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[RP] Chez Mordock.... 58, quartier Saint Louis

Mordock45
[Bon sang ne saurait mentir...]

Citation:
Papaaaaaa !!!!


Mordock cligna des yeux et commença à avoir des difficultés à déglutir... Il resta de longues secondes à dérouler le fil de sa vie et ses jambes commençaient à trembler sous son poids...

"Fallait bien que ça te tombe dessus..."

La cloche venait de sonner le glas.... elle devait avoir une vingtaine d'années et Mordock était déjà entrain de soustraire....Malheureusement, le résultat coïncidait à peu de chose prêt avec sa première expérience avec la gente féminine.
Les souvenirs lui ressurgirent en pleine bille ... elle s'appelait Griselda, une tapineuse des bas fonds, une nouvelle comme ils disaient... A cette époque, Mordock était palefrenier à l'écurie du seigneur local dans son Berry natal. C'était le temps ou il commençait à s'épaissir du râble et se laissait pousser les poils au menton pour paraitre plus vieux. Chaque jour, en finissant sa journée de travail, il passait dans une ruelle agitée pour rentrer chez sa vieille mère acariâtre.... Il ne mit pas longtemps à s'amouracher de la nouvelle tapineuse qui exhibait depuis quelques temps son air triste, des yeux immenses au milieu d'un visage sans teint, une poitrine atrophiée, une paire de fesses famélique et une chevelure rousse à faire changer de trottoir le moindre crapaud de bénitier du coin. Après quelques semaines de sourires entendus et de saluts discrets, il fit plus amplement sa connaissance dans une meule de foin de l'écurie après l'avoir invité voir, un soir, les ménestrels qui étaient arrivés au château de son maitre. Comme tout débutant en la matière, il ne maitrisait pas tout.... et pour simplifier, cette expérience fut brève et mal négociée...
Quelques jours plus tard, son maitre l'envoyait chez son cousin pour apprendre le métier des armes. Il avait pleuré longtemps de ne plus voir la jeune femme mais son souvenir s'était peu à peu effacé jusqu'à aujourd'hui.... Le passé venait de jeter une ombre douloureuse sur son présent...

"Bon diou... te v'la dans la fiente de poule !!! Et tu es dedans jusqu'à haut... si haut que ça commence à te chatouiller les narines !! Bon d'la !!! La merdasse......J'savais bien que la taupe me porterait malheur.... c'est pas une bête à bon dieu c'te chose.... vivre dans le noir, le poil noir.... c'te vermine est une envoyée de satan et doit commander aux corbeaux et aux chats noirs.... venir creuser sous mon lit.... ya pas pire pour s'attirer le mauvais œil qu'une taupe...."

Il la regardait sans rien dire...

"Mais c'est qu'elle me ressemble en plus... ce gout pour l'original... la liberté en étendard.... cette volonté d'emmerder les gens en exhibant ses cuisses .... ces cheveux roux donnés en pâture au vent, cette robe de danseuse de bordel, ce gout pour la musique à se coudre des grelots sur ses frusques, cette façon d'aimer les entrées rocambolesques, ce cul plus large qu'une porte cochère, cette belle gueule à faire fondre la moindre blanche neige coincée..... ya pas de doute !!! Elle est de ton sang la drôlesse à grelots"

Son air rustre commençait à se fissurer au point qu'il commençait à pencher la tête en affichant, malgré lui, un air benêt et attendri.

"Papaaaa ?", dit-il en écarquillant les yeux.

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Stelliem
[Une tisane pour madame...]

Stell avance lentement dans les rues du quartiers St Louis. Elle le connait bien habitant elle meme ici. Elle sourit en passant devant chez Paul se demandant ce qu'il devenait...Plus loin elle passe pres de chez Florence... elle aussi, ne venait plus en taverne. Puis depasse la maison de Spawn et Lorraine... Stell soupire et allonge le pas jusqu'a arriver devant chez Mordock.

Regard aux alentours, petite moue d'indécision... Bon maintenant que tu es là faut te bouger ma belle, il t'a invité, tu as accepté donc tu vas frapper a la porte...

Stell tout a ses hesitations cherche le saucisson au fond de sa besace pour gagner quelques secondes voir minutes. Prend le temps de verifier qu'elle est pas trop decoiffée ni debraillée. Remet en place les meches rebelles. Elle se demande pourquoi elle apprehende autant cette visite somme toute banale entre deux personnes qui vont boire une tisane ensemble...Peut etre le souvenir du sourire qui accompagnait l'invitation...Peut etre parce qu'il etait tard et que Sergent n'est pas avec elle...Peut etre parce qu'elle ne sait jamais a quoi s'attendre de lui... Peut etre parce qu'elle est une cruche de s'en faire une montagne alors que c'est qu'une invitation a boire une tisane... mais de Mordock... c'est tout de même surprenant... enfin...

Elle soupire et regarde le saucisson bien emballé dans un torchon propre. J espere que cela lui conviendra. Et apres une grande respiration fait les quelques pas qui la separe de la porte et frappe deux coups....
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--Griselda_le_retour



[La Close maison Berrichonne]


Griselda la rousse sur le retour fulminait dans son bordel.
Le Marcel et le Paulo, des colosses que dix gaillards n’effrayaient pas, venaient d’essuyer une tornade, tout ce qui était entre les mains de maquerelle tenancière avait fini sur eux.
Vases, pots en étain, chandeliers, etc. etc. il n’y avait bien que la caisse et ses piécettes d’or qui n’avais pas bougé de place.


Elle est ou ma Colombe ? Hein dites moi………..
Vous savez me dire que « On sait pas m’dame » je vous en donnerait des coups de pied au cul.
Bordel de bordel comment avez-vous pu la perdre, j’vous prévenais, depuis des mois elle avait la bougeotte et voulait partir ce balader qu’elle me disait….
Vous savez qui lui avait donné une idée pareille ?? Trouvez moi ce et pourquoi elle voulait décarpiller du coin, un amant ? Impossible.

Questionner les filles, les voisins tout le mondeeeeeeee VOUS ENTENDEZ !!!!

Les deux lascars de filer, en se demandant comment et à quelques sauces ils seraient accompagnés, si ils n’apportaient pas un élément de piste. Elle leur filait la trouille la rouquine.

La maquerelle pendant ce temps se reprochait le départ de cette fille ingrate, elle lui avait tout donnée, robes, broches et autres fards de beauté et ce sans l’avoir passé dans le lit d’un client, même si certain avaient proposé des fortunes pour l’avoir la Colombine. Elle n’avait que ce scrupule, ce devait être bien le seul.




[Encore des vases, des pots d'Etain, et enfin la nouvelle !!]

Retour du Marcel et du Paul, bombant le torse au possible et sourire aux lèvres.

M’dame Griseldaaaaaa !
On a une piste, Castillon Périgord.


La maquerelle de rester la bouche ouverte sous l’annonce.

Dites y à un amant dans le coin là bas qu’elle n’aurait pas trouvé ici hum !
Non, non pas un amant mais son père.
Quoi son père ???


La main au cœur, elle les regardait complètement ébahie.

Mais je sais à peine qui il est son père comment elle pourrait le savoir, j’avais pensé que cela pouvait être un certain Momo, mormor je sais même plus son nom en entier, mais allez savoir, y en a eu d’autre et puis d’abord qui à été lui conter de pareilles fadaises.
Votre mère..
Ma mère, moi qui pensait qu’elle n’avait plus de mémoire, elle sélectionne selon que cela l’arrange, encore une ingrate, que je soigne, nourrit, loge et qui donne à ma fille de drôle de lubie.
Préparez un sac de change et un de vivres nous partons…
Marie Ange garde la maison, et je veux autant d’argent dans la caisse tous les jours. On ne me roule pas comme ça tu le sais…
..




[Castillon – Périgord recherche de Mormor]


Griselda pas belle jeune, ne l’était guère mieux quelques 18/20 ans plus tard, voir pire, la vie l'avait rendu acariâtre et maintenant elle terrorisait son monde.
Certain s’arrange et bien elle ce n’était pas le cas.
Accompagné du Marcel et du Paulo, ils avaient à force de questionnement, trouvé une seule personne dont le nom s’approchait du « momo » « mormo »r, c’était mordok.

Arrivée devant l’endroit indiqué, elle aperçut une jeune femme qui semblait attendre devant la porte, tiens une rousse, mais pas la sienne.
Elle s’approchât suffisamment prêt d’elle et posa normalement l’ultime question.


Bonjour M’dame, je suis bien chez Mordock ?

Non on fulmine pas, on récupere la gamine.
Stelliem
Plongée dans ses pensées, Stell attend que Mordock lui ouvre la porte. Elle passait en revue les dernières taches a faire pour la mairie quand une voix venant de derrière elle la fait sursauter et se retourner d’un bond.

Bonjour M’dame, je suis bien chez Mordock ?

Le regard agrandit par la surprise, la bouche ouverte sur un cri silencieux et enfin son cerveau comprend la question. Main sur le cœur pour calmer les battements de cœur et sourire de politesse pour cacher sa gène a la femme agée.

Heu .. oui .. oui.. Pardon… petit sourire de circonstance. Vous m’avez surprise dame. Et de la saluer d’un signe de tête tout en cachant le saucisson dans les plis de sa jupe. Regard vers les deux hommes qui l’accompagne, lueur d’inquiétude dans le regard a leurs mines patibulaires et pas fréquentables, regretter que Sergent ne soit pas là avec elle, puis de nouveau regard sur la femme agée, plutot usée. Le temps lui a pas fait de cadeau, et de demander gentiment.

Vous aussi vous êtes invités a boire le thé chez Mordock ? Je ne savais pas qu’il y aurait d’autres invités je suis ravie. Et de lui sourire tout inquiétude envolée quant a cette invitation. Et de se demandait ce qu’il fêtait ainsi…tout en se présentant.

Je suis Stelliem, bienvenue dans notre belle ville dame… Puis pensant que leur hôte n'avait point entendu la premiere fois frappe de nouveau a la porte.
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--Griselda_le_retour







Quand elle vit la jeune et forte belle rouquine se retourner vers sa trogne, elle sentit une surprise pour où ensuite ce mêla de la crainte, dans les prunelle de ses yeux.
Le tout fut vite dissimulé dans un petit sourire qui ce voulut de circonstance.

Mais les mots qui suivirent la firent partir dans un grand éclat de rire, son corps se plia en deux, et en vain elle essayait d’essuyer les larmes qui coulaient de ses yeux
.

Inviter à boire du thé, vous écoutez cela HOHOHOHO !!! HAHAHAHA !!
Marcel, Paulo vous avez entendu …


Elle riait à piser dans ses culottes, la taulière, car personne ne l’aurait voulu a ses cotés pour boire thé et manger petites douceurs, même les deux lascars riaient montrant leurs dents gâtés.

Elle se calma en peinant à retrouver un souffle normal, hésitant à se présenter.


Je voulais juste causer avec le Mordock des lieux, je cherche ma fille, mais je me trompe sans doute enfin je l’espère…

Ses yeux se fendirent en direction de la jeune femme.

Si vous le voyez dites lui que c’est une charmante rousse, et qui ne se déplace jamais sans des grelots, qu’il me l’a renvoie au possible c’est mon assurance vie.
Comme il me semble point là, nous allons trouver une auberge ou crécher, nous resterons dans les parages pour prendre des nouvelles.

Bien la bonne journée…et merci encore pour l'invitation au thé et à votre souhait de bienvenue..


Elle se retourna, sourit encore à cette histoire de thé, tout en ce disant qu’elle avait pour une fois bien saluer une dame pour l’au revoir, et le trio partit chercher une chambre, ne perdant aucun temps à donner ses consignes, pointant son index sur eux..

Vous, vous débrouillez, à tour de rôle, vous ne quittez les yeux de cette maison, si ma colombe est ici, il faudra bien qu’elle sorte à un moment ou à un autre.

Oui m'dame on ne bougera pas d'une oreille, et nos yeux seront vos yeux.



.
Gawin_derohan
L'obscurité laissa la place à un blanc laiteux éblouissant, puis à un bleu azur rempli de flocons tourbillonnants, et tandis que Gawin ouvrait lentement les paupières, se dessinèrent, d'abord flous puis de plus en plus net, l'arête d'un toit, une cheminée de pierre, un cumulus cotonneux, un vol de corbeaux. Mais aussi, émergeant de la ligne de ses sourcils, une rangée de grosses bûches qui se rappelèrent instantanément à son bon souvenir. Gawin porta sa main à l'arrière de son crâne en grimaçant. Le cheveux y était tiède et poisseux. Mais le pire, c'était son nez, son nez, qui lui piquait encore. Il ne frétillait pas, il tremblait carrément .

Le scénario lui revint immédiatement en tête.

La croupe qui cède, les guiboles qui disparaissent, et lui qui s'approche aussitôt de l'ouverture béante pour voir le visage de l'intruse, mais à peine a t'il mis sa tête dans l'encadrement qu'un souffle terrible lui viole les narines, comme si la maison lui rôtait à la gueule après un festin de charognes. Un mélange porcin, bestial, ammoniaqué à mort, de quoi reléguer le purin d'ortie au rang d'eau de Cologne. Les cheveux rebroussés à l'envers, Gawin encaisse le coup, recule en titubant, les sinus en chou fleur, il trébuche sur une taupinière traîtresse, et tombe à la renverse en moulinant des bras. La besace s'envole, la bouteille de gnôle s'échappe en tournoyant, suivie par une chausse orpheline. A mesure que l'odeur s'enfonce dans ses bronches, Gawin ne contrôle plus rien, ni ses yeux qui pleurent, ni son déjeuner qui remonte. C'est le tas de bûches qui arrête net sa chute, et son arrière-crâne qui fait butée. Ca fait * CLOPCH * comme une pomme mûre qui tombe de l'arbre et embrasse une enclume.

Combien de secondes - de minutes ?? - était il resté ainsi dans les vapes? Et qu'est ce qui c'était passé pendant ce temps là?? Angoisse! Il avait fait entrer quelqu'un dans la maison de Mordock sans même savoir qui c'était. Sans même pouvoir avertir le propriétaire des lieux tandis qu'il comptait les chandelles en nageant dans le cirage. Plus l'inconnu grandissait, plus son imagination cavalait, écrasant la raison sous le sabot de l'inquiétude et bousculant tour à tout les scénarios les lus improbables. N'avait on pas vu des donzelles en jupons manier aussi bien le poison que le parfum, et le poignard que la brosse à cheveux?? N'avait il pas laissé entrer la louve assassine dans la tanière d'un innocent, tout ours soit il??? Gawin se releva brusquement, pris d'une soudaine panique, et oubliant sa plaie à la tête qui déjà lui pissait entre les omoplates, il couru vers la porte d'entrée. Il déboucha à l'angle du mur tandis que Griselda et ses deux sbires disparaissaient à celui de la rue, et tomba nez à nez avec Stelliem qui s'apprêtait à toquer à nouveau à la porte.

Hors d'haleine, il avait les yeux écarquillés, la chemise pleine de terre, un pied tout nu et les mains pleines de sang.




désolé pour le retard....


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"Si tout travail mérite salaire, il faut une prime à l'accouchement" (anonyme)

"La vieillesse, c'est encore le meilleur moyen de ne pas mourir jeune" (extrait de la Fée Carabine, D.Pennac)
Stelliem
Serait elle devenue folle ? C'est ce que pense Stell en voyant la femme pliée de rire. Pourtant elle n'avait rien dit de drole... Un peu inquiete Stell appuyée contre le battant de la porte regarde le trio perplexe. Enfin la femme reprend son controle et lui dit :

Je voulais juste causer avec le Mordock des lieux, je cherche ma fille, mais je me trompe sans doute enfin je l’espère…

Stell l'ecoute se demandant pourquoi sa fille serait ici mais elle n'a pas le temps d'ouvrir la bouche pour poser la question que la femme la regarde fixement lui faisant courir un frisson dans le dos.

Si vous le voyez dites lui que c’est une charmante rousse, et qui ne se déplace jamais sans des grelots, qu’il me l’a renvoie au possible c’est mon assurance vie.
Comme il me semble point là, nous allons trouver une auberge ou crécher, nous resterons dans les parages pour prendre des nouvelles.


Stell hoche la tete puis se secouant mentalement rajoute. Biensur je passerai le message dame...

Bien la bonne journée…et merci encore pour l'invitation au thé et à votre souhait de bienvenue.. Bonne journée a vous aussi dame.. messires...

Stell sourit poliment et la salut d'un mouvement de tete puis les regarde partir.. soulagée. Elle ne comprend pas pourquoi elle se sent pas a l'aise et elle respire un grand coup pour se calmer. Tout va bien ils sont partis et toi aussi part, pfff il t'invite et meme pas il est là... attend que je le vois celui là il va m'entendre !!

Elle se redresse et se tourne pour toquer de nouveau quand meme au cas ou, quand elle tombe nez a nez avec .. gawin ???
seigneur Gawin que c'est il passé ? Mais tu saignes...
Panique de nouveau et de s'approcher de lui pour l'aider et le soutenir tout en hurlant d'une voix aigue et pourtant claire et puissante (merci la soule ) :

MORDOOOOOCKKKKK !! A L'AIDEUUUUU !! MORDOOOOOCKK
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--Oocolombineoo.



La colombe fronçait son petit nez ... Allait il la croire ? Après tout elle n'était sure de rien ... Et puis à vouloir un daron, c'était pas forcément lui qu'elle aurait choisi ...
Il desserra son étreinte et plongea son regard ahuri dans le sien ...


"Papaaaa ?"

Alors plusieurs images lui traversèrent l'esprit ... Elle acquiesçait, jouait la fifille à son papa, émoustillée de le revoir .. Lui heureux comme un pape, lui déroulait le tapis rouge ... Et celles moins agréables pour l'un des deux, d'une petite pirouette maladroite et hop elle se fait bouffer le postérieur par le porc ... ou encore, l'homme aux mains douces passait la porte, et elle passait la nuit entre les deux ... Tss ... Jouons la carte de la bonne fille, aimante avec un soupçon d'authenticité quand même ...

La rouquine prit un air ingénu, la larme à l'oeil, petite chose apprise par sa daronne un jour où elle lui donnait des cours de savoir-vivre : "
Si à cause d'un homme t'es dans la merdasse plus haute que ta culotte ... et ça y aura pas d'mal ... ma p'tite, bats des cils, fait des courbettes, montre un peu tes formes, pleurniche un peu .. ils tomb'ront comme des mouches ! ".
Une ou deux larmes coulèrent dans le masque de l'acrobate, elle renifla bruyamment et minauda :

Oui ... c'est bien moi ... ta fille ... Colombe .... Elle renifla encore, et se jeta à son cou. ça fait des mois .. des années que j'te cherche ... Elle se recula un peu, s'essuya le nez dans sa manche et allait en remettre une couche quand un raffut à l'extérieur l'en empêcha .. ... La merdasse de bordel de merdasse de catin d'sa mère ! V'la t'y pas que la daronne s'pointait ? Elle aurait reconnu sa voix criarde n'importe où ... Mais le daron, trop occupé à la détailler, tout émotif le papounet ..., ne semblait pas avoir entendu .. Avec un peu d'espoir, la maquerelle finirait par s'en aller la laissant profiter de l'émoi du bourru, ami de la cochonnaille la plus gracieuse du royaume et d'une étreinte pour le moins parfumée ..

S'agitant légèrement de gauche à droite, gling gling faisaient les grelots ... doigt dans la bouche, la p'tite regardait d'un oeil malicieux Mordock, son papounet chéri ... La voix au dehors s'éloignait ... La chance était avec elle.

Tu dis rien .. papa ... Pas content de m'voir ? Le vieux ouvrit la bouche, limite qu'elle lui aurait pas tendu un mouchoir à cet instant, quand on toqua à la porte plusieurs fois ... Levant les yeux au ciel, la rouquine jura la mine revêche... quand elle fut à nouveau coupée dans son élan.

MORDOOOOOCKKKKK !! A L'AIDEUUUUU !! MORDOOOOOCKK

Ah tiens .. il s'appelle Mordock ... bizarre ... ça lui disait un truc c'nom là ... Et ça tambourinait à la porte comme une dératée ...
La rouquine le regarda s'éloigner en bougonnant vers la porte tout en jetant un oeil autour d'elle .. peu de chance de fuir par là .. ou bien retourner s'enfourner dans l'trou et ça .. non merci. Elle venait de se bousiller les collants, elle ne voulait pas y laisser en plus sa culotte. Soupirant elle le suivit.
Gawin_derohan
Stelliem a écrit:
MORDOOOOOCKKKKK !! A L'AIDEUUUUU !! MORDOOOOOCKK


Ni une ni deux, Gawin se jeta sur elle, crocheta sa nuque d'une main et lui écrasa l'autre sur la bouche, la maquillant instantanément d'un large sourire rouge sang.


chhhhuuuuuuuuutttttttttttttttttttttttttttt siffla il en ouvrant de grands yeux affolés vers la porte encore close.

J'ai balancé là dedans quelqu'un dont j'ignore l'identité

Il murmurait comme dans un confessionnal, mais l'inquiétude perçait dans la rapidité de ses paroles. Il maintenait cadenassé la bouche de Stelliem, au risque de l'étouffer, pour être bien sur qu'elle ne parlerait pas.

Avec un peu de chance ils n'ont pas entendu. Venez!

Il libéra enfin la jeune femme qui pris une grande goulée d'air mais la saisie aussitôt par le bras et l'entraîna sans ménagement vers l'angle du mur*. A peine arrivée, il se plaqua contre la pierre, les veines du cou gonflées, en tenant fermement Stelliem derrière lui. Tout dans ses gestes sentait la panique et le simple fait qu'il ne fasse pas preuve de délicatesse avec la gente féminine trahissait son trouble et son affolement.

Pourtant, quand il vit le visage proprement interloqué de la blonde, avec ses grosses traces de doigts en travers du portrait et sa mèche en bataille, il sentit qu'il lui devait une petite explication…qu'il était bien en mal de formuler d'ailleurs…Comment peut on mettre des mots sur l'instinct et parler de son sixième sens, sans passer pour un agité du bocal? Comment surtout lui faire comprendre quel visage il avait imaginé, de l'autre côté du mur, avant même de réfléchir et de se convaincre que c'était impossible.

Un visage aux traits froids, tout drapé de noir, se reflétant dans l'acier poli d'une vouge terrifiante...

Il prit une grande inspiration.


Quelqu'un essayait de rentrer par la petite fenêtre de l'autre côté, une femme, surement. J'ai essayé de la faire sortir mais la bougresse s'était coincée les hanches dans l'ouverture. Alors je l'ai poussé à l'intérieur, pour pouvoir la cueillir de l'autre côté. Je ne sais pas qui sait mais quand on a la conscience tranquille, on fait comme vous, on frappe à la porte. C'est louche, très louche et j'ai un mauvais pressentiment. Si quelqu'un se pointe à la porte, un ami de Mordock, j'ai peur qu'elle prenne peur ou je ne sais quoi, et qu'elle précipite ce qu'elle était venu faire.

On va passer par le cellier et la surprendre, il y a une autre lucarne où je dois pouvoir me glisser.


Vous êtes avec moi?


* : toute ressemblance avec l'actualité récente est purement fortuite.
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"Si tout travail mérite salaire, il faut une prime à l'accouchement" (anonyme)

"La vieillesse, c'est encore le meilleur moyen de ne pas mourir jeune" (extrait de la Fée Carabine, D.Pennac)
Mordock45
[Aussi jolie que son père !!!]


Citation:
Oui ... c'est bien moi ... ta fille ... Colombe ....
......
Tu dis rien .. papa ... Pas content de m'voir ?



Mordock regardait la demoiselle... et elle était jolie la bougresse. De souvenir, elle n'avait pris que la couleur de cheveux à sa mère, le reste ressemblait à un miracle car elle avait tout de son père. La grâce, la beauté, la même aisance d'esprit, un gout pour l'original.... tout ça réuni frisait la perfection divine, chose rare chez la gente féminine selon les critères de Mordock.
Tout aurait pu aller pour le mieux devant tant de réussite lors du brassage génétique, mais Mordock avait des difficultés à avaler la courgette sans la mâcher.

Il ouvrait la bouche.... muet.... aucun mot n'arrivait à en sortir.

"Colombe... tu parles d'un prénom....ça reste une volaille... ça pond en roucoulant... et ça se dandine du croupion en écartant les plumes ..... le tout la tête haute avec les ergots dans la fiente....... Mais qu'est ce que j'ai fait au bon Dieu pour qu'il me fasse ce tour là ? Une fillotte.... Aussi jolie soit elle.... ça reste une pintade.... enfin.... une colombe.... et puis, avec un nom pareil... c'est du style à être précoce pour se faire baguer........ le doigt.................elle veut que je fasse grossir sa dote comme elle est faite là .... pour aller roucouler avec un pigeon con comme un merle au printemps qui ne rêve qu'à l'engrosser et la voir couver sa progéniture en picorant du mais !!!", pensait il désespéré...


Citation:
MORDOOOOOCKKKKK !! A L'AIDEUUUUU !! MORDOOOOOCKK


Apparemment, quelque part à distance d'oreilles, il se trouvait une personne de connaissance qui était plus dans la mouise que Mordock.... Comme le triangle des Bermudes, il y a certains endroits sur terre qui favorise les phénomènes inexpliqués; lieux rares ou la fréquence des faits divers frise l'indécence et le mystique... Le 58 quartier saint louis semblait faire parti de ces bouts de terrain mystérieux ou tout peu basculer vers le pire à chaque instant.

"Bon d'la... une femme en détresse... qui m'appelle au secours"

Le sang de Mordock ne fit qu'un tour.... Cette occasion était trop belle pour laisser sa fillotte en plan en attendant que le vent tourne...

Aparté pour les lecteurs assidus : le fait que Mordock se jette au secours d'une femme en détresse n'est bien évidemment dû qu'à son désir de fuir la situation délicate dans laquelle il se trouve. Ne voyez pas en cela une crise de chevalerie mal placée....

Mordock s'était précipité vers la porte. Il l'ouvrit et se jeta dehors en criant....


"Ne touchez pas cette femme malheureux ou alors le bon dieu va vous punir.... et je peux vous dire qu'il vient d'augmenter ses tarifs... !!!"

Il n'y avait personne.... Mordock scrutait sa cour de ferme sans succès....

"Foutre !!! V'la ti pas que j'entends des voix.... "

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Stelliem
Elle n'a pas fini de crier qu'elle se retrouve baillonnée et maintenue de force par Gawin qui siffle entre ses dents un chhhhuuuuuuuuutttttttttttttttttttttttttttt tout en ayant l'air paniqué.
Reflexe de Stell qui tente de se liberer de la main qui l'etouffe et l'empeche de respirer normalement, lui laissant le gout metallique du sang dans la bouche. Elle enserre le poignet pour l'eloigner tout en le regardant tout aussi paniquée ne comprenant pas ce qui se passe.

J'ai balancé là dedans quelqu'un dont j'ignore l'identité

Stell ne savait que penser. Devenait il fou ? le choc sur la tete surement mais en attendant elle devait le calmer et surtout lui faire lacher prise sinon elle aller mourir etouffée.

Avec un peu de chance ils n'ont pas entendu. Venez!

Enfin il la lache et elle prend une grande goulée d'air avec avidité et se sent enfin soulagée. Elle va pour faire un pas en arriere, s'eloigner de lui mais il l'attrappe par le bras la serrant fort ne lui laissant pas le choix et l'entraine sans egard pour se planquer contre le mur tout en la maintenant fermement l'empechant de bouger. L'obligeant à courir pour ne pas s'étaler contre terre et qu'il la traine sans menagement. Elle grimace quand il la plaque contre le mur de pierre.

Fou ! il est fou ! le coup lui a dérangé l'esprit et il est en plein délire !
Stell inquiete, se demande ce qu'il va lui faire. Je savais qu'il fallait pas que je vienne tssss moi et ma gentillesse ! rhoooo Bikko si il apprend cela il va bien en rire... apres avoir tué son ami. Faut qu'il se calme ! Elle se retient de grogner de frustration, et leve les yeux vers lui pendant qu'il lui explique le pourquoi du comment de la raison de son etrange comportement.

Quelqu'un essayait de rentrer par la petite fenêtre de l'autre côté, une femme, surement. J'ai essayé de la faire sortir mais la bougresse s'était coincée les hanches dans l'ouverture. Alors je l'ai poussé à l'intérieur, pour pouvoir la cueillir de l'autre côté. Je ne sais pas qui sait mais quand on a la conscience tranquille, on fait comme vous, on frappe à la porte. C'est louche, très louche et j'ai un mauvais pressentiment. Si quelqu'un se pointe à la porte, un ami de Mordock, j'ai peur qu'elle prenne peur ou je ne sais quoi, et qu'elle précipite ce qu'elle était venu faire.
On va passer par le cellier et la surprendre, il y a une autre lucarne où je dois pouvoir me glisser.

Vous êtes avec moi?

Rester calme...Elle hoche la tete sérieuse et vraiment pas rassurée.. pour lui. Il affabule complet là, Stell vraiment inquiete tout en pensant qu'elle devrait chercher du secours, mais ne voulant pas le laisser seul et risquer de se blesser ou pire blesser quelqu'un, lui repond en murmurant :

Gawin .. hum oui je te suis... mais .. ne devrions nous pas aller chercher de l'aide ? Et si tu pouvais me... lacher. Je bougerai pas promis... Elle chuchote comme lui essayant de parler calmement et raisonnablement quand soudain :

"Ne touchez pas cette femme malheureux ou alors le bon dieu va vous punir.... et je peux vous dire qu'il vient d'augmenter ses tarifs... !!!"

C'est maintenant qu'il ouvre lui tsssss Regard interrogateur vers Gawin cherchant a savoir ce qu'il pense pour prevenir toute autre crise de delire. L'envi de repondre a Mordock lui fait ouvrir la bouche sans qu'aucun son ne sorte quand elle croise le regard de Gawin...
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Mordock45
[Mythologie mordockienne ou intermède d'actualité]

Mordock, toujours en chemise de nuit, restait prostré sur son perron, regardant sa cour de ferme, l'œil vide.... Le Seigneur exigeait qu'il paye sa dette, il n'en avait aucun doute. Mais Mordock n'était pas homme à baisser quoique ce soit, notamment les bras même devant le sacré. Chemise de nuit agitée par une légère brise, en parangon du paganisme qu'il était, il leva donc les bras au ciel comme pour implorer Ka...
Les Dieux païens avaient cette avantage que le nombre de leurs fidèles diminuant au profit de l'Autre, Ils faisaient preuve de beaucoup plus d'écoute quand on s'adressait à Eux. C'était le principe de l'offre et de la demande, principe qui fonctionnait aussi dans les panthéons.
Il eut donc une vision, une sorte de message subliminal divin qu'il lui fallait décoder...


"Mordock.....Au lupanar, tu devras retourner.... tu y loueras une chambre FMI* .... et après le bain purificateur, tu honoreras mes adoratrices présentes qui n'auront que mon nom à la bouche..."

Mordock ne comprenait rien à tout cela... mais il inclina la tête en remerciant la déesse Ka....

"Bon d'la... l'alphabet n'est pas ton fort ... m'est avis que ton appel a atteri chez la déesse Q"


Chambre FMI : chambre femme de ménage inclue
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Gawin_derohan
Stelliem en murmurant a écrit:
Gawin .. hum oui je te suis... mais .. ne devrions nous pas aller chercher de l'aide ? Et si tu pouvais me... lacher. Je bougerai pas promis...


Il ne s'était même pas rendu compte qu'il lui écrabouillait le bras comme le cou d'un lièvre. La pauvre Stelliem en avait les doigts recroquevillés. Gawin tordit la bouche d'embarra et desserra aussitôt son étreinte. Sa poigne avait fait un joli bracelet violacé à la jeune femme et l'image de Bikko se forma aussitôt dans son esprit. L'œil sévère et les dents serrés écumant de rage, il s'apprêtait à lui écraser un moule à gaufre brûlant sur le crâne. Mais un hurlement venu de chez Mordock fit voler l'illusion en éclat.

"Une voix d'ours a écrit:
Ne touchez pas cette femme malheureux ou alors le bon dieu va vous punir.... et je peux vous dire qu'il vient d'augmenter ses tarifs... !!!"


Gawin sursauta et planta ses phalanges dans l'épaule de Stelliem.


Bon sang, ça se complique. Mordock était avec une femme quand l'autre l'a surpris!

Il n'était pas fou, il était mortellement inquiet. La peur en s'insinuant dans ses veines l'inondait comme un poison et toutes les sensations qui lui parvenaient au cerveau était désormais déformées comme par un prisme, faisant converger le faisceau de ses présomptions, renforçant à chaque fois ses certitudes, et décuplant son malaise.

Il doit la tenir en joue le fourbe, le couteau sous la gorge, prêt à la saigner comme une brebis si Mordock fait le moindre geste! Ah la crapule, le lâche, l'ignoble!

Que l'intrus fut désormais de sexe masculin, du genre patibulaire et moustachu, qu'il se soit affublé d'un tutu à grelots pour passer inaperçu, et qu'il ait monté sa voix d'une paire d'octaves pour l'invectiver tout à l'heure, tout cela se tenait désormais parfaitement dans l'esprit tourmenté et paranoïaque de Gawin, comme une mécanique bien huilée et d'une incroyable évidence.

Il faut faire vite, suivez moi!

Et sans attendre de réponse, tandis qu'au même moment Mordock se prenait pour Bernadette Soubirou, Gawin saisi les deux côtés de la lucarne et s'y engouffra.



Ce RP part complètement en sucette....mais comme j'adore les bonbons.......

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"Si tout travail mérite salaire, il faut une prime à l'accouchement" (anonyme)

"La vieillesse, c'est encore le meilleur moyen de ne pas mourir jeune" (extrait de la Fée Carabine, D.Pennac)
Stelliem
Stell libérée de l'etreinte de Gawin, masse doucement son bras se disant qu'elle allait appeler Mordock quand de nouveau elle se retrouve dans un étau, les doigts puissants serrant l'épaule comme pour la broyer. Elle se mord la levre pour ne pas crier et ne pas se debattre tout en écoutant Gawin délirer.

Bon sang, ça se complique. Mordock était avec une femme quand l'autre l'a surpris!

Il doit la tenir en joue le fourbe, le couteau sous la gorge, prêt à la saigner comme une brebis si Mordock fait le moindre geste! Ah la crapule, le lâche, l'ignoble!


Stell ne comprend plus. Elle a du mal a suivre ce qu'il dit. Il parlait d'une femme a grelot tout a l'heure et là il parle d'un homme.... Elle essaye de capter son regard pour qu'il reprenne contact avec la realité ou du moins tenter de se faire entendre.

Gawin... Mais il est ne l'ecoute pas, les yeux fous et inquiets, le corps tendu, il la lache en disant : Il faut faire vite, suivez moi! et de s'engouffrer a travers la lucarne.

Elle le regarde la bouche ouverte mais sans aucun son qui en sorte. Enfin il disparait a l'interieur de la maison et Stell se rappoche de la lucarne et soupire avant de se regarder en jupe et chemisier elle n'etait pas habiller pour se genre d'expédition tssss. Petit soupire de nouveau et de laisser tomber sa besace sur le sol contre le mur, Gawin ? Pas de réponse. Regarder autour d'elle, s'assurer qu'il n'y a personne, ecouter les bruits qui viennent de l'interieur Gawin ? ça va ? Toujours rien.

Je te jure ! dans quoi je m'embarque là ... Stell fiche le camp de la... Si mordock est en galante compagnie et qu'il nous voit arriver ainsi ... Il a pas fini de hurler... pffff Et de soupirer une nouvelle fois. Relever un peu sa jupe pour qu'elle ne la gene pas, avant de faire comme Gawin et de se glisser dans la lucarne apprehendant ce qui l'attend a l'intérieur...
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--Oocolombineoo



[C'EST NOEL CHEZ PAPA]


La colombe a le sentiment étrange d'être en harmonie avec elle-même... Tout est parfait en cet instant... L'odeur nauséabonde de Raoul, son groin baveux se frottant sur son bas, son daron limite cul nu, des fringues sales balancées à l'aveuglette jonchaient le sol crade lui aussi. Oui elle ne pouvait espérer mieux comme crèche... Manquait plus que le ptit jésus et l'âne.


Qu'est ce qu'elle foutait là ? Sa maquerelle de mère aurait pu trouver mieux qu'un ogre sans le sou, vivant en harmonie avec un porc... Et v'la t'y pas que des invités s'pointaient... La totale moi j'vous l'dis. Pas moyen d'être tranquille, de savourer des retrouvailles familiales devant une bonne bouteille.


Dégage sale bête ! Elle file une beigne à Raoul qui de son groin agite les grelots, tentant un passage en force sous la jupette. Ah mais c'est que Raoul le prend mal. fais gaffe l'asticot, suis pas d'humeur à s'qu'on me titille l'abricot, et vue la gueule que tu tires, m'étonnerait pas que t'en ais envie ! Oust du balai le monstre.


La rouquine lui tire une oreille et l'animal fort bien éduquée, merci papa, lui croque la cuisse.


Mais t'es con toi !!! Han ! mon bas. Crétin d'sauciflard à pattes !

Raoul lui lâche la cuirasse et ...

Tu t'marres ? Ah ça t'fait marrer ! Si si !! J'le vois bien tu souris ! Prends moi pour une truffe aussi !! Han t'approches paaaaas !!!

L'acrobate saute sur le lit et grimpe en haut de l'armoire. Elle s'empare d'un pot en étain qui, on se demande bien ce qu'il fout là, et se prépare à lui éclater le portrait quand un bruit la stoppe net. Mort'couille, des voleurs ! Ah nan nan nan, elle était la première ! Le Raoul se met à grogner, oui ça lui arrive de faire une pause, détourne son regard vers la lucarne et s'en approche en couinant comme un porc... Logique. Ce qui l'est moins c'est la tête qui tente une entrée discrète dans la piaule du vieux... Merdasse... le vieux aimerait il les barbus ? impossible ! Colombe fait signe au porc de s'écarter, plante deux doigts écartés entre ses dents et siffle. Un regard ahuri rencontre le sien, et le pot en étain le crâne du blond.


PAPAAAAAAAAAA !!!! J'EN AI EU UUUNNNNN !! MANQUE PLUS QU' L 'ÂNE !!!
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