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[RP] Dura lex sed lex - Palais de justice Lorrain

Sabifax
Le juge était un peu découragé... Nouveau mandat, mais au final... il n'attendait rien de bon des deux mois qui s'en venaient. Pourtant, il n'avait pas complètement perdu espoir. Son temps tournait autour de deux blondes. La première était la procureure avec qui il avait un énorme plaisir à travailler au sein du conseil ducal comme au tribunal et à boire à chaque occasion qui se présentait. La deuxième, sa C... adorée, la seule capable de l'enivrer bien plus qu'une bouteille de mirabelle.

Le travail reprenait, quelques procès à régler... Celui de Majoie, accusée de sorcellerie. Vu l'accusation et la présence des deux accusés sur une même liste ducale, Il avait demandé qu'elle démissionne du conseil ducal sinon il allait sanctionner sévèrement. Plusieurs jours après sa demande, il n'avait pas encore reçu de réponse et se demandait si Majoie avait conscience qu'un conseil ducal disposait d'une salle de discussion.

L'autre procès en attente était celui de Chlodwig. Le verdict était prêt et il ne lui restait qu'un petit point de droit à éclaircir. Le juge ne regrettait pas le temps pris dans cette affaire. L'expérience acquise en deux mandats permettent de mieux comprendre les éléments qui peuvent motiver à se révolter quand on voit un duché s'effondrer sous ses yeux.

Donc si la duchesse ne tardait pas trop... bientôt il pourrait rendre son verdict. En attendant rien de tel qu'une nouvelle scéance de travail avec la procureure.

Espérant que celle ci sera plus studieuse que la dernière fois.

Il se rappellait encore l'épisode des orteils.... Combien de lorrains pouvaient se targuer d'avoir dormi en compagne de deux blondes aux pied nus ?
Lui... avait vécu ça... les petits ronrons et les effluves plantaires mélangés aux odeurs de charcutailles et de mirabelle avaient eu raison de lui et finalement, il avait passé un excellent moment à somnoler l'estomac plein.

Quelques jours s'étaient écoulés depuis. Le printemps avançait et c'est toujours plus amoureux qu'il voyait la belle saison s'approcher. Il rentra donc tout sourire dans le bureau de la procureure, prenant bien soin de saluer le colosse de garde - qui semblait toujours aussi aimable - à l'entrée de son bureau.


Bonjour Barbie! * il lui fit une bise amicale *

Comment vas tu ?


Il regarde sur son bureau et remarque qu'il y autant de dossier en traitement que de paniers victuailles.

Ben dis donc Barbie.... si tu prends pas garde... toi aussi tu vas grossir. Fais attention au petit bedon...

Bon je dis ça... mais question boustifaille, je ne suis pas en reste. Uriel est passé à Vaudémont en compagnie de Sybille et on s'est fait un de ces gueulerons... Mmmmmhhhh


Il passe sa main sur sa panse alors qu'un sourire de réveur gourmand se dessine sur ses lèvres.

Je te raconterai si tu veux... mais pas avec l'estomac vide. Ce serait un trop grand supplice pour les gourmands que nous sommes.

Il prit une chaise et s'installa dessus.

Et toi Barbie... que racontes tu ?

Des nouvelles de Fiha ?




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Barberine




Barberine vit arriver le juge avec un grand sourire.

Elle se morfondait un peu depuis le nouveau mandat, n'ayant pas d'affaires à traiter, et puis l'éloignement momentanné du Baron la rendait nostalgique.

Elle se lève pour répondre au baiser amical de Safibax, révant d'autres baisers plus.. échangés avec celui qui détenait son coeur depuis longtemps déjà. Mais l'heure n'était pas aux souvenirs, elle devait avancer pour être prête à le rejoindre .

Sortant de sa réverie, elle répond au juge :

Je vais bien Safi et toi ?

Tu vois je tue le temps en grignotant, mais j'esperais bien te voir pour
partager cette bonne bouteille offerte par l'ex lieutenant d'Epinal, Olivier.
pour le grignotage, oui tu as raison, je vais me restreindre, je ne voudrais pas que Fiha ouvre de grands yeux réprobateurs devant mes rondeurs.


Elle lui sourit.

En réalité je m'ennuie, il va bien , mais j'ai du mal à supporter son absence. Nous n'avions jamais été séparés depuis son retour en Lorraine, alors cette mission, dont il ne peut parler, mais dont il a voulu m'éviter les dangers, ainsi qu'à notre fils.. enfin !!!

Elle lui montre les victuailles étalées sur son bureau.

Sers toi, il y a de quoi faire, et puis je jeunerai demain, ou je m'entrainerai à la marche ou aux armes.

Sans plus attendre elle lui tend un tranche épaisse de pain, des charcutailles, et un verre de vin de glace.

A la notre.

En riant elle ajoute, complètement hors de propos.

je garde mes bottes, je ne voudrais pas que ta jolie fée tombe en syncope si elle fait irruption dans le bureau comme l'autre jour.

Une fois passe, mais elle ne comprendrait pas que je persiste à exhiber mes orteils.

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Sabifax
Encore à boire et à manger...
Bilan des mandats précédents:
premier mandat: Buvons avec Barberine...
Deuxième mandat: Buvons et mangeons avec Barberine...
Troisième mandat: Buvons, mangeons et.... avec Barberine.

Le juge n'était pas très inquiet, il ne s'ennuierait pas trop. Les vicissitudes continuelles n'avaient pas place au tribunal... surtout avec des blondes dans les parages.


Je vais bien!

Il lui fait la bise tout en lorgnant sur le bureau... Si on peut appeller ça un bureau? Ne devrait on pas dire 'le comptoir de cuisine de la procureure' tellement les paniers de provision et les bouteilles s'y entassent comme des vacanciers sur des plages en pleins moi d'aout.

Oh Ben, Merci Barbie... c'est gentil de penser à moi pour toutes ces petites gâteries... culinaires. Tu remercieras Olivier pour cette charmante attention. Ça me fait sincèrement très plaisir.

Quand Barberine parle de ses rondeurs, un sourire se dessine sur les lèvres du jeune homme. Les rondeurs, il en voyait régulièrement à Vaudémont. En fait, chaque fois qu'il avait l'occasion de voir sa C... adorée. Lui, il était heureux de voir que sa bien aimée prenait de l'embonpoint. Il pensa à elle et du malin plaisir qu'il prenait à la taquiner à propos de sa gourmandise et qu'elle ripostait en lui donnant un sacré coup de petit poing dans l'épaule. A moitié perdu dans ses pensées qui s'étaient porté sur la mairesse de Vaudémont, il échappa presque dans un soupir.


J'aime bien les rondeurs....
C'est parfois si prometteur.


Et là, en signe de solidarité avec sa gourmande préférée et future 'ronde', d'une main, il prend la tranche de pain de campagne que la procureure lui présente, de l'autre les charcutailles et ... se retrouve bien embêté à la voir aussitôt lui tendre un verre de vin de glace. Finalement, il repose pain et saucissons pour le saisir trinquer avec la procureure. Son estomac attendra un peu...


Si tu permets Barbie... je vais faire un toast.
Je trinque à notre petit tribunal... Qu'il nous permette de nous reposer et de prendre du plaisir bien loin des tracasseries du conseil ducal.
Que même si on y travaille, il reste un havre de paix, de réjouissance et aussi de distractions au moins pour nous deux!


Il lui sourit, content voir qu'elle a pensé à l'estomac du juge incorruptible. Puis il boit une petite gorgée du vin de glace. Il ne connaissait pas et fit une petite grimace surpris de voir un alcool aussi sirupeux. Puis, il trouva que le gout persistait bien en bouche que c'était pas si mauvais que ça. Mouais... pas si mauvais... du tout du tout. Il n'aurait pas besoin de se rincer le gosier avec de la mirabelle.



je garde mes bottes, je ne voudrais pas que ta jolie fée tombe en syncope si elle fait irruption dans le bureau comme l'autre jour.
Une fois passe, mais elle ne comprendrait pas que je persiste à exhiber mes orteils.


Roooo Barbie... non non... ne te gènes surtout pas. Cyann sait très bien qu'elle a, à mes yeux les plus désirables orteils des royaumes. Et que même si les tiens sont très euh.... gracieux en dedans ou hors de tes bottes. Les siens seront toujours les plus affriolants que je connaisse. Même si elle m'interdit encore de les lui croquer.

Et puis t'as bien le droit d'être une exhibitionniste d'orteils... Non ???


Il se reprend une tranche de pain sur lequel il étale une bonne part de rillettes...surement de canard et picore une olive dans un petit bol.

Je mange un morceau puis je me mets au travail. je suis prêt à rendre le verdict pour le procès de Chlodwig. J'ai fini de méditer sur cette affaire et je crois que...* il laisse ses mots en suspens * Hum... Rien.... rien! Tu verras bien. Je vais quand même pas te dire mon verdict à l'avance même si j'ai parfois tendance à trop parler.


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Barberine




Ayant entendu les encouragements les encouragements du juge, elel n'hésite pas et lance ses bottes danbs la pièce, écartant voluptueusement ses orteils un par un.

Merci Safi je me sens mieux comme ça.

Et avec appétit elle attaque les cochonnailles, en pensant que son bureau devient l'annexe des cuisines de Sancy.

Je ne boude pas ce qui est bon, et tant pis pour les rondeurs.

A propos de rondeurs, j'ai aperçu ta jolie fée, elle n'a pas un peu grossi ?

je me mêle de ce qui ne me regarde pas , pardon, je te laisse travailler à ton procès.


Elle avale avec un soupir de plaisir, une grande gorgée de mirabelle

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Sabifax

Quand on dit quelque chose à Barbie, ca ne tombe pas dans l'oreille d'un sourde! Elle fut rapide comme l'éclair à retirer ses bottes - Juste ses bottes! Peut-être le juge aurais duit lui demander de se mettre carrément à l'aise.... pas juste les pieds. Après tout, la procureure est dans son bureau et n'aurait-elle pas le droit de s'y sentir pleinement décontractée.

Quand elle évoqua les rondeurs de la troubadour, un petit pincement sur ses lèvres trahit la légère confusion qui perturba le jeune homme comme si il s'agissait d'un 'problème' tabou.
Ah! Les petites rondeurs de sa C... adorée. Un sujet sur lequel, il ne pouvait pas la contredire...


Shhhhttt! Barbie.... Quelqu'un pourrait t'entendre et j'ose pas imaginer ce qui nous arriverait si Cyann apprenait qu'on discute ici de son tour de taille. Mais c'est vrai qu'elle a pris quelques courbures... Je ne dirai pas qu'elle fait beaucoup d'embonpoint. Non! Heuh... Pas encore. Mais... à force des petits repas tout autant copieux que savoureux, ce qui doit arriver... arrive.

En plus Uriel et Sybille sont venus manger à la maison la semaine passée. Je leur ai mitonné un coq au vin - Ok... c'était une poule à la mirabelle - et nous avons terminé le repas par un Kougloff à la mirabelle. Crois moi que tel festin n'aide pas pour garder la ligne.


Le jeune homme se passe la main sur la bedaine, puis tapote dessus... pour justifier que lui aussi a pris quelques livres de plus... en solidarité avec la plus plantureuse des blondes du royaume.

Voila... tout s'explique... Tu dois te douter que nous avons été gourmand, prenant souvent des petites collations et c'est sur qu'avec un tel régime.... je crois qu'elle va devoir refaire sa garde-robe.
Oh! C'est pas pour me déplaire... et je crois qu'elle aussi aime bien son petit ventre rond...tout rond.


Il lui pique une tranche de saucisson gourmand, puis il ajoute dans un murmure:

Elle en a même composé un magnifique poème.

Il resta songeur un court instant, pensant à la fois à ces dernières semaines qu'à celles qui s'en venaient.
Avisant le verre que Barberine venait de s'enfiler à travers son gosier, il se servit à son tour et remplaça les vers qui dansaient dans sa tête par un grand verre de mirabelle. Il était hors de question qu'il lui laisse vider à elle toute seule les dernières réserves du tribunal. Naméhooooo


Bon! C'est pas tout... mais il me reste du boulot à faire.
Faut que j'aille régler un dossier d'importance. Euh... Barbie... * Il regarde les victuailles entassés sur le bureau * Tu fais quand même attention à ta ligne...



Il lui lança un petit clin d'œil et un large sourire avant de remonter sa robe pour courir plus vite vers son bureau de juge. Allez! au travail... faignant va!

Lorsque le juge prit le dossier de l'affaire chlodwig accusé de haute trahison, il fut obligé de souffler dessus pour faire voler la poussière accumulée au cours des mois. Ça faisait pourtant quelques semaines qu'il retournait toute l'histoire dans sa tête, hésitant... très hésitant sur le jugement à rendre. Les faits étaient évidents. Là n'était pas vraiment le problème... non. Ce qui le chiffonnait était surtout les motivations en arrière de cette révolte. Le motif quoi... Était-ce un coup de force pour remettre en place un pouvoir quasi dictatorial que la Lorraine avait connu et asseoir l'autorité d'une HAL tenue par un seul homme ? la haine envers un Selee, qu'il faut bien l'admettre est un être arrogant et fort peu sympathique ? Était-ce l'envie de botter les fesses d'une Lorraine amorphe et tenter de lui arracher un cri qui la réveillerait enfin ? Était-ce un coup d'éclat d'un petit groupe d'homme voulant péter encore plus haut que leur égo pour montrer qu'ils peuvent sans difficulté s'asseoir sur un trône ducal ? Était le mépris des nobles vis à vis du choix de la gueusaile ?

Autant dire que les vrais raisons de cette révolte lui restaient encore obscures et mystérieuses. Peut-être aurait-il fallut torturé les accusés pour vraiment les connaître? Par contre, les conséquences étaient, elles bien réelles et la Lorraine avait été forcé de changer. Au final, que restait il de cette révolte ? La plupart des protagonistes avaient disparu, parti dans d'autres duchés à la recherche de gloire ou d'une vie plus palpitante, les autres étaient resté ici certains continuant à se battre encore et encore pour leur duché et d'autres terrés dans leur trous d'où ils n'auraient peut-être jamais dut sortir. Pourtant, cette révolte échoué avait signé un tournant dans l'histoire du duché débouchant (non pas une bouteille...enfin oui...ya toujours eu quelques bonnes bouteilles ouvertes) mais sur une nouvelle constitution ré-équilibrant les forces du pouvoir.

Qu'aurait été l'histoire du duché sans cette révolte échoué ? Le juge n'en savait fichtrement rien mais... il n'éprouvait aucun regret sur les évènements survenus depuis.

Au contraire, il en était personnellement ravi compte tenu de tout ce qui était survenu dans sa vie par la suite. Un peu comme si cette révolte ratée avait finalement été le battement d'aile d'un papillon insignifiant mais qui, de fil en aiguille, a dérangé profondément la vie du jeune homme. De cette révolte avait déboulé bien des choses et au final, il était tombé en amour, comblé, heureux comme jamais il n'aurait crût l'être. Mais il se retrouvait de fait très embêté. Admettre cette théorie revenait à comparer le baron de Château-rouge à un papillon qui avait déployé ses ailes multicolores et balayé, même de façon infime, dans la vie du jeune homme... Que serait la vie du juge si cette révolte n'avait pas eu lieu ?

Et de là venait son dilemme: même si il était juge impartial, incorruptible, impitoyable et maniant avec force le glaive de la justice pour trancher les litiges tout comme les rondelles de saucisson - surtout celle de la procure -. Comment peut il songer à condamner un joli petit papillon ? Pourquoi la vie est elle ainsi faite? Cruelle... que même les petits papillons doivent aussi payer le prix de leur fautes et de leur perversité.

Pensant au verre ou à la cruche de mirabelle qui l'attendrait après, il passa en revue une dernière fois les éléments du dossier avant de prononcer sobrement - si vous avez bien suivi, il n' a pris qu'un seul verre - son verdict.




procès opposant 2009-09-30, Chlodwig_von_frayner au Duché de Lorraine

Chlodwig_von_frayner est accusé de haute trahison.


Acte d'accusation

Citation:
Votre honneur, Mesdames, Messieurs,
Bonjour.

Je porte devant vous une affaire de la plus haute importance, il s'agit d'un acte de Haute Trahison commis par Chlodwig_von_Frayner la nuit du 23 au 24 août 1457.
En effet, l'accusé s'est révolté contre le pouvoir en place, baffouant ainsi nos lois et mettant à mal la stabilité du Duché de Lorraine. Sa trahison a de plus causé de graves dommages au duché et aux Lorrains.

http://casteldenancy.forumpro.fr/lois-f191/codex-judiciaire-de-lorraine-t6859.htm

Article 52 : L?incitation à la révolte et la révolte sont passible de procès pour Haute Trahison.
Constitue un acte d?incitation à la Révolte, tout appel public ou privé visant à organiser un mouvement destiné à renverser par la force le pouvoir communal ou Ducal.
Constitue un acte de Révolte, toute utilisation illégitime de la force pour renverser le pouvoir communal ou Ducal.

Votre titre de noblesse est considérée comme une circonstance agravante selon la loi.

Messire Chlodwig_von_frayner, je vous rappelle que vous pouvez vous faire représenter par un avocat du barreau lorrain ou un indépendant si vous le souhaitez comme le prévoitt la loi.

Fait à Nancy le 30 septembre 1457
SebastienPirlet de Belrupt
Procureur de Lorraine


Première plaidoirie de la défense

Citation:
*Un pigeon apporta la lettre au procureur, étant donné que les accès à Nancy étaient coupés, il ne pouvait se déplacer dans le tribunal, qui plus est ceci était bien sur une perte de temps pour lui, étant donné qu?il considérait que quoi qu?il dise, les choses étaient déjà jugées. De toute façon, certains avaient trop parlé et ces informations avaient transpiré.*

Bonjour,

Je n?ai que peu de temps à consacrer aux actions de ce tribunal. Je commencerais par relever qu?il n?est pas en droit de me juger, étant donné que ce conseil a été mis en place illégalement par une révolte illégitime, comment demander à des personnes ne respectant pas la loi de la faire appliquer ? La question mérite d?être posé.
Tout d?abord je ferais remarquer que mon nom n?est PAS « chlodwig_von_frayner ». J?ai un nom, des titres, si vous vouliez faire un acte en bonne et due forme, vous auriez du dire : Chlodwig Von Frayner d?Azayes, Régent de Lorraine, Baron de Château-rouge et Seigneur de Belzaize. Ceci étant dit, il y a déjà un premier vice de procédure, ce qui devrait faire normalement et malheureusement pour vous faire annuler le procès. Mais je suppose que les ordres donnés à la juge vont dans le sens d?une condamnation maximale même au mépris de la loi. Qu?importe, je n?ai pas besoin de démontrer l?incompétence d?un usurpateur lorsque celle ci est reconnue unanimement par tous les duchés dans lesquels il est passé.

Je ne chercherais pas à me justifier du point de vue des lois, non je laisse à mes deux avocats Seigneur Lutin et Constantin Von Frayner le soin de relever ces détails juridiques. Non je vais m?intéresser au véritable problème de cette affaire. Vous dites que je me suis révolté ? Soit c?est votre problème, mais moi je ne le considère pas comme ça, question de point de vue. Il n?y avait pas le moindre garde dans le château, je me suis donc permis d?assurer la sécurité de nos mines et de notre trésorerie en prenant la place d?un conseil inconscient, non seulement de ses actes mais aussi de ses devoirs. A qui la faute alors ? Heureusement que j?étais là sans quoi de véritables brigands auraient pris le pouvoir. Je rappellerais que je n?ai fait aucun procès, ni pillé, j?ai assuré la sécurité ou du moins tenté ainsi que l?entretien des mines. J?ai aussi engagé des enquêtes, procédures qu?on m?a forcé à interrompre, sûrement parce que certains avaient peur des conclusions. Bref. Qui plus est cette prise de contrôle du château était tout à fait légale, faites dans les règles comme indiqué dans le codex et dans la constitution. Mes avocats développeront plus intensément ce point.

Mais se pouvait il que j?avais raison à propos des finances pour que vous vous sentiez obligés de me demander 200 écus ? Bande de mendiants? Vous pouviez taxer ceux qui n?avaient pas répondu à la levée de ban? mais ah ! Suis je bête, se sont pour la plupart vos amis. LE règne du copinage, voilà où nous en sommes. Je vais vous dire sincèrement? je ne sais pas ce que vous pensez faire en faisant ce procès qui, si vous suiviez la loi conduirait à ma relaxe (mais nous savons tous que je vais être condamné quoi qu?il arrive parce que c?est un procès politique de vengeance, rien de plus). Vous comptiez me toucher ? Mais comment ? En me condamnant à une amende et à de la prison ? En me confisquant mes terres ? Outre le fait que tout est illégal vu que je suis légalement le régent de Lorraine, reconnu comme tel par plusieurs duchés, je n?en ai rien à carrer car ce ne sont ni la richesse ni les titres qui font un homme. Mais vous ne savez exister que par ça tant votre existence est morne et triste. Avoir des titres par copinage car pour vous la notion de mérite est trop obscure. Je préfère être à ma place et avoir honneur et fierté? ainsi que du respect pour moi même.

Je ne vais pas plus faire le travail de mes avocats qui se chargeront de me défendre plus en détail, mais si vous désirez m?arrêter, il faudra en venir aux mains car je suis sur mes terres et mon château est en état de défense.

Bonne journée et ayez confiance, vous aussi peut être un jour, vous vous sentirez vivant.

Chlodwig Von Frayner d?Azayes
Régent de Lorraine, Baron de Chateau-rouge et Seigneur de Belzaize
Chancelier de Lorraine car toujours pas viré.


L'accusation a appelé Selee à la barre
Citation:
* Selee vint à la barre et témoigna sur l?affaire chlodwig *

Votre Honneur,
Je témoigne en ce jour sur l?Honneur pour permettre de condamner le complice de guise von frayner, ce mécréant de chlodwig von frayner.

En effet, cet héritier baronnial a, sous mon mandat, démissionné au bout de quelques jours de son poste de conseiller ducal sans même m?en parler à moi, Duc de Lorraine en exercice. Il a donc démissionné sans demander mon accord, ni même sans faire une demande, ni rien d?autre de ce genre. Il a donc, par se seul fait, fait acte de Trahison envers le Duché.
Puis, quelques jours après cette démission, il a manigancé une révolte illégale et illégitime, comme prouvé sous le procès de guise von frayner. Puis, il c?est prétendu duc régent de lorraine et y a appliqué une régence noire d?un très cour laps de temps.
J?aimerais signaler également qu?après le château repris, il continuait a se prétendre duc régent de lorraine et participa à des joutes en France.

Pour le reste des précisions, je vous invite à vous conférer à mon témoignage effectué dans le procès de guise von frayner.



Citation:
Bonjour à vous Votre honneur, puisqu’il semble que se soit ainsi que l’on vous nomme à présent. Qui sait demain peut être devrais vous donner du Votre Grace.

Quoi qu’il en soit bonjour. Merci de me donner l’occasion de me défendre, bien peu l’auraient fait comme l’a prouvé le procès de mon cousin Guise, honteusement condamné alors qu’il était en retraite dans un monastère, sans lui laisser l’occasion de se défendre. Mais certains sont prêts à tout pour satisfaire une basse vengeance personnelle.

Je me permet avant de commencer cette plaidoirie de rappeler le souvenir des personnes qui nous ont quitté récemment, comme mon cousin Constantin Von Frayner, ou encore ma cousine Mcchippie Von Frayner, et même mon ancien adversaire Yanahor de Rubempré, le Duc de Salm dont le verbe acerbe me manquera. Je voudrais aussi avoir quelque instants de silence pour ma mère Enorig d’Azayes qui nous a quitté il y a peu. Nuls doute qu’ils nous manqueront à tous en Lorraine, quoi que.

Je vais commencer, votre honneur, par retracer un peu les faits, puis je vous expliquerait pourquoi légalement j’ai estimé que ma révolte était légitime avant de finir par une petite critique du témoignage que je qualifierait de bien peu juridique du petit Selee pour enfin m’attarder sur les aspects purement moraux.

Les faits, votre honneur sont simples. Un homme ignoble, nommé Chlodwig Von frayner, baron en plus figurez vous, a organisé une révolte contre le conseil de Lorraine de l’époque dirigé par le Duc Selee, et figurez vous qu’il était accompagné par une bande de terroristes notoires (la moitié de l’Etat Major). Son crime ? Être ami avec le Souverain de Bolchen et ne pas en avoir profité pour piller les finances ou mettre à mort ses opposants. Soyons honnête, à votre place je réclamerais la pendaison ou l’écartèlement ou même je ne sais quel châtiment le plus scabreux possible. Mais il se trouve que celui-ci a trouvé dans les lois lorraines des passages qui malheureusement justifient ses actes, car il ne l’a pas fait juste « pour renverser Selee », contrairement à ce que celui-ci a bien pu dire lorsqu’il disait en taverne que ledit Chlodwig avait tenté de le tuer.

Désolé de tuer le rêve. Je m’appuierai pour ma démonstration sur un texte nommé « de la légitimité des révoltes » voté et adopté le 27 février 1456 (à l’unanimité des voix du conseil élu et de la HAL, pour la petite histoire). Donc non il ne s’agit pas d’un texte que les mauvaises langues pourraient qualifier de « créé pour l’occasion ». Car je les entends venir ceux là. J’ai l’habitude des racontards fatigants.

Que me dit ce texte ?

Citation:
La révolte ou contre-révolte ne peut être légitime d'un point de vue légal que suite aux évènements suivants:

-Incompétence manifeste et attestée du Duc/chesse et de ses conseillers en exercice. Il faudra toujours utiliser cette notion avec discernement, pondérance et sagesse, puisque ne sera considérée légitime dans ce cas précis, que toute révolte visant à sauvegarder l'intérêt supérieur des finances et des institutions Lorraines.


Je reviendrait par la suite aux choses qui m’ont fait juger que la révolte était indispensable.

Citation:

Toute révolte contre le conseil ducal Lorrain ne pourra être légitime que si elle est menée par une personne de confiance et hautement fiable [niveau 3 et possédant 255 points de charisme] désignée par les membres de la haute noblesse lorraine. Ce dernier devra donc mener l’armée qui renversera le conseil. De plus, pour être légitimée, toute révolte contre le castel de Nancy devra être soutenue par la majorité absolue des membres de la HAL, l’état-major de l’ost lorrain devant également donner un accord de principe.

Le conseil insurgé légitimé -élargi- sera donc composé d'un leader, qui recevra le titre de régent jusqu’aux prochaines élections, et qui aura des pouvoirs équivalents à ceux d’un duc sans en porter toutefois le titre, ainsi que des conseillers ayant soutenu la révolte et de la noblesse ayant pris part à la révolte. Les rênes de l'armée devront être confiées temporairement aux membres de l’état-major de l’ost, le temps qu'un nouveau capitaine soit nommé.



Tout d’abord, laissez moi traiter de la fameuse incompétence du Duc Selee. Je me suis renseigné dans tous les duchés où il est passé. Malheureusement je n’ai pas conservé les témoignages de ces personnes, vous devrez donc vous contenter de ma parole. Certaines étant mortes, cela constitue autant de points sûrement difficiles à vérifier. Mais n’ayez crainte, elles ne sont là que pour appuyer mon argumentaire.

Parlons d’abord de l’Artois sa patrie d’origine. Un certain Reigninblood m’a confié il y a longtemps que « Selee était un incompétent notoire doublé d’un idiot ». Je ne fais que retranscrire ses paroles. Si vous désirez vérifier mes propos, je vous conseille de vous adresser à Thegreterror comte de Lille et de Saint-omer entre autres, actuellement au conseil d’Alençon qui se fera un plaisir de confirmer. Ensuite, j’ai le propre témoignage du chambellan d’Artois de l’époque de la révolte,sir Lokmar, qui m’a confirmé qu’à part se faire élire il ne savait rien faire d’autre.

Je me suis aussi renseigné en Béarn lieu où il a été, entre autres, bailli, et où il aurait fait perdre près de 20 000 écus à ce poste. J’ai aussi eu témoignage d’une constitution qu’il avait proposé, ce à quoi, en la lisant, Juju, le prince de Fontainebleau, le vieux renard berrichon, n’avait pu que se moquer de lui. Il avait d’ailleurs été me semble-t-il exclu du conseil suite à ces choses.

J’ai aussi observé les textes qu’il proposait, textes tous rétoqués par la HAL tant ils ne servaient à rien d’autre que « faire des mots et embêter les honnêtes gens ». Oui, cet homme ne proposait que des textes qui ont maintes et maintes fois prouvé leur inefficacité. Je citerais le fameux texte sur la loi martiale adopté il y a peu, ou encore le texte sur la mise en procès préventive, adopté uniquement pour le condamner avec son propre texte et le faire exclure de son parti. Oui j’étais jeune à l’époque, je le concède. Mais ça a réussit. Ces textes ont été unanimement qualifiés de « pitoyables et démagogiques, ne servant à rien d’autre qu’à rassurer une population sans avoir la moindre once d’efficacité » par des experts en droit aussi connus que Urbs de Valorl comte de Gravelines. Oui cet homme n’est qu’un démagogue sans compétence comme l’a d’ailleurs prouvé son mandat. Je rajouterais même qu’il est lâche et que donc il n’a rien à faire en tant que duc (membre de la noblesse) comme il l’a prouvé en refusant le duel face au baron de Commercy.

Maintenant me direz vous, les faits ! Il suffit de choses s’étant passé longtemps à l’avance. Eh bien si cela ne vous a pas suffit, je vous en amène d’autres. Déjà, il a fait communiquer des données économiques totalement farfelues, sans aucune logique. A cet effet, étant incapable de juger l’économie, j’avais transmis les données à ma mère la duchesse Enorig d’Azayes, légende parmi les CAC des royaumes, qui a pu affirmer que les chiffres étaient débiles. Ensuite, je rappellerais ses actes totalement illégaux, sans aucun respect du corpus législatif de l’époque, comme la dissolution de la HAL (on a beau ne pas être d’accord, cet acte est illégal, et nous sommes là pour juger des lois), ou encore la volonté exprimée de dissoudre l’Etat Major, bien qu’il se soit rétracté par la suite pour calmer l’Ost. Je lui reconnais que ce fut intelligent. Ensuite je rappellerais à tous la manière extrêmement confuse, voir franchement malhonnête dont il a traité l’affaire du pillage de Vaudémont. Il a fallu que plusieurs personnes protestent énergiquement pour qu’il consente à le mettre en procès. D’ailleurs, je me corrige, le procureur en le voyant s’enfuir l’a mis en procès directement sans attendre, car si il avait… attendu justement… eh bien le pilleur se serait enfuis de Lorraine. Et pour finir je m’attarderais sur une chose importante. Comment se fait il que nous avons pu prendre le château si facilement ? Eh bien parce qu’il n’y avait aucune défense ! De façon volontaire comme le témoignent les archives du conseil de l’époque. Trois villes de Lorraines dont la capitale sans aucune défense, pas un groupe de maréchaux. Et c’était ses ordres. C’est une preuve d’incompétence de plus. Imaginez que nous ayons été des brigands avec quel régal nous aurions pillé la Lorraine. Non Franchement si tout cela ne vous suffit pas je ne sais pas ce qu’il vous faut.

J’ai donc démontré son incompétence judiciaire, législative, économique, son incapacité à être noble et duc. Cela me semble suffisant. Maintenant voyons le reste de la loi.


Il fallait que je sois une personne de confiance et hautement fiable. Bon… ça apparemment certains ont estimé que je l’étais. J’ai toujours servit la Lorraine et toujours agis selon mes principes. Après, beaucoup ne sont pas d’accord avec ça mais bon. Et j’ai bien été désigné par les membres de la Haute Noblesse Lorraine de l’époque. Jusque là je suis bon. J’ai également été soutenu par la majorité de la HAL comme vous pouvez le voir sur ce papier joint (http://casteldenancy.forumpro.fr/salon-des-decrets-ducaux-f5/legitimisation-de-chlo-vf-et-de-la-revolte-du-23-24-aout-1457-t9947.htm).Quant à l’accord de principe de l’Etat Major, je ne vous ferait pas l’affront de vous définir ce qu’est un accord de principe, mais sachez cependant qu’à partir du moment où il est écrit et signé, ce n’est plus un accord de principe mais un contrat. Aussi je vous inviterais simplement à remarquer que dans la liste des révoltés il y avait la majorité des membres de l’Etat major… je crois que c’est suffisant comme accord de principe non ? Sinon… si il vous faut plus… eh bien ce n’est plus un accord de principe.

Voilà, je pense avoir suffisamment démontré que j’étais dans mon droit, je ne sais pas quoi vous dire de plus. Si cela ne vous convainc pas… eh bien je ne sais que dire d’autre. Peut être ne mettons nous juste pas le même sens derrière les mots. Mais je peux faire une lettre du Souverain de Bolchen, qui a écrit les lois et donc selon le corpus législatif de l’époque était l’autorité coutumière. Au moins savait il, lui, ce qu’il mettait dans un texte. Mais non suis-je bête, c’est en réalité contre lui que sont dirigés les procès et quoi que je dise, quoi qu’il dise, quand bien même nous aurions raison, il faut nous condamner car nous sommes le mal en personne, ou je ne sais quoi d’autre. Mais je fais confiance à mon juge pour juger équitablement.


Maintenant venons en au… comment pourrais je le qualifier ? Pas témoignage, disons torchon alors rédigé par Selee. Déjà il me qualifie de complice. Je proteste énergiquement. Que vous décidiez de qualifier Guise comme mon complice pourrait passer, mais j’aimerais quand même que Sthoreal et moi portions la paternité de cette révolte car c’est nous qui en avons eu l’idée et qui l’avons préparé. Un peu de respect je vous prie. Il me qualifie ensuite de mécréant, acte de diffamation pur et dur, je suis on ne peut plus croyant, mon cousin le cardinal Kad m’ayant proposé de devenir diacre de part ma grande connaissance des textes, ayant été baptisé par les archevêques de Reims et de Lyon et étant le secrétaire particulier d’un cardinal. Franchement quel mécréant je fais bouh j‘en tremble. Ah mais bien sur, le petit Selee emploie des mots qu’il ne connaît pas. Bien une nouvelle preuve de son incompétence je crois ? En plus de sa bêtise profonde.

Ensuite je proteste énergiquement à nouveau. Diffamation pure et dure. Je n’ai pas démissionné sous son mandat comme il le dit. Cet homme est un mythomane de la pure espèce qui cache son incompétence derrière des mensonges. Je dois encore me répéter au cas où il ne l’aurait pas compris ou remarqué. Je rappelle qu’en période d’élection, l’ancien Duc reste Duc jusqu’à l’élection du nouveau. Circa était donc toujours le Duc. Et je l’avais prévenu que si Selee devenait duc, ma démission était effective à la seconde où c’était officiel. J’ai prévenu à l’avance le Duc Circa qui m’a donné son accord et en effet, à l’instant où l’élection de Selee a été validé, je n’étais plus au conseil. Vous pouvez le vérifier. J’ai tout fait selon la loi.

Je ne m’attarderais pas sur la suite que j’ai déjà démonté, sinon que je rappellerais qu’un procès ne respectant pas la procédure élémentaire instituée par la Charte du Juge ne prouve rien. Mais bon, nos conceptions de la justice semblent être différentes. Mouvance des lois d’un côté, stricte respect de l’autre. Ensuite je ne me suis jamais prétendu Duc régent de Lorraine comme ce mythomane semble le prétendre. Mais bon, il n’est plus à un mensonge près pour assouvir sa petite vengeance personnelle sans aucun lien avec une quelconque justice. Je me suis toujours prétendu régent. Mais bref, passons. Oui régent la loi me le permettait. Après si certains m’ont qualifié de Duc régent, eh bien ça je n’y peux rien. Quand au qualificatif de régence noire, je me permet de dire à votre honneur que ce qualificatif ne repose sur aucune démonstration et qu’il s’agit donc une fois de plus d’une tentative stupide (car infondée) de me décrédibiliser. Et je terminerait par dire qu’une fois de plus cet homme ment. J’ai continué à me prétendre seulement régent. Pourquoi me direz vous ? Eh bien parce qu’un trône ne saurait souffrir de vacance et que je suis resté, selon la loi, le seul régent officiel de Lorraine puisque rien n’est venu légitimer la contre révolte.

Allez, un dernier pour la route, son témoignage est suffisamment pitoyable pour qu’il écrive ceci : « J’aimerais signaler également qu’après le château repris, il continuait a se prétendre duc régent de lorraine et participa à des joutes en France. » Si l’on en suit sa phrase, il me reproche d’avoir jouté. Mais bref je me doute que ce n’est pas ce qu’il voulait dire.

Sincèrement, vous ne pouvez me reprocher que d’avoir fauté par rapport à la législation en place à l’époque de mes fautes présumées, comme l’a rappelé notre empereur lorsque la CSI a tenté de faire des lois rétroactives. Donc vous devez vous baser uniquement sur la législation en place à l’époque. Donc vous êtes obligé de constater que finalement le seul qui a respecté les lois, c’est moi.


Maintenant que j’en ai terminé avec ledit torchon j’aimerais m’attarder sur les aspecte purement moraux de l’histoire. Je me doute que certains n’y verront que manipulation, hypocrisie, ou même encore arrogance ou je ne sais quel qualificatif mignon. Qu’importe l’avis de ces gens, les sables du temps les oublieront. J’ai estimé qu’il était de mon devoir de protéger la Lorraine d’un incompétent. J’ai agis. Oui j’ai osé agir et c’est sans doute ça qui fait le plus mal à certains qui justement eux en sont incapable. Parler, faire des discours oui ça ils savent. Au-delà… je ne ferais que citer à nouveau le chancelier d’Artois : « Selee à part se faire élire, il ne sait rien faire d’autre ». Je crois que ça se passe de commentaire. Les titres, la poudre aux yeux, le clinquant, le bling bling, si c’est ça leur monde, je suis très bien dans le mien et je comprends qu’ils soient contre moi lorsque je met au jour leurs mensonges sur lesquels ils bâtissent leur vie. Toute cette clique de gagne petit, l’Histoire, celle avec un grand « H » les oubliera dans ses tiroirs comme elle en a oublié tant d’autres. Et la postérité me donne déjà raison. Lorsque vous agissez vous gênez trois catégories de personnes: celles qui veulent que surtout rien ne change, celles qui veulent que ça change, mais pas avec vous, et celles qui veulent que ça change, mais autrement. On est ici, en plein dans cette configuration. Volpone ne m'aurait pas contredit

Finalement puisqu’on veut tant me mettre sur le dos je ne sais quels crimes innommables, intéressons nous plutôt aux faits. J’ai pris un château en disant que certains étaient incompétents, j’ai lancé des enquêtes pour faire la lumière là-dessus (malheureusement on s’est dépêché d’enterrer ça et de ne pas le faire aboutir, comme c’est étrange, personne n’a sorti de preuves pour les contredire), je n’ai pas pillé, et je n’ai pas poursuivi mes adversaires politiques. Et enfin ! Je n’ai pas fuis ! Je suis resté trois semaines en Lorraine avant qu’on daigne me mettre en procès. Sincèrement j’ai l’air d’un vrai coupable ?

En face de moi j’ai quoi ? Des personnes que j’ai directement mis en cause qui veulent me voir condamner. Prenez par exemple Selee, dans son témoignage, il précise que : Je témoigne en ce jour sur l’Honneur pour permettre de condamner le complice de guise von frayner, ce mécréant de chlodwig von frayner ». Dit il qu’il vient pour faire justice ? Non ! Il dit qu’il vient « pour me faire condamner ». Eh bien oui mesdames et messieurs il le dit lui-même c’est juste une vengeance. Une vengeance de personnes aigries, vexées que je leur ai fait un pied de nez, vexés parce que moi je fais des choses qu’ils n’arrivent pas à faire, vexés parce que moi je n’ai pas besoin d’un titre pour exister.

Certains me diront, « mais et la grandeur de la Lorraine, y avez vous pensé ? » Mais mes pauvres, j’y pense tous les jours et croyez bien que parfois ça m’empêche de dormir. Imaginez, le jour où Selee est devenu duc, j’ai reçu les moqueries de nombreux artésiens et béarnais qui me disaient que la Lorraine était tombé bien bas. S’en était presque pire que lorsque Pirlet est devenu duc. Là j’avoue que ça a été les anciens flamands… j’ai pris cher ce jour là « mais comment une buse comme pirlet a pu devenir duc, refait une révolte, c’est une insulte à l’intelligence » m’a dit un vicomte flamand dont je tairais le nom par respect. Flamininien mon père et Ardarin, Dieu ai leur âme disaient la même chose de leur temps. Ardarin l’avait même surnommé « la cloche ». C’est en premier lieu pour la grandeur de la Lorraine que je l’ai fait. Mais grandeur est un mot qui échappe à beaucoup d’entre vous. Imaginez, certains ont fait deux mandats à la tête de la Lorraine et personne n’en a rien à faire d’eux, moi j’ai fait deux jours sur mon trône… et je suis connu internationalement. Et en bien. Par exemple, le jour de ma prise de château, j’ai immédiatement et spontanément reçu deux demandes d’interview, ainsi que les félicitations officielles et officieuses de nombreux duchés et organisations politiques ou militaires. Et je ne vous parle même pas des particuliers (ni des félicitations pour avoir ôté du trône un « boulet finit » selon leurs propos). Non décidément je fais là appel à des notions qui échappent à beaucoup. Je le constate tous les jours. Pour la majorité de votre clique c’est « mes petits intérêts, mes petits intérêts, mes titres tiens aussi, pis des cadeaux à mes amis ». Le concept d’État vous échappe totalement. Alors juger de la grandeur de la Lorraine… mais vous n’y entendez rien, pis, vous ne savez même pas ce que c’est.

Le concept de noblesse vous échappe également. Pour vous c’est un titre, une couronne, un beau blason et des potes vassaux qu’on envoie combattre à sa place (des fois qu’on prendrait des risques… oulà non). Ah et puis un bout de papier abscons récité tous les deux mois parce que bon… faudrait pas se faire destituer. C’est sur un champs de bataille, quel qu’il soit, qu’on reconnaît le noble, c’est bien à l’abris qu’on reconnaît le lâche… et le cireur de pompes. Je l’ai déjà dit, ce qui compte dans la vie, ce n’est pas le titre mais le rang. Quand j’étais seigneur, j’avais plus d’influence et de pouvoir que la majorité des ducs et la plupart des régnants. Mais non, encore une fois vous ne vous intéressez pas à ce qu’est l’âme de la noblesse, mais à la façade, à ce que les gens croient être la noblesse… le blason, la couronne, les beaux habits et…au final, le néant d’être.


Et vous savez ce qui me fait le plus rire dans l’histoire… c’est qu’avec tout ça j’aurais pu refuser d’aider un empire et une Lorraine où je suis assez unanimement haïs (et je n’en suis pas peu fier). Mais non, pour moi noblesse, famille et serments ne sont pas des vains mots. Et vous aurez beau me condamner, non seulement je n’en aurais rien à faire (car ce genre de choses ne me touche même pas… d’ailleurs avez-vous seulement un jour compris ce qui pouvait nous toucher Guise et moi ? Avez-vous seulement pris la peine de comprendre nos buts réels, le monde dans lequel nous évoluons et que vous ne pouvez pas saisir, tout juste effleurer ? Non) mais en plus je continuerais à aider non pas vous les personnes mais l’État Lorrain et la notion d’Empire, concepts sur lesquels vous urinez et crachez allègrement sans même vous en rendre compte tant votre course à la petite place est pitoyable.

C’est sans doute de l’arrogance, je le conçois… ou alors tout simplement de la tristesse en contemplant vos existences mornes et ternes, sans autre objectif que des petites choses que n’importe quel démago pourrait avoir. Je vais vous le dire sincèrement… j’ai pitié de vous.

Moi je suis toujours resté fidèle à mes convictions, du début à la fin. Vous… vous n’en avez pas.

Vous avez eu de grands hommes parmi vous, peu ont suivit leur exemple. Je vais encore paraître agaçant, mais la postérité me donnera raison, elle l’a toujours fait et encore aujourd’hui est en train de le faire.

Voilà Votre honneur, comme vous l’aurez compris cette dernière partie d’ordre plus morale ne s’adressait pas particulièrement à vous (pas du tout même pour ainsi dire, vous avez toujours su rester fidèle à vos convictions et bien qu’elles diffère des miennes c‘est une attitude que j‘admire), à peu de gens en particulier en fait, mais ceux à qui elle est destiné se reconnaîtront… et me haïront encore plus. Les ravages de la vérité que voulez vous. Merci de m’avoir lu jusqu’au bout. C’est maintenant à vous de trancher en votre âme et conscience. Je pense avoir fait tout ce que je pouvais.

Finalement je ne regretterais qu’un truc dans cette histoire, ne pas avoir pu voir la tête de Selee le matin de la prise du château.

Vous pourrez me prendre mes titres, mon argent, ma vie même… mais il y a une chose que vous ne m’enlèverez jamais… c’est… le panache.

Chlodwig Von Frayner d’Azayes, Duc de l’Aigle et Baron de Chateau-rouge

Fait à Montpensier le 21 janvier 1458

Pour la Lorraine.











































































BAM BAM BAM!

Baron Chlodwig Von Frayner d’Azayes, sortez de votre torpeur et levez vous.

Vous êtes accusé de haute trahison pour avoir pris d'assaut le château et renversé le duc légitimement élu ainsi que les conseillers choisis par le peuple Lorrain. C'était il y a quelques mois, mais même si la justice est lente elle est impitoyablement implacable et elle la mémoire suffisamment bonne pour ne pas vous avoir oublié. Je suis sur que ça vous réjouit de savoir que le plus beau duché du royaume et son juge pense souvent à vous.

Vu l'absence de vos avocats et dans sa grande magnagna...euh.. magnanimité la cour vous a donné possibilité exceptionnelle de présenter votre plaidoirie par un courrier hors de ce tribunal (IG). Nous considérons donc, que malgré que vos défenseurs ne se soient pas présenté et attendu que vous semblez en pleine possession de vos moyens, vous avez donc eu droit à une pleine et entière défense. Ceci réglant l'aspect procédurier de cette affaire.

Venons maintenant au cœur de l'affaire.

D'abord je vous remercie pour votre franchise. Il est rare d'avoir au tribunal des accusés qui reconnaissent si aisément les faits et ne cherchent pas de faux-fuyants ou des excuses extravagantes. Même si, vous ne m'auriez pas convaincu qu'une prise de castel est un accident ou que vous vous promeniez, faisant du tourisme en groupe et que vous avez voulu visiter la salle du conseil. Heureusement pour vous, vous n'avez pas pris la vessie du juge pour une lanterne.

Je comprends de votre témoignage que vous avez pensé avoir agi pour le bien de la Lorraine et cherché à la débarrasser d'un duc incompétent qui restait assis sur un trône. Je prends bonne note de votre grand sentiment patriotique et soyez assuré que j'en tiendrai compte pour le verdict.

J'ajouterai que votre plaidoirie est suffisamment étoffé d'exemple que vous m'avez convaincu du passé peu glorieux de Selee. J'ai hésité à écrire à tout les personnages que vous citez, mais à quoi bon les ennuyer avec nos affaires lorraines ? Et si Selee est si incompétent que ça, pourquoi irions nous crier sur tout les toits, que nous, Lorrains l'avons mis en tête de notre duché ? Bref... par respect pour l'image, déjà peu reluisante, de la Lorraine hors de nos frontières, je vais vous croire sur parole. De plus nous allons faire preuve de pitié et éviter de trop accabler le sieur Selee, en ces lieux.

Maintenant que je vous ai fait plaisir en reconnaissant le début de votre argumentaire, laissez moi répondre à la suite.

Concernant la loi sur la légitimité des révoltes, vous en citez une partie seulement. Laissez moi vous rappeler aussi l'article 5 de la loi sur les révoltes, qui comme vous dites a été votée à l'unanimité de la HAL et du conseil ducal: ' Toute révolte contre le conseil ducal Lorrain ne pourra être légitime que si elle est menée par une personne .... désignée par les membres de la haute noblesse lorraine.'

Même si je ne suis pas expert en hérauderie, même moi simple gueux inculte, ignare de bien des choses de la vie, je sais quand même que la haute noblesse lorraine n'est pas seulement la HAL.... Un baron aussi réputé que vous doit savoir qui constitue la haute noblesse lorraine et pour autant soit peu qu'elle existe, elle n'est pas composée que d'un seul et unique duc.
Donc premier point, Il ne suffit donc pas d'obtenir l'assentiment de la HAL, qui était d'ailleurs réduite à un seul membre et donc discutable. Et... je n'ai pas entendu dire que le meneur de cette révolte ait reçut l'assentiment de tout les les membres de la haute noblesse de Lorraine. Il ne me fait aucun doute que nous pourrions philosopher des heures sur la composition de la haute noblesse lorraine et que je suis persuadé que l'hérauderie impériale trouverait dans le sujet un espace pour des débats passionnants et interminable. Au vu et à la lecture des textes législatifs de notre duché et des statuts juridiques de l'hérauderie impériale, la cour considère que la haute noblesse est l'ensemble des ducs ayant eu terre par la Lorraine et non pas seulement, le seul et unique duc de Bolchen.

Deuxio: L'accord de principe de l'OST, nous savons tous qu'il a été obtenu par le mensonge. Les procès en cour martiale qui ont suivi ont montré que le sénéchal Theudric n'avait pas approuvé et que les autres colonels ont reconnu avoir été abusé par le capitaine de l'époque Sthoreal. Vous dites être un homme de principe et servir la lorraine. Alors Baron... Manipuler des hommes comme les membres éminents de l'état major est peut-être dans vos principes, mais est ce servir la Lorraine ?

Pour le reste des argumentaires, je vais simplement me référer au verdict du procès contre le duc de Bolchen qui a conclut que cette même révolte était illégitime. Nul besoin d'en rajouter dans ce dossier très clair, malgré la sombre période dont il s'agit. En décider autrement reviendrait implicitement à renverser une décision de justice déjà rendu par un de mes prédécesseur, et je m'y refuse.


Donc Chlodwig Von Frayner d'Azayes, ex duc illégitime de Lorraine, Baron de Château-rouge et Seigneur de Belzaize, la cour vous reconnait coupable de haute trahison pour avoir pris le château de Nancy lors d'une révolte illégitime. Cependant, au vu des éléments que vous apportez concernant le duc régnant de l'époque, la cour ne peut vous donner complètement tort d'avoir voulu agir ainsi. C'est pourquoi votre peine visera principalement à réparer tout les dommages que cette affaire a causé sur l'image et le rayonnement de notre duché à travers les royaumes.


Moi, Sabifax de Beauregard, juge lorrain, je vous condamne à : * Il prend une très longue respiration, déroulant un parchemin qui traine jusqu'à terre *

- A passer une journée dans une geôle du castel, sans nourriture ni boisson et sans femme. A moins qu'une duchesse veuille bien la passer avec vous. En ce cas, je ne saurai m'opposer à sa volonté.

- Renflouer les caves du castel qui ont été mis à mal suite à cette prise du château et aussi un peu suite aux mandats successifs qui ont vu défiler certains conseillers et conseillères assoiffés.

- Nettoyer les latrines du castel de Nancy qui, à ce qu'on m'a dit, en ont bien besoin. Et, si vous le permettez, j'en profite pour remercier la duchesse d'Herbéviller de me l'avoir fait remarqué que vu leur état ceci serait un véritable travail d'intérêt public. A moins bien sur que la duchesse Marjolaine, en sa qualité de régnante vous trouve à faire une autre tâche d'entretien qu'elle jugera tout aussi utile pour notre castel.

- Faire votre prochaine entrée en Lorraine, en chevauchant assis à l'envers sur un âne, pour méditer sur l'ignominie de votre conduite passée. Puissiez vous ressentir la honte que vous avez fait rejaillir sur notre duché par vos manipulations. * Il avait hésité à lui faire aussi porter une coiffe stupide mais s'était ravisé en songeant que l'accusé était tout de même noble. *

- Redorer l'image de notre glorieux duché lors d'un évènement de haute importance qui lui permettra de rayonner au delà de ses frontières. Pour cela, vous allez devoir défendre les couleurs de la Lorraine lors des prochaines joutes organisés dans les royaumes. De plus, pour montrer votre fierté d'être lorrain, avant chaque combat vous devrez déclamer un éloge à notre duché ou à son régnant. Baron... je vous laisse libre choix de la festivité. Mais je vous rappelle que la GFC va bientôt commencer. * La peine peut sembler lourde... mais imaginez ce qu'elle aurait été si il avait eu l'idée saugrenue d'imposer la tenue de joute au baron... Prenez une pause et imaginez un peu ... Imaginez dans quel accoutrement, l'esprit fantasque du juge aurait osé envoyé le baron jouter. Voila... Et si vous avez un peu d'imagination, une dose de fantaisie parsemée d'extravagance, des images pittoresque tiré du folklore ou si vous connaissez un peu les rouages vicieux du cerveau du juge, vous admettrez qu'il a fait preuve d'une très grande... mais vraiment très très grande magnanimité dans sa sentence. *

- A la demande de la duchesse elle-même, vous allez devoir la servir durant une semaine complète. Je crois qu'elle aurait aimé vous avoir à ses pieds pour toute sa vie... Mais j'ai décidé de ne pas faire acte de cruauté animale et je me dis qu'une semaine sera bien suffisant pour satisfaire ses moindres désirs avoués ou inavouables. D'ailleurs j'hésite à ne pas vous imposer de nous raconter par la suite tout les menus détails de ce qu'elle vous aura demandé

J'aurai bien aimé continuer ainsi jusqu'à vous infliger 12 peines, mais je ne veux pas non plus faire de vous un martyr de l'intransigeance de la justice Lorraine. De par ces faits accomplis, considérant ainsi que vous aurez fait montre d'attachement envers le duché et que vous y avez complètement retrouvé votre place, vous pourrez vous considérer complètement blanchi et ayant payé pour votre acte de haute trahison. Cochon qui s'en dédit!

Comme vous savez, vous pouvez toujours faire appel de votre sentence à la CAI.
Vu les peines - surtout une -, je comprendrai...

BAM BAM BAM BAAAAAAAAAAAM

L'audience est levée!

Fait par Sabifax de Beauregard, incorruptible juge de Lorraine en jupon, amoureux fou de la plus plantureuse des blondes
à Nancy ce 29 du mois du poisson 1458



Et voila!
C'était chose faite.... Ze procès était clos. Ze procès sur lequel il avait le plus travaillé et eut beaucoup de plaisir avec. Il rangea rapidement ses parchemins et sans perdre un instant, il fonça dans le couloirs en direction du garde à manger... euh... du bureau de la procureure.


Barbiiiiiiiiiiie!
J'ai soif.... je n'en peux plus!!! Viiiiiiiiiiite à boire


Par chance - si si je vous assure - la bouteille n'était pas encore vide, il remercia mentalement Barbie de ne pas avoir tout but puis se servit un verre juste avant de poser ses fesses sur un des fauteuils recouverts de velours. Il but sa première gorgée, puis son visage devint aussi sérieux qu'il le peut. Il regarde Barbie et...

Barbie.... J'ai une terrible nouvelle à t'annoncer ....
Le jour tant redouté est enfin arrivé.. Je...


Il baissa les yeux un instant, cherchant les mots pour l'informer sans laisser paraitre trop d'émotion.

Je...dois maintenant retirer ma robe...



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