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[RP] Les Yeux Noirs d'un Ténébreux seront clos à jamais

Armoria
C'est tout sauf facile

Continuer, se laisser endormir par l'opium des cérémonies. S'approcher de Marie et Gabrielle pour leur dire tout en douceur :

Allons...

Essayer de ne pas se demander pendant combien de temps tous avaient veillé sur ce qui n'était plus qu'une enveloppe vidée de celui qu'ils aimaient. Pourtant, ce délai leur avait permis de préparer les funérailles, d'amener la dépouille à Saulieu, où l'office se déroulerait dans la chapelle Sainct Bynarr : celle de Château Chinon avait vu sa consécration laissée en suspens. Impression de jachère, impression de quelqu'un qui avait laissé les choses en plan comme on les laisse quand on pense revenir très vite...

Sous le corps, le linceul était prêt. Prêt à être emporté vers le choeur de la chapelle. Avec un amour infini, elles s'occuperaient de le fermer et de le coudre après l'office, ces femmes de sa vie.

En attendant... Il fallait se diriger vers la chapelle, d'un pas d'automate, accueillir les arrivants, tandis que Gaborn serait déposé devant l'autel.

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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Eusaias
Eusaias inspira en entendant les cloches. Il posa un dernier regard sur le corps sans vie de Gaborn avant de prendre la sortie. Non pas qu'il avait oublié sa suzeraine ou sa protégée de Louhans, mais il était pris d'une subite envie de prendre l'air.

Les yeux clos, le visage face au vent il appréciait la caresse éolienne.


"Bon vent mon ami..."

Il avait lâché ses mots, comme pour se soulager de sa peine. Il recula alors de deux pas, le dos plaqué au mur, il plia une jambe pour qu'un de ses pieds prenne, lui aussi appui sur le mur. Tête tourné de trois quarts vers la porte d'où sortirait sa suzeraine il l'attendait.
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Rochefort
Rochefort avait attendu dehors. L'Ogre n'avait pas sa place près du défunt, et préférait laisser les proches du disparu entre eux.

Sa hache était restée au pavillon, comme s'il était sorti pour le dimanche...

Il faisait les cents pas, près de la porte d'entrée, observant les entrées et sorties.

Le Géant eut une pensée pour Marie-Alice... Il aurait aimé la soutenir, mais lui et ses manières n'arrangeaient jamais ce genre de situation...

Eusaias sortit alors... Il ne semblait pas au mieux, sans doute le besoin de s'aérer... Il hésita un instant, puis le voyant assurer sa position, et ayant repris quelques couleurs, s'approcha, et sans un mot, s'adossa au mur, à ses côtés...

Moment de silence et de connivence qui entre deux hommes en disait long sur leur relation...

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Rochefort en musique
Poupounet
L'abbesse de Cosne, était là sur le parvis de la chapelle de Saulieu, attendant les invités, pff quel horrible mot pour ce jour. Le vent vint lui caresser le visage, elle ferma les yeux et pria, pour Gaborn, pour Gabrielle et Théodomir, pour Marie, pour Armoria et pour tous ceux qui allaient enterrer un être proche aujourd'hui.

Le pas de chevaux la sortit de sa prière. Elle ne connaissait pas les armes sur la voiture, et non elle ne pouvait pas tous les connaitre hein ^^. Mais la femme qui en sortit, elle l'a reconnu, la Duchesse de Nevers.


Votre Grâce bienvenu en ce triste jour. La maison du Très Haut vous est bien sur ouverte, je vous en prie. Si vous avez besoin de quoi que se soit faites moi appeler.


Elle lui fit signe d'entrer au moment où une tête beaucoup plus connue celle ci fit son apparition.

Votre Grâce, bienvenu à Saulieu ...
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En deuil d'un être extraordinaire ...
Porteuse de la toison d'airain
Beatritz
L'officiante, avec la dignité et la bonté propres à sa condition, répondit :

-« Votre Grâce bienvenu en ce triste jour. La maison du Très Haut vous est bien sur ouverte, je vous en prie. Si vous avez besoin de quoi que se soit faites moi appeler. »

Elle hocha lentement la tête, et son regard glissa vers le sol, attitude à la fois pieuse et embarrassée. Oui, un triste jour. Que pouvait-on ajouter de plus ? Elle allait entrer dans la chapelle, mais un homme arriva, noir, de stature imposante et connue. Le Duc d'Amboise.

-« Bonjour duchesse... quel sombre jour pour ce duché... un de plus dirais-je même... »

Ces mots, elle les entendit avec espoir, tournée vers l'avenir.

-« Le Duché ne perd pas sa noblesse avec ce décès... Bien sûr, un homme qui a beaucoup donné à la Bourgogne s'en va. Comme il y en eut des centaines avant lui, qui donnèrent le meilleur d'eux pour la gloire de la Bourgogne. Comme nos parents.
Mais la relève sera là, n'est-ce pas ? Le Duché de Louhans ne tombe pas en déshérence, ni plus que la baronnie de Château-Chinon. La noblesse sera plus jeune, plus fougueuse... Oui, nous avons encore besoin d'hommes mûrs et sages comme vous pour l'encadrer. Mais le jour n'est pas sombre. Tant que son sang vit, alors le Duché de Bourgogne pourra être fiers de ses vassaux. Et le Très Haut et Saint Bynarr veillent sur nous. »

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Lorelei.d.ylfan
Une frêle silhouette s'était jointe aux participants de la veillée. Elle aussi revêtue de rude toile blanche, jamais elle n'avait autant ressemblé à sa mère. Le fin visage ne montrant rien de la douleur qui s'était emparée d'elle, elle se souvenait. Elle entendait une petite fille, joyeuse, riant aux éclats, et courant à toutes jambes vers un homme qui lui paraissait si grand, aussi grand que son père !

Babooooooooooooorn ! criait cette enfant en se jetant sur lui. Comment le temps, si traître, avait pu leur voler cela ?

A présent, il fallait se rendre à l'office... Elle se rapprocha de la couche mortuaire, foulant du pied les brassées de feuillages odorants que sa mère avait fait répandre sur le sol, pour chasser les miasmes de la mort, cruelle qui se plaisait avec les pestilences dont elle chargeait le corps, à rappeler que les hommes au bout du compte, n'étaient que des paquets de viande.

Sa main caressa tendrement la joue du trépassé.


Adieu, mon Baborn.

Elle suivit sa mère jusqu'à la chapelle, saluant les arrivants d'un discret signe de tête, se glissant à l'intérieur jusque vers les hauts bancs, où elle prit place. Pas envie de parler. Pas envie de voir du monde. Juste envie de dire au-revoir à ce presque oncle.
Mariealice
Hochement de tête au allons d'Armoria de celle qui était restée silencieuse depuis le début tandis que son corps se mettait en branle et faisait les gestes attendus d'elle. Mécaniquement même si avec douceur, lenteur et soin. Son esprit et son coeur étaient là pourtant mais comme anesthésiés tous deux. Changement de tenue pour revêtir une robe blanche, simple, sans fioriture, cheveux remontés en chignon. Corps qui emboita le pas au reste de ceux présents pour sortir du monastère et se rendre à la chapelle à Saulieu.

La lueur vive du jour à l'extérieur lui faisait mal aux yeux après ces longues heures à veiller Gaborn dans cette cellule sombre. Son regard se posa sur Eusaias et Rochefort, les remerciant d'être là puis le départ eut lieu. Haut le coeur à peine réprimé en entrant dans le coche, souvenirs remontant en masse et lui revenant de plein fouet. Elle serra les dents, inspirant un grand coup, refusant de craquer maintenant. Le trajet se passa dans cette lutte et elle prit le simple fait de retrouver le plancher des vaches comme une délivrance. Coup d'oeil sur la chapelle, petit salut de la tête à celle qui allait officier avant d'aller se placer près de Gabrielle et d'Armoria, un peu en arrière. Après tout elle n'avait été qu'une pièce rapportée qui quoi qu'il put avoir écrit avait en ce jour un goût amer dans la bouche.

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Gabrielle36
Suivre le groupe de femme, elle avait revêtis une nouvelle robe et on lui avait remonté ses cheveux laissant un cou libre. Elle ne prêtait pas attention à son allure, elle s’en fichait. Aujourd’hui serait un jour qu’elle n’oublierait pas. On l’entraina dans le coche, elle ne voyait rien sauf des bouts de sa petite vie qui défilaient.

Le coche avançait, il y manquait un homme, son grognement, son rire, ses yeux malicieux. Pincement au coeur puis une pensée pour Théodomir qui était seul de son côté. Elle, avait une chance d’être entourée et de pouvoir vider sa peine sur des épaules sauf une.

Un arrêt, Gabrielle laissa le passé pour affronter le futur. Un pied devant l’autre, elle avance sur le parvis passant à côté de sa marraine, échange de regard avant de pénétrer dans la chapelle. Elle se posa peu de temps après auprès de ses dames.
Poupounet
Les cloches s'étaient tues ... La porte fut fermée ... Tout le monde, parents, proches connaissances, kidams, tout le monde était là, dans la chapelle afin de rendre un dernier hommage à Gaborn.

Elle pénétra doucement dans la nef, s'inspirant de la beauté et de la sérénité des lieux. Ses doigts caressèrent le couverture en cuir du livre des vertus. Il y avait des chuchotements ici et là. Son regard leur imposa le silence.


Mes enfants ... Nous sommes réunis en un bien triste jour. Nous pleurons la disparition d'un être hors du commun qui mérite l'attention qu'on lui porte aujourd'hui. Mais avant tout récitons la prière du pardon.


Citation:
Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

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En deuil d'un être extraordinaire ...
Porteuse de la toison d'airain
Armoria
Remonter cette fichue nef, se rapprocher de la toute fin... Elle rejoignit sa fille, serrant bien fort la fraîche main.

Recueillement.

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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Beatritz
Elle avait pris place dans la chapelle, humble, curieuse et triste, d'une tristesse que l'on a à toutes les obsèques, car la mort nous concerne tous.
Du bout des lèvres, presque de peur de percer le silence, elle récita :


-« Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés. »
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Olivier1er
Le Seigneur de Sermages était sombre dans le Coche qui le menait à Saulieu.

Il savait son Suzerain Mort quand un soir il avait croisé la Vicomtesse Marie Alice en sa taverne.

La nouvelle l'avait bouleversé...

oh oui le terme était faible. Depuis, il n'est plus tout a fait comme avant...

Une sorte de navire prit dans la tempete et plus de repere pour le Capitaine. Le Bateau tangue...tangue...

Cette image lui fit penser au Stix... et son franchissement par l'ame du Duc vers l'au dela.

La mort à toujours le dernier mot, reste à ne pas lui donner raison et ne pas oublier.

Ne pas oublier la grandeur de l'homme, tout ce qu'il avait fait pour la Bourgogne, pour lui...

Il repensait à la cérémonie qui l'avait fait Seigneur de Sermages... Une vague de tristesse s'empara de lui, Le Souvenir de la Duchesse Djemillee, du Duc Gaborn, desormait disparu.

C'est pale et comme meurtrie par la vie...qu'il descendit de son Coche, et se dirigea vers la Chapelle... il avait vieillit de 10 ans lorsqu’il se presenta à la diaconesse pour la saluer
.

Quel triste jour pour la Bourgogne.
Puis il entra dans la chapelle pour prier pour le repos de l’ame de son protecteur.

Il vit la Duchesse de Nev ers, ce qui accentua encore plus sa paleur tant sa vu lui était insupportable, mais ce n’était point le jour de faire scandale.

Il la laissa prier et alla saluer la Princesse Armoria et le Duc Asdrubaelvect.


Mes respect votre Altesse,

Quel drame pour la Bourgogne et la maison des Hennefield
Votre Grace

Dit il en saluant le Duc Asdrubaelvect d’un mouvement de tete.
Il s’approcha egalement de Gabrielle mais la detresse contenu dans le regard de cette jeune personne le fit reculer… il n’était pas en etat d’apporter le moindre reconfort.


Il se dirigea vers un prie dieu, croisa les mains et pria silencieusement.
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Vaxilart
Le Duc, en habit de deuil, pénétrait dans la maison du Seigneur que déjà commençait la cérémonie (ils étaient pressé?). Ainsi, sans réellement avoir le temps de se remémorer ces anciens clivages avec le Duc Gaborn, Vaxilart prit place, répétant la prière de circonstance.

Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés. - Si j'en fais amende honorable et s'il le veut bien.

Les funérailles étaient souvent, trop souvent, l'occasion de regretter le disparu. Le Duc n'y fit point exception, il regrettait franchement de ne l'avoir plus côtoyé à son retour de semi-retraite, Gaborn était un homme juste et de valeur qui valait bien la peine de connaître, si ce n'était que pour apprendre quelques bonnes valeurs - m'enfin, il était désormais trop tard, et les seuls souvenirs que gardait le Duc étaient ceux du roturier.
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Ingeburge
Fin du mois de novembre, Saulieu.

Elle ne s'était encore jamais rendue sur les terres bourguignonnes d'Armoria et elle avait été quelque peu surprise de savoir que les funérailles de Gaborn s'y dérouleraient. Et cette pensée l'avait renvoyée à sa visite à Château-Chinon, visite qui avait hélas tourné court. Depuis, elle n'avait plus eu de contact avec le maître des lieux, apprenant simplement par l'un de ses vassaux, le seigneur de Sermages, qu'il s'était retiré en un monastère. Et de la famille de Hennefield, elle ne savait rien, ou à peine, ayant vaguement entendu parler de l'épouse défunte de Gaborn et de son fils. L'évocation de Theodomir lui arracha une grimace. Elle ne l'avait jamais vu et s'attendait à le croiser en cet après-midi automnal. D'esclandre, elle n'en ferait point, pour elle, tout avait déjà été dit.

Saulieu donc... Son regard n'effleura pas le paysage du domaine, ses pensées ayant à nouveau dérivé vers les choix qu'elle devrait faire sous peu, à l'orée de la nouvelle année qui arrivait plus vite qu'elle n'aurait pu le prévoir.

Son coche armorié s'immobilisa enfin et elle mit pied à tard, toute de... noir vêtue. Point d'habits sombres pour être en adéquation avec l'atmosphère des lieux, juste du noir par choix et habitude. Elle portait en ce jour une huve sur laquelle était posée la couronne ducale, l'un des attributs de sa suzeraineté. Elle en réservait le port aux grandes occasions et en ce jour, elle s'était déplacée afin d'honorer la mémoire de l'un de ses vassaux et de représenter la Bourgogne.

Resserrant les pans de son manteau de voyage doublé de fourrure, elle pénétra dans la chapelle et hésita un instant sur l'endroit où se placer. L'office commençait, il ne s'agissait pas de s'attarder davantage et ses yeux glissèrent sur les silhouettes reconnues : Poupounet, Béatrice, Vaxilart, Marie Alice, Armoria, Eusaias, Olivier1er avant de se poser sur celle d'Asdrubaelvect.
D'un pas rapide, elle prit place aux côtés du Duc d'Amboise auquel elle jeta un coup d'œil furtif. Puis, distraitement, elle feuilleta de ses doigts gantés son Livre des Vertus et commença à réciter du bout des lèvres la prière de demande de pardon.

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Emmaline
Emmaline,Dame de st Hilaire en Morvans avait appris il y a quelques jours par son frere basilic et ami,le Seigneur de Sermage le deces de leur suzerain Gaborn ,homme de grande valeur et qu'elle avait beaucoup estimé,même si elle ne l'avait pas souvent rencontré.
Les quelques fois ou elle l'avait vu furent des moments tres chaleureux ,le Duc etait d'une grande bonté .
Elle hesita a se rendre au domaine de Saulieu,qu'elle ne connaissait point ,elle aurait preferé que la ceremonie pour l'adieu a son suzerain ait lieu a cathedrale de Dijon ou dans son domaine de chateau chinon qu'elle connaissait bien pour avoir passé de bons moments avec Soraya.
Elle fit preparer son attelage puis apres avoir revetu une robe noire,elle qui etait souvent vétue de bleu,elle se rendit donc a Saulieu.
Elle entra discretement dans l'edifice,salua d'un signe de tête les personnes connues .Elle apercut le Seigneur de Sermage agenouillé et abattu dans un coin de la chapelle,elle se rendit a ses cotés .

A deux partageant la meme peine ce serait plus facile .


Bonjour Olivier. j'ai du mal a realiser Je me sens completement perdue,il etait mon protecteur ,je ne m'attendais pas a un tel drame meme si je le savais bien fatigué depuis longtemps.

Elle se tut pour suivre la cérémonie

Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés. - Si j'en fais amende honorable et s'il le veut bien.
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maire 6 fois,procureur,juge CAM,connetable.
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