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[RP] Arrivée en Dauphiné inoubliable ...

Aliena.
Elle sorti du poste. Elle avait encore du mal à réaliser à ce à quoi elle venait d'échapper. Il y a quelques minutes, elle était prisonnière d'un fou, et maintenant elle était libre, et elle n'avait plus rien à craindre puisque lui, ne l'était plus.
Elle respira un grand coup ! Qu'allait-elle faire maintenant ?


Marie !

Il fallait qu'elle retourne à l'hôtel au plus vite, Marie devait être rentrée du marché, et elle était surement morte d'inquiétude !
Mais par où devait-elle passer pour y aller ? Elle n'avait guère fait attention à la route lorsque son agresseur les avait conduits jusqu'ici.
Elle chercha du regard quelqu'un susceptible de lui indiquer le chemin ...



Si Bacchus et Terry ne sont pas retournés vaquer à leurs occupations, ils peuvent intervenir ... ou de nouvelles personnes peuvent participer également

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Et Aliénor devint Aliéna ...
Terwagne
Restée sur place sans vraiment de raison, au fond, la Dame de Thauvenay était perdue dans ses réflexions, ou plutôt dans la recherche de ses souvenirs.

Ce visage, elle était certaine de le connaître, et pourtant la demoiselle semblait ne voir en elle qu'une inconnue... Pouvait-elle se tromper? Cette personne avait-elle uniquement quelque ressemblance avec une image du passé et rien de plus? Pourtant, il y avait ce "Ali quelque chose" qui correspondait...

Etrange! Vraiment étrange!

La politique... Le Berry... Cela lui revenait un peu à présent... Cette femme, elle l'avait fréquentée en Berry, et elle avait souvent discuter politique avec elle, ça c'était certain. Mais pourquoi alors l'autre ne la reconnaissait-elle pas elle non plus? Souffrait-elle du même genre d'amnésie?

Elle décida de l'attendre et de tenter d'y voir plus clair.

Son attente ne tarda pas à être récompensée, puisqu'au bout d'un moment la jeune-fille sortit de l'endroit où le sergent l'avait emmenée quelques instants plus tôt, et que sans hésiter un instant elle l'appela comme on le fait avec une vieille amie.


Je suis là, j'attendais pour voir si je peux être utile de quelque façon que ce soit.
J'espère que tout est en ordre au sujet de cette déposition.

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[img]En cours de modification[/img]
Membre de l'APD : la compétence au service des Lyonnais et Dauphinois
--Anthony
L'environnement devenait de plus en plus net autour d'Anthony, qui se remettait peu à peu de son choc titanesque aux portes de la ville.
A fur et à mesure que s'annetissait son entourage, le malfrat réalisait le côté catastrophique de sa situation.
Il avait été attrapé par la maréchaussée, aussi stupide fut-elle. Il n'avait réussi à vaincre une femme malade et deux policiers du dimanche, et s'était, tout seul, réduit le crâne en bouillie, devenant aussi ridicule que la fière barbe.

Sans pouvoir se défendre, il s'était docilement laissé mené dans les geôles lyonnaises, réduisant ainsi en cendres toute une vie d'invincibilité judiciaire.
Il avait bêtement pris tous ces risques, mis sa vie en péril, non obstant les plus basiques règles de survie pour un malfrat ... Et tout ça, il l'avait fait pour poursuivre une femme dont il possédait déjà tous les biens. Que voulait-il de plus ?

Il s'était engagé dans la capitale sans réfléchir, décidant d'aviser plus tard des conséquences. Elaborant ses plans, il avait toujours repoussé au lendemain la détermination du but final de la manoeuvre. Finalement, il avait peut-être pêché par manque de motivation, son inconscient, restant insatisfait des raisons qu'il fournissait, ne voyait pas l'intérêt d'une telle entreprise, et n'avait pas tout fait pour la mener à bien.

Quelles qu'en furent les raisons, il se trouvait dépourvu. Son destin était devenu linéaire. La mort l'attendait, et le procès serait primaire. Même sans connaître les actes passés d'Anthony, les magistrats l'accuseraient de friser l'hérésie, par ses tortures et maltraitances.
Il serait chanceux, s'il devait périr sans souffrir, sans sentir les flammes lui mordre ses pieds nus, puis lui dévorer ses mollets, et réduire jusqu'à ses cheveux en un maigre tas de cendre chaudes, qui rejoindraient la terre, alors que tous les badauds lui tourneraient le dos, ayant vu ce qu'ils souhaitaient voir, ayant assouvit leur soif de cruauté, pour laquelle eux ne seraient jamais condamnés.
Le bourreau, lui, serait payé pour ses vices, comme l'était Anthony lorsqu'il arpentait les chemins à la recherche de victimes, la différence était que le bourreau, lui, n'aurait pas à cacher le corps.

Anthony regardait désormais les barreaux qui complétaient la froideur de la pièce où on l'avait laissé. Jamais pourtant, il n'était entré dans une prison, n'ayant jamais attiré l'attention de la maréchaussée. La première fois allait être la dernière, puisqu'il y finirait ses jours.
Ce grillage, reliant deux murs, et faisant face à un troisième tout aussi inquiétant, affichait quelques traces de rouilles, témoignant de la dangereuse ancienneté des lieux. Mais qui craignait de voir des repris de justice ensevelis par négligence sous des tonne de pierres mousseuses ?

Anthony tendit l'oreille. Rien ne se trouvait proche de lui. Il décela simplement, plus loin dans le couloir qui menait aux cellules les plus recluses, le bruit mat de fines gouttelettes qui s'écrasaient sur les dalles glaciales de la pièce. Par la fente, presque au niveau du plafond, grossièrement appelée "fenêtre", et qui laissait passer un mince filet de la lumière du jour, il entendait l'agitation du marché, la vie lyonnaise n'ayant que très peu été affecté par cet évènement qui était, somme toute, banal.

Soudain, la méditation du malfrat fut interrompu par le bruit grinçant d'une porte qui s'ouvre. Quelqu'un ouvrait la porte des cachots. Le bruit de bottes fièrement abattues sur le sol humide du couloir succéda au claquement métallique de la porte. Les pas s'approchaient. Anthony se demanda si, enfin, l'on allait s'intéresser à lui.
--Gaultier


Tout en descendant au sous-sol, là ou se trouvaient les cellules, Gaultier donnait des consignes à Jean.

Bon alors, si la femme qui vient de sortir du poste n'est pas complètement folle, c'est que c'ets lui qui l'est. Alors je vais rentrer dans la cellule pour l'interroger. Toi tu reste à l'extérieur, mais tu te tiens prêt à intervenir au moindre signe agressif de sa part ! Tu as bien compris ?


Comme son acolyte acquiesçait, il ouvrit la porte des cachot, puis prit le couloir, avant d'arriver devant la cellule du prisonniers qu'il venait interroger. Il tourna la clé dans la serrure et entra. Jean resta devant la porte.

Le prisonnier le regarda, une partie du visage recouverte de sans séché.


Bien, je vois que tu es réveillé, tant mieux ! Ça m'évite de devoir te balancer un seau d'eau croupie pour te réveiller !
Dis moi, pourquoi étais-tu si pressé de quitter Lyon ?
Et tu comptais aller où comme ça avec la p'tite dame, hein ?
Aliena.
Dehors


Ali !

Elle tourna la tête et reconnue celle dont Bacchus lui avait dit qu'elle s'appelait Terwagne.

Je suis là, j'attendais pour voir si je peux être utile de quelque façon que ce soit.
J'espère que tout est en ordre au sujet de cette déposition.


Aliéna sourit. Cette dame allait surement pouvoir l'aider !

Oui, je suppose que oui ... J'ai raconté au sergent ce qui s'était passé, c'est tout.
Et oui, vous pouvez m'être utile: Il faut que je retourne à l'Hôtel du Vicomte de Monestier. Marie doit être folle d'inquiétude de ne pas m'y trouver ! Savez-vous où il se trouve ?
Je vous avoue que je n'ai pas vraiment fait attention au trajet pour arriver jusqu'ici ...

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Et Aliénor devint Aliéna ...
--Anthony
Les bruits de pas se faisaient de plus en plus rapides et audibles. Le visiteur s'approchait indéniablement. S'arrêterait-il devant Anthony ou continuerait-il, préférait s'occuper d'un marchand ayant vendu un sac de blé à treize écus ? Tout se mélangeait dans la tête du drôle, autant que dans l'organisation de la Prévôté.

Le malfrat fixait la grille, attendant l'instant où le garde passerait devant sa cellule. Pouvoir bénéficier du premier coup d'oeil lui permettrait certainement de reprendre un avantage sur ce gendarme du dimanche, un moyen supplémentaire de l'aviser jusqu'au plus profond de son âme, pouvant ainsi en profiter pour le troubler par son savoir universel, par ses piques bien placées, qui détourneraient son attention du sujet essentiel.

Enfin, l'adversaire arrivait. C'est ainsi que le percevait Anthony : un adversaire de plus dans la gigantesque partie de cartes qu'était sa vie. Il ne serait pas davantage.
Il voudrait zéler, souhaitant à tout prix un meilleur grade, profitant de cette affaire dont il avait aisément écopé.
Il s'arrêta devant la cellule. Lorsqu'il jeta un premier coup d'oeil vers le fou, ce dernier l'observait déjà depuis plusieurs secondes, bâtissant son axe de défense de défense, qui précéderait son axe d'attaque.
L'homme lui facilita la tâche, rentrant dans le petit local froid, qui devenait ridicule, lorsque son contenu doublait. Cependant, le jeunot au dehors sembla d'abord gêner Anthony dans ses plans. Finalement, c dernier jugea la menace si infime qu'il n'y ferait pas attention.

Enfin, le garde ouvrit la bouche, visiblement troublé par ses yeux déjantés qui le fixaient depuis son arrivée. Il souhaita visiblement rapidement en finir.


"Dis-moi, pourquoi étais-tu si pressé de quitter Lyon ?
Et tu comptais aller où comme ça avec la p'tite dame, hein ?"


Le drôle resta silencieux, désireux de ne pas sombrer dans la réaction dite « à chaud ». Son silence geânant sembla inquiéter le garde, sur le front duquel perlait une goutte de sueur annonciatrice. Il était temps de commencer. De sa voix sifflante, virant parfois dans un aigu effrayant, qui avait le mérite de refroidir toujours l'air ambiant, il répondit, sur un tout autre sujet.

"Tu as l'air fatigué. Est-ce vrai que la police manque d'effectifs ? Tu devrais demander des vacances, pour te détendre un peu ..."

Le tutoiement n'était pas anodin. Il s'agissait d'une touche supplémentaire dans le désappointement total de l'adversaire. Le policier n'obtiendrait rien d'Anthony. A Anthony d'obtenir quelque chose du policier ...
--Gaultier


Il ne disait rien ... Son visage ne reflétait ni la surprise, ni l'incompréhension, mais il ne répondait à la question, pourtant simple que Gaultier lui avait posée. Il se contentait de le regarder, et ce regard le mettait mal à l'aise.
Alors qu'il s'apprêtait à re-poser sa question, le prisonnier daigna enfin lui répondre.

Tu as l'air fatigué. Est-ce vrai que la police manque d'effectifs ? Tu devrais demander des vacances, pour te détendre un peu ...

De surprise, la bouche de Gaultier resta ouverte quelques secondes, avant que finalement il en sorte quelques mots.

Oui, mais ...

Mais qu'est ce que ça pouvait lui faire à celui là qu'il soit fatigué, qu'il aimerait bien être aidé un peu plus que ça dans sa fonction, et que quelques jours de repos lui feraient le plus grand bien ? M'enfin !
Il se força à respirer lentement afin de se calmer un peu et essayer de reprendre un visage impassible.


N'inversons pas les rôles. C'est moi qui pose les questions ici !
Alors je répète: Dis-moi pourquoi tu étais si pressé de quitter Lyon, et où tu comptais aller comme ça avec la dame !
--Anthony
Anthony observait attentivement le garde. Celui-ci semblait avoir très bien appris son texte.

Cependant, le malfrat comprit bien qu'il avait touché où il fallait. Tous les policiers n'étaient attirés que par une bonne couche libre, et par du temps pour s'en occuper.
Il fallait comprendre que ce temps leur était limité. Les services de sécurité manquaient cruellement d'agents, et ces derniers le sentaient passer. Les rétributions étaient minimes, comparées au travail fourni, et il était compréhensible que chacun voulait obtenir un grade, afin de remplacer l'épée par le couteau qui servirait à couper une délicieuse pièce de viande cuite à point, achetée grâce au salaire d'une seule matinée.


"Oui, mais ..."

Il était heureusement tombé sur un simplet. N'importe quel agent doté d'une intelligence, même infime, n'aurait pas pensé une seconde à se justifier devant un psychopathe, car à coup sûr tout servait à la déstabilisation mentale des opposants.
Cependant, l'homme ne s'embourba pas dans sa réponse, et préféra se répéter. Une seconde erreur. Il ne fallait en aucun cas, dans un duel tel que celui-ci, commencer une phrase sans la terminer. C'était la conséquence d'une absence totale de certitudes et de professionnalisme.


"Alors je répète: Dis-moi pourquoi tu étais si pressé de quitter Lyon, et où tu comptais aller comme ça avec la dame !"

Anthony n'avait pas relâché son regard depuis que le garde avait pénétré dans sa cellule, et la peur semblait commencer à remplacer le simple doute dans l'esprit de ce dernier.
Les gouttes de sueur s'additionnaient, puis se multipliaient sans relâche, et perlaient, au-delà du visage, dans le cou et sur les mains. Tous son corps étaient en émoi face à une si robuste opposition.

Il était temps pour le drôle de surenchérir dans ses attaques. Jamais l'interrogatoire d'un imbécile ne le ferait plonger. N'importe quel homme, soumis au rythme imposé par Anthony, réclamerait une corde en quelques heures.
Mais ce dernier n'en désirait pas tant, qu'il ait en face de lui une larve apte à être menée par le bout du nez, et, donc, à le mener vers la sortie. Et ce stade était bien plus proche de la situation actuelle.


"Tu sembles avoir chaud. Pourtant, j'ai l'impression qu'il fait frais ici. Tu ne penses pas ?"

Il avait naturellement fait référence à la sueur qui inondait le corps du garde, bien que sachant pertinemment qu'elle était due plus à sa présence qu'à la température.
Terwagne
(HRP : Désolée pour le temps mis à répondre)

Le Vicomte de Monestier? Hum...

Et bien, je suis désolée, mais j'ignore où se trouve son Hôtel.
Je ne suis pas d'ici, enfin si, j'y vis, mais guère depuis longtemps.

Et puis, pour tout vous dire, ma mémoire me joue quelques tours en ce moment.


C'était bien sa chance! Elle avait réussi à entrer à nouveau en contact avec l'inconnue qui - elle en aurait mis la main au feu - n'était pas vraiment une inconnue, et la voila qui ruinait par son ignorance la chance qu'elle avait de parler un peu plus avec elle.

Le Berry... Il fallait lui parler du Berry.


Je proviens du Berry.
Vous connaissez, peut-être?

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Membre de l'APD : la compétence au service des Lyonnais et Dauphinois
--Marie.l.apprivoisee



Elle avait fini par récupérer presque tout ce qui lui manquait et s'en était enfin retourné à l'hôtel où bien entendu la cuisinière en chef lui passa un sacré savon pour le trou du panier. Oui mais elle ignorait comment il avait fini dans cet état mais ça bien sûr, la mégère ne voulait rien savoir. Elle sortit de la cuisine en haussant les épaules et retourna dans sa chambre. Son amie devait l'attendre et elle avait perdu assez de temps comme ça.

Elle ouvrit la porte et ne l'y trouva pas. Froncement de sourcils en voyant la fenêtre ouverte. Bref coup d'oeil dans la chambre à la recherche d'un quelconque mot pour lui dire où elle se trouvait mais rien .... Marie s'inquiéta alors. Son amie ne quittait que rarement la chambre. Il devait être arrivé quelque chose.

Elle se précipita dehors. Oui mais où chercher ? Elle revenait du marché, si elle avait été par là-bas, elle l'aurait forcément vue. Hop, direction les portes de la ville. Peut-être a-t-elle voulu repartir ? Sans lui dire au revoir ? Non ça l'étonnerait tout de même. Et s'il lui était arrivé quelque chose ? Elle se tarabiscotait l'esprit avec toutes ces questions mais elle ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter. Elle pressa le pas, se faufilant dans la foule qui s'amassait au fur et à mesure de son avancée.

Aliiiii !!!!! Aaaaaaliiiiiiiiiii !!!!!

Son appel se perdait dans la foule, elle bousculait les gens, glissant des "pardon" à la volée tandis que son regard balayait l'horizon. Elle ne pouvait pas avoir disparu ainsi ..... pas sans lui dire au revoir ..... pas son amie .....
Aliena.
Aliéna ne pue retenir une grimace de déception, quand Terwagne lui dit qu'elle ne savait où se trouvait l'hôtel du Vicomte de Monestier. Comment allait-elle s'y retrouver dans cette grande ville ?
Puis ce fut un sourire complice, l'air de dire
"je vous comprends", qui se dessina sur son visage quand la dame lui expliqua que sa mémoire lui jouait des tours. Si elle savait ce qu'il en était de la sienne !

Je proviens du Berry.
Vous connaissez, peut-être?


Un peu surprise que Terwagne passe comme ça du coq à l'âne, elle lui répondit tout de même.

Non je ne connais pas. Mais j'ai entendu dire, un soir en taverne, qu'il y avait une guerre là bas. Ce n'est surement pas où aller se balader en ce moment !
Ainsi donc vous venez de là bas ? Qu'est ce qui vous a amenée à Lyon, si ce n'est pas indiscret ?


Tout en devisant, les deux jeunes femmes se dirigeaient lentement mais surement en direction de la place du marché.

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Et Aliénor devint Aliéna ...
--Gaultier
Dans une geôle lyonnaise ...

Il faisait chaud ! Habituellement il trouvait qu'il faisait froid dans les geôles, mais dans celle ci il faisait chaud !
Pourtant, le regard du prisonnier qui s'entêtait à rester muet devant ses question le glaçait ! Et plus les secondes s'écoulaient, plus il pensait que ce n'était la jeune qui venait de quitter le bureau qui était folle, mais bien l'homme, ici dans cette cellule.


Tu sembles avoir chaud. Pourtant, j'ai l'impression qu'il fait frais ici. Tu ne penses pas ?


Gaultier sursauta et scruta le brigand. Comment cet homme pouvait-il lire si bien en lui ? Il marmonna une réponse.

Moui ...

De moins en moins rassuré, il jeta un coup d'œil à la porte, afin de vérifier si Jean était toujours là, prêt à intervenir en cas de besoin.
Terwagne
Qu'est-ce qui m'a amenée ici? Hum... Je n'en sais plus rien, à dire vrai.
C'est sans aucun doute un des passages les plus flous de ma mémoire.


Un silence suivit cette réponse, avant qu'elle n'ajoute :

Enfin, je ne vis pas à Lyon, je suis juste de passage. Je vis à Vienne.

Leurs pas les conduisaient vers la Place du Marché, et sans doute là-bas trouveraient-elles quelqu'un qui pourrait aider la demoiselle à trouver l'Hôtel qu'elle cherchait.

C'est en tous cas la réflexion que se faisait la Dame de Thauvenay lorsqu'elle entendit une voix féminine appeler celle avec qui elle parlait.


Je crois qu'on vous cherche pas loin d'ici...
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Membre de l'APD : la compétence au service des Lyonnais et Dauphinois
--Anthony
Sans aucun doute, il était parvenu à ses fins. Le garde suait désormais à grosses gouttes, et avait abandonné l'essai illusoire de les dissimuler.
Encore une fois, ce dernier ne fut pas capable de prononcer une phrase complète. Il se contenta d'une bête phrase nominative. Aussi, Anthony, comme la dernière fois, se prépara-t-il à riposter à sa future question.

Mais celle-ci n'arriva pas. Au lieu d'insister dans son interrogatoire, l'homme se tourna vers son collègue posté au dehors. Anthony afficha un sourire victorieux et fier. Il était à point.
Le drôle posa sa main sur l'épaule du garde, comme pour le réconforter.


"Allons, il ne faut pas te mettre dans des états pareils. Tu sais, tu ..."

Ne laissant pas à son adversaire le temps de se remettre de cette brusque coupure de phrase. Sa main quitta l'épaule de ce dernier pour le frapper au visage, avec une rapidité fulgurante, et une force impressionnante, comparée à l'élan qu'avait mis à profit le malfrat.

Le garde resta sonné une seconde, temps que mit Anthony à profit pour se saisir de son épée et lui placer sous la gorge dans des gestes qui, bien que complets, semblaient se regrouper en un seul. Il pouvait maintenant l'égorger à tout moment. Il était le plus fort.

Le garde stupide à l'extérieur n'avait pas encore réagi.Ce dernier avait tout juste eu le temps de saisir son épée et de placer sa main sur la poignée de la cellule lorsqu'Anthony le menaça, dans une voix peu appuyée mais indiscutable.


"Un seul mot ..."

D'un mouvement menaçant du regard, Anthony ordonna à l'homme d'ouvrir la porte. Celui-ci comprit, et ne discuta d'aucune sorte. Sous le regard implorant de son collègue, il s'exécuta. Le malfrat était libre.
Aliena.
Dans une rue, pas loin de la place du marché:


Je crois qu'on vous cherche pas loin d'ici...

Aliéna tendit l'oreille.

Aliiiii !!!!! Aaaaaaliiiiiiiiiii !!!!!

Ah oui, on dirait bien c'est pour moi. Ce doit être Marie !

Elle se retourna en direction de la voix, se mettant sur la pointe des pieds, pour tenter de voir son amie. Soudain, elle vit des cheveux blond se déplacer entre d'autres chevelures et divers couvres-chefs.

Ah ! Ça doit être elle !


Et elle partit en courant dans la direction, ne prêtant plus à la Dame de Thauvenay.

Marriiiee ! MARRIIIEE !!!!
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Et Aliénor devint Aliéna ...
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