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Déclaration du Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicæ

Bobyzz
En cette Saint Noël, les membres du Haut Commandement Impérial, n'avaient pas pu être en famille pour profiter des leurs comme chaque année. Le Haut Connétable Impérial rédigea donc un pli scellé, qu'il fît parvenir au quatre coin des royaumes afin de clarifier la position impérial aux yeux de tous.

Citation:
Peuple du Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicæ

C’est en cette Saint Noël que nous prenons la plume. Après plusieurs jours d’une symphonie d’informations changeants de jours en jours, accompagnés de quiproquos, il est temps que lumière soit faite sur les évènements actuels.
Le vingt-quatrième jour du mois de décembre quatorze cent cinquante sept, des troupes françaises sous l’étendard des Saintes Armées sont entrés sur les terres impériales en territoire franc – comtois. Or selon le concordat en vigueur entre l’Eglise Aristotélicienne et la Franche – Comté :

Article 3 alinéa 2 :
§2. L'Eglise ne pourra procéder à une intervention armée sur le territoire franc-comtois qu'avec l'accord du parlement franc-comtois. Dans le cas contraire, le parlement franc-comtois pourra considérer cette intervention comme une déclaration de guerre.

Le parlement franc comtois après vote a rejeté l’autorisation de passage n’ayant aucune garantie quand aux conséquences d’une tel action.
Les armées sous la tutelle de l’Eglise Aristotélicienne sont donc entrées sur nos terres sans aucun accord des autorités compétentes.
De ce faict, ils ont bafoués l’intégrité de notre souveraineté. Celle de sa Majesté Impérial LongJohnSilver 1er, Empereur par la volonté du Très Haut, unique propriétaire du Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicæ comme celle du Franc – Comte et de son parlement à qui l’Empereur a délégué la gestion des terres de Franche - Comté.
Nous souhaitons également spécifier qu’à aucun moment nous n’avons eu à notre disposition les justifications nécessaires quand à la présence d’Hérétiques à Genève et en Confédération Helvétique.
Nous n’avons pas été impliqués, des le départ, dans les préparations de cette croisade, or pour agir sur une terre souveraine, le minimum est de préparer une tel action avec les autorités compétentes concernés et non avec son voisin.
Le Haut Commandement Impérial n’a pas en sa possession à l’heure actuelle les vrais tenants et aboutissants de cette croisade.
Nous constatons que cette croisade est déjà lancée alors que Genève ne s’est pas encore prononcé quand à ses intentions et que nous n’avons pas encore connaissance de la position des autres cantons de la Confédération Helvétique.

Pour tout ceci nous ne pouvons laisser faire de tels agissements. Après avoir pu discuter avec certains responsables des armées françaises sous la tutelle de l’Eglise Aristotélicienne, il a été convenu une trêve pour les fêtes de fin d’année. Nous souhaitons que tous respecte cette trêve, pour éviter qu’un massacre voit le jour. Nous demandons donc au peuple Impérial et aux croisés de rester courtois les uns avec les autres en cette période de fête de fin d’année censé apporter paix, amour et fraternité dans nos foyers.

Rappelons qu'à aucun moment nous ne défendons l'hérésie. Nous défendons la légitimité de notre souveraineté qui vient d'être bafoué !

Toutefois, nous devons mettre en garde celles et ceux qui pensent pouvoir vilipender à nouveau notre souveraineté impunément. Si d’avance cela devait encore arriver, l’état de guerre sera déclaré dans tout le Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicæ et de Hollande jusqu’en Italie la nouvelle sera diffusé.

Qu’il soit su de tous, l’Empire n’est pas un état de pleutre, face à l’adversité, nous saurons nous montrer dignes ! Si notre honneur est à nouveau entaché, nous n’aurons de répits que quand celui-ci sera retrouvé.

Nous ne pouvons que souhaiter qu’une issue pacifique soit trouvée à la pire crise qu’est connu le Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicæ depuis ses trois dernières années. Pour cela, nous allons profiter de cette trêve pour aplanir les problèmes en concertations avec les troupes croisés afin d'arriver à un accord préservent la sécurité des peuples impériaux dans tout les cas
Une fois tout ceci nous pourrons prendre une décision en connaissance de cause et non pas comme on tente actuellement de le faire, en cherchant à nous imposer une volonté qui ne peut nous être ordonné que par l’Empereur lui même.

Pour Sa Majesté Impérial LongJohnSilver 1er, Empereur par la volonté du Très Haut
Au nom du Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicæ

Bobyzz de Sparte,
Haut Connétable Impérial
Comte de Salins les Bains
Baron de Valdoie
Seigneur de Menotey


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Alban_erwann
Fier de voir que les choses étaient bien prises en main par le HCI, le jeune Von Frayner cria :

-"Vive l'Empire ! Et vive sa Majesté l'Empereur ! Nous défendrons notre patrie !"
Lothilde
Pouffe de rire derrière sa main... Après l'heure, bien après l'heure, soudain, le HCI se réveille et s'étire langoureusement...Les troupes françaises ont eu largement le temps de passer et de nous rire au nez...
Grommelant entre ses dents, la Dampierre tourne les talons


Paroles, paroles...les actes, ce sera pour demain....
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Aleanore
Main gantée de velours mordoré qui vient se perdre dans la fourrure ébène du petit lévrier qui ne quitte ses bras que pour gagner ceux de la duchesse ou un coussin bien confortable. La jeune fille a assisté aux réactions de tout un chacun, et la moue perplexe prouve qu'elle a noté avec étonnement la réaction de la noble comtoise, essayer de mettre un titre sur la couronne la met à l'épreuve puisque peu habituée aux couronnes de l'empire. Néanmoins, elle roucoule la petite colombe françoyse, tandis que les doigts graciles galopent sur le museau fin de la petite chienne.

- « Comme c'est étonnant Fiora. En France, les gueux eux-même ont la décence de faire semblant d'acquieser aux décisions de leurs dirigeants, alors qu'ici, on leur tourne le dos et murmure avant de claquer les talons. Etonnant, oui, et des plus déplacés, surtout devant des étrangers. Leandre qui prétendait que les comtois étaient un peuple fier, encore un mensonge du freluquet. N'est ce pas que c'est un freluquet ma petite merveille ? Espérons qu'ils ne sont pas tous comme ça, ce serait bien dommage pour Son Altesse Impériale qui doit être une personne délicieuse.»
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Sous les jupons de l'Etincelle, une merveille.
Fitzounette
[Une déclaration, ma déclaration.]

La Duchesse se trouvait en territoire Comtois depuis quelques temps maintenant. Et elle était assez étonnée par le comportement de certains. Ca crache sur les Françoys, ça se comporte comme des sauvageons. Ca ne fait pas honneur à l’Empereur. Que dire de cette femme visiblement noble, qui semblant critiquer sous couvert de chuchotis ses propres institutions. L’Angevine n’avait pas grande passion pour son Roy, il ne lui en restait pas moins l’éducation, certes non globale, mais assez complète de petite buse, pour savoir se tenir en société. Elle se tourna vers la divine Aleanore, qui se tenait à ses côtés, entendant ses remarques. Elle sourit en coin, assez fière de se trouver en si bonne compagnie. Puis elle répliqua haut et fort, désignant la femme qui s’éloignait.

Voyez ma Douce comme parfois les nobles personnes peuvent manquer de classe. Ils sont pléthore, à se plaindre de l’inertie. Mais ils se montrent chatouilleux dès qu’il s’agit de s’investir… Et ils n’ont ni le témérité d’exposer leurs griefs, encore moins la pudeur de les dissimuler totalement.

Elle leva sa main gantée de soie blanche en direction de la femme qui était déjà bien loin, et se souvenant que certains ne maitrisaient pas bien le Français, ironisa :

Nous venir en paix.

Ne manquait que la colombe blanche qu'elle aurait sortit de sa fourrure d’hermine pour la laisser s'envoler, mais elle ne s'appelait pas encore Houdini, à son grand damne. Ca aurait quand même eu de l’allure.

Et, le devoir d’hospitalité ? Je trouve fâcheux que l’on nous voit ainsi d’un si mauvais œil, nous qui n’avons pour ambition que de célébrer la gloire du Très Haut. Certes, nous avons peut être manqué d’un certain tact, du fait de l’urgence, mais nous n'en restons pas moins civilisés, et près à échanger avec nos chers voisins !

Que dire du respect qui devrait être dû à des serviteurs de Sa Majesté. Il me semblait pourtant que les relations entre ce dernier et l’Empereur étaient au beau fixe. Que penser de ce camouflet envers l’Eglise ? L’Empereur ne serait donc pas apte à comprendre l’empressement de célébrer la puissance du Très Haut et laisser s'exprimer son bras vengeur ? A moins qu’ils soient entourés de mauvais conseillers…


Je ne sais que penser de ces us, très chère…

Ayant terminé son laïus, elle s’approcha d’un peu plus près, fourra la main dans la poche de sa si précieuse pelisse, et la tendit en direction de la petite merveille de l’Etincelle, dévoilant un des macarons si délicieux que l’on trouve chez les plus grands pâtissiers de Paris.

Voyez, même Fiora semble mieux élevée que certains. Elle est si reconnaissante de pouvoir profiter de tous les bonnes choses que nous confère notre rang. Et si heureuse de pouvoir découvrir toutes ces merveilles dont recèle le Royaume de France, si bigarré, si stimulant !

La blonde des bords de Maine plisse le nez, ravie de voir la petite chienne remuer la queue avec frénésie à la dégustation de la gâterie. Les Comtois ne savaient décidément pas ce qu’ils rataient.
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En mémoire des joueurs de Fablitos et Zoko33.
Luhpo
[Sur une place de ville, quelque-part en Franche-Comté]

Le jeune écuyer, à cheval et en armes, s'avança vers le piquet sur lequel était placardée l'annonce du Haut Connétable Impérial. Il sortit d'un revers de son mantel un parchemin froissé, qu'il avait arraché d'un communiqué de l'AAP paru récemment. Luhpo le relut attentivement, tout en songeant :

Ça y est, les impériaux perdent la boule ! Ou alors, ils ont de graves problèmes de communication...

Citation:
Nous, Debenja Von Riddermark, Franc Comte,

Suite aux actions en Béarn, qui amènent la déclaration de croisade,

Déplorons l'agression du Canton de Genève à l'encontre du Béarn et les moyens utilisés lors de cette action, déplorons les victimes faites entre les deux camps.

Condamnons fermement et sans aucune ambigüité cette hérésie scélérate et traitresse qu'est le Lion de Juda et nous nous engageons à les traquer sur notre territoire, sans répit ni pitié.

Condamnons le vol caractérisé des caisses de la Confédération Helvétique par des membres du Conseil Confédéral, même pour rembourser le Béarn, puisqu'aucune raison ne peut justifier un tel acte.

par la présente, nous édictons :
- que nous resterons neutre entre le Canton Souverain de Genève et les provinces de France.
- que nous n'accepterons pas le passage de troupes étrangères sur notre sol exceptés les Saintes Armées.
- que nous poursuivrons les hérétiques du Lion de Juda sur notre sol comtois.

Fait à Dole
Par le Franc Comte Debenja Von Riddermark
Le 21 décembre de l'an mil quatre cent cinquante sept


Il brandit le parchemin et se tourna, le sourire aux lèvres, vers les quelques personnes attirées par l'annonce :

- Quelqu'un pourrait m'expliquer qui il faut croire et qu'en penser ?
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Luhpo de Lionne
Fitzounette
[Mais où ont-ils la tête ?]

La Duchesse leva le nez en entendant un jeune homme s’exprimer avec force, pour que nul ne puisse l’ignorer. Sourcil circonspect, elle s’approcha doucement de lui, tentant de distinguer les mots couchés sur le vélin qu’il agitait tel un trophée. Autre sourcil qui s’arque, et front qui se plisse.

Mmmhhhh….

Elle revient vers la précédente annonce, la lit de nouveau. Elle n’est pas datée. Voilà qui est fâcheux. Elle revient vers lui, pensive, tapotant son index sur sa bouche, en pleine réflexion. Sa blondeur est parfois un frein à sa vivacité d’esprit.

Je crois, cher ami, qu’ils ne savent pas eux-mêmes ce qu’ils veulent.
A mon humble avis, nous les avons effrayés. Ils ont donc remis en doute notre volonté de combattre l’hérésie.
Mais enfin, ils ont réalisés que c’est bien le malin qui s ‘exprime par l’entremise des Genevois et des Lion de Judas.
Il ne fallait pourtant pas être une lumière, mais que voulez vous, certains peuples sont tellement renfermés sur eux même qu’il leur faut plus de temps pour admettre les choses évidentes qu’à nous autres, qui sommes un peu plus ouverts sur le monde.


Elle sourit en coin, satisfaite de son explication, et intimement persuadée de l’exactitude de son raisonnement. Taquine, elle minaude.

Mais je vous en prie, ne me remerciez pas. Et je vous autorise à m’appeler « Votre Grace ».

Plonge de nouveau sa main gantée de soie dans sa pelisse, en sort un macaron, et le lui tend, comme pour le récompenser.
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En mémoire des joueurs de Fablitos et Zoko33.
Imladris
Citation:
- Quelqu'un pourrait m'expliquer qui il faut croire et qu'en penser ?


Imladris sourit


Moi je vais vous expliquer. je me présente Imladris van Ansel, Vicomte de Voiteur, Seigneur de Charency et maire de Dole.

Ce que vous n'avez pas l'air de comprendre c'est que vos dirigeants ont mis la charrue avant les bœufs. le Franc Comte a exigé des réponses de l'EA et aussi demandé à vos dirigeants militaires d'attendre une autorisation de passage.

N'ayant pas reçu de réponses, il y a eu cette déclaration :
Citation:


Franc-comtoises, Franc-comtois, voyageurs venus d'ailleurs, étrangers souhaitant guerroyer en terres helvètes, que toute personne, toute âme qui vive porte la voix qui va vous être portée, que nul ne puisse ignorer ce que je vais vous conter. Que tout homme, femme ou enfant puisse dire "Je le sais". Que nul ignore cette annonce et que tous la transmette par monts et par vaux !

Aujourd'hui, alors que nombreux sont ceux qui appellent à la guerre en Confédération Helvétique, alors que nombreux sont ceux qui veulent punir le Canton de Genève pour ses exactions armées en terres du Béarn et tandis que même l'Eglise Aristotélicienne en appelle aux armes pour cette agression, le Parlement de Franche Comté, Institution souveraine de la Franche Comté et seule entité apte à décider de l'avenir de notre Province, vient de prendre en urgence une décision qui doit être sue de tous.

A l'heure actuelle, le Parlement fini de voter pour ou contre l'autorisation de passage aux armées désignées comme Croisées mais non moins composée de guerriers français comme l'autorise le Concordat en vigueur actuellement signé par l'Eglise et par le Parlement de Franche Comté le 2 janvier 1455.

Article 3 alinéa 2 :

§2. L'Eglise ne pourra procéder à une intervention armée sur le territoire franc-comtois qu'avec l'accord du parlement franc-comtois. Dans le cas contraire, le parlement franc-comtois pourra considérer cette intervention comme une déclaration de guerre.

Etant donné que le Parlement de Franche Comté considère le fait de faire passer des armées composées de guerriers souhaitant porter l'épée en terres helvètes comme une intervention armée sur le sol franc-comtois.
Etant donné que le Parlement de Franche Comté souhaite rester neutre dans la guerre ouverte entre le Royaume de France et le Canton de Genève.
Etant donné que le Parlement de Franche Comté est seul et unique maître des terres franc-comtoises.
Etant donné que le Parlement de Franche Comté à le droit de refuser le passage des Saintes Armées si celles-ci souhaitent effectuer une intervention armée en terres franc-comtoises.

Le Parlement de Franche Comté vote, sachant qu'il ne reste qu'un parlementaire qui ne s'est pas exprimé, par 1 Pour, 15 Contre et 2 Abstention, le refus de laisser-passer aux Saintes-Armées ainsi qu'aux armées composées de français, présentes aux frontières franc-comtoises et ce, tant que notre Suzerain, le Saint Empereur LongJohnSilver, n'en décidera pas autrement.

De plus, il nous a été rapporté que plusieurs armées françaises ralliées aux armées saintes sont entrées sans autorisation en Franche Comté violant l'alinéa 2 de l'article 3 de notre Concordat avec l'Eglise Aristotélicienne. Ainsi, le Parlement de Franche Comté somme à toute armée étrangère frappée ou non de la croix aristotélicienne de sortir du territoire franc-comtois. Si cet appel n'est point suivi d'action, le Parlement de Franche Comté ordonnera la défense de son territoire par n'importe quel moyen que ce soit et contre toute armée n'ayant pas reçu l'autorisation de pénétrer les terres franc-comtoises.

Pour assurer la pérennité de la Franche Comté et que nos frontières restent inviolées, le Franc Comte, Sa Grandeur Debenja von Riddermark en appelle à la noblesse franc-comtoise pour défendre nos terres. Je lis :


/SPAN>
Citation:
Nous, Debenja von Riddermark, XXXIe Franc Comte, Comte de Villers Buzon, Vicomte de Marnay,

En appellons à tous les nobles franc-comtois dans cette période trouble pour qu'ils honorent leur serment et servent la Franche Comté à sa défense alors que nous traversons des temps de grand danger pour notre territoire. Que tous les nobles franc-comtois se fassent recenser auprès de notre Capitaine.

Pour que la gloire armée de la Franche Comté fasse comprendre à tout un chacun qu'on ne peut impunément menacer la souveraineté de notre Empereur et de notre Franc Comte sur nos terres !

Faict à Dole le 23 décembre 1457
Pour le Parlement de Franche Comté.
Debenja von Riddermark
Franc Comte



Que ces annonces soient lues et sues par tous.
Pour notre Empereur,
Pour notre Franc Comte,
Pour la Franche Comté !


Par le Porte-Parole du Parlement de Franche Comté, Jontas de Valfrey, Comte de Beaufort
Pour le Parlement de Franche Comté
En ce jour du 23 décembre 1457

















Vous avez franchit une frontière en violant sans autirsation. Vous avez préféré agresser une nation aristotélicienne... Vous parlez de croisés... Juste bon à faire la guerre... que ce soit contre le Lion de Juga, des genevois innocents et demain... des comtois?

Et je vais aussi rajouter : maintenant retournez en France et arrêtez de souiller la terre d'Empire avec vos sales bottes de français.
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Fitzounette
Elle tiqua en entendant l'explication du Vicomte. Il s'était présenté, il fallait faire de même. C'était l'enfance de l'art.

Je suis Fitzounette de Dénéré Penthièvre, Duchesse de Chateau Gontier et de Corbigny, Damoiselle de le Croixille.
Permettez-moi de faire part de mes doutes.
Nos dirigeants vous dites ? S'il y a des coordinateurs quant aux déplacements, personne ne m'a dirigé en vos terres, Vicomte, hormis ma Foi. Point de dirigeants militaires, et encore moins de violation de frontière. Nous sommes tous sous une même bannière, celle de la Très Sainte Eglise Aristotélicienne. C'est un acte de piété que nous accomplissons. Si vous êtes nation Aristotélicienne, c'est aisé à comprendre.

Je trouve fort peu a propos de parler d'agression quand l'on s'exprime au sujet de notre Sainte Mère l'Eglise, protectrice de la vraie Foi et des peuples Aristotéliciens. D'autant plus qu'aucune exaction d'aucune sorte n'a été commise, et que tous vos propos sont infondés, et ne relèvent que de votre propre interprétation des choses. Remettre en doute la bonté de l'Eglise... Hérésie !

Les mots qui sortent de votre bouche, hormis les insultes, sont un affront au Très Haut, et à sa volonté. C'est le malin qui vous souffle ces immondices, sans nul doute. Je vous souhaite de vous reprendre, quoique l'enfer lunaire vous irait très bien au teint...

Faites donc comme cette femme tantôt, battez en retraite, et plaignez vous. Ou assumez vos convictions et rejoignez les hérétiques pour vous battre à leurs cotés. Et bottez nous hors de vos frontières, plutôt que d'éructer dans le vent. Pour ma part, je ne m'abaisserais pas à vous insulter. Je préfère vous faire ravaler vos paroles avec honneur et fierté.


Le sang de l'Angevine n'avait fait qu'un tour. Son cœur s'était exprimé plus clairement que jamais. Son enfance avait refait surface, terres brulées, dévastées par la guerre, la vraie. Droite comme un I, prunelles bleutées zébrées par une lueur de défiance, elle le détaillait. Comment osait-il ?
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En mémoire des joueurs de Fablitos et Zoko33.
Imladris
Imladris sourit

Ben voyons madame sinon quoi?

Vous allez me combattre avec l'épée qui étaient destinée aux membres du Lion de Juda? Vous me considérez hérétique.

Vous avez la langue bien pendue... Quand la Fc s'est retrouvé seule par deux fois contre le Lion de Juda, vous étiez en train de vous prélasser dans votre Duché.

Maintenant, vous venez créer que de la haine, des ennuis et du sang en ces terres qui ne sont pas votre.

Vous dîtes que cous êtes sous la bannière de l'EA... Encore faudrait-il que l'EA n'ignoe pas nos requêtes... Encore faudrait-il que nous vous reconnaissons le statut de croisés. Ce qui n'est pas le cas. Ce jour d'aujourd'hui vous avez le statut de français qui violer une terre impériale.

Sans aucun respect des autorités établies icelieu, sans aucun respect des habitants icelieu.

Partez et ne revenez jamais .

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Fitzounette
Sourire en coin qui s'étire, l'homme se contredit. Délicieux pour la bête politique qu'elle est, mais irritant au possible, pour l'être doué de bon sens.

Je ne partirais pas, au risque de vous décevoir. Je vous l'ai dit et vous le répète, agissez plutôt que de deviser.

Et oui, je combattrais l'hérésie, quelque soit la forme qu'elle prend.
Vous prétendez que votre Duché a souffert de ces hérétiques, mais aujourd'hui, vous vous en prenez aux croisés ? Où est la logique ?

Je précise que si vous aviez un peu de culture, vous sauriez qu'on ne se prélasse jamais dans mon Duché.

Vous vous plaignez de notre absence d'hier, puis de notre présence en ces lieux aujourd'hui. Que savez vous faire, hormis pleurnicher ?
Nous ne distillons aucune haine, nous nous déplaçons de façon pacifique. Qui insulte l'autre ? Du sang en ces terres ? Où ? Où sont les faits ?

Que vous ne reconnaissiez pas notre statut, peu m'en chaux. Que vous vous aveugliez en répondant aux avances du Sans Nom, me laisse de marbre. Le Très Haut reconnaitra les siens.


Elle se signa et s'en retourna auprès d'Aleanore, main se crispant sur son bras recouverte de fourrure soyeuse. Elle n'en avait que trop entendu.
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En mémoire des joueurs de Fablitos et Zoko33.
Luhpo
Les réponses ne tardèrent pas à fuser... Et visiblement, l'écuyer n'avait fait qu'ajouter au désordre latent !

Tout d'abord, une femme, aussi belle et élégante qu'apparemment prétentieuse, lui répondit, et confirma, avec plus ou moins de concordance, les propres pensées du jeune Italien.

Fitzounette a écrit:
Mais je vous en prie, ne me remerciez pas. Et je vous autorise à m’appeler « Votre Grace ».


Du caractère, la Duchesse, mais elle a dû manquer quelques fessées dans son enfance... Mmmh, je me chargerais bien de remédier à celà, songea Luhpo, un brin d'ironie dans les yeux.
Elle lui tendit alors un macaron, "comme pour le récompenser".
Gonflée, la signorina, je ne suis pas un chien !

Mais bon, c'était elle la duchesse, et lui l'écuyer. Mi-amusé, mi-vexé, il saisit le macaron, s'inclina légèrement, et répondit, le sourire aux lèvres :

- Luhpo de Lionne, pour vous servir, Votre Grâce.

Le Vicomte lui répondit avec bien plus de hargne. Luhpo le laissa achever son argumantaire avant de répliquer calmement :

- Merci Monseigneur, mais avec tout le respect que je vous dois, vous semblez manquer vous aussi de renseignements. Les Saintes Armées avaient l'autorisation de traverser la Franche-Comté, comme l'atteste ce document, ou tout du moins son original. Au passage, je ne suis point Français : Italien de naissance, Normand à la fois d'ascendance et d'adoption, et Aristotélicien. Vous ne semblez pas comprendre qu'il ne s'agit pas ici de nations ni de peuples, mais bien de religion. Si vous vous prétendez Aristotélicien, comment pouvez-vous vous opposer à notre présence ?
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Luhpo de Lionne
Aleanore
La main gantée arrête son ménage tandis que les noisettes flegmatiques se posent sur le vicomte, ainsi donc cette couronne appartient aux vicomtes et vicomtesses, elle aura au moins appris quelque chose. Sourire qui s'étire lentement sur les lèvres vermeilles de la pucelle.

-« La parole est d'argent et le silence est d'or, on m'avait pourtant dit votre région très riche.»


Un instant, elle dévisage les gens alentours, puis se retourne vers l'écuyer normand et lui sourit, avant de fixer son regard sur le comtois.


-« Vicomte, comme on m'a dit du bien de vous, si vous saviez .. Mais je ne m'attendais pas à tant de fougue dans vos paroles, dans vos propos. Car voyez-vous, je vais de surprises en surprises en vos terres. Peu avant vous, voilà, une vicomtesse, si j'en crois la couronne portée, qui méprise vos institutions à voix basse. Et vous voici, insultant une Duchesse.

Ce jeune homme ici présent, a laissé derrière lui des amis, j'ai laissé une famille, nombre d'entre nous, poussés par la foy, unique, pleine et entière, ont quitté ceux auxquels ils tenaient pensant que puisque le Lion était en les murs génévois, il fallait l'en bouter et une fois pour toutes, faire taire ses rugissements. Tout cela pour quoi ? »


Doucement, l'Etincelle détache la main de la duchesse de son bras et dépose la petite chienne dans les bras gainés du blanc endeuillé de la jeune blonde.

-« Pour nous faire insulter par de rares irrespectueux. J'ai croisé des comtois en taverne, aucun ne m'a insultée, je n'en ai insulté aucun, je m'y suis même fait des connaissances très agréables. Et je ne doute pas que Françoys et Comtois puissent s'allier contre le Lion. Néanmoins, Vicomte, je ne souffrirai pas qu'un homme fusse-t-il vicomte nous insulte alors que nous n'avons rien fait pour cela, si ce n'est peut être une suite de quiproquo. Et pour ma part, j'ai été assez bien élevée pour savoir que les insultes sont réservées aux basses-castes, s'il vous plait d'insulter quelqu'un, allez donc dans les bas quartiers, déverser votre fiel sur une putain, et épargnez nos oreilles pour l'Amour de Dieu.»

Un sourire doux à sa duchesse avant de replacer un pan de la cotte immaculée, doucement. Avait-elle réellement besoin de tant d'agitation sa petite reyne, haussement d'épaules avant de se tourner vers le vicomte et de lui sourire sincèrement.


-« Voyez-vous Vicomte quand je vois l'échantillon nobiliaire comtois qui vient nous chercher querelle, j'apprécie plus encore les gens du peuple. Quand je raconterai ça à Paris.»

Et de pouffer de rire derrière sa main gantée à la dernière mode de la capitale française.
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Sous les jupons de l'Etincelle, une merveille.
Imladris
Peu me chaux de vos propos, vous avez violé une ordonnance du Parlement de franche-Comté, vous devez faire demi-tour.

le manque de respect vient de ceux qui ne respectent pas la pariole du Parlement du et du Franc COmte.

Je vous aurais accueilli à bras ouvert si vous ne menaciez pas l'Empire, la Franche-Comté et la ville de Dole avec vos armées.


Imladris sourit.


Cette dame est duchesse, dîtes vous? Désolé, mais elle n'est que duchesse en France. Je préfère encore discuter avec un paysan de ma bonne ville de Dole qu'avec une duchesse. l'odeur y est plus agréable.

Maintenant, quand vos armées auront respecter l'injonction du Parlement de Franche-Comté, on pourra être... plus accueillant mais je vous aiderais pas à massacrer des innocents à Genève.

Et je vous ferez remarquer que le disciple du Sans Nom est celui qui verse du sang innocent ce que vous apprêtez de faire à Genève.

Et si bvous me considérez hérétique, portez plainte au tribunal de la sainte Inquisition que je rigole

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Aleanore
[Le temps ne fait rien à l'affaire]

Les noisettes se fixent, soudain, c'est le drame, la migraine la prend et pour qui connait la jeune fille, ce n'est jamais bon signe. Les ongles longs se crispent sur la fourrure autour de ses épaules, et la voix auparavant, chantante, se fait froide et cinglante.


-« La Sainte Inquisition a des sujets autrement plus importants à traiter que l'impertinence d'un vulgaire vicomte de campagne. Rentrez chez vous, vous ridiculisez le peuple et le sol impérial et l'Empereur Longjohnsilver. Vous êtes une honte pour la couronne que vous portez. Et j'ai vu bien des gueux françoys ou comtois la méritant cette couronne que vous injuriez par votre simple présence en dessous.»


La vierge se détourne ostensiblement du comtois, et plante ses noisettes dans le regard de l'Italien/normand, et le sourire étire les lèvres fines.


-« Je n'ai pas de macarons à vous proposer mais du vin de Bourgogne et des fruits confits, si vous voulez nous accompagner.»

Et de sourire à sa Duchesse, un bras passé dans celui de cette dernière en prenant garde à ne pas brusquer la petite chienne choyée.


-« Venez Vostre Grasce, allons prier pour le salut de l'âme du Roy et de l'Empereur. Ils en ont besoin, surtout l'Empereur.»

Et d'amorcer un départ, avant de se tourner de profil vers le Vicomte.

-« Un dernier détail, Vicomte, quand on parle comme un veau, soit on reste dans son champ, soit on prend des cours.. On a vu des gueux s'exprimer plus convenablement. »

Décidément, surprenante noblesse comtoise.
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Sous les jupons de l'Etincelle, une merveille.
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