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[RP]L'heure des alliances

--Pineau_des_charrettes
Ah si, après... j'me souviens...

Après quelques fouilles archéologiques, un grommèlement joyeux sembla sonner la réussite du moment: le Saint Graal était trouvé et bien trouvé.


Ayé!... fit le vieux loustic, remontant à la surface un peu essoufflé mais tout jovial de tenir sa timbale.
Si c'tait pas malheu... il s'interrompt brusquement face à l'assaut verbal d'un des trois attablés. Pas content l'messire, là.

Acquiesçant d'un air entendu, voir navré des récriminations du gaillard, son visage rubicond prenant soudain un air grave accordé à l'humeur du moment...

Ouais, l'a raison l'patron là, y a trop de monde d'un coup... faut dire qu'il en voyait peut être pas loin du double, vu son état aviné avancé... et qu'y pas tant de liquide que ça sur la table.
Alors faut faire des choix... c'comme ça... s'emporta t'il dans l'action, index levé devant son nez.
La vinasse ça vous fait pousser les ailes encore plus vite que l'amour. Bah c'est aussi une forme d'amour, faut dire.


Mais moi j'en suis hein patron?... tendant sa timbale retrouvée avec gourmandise et sourire approximatif.

A l'assaut du vin nouveau!
Tiens c'est pas un peu plus tard d'habitude?
Boarf y a p'us de saisons d'toutes façons.
Sulayman
[Mon père m'a dit "tu sais mon fils méfie toi ! Les filles c'est pas ce que tu crois..Elles sont...toutes...]

Pourquoi rester dehors quand il fait un temps à chier alors que dedans l'espace est à combler.
Fallait quand même pas imaginer qu'on allait venir seul béatement à un rendez-vous sans explication ni argument.
Mais l'abondance ne compte pas. Le gamin est renvoyé d'un geste amical vers le comptoir.


Va donc demander à ce sieur qui hurle qu'il amène à manger à notre tablée.

On en revient au principal. Il devait trainer une chaise en plus car un borgne vient les joindre.
Pas la peine de le connaître pour deviner qu'avec une trogne pareille c'est le deuxième survivant de la charge de la brigade légère.
La gueuse du tavernier répand sur la table la nature de ses bienfaits. On est enfin au complet.
Il lui ferait bien la discussion à la Cosette mais c'est pas une soirée pour les soubrettes.
Pourtant dans la salle ça se féminise. On se demande bien où le Gascon recrute. Le lupanar ou la lice.
Le Maure n'accorde son attention qu'à ceux qui ont reçu la convocation. Le Huguenot semble avoir de plus en plus de mal à contenir la réaction.
Sont pas des marrants ces réformés. Quelques gueuses entichées du même nobliaux à déplumer et le voilà qui se sent déstabilisé.
Sur que les catins ont de quoi alarmer les besoins. Mais certainement pas assez pour détourner de leur but cinq margoulins.

L'amiral s'interroge sur leur croyance respective. Il répondrait bien mais voilà casanova qui s'active.
Le capitaine justifie sa cause. A voir le troupeau qui draine dans la salle on ne doute pas que le gars se batte pour une rose.
Il y a des combats sous les draps qui sont loin d'être moroses. Mais un homme qui vit du métier des armes peut il avoir une cause ?
Pas l'heure de faire de la philosophie l'enturbanné. Laisser le vin tourner dans le godet et s'interroger des yeux pour se demander comment la poussière qui est à la surface est arrivée dedans...
Mais le huguenot se redresse et prend la parole. Pour la tempérance va falloir faire preuve de patience.
Paroles diplomates. Si on doit combattre à ses cotés il sera nommé chancelier de l'alliance !
La musique est commandée. Avec la bouffe et le monde on va tous finir par danser. Il se demande bien qui il va inviter. La Cosette ou la blonde qu'il croyait au loin.

Assois-toi l'ami. Il n'y a rien qui ne soit pas négociable. Aucun n'est ici pour imposer à l'autre ses envies.

Le Maure se recul un tant dans le fond de son fauteuil le verre dans la main.

Ignore les sbires. Si un jour tu dois combattre à leurs cotés tu seras heureux de pouvoir compter sur eux.
Moi je ne vois que cinq chaises et je n'entends que cinq voix. Nous avons tous nos coutumes et nos lois. Respectons chacun cela.

Le Maure tourna le regard sur l'ensemble des attablés. Chacun avait étalé son point de vue et on allait peut être pouvoir enfin passer au concret ?
Faudrait pas retenir casanova pendant cent ans car les braises qui l'entoure auraient foutues le feu au bouge avant la fin du siècle !

La Cause est une des questions. Notre cause était les armes. Juste les armes. Se battre sans poser de question c'est ce que nous avons fait pendant longtemps.
Mais aujourd'hui c'est fini.
Les régnants s'unissent, les alliances se font et le Roy de France domine de plus en plus de terre.
Nous ? Nous ne servons plus à rien. Nous errons sur les routes à brigander pour survivre.
Attendant patiemment de croiser le gourou d'une armée ducale qui ne nous pardonne pas nos égards.
De courtoisie , de langage ou de vilénie !

On peut se battre pour une religion, on peut guerroyer pour l'honneur ou pour l'aventure mais il y a une chose de sur.

Ça ne rapportera plus rien de mieux que la mort !

Notre cause c'est l'ambition. De voir le monde autrement. Nous devons prendre une terre pour nous. Et de la construire un royaume avec nos lois !

Dans le fond du fauteuil le Maure porte le godet pour mieux contempler la couleur du mets à s'envoyer.
Puis lève la tête vers le plafond. Se demandant bien pourquoi cette poussière tombe dans son verre..
Vraiment malsain ce bouge. L'étage au-dessus doit servir à entasser le foin et les ragondins...
l'alcoolo du coin venait de réapparaitre des bas fonds de la table.
Le Maure le choppa au col et l'attira à lui le posant séant collé au plancher. Il aimé pas la poussière dans son vin l'enturbanné.


Reste assis la toi aussi et soit gentil. Où c'est au fond du caniveau que je vais t'envoyer cuver !

Vraiment mal tenue cette demeure.
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Kar1
Un demi tour pour ça? Pour voir toute la clique Memento arriver? Pfeu, il n'avait franchement pas besoin d'elle. Un par un qu'ils arrivent, plus insolents les uns que les autres. On dirait que le Namay a besoin de toute sa clique pour faire le mariol' devant les autres zozos, ça la blonde n'apprécie pas. Elle pensait qu'il la voulait comme bras droit.

Que nenni..

Elle est désolée, désolée pour tous les autres qui pensaient se rencontrer dans la plus grande discrétion. Désolée qu'elle ait été embarquée la dedans sans même savoir ce que le Namay avait en tête. Elle ferait mieux de retourner sur les routes, c'est là qu'elle a sa place. Pas au milieu d'une fourmilière.


J’ai donné le commandement exécutif de Memento à ma femme…elle viendra, si …rien ne l’en empêche…

On aura tout vu. Filer le commandement à sa femme. Qu'est ce qu'il fout le Namay là. Les femmes, l'alcool, trinquer.
Il se pavane.. C'est le moment.

En plus il veut la fouttre sur une autre table. M'enfin, l'a jamais été toutou à sa mémère. Elle veut bien lui être fidèle pour lui faire plaisir, mais faire la potiche au milieu d'une taverne au fin fond du trou du cul du monde, nan, l'a trop donné la déjà. Alors elle ne se lève pas parce qu'elle était déjà debout acquiessant les dires du Sancte qu'elle ne connait que de nom et commence à marcher, sans mot, sans un rictus, sans une expression sur son visage.

Elle le savait pourtant, karine n'avait pas sa place. L'a fallut qu'elle se pointe pour le savoir. Elle est agacée, elle déteste se faire avoir comme un lapin de six semaines. Que c'est désagréable, sentiment d'impuissance qui lui parcourt l'échine dans un frisson désagréable. la blonde ouvre la porte dans un fracas incommensurable. C'est pas sa faute, plutôt celle du vent, mais c'en est fini du départ en catimini. Elle sent les regards figés dans son dos. Alors elle hausse finalement les épaules, ne se laisse pas abattre et file droit vers d'autres aventures, les siennes..

C'est beau l'esprit d'équipe..

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Karine de Pommières.
Eikorc
A peine fini-t-il de parler que le Maure prend la parole pour ajouter sa propre vision des choses… La montagne de muscles se recule, calant son large dos dans le dossier qui grince alors que son regard se pose sur le Sentinelle. Les idées qu’il expose le font hausser un sourcil, et il se rappelle dans la foulée le projet que leur avait exposé l’ange blond… Mince sourire qui s’esquisse alors que la commande d’un second pichet est envoyée…
Si ce n’est dans le sang ou dans l’encre, il est au moins sûr qu’ils nageront dans la vinasse…

Et l’amiral de reprendre d’une magnifique volée les propos du Maure… Le de Nerra laisse son regard traîner à nouveau sur le gars du Sud, l’attention captée par le ton employé. Puis le mot fatidique semble être lâché… Les causes… Une cause ? Mais pourquoi avoir besoin d’une cause pour se battre ?
Dubitatif, le colosse hausse légèrement le sourcil devant le regard de Sancte… Comme s’il en avait quelque chose à foutre de l’argent… Lui dont la fortune n’est plus à faire. Les yeux se lèvent quelques secondes vers le plafond… Juste quelques secondes et pourtant, son regard aiguisé capte comme un le reflet d’une lame.

Haussement d’épaules de la part de la montagne de muscles qui salue son acolyte de toujours d’un hochement de caboche… Les deux symboles de la Zoko réunit, la discussion pourrait reprendre, avec un interlocuteur de plus…
D’ailleurs, la dernière question du guyennois arrache à nouveau un haussement de sourcil à l’El Diablo… C’est quoi ça encore ? En quoi leur croyance viendrait faire changer la donne de ce qu’ils sont ?

Rire intérieur du colosse qui ne peut qu’esquisser un sourire en coin… Est-ce que la réponse satisferait le Sancte ? Est-ce que savoir que le colosse n’a plus qu’une croyance qui est loin d’être théologique ? La mort, la guerre… Le combat pour le combat. C’est juste ce qui lui plait, c’est grâce à ça qu’il revient à chaque fois de ses blessures… Se battre.
Mais pas le temps d’en placer une, voilà que la porte claque comme prise de soubresaut, libérant à chaque spasme une donzelle différente… La montagne de muscles est surprise, il en connait quelques unes de ces donzelles. Et pour le coup, il se demande ce qu’elles foutent là… Encore un tour du gascon qui veut se la jouer en invitant son harem. Regard noir et furieux qui vient trouver celui du captain de la Memento et il entrouvre ses lèvres pour lui balancer sa façon de penser…

Un choc sur son épaule, il tourne la tête, agacé d’être interrompu, et découvre une tête inconnue qui semble se croire le bienvenue… L’a donc pas vu que les gus présent ici étaient pas des rigolos ? Les muscles imposants se crispent alors qu’il abandonne son épaule pour lever une main vers le pichet qui vient d’être servie par une michetonneuse aux courbes affriolantes… Grondement sourd qui monte dans sa gorge alors que l’ivrogne s’engouffre sous la table…

La main gauche s’apprêtait à s’envoler cueillir le col du malheureux pour l’envoyer valser au travers de l’auberge quand l’amiral se lève d’un bond… L’azur métallique retrouvant le visage qui démontre tout l’agacement du gars du Sud. Il a le sang chaud…
Colosse stoppé dans son élan alors que le Maure reprend la parole dans la foulée… Il en serait presque à perdre son latin, déjà qu’il le parle pas. Alors il se concentre sur que l’autre raconte, sur les mots qui s’élèvent alors que son regard ne peut s’empêcher de balayer la nouvelle assemblée…

Croisant le regard d’une gitane bien connue, il esquisse un léger sourire… Bien des années qu’il la connait celle-ci et il se félicite d’avoir fait sa rencontre. Mais lui-même n’aurait jamais cru qu’elle viendrait dans un bouge pareil… Surtout quand on sait les zigs qui y siègent en cette soirée pluvieuse… Un clin d’œil discret est envoyé à sa maîtresse avant qu’il ne repose son regard sur l’ivrogne qui remontre sa trogne. Même pas foutu de soutenir le regard assassin de la montagne de muscles…
Un léger soupire et El Diablo redresse son regard dans les yeux du Maure qui annonce la couleur de son projet.

La porte claque violemment, sans doute que l’une des donzelles se sera rendu compte du piège dans lequel le gascon les a mené… Fin sourire : Le coq perd l’une de ses poules, balle au centre, fini le rapport de force.
Même pas eut le temps de l’ouvrir pour dire quoique ce soit face à l’immigration… L’ignore même le gus dont on lui a parlé à plusieurs reprises… Celui qui, parait-il, cherche à le rencontrer… Pas même un regard, pas même un signe, il s’en contrefout, l’attention est captée par le Sentinelle.


« L’ambition, l’ambition…
Chacun à la sienne… Tu veux ton monde à toi ?
Mouais… Pourquoi pas… Moi j’veux juste un monde où on arrêtera de me casser les valseuses lorsque je monte une armée…
Marre des frileux qui osent pas se lancer et qui préfèrent se faire dessus dès qu’il y a un pépin… Alors si dans ton monde, c’est prévu… J’te suivrais peut-être.
Mais compte pas sur moi pour le construire ton rêve… C’est pas mon boulot.»


Sourire en coin, il va pas lui mentir à l’enturbanné… Le temps de la construction par la montagne de muscles est révolu, il est plus calé dans la destruction maintenant…
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"Pour toujours... Et à jamais."

"Mercenaire rôliste, cherchant une troupe ? Contactez moi..." Zoko & Fablitos
Damekay
Non mais c’est quoi ce boxon ??? Pour qui y se prend là le Sante ???
On lui a demandé de venir à la brune et elle est pas une girouette, alors elle y est, elle y reste !
Marre qu’à chaque fois qu’elle se pointe quelque part on la prenne pour une greluche ou une catin, savent pas voir une femme sans penser à ça tout de suite ou quoi ???

Bon d’accord elle va fermer sa gueule la petite sorcière mais une fois seulement !
Les lèvres pincées pour contenir les flatteries qu’elle meurt d’envie de balancer elle se redresse de sa chaise d’un bond et d’un coup de talon violent l’envoie valdinguer dans la pièce …
Elle ne prête plus la moindre attention à personne, et elle en connait pourtant un qui ne perd rien pour attendre, mais celui là elle s’en occupera plus tard, entre quatre yeux !

Pour la seconde elle rejoint le comptoir ou Théo à posé ses fesses … elle a bien vu Namay lancer une bourses au taulier mais c’est pas dans ces habitudes de se faire payer à boire … tirant sur le lien de sa chemise, elle entrouvre légèrement celle-ci, juste de quoi y glisser la main et prendre la petite bourse qui s’y trouve à l’abri … quelques pièces lancées sur le comptoir et un regard au gros derrière …


Un verre de vin … rouge !

Etrange qu’elle boive que ça … elle a beau tenté le reste, faut toujours qu’elle y revienne … certainement parce que cela lui rappelle un autre nectar qu’elle apprécie tout particulièrement … en attendant sa commande, elle prend appui de son coude sur le comptoir et laisse son regard scruter la pièce … étrange cette petite lueur au plafond … et cette poussière … apparemment elle est pas la seule à l’avoir remarqué mais comme personne dit rien … bah … on verra bien hein … tapotant de ses ongles elle reporte ses prunelles vers Théo … haussant légèrement les sourcils …

Alors, c’est vous qui me suivez maintenant ? Peur que je me perde Baron ?

Petite sourire ironique, autre lieu qui lui revient en mémoire …
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Gandelin_duchesne
[Parce qu'il faut connaitre sa place pour ne pas péter plus haut que ses sphincters ne le permettent]


Obéissant le môme pas besoin de lui dire deux fois qu'il est pas a sa place et le maure lui offre une belle porte de sortie. Alors il y va le gamin, pas sans avoir jeté un coup d'œil mauvais au grand balèse qui le prend pour un orphelin de guerre.
Le môme c'est pas la guerre qui est venu a lui, c'est lui qui l'a poursuivit.

Se faufilant au travers de la foule qui s'amassait autour de la table et non sans avoir nonchalament piétiné la poche a vinasse qui cherchait je ne sais quel bibelot sous la table, le mouflet arriva a hauteur du comptoir...

Enfin a hauteur c'est vite dit, une impulsion de guibole sur le tabouret et le voila enfin a hauteur, juste a coté d'un gars pas beaucoup plus vieux que lui qui semblait franchement aviné lui aussi.

Il sorti sa plus belle voix d'homme, aidé en cela par les relents de pourriture qui émanaient d'on ne sait où.


Hey tavernier, les gus la bas ont besoin de plus de solide pour construire leur discussion, alors bouge tes miches ou celles de tes serveuses, et ramène leur de quoi se remplir la panse. Et soit généreux, c'est que ça bouffe un doberman!

Bien sur les cordes vocales du gamins tendait vers l'aigü, mais il avait réussit a donner suffisamment de coffre et d'assurance dans son ton pour que le taulier ne tente aucune discussion ou commentaire sur la peau de pèche du mouflet.

Pis tant que t'y est, tu remettra la même chose au collègue a coté et sa petite sœur pour ma trogne, ET QUE CA SAUTE!!! ils devraient déjà être servit.


Tant qu'a être en dehors de la table autant s'occuper a tailler bavette. Pis si le gonze d'a coté est pas causant tant pis pour lui, le mouflet il sais bien faire la conversation, même tout seul.


Fier de son effet, mais pas idiot, le gamin fit rimé le geste a la parole et fit rebondir sur le comptoir les pièces qui payerais les deux verres de surplus.

Les soudard du bar avait surement du en voir des plus terribles que lui... Mais surement pas des aussi précoce. Et certainement pas aussi sur d'eux que le mouflet. Maintenant, sauraient-ils l'admettre?
Theognis
Il est descendu du comptoir et se tient à présent debout, accoudé au zinc face aux cinq. Il les écoute et approuve globalement tout ce qu'il entend, comme il partage l'opinion de Sancte. C'est vrai, qu'est ce qu'ils foutent ici, à part faire tapisserie et rapporter au tavernier la recette du mois? Le Baron n'a pas voix au chapitre avec sa petite compagnie, elle n'a aucun fait d'armes....Si l'évêque de Langres. C'est un début.
Enfin, il écoute et il se tait. Il doute, également. Il y a plus d'orgueil chez les insubordonnés que lors d'une cérémonie d'allégeances. D'ailleurs, Karine a pris la mouche et a claqué la porte. Sacrée Karine....Elle mettrait la droite à la gauche, pardon la dextre à la senestre, pour vous contredire. Elle doit avoir du sang anglois dans les veines.
Consciente qu'elle n'aura pas sa place dans les débats, la sorcière d'Arquian s'approche de lui. Elle commande un verre de rouge, et s'amuse à le taquiner un peu....Elle est sympa. Avisant l'aubergiste:


Pour moi, le verre, et vous mettrez son frère....Pas de la piquette, du bon, enfin ce que vous avez de mieux. C'est pour moi.

Ici, se retrouve un bon argument des combats du Baron, dans les nouveaux genres de la filouterie. Les femmes le mettent sur la paille. Le noble, il ne se fait jamais offrir à boire. Il faut toujours qu'il raque, sauf si le Baron trouve un Vicomte, à la limite. Et le noble, il travaille pas à la mine, ou aux champs. Enfin, certains le font, sous l'oeil des paysans goguenards. Alors, Théo a décidé: il prendra lui-même les taxes là où se trouvent les trésors. C'est une de ses motivations. Heureusement, ce n'est pas la seule.
Pinçant, à son habitude, une boucle brune entre ses doigts, il sourit à Kay, se souciant à peine du gamin qui crie à s'en péter les cordes vocales:


Si vous vous étiez perdu, alors nous aurions été deux. Je sais à peine où nous sommes, mieux ce que nous faisons là. On prend des contacts, on jauge, on épie. Tant pis si l'alliance ne nous concerne pas. La confiance se mérite, elle se travaille, elle n'est jamais acquise. L'Amiral a bien raison, laissons-les discuter, ne nous mêlons pas de leurs conversations, sauf s'ils le demandent.

Les coupes arrivent, un peu collantes sous les doigts. Liquide d'un rouge clair, de ces vins qu'il vaut mieux ne pas humer avant d'avaler. Tant pis, ce n'est pas le moment de faire une esclandre.

A la santé du Dragon, ma belle.
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Partage des RP
Les terres d'Arquian
Burrich
Le Brun écoute plus des masses, toujours plongé dans sa solennel contemplation du jambon. Soudain, du mouvement vers sa droite..
La tête suit, lentement. Puis, sans même avoir eu le temps d'apercevoir son nouveau voisin, le Burrich est sonné par un cri suraigu déformé par une consommation trop soutenu de mousseuse, provenant de ce dernier.Oh bordel un gosse. Manquait plus qu'ça...


Oh con! Alors j't'explique de suite l'Couillonnét... t'as intérêt d'cesser d'siffler dans mes oreilles fillette parc'que sinon yen a un qui va bientôt sauter et...


Le bruit d'écus trébuchants sur le comptoir se répercute joliment dans son esprit et l'interrompt immédiatement dans le le flot d'insultes dont il comptait gâter le môme. C'est qu'il plaisante pas, c'est du vrai? L'hésite à en choper une entre ses chicos pour vérifier mais se retient. Peut être alors qu'il va s'montrer conciliant, encore une fois... Peut être même pas trop désagréable.

Le soudard réceptionne sa nouvelle chope pleine dont la mousse lui dégouline entre les doigts et s'en abreuve d'une bonne rasade avant de s'essuyer prestement la bouche d'un geste affirmé du coude. Il zieute ensuite le gamin à la voix haut perchée, louchant par moment. Pas dans ses habitudes de remercier, surtout un gosse, qui vient lui rappeler une nouvelle fois à quel point ses poches sont vides qui plus est. Alors il ne le fera pas, même si le cœur y est. Offrir à boire est toujours une bonne entrée en matière avec lui, en plus ça montre que le gosse n'est pas cussou.

De son regard inquisiteur, l'homme du sud scrute son jeune voisin de comptoir, cherchant de quel bois est fait ce petit homme en puissance. Bon il sait brailler presque sans se casser la voix mais lui ça l'impressionne pas plus que ça. L'a appris que c'est souvent ceux qui font le plus de boucan qu'en ont le moins à dire. Mais peut être ces règles là ne prévalentpas avec les marmots, alors il décide de lui donner sa chance. Après tout, l'a pas l'air trop dégueu, plutôt propre même. Espérons que ce ne soit pas un de ces maniaques de la savonnette, espérons... Alors à ce moment là, c'est surement pas un gosse des rues comme celui qu'il se trimballe en Berry pour en faire un homme à la demande de son père, un vieux camarade de l'armée. Si ça se trouve, l'a même des manière ce marmot là. Qu'est ce que ça peut l'amuser les types qui font des manières avec tout, courbettes par, courbette par là...
Sur que là il risque de se poiler le Burrich, et pas qu'un peu.


Dis merdeux, tu verras à faire gaffe de pas t'couper une jambe 'vec l'épée qui t'porte, et... non mais t'vas la boire ta mini bière ou t'attends qu'elle réchauffe?! Pas possible d'voir des choses pareilles...

Comme un peu de provocation n'a jamais fait de mal, il s'en prive pas et décide d'en jouer. D'habitude les gamins c'est pas son truc, les petites pestes ont toujours eut le don de lui donner envie de les noyer quand aux garçons... L'en a rencontré de moins étonnants. C'est qu'il faut en avoir un minimum pour oser gueuler ainsi dans une taverne remplie des pires crevures du coin et en sortant une bourse remplie des plus étincelantes pièces qu'il ait vu depuis un moment quand on fait à peine la moitié de leur taille.

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Alcyone
[Always lost in the sea?]

Elle a laissé sa couronne comtale en Limousin. Forcément, car jamais la Comtesse du Limousin ne pourrait venir se perdre en pareil lieu, dans pareil bouge, en pareille compagnie, n'est-ce pas? Non, ce n'était pas un endroit pour un régnant. Déjà, ca ne se fait pas, puis ce n'était pas prudent. Mieux valait pour la Comtesse du Limousin rester les fesses bien au chaud sur son trône.

Si Alcyone avait appliqué ce principe il y a plusieurs jours, elle ne serait d'ailleurs pas aussi amaigrie. Car au moment où elle pousse la porte, de la main gauche, elle se tient un peu voûtée, légèrement recroquevillée du côté droit, séquelle de la mauvaise rencontre d'il y a quelques temps. Elle tient son bras droit contre elle, elle ne peut pas s'en servir, pas encore, tout mouvement est une pure torture et lui rappelle la brûlure de la lame de Gmat qui est venue tailler la chair et briser quelques os au niveau des côtes. Impossible de porter de sa main droite quoi que ce soit de plus d'une livre, ou de lever le bras. Alors elle le garde ainsi plié contre elle, aussi naturellement que possible. Les animaux sauvages ont cet instinct de toujours dissimuler leurs blessures et maladies, ne jamais exposer leurs faiblesses, car se montrer vulnérable, c'est quelque part inviter à se faire bouffer.
Alors Alcyone marche assurément et se redresse sans broncher. Mais est-ce la peine? Car tous les hommes et femmes présents ici, en particuliers ceux-là, à la "table des chefs" ont tous déjà connu les champs de bataille, les blessés. Difficile de leur cacher, à eux, ils ont généralement l'oeil pour repérer ça. C'est plus facile de fanfaronner devant la populasse limousine et de la tromper pour la rassurer sur l'état de santé de la régnante. Une belle balafre encore rouge partait de son cou, du côté droit, sous l'oreille, et plongeait vers sa poitrine. Pas de décolleté, ou si peu, juste une simple chemise de bon lin, donc impossible de dire où s'arrêtait la cicatrice.

Et en retard. Parce qu'une Comtesse n'a jamais le temps de rien tant elle doit s'occuper de tout. Elle croise Karine, se pose la question, mais pas à voix haute. Puis elle embrasse du regard la faune locale... et reconnaît du monde dans ce bouge. Beaucoup de monde en fait. Elle trie automatiquement, les catins et les poivrots ne retiennent même pas son regard. Les Memento et ceux qui ont leur carte de sympathisant, forcément. Le géant, croisé en Limousin, de même que le borgne... Ca remonte, elle était prévôte à l'époque. Une très très mauvaise prévôte, puisqu'elle avait des accointances pour certains Libertad. Le Maure, qu'elle avait appris à connaître - un peu - et à respecter - beaucoup - lors des évènements récents. Puis un homme qu'elle ne connaît pas. Elle se dirige vers cette espèce de Haut Conseil, non sans saluer d'un regard ou d'un hochement de tête ceux qu'elle connaît, les Théo, Burrich, la brune Kay et les autres...

"Une alliance". Le mot avait été lâché par Namay. D'Alliance, elle n'en connaissait qu'une, jusqu'ici, l'Alliance du Centre. Les "gentils", quoi. Les politiquement corrects. Quoique. Demandez l'avis d'un berrichon à ce sujet, la musique serait toute autre. L'AdC était quoi qu'il en soit unie sur le papier, via trente-six textes et règlements, et pour y avoir son mot à dire depuis des semaines, elle sait comment ça fonctionne. Elle sait la lenteur, les tensions, les litres d'eau que chacun devait mettre dans son vin. Mais bon gré mal gré, ça fonctionnait, les résultats étaient là.

Nul doute qu'ici, il n'était aucunement question d'une alliance de ce type. Si alliance il y a, rien ne sera écrit, ni signé, tout sera scellé d'une parole, d'une poignée de main, d'un regard. Encore faut-il qu'il y ait désir de s'allier, que chacun trouve son compte, que tous aient l'assurance de retirer un bénéfice de pareille entente, que ce soit en écus, en gloire, ou en toute autre valeur, et ça, aux yeux de la rouquine, c'était probablement pas gagné.
Elle arriva derrière Namay. Sa main gauche vient se poser, assurée, sur l'épaule droite du Capitan. "Je suis là" muet à son endroit. Elle arrive alors que le géant a la parole, elle ne va pas l'interrompre, se présentera après si nécessaire et ne s'assiéra que si on l'y invite.


Mouais… Pourquoi pas… Moi j’veux juste un monde où on arrêtera de me casser les valseuses lorsque je monte une armée…
Marre des frileux qui osent pas se lancer et qui préfèrent se faire dessus dès qu’il y a un pépin… Alors si dans ton monde, c’est prévu… J’te suivrais peut-être.
Mais compte pas sur moi pour le construire ton rêve… C’est pas mon boulot.


- Mais peut-être est-ce celui de gens comme moi...


C'était sorti tout seul. Elle ne savait même pas si elle avait sa place là, puisque Memento, c'était Namay, elle n'en était qu'une partie. Un brin utopique, sa réplique, quoiqu'elle avait plus ou moins réussi à imposer Memento en Limousin... Elle avait sué pour ça, essuyé beaucoup de choses, parce que le mot-clé dans ce que l'armoire à glace venait de dire, c'était "frileux"...
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--Le_taulier


Il acquièse Le Taulier avec le même air que le jeune loup qui se déride et perd au fond de la chope sa trogne de renfrogné. Il est satisfait du compromis alors il s'gaye retrouvant sa sale gueule de tavernier affable. Mais point trop non plus car le copinage c'est mauvais pour les affaires.Le pote client il commence toujours par demander crédit, alors Le Taulier il a pas d'amis dans ses réguliers.


Pour sûr qu'il est bon, c'est point pour la déco que le client il y revient à mon bouge héhé. Le moine y sert à une chose dans ce monde l'jeunot, l'meilleurs brasseurs foutre dieu, j'y entend rien à leur bavasseries du dimanche, mais la bière y savent la faire à Tastevin. Et toi tu sais la boire vingt dieu! T'as une descente à pique!


Il avait pas franchement envie de voir si prometteuse soirée foutue en l'air. Une nouvelle tranche de jambon s'étale souple dans l'assiette, l'incarnat vif et le gras blanc comme neige. Il sert sans souciller une créature d'origine tzigane venue hanter de son classieux distingué les abords du comptoir. Elle repart avec son verre de liqueur, il empoche la pièce après avoir donné de la dent sur le métal. La seule ombre au tableau de l'auberge c'est le nombre de donzelles venues dans le sillage des gaillards de la tablée. Il doute que ses catins ce soir puissent leur disputer la fin de nuit. Il soupire se demandant ce que fout La Mariette, d'ordinaire son entrain esbaudit dans la salle. Serait y que se serait la mauvaise période du mois. Les bonnes femmes...


De Bayonne oui da, j'ai un mien collègue boucher qui le sale et le fûme point trop mal. T'avais point soif et maintenant t'as faim qu'on dirait.

Il coupe une nouvelle tranche avec une dextérité d'habitué et l'abandonne à la convoitise du vis à vis, remplissant de nouveau la chope. Acquièse aux commandes qui pleuvent.

Tiens goûtes y donc aussi tant que t'y es.

C'est à ce moment que l'un des patibulaires semble trouver l'endroit peu chaleureux et Le taulier trop bruyant. Un regard aiguisé s'envole vers l'interessé. Il pensait pas avoir braillé plus qu'à l'accoutumée alors il va pour répondre à sa façon débonnaire quand une voix de fausset semblant sortir du nabot maigrelet venu poser ses langes sur un tabouret de pilier de bar........ Il se penche par dessus le comptoir, quel gueulard celui là, pourrait être son fils...Un magnifique sourire à faire chialer les anges lui retrousse horriblement le visage. Les pièces disparaissent. Un verre de vin rouge apparait, Le taulier y perd point le fil, pas demain la veille qu'on le verra dans le jus. Il laisse le Gascon donner la leçon méritée au chiard.


Ca vient gamin, ça vient pas la peine de geindre.

Il remplit la commande demandée, pousse une chope pour la soeurette, un autre pour le petiot. Rafle la mise de nouveau.

Quand t'auras fini c'te chope jusqu'au fond t'seras presque un homme. Et si tu files la pièce à l'une de mes serveuses t'verras la Lune aussi. Héhé

Il fait l'tour du comptoir, déplaçant l'air, chargé, se deleste de deux verre de rouge lorgnant sur l'échancrure d'une chemise et une lannière troublante au passage. Il rend les pièces à la donzelle puisque le galant y tient à offrir le coup. Saluant l'homme qui l'accompagne, accoudé, y a du monde agglutiné au bar..


C'est point de la piquette. Garanti. A vot santé!


Il oblique vers la salle. Le pichet est posé sur la tablée des gaillards, le jambon en tranches dans son assiette amplement garnie, le pain de campagne préalablement découpé. Il fait pas restaurant ni rotisserie. Ici on picole et on grignote de salaisons.

Voilà.

Il se porte à hauteur de La Mariette, lorgnant sur celui qui menace de quitter les lieux. Point bon pour les affaires ça...

Ici c'est le client qui fait la musique pour peu qu'il sache se servir d'un instrument. J'ai pas trois phylécastrope à solfège dans ma panoplie de tavernier. J'tiens point une salle de bal. M'enfin... Doit bien y avoir un trifouilleurs de cordes dans tout ce mélange des genres...

Il espère. Il claque égrillard la croupe de la meneuse de revue avec entrain. Un éclat sombre dans la pupille, comme les prémisces d'un orage qui pourrait poindre trop tôt. Et le sourire torve qu'elle connait...


T'as entendu La Mariette ce qu'il dit le client ? Donne le rythme tudieu!
Agites ton jupon et danse donc !


Et il va remettre sa corpulence derrière le comptoir, comme le bouledogue regagnerait sa niche. Là où le panorama offre une belle vue d'ensemble. Juste un détail à régler avant de reprendre le garnissage d'une assiette nouvelle. Si une nouvelle bourse venait à tomber du ciel, ptêt ben qu'il ajouterait des olives. Sans les cure dents. Point trop envie que ça se crève les yeux. A l'évidence la clientèle du soir est d'une nature sourcilleuse et rustaude.

3 écus 45 pour les verres. 8 écus en sus si voulez une boutanche entière au comptoir.

Pour le généreux baron qu'à point encore réglé sa note.
Gandelin_duchesne
[parce qu'on est plus a un paradoxe près dans ce bouge]

L'en est pas a sa première choppe le mouflet, mais ya un truc qui le dérange. Alors sous la pression populaire ils regle le problème d'un revers de main et vire la mousse qui lui donnerais le hoquet. Ensuite il enfile le verre cul sec. Enfin aussi cul-sec que peut le faire un gamin de 10 ans, l'as pas la gorge en béton et l'as pas le calibre pour engloutir l'ensemble du contenu en deux gorgé. Ca prends donc quelques secondes Mais le Gamin bois son verre d'une traite et termine sa démonstration en le reposant violemment sur le comptoir. Deux nouvelles pièces qui cliquètent sur le comptoir.


Ca vous suffira comme démonstration? on est quand même pas la pour jouer a qui a la plus grosse?


Le gamin ignorait a quoi correspondait c't'expression, mais il lui semblait qu'elle collait bien a l'ambiance.

Aller taulier, Tu nous en remet deux pareilles! Et range tes serveuses, j'en ai rien a faire moi de la lune.

Puis revenant a ce qu'on lui avait dit peut de temps avant.

L'est peut-être a peine moins grande que moi cette épée, mais ya quelques berrichons qui pourrait témoigner de mon agilité a la manier. Eux aussi ils se marraient bien en me voyant charger, mais je me suis fait un plaisir d'élargir leur sourire, l'enturbanné la-bas pourra te le confirmé quand il aura fini sa réunion au sommet.

Au fait moi c'est Gandelin. Le reste de mon nom n'as guère d'interet pour le moment.


Il tendit la main a son interlocuteur. Le gamin savait qu'il ne fallait pas poser de question dans ce genre de lieux, il ne s'attendait pas a une réponse de la part de la poche a gnole d'a coté.
--Marriette


Quand le défilé de poules de luxes commence et continue inlassablement


Ah mais ça ne se passait pas du tout comme prévu, mais alors pas du tout. La Marriette qui adorait qu'un plan se déroule sans accroc, vit en quelques minutes débarquer de partout des donzelles toutes aussi affriolantes les unes que les autres, des catins de luxe à n'en pas douter vue leur trogne et la mise de certaines.
Et ça, qu'on marche sur ses plates bandes, la rouquine elle aimait pas bien. Comment allait elle pouvoir se faire payer ses charmes si ses messires avaient déjà sous la main des demoiselles qui à n'en pas douter faisaient la même chose qu'elle, et p'têt même pour rien en plus ? Elles allaient voir ce qu'elles allaient voir, foi de Marriette !

Sa bonne humeur en prit donc un sérieux coup, mais pour autant elle n'allait pas se laisser faire. Elle n'écoutait pas la conversation, pour la simple et unique raison qu'elle s'en contrefichait royalement, mais se contentait d'envoyer sourires enjôleurs et de battre des cils pour capter l'attention de l'un ou l'autre des hommes présents ici.

Et v'là en plus, le taulier s'en prenait à elle pour ne pas changer, parce qu'elle n'allait pas assez vite à son goût. Et qu'il lui demandait de servir ces dames par dessus le marché. Elle passa près de lui et lui siffla dans les oreilles d'une voix exagérément doucereuse pour faire avaler la pilule, alors que l'homme lui tâtait la croupe :


Mon contrat à moi, c'est de servir et de divertir les hommes ... Les Dindes enfarinées c'est pas ma cam ... alors j'te les laisse hein ...
Et pour la danse, on y songera va ...


Sûrement allait elle regretter cette rebiffade, mais le Taulier avait l'habitude. La Marriette n'était pas femme qu'on dresse si facilement, et seul comptait pour elle l'argent qu'elle pouvait se faire, peu importe la méthode employée.
Elle continua donc son p'tit manège, déambulant autour de la table des cinq hommes, clin d'oeil au Borgne à l'œil gris qui venait de les rejoindre, et que je te laisse traîner un main sur l'épaule du Maure, et que je frôle la cuisse du géant, et que je minaude face à l'homme à l'accent de chez elle.
Mais surtout, on ne se mêle pas de leur discussion, et on ne les froisse pas ... De temps en temps par contre, un regard mauvais, une bousculade en un coup de rein, ou un écrasement de pied en règle ... parfois même une langue tirée envers les femmes trop nombreuses ici, le genre de regard dont le sens ne peut échapper à personne et qui doit se résumer ainsi.

"J'suis chez moi ici, alors m'faîtes pas ch... !!"
Burrich
De plus en plus plaisant l'taudis, l'y jouerait bien les piliers encore un moment assuré de n'être point venu pour rien. On mange pour pas un rond, on boit pour la même somme. Enfin on mange, on goûte parce qu'elle elle pas plus épaisse qu'un vélin sa tranchette. Un léger sourire perce sa face de brute en direction du Taulier mais vaguement hein, il tient pas à ce que l'autre se mette à lui battre des cils à lui aussi comme le fait la Mariette à toute la tablée. Sa main arrache la fine tranche de jambon à la poigne de son vis à vis et Burrich l'engloutit rapidement.

Tout en mastiquant sa frêle bidoche, le Gascon jette un regard en direction de la porte qui s'ouvre pour laisser pénétrer dans l'antre à voyou une rouquine mal sapée. Elle le salue et lui renifle sa chope vide avec inquiétude... Une connaissance? Soudain la main posé sur l'épaule du Capitan lui remet le visage blafard de l'arrivante en tête. Alcyone! A cet instant il espère qu'à part les gaillards assis à la grande table, personne n'aura l'idée de gueuler sur les toits que la comtesse du Limousin est dans la place.

Son attention est vite reprise par le gosse ne tarde pas à vider sa blonde. Le sourire du Brun s'élargit. le gamin a du répondant et le gosier qui va avec, du moins c'est ce qu'il lui semble et ça lui plaît. Il s'autorise donc à poursuivre les présentations en lui serrant durement la pogne.


Burrich, pour c'qui est de l'enchantement on verra plus tard hein..

Il garde son air bougon quand, soulevant sa bière, il vient l'entrechoquer contre celle du gamin en sortant un "santat" tonnant avant d'en écluser une bonne moitié. Puis v'là qu'il réalise avec retard que le gosse lui a causé de la guerre du Berry. Failli en recracher sa binouze le Burrich. Heureusement qu'il a comme rare principe de ne pas gâcher l'alcool.

T'as fait l'Berry toi?? C'était loin d'être une guerre difficile mais quand même, un gamin ça a pas sa place sur l'champ d'bataille avant d'avoir levé sa première donzelle au clair de lune.

Il le questionne , et se laisse prendre d'intérêt pour son voisin qui a l'air plutôt vif et dégourdi pour sa taille dont il juge être celle d'un enfant de 8 ou 9 ans. Mais quand il repense à sa propre enfance, à ses 9 ans il se souvient juste d'une envie irrépressible de retrousser les jupons de sa petite voisine, pas de faire la guerre, du moins pas pour de vrai. Depuis il en a connu quelques unes, et se demande si le gamin n'est pas en train d'essayer de l'empapaouter...

C'est ton chef l'basané ou t'es en train d'me jouer du pipeau, morveux?

Le ton est un peu brutal, mais le regard plus curieux que menaçant. L'a jamais su combiner les deux. Le gascon espère que le gosse reste, après tout il lui paye à boire et bavarde avec lui qui ne peut qu'observer la réunion de loin.
Lui est Memento, mais l'a encore jamais vu de gosses en faire parti alors il cogite tout en fixant curieusement l'enturbanné de la table. Il ne le reconnaît pas, se dit qu'il fait surement parti de quetchose s'il connait un des attablés, mais de quoi? Foutu retard... il n'est au courant de rien, pas même des noms des types qui taillent le bout de gras avec son Capitan à part Sancte et l'ex d'Aelyce.

Si c'est vrai, raconte moi un peu c'que tu foutais là bas... parce que moi aussi j'y étais, et pas pour cueillir des pâquerettes.
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Gandelin_duchesne
Citation:
C'est ton chef l'basané ou t'es en train d'me jouer du pipeau, morveux?


Ya pas de chef chez les Sentinelles, Mais ouais pour l'instant c'est lui qui mène la danse. Nous on l'appelle l'enturbanné plutôt.

Trinquage avec le gonze, Mais le gamin se contente d'un quart de verre. Faut prendre le temps il a pas encore l'entrainement de certains pour la bouteille le mouflet.

Me souvient pas d'avoir vu des pâquerettes sur le champ de bataille, faut dire qu'on l'avait bien piétiné, et qu's'était plus vraiment la saison. Alors a défaut de pâquerette j'y ai cueillit des bouquets de berrichons.
C'est pas parce que j'ai pas encore de poil au menton que j'suis pas capable de lever et d'abattre mon épée comme un autre. Pour ce qui est de lever la donzelle, j'en ai pas encore trouvé d'assez jeune pour mon age. Faut dire que la pucelle se cache au Auvergne, trop froid pour leurs miches surement.


Le gamin termina sa tirade en buvant un autre quart de son demi. Commençait déjà a sentir les effets de l'alcool. Sans doute pour cela qu'il se lâche autant coté bavette. Pis comme le gars a l'air plutôt causant aussi, autant en profiter. Un coup d'oeil a la nouvelle arrivée. Son visage ne lui est pas inconnu, sans doute un souvenir de son service sous les armes limousines. Pas plus d'idée que cela... peut-être a-t-il combattu a ses cotés, mais c'est trop fugace pour que le gamin s'y attache.

Le mouflet revint a son interlocuteur, quand on commence une discussion, on va au bout.


Si l'enturbanné ne te dit rien peut-être que le nom de Jazon te dit quelques chose? Et au fait tu prête ton bras a quelle troupe toi? Si ça se trouve on a combattu côte a côte sans le savoir... J'ai fait Châteauroux et Bourges...

Encore une gorgée. Un geste au taulier pour qu'il remette la même chose, Histoire de pas garder un verre vide en face de soi trop longtemps.
Attia.
[ Joli poulailler, mauvaise basse cour...]

Tout contre son pilier elle continuait de regarder en direction de la table des grands méchants musclés un sourire aux lèvres.

C'est la qu'elle capte le regard de sa montagne de muscles préférée. El diablo lève sur elle des azurs qu'elle connait bien, avant de lui claquer un clin d'oeil.
Elle sourit, comment ne pas se sentir flattée par cette attention a un moment aussi impromptu et décalé. D'ailleurs il a vite fait de reprendre son regard métallique fronçant les sourcils pour répondre au type avec un drole de couvre chef.
Elle détaille l'assistance qui se fait recaler au comptoir puis reporte son regard vers la table dans l'ombre. La Zoko n'est représentée que par ses chefs, ce n'était donc pas censé être une incroyable fiesta sinon Eik serait venu accompagné aussi.
Le départ en trombe d'une blonde piquée a vif lui confirme la situation. Il y en a qui ne sont pas a leur place se dit elle pour elle même avant de tourner légèrement la cheville.

Elle n'a qu'un sourire dépité, Capitan s'en amuse a ce qu'on dirait. Elle soupire la gitane qui comprend qu'elle n'a objectivement rien a faire la.
Quoique,Qui c'est qui place les pièces sur l'échiquier ? ça ne reste qu'une taverne aussi mal fréquentée qu'une autre, rester discrète et se rincer l'œil ça y a pas de mal.

ça hurle et ça s'agite dans tous les sens, entre les recalés du comptoir, les catins de service, le taulier zélé il n'y a plus ou donner de la tête.
Une main vient se poser en protection sur ses tympans. Le temps ne se prêtait pas a aller se balader dehors, aussi resterait elle un petit moment, une chose a faire avant...

Elle choisit un coin du comptoir pas loin de son pilier pour s'accouder s'assurant qu'elle gardait un coup d'oeil indiscret a la table de toutes les attentions. Elle pose son verre vide , parait qu'on leur payait la tournée alors elle tapote du verre sur le comptoir pour attirer l'attention du taulier. Toujours silencieuse, elle se permet de detailler les inconnus qui l'entouraient.
Pas loin d'elle le baron qu'elle connaissait peu et une brune qui semblait un chouya nerveuse échangeaient des manières autour d'un verre de vin, un sourcil brun se hausse dans un sourire légèrement moqueur.
Puis l'œil amusé se pose sur le jeune garçon qui tentait de se faire une place d'adulte face a la carrure de mercenaire de l'homme auquel il s'adressait, qui a dit que la valeur attendait le nombre d'années?
Un sourire aguicheur est lancé a la Mariette, "serveuse" en chef, calumet de la paix quand la fille de joie visait d'autres types de calumets? Peut être...
La gitane refoule un rire franc avant de reconcentrer son attention.
Elle ne s'étonne pas de l'entrée en scène d'un autre personnage de cette représentation spéciale. Une rousse dont l'identité ne fit plus de doute lorsqu'elle se cala près de Namay.
Décidément c'était vraiment interessant pour l'observatrice passionnée qu'elle était.

La gitane inspire lourdement puis sort de son corsage le bout de vélin portant l'invite eux desseins détournés du capitan. Lui répondre comme il se doit, voila l'idée.
C'est la qu'elle se rend compte qu'elle n'a pas de quoi écrire. Tu m'étonnes... dans un bouge pareil... Elle hésite un moment , une moue embarrassée aux lèvres, la discrétion étant l'assurance que personne ne viendrait l'embêter sur le pourquoi du comment de ce qu'elle fichait la elle . En même temps, se justifier c'était pas son fort a la gitane, surtout devant moult inconnus, alors elle se décide a tenter sa chance. Pourquoi ne pas prendre part au spectacle, l'improvisation elle aimait bien, et elle savait que beaucoup ici présents n'avaient pas répété un rôle qu'ils n'avaient pas forcement choisi.

S'éclaircissant la voix elle choisit d'user d'un ton neutre mais en y mettant le nombre de décibel approprié pour surmonter un peu le boucan.


- Quelqu'un aurait de quoi écrire par hasard?


Réponde qui peut, elle savait qu'ils n'avaient rien a carrer d'elle et que la panoplie du scribe c'était pas la spécialité du coin. Avec amusement, elle continue néanmoins.

- Juste un truc pointu genre plume hein, pour l'encre, le vin du taulier me suffira je pense...

Elle eut un petit rire comme pour constater son propre ridicule, mais elle sait depuis longtemps que le ridicule ne tue pas.

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