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[RP] DE L'AUTRE CÔTÉ DU MIROIR...

Scheherazade
Juste pour que mon Topic ne meure pas comme celui d'Une Vie...

DÉSOLATION


Autrefois, j’étais aussi douce que la soie des ailes de papillons blancs, annonciateurs de bonheur et de printemps …

Autrefois, j’étais belle et lumineuse comme les journées chaudes et ensoleillées d’un bel été…

Autrefois, j’étais aussi douce et sucrée qu’une gourmandise que l’on offre à son enfant aimé ou à sa tendre mie…

Autrefois j’étais comme la dune ronde et voluptueuse, où mon époux avait envie d’y plonger les doigts, pour caresser ma peau couleur sable chaud, d’y respiré l’odeur d’ambre musquée cachée au fond de mes cuisses pleines de tendreté …

Autrefois, j’étais la femme superbe, d’un homme merveilleux, magnifiée par un amour de géant…Aussi grand que l’océan de ses yeux bleus…

Autrefois, j’étais comme les rires qui cascadent et se multiplient à l’infini par vagues, venant s’échouer sur les lèvres de mon époux adoré…

Autrefois, j’étais la prairie verte et parfumée ou tout fleurissait avec harmonie, son amour nourrissant ma terre, ma chair…

Autrefois, j’avais le goût de fièvre et de miel, une bouche sensuelle, et c’est à ces lèvres que mon mari venait s’alimenter, y volant mille merveilles.

Aujourd’hui il ne subsiste plus rien, juste un pli amer et austère qui scelle mon visage enténébré devenu cimetière aux mille regrets…

Aujourd’hui, je ne suis que la vague réminiscence d’un amour amnésique, un sursaut misérable d’une histoire décédée…

Aujourd’hui, je ne suis que le cadavre, le champ de bataille, ou règne chaos et carnage et ma compagne se nomme désormais DÉSOLATION…





Une bédouine anonyme…



(Un grand Merci à tous les lecteurs et surtout à ceux qui viennent déposer leur textes dans ce topic, un peu de leur coeur et de leur ressenti...)
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Tout ce que j'aime est immoral ou fait grossir...

Scheherazade
Petite poésie gentiment moqueuse et décalée, pour un ami et son amour immodéré concernant sa choupinette noire acier je suis sûre qu’il se reconnaitra assurément^^


Noire, rutilante à la carrosserie étincelante, elle fait de l’œil à son propriétaire,
L’aguiche en ronronnant comme une chatte, douce et mutine, elle lui minaude :


« Des rheuuu ! Rheuuu ! »

De son petit klaxon tout mignon, au moindre bruit de sa Choupinette
L’homme grand et costaud accoure perdant la tête, fou d’amour pouponne sa doudounette…
Très discrète la coquine ,sait pourtant bien y faire avec le maitre, elle l'attire , elle l'enlace, entre menaces et rires elle sait se faire, désirer, aimer, câliner...
Avant de monter à son bord, comme un rituel, il caresse son capot arrondi comme un ventre doux et rebondi.
De sa grande main carrée, allant jusqu’aux flancs à la température d’acier…
Il la surveille avec jalousie, l’adore à l’obsession, la maligne est devenu son unique attention, sa seule folie, le matin au réveil, il se précipite a la fenêtre pour vérifier que son engin est toujours la !alors un peu beta, un peu idiot, il sourit comme ca béatement!!!!
Lorsque à son volant, enivré, possédé, par les prouesses de son moteur, il la caresse, fier de sa puissance, de son énergie, encouragée, elle, avale les kilomètres avec frénésie, faisant hurler son moteur,criant des :


« rheuuu !rheuuu ! »





Avec frénésie. Et lui envahi de bonheur comme un diable rit.
Et de temps en temps elle crache un jet de fumée noir, comme un pied de nez, un pet moqueur évidemment, signalant ainsi aux autres passants, d’un air dédaigneux et hautain :


« Voyez comme nous sommes beaux, libres et rapides…et surtout insolents !»

Hébétés , surpris , les yeux écarquillés, les passants regardent impuissants débouler à toute vitesse, ces deux mabouls, elle le bolide noir luisant glissant sous le vent, lui accroché a son volant, géant grisonnant, au sourire machiavélique collé aux dents…
Conducteur intrépide aux cheveux d’argent, souriant, l’air de dire :


« Bande de pauvres gueux ! Nous n’avons pas les mêmes valeurs, pauvres manants… »

Au détour d’un virage, ils disparaissent laissant un tourbillon de poussière et de rage sur le visage des gens, en rigolant effrontément…
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Tout ce que j'aime est immoral ou fait grossir...

Puce019
Après une remarque de son neveu Puce décida de reprendre sa plume, pour y écrire quelques lignes. elle pensa a lui.


L'automne est la mémoire
De l'esprit du poète,
Troubadour de l'espoir.

Je le vois là-bas,
Solitaire sur le banc,
Triste, il n'est pas.

Les couleurs de la vie
S'écrivent dans les nuages
À l'ombre de ses soucis.

Sur le papier du destin
Glisse sa main nue,
Il écrit pour demain.

La douceur du vent
Embaume le poème
Suspendu dans le temps.

Avec son âme d'enfant
Il parle aux étoiles
À la saveur de l'instant.


[/i] Puce contente de ses quelques lignes retourna en taverne
Scheherazade
Après s’être promenée longuement sur la halle, la bédouine revint vers son livre à poésies, ce qu’elle y lut lui plut beaucoup, elle aimait beaucoup sa petite sœur de coeur qui n’avait rien justement d’une candide et douce blonde, car puce était comme le feu enfermé dans de la glace, d’apparence posée et calme elle pouvait vous brûler d’un seul mot… Toujours souriante, Schéhérazade prit sa plume de paon et se mit à écrire, avec ferveur et passion comme toujours, traçant des sillons profonds dans le vélin, sa main agile et assurée, témoin bavard et complice de son inspiration…
C’est en revenant d’une promenade que ce texte prit corps dans son esprit.
L’engourdissement et la plénitude qui l’ont envahi précisément ou elle paressait sous le gros chêne, bercée par le clapotis du petit ru de bourbon, non loin de son moulin, engendrèrent ces mots qui ne cessèrent de virevolter dans sa tête jusqu’à leur naissance sur le grimoire de textes mêlés…



DETRESSE CHUCHOTTÉE

Debout à la fenêtre, je murmure au vent mon mal être…
Dans ses bras protecteurs et puissants, il arrache mes tourments !
Avec violence dans la terre, il les enfouit profondément,
Puis avec force se tourne vers moi en souriant bruyamment…
Assise près de la rivière, j’ai pleuré mon indicible douleur, le vide de mon cœur…
Rejeté et crié l’immense solitude, ma lassitude, mon malheur…
Patiemment, longuement l’onde a égrené mes pleurs, les a absorber et mélanger
A son eau bienfaitrice, salvatrice, effaçant une à une mes cicatrices…
De son clapotis aquatique, symphonique, elle m’a bercé pleine de tendresse,
Dans son lit mouvant, elle m’a accueillie, puis cajolée.
Dans ses bras frais et ondoyants, elle m’a consolée.
Une fois endormie pour l’éternité, elle a chanté mon élégie,
Au vent ami, au soleil, à la terre, et même aux fleurs
Enfin avec une infinie douceur, m’a déposé délicatement sur la rive
Mais c’est enveloppé d’herbe verdoyante et tendre, que mon corps,
Calme et reposé, s’est finalement endormi pour l’éternité…



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Tout ce que j'aime est immoral ou fait grossir...

Coyotte
Lors d'une balade dans Bourbon, alors qu'il marchait, le jeune homme avait eu une sorte d'inspiration, il était donc rentré rapidement chez lui pour écrire les mots qui lui venaient. Il avait ensuite modifié le poème qu'il en avait tiré pendant plus d'une semaine, n'étant pas content de telle ou telle phrase, puis enfin, l'avait accepté comme il était, et avait décidé de le mettre sur le livre des poèmes de sa mère.

C'est ainsi qu'il arriva devant ce recueil, et y déposa son poème.


Je vis la mort en ces lieux,
Elle voulait m'emmener vers d'autres cieux :
Là bas au royaume des morts
Là où tout est noir ou bien or.
Je la suivais à pas lent,
Ne voulant pas partir,
Lorsque j'entendis une voix d'enfant
Qui me disait de revenir.
Ce petit, c'était le mien :
Je l'avais fais de mes mains.
Et la mort m'emmenait vers son royaume
Là où je ne pourrai plus voir mon môme
J'essayais en vain d'aller le retrouver,
Pour lui dire combien je l'aimais,
Tandis que la mort continuait de me tirer de l'autre côté,
Là je ne pourrai jamais m'échapper
Alors, dans un tout dernier effort
Je tentais d'échapper à la mort
Mais elle était plus forte que moi
Je perdis donc ce combat...

Dédié à ... ma mère qui m'a supplié pendant des heures entières pour que la dédicace soit pour elle


Il sourit et laissa le livre ouvert pour le suivant...
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La femme est l'instrument qu'emploie le diable pour posséder nos âmes...
Adalbertlepreux
N'ayant plus vu son aimée, ni reçu de réponses à ses pigeons, depuis plusieurs mois, Adalbert sentait la tristesse monter en lui. Il n'avait plus le goût de manger, ni de sortir, à peine de travailler. Son corps lui-même était envahi de fatigue et de dégoût. Rêvant sur le titre du topic de sa grande amie, il se posta devant l'immense grimoire et y déposa deux de ses poèmes anciens, du temps où le doute n'avait pas envahi l'amour :

"LE MIROIR, le jour.
Le miroir est la place où se taisent nos cris,
et passent à fleur de temps,
les regards en dérive,
un instant affolés,
par ce pire silence qu'est l'écho d'un visage
répondant à lui-même l'inlassable demande.
Il est le lit de gel où chacun, pétrifié,
est à lui-même son appât.
Et, piège désarmé dont la proie s'évapore,
il est l'inflexible présent.

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LE MIROIR, la nuit.

Le miroir est la scène éteinte
où l'amoureuse passe, nue comme la reine
qui se baignait gardée par un esclave aveugle
dont la mémoire était toute la peine
et toute la sagesse.
D'ombre dormante, il est ce coquillage
où la lumière attend son heure.
Il est un lourd passé."


A l'écriture de ce dernier vers, les larmes lui montèrent aux yeux malgré lui et il s'en alla dans la nuit.
Scheherazade
Histoire de se changer un peu les idées, par ces temps troublés, la bédouine vint feuilleter son poème, qu'elle ne fut sa surprise mais surtout sa joie d'y lire les deux magnifique poèmes de son ami Adalbert et celui de son fils , trouvant que son Unique écrivait plutôt bien le coquin... souriante et pleine d'amour ,elle prit à son tour la plume et tout en psalmodiant un début de comptine de chez elle, elle laissa son émotion prendre vie par le biais de cette encre qui sur le papier noircit...Noircit les pages sans difficultés.

"Il était une fois la lune... Ô lune argenté, lune plume et légèreté, lune de chance, lune de miel et colorée, lune de fortune, je t'en prie dis moi qui pleureras sur mon linceul couleur de brume, dernier étendard de mon âme qui s'envolera au coin de la dune rejoindre son maitre ..."

Chantait-elle doucement de son accent guttural et joliment grave de sarrasine
Mon fils

La première fois que j’ai aperçu ton joli minois
C’était à l’orphelinat, mon cœur a fait boum,
Il tambourinait dans ma poitrine comme pour Petitelillie,
Il m’a crié c’est LUI !
Certes je ne t’ai point donné le jour,
Mais je t’ai offert tout mon amour
Mon fils, mon bébé, ma revanche sur ma cruelle destinée.
Cette vie qui m’avait enlevé le droit d’être mère, de materner,

Te voilà devenu un jeune homme fier.
Prêt à voler de tes propres ailes, devenu soldat,
Tu prends à présent tes propres décisions
Arpentant le chemin de ta vie sans ma main…
Je me souviens de tout, de tes rires cascades, de tes pleurs silencieux,
De tes premiers pas, de tes bouderies, tes soupirs impatients…
Mais je me souviens surtout de toi
Quand ton père t’a déposé dans mes bras,
Angélique, en souriant tout contre mon sein tu t’es lové
Depuis ce jour, mon âme est en fête…

Si beau, si fragile dans mes bras
Petit tu ne regardais que moi, n’aimais que moi
C’est en t’accrochant à mes mains que tu marchas la 1ère fois
Une pluie alors, de bisous, de câlins s’abattait sur toi…
Je t’ai dorloté, veillé, nourri, lavé, et montré le chemin de la vie
Tes premiers mots comme une prophétie dans ma vie
M’ont convaincue que rien ne vaut le plaisir d’être mère !
Longtemps j’ai cru que ce rôle ne m’était point destiné
Que mes bras resteraient désespérément vides…
Puis ta sœur et toi êtes arrivés dans ma vie…
Au plus profond de mon cœur,
Tu as puisé la force de t’épanouir
Et les joies que tu m’as données
Sont ma plus grande fierté.
Comment ne pas te décrocher la lune
Mon fils, mon cadeau du ciel
Chaque nuit à tes côtés,
Chaque jour à te vivre, c’est un bonheur perpétuel
Mon amour n’a cessé de grandir !
Les années passent si vite
Mais tu es toujours le rayon de soleil
Qui me réchauffe dans les jours de brouillard !
Je t’aime plus que tout mon fils
Et cet amour merveilleux
Restera graver en moi, jusqu’au moment ultime
Ou je fermerais mes yeux définitivement…
Et rejoindrais l’abime et le néant…




Une fois sa déclaration d'amour de mère finie , elle partie retrouver le monde réel et parfois si cruel...
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Jovalpeye



Elle a rever un jour
A un trés bel amour
Elle a jouer avec son propre coeur
Cela n'a pas fini en bonheur

Elle s'est brûlé les doigts
En criant son amour sur les toits
Elle a donné tant de baisers
Qu'elle a fini par se blesser

Ses levres se sont dessechés
Elle a donné sans compter
Elle a perdu sa raison
Elle ne demande pas pardon
Car elle va jamais à reculon

Mais si vous la croisez un jour
Je vous en pris ne lui parlais pas d'amour
Elle a fini d'y croire et de rever
Cela ne fait que l'enerver

Elle est un grand coeur bléssé
Alors elle ne donnera plus de long baiser
Et n'attendra plus d'être blessé
Son corp ne sera plus que d'aventures
Mais son coeur resteras pure

Donner lui milles baisers
Mais ne chercher pas à la matter
Vous risqueriez de vous blesser
Elle n'a plus besoin d'être aimer

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Scheherazade

Schéhérazade comptait les jours à présent, plus que 6 jours et son époux vieillirait d’une année, plus qu’une semaine et il viendrait la retrouver... Enfin elle l’espérait plus que tout …
Elle se remémorait les doux moments passés dans ses bras, les douceurs des nuits embrasées, leurs discussions cultivées et interminables, leurs joutes verbales qui souvent se terminait par de joyeux rires ou des combats de câlins ! Oui ! Elle le voulait plus que tout, le désirait de toute son âme. Elle le voulait à nouveau, près d’elle dans sa couche, l’entendre respirer, parler et marmonner des choses incompréhensibles mais si attachantes …l’entendre nouveau lui dire le visage gêné :


« Ma Sché-rie, j’espère ne pas vous avoir tenu trop éveillé avec mes bavardages crtes gênants mais si spirituels … »

Et lui sourire de manière faussement suffisante mais si adorable, oui ! Leur vie n’était que jeux et jouissances, avant l’arrivée des jours obscurs et maudits, mais la bédouine persévérait et croyait dur comme fer en leur amour, n’avaient’ ils pas déjà triompher du pire ???
La sarrasine se languissait de son géant, de son Atlas comme elle aimait à le dire souvent, assise sur son sofa rouge, elle fumait, bouffés après bouffées de narguilé, meublant l’atmosphère silencieuse de volutes bleues et parfumées de senteurs fruitées…
Elle avait congédier son jardinier Igor et à sa servante Marie, son fils Coyotte était partit retrouvé son adorable belle –fille Yliade, sa fille Petitelilie était partie chez des amis se reposer quelques jours…
La maison était calme, les portes closes et les volets fermés, ne voulant pas être déranger, dans ses pensées nostalgiques et amoureuses, pensées uniquement tournées vers son aimé, l’occupant amplement, assise en tailleur, d’une main distraite, presque automatique, elle se mit à gratter son luth, égrenant sur les trois rang de cordes, quelques notes mélancoliques et tristes comparables aux longs soupirs que laisse échapper les femmes éprises .
Souriante, se rappelait à son esprit, des paroles d’amour chantées par une troubadour qu’elle affectionnait particulièrement, la chanson racontait la détermination d’une femme et son acharnement a vouloir se faire aimer de l’homme sur lequel ,elle avait jeter son dévolu.. La mahométane se rappelant, mentalement les paroles, pensa espiègle, qu’elle aurait pu facilement en être l’auteur elle même…

Suspendant son geste, elle trinqua avec son époux comme s’il était prés d’elle, regardant une peinture de son mari, vêtu de velours noir et gris fumée, les jambes croisées, le dos droit, ses doigts entrelacés sur ses genoux, assis dans son fauteuil préféré, il se trouvait près de la cheminée de la bibliothèque…
La couronne argentée de cheveux lui donnait l’air d’être vénérable et âgé et pourtant lorsque votre regard s’attardait sur le visage jeune, beau, aux traits fins racés, une hésitation prenait place dans votre esprit…
Ce n’est qu’une fois que l’on observait attentivement la représentation de l’homme à l’attitude sévère et austère, que l’on arrivait à soutenir ce regard ciel d’orage, d’où se distinguait une intelligence aigue, et qui semblait dire d’une voix dangereusement, calme et doucereuse :
« Je vous vois…Aussi … »
que la sensation de malaise s’emparait réellement de vous… la bédouine , un sourire mi-ironique , mi –amer , le verre haut comme un salut à son maitre , lui parla en ces termes.

« À toi ! Ô, mon époux, Antéchristsuperstar le seul homme qui réussissit à me hanter de son vivant … »

Elle but le breuvage doux et sucré d’une seule traite, une petite perle couleur de sang, surgit au coin de ses lèvres, d’un geste rapide et sensuel, la bédouine lécha la goutte de vin et posant son verre sur le guéridon, repris son Ud et se mit à chanter d’une voix claire et douce :

BELLE A EN CREVER


Je voudrais juste une fois
Caresser ta peau blanche
La faire glisser entre mes doigts
De ta nuque jusqu'à tes hanches
Je n'ai pas pu quitter mes draps, ce matin
J'avais la sensation de ton corps sur le mien


Je suis là, lasse de t'effleurer
Tu me donnes beaucoup mais ce n'est pas assez
Je ferai pousser des fleurs dans mes cheveux
Je me ferai belle à t'en crever les yeux

Je poserai sur ma bouche
L'effluve d'un baiser
D'un tout petit oiseau-mouche
Pour que tu cherches à l'attraper
Dans la lumière, j'ai le droit de tout tenter
Pour que cette chanson ne s'arrête jamais

Sans en venir aux mains
Sans avenir certain
Chute sur mes reins
Planche sur mes seins
Tel un chat
Blottis-toi

Je suis là, lasse de t'effleurer
Là, lasse de t'effleurer
Oh...






http://www.youtube.com/watch?v=gtdW6YQ9EpQ



HRP/ pour toi mon doudou adoré, je t'aime ...
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Harleme
J'entrai dans cette endroit et je me regadai dans ce beau mirioir et je prit ma plume et je commeçai a écrire une petite prose


j'ai froid

que je sois sur une plaine
face au vent
que je soit dans une taverne
pres d'une cheminé

j'ai froid,
car mon corp sans le tien
n'est qu'un bloc de glace
qui se refroiduit a chaque seconde

Depuis que tu n'est plus la
le temps s'est refroidit
et il s'amuse a tomber
heure par heure
minute par minute
seconde par seconde

Pour mon coeur
c'est un long hiver
qui s'annonce
il va devoir hiberner.

Pour que un jour
qui sait
un nouveau soleil
vienne le dégeulé.


je regardit mon texte ,regardit le mirroir et je me prépara a partir
Scheherazade
Schéhérazade obsédée par l’image de son époux toujours absent, se tenait lovée triste et inconsolable, dans son sofa préféré, le feu crépitait dans la cheminée, la maison silencieuse la renvoyait aux battements chaotiques de son petit cœur brisé, la poitrine oppressée par la douleur qui cognait, qui cognait, elle prit le grimoire à pensées, pour se libérer de cette amertume empoisonnée, une chanson de troubadour résonnant dans sa tête comme une litanie, presque une psalmodie magique, salvatrice , tout d’abord d’une main tremblante les yeux aveuglés de larmes , la sarrasine se mit à écrire ou plutôt à vomir sa peine, ce fardeau du manque qui lui pesait tant , puis les mots prenant forme, un à un, sa douleur s’allégea, phrases après phrases, vers après vers, son état devenait aussi fluide qu’une rivière, calme et paisible , les larmes se tarissant une à une , résolument optimiste, ne voulant pas céder, ne voulant pas plier, elle continuait d’y croire …Un miroir ne pouvait mentir sur le reflet renvoyé, et son miroir à elle… C’était lui :
AntéchristSuperstar…





Mon Démon, mon Ange noir

J'écris ton nom partout,
Dans mes songes et mes déconvenues.
Je suis cette amoureuse que rien n’atteint plus,
Ni le silence, ni le chagrin.
Tu es mon trop Grand Amour,
L’ensorceleur aux beaux discours.
Mon loup en habit de velours
Mon tigre du Bengale qui feule et qui râle
Je suis Celle dont tu ne veux pas,
Mais que tu ne peux pas laisser partir hors de tes grands bras.
Je suis Celle qui a envahi ta vie malgré toi
Celle qui possède toutes tes nuits,
Gardienne de ton cœur, je ne me lasserai jamais de toi
Juste avant ton départ au royaume des rêves
Laisse-moi accrocher ta pénombre à ma bouche
Ces nuages distraits qui te coupent les yeux
Je veux libérer ton sillage de ses traces de gris
Pour que ton souffle brûle à mes éclats de rire.
Pour que résonne en toi, la promesse d’un bel avenir
Laisse, laisse-moi t’accueillir…

Je veux que tes pas reviennent vers moi
Je serais ta lumière naissante
J' habillerai de lampions lumineux
Ton obscurité croissante et obsédante
Celle qui te laissera apaisé et heureux
J’étendrai mon Amour aux frontières les plus profondes de Toi
Les plus reculées, les plus cachées, les plus inavouées
Je pourfendrai ce vide assassin qui déambule en toi
Là ou tu ne pourras plus m’échapper
Là ou ma lumière de vie s’éteindra.
Antéchristsuperstar pour Toi
Je suis devenue le vent du soir, la brise sur tes habits
Un franc chuchotement qui te parle de Moi
Et porte en lui la mémoire du jour
Ou tu m’as vu la première fois.
Je t’ai gardée dans les yeux
A m’en détruire la rétine
J’ai scellé mes paupières
Au fer rouge de tes lèvres
Pour me guider jusqu’au matin…
Minuit est déjà loin.
Vous qui voyez encore
Ne traînez pas dans son regard
Mais dites-moi, quand je m’efface derrière lui
Pour faire place aux brasiers qui le multiplie…
Décrivez-moi la lumière de son sourire.
L’écho de ses pas qui partent loin de moi
Décrivez moi sa beauté qui donne envie de mourir
Décrivez-moi son intelligence subtile et désabusée
Décrivez le moi et dîtes moi si je lui manque parfois
S’il parle de moi, s’il se souvient de moi
Ou si m’ayant déjà oublié, il m’a jetée en pâture à l’ogre de l’oubli …



(texte récupéré sur internet et changé par moi pour les besoins du post ...)

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Scheherazade
Schéhérazade mélancolique , décida de laisser un témoignage à son double , imperfection et amertume étaient désormais les seules effluves qui l'envelopperaient quand elle penserait à son reflet ...

PARCE QUE C'EST TOI...


Si tu crois un jour qu'je t'laisserai tomber
Pour un détail pour une futilité
N'aie pas peur je saurais bien
Faire la différence
Si tu crains un jour qu'je t'laisserai fâner
La fin de l'été, un mauvais cap à passer
N'aie pas peur personne d'autre n'pourrait
Si facilement te remplacer
Oh non pas toi
Vraiment pas toi
Parce que c'est toi le seul à qui je peux dire
Qu'avec toi je n'ai plus peur de vieillir
Parce que c'est toi
Rien que pour ça
Parce que j'avoue j'suis pas non plus tentée
D'rester seule dans un monde insensé
Si tu crois un jour q'tout est à refaire
Qu'il faut changer; on était si bien naguère
N'aie pas peur je n'veux pas tout compliquer
Pourquoi s'fatiguer
Et commence pas à te cacher pour moi
Oh non, je te connais trop bien pour ça
Je connais par cœur ton visage
Tes désirs, ces endroits de ton corps
Qui m'disent encore
Parce que nous c'est fort
Parce que c'est toi j'oserais tout affronter
Et c'est toi à qui j'pourrais pardonner
Parce que c'est toi
Rien que pour ça
Parce que c'est toi j'voudrais un jour un enfant
Et non pas parce que c'est le moment
Parce que c'est toi
Je veux te voir dedans
J'verrais dans ses yeux tous ces petits défauts
Parce que parfait n'est plus mon créneau
Parce que c'est toi
Parce que c'est toi le seul à qui j'peux dire
Qu'avec toi je n'ai plus peur de vieillir
Parce que c'est toi
Rien que pour ça
Parce que j'avoue j'suis pas non plus tentée
D'rester seule dans un monde insensé
Parce que c'est toi


Une fois la chanson de la troubadour aux cheveux rouge feu retranscrite , elle souffla sur l'encre et se leva préparer ses bagages la route serait longue ... Mais pleine d'espoirs nouveaux et pleines de rencontres prometteuses...


Axelle Red: parce que c'est toi
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Adalbertlepreux
A peine revenu de sa surprise, il prit le grimoire et laissa couler les mots comme ils voulaient sous la plume :

Derrière le miroir
N'était qu'ombre
Depuis longtemps aucun reflet
Aucune lueur
Comme vide de lumière
Alors un soir
De loin
Elle arriva
Loin au-delà du miroir
Et s'approcha
La lueur c'était elle
Elle jamais oubliée
Dans son coeur éternelle
Qui revenait du val sombre
Qu'elle avait choisi
De la nuit à la suie
Et puis
Sa chevelure lumineuse
Son regard
traversèrent le miroir
Et ses mots
De loin de près
Pénétrèrent à coeur
Plaisir et tendresse
Projetés en nuage
La surface devenue transparente
Traversée de lumière sans être brisée
Le miroir devenait temple cathédrale
Montait la prière
De son coeur
A jamais présente
Comme l'homme en lui
S'éveillait
Le reflet était lui
Etait elle
Vibration unique avec l'univers
Au-delà du plaisir
Une promesse
De vérité
Un retour
D'éternité

Dans l'instant de son verbe


Il attendit
Coyotte
Le beau brun avait reçu une lettre de sa mère quelques jours plus tôt, lui demandant de poster le 18 décembre un poème qu'elle avait fait elle même, comme à son habitude, pour sa marraine Androlyne, qui fêtait son anniversaire ce jour même. Il se rendit donc au grimoire de sa mère, pour déposer le poème de celle ci, espérant que la mairesse le verrait.

"Pour ma marraine Androlyne


Le teint opale comme de la nacre irisée
Les yeux aussi verts qu'une prairie, l'été
Belle, douce, parfumée
Auréolée d'une chevelure de feu
Ma marraine chérie, c'est avec toute ma tendresse,
De filleule que je te présente mes meilleurs vœux
Que cet anniversaire soit suivi de beaucoup d'autre
Que ton futur soit plein de soleil et de surprises dorées
Que ta vieillesse devienne le réceptacle de ta sagesse
Que ton sourire enchanteur et ta bonne humeur légendaire
Un exemple parmi les bourbonnais
Tu as toujours été présente pour moi
Petite marraine aimante et tendre
Je t'aime très fort, sincèrement
Je suis loin de toi actuellement mais saches que mon cœur est près de toi
C'est avec tendresse qu'il dépose sur ta joue pétale de rose sucrée
Un baiser papillon gai et léger

Ta filleule la Bédouine"


Il laissa le livre grand ouvert et s'en alla.

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La femme est l'instrument qu'emploie le diable pour posséder nos âmes...
Scheherazade
Schéhérazade de retour dans sa ville d’adoption, soulagée de voir que sa petite fille Lilie se remettait rapidement de sa maladie, décida de déposer en hommage a ses enfants Ô combien aimés et chéris, même si son Unique en doutait parfois, un poème, un aveu d’amour incommensurable et inaltérable pour sa progéniture adorée. La bédouine était à présent une femme comblée et heureuse…


Adoption…



Il était une fois trois femmes
Qui ne s'étaient jamais rencontrées;
Deux dont vous ne vous souvenez plus,
Moi que vous appelez Maman !
Des vies si différentes, lointaines, incompatibles et pourtant…
Vos existences sont les plus beaux des présents…
L'une fut votre bonne étoile,
Moi votre soleil, qui avec patience et amour réchauffa vos petits bras.

Les premières vous ont donné la vie,
Moi, avec amour, je vous ai appris comment la vivre
Les premières créèrent ce besoin d'amour immense,
Moi la bédouine, je suis là pour le combler.
Ces deux femmes vous donnèrent naissance,
Je vous ai offert mon nom, vous aime de manière intense.
Elles vous ont permis par leurs absences, leurs sacrifices communs
De grandir près de mon sein, de vous épanouir aux lendemains heureux.

En guise de cadeau d’adieu : la graine du talent,
Moi, Schéhérazade, je vous ai proposé de les exploités
Durant des nuits entières, vos angoisses j’ai calmé.
Caressé avec tendresse vos cheveux couleur de nuit,
Compter vos pas, boire la pluie de vos rires,
Chaque jour de votre amour me nourrir
Patiemment, je vous ai vu, vous élancer dans la vie
Simplement grandir, et vivre …
Elles ont reçut vos premiers sourires,
Moi c’est moi qui ai séché vos larmes et provoquer vos rires.

A moi elles vous laisser en adoption,
C’est tout ce qu'elles pouvaient offrir...
J’avais prié pour avoir un enfant,
Et Dieu dans sa grande mansuétude m’en donna deux…
Et maintenant, quand en souriant
Toi et ton frère vous m’appelez Maman
Mon cœur de joie bondit et crie merci à la vie
A toux les deux, je vous le dit passionnément "
Je vous aime tant, mes enfants,
Tout simplement, éternellement…



Votre mère qui vous aime tendrement, pareil pour toi Soumia...

Texte récupéré sur le net et changé pour le besoin du post
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Tout ce que j'aime est immoral ou fait grossir...

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