la grande table.

Discussion enfin non plutôt mon point de vue sur l'état de fait se discutait... combien de temps avant que je ne me décide à aller en place ? ......

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En cours de changements
--Jim



Le corsaire poursuivait tranquillement sa route, les bras chargé de victuailles pour ses compagnons d'armes. C'est que ça creusait la guerre, ça donnait soif aussi. Mais c'était tellement apaisant de cogner sur ces bandes de dégénérés de lionceaux.
Une bonne petite tripatouille de coup de lames où les chairs se percent et les os se brisent. Quel plaisir !
Déambulant tranquillement dans les rues, le cuistot de l'OST se demande finalement s'il va pas faire un petit crochet en taverne. Avec la mobilisation, ça faisait belle lurette qu'il avait vidé ses réserves personnelle de rhum, et il fonctionnait à présent avec de la tisane. Sacrilège !!!!! Et dire que le chef voulait pas débloquer des fonds pour racheter ce si doux liquide qui donnait du cœur au ventre.
Sur un mur était affiché une sorte de parchemin qui ne l'intrigua pas sur le coup. Ce n'est que par pur hasard que ses yeux tombèrent sur le mot "Clémence". Arrêté aussi sec, le cuistot fît marche arrière puis commença à lire l'affiche.

Quoaaa ? La gamine ?!? Prisonniére ?.......Quoaaaaaa ?!!? Par ces bandes de pouilleux ?!?

Lâchant brutalement ses achats qui s'écroulèrent sur le sol en un bruit mat, le cuistot dégaina son sabre et transforma l'affiche en confettis.

- Her Teufel ! Bande de rats ! Honorable ça ? Espèce de raclures ! M'en vais leur apprendre moi !!!!!

Le cuistot déambula alors misérablement dans la ville, le sabre en main, en scandant :

- Hé les genévois ! Bandes de lâches ! Cul-de-jatte de déttérés ! Tronches de bouseux ! Z'étes où ? Ramenez votre poire, face de yack ! M'en vais vous apprendre l'respect !!!! Ola !!!!

Après une bonne quinzaine de minutes à avoir fait son cirque, l'homme arriva au pied du caseth et commença a gueuler contre les gardes l'empêchant de passer.

- Gottem Himle !!! Pas touche !!!! Je passe ou j'attaque c'te château d'misére !!!! J'veux voir la patronne compris ???? Laissez-moi passer j'ai dit.

Rien à faire.

- Harrr ! Hé LA COMTESSE LA ! RAMENE TA POIRE ! J'VEUX CAUSER !!!!!........MAIS LACHEZ-MOI BANDE DE FAYOTS !!!!! VA TATER DE MA LAME TOI ! M'EN VAIS ME FAIRE UN COLLIER AVEC TES DENTS !!!!


Kartouche
[Université de Béarn, poussiéreuse salle d'archives.]

Phonya avait mené le groupe sans encombre, mais au prix de maints détours, jusqu'à la bibliothèque, et cette petite salle à laquelle on pouvait accéder de l'extérieur. Au sous-sol, rien qu'un misérable soupirail servant à la foi d'éclairage et d'aération, sommairement. Quelques parchemins et volumes dans des étagères. Ils n'auraient pas de quoi s'ennuyer s'ils devaient rester longtemps.

Sitôt arrivé, il défit les liens serrant les poignets de Clémence, puis il s'empressa de voir ce sur quoi donnait la petite porte qui se trouvait à l'autre bout de la salle. Un couloir, pas éclairé, et quelques portes, qui donnaient sur des salles similaires. Son inspection terminée, il referma la petite porte, derrière laquelle il cala tant bien que mal une lourde, vieille table branlante. Ça ne retiendrait pas un bélier, mais ça retiendrait sûrement un étudiant égaré ou trop curieux, qui pensera peut-être que la porte aura été condamnée. Tout ceci terminé, il s'assit, à même le sol, dos contre l'autre porte, celle par laquelle ils étaient entrés.


«Je pense que nous en avons un bon moment à passer ici, et il n'est pas dans mes intentions de laisser mourir de faim quelqu'un que je me suis engagé à protéger. Je propose que nous mangions quelque chose... il me reste un peu de jambon fumé et du pain.»

Disant cela, il prend sa besace, de laquelle il tire les victuailles promises et un de ces coutelas à lame rétractable dont les schwytzois ont le secret, et dont la compagnie équipe chacun de ses reîtres. Puis il se tourne vers Phonya.

«Vous connaissez mieux que moi ces murs. Cette aile est-elle très usitée ? Qu'y a-t-il au-dessus de nous ? Il me semble fou que nous soyons réfugiés aussi près du siège des institutions béarnaises, mais en même temps, je me dis que c'est peut-être notre meilleure chance de rester inaperçus jusqu'au dernier moment... À l'occasion, il faudra tout de même que nous trouvions un autre lieu, ne serait-ce que pour avoir une possibilité de repli si cette cachette devenait trop dangereuse.»

Kartouche baille. Ces derniers jours ont été épuisants, au propre comme au figuré. Pourtant, il ne dormira certainement pas tout de suite.
Meliandulys
[Peu de temps après le départ de K. de la taverne]


C'est en continuant sa marche, empruntant une sombre ruelle que le reitre blessé avait alors vu passer cette drôle d'équipée. Un jolie minois qu'il avait croisé bien souvent ces dernières semaines et à ses cotés une démarche majestueuse reconnaissable entre toute. Il avait eu beau troquer ces atours habituels pour s'affubler d'une cape et d'un capuchon de circonstance, plus discret, l'identité du bougre se cachant sous cette lourde étoffe ne pouvait laisser aucun doute . Le Magnifique jouant la carte du déplacement furtif... l'affaire qui le portait devait être des plus importante et des plus urgente. Restait à savoir quelle affaire, et où allait-il ainsi d'un pas vif. L'attention de Mélian fut alors attiré par une troisième silhouette inconnue au bataillon qui les accompagnait, semblant quelque peu trainer la jambe.

Allons bon mon frère. Quelle nouvelle idée brillante ton bouillonnant cerveau a-t-il enfanté cette fois ci...

Il resta figé quelques instants, les suivant de son regard inquisiteur. Voilà sans doute le signe qu'il attendait. Le genevois leva brièvement les yeux au ciel, adressant une prière silencieuse à l'attention de Déos et le remerciant de lui montrer ainsi le chemin à suivre.

Il effleura la plaie du bout des doigts. Il n'était pas dit qu'il crèverait là, aujourd'hui sur le pavé crasseux d'une ruelle paloise. Les soins pourraient encore attendre. Il se mit alors en marche, gardant sur ses compagnons une distance respectable. La prudence dont semblaient faire preuve ses compagnons d'infortune l'invitant à procéder de la même manière. Pas trop loin pour ne pas se laisser égarer au détour d'une ruelle sinueuse, pas trop prêt pour ne pas éveiller les curiosités.

Le rythme de marche était élevé pour le quidam ne connaissant pas la cité béarnaise. Plus les rues se succédaient, toutes semblables pour le néophyte, plus Mélian peinait à garder l'étrange troupe dans son champ de vision. Ce qui semblait être des lieux parcouru semblèrent prendre fin lorsque la troupe improvisée redoubla de prudence à l'approche de l'université.


Que de mystères. Que viens-tu donc faire ici frangin.

Il resta quelques instants à les observer, les voyant se faire avaler par la grande bâtisse. Il attendit encore de longs instants, s'assurant que la discrétion adoptée avait été suffisante pour ne pas emporter collé à leurs braies quelque marauds trop curieux, attirés comme l'ours par le miel.

Il finit par se faufiler lui aussi par le vestibule arrière. Il ne lui fallut guère de temps pour retrouver ses compagnons à la faveur de quelques intonations d'une voix familière. Il se glissa jusqu'à cette nouvelle porte derrière laquelle il aurait enfin des réponse à ses questions. Il approcha son visage jusqu'à laisser l'humidité du bois lui prendre les narines et chuchota simplement.


Florebo quocumque ferar...
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« Florebo quocumque ferar »
Genevois, Républicain, Réformé
*phonya*
La course discrète dans les rues de Pau, avec une jeune fille qui ne rêve que de fuguer, les gens en armes qui patrouillent à grands renforts de cris et de menaces, cette impression sournoise d'être suivis sans pouvoir retourner la tête, que tous les regards sont tournés vers eux, cheveux au vent, sa cape dissimulant son épée et enfin une porte qui se ferme derrière eux.
Enfermée dans cette pièce poussiéreuse alors qu'elle a promis de rejoindre ses compagnons avant la nuit, la nervosité la gagne. La vue du jambon lui noue l'estomac un peu plus.
Phonya regarde Kartouche … comment peut-il penser à manger ?


Au dessus ?..
Les salles d'études des langues, peu de passage.


Ses cheveux se hérissent sur sa nuque, une vague de froid glisse le long de son échine.
La porte chuchote!

Sa lame s'envole de son fourreau en crissant …

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Varden
[Pau - Dans l'ombre du Castèth -]

Varden avait longtemps quitté le Béarn et curieusement, les Lions de Juda l'avaient fait revenir ...

Varden avait pris le recul qu'il lui fallait à la "chute" d'Eugénie, espérant que le Comté resterait entre des mains compétentes ...

Et même s'il s'était s'attristé de voir le Béarn déchiré politiquement comme aux pires heures de son déclin, il n'avait pas perdu foi en ce Comté, fier et croyant ...

Et en ses heures sombres où l'hérésie, la vilénie et la perfidie investissaient ses chemins, il était revenu, appelé par les Lions dans un nouveau combat pour la seule vraie foi.

Ce jour là, il était sorti de sa réserve, voulant répondre à l'un de ceux qui se targuaient d'une vérité qu'ils spoliaient pour justifier une guerre guidée par la seule cupidité d'un groupusucule sectaire ...

Prenant sa plume, il avait passé les heures les plus noires de sa nuit à écrire ce que lui avait vécu, ce que ces hommes ignoraient plus que tout ...


Citation:
De nous, Varden, Mauléonais
A quiconque nous entendra, nous lira ou se fera lire,

Faisons savoir que nous avons entendu les vaniteuses doléances de ces hommes sans terres, et que nous concernant, il convient que nous répondions en notre âme et conscience aux mensonges proférés par ceux qui, plus que tout, se prévalent d'une vérité tellement tronquée.

Que nous répondons donc et assumons tous les actes qui furent notre en tant que Chancelier du Béarn, les bons comme les moins bons que nous ne nions pas, et que nous n'avons jamais nié.

Ainsi, il fut demandé au malin Chancelier de Génève, Isaac, de la façon la plus légitime qui soit, la transmission du dossier concernant le Sieur Yohann65 et le récit exhaustif et prouvé de ses actes les plus infamant. Il fut assuré que le Béarn répondrait présent à l'exercice d'un châtiment juste si ces documents étaient fournis.

Il apparait que le Béarn attendait encore le dossier au jour de notre démision de la charge de Chancelier, mais que depuis le Sieur Yohann65 a quitté nos terres répondant ainsi aux doléances Genèvoises.

Dans le même temps, une petite compagnie de vils mercenaires et hérétiques se rendaient dans le Béarn pour y semer le trouble. Ces hommes, membres du groupuscule sectaire des Lions de Juda, reçurent ordre Comtal de quitter les belles terres Béarnaises. Par correspondance épistolaire, nous avons quant à nous exprimer notre inquiétude à son Excellence Isaac de Genève car ces hommes se disaient mandatés par Genève.

Sa réponse ne se fit pas attendre, et il nous fut assuré que Genève n'avait en rien à faire avec les vils Lions de Juda dont ils condamnaient les exactions les plus exécrables. Rassurés par cette réponse, nous n'avons fait qu'attendre la transmission du dossier de Yohann65 par notre intermédiaire ou directement à l'équipe judiciaire d'alors. Chose qui fut faite ou pas mais qui nous importe peu désormais.

Aujourd'hui, il nous faut bien reconnaître que les propos lus ou entendus par ci par là en le Béarn ou en dehors nous étonnent et que rien de concret ne semble justifier l'acharnement des Lions de Juda sur une province du Royaume de France fidèle aristotélicienne et si loin des contrées Helvétiques dont la foi réformée nous abhorre tant.

Si le Chancelier Isaac a mal interprété nos propos, nous nous en excusons sincèrement auprès de lui, et qu'on le lui fasse savoir, car nous ne souhaitions pas lui causer du tort. De même, nous invitions les Lions de Juda à quitter nos terres en libérant la jeune Clémence Maledent de Feytiat. Ce conflit n'a pas lieu d'être en Béarn et ne concerne pas les Béarnais.

Il nous faut clore cete annonce par un appel à la paix et la tolérance. Jamais une épée n'aura la force de la vérité, jamais une oppression n'aura la grandeur de la légitimité. Ceux qui s'affirment ainsi, par la lame, la haine et la violence sanguinaire ont l'âme damnée des hérétiques.

Rien ne justifie l'infamie et la cruauté qui a place en Béarn en ces jours tellement sombres. Il reste heureux que le Béarn soit uni en ses terres et en ses bonnes villes pour se défendre des attaques perfides dont il est l'objet.

Que le Béarn se souvienne que le mensonge n'a pas place en ses terres !

Que le Béarn fasse front et se défende en ayant foi en la victoire car la vérité vient du divin et elle seule nous lie tous.

Que chacun regarde le Béarn et voit que les Béarnais sont solidaires envers et contre tous.

Ab Uno Disce Omnes !

Per lo Béarn !



Faict à Pau, le Quatrième de Novembre de l'An de Pâques1457



Varden tendit la missive à Tristan et lui demanda de transmettre un peu partout sa lettre ... Que le Béarn et les Lions entendent que seule la Paix comptait ...
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Clemenceii


[Dans les rues de Pau...puis dans la pièce poussiéreuse]

Une fois Paddy parti, Clémence se sentit si faible, à un tel point qu'elle tenta à peine de fuguer pendant le déplacement..elle en rêvait, mais les mains dans le dos et son manteau par dessus risquait de la faire trébucher et puis...ils l'égorgerait en un rien de temps si jamais elle devenait un poids. Ses pensées se tournèrent donc vers sa mère, alors que la jeune fille suis sans trop broncher.

Elle sait que sa mère fera tout pour la retrouver, mais ensuite ? Elle serait certainement envoyé dans un couvent afin que ce genre de situation ne se reproduise plus. Chose que la petite Compalite ne supporterai pas.
Elle a tout fait pour tenter d'avoir une chance de suivre sa mère, si elle mettait ses projets à exécution, mais maintenant tout était fichu.
Pour sur que sa mère la gronderait et l'enverrai directement chez les nones dès qu'elle serait libéré...

L'arrivée devant la porte fit sortir Clémence de ses tristes pensées, des larmes encore toute fraîche sur ses joues, elle n'arrive pas à reconnaitre l'endroit...et la poussière à l'intérieur, lui confirme qu'elle n'a jamais mis les pied ici. Elle qui pourtant à emprunter plus d'un passage dérobé, se retrouvant ainsi parfois dans des lieux où elle n'aurait pas du avoir accès.

Une fois ses liens défait, elle suit Kartouche du regard, se frottant les poignets et commence à refouler le mal être qu'elle a ressenti pendant le trajet...

*J'aurai tout le temps d'être triste ensuite...il faut que je sorte d'ici...il faut que j'aide maman à me retrouver.* laisser la colère et son cerveau prendre le dessus sur ses craintes et son coeur...remettre cette barrière, qu'elle a déjà mainte fois utiliser pour se protéger de par le passé...

Elle eu l'idée de crier..quelqu'un finirait bien par l'entendre, mais elle se sentait encore bien faible après toute ses émotions...à l'évocation de manger un peu, la jeune Maledent salive et remet à plus tard son idée.
Avant de tenter quoique se soit...reprendre des forces...cela l'aidera à mieux réfléchir et si elle y arrive mieux s'enfuir.
Ainsi décide-t-elle de coopérer pour le moment et s'installe au sol, pas trop loin du chef de bande...
Elle relève également le fait qu'ils sont tout proche ou même dans un bâtiment comtal....une aubaine pour elle, les connaissant tous ou presque pour avoir été au conseil comtal, pendant 5 mois.

Alors qu'elle attend que l'homme lui sers un morceau, tout en apprenant qu'elle se trouve à l'université

*Je connais presque tout de l'université, il me suffit juste de....*

Un murmure se fait entendre de derrière la porte...un murmure ou du vent? Dans tout les cas, alors que Clémence se pose des questions, d'autre agissent directement et sortent le poignard...petite déglutition de la jeune fille...il lui faudra être rapide et réfléchir un peu moins lorsqu'elle tentera de s'échapper...
Kartouche
Kartouche n'a pas le temps de manger un tranche de pain qu'il entend un léger grattement contre la porte, un râle venu de l'au-delà. Phonya, plus prompte que lui, a son épée déjà en main. Il se lève, une main sur le pommeau de son épée, l'autre contre la porte. Ce dernier réflexe ne retiendra pas grand chose. Dans l'expectative, il attrappe le bras de Clémence, en espérant qu'elle ne se dégage pas et qu'elle n'en profite pas pour s'éclipser. C'est le chuchotis d'une voix qu'il lui semble connaître, et les paroles consacrées, qui font retomber la tension. Il ouvre doucement la porte, centimètre par centimètre, l'oeil balayant ce qu'il peut de l'extérieur. Pour finir, c'est l'image de Mélian qui s'imprime sur sa rétine. Rien à craindre, donc, et il ouvre la porte entièrement, la surprise l'ayant d'ailleurs fait lâcher sa protégée.

«Mon frère ? Entre vite...

Une fois dedans, la porte bien fermée, Kartouche ne peut plus s'arrêter.

«D'où viens-tu, comme ça ? Comment nous as-tu trouvé ? Comment se fait-il que tu te promènes seul dans la ville à cette heure-là ? N'es-tu pas suivi ? Où sont les autres ? Comment vont-ils ?»

Il s'arrête un instant, essoufflé, et respire bruyamment. Il reprend sur un ton plus calme, presque penaud.

«Je ne sais pas ce qui m'a pris, mais je nous ai embarqué dans une drôle d'affaire, avec Phonya. Tout à l'heure, en taverne, on s'est dit qu'il y avait opportunité de retourner la situation, et on a embarqué la demoiselle que voilà. Si j'ai bien compris, c'est une noble impliquée dans la défense de la ville... quelque militaire, sans doute, que les lois de la guerre nous autorisent à capturer. Cela nous servira peut-être à améliorer notre situation, bien que, sans vouloir faire preuve de pessimisme, cela risque aussi bien de se retourner contre nous.»

Après quelques instants de pause, il reprend. «Évidemment, je reste seul responsable de l'affaire, libre au commandement de se désolidariser de la chose...»
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