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[RP]L'heure des alliances

Sancte
[Aux sombreros de ta mère ...]

Et voilà. Alors ça. Ça mon petit père, il le voyait s'le profiter mahousse sur la ligne d'horizon. C'est toujours le problème quand on traite avec des compagnies qui n'ont pas le courage d'avoir pris fait et cause pour une hiérarchie et qui préfèrent vous taper la logorrhée faisandée de la sacro-sainte liberté et de la fraternisation naïve et dégoulinante de bons sentiments à la sauce "On n'obéit à rien on fay keskon veut, youhou". Allez dégager une ligne idéaliste claire de leur côté quand le ciment des effectifs ne reposait que sur de bons élans de confiance et de sympathie.

Autant dire que côté pavillon de Guyenne, ça bouillonnait méchamment en dedans. C'était déjà assez compliqué de se mettre d'accord à quatre. Mais possible. Seulement il fallait aussi compter sur la présence des sous-fifres. Voilà qui rendait déjà la tisane plus corsée. Mais quand en plus les rangs des dits sous-fifres sont majoritairement composés de chiards et de gonzesses semblant sortir tout droit de chez leur visagiste, il se demandait bien s'il n'allait pas plutôt sortir ses plaquettes de Bingo et jouer une cuisine Mobalpa avec les michetons d'la Mariette.

L'Amiral était un gros rustre embourgeoisé par l'âge, qui avait appris les bonnes manières. Mais il n'avait jamais été un parfait idiot et voyait bien dans ce regroupement de forces inopinées et hétéroclites la volonté de chaque camp d'imprimer l'ampleur de sa force sur les débats. Qu'importe, cette partie, il la jouerait seul contre tous. Il a l'habitude faut dire. Et c'est sans doute ce qui le pousse à s'imposer comme meneur indiscutable parmi les siens. Cela dit, la discussion suivit son cours, et Eikorc sans doute piqué par ses quelques bons mots voilés en reproches patinés à son endroit, se mit à aboyer et se décida, bon gré mal gré, à jalonner le terrain pour le marquer de sa patte indélébile. Sancte Iohannes n'était pas dupe. Le colosse ne se laisserait pas submerger par une faconde quelconque de la part d'un jeune loup. Alors l'Amiral se plia sans fausse note à ses bonnes volontés dictées par un égo criard. Lorsque le colosse planta son regard dans le sien, le Guyennois détourna ses pupilles avec finesse et une certaine humilité, avant d'écouter la suite amorçant sur l'heure un intérêt à l'étonnement affecté, ce que le Cerbère bouffé par la vanité ne manquera sans doute pas de prendre pour de la considération.


Tes paroles ont au moins le mérite de clarifier les choses, Eikorc.

Il n'en pensait pas un traître mot. Mais tenant à sa vie, il conserva son air hiératique de statue pour réfréner impitoyablement les remous moqueurs qui lui secouaient le diaphragme. Il préféra donc enchaîner immédiatement pour ne pas risquer l'incident diplomatique. Le colosse pouvait en dire ce qu'il voulait, le bras armé des mercenaires n'étaient que le prolongement de la Politique, et d'ailleurs, dans la vie, il s'était rendu à la conclusion amère que tout, absolument tout ce qui émanait des hommes et de leurs intentions, était politique.

Cela dit, la question n'est pas de savoir si nous pouvons nous battre ensemble, côte à côte. Il me semble que nous savons tous très bien, ici-lieu, qu'en tant que braves gentilshommes de fortune, nous aurions l'occasion de nous battre aux côtés du propre assassin de notre mère sur le champ de bataille, que nous ne dirions pas non, à compter que les circonstances l'exigent et que cela serve ... Il s'interrompt, comme s'il allait lâcher un mot dégueulasse particulièrement difficile à entendre pour son public. ... notre "cause".

Léger sourire vorace de la part de l'huguenot, qui s'estompe rapidement pour se déporter sur Suleyman, qui se révéla être de meilleure compagnie que ses envolées lyriques un peu efféminées ne l'auraient laissé présager.

Les causes.
Le Maure a lâché le bon mot.

Quelles sont les vôtres ?

L'or ?

Regard rogue vers Eikorc.
Les femmes ?
Regard oblique vers Namay, où perçait une lueur sournoise qu'il peinait à écraser sous le sérieux du propos.
L'aventure ?
Regard torve sur le Maure.

Et tant qu'à faire, revenant à tous, si vous pouviez m'éclairer sur vos considérations spirituelles ... Que je sache si je traite avec de simples mécréants ou d'infâmes papistes.
Simple cas de conscience.
Ne vous inquiétez pas.

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"Entrer en Guyenne, c'est sortir de la civilisation."
Amiral Sancte Iohannes
Damekay
Une taverne louche qu’il lui avait dit le Namay … vient qu’il lui avait dit aussi … pourquoi ? Bein alors là, la brune n’en savait que dalle ! …

Une question d’alliance … ouais … bein c’était pas son truc à elle, alors elle comprenait pas trop ce qu’elle allait aller foutre là … Ha bein oui ! L’exhiber sûrement, mouais … c’était mieux le genre de Namay ça … C’est Théo qui lui avait présenté le Bonhomme et sa Flamboyante, et tous deux plaisaient à la petite sorcière d’Arquian …

Bon alors, fallait encore la trouver cette maudite taverne … c’est que des louches y’en avait pas mal dans le coin … suivre l’odeur peut-être ? Les bestioles ? Les poivrots ? … heu … peut-être pas non, sinon elle en aurait pour un fameux bout de temps !
Il lui avait expliqué comment trouver l’endroit mais la belle n’était encore jamais venue dans ce gourbis et elle déambula quelques temps dans les rues et ruelles avant de pouvoir mettre la main dessus …
Un regard qui scrute les alentours … peut pas dire que c’est vachement fréquenté … pas plus mal après tout elle n’aura pas à devoir surveiller ses arrières sans cesse …

Hum … elle se demande tout de même qui elle va trouver là dedans … la main de la belle se pose sur la poignée de la porte … elle connait au moins Namay c’est déjà ça, se sentira pas trop bête … en plus elle n’a pas enfilé un de ses amas de tissu servant de robe donc elle aurait l’air moins godiche … Inspiration … la poignée tourne entre ses doigts agiles … elle entre … refermant la porte derrière elle …

Les prunelles de la fille d’Hygie parcourent la pièce … s’arrêtant sur la seule table occupée … Hum encore une fois … Apparemment y’a pas que le Namay qu’elle connait … Crok, qu’elle a connu en faisant partie de la Zoko un bref moment et que … enfin soit passons … Sancte, heu lui par contre, elle préférait qu’il se rappelle pas d’elle … bon c’est vrai qu’elle lui avait certainement rendus service en le soulageant de sa bourse et de ses provisions mais … lui était peut-être pas du même avis … Les autres, elle les avait jamais vu … S’approchant de la table, elle salua les personnes présentes d’un signe de tête avant de prendre le lien de sa chemise entre ses doigts, bein oui fallait toujours qu’elle ait cette manie … l’enroulant lentement tout en s’adressant à Namay …


Bein voilà … j’suis là …

Bah oui que dire de plus ? Prenant appui contre le mur elle déroule le lien le long de son doigt, plie l’un de ses genoux et pose la pointe de sa botte contre le mur également alors qu’elle porte le lien à ses lèvres entrouvertes et en joue de la pointe de sa langue …
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Kar1
Soupire, soupire et encore soupire.
La blonde est partie avant la fin de la guerre qui avait lieu sur le territoire berrichon tout bêtement parce qu'elle avait autre chose à faire. Et une missive du Namay lui demande prestement de faire demi tour et de venir tendre l'oreille auprès des "grands" de ce monde. C'est qu'elle ronchonne maintenant. On peut jamais la laisser tranquille trois secondes. Karine sait bien qu'elle est indispensable pour certains m'enfin quand même. Voilà qu'elle ne peut même pas user un minimum de sa liberté pour faire autre chose sur les routes du sud.

La mort du Noir l'avait complètement chamboulé. M'enfin ça, c'est nouveau pour personne. Par contre, pas à dire, elle a repris du poil de la bête depuis. Sa voix est de retour, et on ne peut plus l'arrêter, elle en est même un peu trop insolente depuis. N'en déplaise.

Plus rien à perdre..

Alors voilà, l'a laissé toute sa troupe derrière elle, à la sortie du territoire Limousin. Ouai pasqu'elle réunit des troupes la donzelles, faut pas croire. Souvent comparée à une blonde sans cervelle, l'a quelque chose à prouver au monde lévanesque et au delà. M'enfin, ça, c'est son petit rêve de gamine qu'on lui enlèvera pas hein. Elle en parlera à personne même.

Alors elle entre dans cette taverne miteuse. L'est chiant le Namay franchement. Il aurait pu s'attarder à faire une missive et résumer ce qui s'est dit. Mais non non, au lieu de ça.


- J'ai ma place là d'dans?
- Oui

Fichtre. Grognement. La blonde marmonne.
Elle commence à voir des visages qui sortent de l'ombre au fond là bas, loin loin. Elle les connait presque tous en fait. Marrant comme le monde est petit. Karine fini par onduler jusqu'à eux. Jamais faire paraitre autre chose que de la sensualité, à tout moment. On sait pas si ça peut aider, mais ça peut. Alors on se gêne pas, on avance, on sourit et on s'installe derrière l'un d'eux. Karine s'accoude finalement à la planche fixée au mur. Forcément puisqu'il n'y a plus de place à la tablée. Mais on continue quand même de sourire.


Tsss.. Z'attendez pas les r'tardataires 'ci?
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Karine de Pommières.
Namaycush
[Prends ma main....dans ta gueule...]

Le problème des compagnies, par soif d’idéalisme, ou de liberté, c’est qu’elles étaient anarchiques…

La taverne se peuplait gentiment….oh que non …

Juste un regard à l’ancien officier de Béarn, devenu un des maîtres de Zoko….

Il secoue la tête, se lève, tourne la chaise, se rasseoit et pose ses pieds bottés croisés sur la table d’à côté.

Paume qui claque sur la table….


Bon, on va pas y passer cent ans…

Les causes se lient, à la trinque, aux femmes, peu importe….on va pas se signer des traités entre nous… !


Regard à Sancte…au Maure et au Beauf d’enfer…fin beauf….

Pour moi…cherche la femme et tu comprendras l’agissement…

Regard d’ensemble….

Vu qu’on nous prend pour de la chair à hallebardes de toute façon, pause pour boire, il déglutit…Regardez le Berry, Eik était le prétexte et moi j’ai ouvert le front sud de plein fouet…sinon ils font quoi ils parlementent…mentent… comme d’habitude….

Reprend son souffle…

Donc si déjà on se mettait en accord de ne pas se battre les uns contre les autres, à mon avis, ce serait une bonne base…

Tiens voilà les prétoriennes du Capitan…
Asseyez-vous….

Du doigt il montre une table à côté…pas loin, mais pas celle-là…à celle-ci qu’une de chez lui il laissera s’asseoir…bien qu’il soit heureux que Memento montre présence….

J’ai donné le commandement exécutif de Memento à ma femme…elle viendra, si …rien ne l’en empêche…

Pas de sourire là, juste confiance tacite…

La main saisit une bourse, bien pleine, entre ceinturon et vareuse, la lance en direction du comptoir….


Tenancier…sers-toi…dis moi quand il y a aura plus assez…
Là il frime avec les pièces d’Alcyone, lui, tout le monde sait qu’il a pas un rond de denier….les causes…paient mal….
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Archybald
Mais dégage !

A cause d'un trognon de pain qu'il avait déballé de son enveloppe de tissu, le commandant s'était attiré un misérable adversaire, lui qui gisait le séant sur un muret de pierre, face à une taverne où le nombre croissant d'entrées laissait sceptique sur la contenance réelle d'une telle bâtisse. C'était une silhouette canine, avec la peau tellement tendue sur les os qu'on pouvait discerner ses côtes ; et un flair que ceux de sa race possédaient pour dénicher de la nourriture et accourir à l'odeur du fumet d'une viande ou de la puanteur d'un ragoût concocté par un médiocre cuisinier.

Tu tournes autour de la bouffe comme les mouches autour d'une merde héhé, ajouta t'il avec un rire qui s'éteignit rapidement.

Le clébard était affamé, et après la langue, montrait ses crocs à l'imprudent mercenaire. Il (archybald) se surprit à réfléchir quant à la possibilité que son interlocuteur ait compris le sens de sa métaphore, idée saugrenue qui déplaisait un tantinet à son sens implacable de la logique.

L'histoire ne raconte pas la suite.

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Le commandant Hatzfeld profita de l'entrée d'une femme aux cheveux blonds (qu'il ne connaissait pas) pour s'immiscer dans le tripot, bloquant la porte avant qu'elle ne se fracassât sur sa tête.


Merci.

Le regard furieux mais en passe de ne plus l'être, il ne jugea pas bon de révéler son patronyme aux présents, qui devaient très certainement porter leurs yeux sur la dame qui le précéda plutôt que sur lui et son habit surmonté d'une croix fourchue sur le pectoral. L'intérêt soudain qu'il porta aux hommes et femmes atypiques rassemblés en troupeau mit définitivement un terme à sa colère passagère qui l'avait gagné à cause d'un pain rassi.

« Ben putain. »

Le profil de l'Amiral fut difficile à reconnaître. Et lorsqu'il s'aperçut que son chef était l'un des protagonistes principaux dans l'affaire qui se déroulait autour d'une table et inatteignable, il se ravisa pour se coller contre un mur.
Nani
[ Sécurité....]


Pas le temps de se poser et de siroter sa chopine avec un des soldats, qu’elle était de nouveau demander a L’appel par le grognon de service.

Pffff qu’est-ce qui lui arrive encore à Namay.
Encore un pied de travers celui la.


Non non juste un rendez vous dans un lieu glauque, mais pourquoi foutre encore, aucune idée.
C’est que la « spadasse » n’en savait strictement rien.
D’ailleurs elle avait toujours du mal à le suivre le boss, avec lui un coup c‘était blanc, les minutes suivantes cela devenait noir.


Elle retint simplement ses quelques mots…
Rejoins moi….
Réunion d’alliance ….
Sécurisé...

A ses simples paroles, elle compris de suite se qu’il attendait d’elle.
Pas une seconde à perdre, son attirail en place, elle alla à l’encontre de quelques soldats afin de l’accompagner.
Elle savait que eux aussi allez râler car elle leur enlever leur repos, mais tampis , il y a des priorités celle la en est une.
Troupe en marche, râlement, ronchonnement, ah elle reconnaissait bien la les Mémento.
Direction le lieu dit, sombre, puant….


Pfff mais ou il nous donne rendez vous encore c’est pas possible
Et cette puanteur…..pouah….pire que les bottes des soldats après des mois de dur labeur.


Elle se trouvait la, face a cette porte a moitié déglingue, plutôt bizarre pour un lieu de rendez vous, bref pas le temps de scruter les détails.
Action….réaction.
Regard persan , lèvres serrées, poing ferme sur son attirail.
Elle zieuta de tout côtés à l’affut de la moindre ombre, du moindre craquement d’os.
A première vue rien n’a signaler, tout est bon.
Elle donna l’ordre à quelques soldats de rester dehors afin de surveiller les alentours et de sécuriser le périmètre .
Sait on jamais ce qu’il pouvait arriver
Quant a elle, elle entra discrètement dans la taverne, et resta aux abords de la porte, du beau monde avait déjà pris place, un ptit signe au boss pour l’informer de sa présence comme il le lui avait demander.

Croisement de regard.
Mémento Mori etait en place
Pas un mot, la séance d’observation peut commencer
Burrich
V'là la Nanius qui l'embarque en virée. Pourvu que sa donzelle ne remarque pas son absence, va encore penser qu'il est allé flâner au bordel. Mais non, là c'est pour affaire. Enfin, un autre genre d'affaire, bien qu'il ne considère pas ça comme un boulot, mais plus comme une vocation. Il sait faire un truc, il le fait, réfléchit pas beaucoup plus loin le Gascon.

La mine bougonne accompagnée de quelques grognements il entre dans le boui-boui aux côté de la nouvelle spadasse et s'ébroue à la bourrin. La tignasse un peu moins dégoulinante d'eau de pluie, la Brute de soldat Memento s'offre le confort réduit d'un tabouret et s'adosse au comptoir pour contempler l'assemblée de gros durs d'un œil pour le moins sceptique. Comment ces types là pourraient s'entendre? La question qui l'a taraudé tout le long du trajet trouve un semblant de réponse quand son Capitan de toujours prend la parole. A ce moment il reconnaît Sancte, interpelé par ce dernier et sourit imperceptiblement, ravi d'avoir l'occasion de revoir l'Amiral. L'a toujours apprécié les mal aimés le Burrich.


Pfff mais ou il nous donne rendez vous encore c’est pas possible
Et cette puanteur…..pouah….pire que les bottes des soldats après des mois de dur labeur.


Bah! L'odeur de ses pieds nus traverse quand même pas la toile de tentre tout de même! Rha les bonnes femmes et leur odorat sur-développé.

Se tournant face au comptoir, Burrich sort une flasque de liqueur made in Armagnac qu'il garde précieusement sur lui à chaque instant. Les mains crispées sur son obsession alcoolisée, il sent des yeux se posent sur lui avec une agaçante redondance... l'a l'impression que l'Taulier le mate et c'est pas un penchant grec qui s'exprime, quoique ça serait pire pour le Brun.Vachement parano dans son genre.

D'une voix grommelante mais d'un ton plus bas qu'il n'aurait souhaité, il décourage le tavernier innocent. De plus, l'a plus une thune le Gascon depuis que le juge Limousin l'a braqué après lui avoir offert le doux logis comtale réservé aux vilains. Et c'est pas avec l'écu symbolique de Memento qu'il attend encore que ça va s'arranger, m'enfin...

Va jouer plus loin... j'ai plus une thune, même pour ton pisse mémé.

Aussi tendu qu'un arc anglois à Crécy, Burrich reprend la dégustation de sa liqueur corsée tout en écoutant l'échange, se rendant compte qu'il parlait effectivement tout seul.
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Theognis
Il n'est pas invité. Il ne savait pas, pour cette réunion. Mais ils ont invité Kay, alors il a posé des questions. Curieux. Une alliance entre les sales types du Royaume. Il serait dommage de ne pas en être. Namay lui a posé certaines conditions. Il a décidé d'en respecter certaines.
Alors, quand il vise la planche de bois vermoulu, lettres effacées, tenue par des chaînes grinçantes au dessus d'une porte anonyme, il s'engouffre à l'intérieur sans hésiter. Des visages connus apparaissent dans la salle éclairée d'une lumière grasse. La réunion a déjà commencé. Chacun a apporté sa mine patibulaire, ses mauvais sourires, sa gueule bronzée. Les mâchoires fermées, le Baron ne détonne pas dans le tableau. Sauf qu'il ne peut s'empêcher de saluer d'un clin d'oeil Kay et Karine. Il ne va pas perdre les bonnes manières dans ce bouge mal famé. Sourire en coin au Capitaine du fond. Memento Mori, Memento Audere Semper. Aux autres:


Theognis d'Arquian, chef de ma compagnie des Dragons d'Arquian, alliée à Memento Mori du Capitaine Namaycush. Salutations.

D'un coup de manche, il essuie la place, puis s'installe, jambes ballantes, sur le comptoir. Curieux. Intéressé.
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Partage des RP
Les terres d'Arquian
Luciedeclairvaux
[Au fond des nuits sereines, Ne vois-tu rien ... blanchir ?]

Telle un ange au-dessus d'eux, (eux les décideurs les plus crasseux des Royaumes, les têtes de caillou, les acharnés), Lucie planait, vautrée sur le maigre parquet fissuré qui la séparait d'eux.

Elle souleva une hanche et attrapa sans bruit une toute petite dague dont elle arracha la lame. (Pratiques, ces dagues faites maison). Elle l'infiltra entre les lames du plancher et la retira.
Ça passait !
C'était marrant, l'idée d'être juste à la verticale d'une tête, l'idée que ça pouvait tomber, pile sur le haut du crâne. L'envie de tester, voir si ça faisait mal ou pas.

Fallait bien s'occuper. Elle était très tentée. Très très tentée. Elle approcha à nouveau la pointe du petit filet de lumière qui montait de la salle, et puis non, quelqu'un parla. La petiote tendit l'oreille.





C'est le Namay qui cause : « On va pas y passer cent ans »

... J'espère bien !!! ici, c'est inconfortable et poussiéreux.
Et en plus, ya rien à boire.

Voila qu'il parle de femmes. De causes. De femmes.
De sa femme.
Oui oui oui, les femmes mènent le monde mais ici, à cette table, je ne vois que des hommes ...

Pour vérifier, l'œil bleu ciel remplace l'oreille un instant, au bord de l’offerte fente. Depuis Maleus, personne n'a rejoint la table ronde. Qui ne l'est pas, ronde. Plutôt carrée dans l'genre. Mais elle voit les trognes des chefs se tourner vers ce qui doit être la porte : ça doit s'amasser, là en-dessous. Pour se tenir chaud sans doute. Ou pour tenir compagnie à ces meneurs esseulés, les pauv’ choux. Ou pour les protéger.

Lucie se doute que seuls le Borgne et le Colosse sont zokoïstes ici. Les autres n'auront pas osé entrer. Pas la timidité qui les étouffent, certes. Mais les candidats à la colossale beigne sont rares.

« ... si déjà on se mettait en accord de ne pas se battre les uns contre les autres ... »

Ah non ? On peut pas ? Rhooo même pas drôle. La Blondie, toujours allongée sur le ventre, se cambre un peu et se carre sur les coudes pour remboiter la dague dans le manche. Elle réfléchit dans la pénombre de la piaule crade. Sur qui on pourrait bien taper l’prochain coup ? …
Non la question ne se formule pas ainsi !
« Avec » qui ?

Elle se cure une ratiche creuse avec la pointe de l’outil. Au fond, les mercenaires sont de doux agneaux qui ne cherchent de noises à personne. Ils profitent juste du bordel ambiant. Les histoires, les coups bas, les trahisons, c’est la part ducale.

C’qu’on est beaux et purs quand même, nous autres mercenaires.

Des ailes immaculées lui poussent, qui illuminent la chambrette, à l’étage du rade des damnés ...

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--Pineau_des_charrettes
Nul ne l'avait vu v'nir. Ouais c'est triste à dire, mais dans tout ce beau monde, y 'en pas un qu'avait évalué le réel danger de la situation. Comme quoi faut pas s'fier aux apparences.

Car, alors que le défilé du gotha des bas fonds se poursuivait, un œil s'ouvrait non loin, un peu hagard mais ouvert. Dans le brouhaha général de la taverne, un homme impeccablement fondu dans le décor était sorti de sa léthargie à l'énoncé de certains termes et à la vue de certains gestes.
Un coup d'œil rapide sur le taulier et s'avisant qu'il était occupé, l'homme se mit en mouvement sans plus hésiter, c'était l'moment!

Progressant calmement d'une démarche chaloupée, il arborait un visage puissamment tanné par des embruns pas très iodés et à la couleur joliment assortie à sa chemise de laine bordeau... choix stratégique et pratique. Ses cheveux blancs un poil désordonnées faisaient clairement contraste, indiquant au passage que le bonhomme avait d'la bouteille.

Parvenu sans précipitation aucune à la tablée visée, il haussa le sourcil droit, rééquilibra le tout par un sourire en coin gauche et se racla bruyamment la gorge, entrant de plein fouet dans le panorama des attablés.


Hmmm! Hmmm!
Bien le bonjour messires!


Et posant négligemment sa main droite sur l'épaule la plus proche (ne me demandez pas à qui elle appartient, tout ceci reste assez flou dans mes souvenirs), il se reprit ponctuant son entrée matière d'un magnifique sourire alternatif (une dent là, une dent pas là, une dent là, une dent pas là, une d... euh non deux dents là, c'est Byzance!, une dent pas là, etc...).

Bien!
J'me présente à mon tour, moi c'est Pineau, Pineau des Charrettes mais ça j'vous expliquerai pourquoi quand on s'ra plus intimes.
Et comme j'suis pas là pour étaler mes breloques, alors pour vous c'est... Pineau simple type!


Il enchaine, profitant de l'effet de surprise et sachant que c'est là sa seule force, en ces circonstances.

Donc... j'réponds à l'appel aussi, et...

Et dans un geste un peu approximatif, il brandit furtivement un objet métallique dans sa main gauche jusque là camouflée dans son dos. Sait-on s'il visait le genou de son voisin de gauche ou juste le rebord de la table, toujours est-il que la timbale d'étain fit un raffut pas possible en tombant puis rebondissant sur le dallage de l'auberge. Façon cloche d'église en pleine nuit dans petit hameau paisible, pour situer un peu le rendu global de la scène.

Rhaaaaa c'te misère... pas foutu d'avoir une table de niveau dans c'te taule, y a rien d'droit ici, tout est de traviole, même le plancher tangue... l'entendit on maugréer d'une voix étouffée, occupé à qutre pattes à retrouver sa précieuse timbale sous la table, farfouillant entre quelques pieds menaçants.
Attendez moi pour l'raisiné les copains, j'remonte, j'remonte dès que possible!

Ce qu'il advint ensuite?... bah... c'est assez flou, hein...
--Le_taulier



Elle disparait la bourse volante avec un scélérité qui pourrait étonner au vu de l'embonpoint bien ancré derrière le comptoir...Dans une paluche qui s'accorde avec le personnage et son tablier de boucher. Replette somme, le sourire s'elargit alors que la donne finit sa course dans la trape prévue à cet effet. Il a perdu de vue La Mariette Le Taulier alors il remplit quatre pichets sans lésiner sur le ras bord. Bon paiement ça vous rend zélé à satisfaire le client, en échange de bons procédés. Faut que ça tourne. Sauf que nombre de bancs restent vides alors que ça se remplit...A croire que la présence de catins les rend timides...Vont lui fissurer le mur à force de tous s'y accoler. Il hèle deux de ses charmantes et accortes ribaudes.

Mettez y deux tables bout à bout et des bancs, voyez pas que c'est table commune. On s'grouille les michtonnes.

Pendant que ça s'éxecute prestement avec force déhanchés, il lance à la cantonnade tout en rinçant une chope façon sommaire.


C'est pas plus cher assis.


Il la repose sur le comptoir humide, pour dévisager impassible le jeunot qui vient de s'installer. D'une façon qui pourrait bien finir par le fâcher Le Taulier. Avec cette fiole qu'est pleine d'un alcool que l'autre a pas raqué ici. Gonflé quand même!
Il va d'ailleurs éviter de penser que la provocation lui est destinée sinon un petit con à la fiole risque de voler à coups de pompes dans le cul jusque dans la ruelle. Histoire de refaire une entrée correct. Il a l'habitude des jeunots teigneux, avides de se prouver des choses, éventuellement sur plus consistants qu'eux. Normal de vouloir s'affirmer.

Il pose deux poings serrés sur le comptoir, pas l'air de jouer Le Taulier puisqu'il bosse et qu'il est à sa place. Et que jusqu'à preuve du contraire il y est resté comme le veut le métier. Alors ouaip il le mate d'un air qui peut paraitre mauvais, faut dire qu'il a une sale gueule et même quand il sourit ça le fait pas. C'est pire même. Par contre là où l'autre se plante c'est qu'il rechignerait pas à lui visiter férocement le fondement si l'occasion se présentait. En quelques coins sombres et isolés de préférence. On a tous nos petits travers et la fougue du jeune loup exalté ça le stimule et lui change de toute la chair féminine de ses ouailles. Avantages en nature qu'on dit...Néammoins il tente une sorte de conciliation tacite.


Ben dis voir toi c'est ton jour de chance, c'est le grand là bas qui régale ce soir. Allez fais point ton chiquet, t'vas pas m'faire accroire qu't'a la panse aussi douillette qu'une bourgeoise. Du pisse mémé mais du bon, goutes y voir!

Et il pousse la chope mousseuse à souhait sur le comptoir, avant de reprendre la délicate opération de découper en fines tranches ce jambon.
Le client attend.Et lui aussi d'ailleurs, d'ailleurs il n'a pas vu entrer un potentiel livreur. Il a commandé du fûts de bières pour le réassort d'avant la fin de semaine. Son bouge est le rendez vous des poivrots du dimanche. Faut fournir sinon ça gueule et ça file chez le concurent. Alors il gueule.


On va m'porter ces pichets à la tablée des gaillards bordel!

Le personnel....Le reste il s'en tape, Tant que ça picole et que ça crache comptant la note il est satisfait on l'a déjà dit.
Damekay
Alors que la brune venait juste de prendre son appui et que nonchalamment elle laissait le lien de sa chemise glisser entre ses lèvres, la porte s’ouvrit à nouveau … Détournant le regard, elle haussa légèrement les sourcils en voyant une blonde onduler des hanches jusqu’à l’attroupement … mouais … pas mal la petite … un fin sourire se dessine sur les lèvres de la belle alors que déjà ses prunelles se détournent …

Asseyez-vous … l’un des doigts de Namay désigne la table voisine … non mais il est pas bien lui ? Déjà qu’elle supporte pas la foule et grand monde alors s’attablé avec des gens qu’elle connait pas … faut pas y compter mon grand ! … Par contre, s’asseoir c’est pas vraiment une mauvaise idée … quelques pas de la petite sorcière et elle attrape une chaise au passage … celle-ci rejoint le mur et la brune y prends place … étendant ses longues jambes devant elle avant de les croiser, elle se cale contre le dossier … tant qu’à faire tapisserie autant y avoir ses aises après tout …

C’est à peine si elle porta son attention sur le type qui était entré en même temps que la blonde et déjà la porte se rouvrait … bah décidément commençait vraiment à y’avoir du monde … encore une donzelle, mais celle-ci préféra restée près de la porte … l’odeur sans doute … bah vi une tite goulée d’air frais de temps en temps devait lui faire plaisir …
Mais ça devient pire que dans un bordel là dedans, l’monde s’entasse … les yeux de la belle se porte un instant vers le comptoir … la mine du taulier semble pas des plus réjouies … bah de toute façon sont jamais content … petit haussement d’épaule alors que … bah vi … la porte s’ouvre encore … un petit grognement s’échappe de ses lèvres entrouvertes, va finir par faire froid si elle s’ouvre toute les deux minutes !

Hum … celui là, pour sûr qu’elle le connaît … par contre elle s’attendait pas à le voir débarquer aussi vite, elle répond à son clin d’œil par un autre … petit soupir alors qu’elle prend lentement une mèche de ses longues boucles entre ses doigts … jouant avec la pointe de celle-ci … c’est pas vraiment qu’elle s’ennuie là mais bon … l’ambiance est juste un chouilla lourde … puis avec ce genres de types ont sait jamais à quoi s’attendre, alors les yeux de la fille d’Hygie sont peut-être fixées sur la mèche qu’elle tient entre ses doigts mais son ouïe, elle, est tendue vers eux …

Une silhouette qui s’approchait de la table lui fit relever les prunelles … froncement de sourcils alors qu’elle relâche la mèche … invité celui là ? Semble pas … machinalement elle glisse la main dans la manche de sa chemise, ses doigts frôlant le manche de l’un de ses dagues … un regard vers Théo comme pour lui demander si il connait l’individu … puis le détourne vers la table … attendant de voir la réaction des autres alors que le type se présentait à eux avant de se retrouver à quatre pattes sous la table … finalement semble pas bien dangereux mais bon … c’est toujours de ceux qu’ont l’air de rien qu’il faut se méfier le plus …

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Burrich
Le Gascon dont la réputation de poche à gnôle n'est plus à faire tique aux paroles du Taulier.La panse aussi douillette qu'une bourgoise?! L'en croit pas ses esgourdes... Il le prend pour une lopette. Si ya bien une chose qu'il supporte pas c'te sauvage là, c'est qu'on le prenne pour une taffiole lui qui ne se gêne pas pour le balancer à tour de bras aux mauviettes qu'il croise régulièrement.

Maaiiis bon, la bière est là, s'offrant à lui gratuitement qui plus est. Le jeune soudard de vingt contemple avec un intérêt grandissant la chope à la mousse généreuse, elle l'appelle.. Et finalement il se laisse attendrir, pour cette fois. Parce que si c'est la salade de phalanges qu'il cherche le ventripotent, il va la trouver plutôt deux fois qu'une, oubliant qu'il est à l'origine de l'hostilité du patron. La fiole disparaît dans une poche de sa sombre chemise tandis que sa pogne enserre virilement la chope réconciliatrice d'un ai entendu.

Le liquide brassé s'échappe pour terminer sa course dans le gosier de l'habitué de la binouze. Jamais le dernier pour les gasconnades, en une seule traite qu'il la vide la chope. Maintenant qu'il a fait le mariole, autant assumer jusqu'au bout. Et d'un ton qui ne renie point les précédents échanges mais un peu quand même, il marmonne à son vis à vis après s'être tourné face au comptoir:


Pas mauvais...

La trogne plus détendue, il se laisse aller à s'accouder cette fois par l'avant sur le comptoir, écoutant d'une oreille distraite les pourparlers, l'attention attirée par un magnifique jambon habilement découpé sous ses yeux.

dis, l'est pas Bayonnais ton jambon, si? dit il, se léchant les babines...
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Attia.
[L'invite...]

Un morceau de Vélin, quelques mots, une invite, une adresse, une signature, Namay.
Elle ne le connaissait pas de beaucoup le capitan, mais elle l'appréciait deja la gitane en mal de frissons désireuse de se lancer dans l'inconnu, l'aventure.
Memento Mori et son excentrique capitaine avaient évidemment attiré son attention.
Quelques pigeons, une rencontre, et sans donner son mot pourtant elle n'en avait pas moins été séduite par l'offre, l'offre?

Surprise elle sourit. L'invite du capitan, intrigante, piquante de curiosité et non sans intérêt trouverait réponse prestement.
Le bout de vélin trouva refuge entre les courbes d'un sage corsage ...
J'arrive capitan...

[ Le rend-toi...]

Fichtre! Elle était pas facile a trouver cette gargote.
Pour une raison obscure lorsqu'elle prit la peine de demander son chemin a un baddeau plus glauque qu'autre chose, elle reçut en plus de la réponse, un regard d'une lubricité hypocrite qui se perdit vaguement dans un corsage un peu moins sage il fallait l'avouer. Elle vit parfaitement à la main tremblotante du fripon que celui ci n'avait pas qu'en tête de lui indiquer le chemin. Étonnant... sérieusement?

Un regard provocateur et un déhanchement appuyé plus tard elle déambulait dans les rues toujours aussi mal fréquentées en direction de l'établissement indiqué.

Elle arrive la gitane, devant la bâtisse indiquée, lève les yeux et essaye de déchiffrer l'enseigne crasseuse une main portée a la poignée. Même main qui sera happée dans le mouvement d'une porte sauvagement ouverte pour mieux expulser une forme humaine fleurant fort la vinasse. Une moue déforme le visage de la gitane qui se protège l'oreille sensible des jacassement tonitruants du videur qui la toise a présent d'un œil mauvais, regard auquel elle répond par un sourire chaleureux avant de se frayer un passage dans le bouge.
Une main sur la hanche elle avance précautionneusement vers le comptoir entre les silhouettes ethylées qui peuplent l'endroit bruyant et puant.
Anticipant une gueulante du taulier, elle se retourne vers lui pour lui commander une petite liqueur avant de reporter son attention sur le monde.
Drôle d'endroit quand même capitan...

[ L'incruste...]

Son verre a la main, après avoir repoussé quelques pochtrons se méprenant sur sa condition, elle reporte son attention sur la salle.
Quelques silhouettes atypiques, regards clairs, éclats de lames, oreilles tendues... mais vers quoi? La gitane hausse un sourcil... ça chauffe...
Le fond, le noir, l'obscur, des silhouettes... la gitane bouge pour mieux voir, laisse glisser sa silhouette agile le long du comptoir jusqu'à ce que sa visibilité s'améliore... ça surchauffe...ou pas...
Sans faire exprès elle bouscule une dame, grimace qui dénonce les cris aigus qui suivent l'incident, la gitane cherche un pilier ou se caler, un angle ou elle peut mieux voir. Voir quoi ?

Indice, un visage connu, le blond et élégant baron ferait presque tache dans un environnement pareil, son regard se deplace a mesure qu'il avance hum Namay devrait pas être loin... ça brule...
Bingo puis un sourire, elle repère le fanion écarlate, le capitaine carmin se révèle aux trois quarts.
Elle esquisse un pas en avant, change d'angle grimaçant a la voix rocailleuse du taulier qui fait trembler les murs de son établissement, c'est qu'il s'agirait d'une collégiale. Les visages qu'elle aperçoit sont inconnus, des mercenaires de la mémento ? Elle hausse un sourcil la bouche déformée par une moue dubitative, elle avait pas prévu de se trouver au milieu de toute une smala.

Puis une mouvement, une ombre qui se déchire pour révéler un troisième visage connu, El diablo, la montagne de muscles, Eikorc... l'ombre de la Zoko se confirme lorsqu'elle devine un cache œil noir... Une réunion de mercenaires? La fameuse alliance dont parlait Namay?

La moue devient sourire et vient étirer ses lèvres tandis qu'elle se cale plus confortablement contre un pilier en bois, le regard fixé vers eux comme pour en capter un malgré un effort de discrétion.

Pas mal capitan... c'est donc ça ta grande sauterie? hum Torride...
Sancte
Bon. Le Capitaine avait donné réponse à ses questions à la hauteur de son intellect de haute volée. L'Amiral n'insista pas, il devrait se contenter des baragouinements qui lui avaient été servis. Néanmoins, le Capitan avait dirigé les débats à sa façon. Iohannes faillit rebondir dessus lorsqu'une nouvelle flopée d'individus fit son apparition dans le bouge pour faire tapisserie dans le meilleur des cas, parasites dans le moins bon. On pouvait pas dire que ça manquait d'exotisme.

Reste qu'en plus de ça le tavernier se mettait à faire des siennes, et la dernière chose qu'il avait besoin, c'était d'un pansu qui lui sape les tympans avec son jargon de briscard.


Dis voir le taulier, faut payer quel genre de supplément ici pour que tu arrêtes de brailler comme un goret ? Débarrasse nous le plancher des clodos qui traînent sur ton parquet, trouve nous 3 connards pour jouer du luth ou du flutiau, fais nous danser ta Marriette, et l'accordéon de ma générosité s'accordera volontiers avec l'orchestre de tes bonnes volontés.

Il se redressa alors vers les trois représentants des factions attablés, et posa sur eux un regard sévère porté par une certaine irritation.

Je ne continue pas dans ces conditions. Nous sommes ici en négociation, ce n'est pas une prise de Mairie ou la soirée portes ouvertes des demi-sel qui aiment s'encanailler autour de méchants garçons. Que les représentants des "compagnies" s'entourent d'un lieutenant ou d'un bras droit, je marche. Mais tout le reste de la ménagerie -les écrémeuses, les orphelins de guerre, les porte-glaives- doit décarrer.

Autrement cette discussion s'arrêtera là pour ma part, et ça n'est pas négociable.

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"Entrer en Guyenne, c'est sortir de la civilisation."
Amiral Sancte Iohannes
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