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[RP] Chez Mordock.... 58, quartier Saint Louis

Mordock45
[C'est le bouquet !!!]


Mordock venait d'enfiler ses sabots pour aller nourrir les 3 porcelets qu'il avait achetés depuis le debut de la semaine. Sifflotant, il ouvrit la porte de sa maison et tomba nez à nez avec un bouquet de fleurs champetres.... Il resta quelques instants le souffle coupé devant ce qu'il ressentait comme une provocation.

"Bon Diou !!!! Cette fois.... c'en est trop !!!"

Il rentra dans sa maison.... et attrapa son materiel d'écriture qu'il rangeait dans sa maie.

Se mordillant la langue, affichant une bouille incroyable , il trempa sa plume dans l'encre et commença à écrire....




Madame,

j'ai bien reçu toutes vos marques d'attention anonymes qui atterissent comme par miracle devant ma porte... Je comprends bien que le feu qui brule sous vos cotillons vous pousse à venir "gater" un des rares célibataires de Castillon mais je vous engage pour satisfaire vos envies à cesser de m'innonder de fleurs odorantes qui ne font qu'ennivrer ma mauvaise humeur.... Lors de votre prochaine visite, ne soyez plus timide.... osez !!! Je vous propose donc de rentrer directement chez moi afin de m'attendre ou de me rejoindre dans le lit qui me sert de couche (première porte à droite en entrant)....
Ne pouvant supporter plus longtemps de tel présents libidineux sur le pas de ma porte, je me dévouerai pour satisfaire vos besoins charnels dans la mesure de mes moyens.

Mordock Oran



Mordock afficha sa lettre sur sa porte en souriant....

"Au mieux, elle ne reviendra pas deux fois en ayant peur de se faire culbuter par Monsieur Le Rustre .... et au pire, ça m'économisera une passe avec la grosse Lulu !!!"

Il se baissa alors pour prendre délicatement le bouquet de fleurs... et alla le jeter dans son enclos à cochons. Les 3 porcelets, affamés, se jetèrent dessus et affichèrent leur contentement dans de magnifiques couinements sonores....

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Sherynne
Sherynne n'en croyait pas ses yeux.... Et en plus il avait affiché cela aux regards de tous.. Rougissante, elle ne savait que faire .. Arrêter son petit jeu ou bien en rajouter une couche ... Heureusement qu'elle ne passait que la nuit et qu'elle vérifiait toujours qu'il n'y avait personne dans les environs ... Quelle honte ... Quelle honte pour elle maintenant si on découvrait que c'était elle.
Elle arracha le vélin qu'elle mit en boule dans sa besace puis en sortit un morceau de parchemin.


Suis sure que ça t'amuse ... mais tu l'emporteras pas au paradis .. c'était pas prévu ça .. pas du tout ...

Elle s'installa dans une petite impasse au cas où du monde passerait à cette heure de la nuit, s'accroupit et écrivit.






Mon cher monsieur,

Je ne pensais pas que mes interventions nocturnes vous seyaient autant...Vous m'en voyez ravie et je vous remercie de l'intérêt que vous me portez.
Il est navrant que vous ne me voyez pas à l'instant en train de vous maudire et de vous tirer ma langue.
Je ne peux accéder à votre désir mais ne perdez point l'espoir, je passerais le mot à de jeunes donzelles en manque de vertues, elles se chargeront de votre éducation dirons-nous sentimentale car il m'apparait en lisant votre mot que vous n'en ayez point eu de galante, ou peu ..
Quant à votre éducation tout court, il est dommage de ne point en avoir quand on se balade à longueur de journée avec un casque sur la tête.
Puisque mes cadeaux de bienvenue vous dérangent, soyez heureux de ne plus en recevoir de ma part. Je ne cherchais point à vous conter fleurette, juste à être accueillante.

Bien le bonjour à vos cochons!



Elle regarda autour d'elle, personne... Elle s'approcha du porche et glissa le parchemin sous la porte puis disparut encore boitillante derrière la bicoque.
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Mordock45
[Mordock part à la chasse à la bécasse...]

Comme attendu, à son reveil, Mordock trouva la réponse à sa prose accrochée à sa porte d'entrée... il consulta le parchemin attentivement avec un sourire narquois... Il aimait constater comme souvent que les mots seuls lui permettaient de résoudre les pires situations.

"Encore une qui ne reviendra pas m'emmerder de sitôt avec ses jonquilles !!!"

Il plia la lettre et la rangea dans sa poche... Un grand sourire illumina son visage.... et commença alors un étrange manège....

Il s'accroupit et commença à regarder le sol de sa maison à son portillon....Marchant en canard, les yeux rivés par terre, il avançait, reculait, restait quelques minutes sans bouger..... son manège ressemblait à une imitation de chien de chasse sur la piste d'une poule faisanne odorante.

"Ma curiosité m'a couté un sac de farine !!! Je vais bien réussir à trouver l'insolente qui a laissé ces traces....", pensa t-il.

Mordock regardait minutieusement les traces laissées par sa bienfaitrice anonyme dans la couche de farine qu'il avait déversé la veille à la nuit tombante sur le chemin qui menait jusqu'à sa porte...

"Bon bon.... je dirai ..... jeune femme.......... petits pieds......... pas grosse...... et ......... ET bien voila..... une claudication prononcée !!!"

Mordock se redressa et son visage refletait le sentiment prononcé d'avoir gagné la partie...

Il rentra précipitamment chez lui, attrapa sa besace et se dirigea vers le bourg.

"ça ne devrait pas être compliqué de trouver une femme qui boite comme un dahu !!!"

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Sherynne
La jeune fille rasait les murs en maudissant Stell et son gage tout pourri .. mais trop tentant en fait. Elle décida de commencer chez Mordock tout en sachant qu'il n'était pas chez lui à cette heure-ci de la journée.
Elle n'en menait pas large quand même, évitant de se faire voir mais ce n'était pas si évident que ça ... La jeune fille jeta un oeil aux alentours et rassurée, courut jusqu'au porche de la maison du râleur, s'empara d'un de ses sabots et détala à toutes jambes vers le moulin de Stell et Bikko.
Sherynne allait passée pour folle, mais cela l'amusait ce petit jeu. Piti avait terminé le sien, beaucoup plus facile il fallait l'avouer...

Et elle réservait la fin du gage au râleur ainsi la boucle serait bouclée.

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--Deirdre.
[Plus tard...]

Deirdre d’un pas léger prit la direction de la demeure de son maitre tout en fredonnant une chanson…



J’ai descendu dans les rues
J’ai descendu dans les rues
Pour y mettre la cohue.
Gentil sir et dames,
Gentil sir tout beau !
Un baisé sur la main
Un baisé sur la main
Un soufflet lui fut donné
Crie de stupeur raisonnée
Gentil sir et dames
Gentil sir à la joue en flamme !...


Elle en était là de sa chanson quand la demeure de Mordock lui fit face. Regard perplexe de voir de la farine sur le chemin, haussement d’épaule et quatre coup fut frapper sur la porte.
Etait-il toujours le même ogre ou laissait-il les enfants tranquilles sans les manger ?...Elle sourit en repensant à cela est failli même rire. Les événements l’avait fait murirent un peu plus et le jeune fruit se demandait si elle allait encore avoir peur de l’ogre…
Mordock45
[La dindonne de la farce]

Mordock était revenu de chez le chaperon rouge Sherynne... pour lui rendre son panier en osier. Comme prévu, le vieux loup était finalement reparti la queue basse entre les jambes après s'être fait mouiller la fourrure.

A peine avait-il rebroussé chemin qu'un chasseur masqué avait tiré la bobinette... pour dispenser un cours spécial tarte...

C'est en grognant qu'il avait regagné sa maison...

"Rentre donc chez toi... la volaille était trop tendre... Si elle aime jouer avec les sots... d'O... et bien qu'elle reste chez elle et qu'elle ne vienne pas m'emmerder chez moi avec ses niaiseries de jeune fille prépubère !!! Vais pas perdre mon temps à me faire des tartes pour les enfourner comme un vulgaire patissier déguisé en Don Juan culinaire !!!"

Mordock venait de se changer... Paré d'une belle chemise sèche, toute blanche sentant le propre, il parlait à voix haute .... avec son vocabulaire à lui, plein de délicatesse , de tendresse et de finesse.

"Quelle dinde !!! C'est étrange ce comportement..... qui fait que la moindre dinde a, par instinct, le désir brulant, de se faire fourrer et pas que pour Noël !!! Elle tortille du croupion en permanence en attendant de trouver les bons marrons, pourvu qu'ils soient sortis des bogues....pour ne pas que ça lui arrache de trop le fondement"

Une pensée fugace pour sa marraine et ses malheureuses crises d'hémorroides le fit hocher la tête....

La porte émit alors un étrange bruit de "toc toc toc toc", délicat et féminin...

"Bon Dieu.... vais finir par me transformer en volailler et non pas en boucher !!!!"

La colère lui montait au nez.... Il couru jusqu'à la porte....

"Si c'est encore vous ..... avec votre panier garni .... pour me faire votre parade nuptiale en guise d'excuse....en dandinant du "sot l'y laisse", je vous préviens que JE VOUS FARCIE LE CROUPION AVEC DES MARRONS ET QUE JE VOUS MANGE !!!"

Il ouvrit alors la porte, chaussé d'un seul sabot... et tomba nez à nez avec Deirdre...


"Euh.... bonjour Deirdre... Comment vas tu ? Rentre donc... "

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--Deirdre.
La jeune donzelle tout en attendant derrière la porte close entend son maitre de musique grogner. Automatiquement elle repense à l’ogre et se dit qu’il avait peut être faim…
Deirdre se demandait si elle avait bien fait de venir ce jour quand elle l’entend crier.
La petite déglutit, son instinct la fait reculer d’un pas au moment où la porte s’ouvre sur un Mordock.
La surprise se lit sur les deux visages, un instant passe.

Bonjour…je dérange peut être ?...
Il enchaine et l’invite à entrer, Deirdre le regarde hésitante.
Ca va, on est revenu pour quelques jours avec maman…Heuu tu joues à cache-cache avec ton sabot ?
Elle se glisse à l’intérieur se disant qu’avec sa colère ce n’était pas le meilleurs choix.
Et toi ca va? A peine la question posée qu’elle le regrette.
Mordock45
[Mordock, un chien et une puce charmante]

Mordock proposa une chaise à Deirdre pour qu'elle s'y assoit. La gamine avait grandi et les braies qu'elle portait lui arrivaient au dessus des chevilles...

Il s'affaira à sortir de quoi manger... et posa le tout au fur et à mesure sur la table dans un silence pesant.

"Tu as grandi Deirdre... ça ne me rajeunit pas tout ça ... Mange ... tu dois avoir faim... on a toujours faim à ton age..."

Mordock réalisa alors qu'il lui manquait un sabot... et commença à retourner sa maison pour essayer de le retrouver. Après quelques minutes d'inspection pointilleuse, il s'arreta, bredouille et exprima sa déconvenue...

"Bon d'la... soit il tourne pas rond le Mordock soit on m'a chapardé mon sabot... mais comme j'ai encore toute ma tête.... MOI... ben, si je trouve le coquin qui a cru bon de me faire enrager avec une blague digne des sorties de presbytère ... il va avoir quelques coups de nerf de boeuf dans le creux des reins !!!"

Mordock coupait nerveusement un saucisson...

"A moins que ça ne soit le chien de cette foutue voisine en mal d'os qui a voulu se faire les dents !!! Si je croise encore une fois son chien, entrain de chier dans mon allée avec en sus MON sabot dans la gueule.... j'en fais une descente de lit"

Mordock sourit subitement....

"Une descente de lit ..oui !!!! C 'est pas qu'il est gros ce batard...il serait même plutot petit, tendance roquet..... mais ça devrait faire l'affaire pour un seul pied en sortant du lit !!!"

Il se retourna alors vers Deirdre...en lui tendant une tranche de saucisson.

"Alors ma grande... on est venu en pelerinage pour voir le vieux fou... l'ogre végétarien ? Tu continues la musique ...hein ?"

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--Deirdre.
Sachant qu’il était des plus grognons, elle prit place sur la chaise et ne dit mot. Son regard posé sur elle, la fait regarder ses jambes et sourit. Elle savait que ses braies devenait trop courte mais quand on aime un vêtement on a beau savoir qu’il faut en changer, on persiste encore et encore.
Elle se retient de rire et le regarde tourner et inspecter la maison à la recherche…hummm son sabot !
Devenez t’il sénile pour ne pas savoir où est son autre sabot?
Ah, un chien…peut être ou alors les enfants du coin qui se jouaient de lui.

Toute à ses réflexions la petite hocher la tête sans se départir de son sourire.

Deirdre prit le bout de saucisson…
Merci, pour le sabot, tu es sur que c’est le chien ? Ca peut être une personne qui fait une farce.Elle finissait d’avaler et rit en l’entendant.
Je suis plus grande maintenant et je sais que tu n’es pas un ogre ! Et oui je continu la musique et le chant. Puis je profite qu’on soit revenu quelques temps pour poursuivre mes leçons si tu es toujours d’accord.Deirdre le regarde ayant moins peur de lui…
Mordock45
[L'ogre n'est pas encore mort... ou un dernier râle pour prolonger le plaisir]

Citation:
"Je suis plus grande maintenant et je sais que tu n’es pas un ogre ! "


Les mots raisonnaient encore dans la tête de Mordock de longues secondes après qu'ils aient été prononcés....

Il se leva, écoutant d'un air discret la suite ... Il entra dans son laboratoire de boucher et déposa sur sa table, après de multiples allers-retour tous ses rotis cuits, carcasses crues, saucissons, oreilles et pieds de porc panés, saucisses, rillons, jambons, grattons, rillettes, tripes froides cuisinées, jambonneaux et finit son manège en déposant un ENORME pot de miel et une miche de pain...

Il s'asseya et noua une grande serviette autour de son cou.... et tout en mangeant, il reprit la parole l'air soulagé...

"Tu disais ? Ah oui... tu continues la musique et le chant... je suis très fier Deirdre que tu poursuives sur cette route. Tu es ma meilleure élève et il serait dommage que tu n'utilises pas ce don."

La jeune fille avait les yeux écarquillés devant la montagne de viande étalée devant son nez.... et sa bouche entrouverte montrait que les mastications bruyantes de son "maitre de musique" avait ébranlé ses nouvelles convictions de sécurité...

"Pour une leçon de musique....et bien ... je te donne RV demain.... ça me laissera le temps de me rassasier et de préparer une belle chanson... il serait dommage que mes bruits de ventre affamé viennent gacher une mélodie entrainante ............................ ou que je mange ma meilleure élève !!!"

Il sourit en enfilant dans sa bouche une énorme cuillière de tripes froides, dégoulinantes de graisse et de vin blanc. Son menton luisait de ce jus gras quand il ajouta...

"Rentre donc chez toi avant que je n'entame mon dessert.... Ta visite m'a fait énormement plaisir jeune fille .... Pense à saluer ta mère de ma part et à demain.... n'oublie pas ton instrument"

Il ouvrit alors le pot de miel.... et fit une affreuse grimace en constatant qu'il était presque vide.

"Bon d'la !!! La ruche est vide .... Ahhhhhhhhhhhhhhh..... Mais comment je vais faire ?"

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--Deirdre.
[Retour de la crainte de l'ogre...]

Deirdre n’en revient pas et le regarde déposer les viandes et le pot de miel sur la table. Plus il posait de viande, plus les yeux de la damoiselle s’agrandissait.
Elle le regardait surprise se demandant s’il allait vraiment manger tout cela et à le voir mordre à belle dent dans la chair de la viande ne la rassurait pas mais pas du tout. La petit dégluti et se redresse dans un premier temps ne sachant que faire tout en étant touché par son maitre de chant et son compliment.
Un timide…merci…sorti de ses lèvres.

Demain, je pourrais pas maman s’en va et avec les garçons ont sera aux monastères…Enfin pour y dormir
Elle réfléchit à toute vitesse.
J’essayerai de pouvoir être là !
Elle grimace et saute vers la porte ne voulant mais vraiment pas être le dessert.
Merci et à demaiiiiiinnnnnnnnnnnn.
Deirdre sort de la maison de Mordock en courant la peur au cœur.
--Le_mysterieux
Un homme rôdé aux alentours de la demeure de Mordock.
Cela faisait un bon qu'il observait la maison. Il vit sortir une personne. Le rôdeur se cacha dans un coin sombre.

Mais que voulait-il ? Que faisait-il ?
En tout cas il avait l'air décidé d'entré dans la maison.
Gawin_derohan
On ne revient pas d’outre-tombe avec le sourire aux lèvres, des fleurs dans les cheveux et des bonbons pleins les poches, comme si de rien n’était. Depuis son retour à Castillon, Gawin avait passé le plus clair de son temps à l’écart sur les traces de son passé, à la recherche des empreintes, des senteurs et des sensations d’autrefois, parcourant essentiellement la campagne alentours, la forêt immense et mystérieuse, et les collines herbeuses ceinturant la ville. Peut-être y cherchait il aussi la solitude, la méditation, une certaine forme de renaissance. Depuis quelques jours cependant, il parcourait à nouveau la ville, sillonnant les rues et croisant des visages connus, au hasard de ses déambulations. Il évitait encore le quartier des Bleuets, où les blessures de l’an passé pesaient encore comme un couvercle douloureux sur les souvenirs plus heureux. Ce jour là, le hasard avait mené ses pas à la maison de Mordock, le vieux camarade à l’humeur revêche mais au cœur de pâte à choux. Un hasard un peu provoqué puisqu’il avait dans sa besace une vieille bouteille d’eau de vie de mirabelle, récupérée lors d’une de ses rares visites à la chaumière de Robinne. Un vieux reste de ses expériences à l’alambic, qu’il convenait de déguster entre amis, ne serait ce que pour se soutenir l’un l’autre si le contenu s’avérait explosif.

La hache posée sur l’épaule, il s’arrêta devant la porte de Mordock, savourant par avance la longue soirée de confidences et de racontotes qui s’annonçait. Il s’apprêtait à toquer quand il sentit une présence, indéfinissable, une désagréable impression d’être observé. Son année passée à traquer l’Autre avait aiguisé ses sens à la limite de la paranoïa.

Son index replié s’immobilisa à quelques centimètres de la porte et sa tête pivota sur le côté, imperceptiblement.



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"Si tout travail mérite salaire, il faut une prime à l'accouchement" (anonyme)

"La vieillesse, c'est encore le meilleur moyen de ne pas mourir jeune" (extrait de la Fée Carabine, D.Pennac)
--Oocolombineoo


De nouveau perchée sur le toit d'une bicoque du village, l'acrobate tête penchée sur un côté tel un chat, fut attirée par les lueurs de bougies provenant d'une maison. Alléchée par une petite cambriole sous le nez des proprios, elle allait descendre de son perchoir quand elle vit un homme s'arrêter devant la porte convoitée.
Ruminant l'attente qui s'annonçait, elle s'accroupit, genou à terre et sortit le dernier morceau de saucisson de sa poche. Il allait falloir remplir sa besace ou elle allait mourir de faim ce soir tssss ...
et puis c'est que ça donnait soif la charcuterie ...

Elle décida d'attendre que ça bouge un peu, que l'homme frappe enfin à la porte pour agir.
Gawin_derohan
Seul le ronronnement de la ville sembla répondre à son inquiétude. Un aboiement au loin et des rires aigus d'enfants, un cri de charretier étouffé par des claquements de sabots, le chant métallique d'une enclume, de l'autre côté des façades, et tout autour, le pépiement infatigable des oiseaux de printemps.

Rassuré, Gawin embrassa du regard les alentours en souriant.


Arrête de voir le mal partout se dit il à lui même à haute voix, afin de mieux se convaincre peut-être, tandis que dans sa tête résonnait comme une sentence la voix de son oncle : "la peur qui naît de ton instinct de conservation est ta meilleure chance de survie. Apprend à la dompter et tu n'auras plus jamais rien à craindre."

Il opina de la tête sans même s'en rendre compte, comme l'élève humble et docile acquiescent au sermon d'un maître invisible, et tout en ajustant sa besace il se décida enfin à toquer à la porte.

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"Si tout travail mérite salaire, il faut une prime à l'accouchement" (anonyme)

"La vieillesse, c'est encore le meilleur moyen de ne pas mourir jeune" (extrait de la Fée Carabine, D.Pennac)
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