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[RP] Arrivée en Dauphiné inoubliable ...

--Marie.l.apprivoisee



Marriiiee ! MARRIIIEE !!!!

Son sang ne fit qu'un tour en entendant son prénom mais surtout la voix qui le prononçait. Elle était là ! Bien vivante ! Elle se mit à sautiller pour tenter de voir son amie parmi la foule, suivant le son de sa voix. Au bout de quelques instants elle se retrouva enfin face à elle.

Aliiii !!

Sans aucune retenue, elle se précipita dans ses bras et la serra tout contre elle. C'est à ce moment là qu'elle se rendit compte à quel point elle tenait à elle et qu'elle était donc véritablement devenue une amie.

Oh Ali, j'ai eu si peur ! Quand j'ai vu la fenêtre ouverte et plus personne dans la chambre .....

Elle s'écarta d'elle et la regarda, les yeux embués de larmes.

Maintenant que j'ai une amie, je ne veux pas la perdre.

Peut-être était-elle ridicule de réagir ainsi, mais le Vicomte et elle étaient les seules personnes en qui elle faisait totalement confiance depuis qu'elle ne vivait plus comme une sauvageonne.

Mais que s'est-il passé ? Pourquoi ne pas m'avoir laissé un mot ? Je sais lire maintenant ! Pas toujours très bien mais j'y arrive.

Son regard inquiet ne quittait pas le sien, ayant pris ses mains pendant qu'elle lui parlait.
Aliena.
Ça y est ! Marie l'avait entendue et repérée. Elle se précipita vers les son amie et la serra dans ses bras.

Oh Marie si tu savais ! J'ai eu si peur !!!


Son amie l'assaillait de questions. Ce qui laissa à Aliéna le temps de se calmer un peu avant de lui répondre.

Il venu me chercher, dans ta chambre !
Je ne sais pas comment il m'a retrouvé mais il y est arrivé ! J'ai eu si peur !!!


Pas besoin de préciser qui était "il", Marie avait tout de suite compris qui elle parlait. Elles en avaient déjà discuté quelques fois au coin du feu, trouvant étonnant qu'il ait si vite abandonné la partie, redoutant qu'un jour où l'autre il les retrouve ...

Il m'a forcé à partir avec lui. Heureusement, ça bouchonnait à la porte pour sortir de Lyon, et le temps qu'il pointe sa dague sur un cocher pour lui prendre sa diligence, j'ai pu m'échapper !
Heureusement un policier était pas loin et il l'a appréhendé immédiatement.
Ensuite il a fallu que je fasse une déposition au poste de police. Puis je suis repartie avec Dame Terwagne.


D'ailleurs où était-elle passée ? Elle se retourna afin de voir si elle l'avait suivit.

Dame Terwagne ? Dame Terwagne !!!

Elle se retourna de nouveau vers Marie, qui avait l'air un peu affolée.

Mais ne t'en fais pas, il est au fond d'une cellule maintenant ! Il ne nous embêtera plus. C'est terminé tout ça ! Et pour de bon cette fois !

Elle sourit. Oui, c'était finit, elle n'avait plus à s'en faire, elle pouvait enfin vivre sans inquiétude !
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Et Aliénor devint Aliéna ...
Terwagne
[HRP : Manquant quelque peu de temps, et ne voulant pas vous freiner, je vais m'éclipser. Mais râvie d'avoir pu recroiser la plume avec toi après tout ce temps, Ali. ]

Ne voulant point interrompre les retrouvailles entre les deux demoiselles, la Dame de Thauvenay était restée à l'écart, se demandant si celle qu'il lui semblait reconnaitre sans pouvoir se souvenir plus avant du lien qui les avait unie avait tout comme elle choisi inconsciemment de mettre un voile sur son passé.

Qu'importait, au fond? Cela ne la regardait pas, et si tel était le cas, alors elle se devait de ne pas tenter plus avant de la sonder.

Aussi finit-elle par s'éloigner discrètement, certaine qu'un jour ou l'autre toutes deux se croiseraient à nouveau, ici ou ailleurs...

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[img]En cours de modification[/img]
Membre de l'APD : la compétence au service des Lyonnais et Dauphinois
--Jean.petit
Au sous-sol du poste

Jean regardait partir dans le couloir le brigand et son chef. Il rageait de s'être fait avoir de cette façon ! Le chef lui avait pourtant bien dit que l'individu était dangereux ! Mais comme il avait entendu la fin de sa conversation avec la victime, il avait plutôt pensé que c'était elle qui était folle, et non le brigand. Maintenant il lui fallait agir, et vite ! Le chef était déjà en train d'ouvrir la grille qui séparait les cellules, de l'escalier montant au bureau. Il y avait deux matraques déposées dans le couloir, qui servait à mater les prisonniers trop peu obéissants. Il pris la plus proche de lui et se précipita sur Anthony pour l'assommer. Une fois celui-ci au sol, il lui en remit deux ou trois coups, histoire d'être sur qu'il ne se relèverait pas tout de suite, pendant que Gaultier hurlait parce qu'avant de s'effondrer, le brigand avait eut le temps de lui enfoncer la dague dans la peau.
La blessure était superficielle, mais cela il ne le savait pas encore. La seule chose qu'il voyait c'est qu'il pissait le sang et qu'il avait bien bien faillit y passer.

Jean se dépêcha de trainer le prisonnier dans sa cellule. Il s'occuperait du chef ensuite. Pour l'instant ce qui importait c'était que ce dément soit incapable de nuire à qui que ce soit. Certes il avait faillit tuer le chef, mais s'il avait réussit à sortir avec lui, il l'aurait certainement tué également, ainsi que d'autres malheureuses victimes peut-être.


Une fois le brigand de nouveau enfermé à double tour dans sa cellule, Jean retourna auprès de son chef, qui avait cessé de hurler, mais qui gémissait maintenant. Il déchira une manche de sa chemise pour la mettre sur la blessure. Il n'y connaissait pas grand chose sur la façon de soigner les blessés, mais il savait qu'il fallait éviter que le sang ne s'écoule de trop. Une fois la blessure recouverte, il aida Gaultier à se relever et à monter jusqu'au bureau. Là, il le déposa comme il pu sur sa chaise et sorti dans la rue.


J'ai besoin d'un médicastre de toute urgence pour soigner le chef !
S'il vous plait, que quelqu'un rapplique immédiatement !
--Anthony
"Plus vite !"

Anthony appuya sa dague sur le coup du garde qui ouvrait la grille. Il traînait de trop et, à ce rythme, l'autre imbécile pourrait même trouver une manière de contrer son plan.
Le brigand ne le lâchait pas des yeux, lui affichant perpétuellement un sourire satisfait. Il paraissait bien trop ahuri pour trouver quoi que ce soit.


"Mais dépêche-toi, bon sang !"

Anthony se tourna vers son prisonnier et lui asséna une gifle de son bras libre. Simplement, celle-ci ne fut rien à côté du coup que le drôle reçut sur le crâne. Prenant soin de parsemer autant de dégâts que possible, il frotta, en tombant, sa lame contre la gorge de celui qu'il avait tenu en respect, avant que tout le corps du malfrat ne s'écrase bruyamment sur le sol.
Mais le jeunot faisait du zèle, et ne semblait pas vouloir s'arrêter de frapper. Si bien que, Anthony, bien qu'il fut parfaitement conscient de tout, n'arrivait plus à bouger un seul muscle.

L'homme le traîna jusqu'à sa cellule sans difficulté : l'agilité d'Anthony nécessitait de sa part un corps svelte et léger.
Alors, étendu sur le sol poussiéreux de cette cellule glaciale, Anthony entendait une grille s'ouvrir, puis se fermer, le laissant sans aucun soin, dont il avait pourtant besoin.
Amorphe, le brigand regardait ce qu'il pouvait voir, le plafond, couvert d'araignées, qui sentaient le repas consistant bientôt prêt.
Il entendait, au dehors, par la minuscule fente qui faisait office d'ouverture dans sa cellule, l'agitation du marché, tous les bourgeois, les serviteurs, les commerçants, qui jamais ne sauraient la présence d'un mort sous leur pied.
Il voyait, déjà, la fausse commune, seul repos qu'il pouvait espérer. Lui, qui, jadis, avait été la terreur des chemins, finirait, comme le vulgaire mendiant, jeté tel un malpropre parmi d'autres cadavres puants, comme s'il pouvait discuter avec eux.

Alors qu'une araignée, descendant au bout d'un fil de sa confection, s'approchait, menaçante, de plus en plus de lui, Anthony sentit ses paupières se fermer, ses sens s'adoucir, sa respiration ralentir ...
Tout s'arrêtait. Il avait toujours été curieux de ce qui se trouvait de l'autre côté. Toutes ses victimes désireraient-elles se venger ?
L'acclameraient-elles, heureuses d'avoir reçu, grâce à lui, un prétexte pour arriver au paradis ?
Lui qui avait tué, massacré, torturé, violé, serait-il reçu près du Très Haut, ou serait-il exilé vers la Lune ?
C'était pour ça qu'il craignait la mort. Il savait bien que, jamais, il ne se reposerait.

Il n'avait jamais trop cru en la religion, malgré son baptême précoce. Il croyait en l'existence du Très Haut, mais beaucoup de détails restaient, pour lui, superflu.
Lui qui ne savait pas lire, avait souvent entendu prières et allégations lorsqu'il s'apprêtait à tuer. Il trouvait cela pitoyable, au fond. Comme si cela allait les sauver de la mort ...
Mais, lorsque tout espoir fut perdu, et, avant que son souffle ne s'arrêta totalement, on pu distinguer un léger fourmillement dans les lèvres du manant.
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