Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5   >   >>

[RP] Les Yeux Noirs d'un Ténébreux seront clos à jamais

Mariealice
La nef avait été remontée en silence, lentement, visage fermé puis elle s'était installée à côté de Gabrielle. Les yeux rivés sur le linceul, elle reprit la prière à l'unisson.

Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Elle aura sans doute à confesser la colère qui ne la quittait pas même si elle l'avait remise sous cloche pour le moment. Plus tard, lorsque tout serait terminé, lorsqu'elle serait seul face à sa tombe alors elle la l'essayerait exploser pour soulager son coeur.
_________________
Asdrubaelvect
Avant la cérémonie (c'est pas un flashback, juste une réponse bien en retard), il répondait aux propos de Béatrice, nageant entre un océan de pessimisme et un insubmersible d'optimisme.

J'attends vraiment de voir la descendance des nobles qui ont fondé ce duché prendre part à la vie publique du duché. Votre engagement est certes notable, mais vous n'avez pas encore fait vos preuves auprès du conseil ducal.
Enfin... si vous le voulez, nous pourrons en reparler. Il est aujourd'hui temps de s'assurer qu'un membre de notre élite s'en aille vers le paradis qu'il mérite.


Il salua de la tête la jeune Béatrice, même s'il avait haï le père, il ne pouvait pas conserver la même aversion envers la fille : il en allait de son devoir de pieux aristotélicien.

Il entra ensuite dans la chapelle pour commencer à se recueillir. Il irait sûrement saluer les personnes présentes à la fin de l'office.
Lorsque le vassal du défunt s'approcha et le salua, il lui répondit d'un signe de tête respectueux.

Ses prières se poursuivirent alors que la cérémonie commençait.


Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Il sentit une présence près de lui, et avant cela il avait entendu des pas rapides s'approcher. Ses yeux le trompaient parfois, mais ses oreilles jamais. Il resta quelques secondes interdits à réciter sa prière puis sans même tourner la tête, prononça doucement quelques mots à l'attention de sa nouvelle voisine :

Encore un triste jour ici bas, sommes-nous condamnés à nous voir tout reprendre ?...
Un silence, puis il tourna la tête tranquillement, le visage sérieux car l'instant l'exigeait :
Bonjour chère amie.
_________________
Ingeburge
Ses doigts cessèrent de bouger quand elle entendit Asdrubaelvect s'adresser à elle et elle demeura immobile, les mots qu'il venait de prononcer pénétrant lentement mais sûrement son esprit inquiet. Et elle frissonna, pensant à nouveau à Lorgol et aux autres, elle frissonna malgré l'épaisseur de la doublure de fourrure de sa mante, elle frissonna se sentant plus seule que jamais malgré la présence de son ami à ses côtés.

Asdrubaelvect n'avait pas bougé quand elle s'était approchée, il n'avait pas plus remué quand il l'avait questionnée. Cette demande, pourtant, n'était-elle pas réelle tant par le fait qu'elle n'avait pas rêvé sa voix que par son sens? Et cette question qu'il venait de lui poser tournait dans sa tête, insidieuse et lourde de sous-entendus. Elle était donc bien réelle.
Et cette condamnation évoquée, elle en sentait le poids, jour après jour mais aussi familière qu'elle lui était, Ingeburge était incapable de répondre à l'interrogation posée. Elle ne répondit donc pas, attendant une suite qui ne tarda pas. Il la salua, la regardant cette fois, elle perçut son léger mouvement.

Elle, garda résolument la tête droite, les yeux fixés vers le devant et se contenta dans un premier temps de refermer son livre. Elle pensait encore à la question.

Finalement, elle plongea son regard froid dans celui du duc et murmura :

— C'est en cela que la solitude a du bon, comment en effet peut-on se voir reprendre ce que l'on ne possède pas?
Elle prononça ces mots d'une voix convaincue. Elle n'était pas amère, ce choix de la solitude, elle l'avait fait à dessein et chaque drame ne faisait que renforcer ses certitudes.

Ses yeux opalins se posèrent à nouveau sur l'autel.

_________________
Asdrubaelvect
"Finalement, à quoi bon ?" c'était à peu près le sens des pensées qui lui trottaient dans la tête, et il pouvait retourner l'expression dans tous les sens qu'il souhaitait, c'était son nouvel état d'esprit, passager il l'espérait.
Tant les souvenirs résurgents que les péripéties qu'il avait vécues récemment, tout concordait et le ramenait à cette maxime.
Dans cette mélasse de pensées, il se rappelait des derniers échanges avec son amie, c'était elle qui occupait les pensées "neuves" du Duc. Et son adage une nouvelle fois vérifié, il essayait de lui faire voir autre chose. Désœuvré, parfois proche de l'abandon, finalement à quoi bon ?

"Quitters never win and winners never quit" comme disait un ami à lui d'outre manche -car il n'est pas neuf que bourguignons et anglois sont fort amis- et c'était sûrement l'une des raisons de son acharnement :

Et pourtant l'on t'a déjà repris tant...

N'avait-il que cela à dire ? ses paroles étaient à double sens et bien rapidement il l'avait compris. Soit elle le prenait sous un bon angle et cela signifiait que la solitude n'apportait pas moins de malheurs que toute autre attitude, soit très mal et elle allait s'enfoncer encore davantage dans la solitude...
Pour couper court à d'éventuels questionnements en ce sens de la part d'Inge, il lui tendit la main ouverte -paume tournée vers les quelques arches au plafond de la chapelle- et ajouta :


Mais le but de notre vie n'est-il pas la recherche du bonheur ? Si le Très-Haut nous laisse ici-bas...

Il s'arrêta là et préféra fredonner doucement un cantique qu'il connaissait depuis sa plus tendre enfance, probablement hérité de sa mère :

L'Éternel est mon berger: je ne manquerai de rien.
Il me fait reposer dans de verts pâturages,
Il me dirige près des eaux paisibles.
Il restaure mon âme,
Il me conduit dans les sentiers de la justice,
A cause de son nom.
Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort,
Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi.
Je ne crains aucun mal, car vous êtes avec moi...

_________________
Armoria
Citation:
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.


Elle était partie, oui, sitôt reçue la lettre de Marie-Alice. Et les premières lueurs de l'aube avaient effleuré ce fichu monastère, non loin de Sémur, où il reposait, ce monastère qu'elle avait tout d'abord évité : celui où Bynarr, lui aussi, était mort.

Citation:
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne,
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.


Et c'était bien dans ce silence morne qu'elle avait chevauché, ne percevant ni fatigue, ni froid, étrangère enfermée dans une bulle loin de ce monde. Une bulle où elle s'isolait des souffrances à venir.

Citation:
Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.


Les parfums des brassées de plantes odorantes qui avaient été répandues sur la terre battue de la cellule avaient fait place à celui des bouquets dispersées dans la chapelle. Les fleurs avaient été cueillies dans la roseraie de Ménessaire, admirables cadavres qui se dressaient orgueilleusement au bout de leur tige, sans savoir encore qu'elles étaient déjà mortes, et que leur fragrance, c'était comme un dernier souffle de vie qui s'exhalait.

Lentement, ses bras se murent, l'un se posant sur les épaules de sa fille, l'autre sur celles de la fille de Gaborn. Elle les serra doucement contre elle. Pour les réchauffer ? Se réchauffer elle-même ? Quelle importance ? Ce qui comptait, au fond, c'était de fermer le cercle, et d'en chasser le froid.


Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Elle releva la tête, cherchant Marie des yeux, et l'invitant à se rapprocher : le cercle, voyez-vous, le cercle...

Et dans un lointain futur, se préparait le devenir d'un poème qui un jour exprimerait son deuil.

_________________

Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Sorane
Sorane avait appris la triste nouvelle, un grand bourguignon venait de nous quitter ne laissant plus de lui que des souvenirs. Elle avait connu cet homme à ses débuts à la douane, car il était alors prévôt de bourgogne. Elle n'avait jamais été une proche, mais elle l'avait suffisamment côtoyé pour avoir été témoin de sa grande valeur en tant qu'homme et bourguignon, un homme de principe et de conviction, de dévouement envers son Duché, un homme empli d'émotion et de sentiments que la vie n'avait pas ménagé.

Elle se souvint de cette recherche dans cette immense forêt où déjà la Bourgogne avait cru le perdre une première fois. Tous s'était mobilisé, elle également, pour finalement le retrouver presque sans vie. Mais une volonté de vivre subsistait, le paradis solaire n'eut pas encore l'honneur de l'accueillir.

Aujourd'hui, ce temps était venu et celui des larmes pour toute la Bourgogne.

Elle se rendit à la Chapelle, au domaine de la Princesse. Discrètement, elle prit place pour l'office.
Ses prières rejoignirent celles des autres... Suivies d'une autre prière muette, une douce plainte...


Citation:
"Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges
Jeter l'ancre un seul jour ?"


Gaborn était au Paradis solaire, il devait surement avoir trouvé le bonheur qui l'avait fuis au cours de ces derniers mois, la vie lui ayant tant pris.
Les regrets, les larmes étaient pour ceux qui restent, tous, même elle.

Citation:

" Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !"


Elle essuya les larmes qui coulaient silencieusement sur ses joues et sa peine, la peine de tous ceux présents ici.

_________________
Olivier1er
La tristesse envahissait la chapelle au fur et a mesure que les personnes arrivaient et priaient. Les sanglots etouffés, les pleurs silencieux, les prieres murmurées, les visages tristes et abattus, la chapelle....tout concourait à rendre ce moment chargé d'une infinie tristesse.

L'humeur de Sermages etait au diapason de cette ambiance, il regardait l'assistance et contemplait le visage de la fille de Gaborn.

Puis le rassemblement progressifs des proches du décédé autours de la Princesse.

Il se replongea dans ses pensées et repensait à Gaborn, Armoria..BRG...ces années exaltantes..

_________________
Ingeburge
Son regard froid se vrilla en un regard peu amène et se vrilla dans ceux d'Asdrubaelvect. Elle en savait pas ce qu'il lui avait pris de sortir une telle affirmation! Qu'espérait-il provoquer elle qui n'arrivait toujours pas à accepter le décès de Lorgol?
Elle sentit la colère monter en elle; elle l'aurait souffleter. Pourtant, ce n'était ni le lieu — elle commençait à culpabiliser d'avoir de tels sentiments dans une chapelle — ni le moment... ne rendait-on pas hommage à un défunt? Il aurait été déplacé de dire son fait à son voisin, totalement déplacé. Lèvres pincées et sourcils froncés, elle le contempla longuement, l'irritation se disputant ensuite à l'insondable tristesse car ces noms qu'elle ne voulait pas se rappeler effleuraient à présent dans son esprit... Oui, on lui avait tant repris, pour sa part, elle aurait même dit trop.

Alors, ses paupières s'abaissèrent, elle voulut se plonger dans le noir et faire le vide, ne surtout pas y penser. Un voile de douleur s'abattit sur son visage, elle ne parviendrait pas à refouler ces noms, surtout pas en ce lieu où elle aurait dû se sentir en paix et surtout pas maintenant alors que l'on rendait hommage à un défunt.

Elle rouvrit les yeux et vit qu'Asdrubaelvect lui tendait la main. Se méprit-elle sur la signification du geste? Certainement et ne sachant ce qu'il voulait exprimer par là, elle déposa sur la paume offerte son Livre des Vertus car elle ne voyait pas où il voulait en venir et n'était de toute façon pas en état de le comprendre.

Son visage retrouva son indifférence coutumière, malgré les mots qu'il avait prononcés à propos du bonheur. A cela non plus, elle ne devait songer et elle tâcha de remiser les réflexions qui lui venaient.

Mais sa bouche se crispa.

Vitou, Babette, Mymy, Avensis, Kreuz, Ubaldo, Azraelle, Merlin, Dolmance, Lorgol...

Tous ces noms qu'elle avait tenté de repousser lui revenaient soudain à la figure.

_________________
Asdrubaelvect
Il savait que les mots qu'il prononçait allaient remuer son amie, comment pouvait-il en être autrement alors qu'il savait très bien le deuil qu'elle affrontait de nouveau.
Mais il fut pourtant surpris du livre des vertus déposé dans sa paume. Il s'attendait à ce qu'elle ne réagisse pas ou même repousse sa main mais absolument pas à cela. Il lui fallait réagir, et dans la précipitation -celle de ses pensées, pas de ses gestes demeurant très calmes- il tendit l'autre main vers elle, de la même manière de que la première. Sûrement était-ce un geste plus clair pour exprimer sa proposition de soutien.


La solitude n'est pas un rempart contre la tristesse mais c'en est un contre le bonheur.

Une phrase peut-être trop simple mais pleine de sens pour lui. Elle résumait et concluait ce qu'il avait voulu lui dire, peut-être d'une façon bien trop métaphorique jusque là.
Il soupira un peu et avança sa main avec plus d'assurance vers Inge :


Il faut bien plus de courage pour régler ses propres problèmes que pour régler ceux d'un duché.
_________________
Poupounet
La tête haute, les épaules droite, l'air de circonstance, voilà ce qu'un clerc devait représenter en ces moments. Seulement ... Comment supporter tant de peine ? Comment faire face à tous ? Elle caressa le livre, il lui donnait force et courage quand elle doutait ou quand elle perdait espoir.

La tête haute elle continua la cérémonie, au moment d'entamer le credo, des têtes apparurent, elle leur sourit, ce n'était pas le jour d'aller râler pour des retards. Elle leur laissa le temps de se confesser, de prier pour leur âme et pour celle de Gaborn.


Le Très Haut est parmi nous en cette journée de douleur, il ne nous quitte pas. Dieu est partout autour de nous, et il est aussi présent auprès de notre ami. Rendons lui cet amour en le chantant.


Citation:


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

_________________
En deuil d'un être extraordinaire ...
Porteuse de la toison d'airain
Mariealice
Elle n'écoutait rien ou presque, esprit fermé et visage à l'unisson, mains plus serrées que jointes, à en blanchir les jointures, ongles plantés dans la chair et qui laissaient sans nul doute leurs traces. Douleur qu'elle s'auto infligeait sans même en prendre clairement conscience. Une façon comme une autre de chasser celle qui lui vrillait le coeur et les tripes, de l'étouffer alors qu'elle attisait sa colère pour ne pas sombrer.

Le credo fut récité, mécaniquement, sans chaleur. Chaleur que semblait demander Armoria lorsque les regards se croisèrent. Mais si celui de la Vanillée était douloureux, celui de Marie était vide de toute émotion, de toute trace de vie. Combien de fois s'était-elle perdue dans les jais de Gaborn, combien de fois de fois avait-elle eu l'impression que jamais elle ne remonterait même si elle l'avait désiré? Elle ne l'avait jamais voulu mais y avait été obligée. De façon violente. Définitive. Il s'était arrogé le droit de reprendre à défaut de celui de donner.

Elle se rapprocha de la blonde sans se laisser toucher. Si elle pouvait parvenir à peu près à donner le change en portant le masque que Gaborn détestait tant et auquel il venait de rajouter un couche de froideur, elle ne pourrait supporter qu'on la touche.

_________________
Armoria
Après le confiteor, venait le credo. Les choses s'enchaînaient dans l'ordre établi de toute éternité. Et c'était bien ainsi.

Après la naissance, venait la mort. Les choses s'enchaînaient dans l'ordre établi de toute éternité. Et c'était bien ainsi.

Tel était le refrain qu'elle se répétait tout en récitant, pour une fois distraite, le credo. S'en convaincre pour le laisser partir. Seigneur, c'était si dur !

Et cette vacuité dans le regard de Marie, sur le visage de Marie. Trop loin pour l'atteindre...

Elle fit un léger signe à Poupounet, lui indiquant qu'elle désirait prendre la parole sitôt que possible.

_________________

Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Olivier1er
Olivier1er reprit le Credo en chantant d'une voix lugubre...

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

_________________
Gabrielle36
Les gestes, les mots étaient fait sans plus. A croire qu’elle était ailleurs. La pensée de ses bras se resserrant sur elle, la douceur de sa peau, non tout cela semblait impossible mais pourtant bien vrai.

Les regards, elle ne les voyait pas, elle agissait tel un pantin. Elle le regardait là, gisant au milieu de la chapelle.

Elle serra ses poings dans sa peau, maudissant cette journée. Oui, elle en voulait à la terre entière et surtout à un membre de sa famille qui était absent. Aucune nouvelle, rien, le silence radio.

Les prières étaient bien silencieuses et sa bouche resterait close. Le chagrin montait toujours mais elle contenait le tout car elle devait le faire pour lui. Jamais il n’aurait voulu la voir anéantie, peut être plus tard lorsqu’elle se retrouverait seule dans ce château vide …

Marie, Armoria, elle ne les remercierait jamais assez pour leur présence.
Poupounet
Un murmure emplissait la salle, le chant du credo alimentait les cœurs et les esprits. La douleur était là, chez la plupart des personnes présentes. Il fallait continuer, être forte. La lecture ... elle pourrait reprendre constance pendant qu'un autre lirai le Livre.

Olivier, en tant que vassal, voulez vous je vous en prie nous lire un passage du Livre des Vertus.

Elle laissa la place devant le pupitre à Olivier.

_________________
En deuil d'un être extraordinaire ...
Porteuse de la toison d'airain
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)