Afficher le menu
Information and comments (11)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5   >   >>

Le Grand salon, enfin !

valnor
- J'avancais vers le centre de la pièce dépourvue de meubles à l'exception d'une table sur laquelle plusieurs feuillets et un encrier se trouvaient. Le serveur avait refermait la porte derrière nous et me poussait à avancer encore, chose que je faisais mollement cherchant du regard âme qui vive. Une voix m'interpella, elle semblait venir de l'arrière du tenture drappant le coin droit de la pièce qui me faisait face.

"Zé toi qui feut foire le Renarte ! Qui es tu ?"

- Le timbre, la voix, s'était lui. Je me détendais un peu.

"C'est moi Valnor ! " répondis-je presque dans un soupir de soulagement.

- Une ombre se détacha de la draperie, petite et râblée. M'observant un bref instant, l'homme qui me faisait face s'avança plus franchement vers moi, dévoilant son identité. Mesurant à peine deux tiers de toise, le crâne dégarni mais ceint d'une couronne de cheveux roux assortie d'une barbe de même couleur, Othon le teuton ventre dodu en avant me tendit les bras.



"Valnor ! arh za fait plaisir !" j'ouvrais aussi mes bras et avec force d'effusions nous nous saluâmes. J'étais heureux de trouver enfin une tête connue et amicale après tant de soucis.
Il m'invita à m'asseoir alors qu'il prenait à son tour place derrière ce qui devait être son bureau.


"Que fais-tu là ?" me demanda-t-il. Je lui racontais mon départ d'Orient et mes déboires dans un premier temps, puis nous abordâmes un flot de souvenirs communs. C'est alors qu'il me demanda où je logeais. Bien en peine je baissais la tête répondant que je n'avais pas où aller, et que je n'avais plus guère d'argent sur moi. Il partit dans un rire gras et caverneux.

"Zé pas un broblème kinder, du vas rezter là, Marius va te brébarer une zambrette. Tu es mon invitiert !" Regardant le serveur qui était resté là tout au long de la scène, il lui fit part de ses consignes.

"Va dinztaller dans la zalle et brofite du zpectacle !"


Je le remerciais pour sa gentillesse le laissant à ses affaires et je suivais donc le fameux Marius dont l'air s'était franchement adouci. Il me conduisit jusqu'à une table au fond de la salle des fêtes où régnait toujours une ambiance de bacchanale. Il "nettoya" la place d'un pauvre hère en train de cuver son vin et le jetant littéralement à terre sans autre forme de procès. j'enjambais le "cadavre" aviné et j'attendais tranquillement le fameux spectacle promis par le Teuton. Marius m'avait amené une choppe et s'est donc tranquillement et détendu que je scrutais l'estrade de bois vermoulu sur laquelle je pensais que tout arriverait.



Après quelques moments, c'est Othon lui même qui monta sur scène. Les cris et la tension de la salle retombèrent et tous les regards se braquèrent sur lui.


"Fraulein et Mezires ! zé l'heure du zpectacle, zelui que tout le monde réfe de foire ! Voizi Prune et Mirabelle !"

- Il dégagea l'estrade alors que quelques musiciens avaient pris place sur des tabourets en arrière fonds accordant leur vielles et flûtes. Je m'accoudais, le regard interrogateur et très curieux de voir ce que ce vieux renard avait trouvé pour attirer les foules. La foule impatiente manifestait son impatience.
[Ambiance]

_________________
ElainedeTroy
A cette partie du récit, Elayne, enfin, put se décontracter. Il faut dire qu'elle avait eu très peur pour son Comte et qu'à défaut de la main de Ork qu'elle ne pouvait plus serrer car la jeune fille s'était brusquement éloignée d'elle, elle avait légèrement déchiré avec ses ongles la tapisserie de l'accoudoir du siège où elle se tenait. C'est qu'elle la vivait cette aventure ! Elle imaginait parfaitement le physique des personnages et ressentait l'ambiance qui pouvait régnait. Une nouvelle qualité qu'elle ne connaissait pas à son époux bien-aimé, celle de la narration. Il ferait vraiment un très bon Papa ! Elle le chargerait des endormissements laborieux du futur héritier.

_________________

Le vrai bonheur est dans le calme de l'esprit et du coeur / l'intolérance vient de l'ignorance
valnor
- Un nain, sortit de je ne sais où, courra dans la salle et éteignit une bougie sur deux laissant une atmosphère propice au spectacle alors que de mon côté de plus en plus curieux je repoussais la choppe qui trônait devant moi et je m’accoudais à deux mains sur la table paumes supportant mon menton et le regard braqué vers l’estrade.



- Les musiciens lancèrent une mélodie dans l’air et presque immédiatement tout le monde se tut, alors qu’une voix chantante se fit entendre progressivement. Je ne percevais pas encore les paroles et la première chose que je vis c’est cette jeune femme blonde, fort ravissante, mais habillée exotiquement.
[Ambiance]

Vêtue d’une robe courte que je n’avais encore jamais vu, des chausses très basses laissant ses cuisses nues le tout monté sur un corset noir avec un décolleté à faire pâlir la plus grande nourrice du comté ! Le drôle d’ensemble dont le principal intérêt était de mettre en valeur ses formes plus que généreuses.

Le Comte porta ses mains jusqu’à sa poitrine lançant un regard complice au Baron avant de se rendre compte qu’il ne devait pas se laisser dissiper. Il reprit le pourpre aux joues.


- C’était donc Mirabelle à ce que je compris, car à terre, l’ivrogne qui me servait de repose pieds lâcha dans un râle…Miirraaaaabeurl…. !! Elle était là tout sourire, tenant à bout de bras une flopée de choppes de bières dont la mousse coulait jusqu’à terre au rythme de ses dandinements. La jeune femme chantant à tue-tête, esquivant les mains curieuses ou envieuses de ses formes le tout en gardant un sourire angélique et aguicheur. Vous l’auriez vu faire le service, c’était très impressionnant…Sacré Othon. Je tapais des doigts sur la table alors que l’assemblée reprenait en cœur la chanson de la jeunette tout en picolant comme dans un championnat
de lever de coude. J’attendais la venue de Prune maintenant la deuxième attraction locale. La chansonnette terminée la blonde continua son labeur sans se ménager prenant soin d’aller chercher les choppes sur le comptoir et les distribuer aux tables desquelles les commandes fusaient.


- Un bref instant après, les musiciens entamèrent une nouvelle mélopée et dans un accoutrement sensiblement identique à l’exception des couleurs se fut donc Prune qui fit son entrée en scène.




- A la chanson près [Ambiance], le scénario se déroula d’une manière identique. La bière coulait à flot, il y avait une de ses ambiances !!!

Petite pause

- Ah vous auriez vu ! s’exclama le Comte tout sourire revivant ce moment particulier. J’avoue que je me laissais prendre au jeu et je tapais dans les mains comme le reste du public,suivant le mouvement. Une seule chose perturba, c’est que ni Mirabelle ou Prune ne vint me servir une choppe, je n’eu le droit qu’à Marius…Valnor lâcha un soupir.

C’est alors que tout heureux de ma soirée, un mouvement vers l’entrée attira mon regard ! Les génois venaient de faire leur entrée dans l’auberge. Mon état d’esprit se modifia radicalement et un frisson me parcourra l’échine. Je me collais au mur et éteignais la bougie à moitié consumée sur ma table et je me cachais le visage de la main espérant que les affreux ne me repèrent pas.

_________________
cmyrille
Ils se dirigeait vers la provenance des cris depuis l'entrée quand il arriva à la porte, entrebaillée (y'a vraiment un défaut de sécurité ici!), d'une grande pièce où il reconnut le père Valnor. Arf non!! Plus de mon père et de maiittrreee!! J'suis sorti maintenant! Il était entouré de toute sa smalla et leur racontait une histoire. D'où les "OOOOOHHHH!!!!", "aaaaaaahhh....", "Gueuh?!" qu'il avait pris pour des cris de bête. Alors il resta là, à la porte, écoutant d'une oreille distraite en essayant de remettre un nom sur les visages qu'il observait. Surtout une. Il pensait bien la connaitre mais il ne savait plus d'où...
Jehan
Qui des deux avait la langue qui pendait le plus ? Luna, la louve, qui commençait à avoir particulièrement chaud couchée auprès de la cheminée et surtout tout contre Jehan dont la température s'était brusquement élevée de quelques degrés ? Ou bien, Jehan dont les yeux étaient à présent exorbités et brillants de concupiscence ? On ne saurait le dire si la bave qui tombait de la bouche de l'adolescent ne laissait aucun doute sur l'effet qu'avait produit sur lui la description des deux serveuses. La bouche entrouverte, le visage rouge écarlate, le jeune garçon finit par passer cette langue digne du plus rapide des canidés après une chasse à courre, sur ses lèvres asséchées, autant pour les humidifier que pour déglutir à grand bruit.

Chevalier ! il fallait impérativement et rapidement qu'il devienne chevalier ! Il rêvait d'aventures extraordinaires comme en avait vécues le Comte Valnor, de risques, de dangers, de rencontres mais surtout d'exotisme !

Ahhhh !!! Des cuisses nues, des corsets noirs, des décolletés à faire pâlir les plus grandes nourrices du comté, des formes plus que généreuses ! Ahhh !!! La vie d'aventurier devait être passionnante, excitante ...

Luna, indifférente à l'état extatique dans lequel se trouvait Jehan et au risque de lui provoquer un arrêt cardiaque, se releva d'un bond en grognant. Elle s'approcha lentement de la porte d'entrée, les oreilles baissées et l'oeil mauvais, n'attendant qu'un ordre pour sauter sur cet inconnu qui avait eu l'outrecuidance d'interrompre une paisible réunion par son arrivée impromptue.
ElainedeTroy
Au fur et à mesure de la description des serveuses exotiques, Elayne passa par toutes les couleurs, du rose pâle, au rouge violacé pour terminer par un bleu qui n'était pas du plus harmonieux avec ses yeux émeraude. L'air lui manquait et elle faillit s'étouffer. Son ventre eut quelques violents soubresauts, l'héritier la sommant de reprendre sa respiration. Lui, il tenait à la vie ! Qu'elle attende donc qu'il soit sorti pour s'amuser à faire de l'apnée. Ca promettait avec une mère pareille !

Ce n'est que quand elle apprit qu'aucune de ces ... ces ... ces femelles ne s'était approché de son Comte qu'elle retrouva un semblant de naturel. Elle bénit les génois qui venaient d'entrer en la taverne et souhaita qu'ils emportent sur leur bateau les deux donzelles pour les vendre sur quelque marché turc.

_________________

Le vrai bonheur est dans le calme de l'esprit et du coeur / l'intolérance vient de l'ignorance
orkaange
Ork était subjuguée par les paroles de presque père.. 'Fin pas au point de pas sentir les griffes d'Elayne lui rentrant profondément dans la main quand même. mais bon PP avait dit.. " pas de scandale, comportez vous comme des jeunes filles de bonne famille pour une fois".. Alors au lieu de lui en coller une bonne derrière les oreilles, ce qu'elle n'aurait pas hésité à faire en temps normal, ele gratifia PBM d'un regard assassin, qui voulait dire "attends un peu t'vas voir toi" et s'éloigna, se plaçant plus près de la cheminée, mais pas trop non plus pisqu'il y avait le loup. Bon certes Pp était trop fort, il allait surement tuer le loup si celle ci s'approchait un peu trop près du postérieur de la blonde mais bon, elle avait djà la main griffée, qu'elle se demandait si elle allait pas faire une hémorragie, alors elle allait pas risquer bêtement sa vie non plus. Arrivé au passage qui présentait Prune et Mirabelle, elle ne put s'empécher de reprendre la parole. Ca faisait au moins un quart d'heure qu'elle avait rien dit, juste poussé quelques petits cris bien appuyés, et mimé les marins qui buvaient leur bière et qui pissaient comme je pleure sur les femmes infidèles;; ahem pardon je reprends. Donc de sa douce voix mélodieuse (qui a dit criarde?? j'attends.. Punition générale sinon..) elle s'exclama

Oooh des artisteeeuh... Nous aussi on est des artistes, hein Mahaut?, On a beaucoup de succès en taverne avec nos tubes de l'été.. mahaut chante fort bien la complainte du hérisson quant à moi, à la demande générale, j'vais vous faire une démonstration de ma chanson phare, la petite huguette. Sisi ne me remerciez pas voyons, c'est naturel.. haeeeem je commence donc

dans un élan tout lyrique, la blonde se posta devant la cheminée, commença à ouvrir la boucha, quand les yeux lui sortirent de la tête ( pas littéralement, hein c'tune image bande de .. de.. 'fin voilà c'tune image quoi..)


HAAN MYRMILLE.. c'tà c'theure là que t'arrive?? T'as encore été trainer dans les maisons closes du coin c'est ça??
se remémorant que en théorie, son mari devait être en convalescence au couvent après son petit accident de tisane, la blonde mit ses mains devant sa bouche, signe de grande émotion chez elle, puis ses yeux se remplirent de larmes HAAAAN t'es vivaaant?? Ch'tai pas tué alors?? tu es reviendu?? Oh mon Grand Machin, mais c'est un miraaaaacle.. Remercions le grand machin et rouvrons une bouteille.. Comment ça yen a plus?? Freluquet, allez en chercher une autre voyons, Myrmille est reviennduuu.. Allez sortir du vin, celui des noces et des festins, Myrmille est revienduuuuu.; et toi la servante, tu peux changer les draaaps, Myrmille est revienduuuu.; Quoi j'lai djà dit??

Tout en déversant son flot de paroles, elle se précipita vers ledit Myrmille pour voir si il était vraiment vivant.; Elle le trouvait bizarre, ressemblant plus à un zombie décérébré qu'à son mari..

_________________
Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.
valnor
HAAN MYRMILLE.. c'tà c'theure là que t'arrive?? T'as encore été trainer dans les maisons closes du coin c'est ça?? ..... HAAAAN t'es
vivaaant?? Ch'tai pas tué alors?? tu es reviendu?? Oh mon Grand Machin,
mais c'est un miraaaaacle.. Remercions le grand machin et rouvrons une
bouteille.. Comment ça yen a plus?? Freluquet, allez en chercher une
autre voyons, Myrmille est reviennduuu.. Allez sortir du vin, celui des
noces et des festins, Myrmille est revienduuuuu.; et toi la servante,
tu peux changer les draaaps, Myrmille est revienduuuu.; Quoi j'lai djà
dit??


Le Comte était plus qu'habitué maintenant à des interjections de ses deux presque mais presque filles, encore fallait-il qu'il puisse finir son histoire pour que tout devienne clair aux yeux de la Comtesse.

- Euh....Bienvenue alors, messire Myrmille. Prenant Orkkange par le bras il lui chuchota. Il faudra m'expliquer tout cela en détails, hein ?! parce que là je suis un peu perdu.

_________________
Matpel
L'esprit fort occupé à se représenter les deux créatures délicieusement décrites par Valnor, Matpel fut néanmoins extrait de ses rêveries par une arrivée pour le moins inattendue.

Ca alors !!

Myrimilisme !
oui c'était mieux quand Matpel l'appelait Cap. Au moins là, on comprenait.

_________________
ElainedeTroy
Avant que Ork ne se mette à crier : "HAAN MYRMILLE", Elayne arrêta net dans son élan la louve dont le poil se hérissait.

"LUNA ! ICI !"

Il fallait toujours être vigilant aux réactions d'une louve vis-à-vis d'un étranger. Elle attendit que l'animal soit à ses côtés pour tourner son regard vers le nouveau venu. Tout en assistant à d'émouvantes retrouvailles, elle chercha dans ses souvenirs où elle avait déjà rencontré l'homme que Ork serrait dans ses bras. Il ne lui fallut que quelques secondes pour retrouver même si le nom ne correspondait pas. Il lui fallut plus longtemps pour démêler le fil relationnel liant les deux protagonistes. Elle se racla un peu fort la gorge pour faire comprendre à l'assemblée, et surtout à Ork qui poussait de grands cris, qu'elle désirait parler.

"HUM ! HUM !"

Elle attendit que le nouveau venu lui accorde son attention.

"La bienvenue à vous en la Rabatelière, Messire Cmyrille. Quelle surprise que de vous voir icelieu ! Voilà longtemps que je n'avais eu de vos nouvelles ... depuis ... vos fonctions d'ambassadeur, je crois !"


Elle avait un sourire un peu crispé.

"Enfin ... grand mot que celui de fonctions ! Car je ne vous y ai pas vu souvent à la Chancellerie !"

_________________

Le vrai bonheur est dans le calme de l'esprit et du coeur / l'intolérance vient de l'ignorance
cmyrille
HAAN MYRMILLE!!

HUM ! HUM !

Deux trois "bienvenue" plus tard, en fait que deux d'ailleurs, il se sentit un peu obligé, surtout par Dame Elayne, de s'expliquer sur le pourquoi du comment qu'il est là ce gland.

Euh... Bonsoir tout le monde les gens.
J'suis désolé d'interrompre la petite réunion familliale, fallait pas faire attention hein. Je pensait faire que passer en fait. Je... Comment dire?... J'ai faussé compagnie aux moines y'a encore quelques heures, je crois, et j'ai filé tout droit vers les bois pour pas qu'ils me retrouvent. Parce que je cveux plus du tout y aller là bas faut me comprendre. Ils m'ont séquestré pendant des mois! J'avais juste du vieux pain racis et de l'eau croupite en guise de repas. Soit disant que c'est tout ce que méritent ceux qui ont une âme noire, noire comme le serpent, noire comme le petit phacochère qui... Pardon, je m'égare, j'suis traumatisé. Enfin bref, je me suis perdu dans les bois et j'ai attéri devant votre domaine. Et comme y'a personne pour surveiller l'entrée faudrait faire quelquechose pour ça d'ailleurs parce qu'on entre comme dans un moulin icije me suis permis, histoire de trouver un peu d'aide. Je pensais pas tomber chez vous, j'suis désolé.

Enfin voilà dans les grandes lignes. J'vais vous laisser maintenant je crois que ça vaut mieux...
Bonne fin de soirée.


Et lâchez pas le loup hein!
Mahaut
Peut-être avec de l'argile. On étale de l'argile sur la tâche, on laisse sécher, on frotte, et paf, la tâche est partie.

- HAAN MYRMILLE!!


Ou alors un cataplasme oeuf et crème? C'est excellent pour les cheveux. Oui mais ça n'enlève pas les tâches, par contre.

- Ca alors !! Myrimilisme !


Et si elle découpait le tissu ? Ça ferait une houppelande plus courte, voilà tout ! Ah ou mieux ! Elle pourrait coudre un tissu par dessus la tâche, et ça ferait un joli rajout facheune et tout le monde trouverait ça original. Ou alors...

- HUM ! HUM !

Elle finit par sortir de sa rêverie pour découvrir un survivant.

- Hé mais c'est Myrmillmze ! Ca alors, vous avez vu ! Myrmillmze ! Il est vivant ! Mais je suis la seule à remarquer ou quoi ? C'est Myrmillmze !


Sans écouter la voix dans sa tête qui lui disait vaguement qu'elle avait peut-être zappé une partie des évènements, elle alla à sa rencontre et lui prit le bras.

Mais non, il faut rester ! Après toutes les épreuves que tu as subies ! Le monastère ! Le pain rassis ! Et avant ça... la tisane !

Regard lourd de sens vers Orkaange avant de chuchoter à Cmyrille :


T'es revenu pour te venger, c'est ça ? Dans ce cas là faut prendre un regard vide, tendre les bras devant soi et hurler "CERVEAUX, JE VEUX VOS CERVEAUX !". Enfin c'est juste une suggestion.


Elle le força à revenir au milieu de la pièce et s'adressa à la cantonade. Non, pas la cantonnière, la cantonade.

Naturellement, nous sommes tous ravis de le revoir vivant. Le pauvre homme n'a sans doute rien bu ni mangé depuis des jours. Moi, je pense qu'un repas chaud et une bonne bouteille lui feraient le plus grand bien. Je vais l'accompagner pour qu'il ne soit pas tout seul. Et pour goûter ses plats, on ne sait jamais ce que sa femme pourrait mettre dedans pour l'achever, après ce qu'elle a déjà fait...

Elle le força à s'asseoir sur un fauteuil moelleux.

Comte, nous sommes tous pendus à vos lèvres. Vous devriez poursuivre votre récit. Voire même en venir au point intéressant. Parce qu'il y en a un qui va arriver, hein ?


Oui, toujours insister lourdement, c'est la règle.


Et puis Elayne semble si pâle, ne la faites pas languir ! Avouez nous la suite ! Comme ça elle accouchera d'un coup, sans même s'en rendre compte et on fêtera la naissance et tout, j'irai chercher un truc à la cave. Faites moi confiance.
valnor
- Oui, oui... restez Messire Cmyrille, vous ne serez pas déçu je pense. Se tournant vers Jehan. Va nous chercher quelques mets pour notre invité.

Le Comte prit une petite pause pour se souvenir de là où il en était.

_________________
valnor
- Tout alla ensuite très vite. Les génois, les vils escrocs marins, sûrement frustrés de leur longue période de mer mais les bourses pleines par le fruit de leurs larcins commencèrent à se permettre bien des choses défendables. Profitant de leur nombre ils dérangeaient, insultaient dans leur langue et commençaient à être pesant. Mirabelle et Prune quant à elles faisaient toujours leur service admirablement jusqu'à ce que les vilains ne les cernent pour profiter de leurs atours. Bien que je sois resté un moment caché pendant un long moment, j'eus à ce moment le réflexe de me redresser et de prendre la mesure de la scène. L'un des marins, celui qui avait le rang de maître de pont, un adipeux personnage dont il manquait quelques dents et au crâne aussi lisse que des fesses avait attrapé la Blonde aux mains chargées de choppes par la taille pour l'attirer sur ses genoux, deux de ses camarades avaient quant à eux cerné la Brune et s'amusaient à un jeu de mains peu recommandables, déclenchant l'hilarité de trois autres marins de leur équipage. Comme elles l'avaient fait auparavant avec des clients tout aussi entreprenant, elles tentèrent de s'esquiver tout en gardant le sourire mais il était évident que ces marauds n'étaient pas venu là uniquement que pour boire mais aussi pour goûter de la chair. Marius le tenancier, tenta bien de les calmer mais il était bien nombreux et il recula après une première tentative.

- N'y tenant plus, et ayant un compte à rendre à ses voleurs, je me levais tout en empruntant un cheminement hors de leur vue. J'attrapais au passage une bouteille traînant sur une table afin de m'en servir comme arme. Il était six, j'étais seul et fou, mais la colère m'habitait et le désir de vengeance était grand.

- Occupés à leur affaire et ignorant la complainte des deux jeunes femmes, ils ne me virent pas arriver, j'abordais le premier en lui tapotant l'épaule. Le gaillard sans prendre garde se retourna pour voir qui avait l'outrecuidance de le déranger en plein amusement. Je ne lui laissais pas le temps de me reconnaître ou même de comprendre. D'un revers du bras, je lui balançais la bouteille en pleine face, cette dernière vola en éclat
[Ambiance] alors que l'homme s'effondrait sur la table des marins renversant tout ce qui trouvait. L'effet de surprise joua en ma faveur et je collais mon poing au visage du suivant essayant de le mettre hors d'état de nuire au plus vite.

Le Comte se leva et mima le combat.


- Ah vous auriez vu, une gauche, une droite, j'avais pris le dessus mais j'étais jeune et téméraire. J'avais oublié qu'il en restait encore quatre. Après un dernier aller retour copieusement assaisonné à mon adversaire [Ambiance] qui le laissait sur le parquet je me retournais pour faire face aux quatre autres vilains dont le regard qu'ils me lançaient ne laissait pas présager de doux moments à partager. La Blonde fut littéralement éjectée des genoux du maître de pont, laissant un HAAN !! CA VA PAS NAANN !!! dépliant sa grosse carcasse. La Brune ne connut pas un sort différent, promptement écartée par les trois autres génois non sans elle aussi protester véhément "CORNECUL MALPROPRES !"

Là le Comte prit un air abattu et agita la main.

- J'ai pris cher mes amis. Les quatre me sont tombés dessus et les coups pleuvaient drus. J'avais beau essayer de rendre la pareille, le combat était inégal c'est alors que j'ai reçu un renfort inimaginable. J'entendis un cri.
[Ambiance]. C'était les deux serveuses, qui étaient entrées dans une fureur monstre. Sautant sur le dos de mes assaillants, elles les assénèrent de coups de choppes de bière, griffant, balançant des coups de pied et autres coups que seules les femmes savent si bien donnés. [Ambiance]. Tout se passa très vite, alors qu'à moitié sonné je restais à terre voyant les marins tomber à terre un à un. Le dernier recevant un coup de pied de la Blonde qui par un savant jeu de jambe lui heurta l'os honteux. J'eus presque de la compassion pour lui lorsqu'il s'écroula dans un cri [Ambiance] qui aurait épouvanté tout homme de cette terre.

- Marius armé d'un bâton, comme la cavalerie, arriva pour chasser les fauteurs de trouble. Les éclopés quittèrent la taverne sous les golibets des autres clients alors que je regardais médusé la scène tentant de reprendre mes esprits touchant mon visage douloureux. La Blonde et la Brune m'attrapèrent par les épaules et me remirent sur pieds avec une facilité déconcertante, sûrement l'entraînement de transporter autant de choppes de bière à bout de bras.

La Blonde me dit alors.


"BENN, T'es pas bien, HAAANN ! tu veux mourruuuu ? on sait s'defendreuhh !"

Alors que la brune, une anse de choppe à la main et l'air désolée.

"Z'on tout cassé !! *snif* y a bu rien à boire Mirabelleuuuuuh" Me regardant elle ajouta quand même. "Ben l'est mignon il a essayé de nous aider. T'as pas un petit remontant sur toi ?"

La Blonde sortit une petite fiole translucide de son corsage qui on ne sait comment il pouvait y avoir de la place dedans puis me le tendit. Je pris une lapée de son contenant manquant de tousser tant s'était fort et lâchant : "Ca se boit ça ?" Prune me prit alors la petite bouteille ajoutant.

"Naaan mais attend euuuh, laisse Ô autres, oh lui alors"

C'est à ce moment que Othon arriva, me regardant et soulevant mon menton meurtri il rigola.

"T'as fait gonaizance avek les filles. Gut ! Occupez vous bieng de lui fa rester avek euch un petite momenteuh !"

Les deux donzelles frappèrent dans leurs mains comme si on leur avait offert un nouveau joujou.

"Chouetteuuuh" lancèrent-elles en coeur.

- Je vous fais grâce des détails mais en résumé, je restai deux longs mois à la taverne pour m'y refaire une santé financière et je profitais de l'hospitalité des deux charmantes serveuses de la Bouche Rit ! Nourri, logé et blanchi, je pu ainsi reprendre ma route plus tard sans jamais imaginer que j'avais pu laisser des souvenirs derrière moi.

Le Comte se leva et de chaque main désigna Mahaut et Orkkange.

- Je pense qu'elles sont respectivement les filles de Prune et Mirabelle et je serai leur pèreuuuuhh

_________________
Mahaut
Elle se rassit rapidement, non sans écraser une nouvelle fois le pied déjà meurtri du Baron.
Serrant fort ses mains, elle écouta avec attention la suite du récit. Quand le Comte commença à évoquer le combat et à mimer la scène, elle eut la présence d'esprit de reculer les fauteuils pour éviter les coups perdus. Persuadée qu'il allait venir à bout des génois, elle ne put réprimer un cri d'horreur quand elle visualisa son presque père au sol.


- Cornecul, les malpropres !
murmura t-elle pour elle-même.

- HAAN !! CA VA PAS NAANN !!!

Coup d'oeil pour Orka, apparemment elle aussi vivait la scène. Mais non, tiens, encore sous le coup du mari retrouvé, celle ci n'avait rien dit.

- CORNECUL MALPROPRES !

Regard fixe vers le Comte. Elle était pourtant persuadée de n'avoir rien dit ! Quelques instants plus tard, elle réalisa. C'était donc leurs mères qui avaient dit ça !! Han mais alors elles étaient nobles, hein, pour dire Cornecul !
Mais le récit se poursuivait déjà. Elle jeta un petit coup d'oeil à la blonde pour la prévenir que le moment fatidique arrivait.


- Je pense qu'elles sont respectivement les filles de Prune et Mirabelle et je serai leur pèreuuuuhh

Hop, ayé ! Elle se leva d'un bond et tenta une profonde révérence devant Elayne.

- Voilà. Ce n'est que tardivement que nous avons fait le rapprochement en discutant avec le Comte et... Elayne, vous vous sentez bien ? Orka ! Massage des épaules, je vais surélever les pieds, moi !

Elle approcha un petit tabouret et le plaça sous les pieds de presque belle-maman. Vraiment, elle n'avait pas l'air bien.

- Si ça peut vous rassurer, nous ne ferons jamais honte à votre famille ! Pas volontairement, du moins. Et nous sommes décidées à devenir des filles aimantes et dévouées ! Si vous voulez, je vais vous chercher un remontant à la cave, tiens.

Elle tenta de se relever avant de se réagenouiller à côté d'Elayne.


- Dites... Vous pouvez lâcher ma main ? J'ai très mal, là...
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)