Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4   >>

[RP] La peste s'étend... [Ventadour]

--Mara
Maman qui chante doucement, ca fait du bien, Ca fait un peu oublier tout le mal... Mais juste un peu, parce que le moindre mouvement arrache à la petite une grimace de douleur... Le bain que sa maman lui a fait prendre tout à l'heure a fait un peu de bien, tout en lui faisant mal dans tous les muscles... Alors la jeune mère a redoublé de douceur en baignant sa fille, pas un seul geste brusque, pas un seul bruit trop fort ou mouvement qui pourrait lui faire encore plus mal... juste toute la délicatesse d'une mère qui a si peur de perdre son enfant...

Elle somnole un peu, la petite rouquine... Puis elle se réveille, peur que Maman ne soit plus là... Mais si, elle est là, elle ne bougera pas. Elle peut se rendormir à nouveau, fût-ce pour quelques minutes... La porte s'ouvre, la petite se réveille aussitôt, regarde la silhouette qui se détache dans l'encadrement de la porte... Un fin sourire se dessine sur les lèvre pâles et un peu sèches de Mara, elle a reconnu son papa... Maman n'a pas menti, elle lui a dit qu'il viendrait... Puis c'est que c'est pas n'importe qui, son papa! C'est le chef de tout le village, c'est lui qui dirige tout! Elle se souvient pas trop de son papa quand elle était toute petite, mais c'est pas grave, il est là, maintenant...

Il la serre dans ses bras, c'est qu'il est fort, Papa... Pi il veut pas non plus qu'elle monte au ciel... Il sourit, mais elle voit bien aux plis qui barrent son front qu'il est inquiet, elle voit bien que son regard est pas comme d'habitude... On ne la fait pas à une gamine de deux ans! Le baiser sur sa tempe la rassure, elle se laisse aller dans ses bras... Elle répond d'une toute petite voix


- voui, z'ai dézà pris... Papa... z'ai pas un rhume, tu sais...

Elle le regarde... un fugace instant, elle a l'air bien plus âgée que ses deux ans, elle semble si lucide sur son sort...
Enosch
Schhhhllaaaakkkkkk !!!! Schhhhllaaaakkkkkk !!!!

Le doux son des branches d’orties qui s’écrasent sur le dos des pénitents résonnaient en rythme avec le son lourd du tambour. La procession put enfin s’ébranler !

Dame Doria avait finalement ramené l’herbe bénite et elle aussi hérita d’un enfant de chœur afin qu’elle l’aide à remplir l’encensoir.
Les premières fumées sortirent des encensoirs, et une terrible odeur s’en échappa.
Tout à coup une légère brise se leva et rabattit les premières fumées sur le cortège qui unanimement clama un :
Keuuuffff keuffff keufffff.

Enosch pensa * j’espère qu’ils vont pas me claquer dans les doigts à cause de la fumée*

De la place de l’église ils descendirent la rue Monseigneur de Vilca et ensuite la rue des Remparts en direction de la taverne de Naheulbeuk.


-Mes Frères et sœurs …HALTE !
Nous allons demander à la sainte de bénir cette taverne ainsi que sa bière afin que de ce lieu de vie et d’échange la peste fuit !

Enosch invita les deux enfants de chœurs ainsi que Dames Doria et Toinon à le rejoindre à l’intérieur. Et s’écoula quelques minutes avant qu’ils ne ressortent.
A leur sortie les pénitents firent claquer de nouveau les branches d’orties et le tambour reprit sa cadence. La procession repartit en direction de la porte de Limoge, puis ils bifurquèrent et remontèrent la rue occitane en direction de la taverne municipale. L’épaisse fumée nauséabonde se répandait dans la rue et remontait le long du flot humain, laissant entendre le concert de toussotements dans l’étrange brouillard qui venait de se lever sur VENTADOUR.


_________________
La catin, incarné par Toinon
Elle était là, regardant la procession s'avancer dans les rues de Ventadour. Son visage commeson corps étaient déjà recouverts de tâches brunes. La catin vit une fumée blanche suivre le cortège, elle eut peur, une envie de s'enfuir la prit, elle ne savait pas ce que c'était. La crise d'angoisse déclencha une première quinte de toux qu'elle eut du mal à caler.

Les gueux à ses côtés la regardèrent avec méfiance, certains la houspillèrent, lui disant d'aller crever ailleur, d'autres partant plus loin, ne voulant en aucun cas rester près d'elle.

Son coeur battait si fort, elle savait que sa vie n'avait été qu'un chemin d'épines, qu'elle en était sortie de bonne heure pour survivre etne pas mourir de faim comme sa mère et sa soeur. Sa fillette de 9 ans était morte il y avait de cela 3 jours, des même symptômes, dans une agonie si terrible qu'elle avait eu envie à plusieurs reprises e mettre fin elle-même à la vie de son enfant. Mais la force lui avait manqué.

Le cortège arriva à sa hauteur, elle voulut faire signe au Diacre, qu'il la bénisse, au moins une fois dans sa pauvre vie de pêcheresse, mais la fumée la prit à la gorge et une quinte de toux, comme elle n'en avait encore jamais eu la fit se plier en deux, du sang coula sur ses lèvres. Elle s'en rendit compte quand elle passa le revers de sa main sur sa bouche.

Elle tomba à genous, ses forces la quittaient, sa tête frappa doucemet le sol et ele ne vit plus que les pieds sales des gueux autour d'elle. Les cri autour d 'elle se firent de plus en plus lointain, elle ne pouvait pratiquement plus respirer, la douleur était atroce, mais aucun son ne sortait de sa gorge.

Elle ferma les yeux, doucement la catin quitta ce monde au milieu de la peur et des cris.
--Le_client_lambda
La femme n'est ni belle ni laide, mais de toute façon j'ai envie.
Elle me suit. Je loue une chambre "Aux deux soeurs". Va savoir pourquoi ca s'appelle comme ca, la taverniere n'a pas de soeur... ou alors jamais vu.
Les marches ont l'air de fatigué la catin.. j'aurais peut etre pas du choisir celle la. Enfin bon maintenant qu'on est la....

Elle s'allonge. Je la regarde pas ou tres peu, pas d'interet. Je m'allonge sur elle et commence.

Son souffle et son corps deviennent vite brulant... mais les gestes suivent peu. Elle ne fait pas d'effort la chienne.
La v'la qui me tousse dessus en plus.

Garce
Une enorme gifle. Aller retour.
La tete vole des deux cotés.

La catin ne bouge plus. Puis de nouveau quinte de toux. La tête toujours penchée à cause des coups. Du sang coule d'entre ses levres et vient taché l'oreiller. Elle se met a trembler enormement. Sans s'arreter.

Panique.
J'attrape le drap. M..... il l'a touché... un draps propre... Me couvrir la taille. Descentes des escaliers en trombe. Je vois pas les hommes et femmes qui me regardent bizarrement. Je bouscule ceux au comptoir.

La catin ... là... dans la chambre... Elle est... elle est....
Mon dieu, la sa.....
Pourquoi moi? Pourquoi moi



Si vous pouviez poster vos RP en halle aussi (et pas seulement en gargote), ca serait gentil. Pour ceux qui le peuvent en tout cas.
Alcyone
[Sainte Anne... qui n'a jamais aussi bien porté son nom...]


Alcyone relève les yeux au moment où la porte s'ouvre. Elle sait que ce n'est pas Benoît, il n'oserait surement pas... Tarrelian...
Enfin! Elle est si soulagée de le voir... Lui, il saura quoi faire, il sait rester calme... Elle aussi, en temps normal, elle sait faire ça... mais pas si on touche à sa fille, ça non... Si on touche à la chair de sa chair...
Larmes aux yeux, elle le regarde s'asseoir, se contenir comme elle tente de le faire, il serre les poings, il lutte...

La petite a l'air tellement consciente de ce qui se passe, sa remarque transperce le coeur et l'âme de la jeune mère... Ce n'est encore qu'un bébé, bon sang!

Elle se mord les lèvres pour ne pas éclater en sanglots, ne pas effrayer la petite et ne pas briser cet instant entre le père et la fille... Elle voit qu'il souffre autant qu'elle, qu'il a finalement autant de mal à rester calme qu'elle... Pour le rassurer, se rassurer, et surtout, pour ne pas parler, pour ne pas avoir à dire ces choses qui vont lui faire perdre ses moyens, pour garder le contrôle sur elle-même, elle lui prend la main... Elle la serre fort pour lui dire ce mélange de détresse et d'espoir... pour lui dire que même si elle crève de trouille, elle laissera pas prendre leur fille comme ça... Pour lui dire qu'elles ont toutes les deux besoin de lui, de sa force et de son amour...

Elle se souvient de quelques échanges épistolaires qu'ils ont eus autrefois... combien sa fille comptait pour lui. Elle a sous les yeux, même si elle n'avait pas besoin d'une telle preuve, un témoignage supplémentaire de cet amour...

Souffler sur les braises, lentement mais sûrement... Ils l'ont fait, ils se sont fait confiance... alors pourquoi... de quel droit allait-on les amputer d'une partie de ce bonheur??? Mais pourquoi!?! Elle ferme les yeux pour ne pas se laisser submerger...

L'image écoeurante du premier cadavre découvert à Venta avec lui, dans ce bouge des bas-fonds, lui revient en mémoire... Le corps noirci et meurtri par le Monstre... Mais la morte... elle devient rousse, elle est rousse, dans cette vision... elle a le corps d'une petite fille à présent... la morte relève la tête, comme si elle était animée par un monstrueux marionnettiste qui tire les ficelles, car son regard est vide, opaque... elle est bien morte, mais ce sont les yeux de sa fille! C'est sa fille qui est morte dans cette vision!!!

Elle contient un cri de rage au fond de sa gorge... Jamais! Quelqu'un va payer pour le martyr de sa fille... quelqu'un doit payer pour ça! Ca peut pas rester impuni!!! Elle se lève, lâche la main de Tarrelian et celle de sa fille, non sans y avoir déposé un baiser. Un regard vers lui, un regard mauvais, empli de colère et de haine, de cette haine farouche qu'on les mères dont on s'attaque aux petits... Oh oui, quelqu'un va payer...

Elle sort de la chambre, précipitamment... elle n'est que rage et folie... Elle attrape un vase qui décore le couloir et l'envoie s'écraser contre un mur... Les larmes coulent, et plus elle coulent, plus son agressivité explose... La dague qu'elle porte à sa ceinture est vite dégainée... Cette dague que Rebaile lui a offerte il y a quelques temps... Si la jeune femme aimait la colère de la baronne, c'est par cette dague qu'elle allait s'exprimer... Une riche tapisserie qui orne le couloir en fait les frais... Alcyone lacère la toile, ne pouvant contenir quelques cris de rage, elle lacère encore et encore, se coupant au passage, mais elle n'en a cure... Juste déchiqueter, découper...

La petite voix de sa fille lui parvient...


- E'fait quoi, Maman?

Elle devient folle, maman, ma Puce... Elle ne veut pas que sa fille la sache dans cet état... puis personne n'a encore payé... ce n'était qu'un échauffement, là... Elle descend les escaliers... Benoît, sans doute inquiété par le bruit de la porcelaine brisée est venu voir de quoi il retourne... Il reconnaît à peine la Baronne, il sent sa dernière heure venue... Elle le regarde... il est responsable, après tout... Elle lui avait confié sa fille et il l'a laissée aux mains du Monstre... Mais une voix féminine s'élève...

- Dame! Z'avez attrapé une pierre de folie ou quoi? Z'êtes pas...

Elle ne finit pas sa phrase, la Gervaise... Car c'est bien la nourrice qui vient de prendre la parole... La nourrice... un mot stupide pour une femme stupide qui a cru qu'elle pouvait être capable de prendre soin de Mara... C'est ELLE la vraie coupable! c'est de SA FAUTE, elle a sournoisement conduit sa fille au Monstre, comme une offrande, pour qu'il l'épargne, elle! Elle n'est pas malade, cette femme, c'est injuste!!! Alors elle va payer...
Le regard de la rouquine se concentre sur la femme replette, regard d'un animal qui se focalise sur sa proie pour ne pas lui laisser la moindre chance...
La Gervaise a compris... elle a compris qu'elle aurait mieux fait de pas se trouver là et de se taire, mais elle a aussi compris qu'il est trop tard. Elle tente de faire volte face et de fuir, mais la Sainte Anne est plus rapide... Elle rattrape la femme et la plaque contre le mur, coince sa gorge avec son avant bras gauche, appuye fort... La nourrice suffoque et tente de se dégager, mais bien vainement... Alcyone gronde d'une voix sourde


- C'est toi... c'est de ta faute... Ma fille est malade, et c'est à cause de toi... Fallait pas t'attaquer à elle...

Sans détacher son regard fou de douleur et de haine de celui de la Gervaise, Alcyone plante sans la moindre hésitation sa dague dans le ventre de la femme... Elle se débat et tente de crier... La poigne se ressere, la lame ressort et s'enfonce à nouveau... Puis encore... et encore... la vie de la nourrice vaut encore moins que cette tapisserie... elle subit le même sort... Juste lacérer, découper, déchiquetter, faire souffrir, faire mourir...
_________________
Toinon
Toinon suivait la procession, elle était entrée à la suite du Diacre en compagnie de Doria et Alaynia dans la taverne de Naheulbeuk afin de bénir la bière. En sortant, elle se dirigea vers le Diacre et lui exliqua son inquiétude pour l'enfant de Messir Tarrelian et de Dame Alcyone.
Messir Tarrelian avait-il donné les plantes à la Baronne ? Allaient-ils savoir s'en servir ? Tant de questions qu'elle se posait. Le Diacre l'autorisa à qutter la procession afin de leur porter encore des plantes et des conseils. Alaynia lui proposa de l'accompagner jusqu'à Sainte Anne, car elle ne connaissait pas le chemin et les rues n'étaient pas très sures en ce moment. Toinon passa par sa roulotte afin de remplir sa besace de feuilles et fleurs de la plante et partie avec Alaynia. Un mouchoir sur le visage, elles traversèrent le village, et se rendirent à la demeure de la Dame. Les fumées du villages se répandaient dans l'air, ainsi qu'une odeur nauséabonde. elle ne fut pas fachée enfin d'arriver à destination. elle regarda son amie, et ensemble elles montèrent les marches du perron de la demeure. Elle frappa attedant que l'on vienne leur ouvrir....

_________________
Alaynia
Après une brève discussion en taverne, Toinon préféra porter elle même les herbes à Dame Alcyone pour guérir sa fille.

Je lui proposa de l'accompagner et de la guider à travers le village jusqu'à la maison de Dame Alcyone.

Nous traversames les rues sans s'attarder et arrivèrent vite en la dite maison.


Toinon, espèrons qu'il ne soit pas trop tard.... Cela est si dur à vivre une telle epreuve...

Je frappa à la porte et attendit.
Doria1
Doria venait d'apprendre que la fille d'Alcyone souffrait de cette affreuse maladie.

Elle avait sur elle de la sariette distillée récemment, ce qui représentait l'essence même de la plante, donc l'éficacité serait que décuplées ...

Elle suivait Alaynia et Toinon d'un pas rapide afin de venir en aide à la pauvre malheureuese.

Devant la porte avec ses 2 amies, elle attendait qu'on leur ouvre.
Yarwelh
[Aux deux soeurs]

Des escaliers descendus en trombe.
Un silence soudain dans la salle puis les conversation reprennent de plus belle, sur ce qu'ils voient.
Yarwelh leve les yeux et voit la meme chose.

Un homme en partie nu. Juste une sorte de pagne autour de la taille.
L'air completement paniqué, il bouscule tout le monde. Les bousculés ralent puis retournent à leur discussions.
Yarwelh reconnait en l'homme un de ses clients. Un comme tant d'autres.
Il a ramener une cation tantot, dans la chambre qu'il loue.
Depuis que le maire a fait bruler le quartier sud, cela est de plus en plus frequent. Pour le malheur de Yarwelh. Mais en bonne tenanciere, elle ne peut rien dire. Ses clients ramenent qui ils veulent ans leur chambre.

Le client s'approche du comptoir, bouscule tout le monde (pour changer).

La catin ... là... dans la chambre... Elle est... elle est....
Mon dieu, la sa.....
Pourquoi moi? Pourquoi moi


Yarwelh ne comprend presque rien hormis qu'il s'est passé quelque chose.
Une fois que l'homme s'est tu, elle lui sert à boire. Ainsi il ne rameutera pas tout le monde.
Une fois assurée qu'il se tiendra tranquille, elle se dirige vers la chambre qu'elle lui loue.

Elle ouvre la porte. Le lit et devant elle. La jeune femme est dessus.
Elle ne bouge pas. A peine une respiration forcée montre qu'elle est encore en vie. Un filet de sang lui a glissé des levres.
Elle est nue. Yarwelh regarde son corps. Elle n'a aucune formation en medecine, mais avec la peste qui rode....

Elle apercoit des grosseurs reparti sur le corps, notamment sur le pli de l'aine. Il est possible qu'il y en ai d'autre qu'elle ne voit pas.

Une quinte de toux de la part de la catin.
Du sang file de nouveau de ses levres.
Rapidement, Yarwelh rapproche les jambes de la jeune fille l'une de l'autre et la couvre.

La clé est sur la porte de la chambre.
Elle la prend avant de sortir et referme derriere elle, de l'exterieur.
Elle descend rapidement les escaliers et sort de la taverne, àla recherche de Jules.

[Mise au courant]

Yarwelh retrouve Jules. Comme à son habitude, il va pour l'embrasser. Mais pour une fois, elle ne le laisse pas faire. Elle en aurait bien envie pourtant, mais hormis le qu'elle a attraper les miasmes, comment cela se transmet-il?, ils n'ont pas le temps.

Ce refus l'etonne puis il remarque son air grave.
En quelques mots, elle lui explique la situation. Puis il la suit à la taverne.

Pas la peine de passer par derriere, le seul escalier menant aux chambres part de la grande salle. Ils l'empruntent.

La main de Yarwelh cherche malgré tout celle de Jules.
Reflexe d'amoureux? Pour se rassurer? Les deux?

Arrivés devant la porte, elle sort la clé, lui ouvre et le laisse entrer.
Dans la chambre, elle referme la porte derriere elle, sans la verouiller, et le regarde. Elle ne l'a jamais vu faire.

Si il le lui demande, elle aideras à faire ce qu'il faut.
En attendant, elle pense qu'il faudra bruler les draps, nettoyer la piece mais espere qu'il ne faudra pas bruler la taverne entiere.
Elle y tient. C'est son travail. Elle y a mis du temps et de l'argent. Meme ses chats participent à la bonne tenue de son etablissement. Dans l'ombre, ils chassent les nuisibles, tels les rats, attirés par le peu de grains qui servent à la fabrication de ses brioches.
_________________
Tarrelian
Le moment pourrait être touchant, beau, une famille réunie sur la parure de lit de leur enfant, mais la vie, le destin en a décidé autrement, c’est un moment pathétique, laid, d’une famille au chevet du lit de mort de leur fille…

S’en est trop pour la mère, qui après une quête de réconfort au creux de la main de Tarrelian, n’en peut plus, laisse le désespoir la submerger, ce sentiment qui fait de nous ces humains doué de raison dit on…
Le maire n’a que trop bien reconnu ce regard qu’elle lui jette, ce regard qui nous démarque de l’animal, mais qui vas faire en sorte que la bête puisse s’exprimer…

Alcyone sort de la pièce sans un mot, il n’en est pas besoin dans ce genre de situation, injures et blasphèmes seraient appropriés, mais ni l’un ni l’autre ne croie plus en rien désormais…

Tarrelian reste là assis à coté de son enfant, de la chair nécrosée de sa propre chair, lui caressant un front trop moite pour être sain… Lui aussi sent cette haine bouillonner en lui…

Il sourit à sa fille quand le tintement de la porcelaine brisée vient à leurs oreilles, se penche vers elle quand un cri monte du rez de chaussée, l’embrasse sur le front, pour apaiser les craintes de la petite princesse
C’est toujours sans se départir de ce sourire faux et paternel qu'il se redresse du lit


Faut te reposer mon ange… Je vais aller voir maman en bas, nous avons à parler elle et moi…

Apres que Mara eut acquiescé, il fit volte face…
Là, dos à sa fille, il pouvait laisser ses traits enfin prendre le masque de la haine, de la souffrance…

Du haut des escaliers le spectacle n’est pas plus enviable… Une nourrisse glissant lentement le long du mur, qui s’affaisse aux pieds d’une baronne haletante…

Bientôt la gervaise baigne dans son sang, ce liquide écarlate qui vient souiller les bottes de l’ancienne prévôt, s’agrippant à sa semelle comme pour se hisser sur elle, l’englober de ce nuage rouge… Tandis que la semi vivante contemple son œuvre… Interdite… Soulagée certainement.

Il la rejoint, physiquement du moins, a ce geste qui pourrait passer inaperçu concernant d’autre couple, mais qui ici prends tout son sens, il prend Alcyone par les épaules, l’amène contre la sienne


Il n’est pas trop tard… Notre fille est forte… Tout espoir n’est pas vain… Je trouverais le meilleur médicastre que le limousin peut offrir…

Y croyait-il vraiment ? Même lui n’avait pas la réponse

La conversation dut s’achever comme trois coups retentissaient depuis la porte d’entrer… Un visiteur…
Plutôt trois quand le vieil intendant ouvrit la porte, trois femmes de Ventadour…
Embrassant le front d’une Alcyone morbide et frissonnante, il la laissa pour aller s’enquérir de la venue de ces donzelles…

Les yeux plissés, le regard dur, un cadavre en toile de fond, Tarrelian se planta devant elles, congédiant Benoit d’une pression de la main sur l’épaule


Mesdames… Que nous vaut la visite d’une telle équipée ?
Alcyone et moi ne désirons recevoir personne… J’espère que l’excuse que vous avez à fournir tiens la route…


Il passa la main sur ses sourcils les massant comme on sortirait d’un sommeil trop lourd…
Toinon
Un homme ouvre la porte, l'attente ne fut pas très longue, mais semblait inteminable. Il n'a pas le temps d leur adresser la parole qu'un autre homme arrive dans son dos, le Maire en personne.

Citation:
Mesdames… Que nous vaut la visite d’une telle équipée ?
Alcyone et moi ne désirons recevoir personne… J’espère que l’excuse que vous avez à fournir tiens la route…


Toinon regarde l'homme, le pousse pour entrer, car il faut faire vite. La vie de l'enfant est en danger, le temps n'est plus leur allié. Sans le laisser souffler, elle lui répond avec vigueur

Messir Tarrelian, je viens vous porter les plantes, faut faire une décoction et faire boire la petie et tous les habitants de la demeure.... Ce n'est plus qu'une question d'heures à présent.Il faut également en faire brûler dans toutes les pièces....

Tout en parlant, Toinon regarde autour d'elle, la demeure est très belle, l'argent ne doit pas manquer ici, mais à quoi sert tout cela quand son enfant est au porte de la mort ? Elle se met à les plaindre alors qu'habituellement elle aurait fait état des lieux afin de revenir faire son choix tranquillement..... Elle sent une présence plus loin, l'odeur de sang lui monte à la tête.... C'est une acreté qu'elle connaît bien la Toinon. Doria et Alaynia derrière elle attendent patiemment que le Maire les fassent entrer.
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)