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[RP] Le Camp des Croisés

Joshin


Joshin berçait tendrement sa petite fille, lorsque son mari entra. Elle lui sourit, et lui tendit l'enfant, qui se montrait d'une sagesse exemplaire. Tout comme son frère, elle semblait avoir hérité du caractère heureux de leur père, et c'était une bénédiction.

- Veux-tu que je te laisse maintenant ou que je reste près de toi ?

lui demanda-t-il après avoir passé un moment assis près d'elle. Elle aurait bien souhaité le garder encore un peu, mais elle savait qu'il avait à faire, et, si les circonstances avaient été différentes, elle aussi aurait parcouru le camp, et se serait tenue près des soldats de Patay. Mais le Très Haut en avait décidé autrement, et leur fille était née juste à leur entrée à Genève. Peut-être un signe, après tout...

Elle caresssa doucement sa main, et lui reprit l'enfant:


- Non mon coeur, je sais que tu as beaucoup de choses à faire, et les soldats ont besoin de toi.

Elle se redressa dans le lit de camp:

- Mais tu le vois, je vais bien. J'espère que dès demain, je pourrai être à tes cotés, et participer moi aussi à la vie du camp.

Alcalnn


[Genève, fin d'après midi, retranchement Normando-Gascon, Nord Ouest de la ville]




On ne savait pas encore si le siège devait être mis devant la ville. En tout cas pour le Chat, il n'était pas question de rester sans fortification. Il fit creuser face à la ville, une série de tranchées destinées à empêcher une charge de cavalerie et ralentir la fameuse infanterie suisse.
Puis il fit ériger une série de rangées de pieux de bois devant et entre les tranchées. Le bois fut aisément trouvé, car la région était très boisée. Enfin, il fit terminer le dispositif par une palissade en bois à mi hauteur d'homme afin de se protéger des tirs ennemis, tout en ménageant à intervalles réguliers des ouvertures à trappe pour y placer de menu kanons, bouche à feu et autres couleuvrines de petit et moyen calibre.



Un homme d'arme fut disposé à chaque pièce d'artillerie afin qu'il en vérifie la bonne installation. Il ne restait plus qu'à demander aux ingénieurs de fabriquer des trébuchets et des mantelets et tout serait prêt en cas de siège en règle.
Pour clôturer le dispositif, on placerait Rohana, l'énorme et terrifiante bombarde du Duc de Mortain, au centre, pour pilonner de face le mur occidental et le bastion sur le fleuve. Sauf que l'arrière garde n'était pas encore arrivée.

Dans le petit village, les bâtiments avaient été réquisitionnés, des braseros avaient été installés et de la paille répandue en quantité pour accueillir les baraquements des hommes.
Les chevaux aussi devaient être pansés et soignés. Heureusement, on avait trouvé des réserves de grains en suffisance chez l'habitant.

Maintenant le gros du corps de bataille était largement arrivé et les hommes se reposaient à tour de rôle, se relayant dans les travaux de fortification.




Restait maintenant plus que l'arrière garde qui arriva à la nuit tombante. Monterolier vint rejoindre le Duc chat, qui sur une petite bute regardait le campement prendre forme.


-Monterolier, le salua t il d'un hochement de tête. Je suppose que cela n'a pas du être une partie de plaisir de monter Rohana jusqu'en haut. La Duchesse pèse sont poids. Près d'un tonneau et demi.

Il se massa le menton, il avait d'un coup d'œil vu d'emblée où il voulait placer Rohana, mais il cherchait un moyen d'améliorer son idée. Il jeta un coup d'oeil derrière lui et en regardant le lourd chariot et ses immenses roues il su qu'il tenait la réponse.

-Vous allez me démonter deux roues du chariot de la bombarde. Vous allez me placer un poteau au centre afin que les roues, placées à l'horizontale comme un plateau, pivotes. Vous installerez Rohana la dessus. Pas besoin qu'elle tourne beaucoup, jusque quelques dizaines de pouces pour viser tantôt le mur, tantôt la bastion sur le fleuve. Creusez un boulevard, mais avant protégez le tout de mantelets et n'hésitez pas à tresser des branches et les remplir de gravats, ca pourrait servir de protection contre l'artillerie de la ville. Si on est trop court, on creusera des tranchées d'approches jusque sous leurs murs.





Mais au visage du Sire, il su qu'il ne pouvait pas leur demander cela ce soir.



-Mais vas te reposer, sait on jamais. Peut être tenteront ils une sortie demain. Si j'étais eux, et que je voudrais me battre, j'attaquerais le plus tôt possible.

Et il laissa le Sire disposer, continuant de scruter à quelques encablures de là, la cité helvète.



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Insanius
[Dans le camp de l'armée du Vicomte de Pierre de Courtalain de Conches]

Chierie de froid....
Grognant comme à son habitude, le Tressé s'escrimait à remplir quelques vélins à destination du Languedoc. Quelques jours avaient filés depuis que le Vicomte du Tournel eut fait de lui seigneur de Salesses mais il lui faudrait encore des semaines avant de s'y habituer.

Ses doigts glissèrent sur sa plume, raturant le parchemin et provocant un énième grognement depuis le début de la journée.

Je déteste déjà ce pays...

Lentement il se leva, abandonnant pour le moment la missive tachée et remettant ses pensées Languedociennes à plus tard. Un soupire, un étirement et un appel soudain de l'extérieur de la tente. Accent chantant d'une voix familière, Joan, serviteur de son suzerain apportant une missive.
Quelques instants pour prendre remercier l'homme et prendre connaissance du parchemin.
Ses doigts transis par le froid refuseraient d'accorder une réponse écrite au Vicomte, alors autant ne pas gaspiller de précieuses feuilles.

Passant sa veste épaisse et il quitta l'abri de sa tente pour gagner le froid mordant qui lacéra ses joues. Étouffant une grognement il s'engagea dans l'enchevêtrement des toiles Languedociennes, avisant le Phénix flottant dans le ciel gris...

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Stephandra
Stephandra venait d'arriver à Genève,elle avait croisé Nathy qui lui appris la bonne nouvelle.
Nathy lui avait expliqué où trouver Joshin et la petite Anne, rapidement elle gagna la tente où se trouvait la mère et l'enfant.

Steph entra doucement pour ne pas déranger. Elle eut le bonheur de trouver Joshin assise avec la petite dans les bras. Elle venait de croiser Arfast qui ne l'a même pas vu, perdu dans ses pensées le jeune père et en voyant la jolie petite puce,elle comprit aisément.

Steph s'approche doucement:




Bonjour, Josh, excusez mon impatience de venir voir votre bébé.

Steph s'approche au signe de Josh, Joshin est souriante et resplendissante, cela fait plaisir à voir. Stephandra admire la petite.

Elle est magnifique, toutes mes félicitations.

Stephandra admire longuement l'enfant tout en papotant avec la maman.
Puis elle se dit qu'il est temps de les laisser se reposer.
Steph embrasse l'enfant sur le front, sourit à Josh et sort en souriant de la tente.

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Aleanore
Un pied de nez à l'Infâme Borgne, et un sourire tendre pour atténuer l'effet. Les deux mains jointes au dessus du crâne chauve de l'Ogre, la mine paisible mais impassible de la jeune fille peut faire penser à une profonde piété si ce n'est que la jeunette est entrain de s'interroger sur les nouvelles qu'elle doit donner à sa mère.

Et dans sa tête, les mots s'alignent pour former la missive parfaite, comment rassure-t-on une mère ? Il lui faudra demander à la princesse qu'elle sait mère ou à la Baronne d'Ouillie, de toute façon, il ne peut rien lui arriver. Un regard sur les camps croisés établis. Les mains gantés se détachent l'une de l'autre pour se glisser doucement autour du cou massif de Rochefort, les noisettes glissent lentement sur la silhouette imposante et rassurante du Seigneur de Moulin-Engilbert, puis sur celle du Duc de Mortain, au loin, entre de donner des ordres et de gérer ses Normands. Dans la cervelle de la poupée, un impératif prendre des nouvelles de Neiviv, pour savoir de quoi il retourne concernant sa main.

Impudentes prunelles qui impérieusement parcourent l'assemblée presque exclusivement masculine, cherchant une éventuelle connaissance. Sourire rassuré sur les lèvres vermeilles, il ne lui arrivera rien, et elle ira cueillir ses edelweiss tranquillement.


- « Rochefort ? Tu viendras cueillir les Edelweiss avec moi dans les montagnes ? »

Elle pourrait se dire que quelqu'un l'en empêchera, que ce n'est pas sérieux, mais pour cela, il faudrait que quelqu'un l'en empêche, et avec un sourire cruel, la poupée sanglante se rassure, personne ne peut réaliser une telle chose.
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Sous les jupons de l'Etincelle, une merveille.
Octo
[Dans le camp Orléanais]

Aprés une longue marche Octo arrivait enfin en vue du camps Orleanais.
quele idée avait il eu de s'arreter dans ce sous bois.Le temps de se retourner plus personne.

Il avait du Prendre le pas de course et harnaché comme il etait ce ne fut pas une partie de plaisir.
L'entrainement qu'il avait suivi et le dur apprentissage de la vie l'avait fort heureusement aguerri.

Il se présenta enfin a l'entrée du camps.
Deux sentinelles etaient là les fers croisés:

Qui va là ??

Octo 1er faucon de Patay

Aprés s'etre regardé ils appelerent 'foocier de garde et apres s'etre de nouveau présenté il put enfin rentrer et chercher la tente de sa douce femme...
Luhpo
[Retranchement Normand]

A l'issue d'une brève entrevue, les commandants des armées normandes et languedociennes avaient décidé d'établir un camp commun. Comme toujours, Luhpo avait accompagné le Duc Alcalnn à l'avant-garde des Armées. Le Chat étant constamment sollicité, Luhpo s'efforçait de l'épauler de son mieux, réagissant à toutes ses directives, courant d'un atelier à l'autre, et aidait, tour à tour, bûcherons, sapeurs, artificiers.

Malgré la dure marche entre Franche Comté et Genève, l'énergie de Luhpo ne s'était point émoussée, grâce au repos et au calme relatif dont avaient bénéficié les troupes à l'abbaye de Poligny, puis lors de la halte à Saint-Claude. Ainsi, depuis leur arrivée aux abords de la ville helvète, Luhpo n'avait cessé de creuser - la neige, puis la terre durcie par le froid - piocher, scier, abattre et installer des armes de siège.

A la tombée du soir, les yeux fatigués, les muscles endoloris, mais d'un enthousiasme extraordinaire, il se présenta à son Duc :

- Votre Grâce, les travaux avancent bien, et les installations sont bientôt achevées. Il reste deux brèches à combler sur les façades Nord et Ouest, heureusement les moins exposées. Nous peinons également à déplacer certaines pièces de siège dans toute cette neige, mais je gage que tout sera fini à la mi-nuit si le rythme se maintient, voire avant.
Désirez-vous quelque chose, ou dois-je aller m'occuper des chevaux ?

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Luhpo de Lionne
Legrandalsacien
[Camp de l'Ordre du St Sépulcre]

Les tonnelles blanches aux rideaux pourpres furent montées à l'emplacement indiqué.
La tâche ne fût pas aisée , les récentes chutes de neige et la nuit passée a rejoindre le camp des croisés avait emoussé les organismes.
Les premières présentations d'usage furent effectuées auprès des divers maîtres de camps.
Certains s'attelaient encore à monter les pièces de sièges , d'autres plus occupés à ramassé le bois en nombre bien suffisant.

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http://lesaintsepulcre.forums-actifs.com/forum.htm
http://www.youtube.com/watch?v=ZwY___hhhX8
Arfast


[Aux portes de Genève - Camp Orléanais ]


Son coeur lui permit de partir et lui promit de se reposer, ce qui l'apaisa, il se leva donc, et lui rendit l'enfant avec tendresse. Déjà la fougue de son aimée la poussait à retourner parmi ses troupes dès le lendemain. Il était fier d'elle, mais espérait qu'ils sauraient trouver quelqu'un pour s'occuper de la petite Anne. Il embrassa le front de son épouse une dernière fois, puis sorti. L'orage était passé. Perdu dans ses pensées, il ne reconnut même pas Stéphandra qui passa près de lui et il se dirigea vers les tentes des faucons de l'Ouest.

Une fois arrivé, il constata que la plupart, ayant finis de manger, s'ennuyaient et chercher de quoi passer le temps. Mais tous le savent, l'ennui est le pire ennemi du soldat, après le Sans Nom peut-être. Arfast s'empressa donc de donner ses nouveaux ordres.

- Vaillants faucons ! Nous voilà à Genève, et voyez ces remparts, s'il nous faut combattre, nous n'avons point de défenses similaires, mais nous avons le courage des Orléanais. Des défenses sont toutefois plus utiles que quelques prières en cette matière, ajouta-t-il le sourire aux lèvres.
Vous allez me creuser une tranchée et me lever une palissade face à la ville, et une palissade simple derrière le camp, exécution !

Sur ce, Patichons et Blésois s'armèrent, de pelles, de pioches et de haches qu'ils avaient emmenés en nombre suffisant dans les carrioles de ravitaillement. Arfast n'avait point les restrictions du travail manuel que connaissait la noblesse et préférait de loin suer à l'effort aux côtés des hommes et des femmes qui servaient avec lui. Il retira donc son tabard et son équipement, pour alléger son fardeau et, saisissant une pelle montra l'exemple.

Arriva alors Octo, Premier Faucon de Patay.

- Octo ! Te voilà enfin, alors on s'amuse à traîner seul derrière la troupe ? dit-il en riant. Allez, vient nous donner un coup de main si tu n'es pas trop épuisé, car avant peu la nuit tombera et mieux vaut être prêt.

Le Maistre des Faucons de l'Ouest accueillit avec une bourrade amicale le second de son épouse. Décidément, la journée aurait été belle, et les Orléanais, efficaces et redoutables, aguerris à l'entraînement, ne chômaient pas. Surtout qu'Arfast avait reçu le matin même une missive par coursier. Son neveu, le prêtre Thalor, ancien évêque de Lausanne arrivait pour encourager les hommes par sa foi et sa bienveillance.

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Actarius


[Dans le camp de l'armée du Vicomte de Pierre de Courtalain de Conches]

Le Mendois avait abandonné temporairement ses plaques pour se contenter des mailles. Sur le tout, il avait enfilé un tabard d'azur ceintré par une solide ceinture de cuir sombre, sur lequel figurait le phénix et les lyres d'Euphor. Une lourde cape d'un même bleu recouvrait le tout. Mais la tête, elle, était libre de toute emprise. Les mèches de châtaigne semblaient se livrer une terrible bataille, soufflées qu'elles étaient par la froide bise lémanique.

Dans son errance, le sourire lui revint bientôt. Si lui-même doutait de plus en plus profondément que l'épée dût être sortie, les hommes ne s'en activaient pas moins à ériger de petites fortifications. Tranchées, palissades, le Duc de Mortain, car ce fut bien à lui qu'il pensa, s'avérait un homme de guerre prévoyant et un stratège précieux. De tels gens étaient rares, trop rares pour ne pas forcer le plus retord des respects. Si le Vicomte avait prié en cet instant précis, nul doute qu'il aurait remercié et loué le Très-Haut de lui avoir offert une telle rencontre, nul doute encore qu'il aurait sussurré au Tout-Puissant de ne pas le priver de combattre aux côtés d'un tel homme.

Mais le temps des prières s'était écoulé. Et les pensées du Languedocien avaient viré bien ailleurs, puisqu'à sa vue, s'était profilée la silhouette de son vassal qu'il appela bientôt à lui.


Salesses ! Venez par ici que nous devisions un moment.

Et lorsque ce fut fait, il poursuivit plus discrètement.

As-tu reçu mon message ?

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Insanius
[Dans le camp de l'armée du Vicomte de Pierre de Courtalain de Conches]


Quelques pas plus loin, une voix retentit.

Salesses ! Venez par ici que nous devisions un moment.


Une grimace se peint alors sur son visage, il devrait s'habituer à ça aussi maintenant... Salesses, nom d'un fief qui lui était encore étranger et qu'il porterait encore longtemps.
Tournant la tête vers son suzerain, il lui sourit s'approchant de lui, entouré par le vent froid de cette contrée...


Monseigneur...

Un salut de la tête il baissa le ton à son tour.

Je l'ai reçu et c'est bien pour ça que je te cherchais...
Tu crois peut être que je vais te laisser décider des tours de gardes sans donner mon avis? Tu as fait de moi le capitaine de ta garde personnelle pour ensuite m'éloigner de toi?
Je comprends que tu sois auprès de Lengàdoc, mais je devrais être à la place de Corbeaunoir, à veiller sur Nanelle...


A peine vassal et déjà il allait à l'encontre des décisions du Vicomte... Il ne put s'empêcher de sourire à cette pensée, leur nouvelle relation promettait d'être houleuse...

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Octo
[Aux portes de Genève - Camp Orléanais ]

Octo apercut Arfast sortant de sa tente

- Octo ! Te voilà enfin, alors on s'amuse à traîner seul derrière la troupe ? dit-il en riant. Allez, vient nous donner un coup de main si tu n'es pas trop épuisé, car avant peu la nuit tombera et mieux vaut être prêt.

sous la plaisanterie Octo sourit

Et oui que veux tu je m'arrete 5mn pour me soulager et pfffuit vous voici disparu.
Vous m'avez fait courir mes bougres mais me revoici.Tu te separeras pas de moi ainsi....


Laisse moi le temps de poser mon harnachement ,d'embrasser ma belle et j'arrive.Il est hors de question que mes hommes (et femmes) travaillent sans moi

Puis voyant le sourire d'Arfast:

Comment va Joshin ??
Alcalnn


[Genève, fin d'après midi, retranchement Normando-Gascon, Nord Ouest de la ville]




La pluie tombait maintenant sur les positions des croisés Normando-languedociens. La terre était déjà assez gelée comme cela pour qu'elle se transforme maintenant en boue molle. Décidément, même le temps était contre eux. Mais baste, en Normandie aussi il neigeait et il pleuvait et combien de fois ils y avait construit? Sans parler de la Bretagne qui était pire. La pluie la bas, était pire qu'en Normandie. La nuit ne tarderait pas, déjà le soleil masqué par les nuages, allait disparaître derrière les cimes invisibles des monts au delà du lac.

Il réfléchit. Faire tomber la partie occidentale de la ville serait relativement facile. Sous une pluie de pierre et de fer, les défenseurs ne pourraient empêcher ses gens de s'approcher au plus prêt des murailles et de tenter une échellade audacieuse. Pour couvrir leur avancée, plusieurs chats et mantelets seraient construit. Le plus difficile serait pour l'autre partie de la ville. Les ponts pourraient être détruits et dans ce cas, il leur faudra passer par l'autre versant nettement mieux fortifié. On aviserait le cas échéant. L'intérieur de la ville offrirait un meilleur couvert.

Sur ces réflexions, Luhpo vint, fatigué, mais heureux. Le Chat lui préparait une surprise qu'il espérait heureuse une fois les choses faites.


-Bien, ne vous arrêtez que quand tout est terminé. Je ne veux pas de mauvaise surprise demain.


Le jeune homme allait partir mais Alcalnn le retint du bras:


-Fils, agenouilles toi avec moi et prions ensemble. Et vous tous! Prions ensemble, le Crédo!
lança t il à la cantonade à ceux qui s'affairaient autour de la construction des défenses.


"Je gnagnagna à Dieu tout blabla,
A tous les nianiania,
Et à vous aussi, lalalalala...
Parce que patati et patata,
En pensée, en truc, en bidule.
Je supplie gniagniagnia...
Et vous, là bas!
De vous moquer de moi.
Que le Seigneur et tutti quanti,
L'absolution et la décérébralisation garantie,
Amen."


Un brin de spiritualité le toucherait il?

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Actarius


[Dans le camp de l'armée du Vicomte de Pierre de Courtalain de Conches]

Le Vicomte éclata de rire. Le choix d'anoblir son vieux frère n'était pas anodin. Il savait l'honneur mérité et il avait surtout conscience de placer à ses côtés une personne intelligente et qui n'hésiterait pas à faire part de ses convictions et de son avis. Et... il avait là une belle preuve de la pertinence de sa volonté.

Bien, il me faut de faire part d'une chose. Je compte faire de Corbeaunoir également mon vassal. Les chances que Genève passe à l'attaque sont inexistantes pour l'instant. Le dirigeant de la ville a plié devant l'avancée des Croisés, il s'est désolidarisé une fois pour toute de ces Lions de Juda, il ne prendra pas le risque de voir sa ville détruite pour protéger cette engeance.

Le Mendois marqua une légère pause, puis poursuivit.

S'il y avait eu le moindre risque, je n'aurai pas confié une garde à mon épouse. Ce sont ses qualités de médicastre qui nous seront utiles en premier lieu. Je profite donc de l'occasion pour donner une chance à Corbeaunoir de prouver sa valeur. Il ne sera certainement pas aussi au fait de la situation que moi et fera tout pour veiller sur mon épouse. C'est un bon combattant par ailleurs et j'ai confiance en lui. Je veux qu'il en soit de même pour Nanelle.

Un petit sourire s'imprima sur son visage.

Ne t'inquiète pas Insa, nous ne risquons rien ici pour le moment. Je ne suis pas même convaincu que nous aurons à sortir l'épée en Helvétie. Si la situation évolue dans le sens inverse, nous adopterons ta proposition. Et pour l'approvisionnement meu amic ? Manques-tu ou vas-tu manquer de rations pour ces prochains jours ?

La réponse n'était pas encore donnée que Joan approcha. Le Vicomte s'excusa auprès de son ami et vint prêter l'oreille à son homme de main.

Monseigneur, les messages ont bien été transmis.

Bien, va prévenir l'excellent Amiral de nos tours de garde et après aide les hommes à finir les petites fortifications.

Ce sera fait.


Et Joan s'éclipsa afin d'accomplir la volonté de son maître, il s'en alla tout d'abord prévenir le Duc de Mortain, puis rejoignit les "travailleurs". Actarius revint pour sa part à son vassal.

Voilà, je suis à toi.

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Arfast


[Aux portes de Genève - Camp Orléanais ]

Bien sûr Octo, va, mais reviens vite, d'ailleurs ta belle devrait être à la tâche elle aussi.

Lorsqu'il revint, il creusèrent ensemble et édifièrent la tranchée. Octo s'informa alors de Joshin, ce qui fit sourire Arfast. Tous les Faucons étaient solidaires et un lien profond de respect les liaient tous comme une profonde famille, apparemment les Helvètes avaient des difficultés à s'entendre entre eux, mais cela ne le regardait pas.

- Elle va bien mon ami, elle se repose dans la tente de l'infirmerie, et la petite Anne avec elle. Je suis de nouveau père Octo, entends-tu cela ? dit-il, tout sourire.

Ils discutèrent ainsi toute l'après-midi, et travaillèrent jusqu'à ce que les ténèbres tombent sur le camp, ce qui ne fut très long, vu la saison. Toujours fut-il que grâce à leur efficacité, le camp était majoritairement protégé. La partie de la palissade simple qui ne fut pas terminée, fut achevée plus tard par les Faucons de l'Est qui prirent la relève.

Arfast alla se laver avec les moyens du bord, puis se rhabilla et fit signe à Octo de venir avec lui. Ils prirent la direction de l'infirmerie et poussant la toile de la porte, ils entrèrent.

- Mon coeur, tu as de la visite,
dit Arfast en présentant Octo.

Il alla embrasse son épouse et s'assit près d'elle.

La nuit tombe mon amour, et demain nous aurons fort à faire. Nos soldats ont travaillé fort tu sais ...




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