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[RP] Dura lex sed lex - Palais de justice Lorrain

Sabifax
Le jeune homme vit un garde aux couleurs d'ottange entrer dans le tribunal et porter une missive à la baronne. L'expression de son visage, ne laissait présager rien de bon... bien au contraire. Pour avoir un peu parlé avec elle ces derniers jours, il compris rapidement la teneur de cette lettre et la triste nouvelle qu'elle apportait. Le jeune homme se retint de se lever immédiatement et lui offrir quelques mots de réconfort... Il ne le pouvait pas maintenant, mais il ne tarderait pas à le faire. Malgré ce qui se passait ici, il compatissait avec la douleur de la louve. La perte d'un être aimé était sans aucun doute une terrible épreuve bien difficile à vivre...

Il ne savait pas à quoi s'attendre pour la suite... La louve semblait laisser entrevoir un soupçon de tristesse dans ses yeux. Puis elle s'approcha de la table du juge. Le juge l'écouta silencieusement jusqu'à ce qu'elle jette son gant taché de sang sur la table. Malgré qu'il connaissait le sens de ce geste et les conséquences pour sa tête, le juge esquisse un sourire, ne pouvant s'empêcher de penser 'Faudra que je demande à Rosa comment faire partir les taches...'
Aussitôt, il cligne brièvement les yeux et chasse l'image de celle qui s'était indéniablement formée dans sa tête... Prend une profonde respiration, sentant l'air remplir ses poumons et son regard se retourne vers Cyann qui semble un peu abasourdie, sans voix... fait plutôt rare pour la charmante troubadour d'habitude si loquace - ce dont il ne se plaint pas ... euh... il ne se plaint pas qu'elle soit loquace, pas qu'elle soit sans voix...maintenant, là... c'est clair ? -

Mélodie se dirige vers la sortie... au moins les bottes de la lieutenant vont arrêter de laisser ces traces de boue sur le plancher qui avaient tant irrité le juge et l'avaient conduit à un duel. Cyann reste seule assise sur sa chaise, le juge se redresse et... relèvant un peu sa robe, il la rejoint en faisant bien attention à ne pas déraper sur le plancher rendu glissant par toutes neige fondue. Nul besoin qu'ils se parlent longuement pour l'instant, les deux am...ateurs de bonne pâtisseries si douces pour les sens savent qu'il se rejoindront bientôt au relais toulois.

Une fois la poétesse qui fait battre son cœur si fort partie, celle qui lui avait déjà tant manqué depuis qu'il l'avait laissé à son arbre, celle pour qui il n'hésiterait pas un instant à donner sa vie si la situation l'exigeait, celle qu'il se plaisait à appeler Cyann, tout simplement... partit; le juge regarda le tribunal désormais vide et toujours aussi sale. Il leva les yeux au ciel, poussa un soupir de désespoir face à la situation puis ferma la porte d'entrée à double tour. Il n'avait pas le choix de mettre la main à la patte et il se dirigea vers son bureau privé pour en sortir de maintes guenilles et seaux remplis d'eau...

Melodie871
La Louve venait de sortir , elle respire un grand coup , l'air fraic entrant dans son corps atténue un peu la tension qui était en elle depuis la lecture de la missive ,ses idées s"éclaircissent un peu , mais sa douleur ne s'atténue pas , elle réalise qu'elle à provoqué un roturier en duel , d'un geste rageur , elle lâche la bride de son étalon qu'elle s 'apprêtait à monter , elle détache la tête du brigand qui pendait à sa selle depuis le matin , et entre dans le tribunal , se dirige vers le bureau du juge , elle jette la tête au pieds de celui ci , son regard jette des flammes de rage

Tien en voila un que tu n'aura pas besoin de juger , fait mettre ce trophée au pic devant le château avec les autres , ça servira de leçon pour les autres brigands , par contre rend moi mon gant , je ne peux te provoquer en duel , tu n'est pas noble , nous règlerons nos différents à la caserne sur le terrain d'entrainement , mais sache que jamais je ne ferai d'excuses à ta troubadour et veille à ce qu'elle ne se trouve jamais sur mon chemin , une foi ce problème réglé , nous redeviendrons ami comme par le passé , jamais je n'aurai pensé qu'une femme puisse créer une discorde entre nous et entacher notre amitié

Mel regarde Sabi le regard triste , elle se redresse , un éclair passe dans ses yeux , elle se dirige vers la sortie et sort rapidement après avoir repris son gant
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Sabifax
Le juge finissait de frotter son plancher et nettoyer toute cette crasse que la louve avait apportée au tribunal. Il repensait aux évènements qui avaient amené pareille situation.... Tout avait commencé par une magnifique journée d'hiver, semblable à tout ces journées qui défilaient depuis qu'il côtoyait régulièrement la troubadour, ils étaient allé faire un petit tour en taverne et la louve était entrée peu après. Les tournées de bières s'étaient enchainées et une ambiance guillerette avait gagnée la taverne.... sauf pour la louve qui était en manque de cognac. Les petits ronchonnements étaient devenus des grognements plus marquées laissant transparaître que sa boisson favorite manquait à la louve. Après une semaine de patrouille à travers les villages et la campagne lorraine, elle avait fini d'épuiser ses réserves de cognac et montrait les signes d'un manque certains.

Avec toute la compassion dont ils pouvaient faire preuve envers la dépendance cognacienne, Cyann et Sabifax étaient allé fouiller la cave de l'auberge du mirabellier pour essayer de dénicher ne serait-ce qu'une goutte du liquide si précieux qui pourrait apaiser l'humeur de la louve insatisfaite. Ils en étaient à une dizaine de tonneaux testés et, même si pour certains d'entre eux la qualité était celle de grands crus, nulle goutte de cognac n'avait été tirée des barriques. Les cris de la louve enragées les avait fait remonté les mains vides et c'est là que tout avait dégénéré... La louve qui avait finalement trouvé une bouteille de cognac dans le fond de son sac, leur avait crié dessus - surtout après la plantureuse blonde qu'il ne lâchait pas du regard - et d'un geste malheureux, la troubadour avait envoyé la précieuse bouteille dans les airs et finir sa course contre un mur. La louve avait vue rouge et avait bondi comme une tigresse sur la poétesse, l'attrapant par la jambe. L'éclat d'une dague sorti prestement s'était fait voir dans la taverne et avait rejoint le cou de la troubadour pour y laisser une fine marque rouge. Sabifax se serait bien interposé... faisant de son corps un bouclier, mais il n'avait même pas eu le temps de lever le petit doigt tellement la scène s'était déroulé rapidement. Le mal était fait, il se retrouvait pris entre deux furies. Une était son amie l'autre était sa... Cyann.
Voila... toute cette histoire - dans laquelle il risquait de perdre sa tête - pour une simple bouteille de Cognac...

Il en était rendu là dans ses pensées, quand la porte qu'il croyait pourtant avoir bien fermé s'ouvrit. Voyant Mélo qui revenait, il fut finalement content qu'elle ne soit pas si bien clôturée... au moins le tribunal ne se retrouvait pas avec une porte en mille petits morceaux que les impôts des honnêtes citoyens auraient dut faire remplacer.


Melodie871 a écrit:

Tien en voila un que tu n'aura pas besoin de juger , fait mettre ce trophée au pic devant le château avec les autres , ça servira de leçon pour les autres brigands , par contre rend moi mon gant , je ne peux te provoquer en duel , tu n'est pas noble , nous règlerons nos différents à la caserne sur le terrain d'entrainement , mais sache que jamais je ne ferai d'excuses à ta troubadour et veille à ce qu'elle ne se trouve jamais sur mon chemin , une foi ce problème réglé , nous redeviendrons ami comme par le passé , jamais je n'aurai pensé qu'une femme puisse créer une discorde entre nous et entacher notre amitié


La tête du brigand jeté à ses pieds - juste à l'endroit qu'il venait de finir de nettoyer!!! - et les mots que la louve prononçait sur la troubadour sonnait dans sa tête comme un message très clair. Il savait très bien que Mélo réclamait vengeance et il savait très bien ce qu'il fallait à la louve pour s'apaiser.

Mélo... * il prend une pause, lui aussi a le regard triste *
Ne crois pas dur comme fer, que notre amitié pourra redevenir comme avant. Il y a des stigmates qui ne se guérissent pas d'une simple poignée de mains. A nous de faire en sortes qu'elles ne se produisent pas...


Il n'avait rien d'autres à ajouter... Il savait qu'il irait la voir sous peu, pour présenter ses condoléances suite à la mort de son époux. Il verrait bien si il arriverait, malgré tout, à lui apporter un peu de réconfort...

Sabifax

La louve avait tourné les talons et était repartie sans dire un mot. Son regard avait une expression furibonde mais empreinte de tristesse, signifiant que cette histoire n'était pas encore finie et connaîtrait bientôt quelques rebondissements...


Mais pour l'instant, le calme était enfin revenu, au moins dans la salle du tribunal car le jeune homme bouillonnait en dedans. Trop de tumultes s'étaient passé dans sa vie ces dernières semaines. Il finit de débourber le plancher. Au moins, la procureur ne salirait pas ses robes, qu'elle portait de façon bien plus séante que celle qui recouvrait le corps du juge. Puis il balaya... la salle vidée de ses occupants du regard et posa ses yeux sur une pile de parchemins qu'il avait sur son bureau.

C'était des courriers envoyés au tout début de son mandat de juge, concernant une des plus importantes affaires qu'il avait à juger. Le procès était attendu avec impatience et le juge, pour des raisons de respect de la justice, avait, dès le début de sa charge, envoyé une missive à l'accusé.






Seigneur chlodwig von frayner d’Azayes,

Je vous écris suite à ma nomination comme juge lorrain. J’ai devant les yeux le compte rendu de votre procès pour haute trahison. A ma grande surprise, j’ai constaté que votre plaidoirie personnelle repose sur des faits que vos avocats devaient démontrer. Malheureusement ceux-ci ne se sont pas présentés au procès. A défaut d’avoir entendu votre défense j’aurai donc droit de vous déclarer coupable. Cependant, Aristote m’a doté d’une grande sagesse. La preuve en est que j’ai commencé par décider de vous écrire avant de prononcer la sentence.


Maintenant que vous connaissez les raisons de ce pigeon qui a dut vous surprendre. Voici maintenant le fond de mon problème. Puis je, en toute conscience et sous le regard d’Aristote, déclaré coupable un homme dont les avocats l’ont abandonné ? Certes, l’homme aurait put faire preuve de perspicacité et s’assurer que ses avocats ne failliraient pas à la tache. Mais là encore, ne pas être sagace, n’est nullement un crime.


D’un autre coté, ne pas avoir eu droit à une bonne défense ne fait pas de vous un innocent. Bien sur par innocent, j’entends une personne coupable d’un délit et non pas dans son sens commun qui veut dire naïf, simple ou niais.


Dans l’état actuel des choses, ne pouvant donc vous déclarer ni coupable ni innocent, en vous écrivant je vous laisse deux alternatives qui me permettront de régler cette affaire. J’ai, depuis que je suis juge, ouvert le tribunal en gargote. Je vous laisse donc la possibilité de vous y rendre en personne, d’assurer votre défense par un nouvel avocat qui communiquera avec moi ou par tout autre moyen qui vous permette d’exprimer votre défense. Je conçois que l’important est surtout que j’entende votre défense, bien plus que vous l’exprimiez. Mais dire cela n’est il pas parlé pour ne rien dire ? L’autre choix est que vous ignoriez carrément ma missive. En ce cas, je ferai abnégation du fait que je pourrai considérer votre attitude méprisante envers la justice Lorraine et je prononcerai ma sentence sachant que vous avez délibérément choisi de vous taire.


Qu’Aristote vous éclaire dans vos choix et guide vos pas.

Sabifax de Beauregard,
Juge Lorrain.




Il tenait dans ses mains la réponde du baron à sa lettre et, en la relisant, un large sourire rayonnait sur le visage du juge. Il était temps que cet illustre tribunal retrouve sa fonction première et que le marteau résonne entre ses murs...


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Sabifax

Quelques jours plus tard, le juge Sabifax re-rentra dans le tribunal qui sentait bon l'air frais depuis que la boue laissée par la louve avait été nettoyée.

Il repensait à ce procès de haute trahison. La réponse du Von Frayner avait été des plus explicites... Bon il doutait un peu de l'impartialité du juge... Et Sabifax comprenait la méfiance du baron à son égard. Mais voila... la justice devait se faire et il était hors de question que l'intégrité du jugement soit remis en cause devant la cour d'appel. Les avocats du baron s'étaient évanouis dans la nature... enfin, l'un d'entre eux était même redevenu poussière, et aussi méphitique qu'il soit, l'accusé avait droit à une défense.

Et puis... qui pourrait tenir rigueur a un juge qui ne cherchait qu'à faire respecter le bon droit. Il avait donc pris sa plume et répondu au baron.






Seigneur chlodwig von frayner d’Azayes,

En premier tel que vous le faites remarqué dans votre première plaidoirie, la plupart des hommes qui ont un titre apprécient de se faire interpeller par ce titre. En l’occurrence un ‘Votre honneur’ au début de votre missive m’aurait certainement mis dans une meilleur disposition pour poursuivre la lecture de votre lettre. Mais… passons.

Concernant vos doutes et la remise en question de mon impartialité, si Aristote m’avait suggéré de vous condamner immédiatement, comme je vous l’ai mentionné dans la lettre, j’aurai déjà tapé l’impressionnant maillet sur la table et prononcé mon verdict.

Pour le reste, vous vous doutez bien que vous n’êtes pas le premier accusé à crier haut et fort qu’il est innocent. Si tout ceux qui se disent innocent l’étaient vraiment, à quoi servirait un juge ?

Je vous fait donc parvenir dans un coffre bien gardé, copie du dossier que j’ai au tribunal. Libre à vous ensuite de préparer votre réponse et apporter les réponses que vous jugerez nécessaires à la cour.

Qu’Aristote vous éclaire

Sabifax de Beauregard,
Juge de Lorraine



Il ne restait plus qu'à recevoir l'ultime, la grandiose et la si attendue plaidoirie du VF accusé. A ce qu'il avait entendu dire, le baron était capable d'avoir du répondant et savait répliquer parfois de façon acerbe et railleuse. Le juge s'attendait donc à recevoir une plaidoirie passée au vitriol, à défaut de ne rien avoir... il condamnerait en toute conscience et sans aucun remord.

Le dossier 'Chlodwig' étant maintenant en attente et ses histoires personnelles sorties du tribunal, le juge put finalement se laisser aller à une des ses occupations favorites - après le batifolage avec une troubadour facétieuse- c'est à dire la sieste dans son fauteuil...


Barberine



Le calme semblant être revenu au Palais de Justice, Barberine se risque à poser un pied prudent dans cet auguste batiment. Relevant le bas de sa jupe pour ne pas la tacher, et marchant les yeux fixés à terre, elle se décide à joindre son bureau, quelques peu rassurée par la propreté du sol.

Au passage elle jette un oeil dans le bureau du juge Safibax, le Vénérable semblant occupé par un dossier, à moins que ce ne soit une ruse pour cacher son sommeil, elle ne le dérange pas et file vers son refuge, une pile de dossiers sous le bras.

Mais avant un petit coup de mirabelle lui ferait du bien.

joignant le geste à la pensée, elle se sert généreusement, avale une première gorgée et repose le verre sur son bureau avant d'attaquer les afffaires accumulées pendant son absence

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Rosana45
Rosana arriva dans la salle du Juge comme une tornade de froid glacée.

Cette fois si, elle ne se cacherait pas, elle ferait face, elle avait besoin de conseil et de dire les choses comme elle les avait ressenti.

Elle vit en passant que Brberine était afférée a sa lourde tache . Elle la salua et lui fit deux gros bisous . Puis se reprit et lui dit qu elle avait à parler avec le Juge de Lorraine. Elle alla dans le bureau du Juge.

Elle vit que le Juge était plongé dans son travail. Elle avança de quelques pas et dit clairement


Bonjour votre Honneur, je suis Rosana de Beauregard, de Roquevillard, Dame d’Hommert et je suis aussi la maman d’un charmant petit garçon honnête et bien élevé. Le regard de Rosa s’adoucit en parlant de son fils quelques secondes, puis reprit son air grave et froid et releva son regard et continua ce qu’elle avait à dire.

Je viens vous soumettre une bien triste histoire et j’espère que vous saurez émettre quelques conseils voir plus, peut être plus, voir trouver des punissons qui sauront être juste. Ainsi cette affaire sera moins injuste et aura trouvé un semblant de justice dans ce monde cruel.

Rosana regardait dans les yeux Sabifax …… le grand juge qui à force de courage et de persévérance, multipliait ses fonctions.

Donc je vais vous apprendre le décès d’une amie très proche………. Mais avant je vais vous narrer l histoire qui m a fait venir me présenter devant votre grandeur. L histoire d un triste sire qui se débattait dans une bien lamentable histoire qui avait si bien commencé pourtant ……..

Et avant même que Sabi puisse émettre un son, elle reprit encore plus décidé. Il avait l air surpris et essaya d intervenir, mais la Nouvelle Rosana ne le laissa bafouillé un ….heu !!... hum !!!
Rosana poursuivit son récit …………….


Donc, comme je vous le disais cette histoire bien réelle et qui ……………..parce qu’elle est bien réelle, ne peut afficher les noms des protagonistes. Il n’est pas nécessaire de blesser la descendance aussi innocente qu’un troupeau agneaux qui vient de naitre. Donc nommons les personnages……………
En premier, nous avons un « triste sire » et nous le nommerons ainsi, et oui celui la même qui au début d’une rencontre, mériterait que vous lui donniez la sainteté sans confession ………….Celui qui vous touche et vous émeut même si votre cœur est de glace .Il vous semble bien sensible et si doux qu’une envie de le suivre vous tente en le voyant et vous serre les entrailles. Vous l’écoutez parler, rire, et vous le regardez dans les moments ou le rouge qui lui monte aux joues vous fait fléchir dans vos derniers sursauts de protection. Petit à petit la « magie de l amour » vient vous liée à cet être qui peut faire de vous la plus heureuse des femmes, puis …….. S’éloigner et vous abandonner pour votre soit disant bien être ……………………..


En second vient la femme et oui !!! Il y en a une ………….. Alors elle, c n’était pas la plus chanceuse, mais la plus sincères …………. L’âge sans doute …..Donc elle c est une douce fée rose comme aimait l appeler un ami disparu …… Donc nous pouvons la surnommer la Douce ou l’ingénue ou encore la sage pour ses conseils avisés. Elle avait vu tant de choses dans sa vie, tant de souffrance et de chagrin, de violence et avait perdu tant de ses amis…………… Elle avait été le pilier solide de nombreuses personnes qui ne voyaient en elle qu’une force tranquille. Elle protégeait ceux qui en avait besoins les innocents, les veuves et les orphelins et même parfois des hommes perdus ou imprudent.
Cette douce revenait en pèlerinage dans sa ville de naissance, une charmante petite ville qu’elle avait quitté des années plus tôt pour diverses raisons que nous ne nommerons pas là car cela fait partie d’une autre histoire, qui serait trop longue à expliquer.


Tout d un coup rosana pensa a ses quiches et autres gourmandises qu’elle avait mit à cuire au four communal juste avant de se rendre au bureau du Juge. Elle ne voulait pas voir bruler ses gourmandises, elle avait promis a Brisson d inviter ses amis à diner. Elle sursauta puis se remit à conter son histoire.

Donc je vous disais, que la Douce fut toucher par le triste sire mais pas au début car elle n’était pas là pour être apprivoisée par quiconque. Elle venait de perdre le plus fidele des amis surnommé l Elf et qui lui avait donné le surnom de la fée rose. Et ce qui arriva………….. Arriva…………. après quelques verres de mirabelles et quelques tourbillons de danses, une attirance et un attachement l’un pour l’autre vit le jour. Ensemble, ils construisirent un chemin de vie, ils allèrent chercher les affaires de la Douce et elle se réinstalla dans la ville qu’elle aimait tant avec l homme qu’elle aimait. Après bien des péripéties ils se fiancèrent et malgré les tracas de la vie, arrivèrent enfin a s unir l une pour le meilleur et pour le pire et l autre pour le meilleur et pour le rire. Tel furent ses mots. La douce ne releva pas la phrase, elle le savait joueur, plaisantin et un brin étourdi par une surdose de mirabelle.


Après quelques semaines, Aristote leur donna la preuve que cet amour était fertile en apprenant qu’ils seraient bientôt parents. Une surprise, une joie, un bonheur qui fut ternie par les longues absences du triste sire.

La douce pétillante de vie s’étiolait de jour en jour et perdit peu à peu tout l’éclat de ses yeux rieurs. Mais elle n n’intervint pas, elle savait que son époux était dans son élément et elle voulait le voir heureux. Il avait trouvé au castel ce qui lui manquait l épanouissement dans un autre monde trop loin de la Douce.

Elle avait prit la décision de l attendre d’être la quand il revenait de lui cuisiner de la bonne cuisine pour le rassasier.


. En attendant elle se mit à apprendre et à être plus au courant des affaires de la ville et du duché pour paraitre moins terne, moins fade moins inutile et ne pas faire honte à son époux. Le manque de présence de son triste sire la taraudait chaque jour davantage. Ses amis autour d’elle la voyait plonger dans la solitude et la déprime.


Elle accoucha d un super petit garçon plein de vie, qu’on nommera l innocent. Mais le triste sire fut par le plus grand des hasards dans un triste état d’ébriété à la naissance de cette enfant.


La Douce eut le cœur serré et déçue de voir qu il ne serait pas la pour voir clairement ce moment de vie. Apres la naissance la douce se retrouva encore plus seule. Le triste sire vaquait à ses galons gagnés avec panache.

Il montait vers le chemin qui l éloignait de la douce et celle-ci perdit beaucoup de motivation et se fanait tel une fleur privé de se qu elle aime.
Un jour dans un dernier sursaut en écoutant les conseils de certains amis autour d elle.


La Douce se présenta à Nancy pour reconquérirent le triste sire, qui fut enchanté de voir son fils et délaissa sa femme sauf pour manger ce qu’elle lui avait préparé.

Apres quelques jours et le cœur gros elle reparti sur les route de lorraine.
Puis un mal mystérieux vint la foudroyer et elle fut obliger d aller se soigner et se reposer au calme des sœurs.


Quand sa santé le permettait elle passait voir son fils et son époux.


Elle avait remarqué plusieurs fois qu’une damoiselle tournoyait autour de son époux et l affublait de surnom moqueur et parfois intime qui furent révélateur aux yeux de beaucoup de personne.

Cette damoiselle c est « tentation » Un belle plante légère comme une bulle de reve


La douce qui croyait naïvement que son époux tenait à elle ne voulu pas intervenir de peur que le triste sire ne la compare a une ex de ses amies qui faisait des crises de jalousie pour un rien. Il en avait tant souffert ……………….


Elle se rendit compte peut a peut qu’elle avait commis de grave erreurs en laissant son époux seul……………………


Rosana arrêta là son histoire alla se servir un verre d eaux, le but puis sursauta en pensant a ses quiches et autres gâteaux.

Elle parti en courant en disant de l attendre qu’elle reviendrait très vite
Quelques minutes plus tard elle revint avec deux paniers chargés de mets qui laissaient échapper des fumets divins.

Elle déposa ses paniers a l abri et revint continuer son histoire. Elle jeta un air froid et détaché au Juge surpris par tant d audaces …………..


Donc suite a cela elle perdit pied elle confia son fils a son époux le temps qu’elle serait en retraite.

Quand elle s’échappait elle allait retrouver son fils et son époux.
La douce trouva son fils endormi dans la paille et le triste sire en charmante compagnie avec la tentatrice.
La douce avait déjà vu le regard porter sur son époux et celui-ci y répondre.

La douce en souffrait atrocement et serra son fils dans ses bras ……


Elle était devenu trop fade, trop douce, trop gentille, trop…. Trop…… trop…… trop………

Dans leur rare discussion anéanti par ce qu’elle pressentait, elle lui demandait si cela ne valait pas mieux qu’elle meurt et il lui répondait « mais que ferais je de notre fils sans toi ? »

Elle lui dit un jour qu’elle voulait voyager et il lui répondit « je retiens personne »

Voulait-il divorcer ? ……non………. Cela lui était égal

Un jour la douce reçu un courrier qui lui disait qu’il devait lui parler des son retour chez eux

Et la il lui dit qu’il ne ressentait plus d amour pour elle et qu’une autre l attirait .

C est ce que retint la douce
................. Plus d amour pour elle...........................


Il lui dit je sais que tu n’es pas heureuse fait comme tu veux ………………..


La douce fut cassé d entendre de vive voix ce qu’elle pressentait et ses doute se confirmèrent pour la tentatrice quand il lui parla de celle-ci

Apres le choc qui l anéanti elle décida dans un moment de colère de disparaitre pour le laisser libre. Puis se ressaisit en ce disant que leur fils devait avoir deux parents et non une mère qui pleurniche et un père occupé.

Tout se bousculait dans sa tête mourir, divorcer, partir, s enfermer chez les sœurs ou encore s enivrer de mirabelle …………. Ben elle le fit
Elle alla vider la cave de mirabelle du triste messire puis le calme revint enfin pour quelques heures de sommeil.


Rosana se dit arriver a ce point de l histoire qu’elle devait être moins précise et plus rapide car Brisson alla avoir faim ………….

Donc elle ne c était pas trompée, une autre l emmenait rêver ailleurs sans doute sous les étoiles…………………. La douce se releva et reprit un semblant de vie et se promit de ne plus aimer et de ne plus être lamentable et la risée de la Lorraine.

Elle était devenue une ombre en attendant l amour et la présence de son « « époux » ».

La colère fit place au calme et à la réflexion. Elle décida de s occuper encore mieux de son fils quand elle serait prés de lui. Elle irait battre la campagne comme elle l avait fait avant et confirait la prunelle de ses yeux, son fils à une famille d accueil. .....................Ce qu’elle ne fit pas, bien au contraire, elle prendrait son fils et ferait un peu de route pour revenir au plus vite pour ne pas le priver de son père. L innocent n n’était pas coupable de la séparation de ses parents. Par devoir et conscience, la douce n n’enlèverait pas un fils à son père.

Ils partirent a Epinal comme une promenade …………La douce , L’Innocent et leur chien Loup Blanc…………Arriver en ville, La douce entendit les rumeurs , elle qui se sentait mal , lamentable , pitoyable, trouva un réconfort dans cette belle ville . L envie revint petit à petit de vivre de rire de construire et de s impliquer comme avant, avant la tempête et les grands tourments.
La Douce mourut …………………………………. D un coup user d être si douce que l on pouvait jouer à la malmener …………. Une autre dame fut née quand elle ferma la porte de son passé, sur son malheur.



Par contre, d’après les dernières nouvelles, le Triste Sire et la Tentatrice se rapprochent.

L ex Douce avait vu cela un jour qu’elle emmenait l’innocent voir son père dans son bureau de travail, c est ce qui l'acheva.



Rosana regarda fièrement le Juge, et chassant une dernière larme. Prit un verre d’eau fraiche pour dessécher sa gorge.
Elle posa son verre et reprit……


Donc, je vous demande à vous qui êtes juge,.... qui êtes impartial, .......sincère ........................et qui savez normalement faire la part des choses...................... Pouvez vous me dire ce que va être la suite de l histoire.............. Un divorce ?? Un oubli ?? Pensez vous que cette histoire soit JUSTE ?......................


Rosana ne le laissa pas répondre.

Je sais, vous allez me dire que c et le lot de beaucoup de couple, de famille ou presque dans ce monde cruel.
Pensez vous qu’il aurait été mieux pour la douce qu’elle explose et aille se battre bec et ongles pour l homme qui l a délaissé et qu’elle a tant aimé ?
Remarquez,…………………. Je répondrais à cela « Qu’elle a pensé à lui, avant de penser à elle. Car même a ce moment la elle l aimait. »
Vous allez me dire que le triste sire devait être bien malheureux avec son épouse ….. Sans doute oui c est la seule excuse qu’elle eut pour essayer de comprendre……………….


D’ailleurs elle a même pensé qu’elle pouvait être indigne de lui…………………. Ben elle a vite chassé cette drôle d idée……….

D’ailleurs ce n n’est pas la Douce qui est venue vous raconter cette Triste histoire et vous consulter, vous homme de grand savoir.

C est moi qui me suit dévoué pour vous annoncez ………. aujourd’hui............... la mort.................... brutale................. de La Douce Rosa................................ Et vous annonce au vol la naissance de la tigresse Rosana de Beauregard, de Roquevillard, Dame d’Hommert Forte, Aimante pour son fils l’innocent et Protectrice jusqu’ à la mort.


Rosana alla s assoir et attendit le verdict du juge qui était la pour être juste ……………..
Elle posa son épée par terre prés d’elle et se dit que Brisson n allait pas tarder à arriver maintenant.
Elle croisa les bras et regardait le Juge dans les yeux froidement……………… Attendant son verdict elle sentit le doux fumet de ses quiches et sourit en pensant à la joie de Brisson en les voyant . Elle se ressaisit et fit face ……………..

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Barberine




Barberine relève la tête accueillant Rosanna avec un sourire et à son tour l'embrasse.

Rosanna toi ici ! Comment vas tu ? je suis contente de te voir.

Tu veux boire quelque chose ? non tu n'as pas le temps, tu viens voir le Juge.

Bon je ne te retiens pas, mais passe me voir après si tu veux, on papotera un peu.


Songeuse elle laisse sortir la jeune femme, pensant qu'elle avait quelque chose de changé dans le regard.

Elle se replonge dans ses dossiers, un surtout l'ennuyait fort, elle ne savait quel parti prendre.

Elle ne fut guère étonnée d'entendre des éclats de voix venant du bureau du juge.

Ayant besoin de calme pour se concentrer, et par discretioin aussi, elle va fermer la lourde porte, mais pas complètement, la curiosité étant la plus forte.

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Sabifax
Le jeune homme s’était laissé entrainé dans un léger sommeil quand la porte s’ouvrit. Il eut un sursaut angoissé voyant Rosa entrer dans son bureau sans frapper. Cela ne présageait rien de bon pour le juge, mais au moins elle n’était pas armée d’un rouleau à patte ce qui aurait vraiment mal auguré pour le dos ou la tête du juge. Surtout qu’elle avait un regard assez glacial, loin de sa manière habituelle de porter ses yeux sur le jeune homme. Un peu normal sans doute…

Il l’écouta silencieusement livrer ce qu’elle avait ressenti ces derniers jours… ou même mois. Il pesa chacun des mots qu’elle prononça… certains faisaient mal comme un couteau qu’on enfonce à plusieurs reprises par petits coups à des endroits différents. Mais il comprenait sa rancœur, espérant qu’elle passerait un jour. Certes il n’était pas d’accord sur tout ces reproches.. Certains étaient sans aucun doute justifié mais pas tous. A d’autres personnes, il aurait put faire montre d’indifférence ou de mépris…. Mais pas à Rosa, surtout qu’elle ne semblait pas ressentir de haine… juste une profonde blessure causée par sa faute à lui.


Quand elle eut fini son discours, il fut surpris qu’elle en appelle au juge. Une petite moue se dessina sur ses lèvres sachant qu’il n’avait jamais été doué pour expliquer ses états d’âme ou ses sentiments. Il se leva de son siège et s’installa plutôt sur un fauteuil plus proche de celui de Rosa. Elle voulait un verdict du juge… mais ça ne serait pas le juge qui pouvait lui répondre. Le jeune homme allait retirer sa tenue de juge – c'est juste une façon de parler… vous pouvez garder vos yeux ouverts – et lui répondre en homme animé de sentiments… mélangés.



Rosa…. * commença-t-il d'un air sérieux puis sa vue se porta vers les quiches et ses narines frémissent.*
C'est gentil de m'avoir apporté de quoi me rassasier... vraiment gentil..
Si ca te dérange pas, j'en prendrai après avoir fini de parler. Comme on répète souvent à Brisson: C'est pas poli de parler la bouche pleine..

Mais ne t'en fais pas... elles n'auront pas le temps de refroidir, je vais faire court... moi aussi.


Ouais.. en fait il préférait ne pas regarder l'épée qui était pas trop loin de rosa. C'est que Rosa n'était pas seulement bonne cuisinière, elle était aussi une sacrée combattante bien endurcie et entrainée bien avant lui à l'OST.


Bon...bon bon... Ne tournons pas autour pot de confiture....

Tu sais Rosa... le juge... y répondra pas à tes questions. Mais moi, je peux te dire que l'homme qui était avec cette dame... il n'était pas malheureux contrairement à ce que tu penses... Le sire, il se rappelle de l'arrivée de Rosa à Vaudémont, cette Rosa dont tout le monde lui avait parlé avant même qu'il la voit. Rosa qui avait rempli les armoires d'une taverne de quiches et de biscuits pour qu'un jeune homme se régale pendant qu'elle partait quelques jours à Toul... Il n'a rien oublié de ces merveilleux moments depuis le mariage de son cousin Gwen. Rosa qui le regarde de ses yeux pétillants... la coupe aux lèvres, la danse avec rosa l'infatigable et la promenade autour du lac...

Il la regarde... C'est si c'est loin tout ça.... pourtant il y pense encore. Un mariage qu'il pensait être des plus ennuyeux c'était transformé en un de ses meilleurs souvenirs.

Puis ce voyage jusqu'à Montbrisson alors que le printemps arrivait.... la clairière au milieu des bois, tu sais... Je me rappelle très bien de ravissant endroit.

Il sourit... c'était dans cette clairière qu'elle lui avait appris les bases de la survie du bon soldat en pleine forêt hostile... chapitre un: apprêter un bon steak de fourmi. Un souvenir agréable... même si il n'avait put goutté au steak qu'il avait oublié sur le feu.

Ensuite... le retour à Vaudémont... ou chacun doit trouver sa place... Être heureux soit même avant de vouloir rendre l'autre heureux. Tout ces gestes complices et ses cornichons que l'on a partagé... Même si les cornichons... c'était surtout toi qui en mangeait...

Voila... Rosa, si tu veux savoir si j'étais heureux ou pas.. oui je l'étais.... en fait, je l'ai été avec toi... Trop même... Je pouvais vivre ma vie, relever les défis que je voulais et savoir que tu étais là... La vie de rêve pour un homme tel que moi. Une épouse parfaite, un pilier de tendresse et d'affection, toujours là pour me soutenir dans laquelle j'avais une confiance inébranlable... Voila ce que je vivais... égoïstement.


Il arrivait au moment de l'histoire ou ca se corsait... Il lâcha un soupir.... pas sur de vouloir continuer. En temps normal, il se serait rempli un grand verre de mirabelle... Mais pour ça, il aurait fallut qu'il se lève pour aller se servir ou qu'il demande à Rosa de lui en apporter un... Mouais.... pas sur que ça soit une bonne idée...

La suite Rosa... Tu fais entrer dans l'histoire une tentatrice.... mais c'est là que tu te trompes.
Par contre, le jeune homme, il est un peu imbécile, mais pas trop quand même.... à un moment, il comprend que Rosa, ben...elle n'est pas heureuse. Il est allé lui demander même...


Là, Sabi... se dit qu'il est gentil avec lui même.... il a quand même eu bon nombre des proches de Rosa qui sont venus lui en parler... Alors dire qu'il a compris tout seul est un bien grand mot... Mais si il était trop honnête, manquerait plus qu'après, elle le traite de stupide, andouille, triple buse, crétin, idiot, cornichon et autre sobriquets...


Voila... alors Rosa, je te demande pardon de ne pas avoir sut te rendre heureuse...
Mais ne blâme personne d'autres que moi... et surtout ne pense pas que je te blâme pour ça. * Il baisse les yeux vers ses pieds * Je t'ai dit que je souhaitais conserver ton amitié et ton affection.... et j'espère que tu sais que je ne dis pas ça seulement pour le bien de notre fils.


Je sais que tu m'en veux et qu'il faudra du temps pour que tu me recuisines tes fameuses quiches mais... Ça n'a pas été aussi facile pour moi que tu sembles le croire et j'ai appris une dure leçon de vie: On aime que les femmes que l'on peut rendre heureuses.



Il ne savait plus quoi ajouter, c'était comme ça qu'il avait ressenti sa vie avec Rosa et sa séparation avec elle. Il souhaitait simplement qu'elle soit heureuse mais ne savait pas trop comment lui expliquer... Ya pas de lois, ya pas de juge qui sachent discerner parfaitement les affaires du cœur...


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Rosana45
Rosana vit approcher Sabifax et fronça ses sourcils , …………….ses sens en alerte. Jugeant que le danger planait……………., elle le regarda reprendre contenance en faisant des gestes simples mais réfléchit ………………….. Il enleva sa robe de Juge. …………………….
Voulait il la corrigé pour avoir osé l’interrompre dans un sommeil……………. Travail important ……………….. ou une rêvasserie tendancieuse…… ?
Ou peut être voulait il lui montrer un accroc………………… dans son bel habits…………… qu’ il aurait attraper sur un arbre??????…………..
Elle espérait ne pas l entendre parler de ses mésaventures ……………Peut être avait il encore besoin d elle pour raccommoder cet accident ?……...

Sa réflexion en resta la , quand elle le vit prendre place sur le fauteuil prés d elle. ……………..Elle se crispa………… et le fixa durement, tout en s’étonnant de ne rien ressentir de plaisant comme avant d’être la .

Il savait comment faire pour amadouer le plus terrible des ennemies et elle lui connaissait des talents de négociateur. Il commença par lui dire d’un ton rassurant comme on parle à un enfant……………., qu’il la remerciai d’avoir pensé à lui apporter de quoi se restaurer. …………. Elle se dit qu’ âpres la couture……………et la cuisine ben cela irait après sans doute du coté solide de rosa qui était le pilier……… qui avait été la dans les moments difficiles de sa vie …. Il devait perdre la raison ou peut être que son instinct de survit se fit trop fort a ce moment là.

Il devait prendre des forces avant de répondre à toutes ses interrogations.

Il pensait quand même pas qu’ elle avait cuisiner ses délicieuses quiches pour lui ……………. Il avait d autre mets a déguster ailleurs.


Rosana arrêta de penser au moment ou elle entendit le nom de son fils. Et voila qu’il parlait d’un pot de confiture, il devait vraiment avoir grand faim.

En entendant Sabifax lui dire que le juge ne s’occuperait pas de l’histoire, elle fut surprise et encore plus méfiante. La il lui dit qu’elle se trompait, lui parlait de leur rencontre et de tous les sentiments éprouvés d’avant. Elle ne voulait plus entendre le « bon passé ».

Le regard de Sabifax partit bien loin dans ses souvenirs et il s’interrompit. Surement que l’odeur alléchante des quiches lui faisait perdre le file de la discussion.

Quand il reprit, il reprit en disant qu’il avait été trop heureux, une boule de colère vint lui serré les entrailles. Comment on peut être trop heureux ?

Puis il lui parla de la « tentatrice » et lui confirma qu’ elle se trompait a ce moment la elle poussa un soupire en ce disant que ce n était pas l’image qu’ il avaient montré à la Lorraine. Bon nombre des personnes à qui elle s était confier , n’avait pas été étonné .

D’un signe de tête énergique, elle acquiesça sur le fait qu’il devait être un brin imbécile. Mais Rosana ne s’abaisserait jamais à émettre des mots blessants et elle-même était une fieffée imbécile.

Elle eut le ventre serré d’entendre le pardon qu’ il lui demanda. Elle avait très envie de le rassurer de lui dire qu’ ils avaient été deux dans ce couple et deux a faire des erreurs et qui n en faisait pas ?


Sabifax avait le même regard que Brisson quand il avait été pris a défaut. Rosa se retint de ne pas fondre en larmes, n’avait elle pas décrété qu’ elle serait froide à jamais?……………. La douleur ressenti par ce chemin de vie si tragique ne s’effacerait pas aussi facilement dans son esprit et surtout dans son cœur…………

Rosana avala sa salive, sa gorge était serrée. Elle prit le verre d’eau prés d’elle d’un air qu’elle souhaitait détaché et lointain. Comme si dans un moment aussi pénible on pouvait l’être en étant humain. Elle but sans s’étrangler et posa le verre.


Elle releva la tête en prenant tout son temps . Les premiers mots la surprirent elle-même par l’élan de cœur qu’ils prenaient



Sabi………………… heu!! Messire Juge , je n’aurais jamais fait l affront d’apporter quelques pots de vin pour obtenir la clémence pour votre verdict.

Il se trouve que j ai un petit homme a nourrir et qu’ il est aussi gourmant et joueur que son père qu’il aime tant.

Sachez par la même que c’est le juge que je viens consulter c’Est-ce qui fait que je garde un calme olympien.

Je prend note du fait que ma demande vous dépasse. D’ailleurs je connais une Douce qui est dépassé depuis longtemps.

Vous me dites que le Triste sire n’était pas malheureux……………
Rosa se mit à réfléchir………… C est vrai qu’ il paraissait l’être a l’époque .Mais la Douce malgré sont grand âge était bien naïve et elle pensait comme toutes damoiselles un brin romantique.

Qu’un mariage lie deux être pour s’aimer , se soutenir mutuellement . Je sais que les aléas de la vie empêche la communication profonde.

Vous dites « être heureux soit même avant de rendre l’autre heureux » quand pensez vous que le triste sire rendrait moins malheureuse la Douce??. Elle avait réussi a être heureuse et a le rendre heureux………………

Parfois je me dis qu’elle aurait du moins le rendre heureux pour qu’il digne le remarquer……….. Mais la douce était loin d’être cruelle.
Pour ce qui est du fait qu’ il était trop heureux cela me fait sourire car au moins elle a sut le faire …………

Au sujet de la tentatrice cela, je dirais que la vie nous fait trouver ailleurs ce que nous n avons pas à la maison.

La douce n’en voulait pas du tout à cette jeune damoiselle d’être amoureuse du triste sire .

Remarquer le triste sire manquait de répondant de défie et la douce ..........d amour .................de tendresse et..................... de présence . D’ailleurs dans un moment de faiblesse et d’instabilité elle était tombé dans le piège. Elle s en ai vite rendu compte.


Je suis sur que le pardon mutuel est de rigueur dans toute sa sincérité et son respect.


Le cœur de la froide Rosana se serra, mais elle tint bon se disant qu’ il ne devait pas se rendre compte de la gravité du résultat.
Comment on peut être trop heureux et pas rendre sa femme heureuse? Comment on peut ne pas voir que la femme que l on aime s’étiole et se fane ?
Comment on peut pas voir le visage de l être aimé ravagé par les larmes ? Encore bien des questions sans réponse ....................
.

Elle se leva et reprit face a lui avec le cœur déchiré par ce qu’ elle s apprêtait a lui dire


Sabifax de Beauregard je demande officiellement , moi rosana de Beauregard de faire la demande de séparation de Corp., ainsi nous pourrons , je l espère de tout cœur , ne plus souffrir et ne plus nous déchirer .

Nous serons pour toujours lié l un a l autre , par l enfant qui est né de notre union et que nous chérissons .

Nous avons le devoir de l aider et le conseiller et surtout de l aimer pour qu’ il devienne un homme heureux et indépendant .

Et peut être un jour si nous le voulons, et le désirons, construire une amitié sans aigreur.

Nos Imbécilités nous ont privés de nous aimer comme nous avions le devoir de le faire , nous avons encore une choses a gagner .


Rosana lui tendit la main pour conclure cette affaire qui les brisait tous les deux . Chacun d eux repartiraient avait une blessure à soigner .

Il n y a que le temps et la patience qui pourra espérer faire des miracles

Elle chercha sont regard et attendit sa décision ………………………….

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Sabifax
Le silence qui s'écoula après qu'il ait parlé lui sembla durer une éternité, laissant le temps aux mots qu'elle avait prononcé avant faire leurs œuvres à l'intérieur du corps du jeune homme. Son cœur se fissurait lentement sous les coups de maillet qu'elle avait assené. Il voyait sa vie des derniers mois d'un regard différent. Elle avait sonné maintes fois des cloches qu'il n'avait entendu ou dont il avait mal compris l'écho au milieu de la cacophonie de la vie qu'il menait.


Quand Rosa reprit la parole, il sentit tout ses désillusions dans le 'Sabi...' qu'elle lui lança, malgré le ton désinvolte dans la suite de sa phrase. Il l'écouta sans férir... Malgré tout, Rosa était celle qui connaissait le mieux le jeune homme qui avait toute confiance en son jugement... enfin le croyait-il au plus profond de son âme. Il comprit chacun de ses mots qu'elle prononçait et plus encore, y découvrant le regard qu'elle portait sur lui.

Rosa n'avait pas tout à fait tort, il s'était emmellé les sentiments ne sachant plus ce qu'était vraiment le bonheur dans leur couple... pourtant tout avait si merveilleusement commencé. Sans doute, chacun avait leur torts... et il ne voulait faire aucun reproches ni récrimination à Rosa Quand à lui, le sentiment de culpabilité commençait à le ronger en dedans et il en avait assez entendu pour songer à s'auto-flageller dès qu'il aurait fini de perdre ses esprits.

Elle avait perçue la liberté qu'il s'était donné et qu'il tenait à lui laisser comme de l'indifférence.... mais les questions se bousculaient dans sa tête et le doute s'installait. Oui, peut-être que le jeune homme n'était qu'un cœur de pierre ou avait-il un même cœur? Il n'en savait plus trop, tellement les mots que Rosa martelait, résonnaient en lui comme le douloureux échec de ces derniers mois. Une partie de sa vie lui semblait n'être qu'une illusion bâtie sur du sable. Comment avait-il put se tromper ainsi, ne rien voir ni présager jusqu'à en arriver à la rendre malheureuse ?

La miette de cœur qui lui restait se serra quand elle reparla de la 'tentatrice'... Que pouvait-il expliquer concernant l'histoire d'une amitié souhaitée qui s'était changée au fil du temps et grimpait doucettement l'échelle des sentiments.


D’ailleurs dans un moment de faiblesse et d’instabilité elle était tombé dans le piège

Il n'écouta pas la suite.... comprenant le terrible sens de cette phrase et l'insupportable vérité qu'elle dévoilait en quelques petits mots. Il réalisa ce que la douce Rosa avait fait par dépit. Les idées se bousculèrent, s'entremêlèrent dans sa tête . En avant du jeune homme sidéré, Rosa lui tendait la main. Pourquoi? se demanda-t-il en la regardant éberlué.


Rosa.... parvint à prononcer le jeune homme.
Nous ne règleront pas ceci ici... J'ai besoin de penser à tout ça et laisser décanter ce que tu viens de dire.


Elle regardait attendant sans aucun doute qu'il lui prenne la main comme pour un contrat d'homme à homme, mais il ne pouvait s'y résoudre, son corps restait figé sur le fauteuil dans lequel il s'était assis.

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Rosana45
Rosana regardait Sabifax , qui était resté silencieux ,et la regardait comme si elle l’avait poignardé, hagard.
Il avait pâlit et elle se demandait bien pourquoi . Elle savait qu’il avait mal mais elle devait lui dire la souffrance qu’il lui avait fait, même si il était un homme de valeur et de présence pour la politique, les lois et la Lorraine.
Elle avait fait une erreur suite à l’indifférence persistante qu’ elle avait subit . Elle savait que beaucoup de ses amies pouvait dire le nombre de fois qu’ elle leur avait confier sa peine et son chagrin. Combien de fois elle était glacée et proche de s’éteindre.

Elle se demandait encore pourquoi il n' avait pas fait attention à elle comme le fait un mari aimant.

Était elle fautive ?
Qu’ Est-ce qu’ elle n’avait pas fait pour qu’ il l aime en tant que mari et non en tant qu’ amie , confidente ou peut être de mère?.

Elle était un refuge pour ceux qui en ont besoin , elle était une écoute pour ceux qui n était pas écouté. Elle était présente pour ceux dont la vie les mettait dans la solitude. Elle n’ était pas une sainte , une statue de pierre, ni un objet qu’on se sert quand on en a besoin .

Elle était Rosana, une femme aimante qui avait tout donné pour être aimé par l homme qu’ elle aimait . Le résultat c’est qu’ elle le méritait pas .

Le résultat c est que plus on donne , plus on est prévenante et disponible pour l homme de sa vie , moins il se porte présent, ou ne fait attention car pour lui c est acquit .

Elle avait passé des jours et des jours malade et même failli perdre son bébé toujours seule dans sa maison de Vaudémont . C’est vrai qu’ elle voulait pas se plaindre devant lui , c est vrai qu’ elle avait perdu foi en lui .

Comment peut on vivre l indifférence de son mari sans souffrir et sans perdre le gout de la vie?.

Elle savait qu’ il ne pouvait pas comprendre le mal était fait.

Son orgueil en avait prit un coup. Rosana se demandait « et son cœur , était il en souffrance sincèrement et honnêtement ? » ou n’était il que blessé dans sa fierté?

Elle ne saura jamais sans doute qu’elle amour il lui avait porté. Il devait pas l aimait pour ne pas voir qu’ il manquait dans la vie de rosa.

Suite au fait qu’ il lui avait rendu la liberté pour son sois disant bonheur, elle était brisée . Bon nombres de leurs amis lui avaient demandé des nouvelles d’elle car ils étaient inquiet. Et ce n est qu’à cause de cela qu’ il avait vu qu’elle était pas heureuse.

Un homme aimant aurait tenter de parler de dire ………………. de la retenir auprès de lui et de l aimer.

Il avait seulement dit qu’ils devaient se séparer pour qu’elle soit heureuse.

La elle compris que la partie était fini. Mais la encore elle ne se défendit pas elle ne se battit pas . Et tout cela pour qu’il soit heureux sans elle ……………..

Son départ pour Epinal avait été la seule décision qu’ elle avait pu prendre.

Elle s était installée dans cette charmante ville et avait fait ce dont elle était faite, aider, construire et avancer. Elle avait pensé a son fils en priorité. Proche de son père, pour ne pas ressentir plus le manque qu’ un autre enfant.

Elle l entendit dire comme dans un cauchemar , d’une voix sans timbre


Citation:
Rosa....
Nous ne règleront pas ceci ici... J'ai besoin de penser à tout ça et laisser décanter ce que tu viens de dire.



Elle encaissa les mots tranchants et baissa lentement sa mains tendu vers lui ………………

Elle soutint son regard, et lui dit aussi blanche que la mort ………


Je suis a Epinal, tu me feras savoir ta décision …………..

Rosana remit sa cape prit ses paniers refroidi et sorti . Elle fit signe d’adieu à Barberine et sourit tristement tout en sortant du Bureau du Juge de Lorraine ……………………………

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Sabifax
Rosa et les quiches sortirent de la pièce laissant derrière elle, curieux contraste, un doux parfum de quiche et un gout amer dans la gorge du jeune homme. Ce qu'avait dit Rosa l'avait finalement conforté dans sa position, il sentait qu'il avait fait le bon choix même si celui ci était douloureux. Il reprendrait bientôt la route et le temps tel un magicien ferait son œuvre et apaiserait les blessures qu'il ressentait.

Il retourna à son bureau se servir un bon verre de mirabelle... finalement regardant la bouteille du précieux liquide réconfortant, il la garda à portée de main. Il savait qu'elle avait détruit ses précieuses réserves à Vaudémont... par chance, il avait conservé quelques tonneaux à son bureau

Rendu au sixième ou septième gobelets, ses idées s'éclaircirent enfin. Il allait pouvoir reprendre ses occupations normales - Faut-il que je précise: ... pour un tribunal ? - , mais avant.. Rosa avait parlé d'Uriel à contacter, il se rappela qu'il avait échangé quelques courriers avec le diacre lorrain et ressorti celui reçut en début de semaine à Toul et le brouillon de la réponse qu'il avait aussitôt envoyé.






Bonjour cher Sabi,

Je vous taquinais en parlant des bouteilles de l'archidiocèse. D'ailleurs, il vous faudrait être un sacré serrurier pour les trouver.
Et c'est toujours avec plaisir que nous en boirons ensemble.

...

Bref. Pour en revenir à vous-même : je comprends.
J'avais bien compris à vos paroles que vous espériez encore l'amitié de Cyann, mais que celle-ci souhaitait davantage.
Je l'avais rencontré pour la première fois au bal de Sébastien ... la jeune femme était un cœur en mal d'amour.

Le coeur de l'humain n'est pas fait pour se passer de l'amour de ses semblables. Je ne le sais que trop bien.
Et même ceux qui se dévouent entièrement à Dieu, en prononçant des voeux, j'ai parfois du mal de le comprendre, mais il est vrai aussi que nous sommes encore bien jeunes ; peut-être parlerons-nous différemment lorsque viendra l'automne de notre vie.
Un baiser n'est à mon sens point trop condamnable.

Si je vous ai dit cela, Sabifax, c'est pour vous préminir, vous et Rosa, aussi, des conséquences temporelles.
Car si la confession et le pardon de Dieu sont accessibles bien humblement, les jugements rendus par les hommes le sont beaucoup moins.
Pour parler de manière très terre à terre - excusez-moi, mais il faut bien que je le fasse - lorsqu'il y a annulation de votre mariage et que la cause d'adultère est reconnue, vous devez savoir que ledit mariage est de fait annulé et que le fautif ne peut plus se remarier et que d'éventuels futurs enfants seraient considérés comme batards aux yeux des hommes.
Croyez bien mon ami que je ne brandis pas devant vos yeux une injonction de mise en garde ; en tant que proche, je ne puis que vous conseiller.

Cela dit, étant homme, je comprends fort bien ces tensions et ces démons qui peuvent vous torturer. Encore plus lorsqu'une belle et jolie jeune femme est toute prète à s'offrir. Je ne puis me targuer de cette expérience d'y avoir goûté mais sachez que le fruit me fut présenté maintes fois et que force de volonté fut grandement nécessaire pour y résister. Quant à la souffrance, elle vient d'une blessure, qui elle-même provient bien d'un manque certain.
Dieu pardonne, Sabi, car Il peut nous comprendre ; les humains eux, le font beaucoup moins.

Simplement, soyez prudent.
Car bien égoïstement, si j'en viens à aller au Paradis, j'aurais bien du mal à me passer de votre présence et de votre bonne humeur pour l'éternité !
Trève de plaisianterie, prenez soin de vous, mon ami.

Uriel





Mon cher ami Uriel,

Je dois vous avouer que l'art de la serrurerie pourrait se mettre à me passionner, si vous continuez à me parler de cette fameuse cave ou dorment des bouteilles comptant parmi les plus grands crus des royaumes et quelques vieilles barriques qui me font tout autant saliver. Mais ne vous inquiétez pas, même si je suis sur de trouver au moins une complice pour m'aider à atteindre votre cave, je vais préférer attendre que vous m'invitiez à déguster une bouteille ou que nous en partagions une lors de la prochaine messe. Vous n'aurez qu'à me faire un petit signe et je comprendrai qu'il me faudra me recueillir très profondément au moment de communier à ce divin nectar.

Votre lettre m'a tiré un léger sourire, pas seulement en me faisant rêver à votre cave. Mais... si un baiser n'est pas condamnable, je me dis que deux ou trois baisers et quelques caresses affectueuses ne le sont certainement pas non plus.

Au moins pourrai je profiter de ce témoignage de tendresse parfois chaste et pur ou d'autres fois sensuel et qui stimule tellement les sens pendant que l'on savoure les lèvres de la femme pour lequel on éprouve un désir charnel si intense. Je prierai quand même Aristote, pour qu'il n'attise pas un trop grand feu passionnel que je ne saurai plus éteindre. Peut-être pouvez aussi intercéder très fortement auprès de lui, pour que les démons ne m'assaillent pas quand le soir, sous la clarté de la lune éclairant ma chambre, je rêvasse à ses boucles blondes qui cascadent autour de son doux visage et ses yeux azurs pour lesquels je pourrai me damner.

Je trouve bien humain d'avoir des désirs et ne point désirer souffrir ces tourments. Je suis sur que vous comprenez, Uriel, ce qu'un homme ressent quand il exprime que le désir entraine le manque et que le manque entraine la souffrance. Suis je condamné à en pâtir sur terre pour gagner mon paradis solaire? Ou, sans tomber dans les abus et les excès, assouvir le désir me permettrait de m'en libérer, retrouver la paix de mon corps et profiter des délices merveilleux que nous offre la vie.

Enfin... je vous écris ça, mais je connais déjà votre réponse. Vous allez me dire que dans l'attente de régler ma situation, je vais ressentir bien des contrariétés qui m'affligeront et me vont me hanter jours et nuits. Mais qu'ensuite, une fois ces désagréments - supportés si longtemps - passés, le plaisir qui suit n'en sera que meilleur et plus grand pour moi.

Je vais donc me contenter de peu. Si je peux qualifier ainsi un baiser qui soit pudique et retenu d'un honnête aristotélicien ou bien brulant de la fougue d'un jeune homme passionné.

Puissè-je résister et ainsi, j'aurai le plaisir de vous retrouver au paradis... et qui sait, les caves du paradis doivent être toute aussi bien garnies que celle de Trèves. Partager des bouteilles de vin en votre compagnie pourrait très bien me motiver dans mes résolutions aristotéliciennes.


Sabifax de Beauregard.


Il recevrait certainement une réponse quand il serait de retour à Vaudémont et pourrait alors prendre les dispositions pour la séparation avec Rosa. Quoiqu'il en soit... les affaires spirituelles ne réquéraient certainement pas autant de formalités administratives qu'un fonctionnaire ducal pourrait exiger et tout devrait bien se régler dans des délais très bref. Sinon... comment pourrait il encore résister longtemps à ces démons malicieux qui le hantent. Il se sentait comme en avant d'un énorme gateau imbibé de mirabelle placé devant lui sans qu'il puisse y croquer dedans... D'autant plus dur de résister, alors que l'épicurien a la gourmandise comme péché mignon.


Il se leva pour tituber jusqu'à la sortie du tribunal et salua Barberine... nullement surpris de voir la procureur encore là en train de travailler avec autant de conscience professionnelle sur ses dossiers.
Il était en avant de la porte, puis se retourna pour aller lui glisser quelques mots.


Dites... Barberine, je m'excuse pour le dérangement... j'espère que le bruit ne vous a pas trop dérangé.

De toute façon, Barberine était tellement plongée dans son travail qu'elle n'avait certainement pas entendu les discussions au travers de la porte.




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Barberine




Barberine semblait travailler, mais en réalité elle était plongée dans une intense réflexion.

Les bribes de la conversation parvenues jusqu'à elle, lui laissait un léger malaise. De plus elle s'en voulait d'avoir tenté de surprendre des secrets qui ne la regardaient aucunement. Elle enfouirait cela bien au fond de sa mémoire, se jurant de n'en souffler mot à quiconque.

Elle allait se lever pour fermer complètement la porte, lorsque celle ci s'ouvrit et la silhouette du juge s'encadra dans la porte.

Un peu honteuse de s'être laissée surprendre par le péché de curiosité, elle rougit légèrement, bénissant le ciel que la relative pénombre des lieux cache sa confusion.

En le regardant elle balaya d'un sourire ses excuses.

Quel bruit Safibax ? Ne craignez rien les murs épais et les lourdes portes protègent des indiscrétions, et ces lieux sont un asile inviolable aux conversations que nous menons et aux aveux que nous recevons.

Elle le regarde avec attention.

Vous allez bien ? Vous me paraissez quelque peu, euh comment dire, vacillant et pâle. Vous devriez prendre l'air. Mais avant peut être qu'une petite mirabelle .... mais faites comme vous voulez, c'est offert de bon coeur.

Souriante, la Procureur regardait le Juge qu'elle n'avait encore jamais vu dans cet état.




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Sabifax
Alors que Barberine lui demandait comment il allait... il s'arréta et se sentit sur le point de vider tout ce qu'il avait sur le cœur. Finalement, il lâcha un soupir et épargna les oreilles de la procureure.


Non merci, Barbie... j'ai déjà but quelques verres et je crois que pour une fois... cela suffit.

Ne vous en faîtes pas... tout va bien... comme toujours.


Il lui adressa un sourire rassurant, puis il se dépêcha de sortir.

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