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[RP]Les bas fonds de Limoges

Brunehilde


Rose rouge à la boutonnière, Brune regardait Aghation un sourire carnassier sur les lèvres. Du sang! Oui elle en rêvait! Elle désirait plus que tout étancher cette soif qui devenait si pressante.
Ses nouvelles responsabilités l'avaient quelque peu obligée à retenir dans l'ombre cette envie, ce besoin vital qui faisait partie d'elle.


La question ne se pose même pas Brune...

Un ricanement fusa de la gorge de Brune aux mots d'Agathion.

Bien pressons-nous alors.

Faisant demi tour sur elle même Brune passa devant lui et se mit en marche longeant les ruelles, rasant les murs. Son ombre se dégageait des pierres posées les unes sur les autres et se dessinait allongée sur le sol. Un mouvement plus brusque fit apparaitre la pointe effilée d'une dague dont le pommeau était serré dans la main droite de Brune.
L'ange de le Mort regardait devant elle, elle n'était plus l'automate aux yeux éteints mais une femme sûre d'elle que rien ne pouvait arrêter.

Derrière elle les pas d'Agathion résonnaient sur le terre sèche des rues des bas-fonds. Arrêt soudain. Brune écarta les bras. L'ombre d'une cavalière se présentait à l'horizon. Bientôt elle fut tout à fait visible.

Agathion! Une donzelle perdue. Je crois que nous avons trouvé de quoi nous amuser.

_________________

Brunehilde de Castelcerf..Maîtresse de la rumeur du Masque... Son épouse
--Aghation




Les deux membres du masque progressaient dans les ruelles de la ville, tandis que la maîtresse de la rumeur rasait les murs lui restait en plein milieu de la ruelle, l'homme en noir était craint dans certaines villes du Comté et il n'allait pas commencer à se planqué comme un vulgaire rat...Il voulait plus que cela, créer un vent de panique, que lorsque les villageois entendraient ses pas qu'ils se renferment chez eux, qu'ils s'écartent de sa route...Désormais rien ne pouvait l'arrêter, sauf la mort en elle-même...
Ses pas raisonnaient dans les ruelles, sa démarche à la fois négligée et dure ne laissait pas indifférent...Quelques instants plus tard l'amazone s'arrêtait et écartait les bras...

Reniflant légèrement, inclinant son visage vers le haut il l'observait, avait-elle des démangeaisons sous les bras? Avait-elle oubliée de mettre ses espèce de poudre ou de je ne sais quoi afin qu'elle reste fraîche?
Levant un sourcil il savait que ce n'était pas cela, quelque chose se passait ou allait se passé...
Il y allait enfin y avoir de l'action en ce lieu si macabre...


Agathion! Une donzelle perdue. Je crois que nous avons trouvé de quoi nous amuser.

Aghation s'avançait d'un pas pressé, sa main se posée sur l'épaule de Brunehilde puis prenait la parole...

Laisse moi faire...Prépare toi à l'accueillir pour le baiser de la mort...

Disparaissant telle un courant d'air dans l'ombre de la ruelle il longeait les murs puis se planquait derrière un objet qu'il arrivait à peine à distinguer...L'assassin n'attendait plus que le bon moment pour commencer sa mise en scène...
Le Maistre des Souteneurs observait attentivement la cavalière, son regard ne montrait aucun sentiment, aucune pitié, il allait en faire qu'une bouchée dès qu'il en recevrait l'ordre...Mais avant de s'amuser avec sa proie il allait devoir la mettre en confiance...Enfin en confiance...Façon de parler...

Plaçant son capuchon correctement afin que son visage soit bien dissimulé il attendait que la cavalière s'engage dans la ruelle puis se plaçait à quelques pas derrière elle...
L'homme prenait la parole d'une voix froide, glacée...


N'est-il pas trop tard pour une demoiselle sans défense de se baladée en pleine nuit dans ce lieu lugubre?...

Replaçant sa cape afin qu'elle dissimule ses armes il reprenait...

Vous êtes bien téméraire...Ou bien s'agirait-il de folie pour que vous vous aventuriez ici?...
Les jeunes femmes sont souvent mal traité...Seules les catins ont un minimum de respect dans ces bas fonds...Elles sont utiles...Alors que vous...Vous n'en avez point l'air...


Aghation fixait froidement la cavalière et se préparait à agir...Il n'avait qu'une seule envie, enfoncer sa lame dans la chair de la donzelle et l'entendre gémir avant de rendre son dernier souffle...
Pas de pitié, pas de sommassions, juste sa noirceur et ses lames...


--Mystika
...
Lily-jane
(hrp : MP envoyé à ljd Mystica afin qu'elle édite le rp comme ce qui s'y passe était destiné à ma brune ^^ je poste donc en prenant en compte juste les rp de ljd brunehilde et ljd Aghation )




La brune avançait lentement dans la ruelle. L'endroit lui glaçait le sang et elle se demandait qu'est ce qui avait bien pu lui prendre pour s'engager dans ce genre d'endroits.
Bon en même temps elle avait vu pire, entre ses missions d'infiltrations et d'autres choses encore qui lui avait laissé quelques souvenirs autant physiques que mentales.

Amistat finit par s'arrêter net. Elle semblait effrayée et ne plus vouloir bouger. C'était vraiment pas le moment.
La jeune femme se pencha sur l'encolure de sa monture et lui murmura


"Allez ma belle, faut continuer, n'ais pas peur..."

Mais elle avait beau presser les talons, rien n'y faisait.
Elle sentit alors comme une présence non loin d'elle. Ce qui en même temps devait être logique.
Depuis qu'elle était arrivée dans ces rues, elle voyait des ombres se mouvoir le long des murs, mais n'avait encore distingué aucun visage.

Ses craintes furent prouvées quand une voix froide brisa le semi silence des lieux.


"N'est-il pas trop tard pour une demoiselle sans défense de se baladée en pleine nuit dans ce lieu lugubre?..."

La comtesse frémit un instant, connaissant ce genre de phrase qui en général n'engendrait rien de bon.
Elle resta droite sur sa monture, n'osant se retourner pour le moment, se disant que si elle ne répondait pas, peut être l'homme partirait.
Mais encore il parla


"Vous êtes bien téméraire... Ou bien s'agirait-il de folie pour que vous vous aventuriez ici?...
Les jeunes femmes sont souvent mal traité... Seules les catins ont un minimum de respect dans ces bas fonds...Elles sont utiles...Alors que vous...Vous n'en avez point l'air... "


Bon... A priori il n'allait pas la laisser partir sans échanger quelques mots... Ou plus qui sait.
La jeune femme fit une légère moue résignée, soupira puis très calmement elle remonta la capuche de sa cape sur sa tête.
Cacher un peu son apparence pourrait sans doute être utile.
Le nombre d'ennemis chez les brigands et hérétiques en tout genre qu'elle s'était fait au cours de ces dernières années était assez conséquent et s'il s'agissait de l'un d'entre eux, la suite risquait d'être mouvementée.
Donc autant être prudente.
Elle n'avait plus son épée qu'un angevins avait brisé lors de la dernière confrontation qu'elle avait eut.
Mais il lui restait encore en sa possession la dague de Slarkoss à la gauche de sa ceinture, celle de Mael à la droite et celle de Mymy coincée dans sa botte.

C'était mieux que rien.
Et puis qui sait... Peut être ne lui voulait il rien de mal.
Elle fit donc tourner sa monture pour faire face à l'inconnu.

Première chose qu'elle avait apprit avec son père, surprendre son adversaire, mais pas en l'attaquant.
Ne montre jamais que tu as peur, lui disait il.

Elle esquissa donc un léger sourire et mit pieds à terre avec élégance, la cape frappée de la croix teutonique volant derrière elle.
Quelques mèches brunes s'échappaient de sa capuche et à part cela, son sourire et le bout de son nez, on ne pouvait vraiment distinguer ses traits.
Ce qui faisait un point commun d'avec l'étranger.
Se plaçant face à lui, elle parla de sa voix chantante du sud


Le bonjorn Monseuh... Il n'est jamais trop tard pour une balade... Surtout lorsque la lune est pleine comme ce soir et accompagne nos pas...

Son visage se pencha légèrement sur le côté

Quant à la folie, je ne vous dirai pas que je n'en possède pas une once. Après tout chacun de nous en a en soit, aussi infime soit elle.
Je ne suis ni une catin ni quelqu'un des lieux, il est vrai.
Ma visite de la ville m'a emmené ici. Peut être auriez vous l'amabilité de m'indiquer un chemin pour que je puisse en repartir sans être inquiétée ?


Bon qui ne tente rien n'a rien !
Sa main droit jouait avec la médaille de baptême qui était accroché à son poignet comme de coutume.
La gauche le long de son corps, prête à prendre sa lame ou agir s'il le fallait...

_________________
--Aghation




La cavalière lui faisait face, elle était descendue de sa monture et commençait à prendre la parole...Aghation la fixait de sa noirceur habituel à travers son capuchon...

Le bonjorn Monseuh... Il n'est jamais trop tard pour une balade... Surtout lorsque la lune est pleine comme ce soir et accompagne nos pas...


Levant légèrement un sourcil cette femme n'était pas de la région, elle avait un accent du sud...Bon sang que cela le mettait en rogne, elle pouvait pas parler comme tout le monde? Soupirant légèrement il se préparait à répondre lorsqu'elle continuait...

Quant à la folie, je ne vous dirai pas que je n'en possède pas une once. Après tout chacun de nous en a en soit, aussi infime soit elle.
Je ne suis ni une catin ni quelqu'un des lieux, il est vrai.
Ma visite de la ville m'a emmené ici. Peut être auriez vous l'amabilité de m'indiquer un chemin pour que je puisse en repartir sans être inquiétée ?


Décidément en plus d'être du sud elle ne s'arrêtait pas de parler, l'assassin n'avait qu'une envie...La faire taire à tout jamais si elle continuait de la sorte...
Aghation redressait légèrement le visage puis la pointait du doigt, son regard était déterminé, sa voix était franche, solide, rien ne l'empêcherait de faire ce qu'il aurait à faire ensuite...


Silence ! Ne cherchez pas à détourner la discussion, vous n'échapperez pas à la mort ce soir !

De son pas lourd il avançait en sa direction, sa main se portait délicatement sur le pommeau de sa dague, l'homme en noir avait une folle envie de lui enfoncer dans la gorge afin qu'aucun autre son en sorte...Cet accent le rendait agressif !

Avez-vous une dernière volonté?...

Regardant derrière lui il faisait un signe de tête à Brunehilde afin qu'elle approche à son tour...Cette nuit il n'allait pas agir seul pour une fois, et puis la demoiselle du sud allait pouvoir goûter à la mort deux fois plus longtemps...
Le Maistre des Souteneurs reportait son attention sur la donzelle, étant donné qu'il avait son capuchon elle n'avait sans doute pas pu voir ce qu'il venait de faire, du moins il l'espérait...Dans tous les cas cela ne changerait rien, elle ne serait plus que cadavre en quelques minutes...


Brunehilde


Et patati et patata. C'est qu'elle causait bien la nobliaute. Aucun doute n'était permis sur cette affirmation qui se dessinait sur les pensées de Brune, elle avait trop coutoyé les bals des châteaux et la compagnie de son frère depuis son retour, pour ne pas le deviner.
Voix doucereuse, mielleuse emprunte de tout ce que Brune détestait. pourtant la belle était téméraire n'en déplaisait à Agathion qui la provoquait par la noirceur qu'il plaçait en son regard.

Au signe de tête qu'il lui fit Brune sortit de l'ombre. Enfin le moment qu'elle attendait depuis son retour arrivait. Donner la mort. Prendre le souffle de vie d'un être inutile d'un baiser. Passant sa langue sur ses lèvres sèches elle s'avança, un pied devant l'autre, pointe en avant, telle une danseuse invitant un cavalier à entrer dans une danse qui les emmènerait dans un voyage sans retour, elle s'avança délicatement bras écartés de son corps, dague brillant dans a main droite.



Bonsoir demoiselle! Quelle bonne idée vous avez eue de vous présenter en ce lieux, nous manquions d'amusement et vous nous avez offert un très beau cadeau par votre présence.


Le rire qui suivit les paroles de Brune,sortait de sa propre gorge. Elle exultait comme au temps ou devant les amoureux de Bourganeuf elle leur avait tranché la gorge les réunissant dans leur mort, plus qu'ils ne l'avaient été dans leur vie.

Après la tirade à l'accent du sud de la demoiselle, la voix d'Agathion parut presque sinistre même dans un tel endroit.

Silence ! Ne cherchez pas à détourner la discussion, vous n'échapperez pas à la mort ce soir !
Il avançait dans la direction de la demoiselle et Brune se plaça à ses côtés.

Avez-vous une dernière volonté?...

Un ricanement suivit le rire qui s'était à peine calmé. Décidément Brune avait trouvé en Agathion plus que des espoirs. Elle l'avait sentit dès leur première rencontre. Un seul homme avait eu ce pouvoir un jour, ajouter au vice caché qu'elle avait en son cœur. Si en public ils étaient séparés par le secret qu'ils partageaient, dans ces moments d'action sublimes ils étaient en symbiose naturelle, tout comme cela avait été avec Danse, plus qu'avec le Masque lui même, Brune avait trouvé avec le danseur le partenaire idéal, et Agathion ne restait pas en rade pour cela.
Encore quelques pointes et Brune fut tout près de la donzelle, sa dague pointée sur la gorge fine que découvrait un décolleté avantageux. Un sourire cruel sur les lèvres, Brune fit glisser la pointe de sa dague jusqu'à l'échancrure, de la robe, s'apprêtant à couper les lacets qui retenaient la cape, et découvrait quelques pierres rouges,qui pareil au rubis incrusté sur la dague de Brune scintillaient de mille feux.

Comment voulez-vous mourir? Dans les bras de ce beau jeune homme? Cela vous irait? Mais à condition bien sur que je puisse cloturer ce moment idéal par un baiser. ....Vous verrez tout le monde aime mon baiser...

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Brunehilde de Castelcerf..Maîtresse de la rumeur du Masque... Son épouse
Lily-jane


La jeune comtesse gardait les yeux rivés sur son… adversaire. Terme bien choisit, car à croire ses paroles, il ne tarderait pas à en devenir ainsi.
Son visage resta stoïque malgré la menace pesante qui flottait au dessus d’elle.
La demoiselle était bien consciente de l’endroit où elle se trouvait et que ne connaissant pas l’homme en face de lui, il était fort possible qu’elle ait peu de chance de s’en sortir. Tout autant que de le voir se vider de son sang en même temps.

Il avait coupé court aux efforts de Lily de terminer cette entrevue en tout bien tout honneur par une phrase sans retour


"Silence ! Ne cherchez pas à détourner la discussion, vous n'échapperez pas à la mort ce soir !"

Elle s’était contenté d’hausser un sourcil finement dessiné, mais rien d’autre n’avait trahit ses pensées, et même cela il n’avait put le voir, sa capuche blanche étant abaissée sur son visage.
Il avait avancé de quelques pas vers elle, et elle avait noté sa main glisser sur le pommeau de sa lame.
Ainsi ils ne s’en sortiraient pas sans quelconque corps à corps.
Pas qu’elle n’avait pas envie de se défouler… Faut dire aussi que ces derniers jours l’avaient légèrement mit sur les nerfs… Mais elle ne pouvait s’empêcher de ressentir une légère angoisse. Un pressentiment.
Quelque chose clochait, mais elle n’aurait sut dire quoi. Peut être un prémisse d’une fin proche.
Sa voix glaciale retentit à nouveau dans la ruelle vide


"Avez-vous une dernière volonté?..."

Heum… Si l’humour avait été de mise elle aurait bien répondu qu’elle se contenterait d’un rouleau à la menthe, ou encore d’une goutte de génépi, mais le temps n’était pas aux blagues de mauvais goût.
Juste encore cette légère moue boudeuse sur son visage, agrémentée malgré tout d’un léger sourire au coin des lèvres, qui laissèrent apparaître une petite fossette à peine visible.
Un brin moqueuse, mais peut être pour tenter de camoufler ce frisson qui venait de lui lécher le dos.

Il fit un mouvement quasi imperceptible, et à cet instant une ombre se détacha du mur pour laisser apparaître…
Une jeune femme à priori.
Un pas aussi léger qu’une danseuse. Elle semblait ne pas toucher le sol. Malgré son masque on pouvait percevoir un côté envoûtant sur son visage. Gracieux et terrifiant.
Comme si la mort elle-même avait élue domicile dans le corps d’une femme.
A sa main l’éclat d’une dague avait attiré l’œil de la comtesse, puis la voix de l’inconnue résonna à son tour


"Bonsoir demoiselle! Quelle bonne idée vous avez eue de vous présenter en ce lieux, nous manquions d'amusement et vous nous avez offert un très beau cadeau par votre présence."

Lily n’avait pas encore dit mot. La masquée s’était approché d’elle jusqu’à être prêt. Trop prêt…
Sa dague venait même effleurer la peau si fine de sa gorge.
Elle semblait comme possédée et ajouta


"Comment voulez-vous mourir? Dans les bras de ce beau jeune homme? Cela vous irait? Mais à condition bien sur que je puisse cloturer ce moment idéal par un baiser. ....Vous verrez tout le monde aime mon baiser..."


Lily essayait de ne pas paniquer. Même si intérieurement elle se disait que cette fois ci, elle était mal barrée, elle n’en montrait rien.
Elle laissa la lame de l’arme de la femme glisser sur son cou, et se contenta d’abord de sourire, d’un air narquois à l’homme en face d’elle.


Une dernière volonté ? J’en ai une en effet. Bien qu’elle ne sera pas réalisable…. Mais je vais vous la dire tout de même… J’aurai aimé voir votre visage, afin de découvrir le visage de pucelle qui se cache sous cette capuche, car nul doute que vous être ce genre de demoiselle sans force ou courage, ayant besoin d’une autre de vos congénère pour venir à bout d’une seule personne. Un homme n’aurait pas besoin de sa catin pour ce faire !

A son tout elle rit, et le son qui sortit de sa gorge l’étonna elle-même. Puis sans réfléchir plus, avant même qu’il n’ait put répondre à ses insultes, elle leva le coude et l’envoya avec force sur la pommette de la femme masquée afin de se dégager puis se tourna pour partir en courant… Fuite ? Oui, téméraire mais pas folle.
Elle savait qu’elle n’avait aucune chance face à ces deux personnes….

Mais à peine avait elle fait quelques pas qu’elle sentit une main s’agripper à sa robe, et elle tomba de tout son long au sol, sentant sa blessure récente à l’épaule la tirailler.

_________________
--Aghation




C'était au tour de la maîtresse de la rumeur de faire ce qu'elle avait faire, seule elle pouvait agir ainsi, ce pas à la fois si délicat, si innocent mais en une fraction de seconde on se retrouve avec une dague sous la gorge...
Le Maistre des Souteneurs souriait légèrement en entendant sa supérieur prendre la parole, décidément elle avait toujours les mots pour le rendre complètement ivre de sang...
Il rêvait déjà de voir la nobliote en train de rendre son dernier souffle dans ses bras et sous le baiser de la mort de l'amazone...

Son attention se reportait sur la nobliote lorsqu'elle prenait la parole en sa direction...


Une dernière volonté ? J’en ai une en effet. Bien qu’elle ne sera pas réalisable…. Mais je vais vous la dire tout de même… J’aurai aimé voir votre visage, afin de découvrir le visage de pucelle qui se cache sous cette capuche, car nul doute que vous être ce genre de demoiselle sans force ou courage, ayant besoin d’une autre de vos congénère pour venir à bout d’une seule personne. Un homme n’aurait pas besoin de sa catin pour ce faire !

Aghation baissait légèrement le visage puis esquissait un sourire, mais il n'avait pas le temps de répondre que la donzelle du sud repoussait Brune et filait en courant...
Trop loin pour atteindre la donzelle la Maitresse de la rumeur avait réussit à attraper la nobliote, de son pas lourd l'assassin s'approchait d'elle puis posait son pied sur la nuque de la jeune femme...


Je connaissais l'expression "filer à l'anglaise" mais "filer à la donzelle du sud" pas encore...Je dois dire que vous êtes particulièrement idiote...
Vous ne pourrez changer en rien à ce qu'il va vous arrivez, vous pourrez m'insulter si vous le désirez mais cela ne changera rien...


Aghation retiré son pied puis s'accroupissait à côté d'elle, sa main effleurait sa chevelure puis ensuite sa nuque...L'homme soufflait doucement sur cette dernière puis se relevait...
Le Maistre des Souteneurs regardait Brunehilde puis s'adressait à elle...


Finissons-en...Mais laissons lui l'honneur de se battre...Voyons voir de quoi cette donzelle est capable avec une arme...Cela lui changera de nettoyer les carreaux...Ah mais j'oubliais...C'est une nobliote...Raison de plus pour l'envoyer dans l'autre monde...

Aghation se redressait puis s'écartait de quelques pas, il enroulait sa cape autour de lui tandis qu'un de ses pouces se calait dans son ceinturon, l'assassin relevait légèrement son capuchon puis d'un ton provocateur s'adressait à la donzelle...

Vous voulez voir mon visage...Venez donc m'enlever ce capuchon...Vous seriez peut être utile à quelque chose dans votre misérable vie...

Un sourire se dessinait sur son visage, l'heure de la donzelle du sud était arrivée et plus rien ne pourrait changer cela...A moins que quelque chose vienne les déranger...M'enfin pas de soucis pour ça, les bas fonds étaient rarement fréquentés par les habitants...

Brunehilde


Rage!!! ce fut le sentiment qui parcourut corps, âme, cerveau enflammé par l'excitation, de Brune. La donzelle lui avait envoyé un coup de coude bien sonné et les étoiles si elles filèrent rapidement, elles eurent la même puissance de feux que les bijoux rubis qui ornaient la robe de la nobliaute.
Alors qu'elle essayait de s'échapper, les réflexes vifs de Brune ,furent prompts et elle put l'attraper par la robe en faisant tomber la nobliaute avec elle.
Tout avait été rapide, et seul la voix sinistre d'Agathion rassura Brune sur la capture de la donzelle qui avait essayé de filer.


Je connaissais l'expression "filer à l'anglaise" mais "filer à la donzelle du sud" pas encore...Je dois dire que vous êtes particulièrement idiote...
Vous ne pourrez changer en rien à ce qu'il va vous arrivez, vous pourrez m'insulter si vous le désirez mais cela ne changera rien...


Se relevant sans peine et sans lâcher la femme, Brune suivait Agathion des yeux, excitée plus que de mesure par les évènements.

Le Mâistre des souteneurs s'adressait à elle, dont la bouche se tordait d'un rictus de haine.

Finissons-en...Mais laissons lui l'honneur de se battre...Voyons voir de quoi cette donzelle est capable avec une arme...Cela lui changera de nettoyer les carreaux...Ah mais j'oubliais...C'est une nobliote...Raison de plus pour l'envoyer dans l'autre monde...

Brune lâcha l'emprise sur la donzelle lui laissant plus de mouvement alors qu'Agathion la provoquait davantage. Brune le regardait impressionnée. Grisée par l'action elle ricana à ses derniers mots.

Vous voulez voir mon visage...Venez donc m'enlever ce capuchon...Vous seriez peut être utile à quelque chose dans votre misérable vie...

Le sourire d'Agathion fut aussi cruel que celui de Brune alors qu'il attendait la réaction de la donzelle.

Agathion elle aime les surprises, on dirais..Fais-lui en une...Allez fais moi plaisir...Une surprise..Une...Pour moi...Ne suis-je pas la maîtresse de la rumeur du Masque?

Riant à gorge déployée, Brune ne tenait plus en place, ses doigts serrés autour des manches de la robe de la donzelle, elle se tenait derrière elle, la forçant à faire face à Agathion, comme au temps de Danse. Ce temps ou après avoir dansé dans les bras du danseur la victime finissait dans les siens pour un baiser. Unique et mortel. Le baiser de la mort.

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Brunehilde de Castelcerf..Maîtresse de la rumeur du Masque... Son épouse
Lily-jane


La jeune femme était étalée de tout son long dans la ruelle perdue au milieu des bas fonds de Limoges. Alors qu’elle tentait d’échapper aux deux assassins de ces lieux, l’ange de la mort, comme elle la surnommait intérieurement, l’avait rattrapé et fait chuter.
La comtesse était dans une mauvaise posture, et si elle ne trouvait pas vite une idée, il était fort possible que sa fin soit proche.
Elle n’eut pas le loisir de se relever qu’elle sentit une douleur sur sa nuque provoqué par le pied du cagoulé.
Puis celui-ci se baissa pour se mettre à sa hauteur et parla tout en lui effleurant les cheveux et le cou


"Je connaissais l'expression "filer à l'anglaise" mais "filer à la donzelle du sud" pas encore...Je dois dire que vous êtes particulièrement idiote...
Vous ne pourrez changer en rien à ce qu'il va vous arrivez, vous pourrez m'insulter si vous le désirez mais cela ne changera rien..."


Ce qu’il disait, la façon de parler, tout cela laissait un goût amer dans la gorge de la comtesse. Elle ne savait que faire.
Face à une armée elle avait encore matière à réfléchir, à anticiper. Mais là c’était totalement différent.
Elle était une proie, un jeu pour ces deux personnes qui semblaient irréelles mais pourtant si vrai.
Encore il parla tout en se relevant.


"Vous voulez voir mon visage...Venez donc m'enlever ce capuchon...Vous seriez peut être utile à quelque chose dans votre misérable vie..."

Son ton avait changé. Il n’était plus glacial, mais avait une once de défis. Et sans savoir quoi, elle ressentit comme une impression de déjà vu.
Mais le moment était mal choisi pour élucider un mystère.
Elle n’avait plus de choix.
Elle devrait se battre, les tuer, ou mourir.

La masquée parla également de sa voix si troublante et terrifiante à la fois, car agrémentée en fin d’un rire à vous glacer le sang.


"Agathion elle aime les surprises, on dirais..Fais-lui en une...Allez fais moi plaisir...Une surprise..Une...Pour moi...Ne suis-je pas la maîtresse de la rumeur du Masque?"

La rumeur du Masque… Le Masque… Ainsi ils faisaient partis de ce groupuscule. Celui qu’elle n’avait pas infiltré. Un des seuls qu’elle s’était refusé de faire du temps de son appartenance aux services secrets de son comté, estimant que le danger était trop grand.
Ils n’avaient aucune pitié et aimaient la mort autant que la vie.
Des ombres pouvant vivre dans la lumière sans crainte.
Un danger pire que la mort elle-même.

Lily ferma les yeux une seconde, toujours étendue au sol, puis elle finit par se relever.
Elle décrocha sa cape frappée de la croix teutonique et la posa au sol non loin d’elle.
Les bras tout d’abord le long du corps, elle les regarda tour à tour.
Tout d’abord la femme masquée.


J’aime les surprises en effet. Mais vous ne me connaissez pas. Et vous ne me connaîtrez sans doute jamais. Mais peu m’importe. Si je meurs ce soir, alors c’est que le Très Haut l’aura décidé ainsi. Mais sachez Donà qu’Il vous voit, quoi que vous pensiez ou croyiez.
Et ceux que vous avez sans doute perdus, vous voient également. Un jour vous serez à ma place, prête à sentir le goût acre de la mort dans votre gorge.
Et de Là Haut, je vous regarderai.


Sa main droite saisit la dague de Maelchon qu’elle avait à sa ceinture.
Puis elle se tourna vers l’homme et ajouta.


Ne parlez pas sans savoir Monseuh. Vous ne pouvez prétendre que je suis inutile. Je n’ai peut être pas fait encore tout ce que je désirai, mais je sais une chose, c’est que je ne regrette rien. Pouvez vous en affirmer autant ? Laissez moi en douter au vu de votre comportement.
Quelqu’un qui se cache ainsi ne peut qu’avoir choses à se reprocher.


Son autre main chercha la dague de Slarkoss de l’autre coté de sa ceinture, mais ne la trouva pas.
Celle-ci avait glissé dans sa chute pour atterrir quelques mètres plus loin.
Trop loin…

Elle les regardait encore. Puis tout devint limpide. Elle ne s’en sortirait pas face à eux. C’était certain.
Mourir de la lame de brigands ?
Non. Ce n’était pas possible.
Malgré tout elle avait sa fierté.

Elle laissa tomber presque sans s’en rendre compte l’arme de celui qu’elle aimait plus que la vie elle-même.
Puis elle recula d’un pas et finit par toucher le mur derrière elle.
D’un geste lent elle souleva légèrement sa robe et baissa le bras pour attraper la dague de Mymy qui était camouflée dans sa botte.
Mourir de celle-ci ne pourrait qu’aider à la retrouver plus vite.

Une larme roula sur sa joue et ses yeux se fermèrent un instant avant de s’ouvrir à nouveau pour fixer ses adversaires.


Votre plaisir semble reposer sur le fait de donner la mort. Et si je vous privais de celui-ci ?

Un sourire triste apparut sur son visage qui portait encore quelques trace de son enfance, puis elle abaissa sa capuche sur ses épaules révélant ainsi son visage à ses assaillants.
Puis elle leva le bras et plaça la dague de Mylène sous sa gorge.
La pierre verte scintilla au dessus du M gravé en son manche.
La comtesse s’apprêtait à se donner le coup fatale d’elle-même.

_________________
--Aghation




L'assassin se retournait, Brune parlait à son tour à la donzelle du sud, elle était enragée, prête à donner la mort maintenant...Lorsqu'elle était dans cet état plus rien ne pouvait l'arrêter, seule ma mort elle-même pouvait y parvenir...Mais il fallait que la mort parvienne à la prendre, et ça ce n'était pas gagné...L'amazone qu'était la maitresse de la rumeur ne pouvait pas se laissé prendre la vie aussi facilement...

Agathion elle aime les surprises, on dirais..Fais-lui en une...Allez fais moi plaisir...Une surprise..Une...Pour moi...Ne suis-je pas la maîtresse de la rumeur du Masque?

Esquissant un léger sourire l'homme la regardait puis lui répondait d'un ton toujours aussi froid qu'à son habitude...

Laisse le temps au temps Brune...Jouons d'abord avec elle...Il me tarde de la voir gesticuler telle une personne qui se noie...

Son attention se reportait ensuite vers la donzelle lorsqu'elle prenait la parole...A ces propos Aghation levait un sourcil...

Ne parlez pas sans savoir Monseuh. Vous ne pouvez prétendre que je suis inutile. Je n’ai peut être pas fait encore tout ce que je désirai, mais je sais une chose, c’est que je ne regrette rien. Pouvez vous en affirmer autant ? Laissez moi en douter au vu de votre comportement.
Quelqu’un qui se cache ainsi ne peut qu’avoir choses à se reprocher.


Le Maistre des Souteneurs sortait lentement sa dague du fourreau, la nobliote avait déjà sortie une arme, ainsi donc elle avait envie de se défendre...Cela était intéressant...Etait-ce une tentative désespérée? Sans doute, de toute façon elle n'avait plus d'autres choix désormais.
L'assassin la regardait d'un regard ténébreux et prenait la parole...


Sachez donzelle que...

Aghation ne terminait pas sa phrase, son visage se redressait machinalement, ces paroles, cette façon de parler, cette expérience qu'une fois il avait entendu...
L'assassin baissait sa garde puis s'avançait d'un pas en la direction de la nobliote...Elle venait de sortir une seconde arme, cette dague, ce " M " gravé sur le manche...Non...La dague de sa défunte mère...

L'homme tendait son bras devant Brune, l'assassin avait l'air troublé, les deux membres du masque s'apprêtaient à tuer la plus grande amie de sa mère, *Mylene* de Malemort...


Brune...Reste ici...S'il te plait...

Sa voix était saccadée, hésitante, lui qui était si fort venait d'être touché en plein coeur, cette arme, cette femme qui était la Comtesse Lily-Jane, tout se mélangé dans sa tête...
Aghation remettait son arme au fourreau puis retirait légèrement son capuchon afin qu'elle puisse voir son visage...


Votre plaisir semble reposer sur le fait de donner la mort. Et si je vous privais de celui-ci ?

Aghation essayait de sortir un son de sa gorge mais il n'y parvenait pas, il s'avançait rapidement sur elle et lui tenait les poignets...L'assassin lui murmurait...

Lily-Jane...Amie de ma mère...Ne faite pas cela...Partez maintenant...Partez...

Le Maistre des Souteneurs écartait lentement les doigts qui tenaient la dague de sa défunte mère puis la regardait, un tas de souvenirs ressurgissaient du plus profond de son être...L'homme fort qu'il était...Il était toujours hanté par le jour où tout petit, il avait vu sa mère rendre son dernier souffle...La mort de son père restait nette mais celle de sa mère était toujours aussi flou...Mais en face de la Comtesse, tout ce qu'elle lui avait dit lorsqu'elle était venue au domaine...C'est comme ci elle était à côté de lui...

L'assassin glissait la dague de sa défunte mère dans la botte de Lily puis se reculait...Un dernier regard, un dernier mot...


Partez...

Aghation soupirait, il en avait assez eu pour ce soir...Il ne voulait qu'une chose...Etre seul et en paix pour le restant de la nuit...
Le Maistre des Souteneurs fixait la Comtesse sans dire un mot...


Brunehilde


Haaaaaaaa!!!!

Cri de frustration qui passa la gorge de Brune, donnant à l'endroit un ôra encore plus sinistre. La scène qui venait de se dérouler devant ses yeux, ne lui plaisait pas du tout attisant encore plus sa haine des gens du beau monde. ceux là même qui l'avaient retenue loin de Ventadour avant le début. Avant Aelthys lui même. Quand à la cour des miracles elle avait vu le jour avant que sa mère ne l'emmène elle et son frère en Bretagne. Là ou ils auraient du tout oublier. C'était surement sans compter sur le destin, qui écris d'avance n'oublie pas lui, de se faire rappeler à ceux qui auraient tendance à ne pas cultiver son existence.

Pourtant tout était bien partit, l'amusement commencé ils l'avaient voulut tous les deux et Agathion prenait plaisir à ce qu'il faisait. Quand sa voix méconnaissable qui pourtant fit mouche aux oreilles de Brune quand à une suite moins amusante que prévu.

Brune...Reste ici...S'il te plait...

Hésitante, saccadée, la voix d'Agathion résonnait comme un point final à ce qu'ils avaient prévu. La bravoure dont la nobliaute fit acte en plaçant sa propre arme sous sa gorge l'avait-il à ce point impressionnée pour qu'il arrête tout ainsi?
Ce qui suivit ensuite fit tourner le sang de Brune, alors qu'Agathion avançait sur la nobliaute ou la dague qu'elle avait en main, Agathiobn semblait hypnotisé par elle,ses yeux la fixant, avant que sa voix ne passe de nouveau ses lèvres d'un seul mot.


Partez..

Alors qu'il toisait la nobliaute, Brune avança et se plaça à la droite de Agathion ses yeux braqués sur lui, ses sens sur le qui vive s'attendant à ce que la femme essaye de leur fausser encore une fois compagnie.

Comment ça partez? Pourquoi tu lui dit de partir? Serais-tu devenu fou? Ou ton sang c'est changé en confiture devant ses faveurs.

Brune hurlait presque, ses traits contractés par la déception extrême qu'elle ressentait. Ainsi même lui la décevait. En serait-il toujours ainsi avec les hommes, pour elle?

Si tu veux une catin va au bordel... Mais elle faut qu'on se la fasse. on était sortis pour ça.....Elle dois mourir...mourir...

Au fur et a mesure qu'elle parlait, Brune repoussait Agathion de ses mains, don la droite était toujours armée de sa dague sertie du V de Vivelame, et l'affalait au mur, sa main gauche se posant en travers de son torse à la hauteur de sa gorge.

Ne me dis pas que tu est aussi inutile que tous ces insectes qui peuplent le Limousin Aga!!!! Tu me déçois fortement!!! Ou serait-ce ce qui est niché dans l'entrejambe de ton pantalon qui en est la cause.... Les hommes ne peuvent-ils pas réfléchir avec autre chose que ça? Je ne pensais pas ça de toi....

Le repoussant encore plus fort, le dos d'Agathion cogna contre le mur d'un bruit sec. Le lâchant Brune se tourna vers la nobliaute.

Si vous croyez vous en sortir, vous vous trompez. je ne sais pas ce que vous avez fais à ce idiot de mâle mais je vous retrouverai. Ou que vous soyez...Un jour on se retrouvera.... Maintenant....Foutez le camp avant que je change d'avis.........


Le visage défiguré par la haine, Brune leur tourna le dos attendant la suite des évènements.

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Brunehilde de Castelcerf..Maîtresse de la rumeur du Masque... Son épouse
Lily-jane


La jeune femme s’apprêtait donc à se donner la mort, d’elle-même. La situation ne lui laissait pas le choix. Elle était prête.
Et puis le jour devait être venu. Elle rejoindrait enfin tous ceux qui lui sont chers et qui avaient quitté ce monde trop vite.
Mylène… Celle qui avait été sa meilleure amie, sa sœur, son mentor.
Elle lui avait fait voir la vie d’une autre façon, et depuis qu’elle n’était plus là, tout avait changé.
La brune n’était plus la même. Tout se passait de façon étrange depuis que la mentholée avait rejoint le Très Haut.
Peut être que si elle la rejoignait alors elle entendrait de nouveau la musique de la vie.
Elle avait fermé les yeux et au moment où elle allait laisser glisser la lame tranchante sur la peau fine de sa gorge, une main s’empara de son poignet.
Elle ouvrit les yeux instinctivement.
L’homme s’était approché et avait évité le pire.
Mais le regard qu’elle croisa…
Tout se figea.
Sa bouche s’entrouvrit légèrement sous la surprise, l’étonnement. Un instant elle se demandait même si elle n’avait pas une hallucination.
Lui…
Le fils de Mymy…
Ce n’était pas possible, inconcevable. Elle n’aurait jamais crut que cela pouvait être vrai.
Sa dernière rencontre avec datait de quelques mois, et elle avait bien remarqué ce côté sombre chez lui, le même que sa mère avait put avoir. Le même qu’elle possédait également.
Mais à ce point, jamais elle n’aurait pensé.
Sa main se figea sur la dague, la serrant si fort que ses phalanges saillaient.
Il lui écarta les doigts afin de la faire lâcher prise, tout en murmurant


"Lily-Jane...Amie de ma mère...Ne faite pas cela...Partez maintenant...Partez..."

Partir… Elle n’arrivait plus à bouger, comme pétrifier par cette vérité éclatante. Son regard ne quittait pas le sien mais aucun son ne parvenait à franchir ses lèvres.
Quelques larmes roulèrent encore sur ses joues, sur le coup de l’émotion sans doute, des nerfs qui lâchent peu à peu.
Ainsi il faisait partie de ce groupuscule. Le plus dangereux qu’il soit en son sens.
Pourquoi….
Un sentiment de culpabilité l’envahit, comme si tout cela était de sa faute.
Elle aurait dut aller le voir avant, s’occuper de lui, lui montrer ce qu’était la vie comme sa mère l’avait fait pour elle.
Mais comment aurait elle put alors qu’elle-même s’était perdue en chemin ?
A peine quelques années les séparaient, et ce qu’il avait vécu était aussi terrible que ce qu’avait vécu la comtesse. Il n’aurait sans doute jamais accepté sa main tendue.
Oui mais si ?
Le temps n’était pas au regret…
Et pourtant si, la phrase qu’elle lui avait dit avant venait de perdre tout son sens…

Il dit encore


"Partez..."

Partir… Oui il le fallait. Elle avait l’impression soudaine de sentir la présence de Mylène à ses côtés, qui lui frôlait la joue, l’enjoignant à quitter le lieu.
Un instant elle revit son sourire espiègle et presque elle sentit des effluves de menthe lui chatouiller les narines.
Encore une larme.

Sans s’en rendre compte, elle avait levé la main et effleurait la joue de celui qui aurait dût être son filleul.
Comme si la main de Mylène l’avait fait.

Tout ce qu’elle parvint à dire fut


Je… Je me suis trompée. J’ai maintenant un regret… Celui de ne pas avoir été là pour vous…

Puis la masquée s’agita, ne comprenant sans doute pas ce qui venait de se produire. Un instant Lily pensa qu’elle allait aller contre l’avis de son compagnon et la tuer malgré tout.
Elle se serait sans doute laissé faire. Mais c’est à lui qu’elle s’en prit, laissant éclater sa frustration et sa rage.
Puis elle se tourna vers la comtesse et lui lança


"Si vous croyez vous en sortir, vous vous trompez. je ne sais pas ce que vous avez fais à ce idiot de mâle mais je vous retrouverai. Ou que vous soyez...Un jour on se retrouvera.... Maintenant....Foutez le camp avant que je change d'avis........."

La jeune femme savait que le moment était venu de partir. Malgré tout, elle s’avança vers elle, retira l’ornement de rubis autour de son cou et sans un mot le mit dans les mains de l’ange de la mort.

Elle lui murmura tout de même


La vie est étrange… Mais rien ne la vaut.

Puis elle se tourna à nouveau vers Agathion

Je reviendrai…..

Puis elle ramassa les deux dagues restantes au sol ainsi que sa cape, puis attrapa les brides d’Amistat et grimpa dessus rapidement.
Un regard encore vers eux, puis elle serra les talons sur les flancs de sa monture qui partit rapidement.

Elle laissa libre court à sa peine, le vent fouettant son visage. La vie était vraiment étrange.
Elle fidèle aristotélicienne, combattant les hérétiques et tous ceux de ce genre. Pourtant…
Pourtant oui, ces derniers mois le Très Haut avait mit sur son chemin tout ce qu’elle combattait, et avait fait d’eux des gens pour qui elle aurait donné sa vie.

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--Aghation




Des larmes roulaient sur les joues de la Comtesse, l'homme avait faillit tuer celle qui aurait du être sa marraine, celle qui aurait du le protéger depuis tout petit...Mais le destin les avaient séparés et ils s'étaient retrouvés il y a quelques mois au domaine de sa défunte mère dont il avait hérité...
A partir de cet instant tant de choses s'étaient écoulées...
La main de la Comtesse effleurait sa joue, les yeux d'Aghation se fermaient à moitié, un simple geste qui lui donnait l'affection d'une mère pour son fils...


Je… Je me suis trompée. J’ai maintenant un regret… Celui de ne pas avoir été là pour vous…

D'un simple murmure il répondait...

Le temps n'est pas aux regrets, ce qui est fait est fait Comtesse...On ne pourra revenir en arrière...On arrêtera pas ce processus...

La Maitresse de la Rumeur était fulminante, elle enrageait sur lui, le poussait, le Maistre des Souteneurs ne répliquait pas, il n'en avait pas la force et le courage...Aghation soupirait légèrement devant la réaction de Brune, son regard se portait sur la Comtesse...
Elle donnait son collier de rubis à l'amazone puis se tournait vers lui...


Je reviendrai…..

Pas de réponse, pas de mot, Aghation se contentait de faire demi-tour et de disparaitre dans l'ombre...

Brunehilde


Les yeux bleus de Brune se portèrent sur la silhouette sombre d'Agathion qui s'éloignait, jusqu'à disparaitre.
Ombre parmi les ombres, il partait arrêtant le jeu cruel auquel ils avaient décidé ensemble de se livrer.

La nobliaute sans pour autant avoir l'air provocant lançait le collier de rubis que Brune avait à son cou.
L'attrapant au vol elle le lui relança et lança d'une voix froide.


Qu'es-ce que vous voulez que je fasse de vos bijoux? j'en ai plus qu'il n'en faut. La seule chose que je prends ce sont les vies
Prises par un baiser je les offres à la mort dont je suis l'Ange.

Brune toisait la donzelle de la tête aux pieds d'un air de mépris, et lui tourna le dos, la laissant dans la ruelle.
Un pas devant l'autre elle s'éloigna de son pas dansant..Une chansonnette dans la tête...

Promenons-nous dans l'bois..P'dant qu'le Masque n'y est pas....

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Brunehilde de Castelcerf..Maîtresse de la rumeur du Masque... Son épouse
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