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[RP] DE L'AUTRE CÔTÉ DU MIROIR...

Saitake


Partout je l'aime

Au sommet d'une montagne,
Recouverte de son manteau blanc de neige,
Du haut d'une colline,
Revêtie de son herbe verte et vivante,
Dans un champ,
Entouré de fruits et légumes aux milles couleurs,
Sur l'océan,
Voguant sur les vastes eaux infinies,
Sous la mer,
Admirant les merveilles aquatiques,
Sur la plage,
Etendu sur le sable encore tiède et doux,
Dans les cieux,
Assis sur un nuage pour admirer le paysage,
Ou que je sois, ou que j'aille,
Tu es et tu seras toujours avec moi, dans mon coeur,
Car seul trois mots nous transportent,
Je t'aime, ici, là et maintenant.
Scheherazade
Elle lut... Sourit... Murmura:

"Moi aussi je t'aime Mon Kami..."

La Djinnia
_________________
Tout ce que j'aime est immoral ou fait grossir...

Tita201


Le miroir de glace

Dans l'air froid de Décembre
Charriant de lourds flocons de neige
Une fillette semble attendre
Toute emmitouflée dans son manteau beige.

Devant ses yeux azur
Apparait un miroir de glace
Et son regard si dur
Est reflété avec audace.
Devant cette surface fragile
Ses rêves défilent.

Elle veut toucher ce monde de rêve
Rendre sa vision idyllique
Et magique
Elle avance ses doigts, et sens
Qu'une douce chaleur se dégage
De ce mirage.
Elle s'avance, veut toucher cette apparition
Avoir sa propre opinion
Ses doigts rencontrent la paroi,
Et, envelopée d'une douce chaleur
Son corps
Est aspiré à l'intérieur.

Elle se retrouve dans sa ruelle
Où le vent de Décembre, froid et cruel
Charri de flocons de neige ....
Elle se doutait de cette réalité,
Mais ne voulait pas l'envisager.

Aucun monde n'est parfait
L'autre coté du miroir
N'est pas celui que l'on doit le plus croire
L'herbe n'est
Pas plus verte de l'autre coté,
Mais c'est ce que tout le monde, un jour ou l'autre, commence à penser
Tita

_________________


chez moi :> http://parcelle-159-bourbon.xooit.fr/index.php
Saitake
De retour après un voyage éprouvant, Saitake se réfugia "de l'autre côté du miroir". Il sortit alors sa plume, et commença à faire crisser l'embout sur le papier.



J'te donne la plume pour qu'tu dessines
La plus belle ville que t'aies connue
Le plus bel hymne que t'aies voulu
J'te donne la plume
Moi j'en veux plus
J'te donne la plume pour savoir vivre
Parler, écrire et dessiner
Pour rester ivre, bien éveillé
J'te donne la plume et mes conneries,
Garde-les
J'te donne la plume pour que t'inscrives
Perpétuellement la vie à construire
Le mouvement si dur
J'te donne la plume
Moi j'en veux plus
Voilà une heure
Que je t'attends
Voilà mon coeœur
Prudence en sortant
Compter les heures
Depuis longtemps
Et revenir mon cœoeur
Disposé en sortant.


Puis il essuya l'encre, et sourit. Elle comprendrait.
Scheherazade
Légèrement fatiguée et lasse du voyage qui fut très éprouvant et plein de rebondissements en tout genre , la sarrasine, entre deux gardes, vint se réfugier dans la chaleur de son bureau, s'enfonçant dans son fauteuil préféré, elle posât son grimoire à pensées sur ses genoux et se mit à le feuilleter...
Lorsqu'elle lut le poème de son Kami, une émotion forte la submergea, son cœur se remplit d'amour et ses yeux s'embuèrent, lui seul savait parler à la djinnia qui sommeillait en elle... Elle décida d'y répondre avec les mots pris dans une chanson d'un ménestrel qu'elle affectionnait pour ces textes toujours très beaux et pleins de poésie...
Avec application et tendresse, la bédouine laissa glisser sa PLUME sur le papier, seul le souffle crépitant de la cheminée répondait au crissement de la plume de Paon...


MON ANGE-MON KAMI

Regarde il gèle la sous mes yeux
Des stalactites rêvent trop vieux
Toutes ses promesses qui s'évaporent
Vers d'autre ciel vers d'autres ports

Et mes rêves s'accrochent à tes phalanges
Je t'aime trop fort ça te dérange
Et mes rêves se brisent sur tes phalanges
Je t'aime trop fort
Mon ange mon ange

De mille saveurs une seule me touche
Lorsque tes lèvres effleurent ma bouche
De tous ses vents un seul m'emporte
Lorsque ton ombre passe ma porte

Et mes rêves s'accrochent à tes phalanges
Je t'aime trop fort ça te dérange
Et mes rêves se brisent sur tes phalanges
Je t'aime trop fort
Mon ange mon ange

Prends mes soupirs donne moi des larmes
de plaisr, d'envie de vivre,
joue moi des mélodies de rires
A trop mourir sous tes sourires
je dépose les armes, ton amour me désarme
Respire encore, écrase mon corps
Que sous ton souffle le temps s'allonge

Et mes rêves s'accrochent à tes phalanges
Je t'aime trop fort ça te dérange
Et mes rêves se brisent sur tes phalanges
Je t'aime trop fort
Mon ange mon ange

Seul sur mon sort en équilibre
je t'offre mon corps mon cœur qui vibre
Ta voix s'imprime dans mes pensées
J'apprivoiserai ta liberté

Et mes rêves s'accrochent à tes phalanges
Je t'aime trop fort ça te dérange
Et mes rêves se brisent sur tes phalanges
Je t'aime trop fort
Mon ange mon ange




Une fois le texte écrit, souffla dessus un air chaud comme le Sirocco, puis ferma les yeux, s'endormant quelques instants, épuisée mais le sourire aux lèvres, le visage de son homme caché derrière ses paupières ...



http://www.youtube.com/watch?v=VVDQM4ELo8M
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Tout ce que j'aime est immoral ou fait grossir...

Saitake
Les mots lui manquaient ce soir. Il était désireux de montrer son amour, et finalement il laissa ses pensées le guider.



Et si...

Je te parle modérément,
Je t'écoute attentivement,
Je te contemple furtivement,
Je t'admire secrètement,
Je te console tendrement,
Je te fais rire joyeusement,
Je t'adore ardemment,
Je suis là présemment,
Je te câline amoureusement,
Je t'embrasse goulument,
Je te fais l'amour sauvagement,

C'est que...

Je t'aime passionément.


Il relut ses mots. Il n'était pas convaincu que cela lui plairaît. Mais il ne trouvait pas d'autres mots pour décrire l'amour qu'il avait pour elle ce soir.
Saitake
Dérangé par ses souvenirs, rongé par une nostalgie inconnue, Saitake se rendit compte qu'il oubliait peu à peu son triste passé. Ce n'était pas sans mal, et il recouvrait le bonheur ici à Bourbon, grâce à la plus merveilleuse des femmes, Scheherazade. Il voulait la remercier du bonheur qu'elle lui donnait, et sortit sa plume pour tourner la page, écrire une dernière fois ce passé qu'il oubliait grâce à elle.




Putain vous m'aurez Plus

Ami prends ma lanterne car j’ai perdu ma flamme,
Mon amour est parti,
Elle a jeté mon âme à bouffer au néant me laissant le cœur vide,
Elle a fait des fertiles des averses,
L’aride.
Et l’horreur du monde n’est rien en comparaison
A ce que l’amour fait à ceux qui dans l’union
Pensent oublier un peu qu’on est triste ici-bas,
Et qu’ici solitude
Est le dernier repas.

Elle avait les yeux noirs desquels on voit du bleu,
Qu’on prend pour l’océan, dans lequel on voit dieu,
Qui font toucher du bout des doigts les horizons,
Mais toujours à la fin,
On est seul au milieu des vagues de sanglots et du sel dans la gorge
Et du sel sur la plaie de ce cœur tatoué
A son nom que l’on crie au fond des verres de vin
A se dire que la vie,
Oui n’était qu’une putain.

Ami regarde-moi, j’ai le cœur qui renverse,
La mémoire de ses yeux qui me colle à la peau
Et dans les bars du port je cherche magie noire
Pour délivrer mon corps du sort qu’on m’a jeté,
Et le sourire des filles non ne me fait plus rien
Et je commence à croire que les hommes qui ont pris d’autres hommes pour amour
Ont réglé la question, après tout dis-moi qu’est ce qu’elles ont de plus que nous ?
Si ce n’est cette force qui fait qu’elles vous oublient,
Cette horreur au fond d’elles, ouais ce monstre qui crie quand elles vous font l’amour,
Tu sais qu’elles n’oublient pas qu’il n’y a qu’à la nature qu’elles ne tiennent parole.

A tous ceux dans leurs bras qui sont fait prisonniers,
J’ai l’âme solidaire et puis ma sympathie à ces fous qui comme moi
Finiront pas la nuit,
Je vous le dis putains,
Putain vous m’aurez plus !

Que je meurs à l’instant si l’envie me reprend
De remettre ma tête dans la gueule du serpent,
De me laisser encore crucifier le cœur
Pour un joli sourire au parfum de leur fleur.
Marguerite ou Tulipe et de Rose à Lilas
Tu sais l’ami pour moi elles ont toutes ici-bas
Quand elles vous montrent ciel, qu’elles vous disent qu’elles vous aiment,
Elles ont toutes pour moi
L’odeur des chrysanthèmes.
Adieu les gentilles,
Adieu les j’en pleure,
Adieu les maudites qui ont pris ma lueur,
Qui ont jeté dans le noir mes yeux et puis les tiens contre le chant du cygne !
Et les beautés ?
Qu’elles crèvent
Toutes ! J’en peux plus de ces jeux qui nous tuent,
J’en ai marre de ce cœur mon dieu qui ne bat plus,
Et qui toujours s’incline aux pieds de fausses blondes
Qui nous mènent à la cime,
Qui nous traînent à la tombe.
by Saez


Et il rangea sa plume, apaisé d'avoir su écrire les mots de l'oubli.
Il rajouta:

"Sche, je vous aime pour toujours."
Scheherazade
Venue visiter son grimoire , lire les derniers ecrits , elle trouva ce témoignage d'amour de son Kami, le coeur gonflé d'amour de celui qui l'avait lui aussi sauvée d'un oubli et d'une douloureuse errance , faite perdition et de remords
Avec toute la tendresse et l'amour qu'elle éprouvait pour cet homme , elle se mit à écrire :




Avons-nous donc commis une action étrange ?
Explique si tu peux mon trouble et mon effroi
Je frissonne de peur quand tu me dis "Mon ange"
Et cependant je sens ma bouche aller vers toi

Ne me regarde pas ainsi, toi ma pensée !
Toi que j'aime à jamais, ma sœur d'élection
Quand même tu serais une embuche dressée
Et le commencement de ma perdition
Quand même tu serais une embuche dressée
Et le commencement de ma perdition

Qui donc devant l'amour ose parler d'enfer ?

Maudit soit à jamais le rêveur inutile
Qui voulut le premier, dans sa stupidité,
S'éprenant d'un problème insoluble et stérile,
Aux choses de l'amour mêler l'honnêteté !

Celui qui veut unir dans un accord mystique
L'ombre avec la chaleur, la nuit avec le jour,
Ne chauffera jamais son corps paralytique
A ce rouge soleil que l'on nomme l'amour

On ne peut ici-bas contenter qu'un seul maître
Mais l'enfant épanchant son immense douleur
Cria soudain "Je sens s'élargir dans mon être
Un abîme géant, cet abîme est mon cœur"

Brûlant comme un volcan, profond comme le vide
Rien ne rassasiera ce monstre gémissant
Et ne rafraîchira la soif de l'Euménide
Qui, la torche à la main, le brûle jusqu'au sang

Que nos rideaux fermés nous séparent du monde
Et que la lassitude amène le repos
Je veux m'anéantir dans ta gorge profonde
Et trouver sur ton sein la fraicheur des tombeaux

Descendez, descendez, lamentables victimes
Descendez le chemin de l'enfer éternel
Plongez au plus profond du gouffre où tous les crimes
Flagellés par un vent qui ne vient pas du ciel

Jamais un rayon frêle n'éclaira vos cavernes
Par les fentes des murs, des miasmes fiévreux
Filtrent en s'enflammant ainsi que des lanternes
Et pénètrent vos corps de leurs parfums affreux

C'est votre destin, à vous désormais
De trier l'infini que vous portez en manteau

"Hippolyte, cher cœur, que dis tu de ces choses ?
Comprends-tu maintenant qu'il ne faut pas offrir
L'holocauste sacré de tes premières roses
Aux souffles violents qui pourraient les flétrir ?

Hippolyte, ô ma sœur ! Tourne donc ton visage
Toi, mon âme et mon cœur, mon tout et ma moitié

Tourne vers moi tes yeux pleins d'azur et d'étoiles !
Pour un de ces regards charmants, baume divin
Des plaisirs plus obscurs je lèverai les voiles
Et je t'endormirai dans un rêve sans fin"


Puis signa :

"Je vous aime Saitaké !"


http://www.youtube.com/watch?v=qH7RM-P_Cpc
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Scheherazade
En ce jour noir et triste , pleine de douleur et le coeur lourd de souvenirs, la Sarrasine se refugia dans son boudoir, avec une immense tristesse, elle laissa libre court au flot tumultueux de mots s'ecouler sur la papier, d'une écriture fine et saccadée, couleur de sang ,la bédouine écrivit, écrivit en pleurant chaudement, la gorge nouée de sanglot violents...Sa peine, sa rage, sa tristesse et sa rancune pour finir par vomir tout !tout ce qu'elle avait enduré, décidée à tourner pour de bon cette fois la page...
Antéchrist avait été discret et fair play jusque dans sa mort et pour cela ,elle se devait de continuer...Même si une petite part d'elle même, ne pouvait s'empêcher de lui en vouloir, il avait fait un choix! et ce choix à elle de le respecter et d'honore sa mémoire comme il se doit, elle rendrait les derniers sacrements à son époux , l'accompagnerait jusqu'à sa dernière demeure, et ensuite... Enfin...Elle vivrait...




le deuil désemparé
Elle lance son cri affolé
Elle défait ses cheveux
une flamme étrange danse dans ses yeux
Elle s’assoit sur le seuil de sa vie
Son giron offert au vent
et attend qu’y tombent
les étoiles du firmament
la blancheur de la lune
Un baiser aussi léger qu’une plume
L’absolution d’un sourire, un geste tendre
Elle attend de devenir
Une femme, un tronc d’olivier
Ou une branche de palmier
On lui a dit que la lune
Est une femme accrochée
Par les yeux à cause de sa traîtrise
Elle lui lance un cri, désespéré, effrayant
Elle défait ses cheveux et hurle au vent
Elle pleure et se lamente
Elle gémit, s’épouvante de la noirceur de la nuit
Elle pousse son cri affolé, sentant son heure proche arrivée
L’homme a qui Elle a tout donné,
Offert sa poitrine
Et tous les trésors qu’elle contenait
Va mourir pour la libérer

L’homme qu’elle épousé n’est plus qu’un souvenir diffus
Qui veut s’échapper de sa mémoire tel un intrus
Pour s’en aller en paix vers l’inconnu, le néant, ce vide opaque, épais
Cet oubli plein de paix, ou aucun sentiment d’amour ni de haine ne transparait
Elle a révélé, en ces temps maudits,
Que le mari n’est plus le mari de la femme
Que malade et fatigué il la répudiée
Comment vais- je devenir femme à présent ?
Lui a-t-elle a crié !

Avec douleur, et désespoir
Elle a jeté son visage au feu,
Le feu de son feu s’est brûlé
Elle, sublime, est restée
Au milieu des braises
Consumée, vive écorchée !
Des cendres de son mariage,
Elle a fait ses ablutions
Avec rage, rancune a prié sur sa tombe
Femme oubliée, envahie de sombre
Femme hécatombe, perdue dans la pénombre
Folle à moitié, elle a hurlé sa détresse, la détresse, cette traitresse
Des femmes hantées par la tristesse depuis la nuit des temps
Son cœur est devenu une stèle pour s’adosser
Debout, tel un saule droit dans le ciel
Elle a offert sa poitrine au corbeau
Pour qu’il en traie tout le lait
Elle a révélé, en ces temps maudits
Que le lait de la mère
A le goût de l’eau
Mais aussi celui du laurier-rose
Et de tout ce qui est amer
Elle a crié, crié, hurlé
De son cri affolé
S’est vidée jusqu'à l’anéantissement
Jusqu’à ce que le hululement
Du hibou retentisse dans le désert
Aille résonner sur la tombe de sa propre mère
Fillette devenue femme, maitresse, épouse, mère,
Comment vais-je survivre?
Moi la femme venue de si loin
Qui me donnera la main pour m’aider
En ces temps maudits…



Puis elle ajouta ces mots pour celui qui partageait sa vie désormais…



Dans un rayon de soleil, vivifiant, réchauffant les cœurs et les âmes tourmentées
Te voila, Toi rencontré au détour d’une taverne, si différent et pourtant me ressemblant
Brun Azur au regard lagon, au sourire enjôleur, aux bras si protecteurs
Toi l’étranger rencontré par une nuit froide et gelée, sauras tu me protéger ?
Sauras-tu m’aider à oublier, à cicatriser ? Oublier ce passé ?
Redevenir la femme joyeuse et gaie, le cœur plein de rires légers…
La femme ivre de vie et de poésie, d’amour et de caresses…
Sauras-tu souffler sur moi le vent de l’amour et de tendresse ?
Saitaké et Sché, l’amnésique et l’oubliée rimeront-ils avec éternité ?
Deux accidentés s’aidant tous deux à cicatriser, cautériser leurs plaies infectées
De souvenirs, de mensonges, de trahisons et d’abandons…
Ne dis t’on pas qu’aimer c’est offrir le pardon ?
Alors pour me libérer à mon tour et pour vivre !
Je te dis pars Anté, sois en paix et trouve le repos dans l’éternité !
J’ai décidé de choisir l’Opium de l’oubli au poison du souvenir…
MON Opium c’est toi KAMI !
À la mort !à la vie !

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Mayange
Mayange, en ce doux matin d'hivers ensoleillé, s'exécutait à ses tâches ménagères. Elle réalisait ses gestes en n'y prêtant guère attention car ses pensées et son cœur étaient ailleurs...
Elle ne pouvait s'empêcher de songer à cet homme qu'elle connaissait si peu et qui pourtant avait su capter son attention et dompter ses sentiments.
Il lui manquait tant...

Mayange eut sur ses lèvres un léger sourire qui se dessina lorsqu'elle se mit à fredonner :

Faut pas qu'il se figure
Que je vais me jeter dans ses bras
Sitôt qu'il va venir vers moi
Et lui crier : "Je suis à toi.".

Faut pas qu'il se figure
Que je vais rester médusée
Sitôt qu'il va me regarder
Pour essayer de m'impressionner.

C'est drôle, les hommes sont tous les mêmes
C'est plus fort qu'eux ils jouent aux hommes
Mais ils oublient parfois quand même
Que nous sommes femmes s'ils sont des hommes...


(Edith Piaf)
Saitake
Saitake avait du mal à supporter les jours à venir. Scheherazade allait tellement lui manquer...Il décida de sortir sa plus belle plume, une plume de faucon. Il la trempa dans l'encre pourpre, et commença à écrire un poème pour sa compagne:



Tu me manques, je pense à toi chaque jour
A tous nos moments, à tout ton amour
Tu me manques, je te le dis sans détour
Et je le ressasse encore et toujours

Tu me manques, comme ton charme, ta douceur
Je passe le temps et vis mon malheur
Tu me manques, ton absence est ma douleur
Tu es la gardienne de mon bonheur

Tu me manques, le matin comme le soir
Je me nourris à l’idée de te voir
Tu me manques, je ne fais semblant de croire
Que sans toi je suis au fond, dans le noir

Tu me manques, comment puis-je le dire
Une fois encore, je pousse un soupir
Tu me manques, et je commence à frémir
Serait-ce toi que j’entends revenir

Tu me manques, et sur un ton décisif
Je m’étourdis, mettant mon cœur à vif
Tu me manques, tu es mon juste motif
Et de ma vie le justificatif


Une larme vint s'ajouter sur le parchemin et imbiba d'une goutte le papier.
Scheherazade
Schéhérazade après une retraite bien méritée, histoire de se régénérer l’esprit , la sarrasine vint prendre des nouvelles de son grimoire, livre auquel elle tenait pardessus tout, à la lecture des vers de son kami, ses yeux couleur d’ambre doré, s'embuèrent et son souffle se coupa brutalement , aux mots si expressifs , si vivants , elle prit conscience de toute la souffrance que son absence avait provoquée , tout le vide ressenti par son Amour aux si beaux yeux azur, alors dans une impulsion pleine de tendresse , la bédouine prit sa plume de paon et laissa parler son cœur … Par l’encre rouge sang , elle laissa déferler tout son amour et son souhait le plus cher , vivre et mourir à ses côtés…


LE SOURCIL ET L’ŒIL


Dès le premier regard…Je t’ai aimé de tout mon cœur,
Je pense que cela était prédestiné et écrit,
Par Dieu lui-même, créateur de merveilles …
Je ne peux pas ! Non ! Je ne peux pas et je ne veux pas échapper à mon destin
Celui de t’aimer et de vouloir vieillir près de toi…
Voici ma destinée, celle que Dieu m’a dessinée
Je veux vieillir auprès de celui qui m’a dépossédé de mon âme,
Passer ma vie à compté le temps qui s’échappe lentement, et pourtant
Hier est déjà demain, et ma jeunesse est déjà loin...
Comme le sourcil au-dessus de l’œil… Te surveiller, te chérir, te protéger
Ma vie, je te la dédie, impossible que je puisse un jour t’abandonné
Tu es la lumière de mes yeux, mon iris, ma prunelle
et moi le sourcil qui te couvre et protège de la lumière ...
Tu es pour un Tout moi entre dans la ronde ,je deviendrais ton monde
un seul rêve vieillir auprès de toi, jusqu’à ce que la mort m’emporte loin de tes bras...
Comme le sourcil qui couvre l’œil, la paupière qui le protège
J’aimerais mourir à tes cotés, si Dieu me le permet
De mes larmes je t’abreuverai, ô mon amour
De ma tendresse je te réchaufferai…
De mon souffle doux te nourrirait
Mes mains vers toi toujours tendues,
Mes bras comme un toit largement ouverts
Te couvrirons, deviendrons un rempart, une protection…
Comme le sourcil qui protège l’œil…


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Saitake
Saitake, éperdumment amoureux de sa bédouine, ne put s'empêcher de lui répondre à son poème dans le grimoire. Il s'assit, et sortit de sa besace sa plus belle plume, une plume de faucon. Il la trempa dans l'encre rouge, et se mit à écrire:



La danse des joyaux

Tu m'a volé mon âme et mon coeur,
Tu m'as accordé une seule danse,
Tu m'as pillé comme un voleur,
Et j'ai succombé à cette transe.

Tu rougis comme le rubis couleur sang,
Tu as transpercé mon coeur brûlant,
Tu as su réveillé mes désirs les plus ardents,
Tu as allumé ce feu rougeoyant.

Tu scintilles plus que milles diamants,
Tu me fait l'effet de cent milles éclats,
Chaque jour je t'aime plus qu'avant,
Car la passion n'a de cesse et de va.

Tes lèvres embrassées et ambrées,
De ton poison tu m'as envenimé,
Par un seul baiser tu m'as ensorcelé,
Tel un serpent en moi tu t'es insinué.

Et sur un océan de saphir je vogue,
Et je suis devenu addict à cette drogue,
Je me perd sans ton unique présence,
Maintenant c'est à toi que je pense.

Deux perles m'ont fait succombé,
Ton regard de velour m'a envoûté,
Tu te retrouves dans mes yeux émeraude,
Et c'est pour toi que j'écris cette ôde.
Scheherazade
"Juste pour ne pas laisser le feu s'éteindre... " Pensa la sarrasine le visage rayonnant d'un sourire éblouissant...


Kami, sultan de mes nuits, roi de ma couche, sous ta bouche, ma peau s’engourdit
De tes mains, comme un magicien, tu redessines mes courbes de bédouine,
De mes flancs un cyclone de papillons s’envolent, contre ton corps, mes reins s’électrisent
Sous la lune complice, tes yeux sur moi doucement glissent,
Parcourent mon joli minois avec délice, ton souffle chaud sur mes cheveux lisses
Ressemble au Sirocco de mon pays, l’Arabie !
Doucement, j’entame une danse, un mouvement lascif, lent, expressif,
Le loup en toi me fixe, d’un air gourmand, le regard ardent, prêt à jaillir, à bondir…
Telle une chatte, j’ondule, féline, Djinnia douce et câline, je me frotte à toi…
Mes bras autour de toi, fendent l’air, réchauffant l’atmosphère,
Mon parfum aux senteurs d’orient titille tes narines, mon sourire illumine ta nuit…
Tu avance vers moi féroce, les crocs en avant, pauvre gazelle que je suis…
Avec soumission je t’offre une épaule dorée et suave à souhait
Avec appétit tu mords dedans, dans un soupir, je succombe au doux tourment !
De la bédouine ou du tisserand, aucun, de ce combat n’en sortira vivant !



Je t’aime Kami … tout simplement…ta djinnia

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