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[RP]Auberge, l'Arbre à Cadabras: L'Automne...

--Quenotte


Entre Nancy et Toul, vers l'arbre à Cadabras

La jument sentit les talons du drôle de sire en robe lui chatouiller les flancs. Son cavalier avait marqué un bon point : il lui avait offert de faire ami ami avec des sucreries et promis d'autres si la jument se montrait docile. Elle hennit d'un air de dire "mon gars si tu fais comme ça avec les femelles, t'es pas sortie de l'écurie...". Quenotte partit sur un petit trot pour donner le change, toujours faire croire à l'homme que la femelle obéit .... et puis, ... inutile de flemmarder ici , des pâturages, il n'y en a point en ville pardihihihi ! Quoique avec ce temps ... elle aurait préféré rester à l'écurie. Bon enfin, tant qu'à être en route, autant se presser pour rejoindre le grand Etalon à la crinière de jais, il a un beau cul, racé à souhait, et quand il rue, ah ! mesdames, par la Grande Crinière, que c'est beau ! Avec le clanpin qu'elle avait sur le dos, la bourrique commençait à regretter sa bourgeoise de maitresse, si, si une fois n'est pas coutume.. Crénom d'un trognon de pomme, il se dandinait tellement que la vieille jument avait l'impression d'avoir une bande d'asticot sur le dos. Bon efnin, des sucrerie se dit la jument l'oeil luisant de gourmandises. Par la queue touffue du Grand Etalon -non amis lecteurs ...pas de pensées mal placées - quelle idée d'aller courir par les bois quand ils sont enneigés hiiiii ? HHHHHHiiiiiii!
Quenotte hennit une fois de plus alors que son piètre cavalier menaçait de glisser sous son ventre et se rattrapait comme il pouvait à sa crinière en tentant de replacer son pied dans l'étrier. Une fois remis en selle, Sabifax, pour se donner l'air de maitriser la bête ou parce qu'il ne savait pas comment arriver à ses fins, ou un peu des deux, s'écria :


Allez au trot !

Pffuit j't'en mettrais des au trot ! La jument partit au trot, le juge se rasséréna puis, malheureusement pour le jeune homme, le coté mule de la bête se réveilla, elle partit alors au galop et dépassa le frison et lui fit voler sa queue aussi rousse que celle des renardes dans les naseaux. La vieille jument cherchait-elle dans un sursaut de montée hormonales à attirer l'attention de l'étalon ou bien Sabifax avait-il par mégarde riper sur l'étrier et donner un coup de botte dans les flancs de l'animal ? Nul ne saurait le dire. Toujours est-il que le juge dut s'agripper de toute ses forces à la crinière pour ne pas voler à terre. Et la bête tout à son manège chevalin poursuivit sa route à fole allure sur le chemin. Puis tout à coup, piqué eau vif sur son encolure par une douleur saisissante, s'arrêta net set se cabra faisant ainsi vider les étriers au pauvre sabiafx qui avait déjà pied à se tenir en selle. Le canasson était nerveux. L'homme à terre. Des bruits de pas approchaient. Un garçon vint se glisser près du juge et se pencha vers lui. Quenotte ne savait pas de quoi il retournait exactement et dansait d'une patte sur l'autre en regardant le petit d'homme se pencher vers ce qui fit son cavalier. La jument renâcle. Elle sent vaguement que quelque chose cloche et que ça va encore lui retomber dessus ... Elle entend dans sa tête de mule la voix de Cyann résonner. Elle la revoit sauter au cou de Sabifax, ils ont des mœurs bizarres ces deux pattes mais pour l'appariement ça ressemble ...Ca se frotte le museau, tout ça ... Quenotte regarde d'un œil torve le gamin qui tourne autour du juge. il pas vraiment l'air de prendre soin du jeune homme mais plutôt de vouloir lui piquer les sucres dans ses poches...

Ah non d'un naseau ! Sous le coup de la colère, la jument rue et assomme le gamin qui tombe tout droit à côté de Sabifax. Hé oué mule mais pas conne la Quenotte ! On touche pas à mes sucreries ni aux grisbi de ma bourgeoise nommeeeeoooOOO !


Sabifax



Allez au trot !

Lança-t-il d'une voix bien forte pour faire croire à toute la forêt et à ses dames que l'art de monter une jument n'avait aucun secret pour lui... Oui... il avait bien un peu de mal à s'y accrocher mais la chevauchée - loin d'être fantastique - ne lui semblait pas si désastreuse. La vieille carne semblait avoir compris qu'il fallait mieux être complaisant avec le juge et se laisser dompter sans trop rechigner. Le jeune homme, cheveux aux vents, affiche fièrement son sourire taquin se disant que si la bête avait été moins grassouillette, il aurait même put la surnommer affectueusement 'Rossinante'.

A croire que la tête de mule lisait dans ses pensées ou voulait faire plaisir à sa maitresse en mettant à l'épreuve le jeune homme , car à ce moment précis, elle allongea le pas et lui donna l'impression de s'envoler dans les airs à chaque poussée. Qui eut-crût que le vieil animal avait encore tant de vigueurs dans le corps? Arrivé à hauteur de l'autre équipage, il aurait bien aimé lever la main... leur faire un sourire ou un petit signe rassurant... Oui... il aurait bien aimé....

Mais parti comme il était, cette cavalcade pour le moins inattendue - dont il ne s'en serait pas douté une seconde... mais alors pas du tout du tout... qu'elle arriverait - le corps du jeune homme était malmené. Il se sentait lâcher prise à chaque coup de bascule de l'animal. Pour ne pas verser par dessus bord , le jeune homme entremêle ses doigts à ses crins comme il peut et commence à douter de son 'pouvoir' sur les juments d'apparence docile. Et voila maintenant que la bourrique ne s'arrête pas là et commence à ruer dans tout les sens...

Oh oh! La femelle... On se calme... furie! C'est pas pasque qu'un mâle boosté à la testostérone te chevauche que tu dois te laisser aller et te déchainer.... ainsiiiiiiiiii........ zouuuu Plaf! L'honorable juge prend son envol tel un acrobate aérien... et euh... débutant dans l'art du cirque pour finir son gracieux vol plané la tête bien enfoncée dans la neige froide. Petits oiseaux.... étoiles... Black out total...



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Cyann


Soudain, le martèlement de sabots d'Eole se fait entendre et déboulent Blanche Poudevigne et Cyann. Cette dernière, voyant les deux corps dans la neige, se jette à bas du frison et blêmit tout à coup ... puis tout à coup, c’est comme un coup d’épée dans sa cuisse, elle serre les dents pour tenir un cri qui s’exhale en un râle. Son visage viré au verdâtre reprend sa teinte d’albâtre

Palsembleu ! j'avais presque oubl ...

Et elle oublie ce qu’elle veut dire, la douleur fulgurante aussi, et s'agenouille près des deux corps gisant dans l’épaisse couche de poudreuse, Elle tend sa main gantée vers le visage de Sabifax et dégage son doux visage

Sabifax !

La blonde est à genou, elle caresse le visage de son bien aimé, le cœur serré. Puis, il semble revenir à lui. La jeune troubadour se sent plus légère alors et regarde enfin l’autre petit corps dans la neige, elle se tourne légèrement vers lui et dégage aussi le jeune visage, encadré par des cheveux aussi noir que de l’encre. La bouche de la jeune femme s’arrondit :

Oh c’est un enfant !

Cyann fusille du regard Quenotte et lui lance

Toi , vieille mule avec à on palmarès un enfant et mon bien aimé à terre, tu perds rien pour attendre, je sens déjà le boucher affûter ses lames !

Mais le temps n’est pas à la colère, la jeune femme aide Blanche à descendre elle aussi de la monture. La vieille penche son visage ridé au dessus de l’enfant et tâte ses membres un par, les dégageant par là même de la neige tandis que Cyann regarde béatement le visage d eosn tendre s’éclaircir. La cuisinière lève les yeux au ciel.

Bon l’a rien d’cassé l’petit, juste assommé parbleu, au lieu d’faire des yeux d’merlan frit allez donc m’chercher ce que vous pouvez avoir de chaud dans vos fontes. Z’ont l’air juste sonnés mais un bain de neige leur fera pas du bien par’l’temps qui fait pour sur, allez fillote !

Cyann se mordit la lèvre inférieure. Par Aristote, où avait elle la tête ? Elle d’habitude si terre à terre… à croire que la présence de cet homme lui faisait perdre son bon sens de porchère de mère en fille ! La jeune femme quitta donc le chevet floconneux de son juge et ramena un châle couleur de ciel.

Je n’ai que cela et …

Ah cruel dilemme l’enfant ou le bien aimé ? Heureusement pour Cyann , les lèvres de Sabifax remuaient déjà et Blanche Poudevigne lui prit des mains le châle pour en envelopper l’enfant.

Bon ma ptite dame, vot’ juge il s’réveille, l’aura pas b’soin , j’le donne à l’enfant même si j’sais pas bien si ce diable mériet qu’on l’aide, maintenant qu’j’ai r’connu son visage, j’peux vous dire qu’le gamin l’a dur faire un sale coup au bon sire Sabifax, L’est connu cui-là, l’détrousse tous les passants d’la forêt ! lui et son chien . parbleu j’me demandes bien ou est passée la bête à c’propos elle est jamais bien loin..

Cyann quitta du regard un instant le visage de Sabifax et observa attentivement le gamin. Ses traits étaient émaciés et tirés, elle ne voyait plus ses vêtement dissimulés par le châle de laine mais elle paria qu’ils n’était il pas bien reluisant. La main dans la sienne remua, Cyann frissonna et sourit à Sabifax dont les yeux éteaint désormais grand ouverts.

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Sabifax


Sabifax reprend lentement conscience alors que son esprit quitte le rêve dans lequel il avait continué à chevaucher... Il entrouvre légèrement les yeux... Visage blême entouré des tresses blondes de la troubadour... dur retour à la réalité terrestre: Non le jeune homme ne vient pas d'entrer au paradis...

Progressivement ses pensées se remettent en place. La course effrénée de la jument puis la ruade qui le jettent à terre et là.... la plantureuse blonde penchée au dessus de lui, les pans de son manteau légèrement écartés, qui offre à ses yeux son corsage et laisse entrevoir un profond sillon sur sa gorge laiteuse et bombée. Il sent son corps se réveiller pendant que le sang fait dilater ses pupilles et irrigue ses muscles qui commençaient à refroidir dans la neige. Les joues du jeune homme s'empourprent d'un feu vif qu'il va devoir apaiser bien vite.


Cyann.. Cyann... ou suis je ???


Bredouilla-t-il en regardant cyann dans la prunelle de ses yeux pour rompre la glace et détourner son regard du contour galbé et racoleur incliné dans sa direction.

Dans la neige!

Lui répondit-elle d'un ton énergique qui finit de faire s'évanouir la confusion qui avait habité un instant le jeune homme ... En plus, la sensation de fraicheur qu'il sentait traverser ses braies ne pouvait faire douter le jeune homme. Il ne tarde pas à se remettre sur ses deux pattes qui arrivèrent malgré tout à le supporter. Le jeune homme est quand même assez bien bâti et ça n'est pas une petite chute à cheval qui va le rendre infirme. Il tend la main à la troubadour pour l'aider à se redresser à son tour puis remarque à coté Blanche penchée sur un corps d'enfant. Le pauvre... n'aura certainement pas une aussi belle vue que le jeune homme à son réveil. Mais pour l'instant, il se doit de remercier sa sauveuse au grand coeur.


Merci Cyann...
Je ne me rappelle plus trop ce qui s'est passé... Je chevauchais tranquillement cette brave bête * désigne quenotte qui se désintéresse complètement de ce qu'il raconte * , je l'ai lancé pour un petit galop * Ah! le juge... toujours à peine faux-cul * et d'un coup elle s'est emballée puis elle ne voulait plus s'arrêter jusqu'à ce qu'elle me jette à terre.


Sabifax reporte son attention sur le corps inanimé à coté de Blanche et son regard est attiré par quelques cailloux sombres épars autours du garçonnet. Il a beau être maintenant un juge, sabifax a quand même été jeune... garçon et même - peut-on dire - mauvais garçon. Les petits cailloux ronds, il connait! Il a connu... Il suffit de les placer sur une lannière de cuir et de les faire tournoyer pour les projeter vers une cible. Il ne faut pas une minute pour que le jeune homme remarque justement une bande de cuir noire enroulée dans la main du garnement. Il jurerait qu'elle a servi il n'y a pas longtemps...

Le jeune garçon semble avoir dans les 10 ans environs, plutôt crasseux... très très crasseux même comme en témoignent ses cheveux figés sur sa tête dans une masse enchevêtrée et grasse. Malgré tout... le jeune homme se penche vers le corps du garçon et le porte dans ses bras, puis il se retourne vers la vieille cuisinière et Cyann. Il n'allait quand même pas le laisser geler sur place... Le juge avait quelques petits ennuis, manquerait plus qu'il se fasse accuser de meurtre.


Nous devrions plus être loin de l'arbre...
Reprenez la route avec les montures... Je porterai ce jeunot jusqu'à l'auberge.

Pouahhh qu'est ce qu'il sent mauvais....


Alors que Cyann et Blanche s'occupaient des bêtes, lui commence à s'avancer à pied dans la neige sur le petit sentier menant à la cascade gelée. Malgré le poids et l'odeur forte de l'enfant, il se sentait mieux à pied que sur un de ces quadrupédes que certains prétendre être la plus belle conquête de l'homme. Ouais... Vous allez dire qu'il aurait put balancer le jeune garçon sur une de ces bestioles... mais ça... le juge n'y avait pas pensé...



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Cyann




Nous devrions plus être loin de l'arbre...
Reprenez la route avec les montures... Je porterai ce jeunot jusqu'à l'auberge.

Pouahhh qu'est ce qu'il sent mauvais....


En voyant sabifax prendre la gamin dans ses bras et plisser le nez en grimaçant, Cyann sourit

Merci Sabifax, je m’occupe des chevaux, oui. Nous marcherons tous ensemble, cela nous fera du bien et comme vous le dites, nous sommes tout près maintenant. Vous avez bonne mémoire mon cher


Cyann lui sourit et observa du coin de l’œil le jeune homme pour s’assurer qu’il allait aussi bien qu’il le prétendait mais, hors des questions de laisser un homme qui venait de faire une chute, seul avec un enfant encore à demi assommé. Elle attacha donc la longe de Quenotte à la selle du frison et mena ce dernier par la bride. En cortège, ils avancèrent tous ensemble dans la neige et furent bientôt devant le spectacle magnifique de la cascade, puis ils continuèrent leur chemin et arrivèrent enfin en vue de l’Arbre à Cadabras. A cette vue, la toute nouvelle cuisinière de l'auberge siffla entre ses dents et lâcha :

Palsembleu, qu’est ce que ceti que ça ? En guise d‘auberge c’est plutôt là un nid de plumes que vous avio ! Que voulez-vous que j’vous cuisine ? Des vers de terre sur lit de graines parbleu ?

Cyann rit aux remarques de Blanche.

Oui ...l’arbre à Cadabras est une auberge un peu spéciale il est vrai, mais vous vous y ferez vite, elle est confortable et la vue est magnifique par toute saison ! Il faut juste ne pas ...avoir le vertige …

La troubadour sourit les yeux rieurs à Blanche qui n’en finissait pas de regarder d’un air déconfit les immenses chênes reliés par des passerelles et parsemés de plate-formes ou dormaient sous la neige des cabanes, puis s’attela à la tâche : elle montra à Sabifax le monte charge avec son système ingénieux de contrepoids et le juge fit monter l’enfant lors que Cyann le récupéra sur la plate forme pour aller le déposer ensuite dans son propre lit. Puis, elle rentra les chevaux aux écuries qui elle était située en bas. Tout cela la fit un tantinet forcer sur sa jambe encore meurtrie. Elle en avait conscience et espérait juste que le pris à payer serait moins élevé que la dernière fois qu’elle était rentrée à l’arbre… Toutefois, la douleur commençait à s’estomper avec le temps et les tisanes prescrites par Uriel.

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--Blanche_poudevigne





Blanche Poudevigne, cuisinière de son état, restait devant l’immense tronc les bras ballants et la langue bien pendue comme à son habitude …

Ah pour sur j’en ai vu des choses dans ma vie mais ça ?! Une auberge en haut des arbres ! Si on me l’avait dit je l’aurai pas cru …. On dirait un nid géant ou une grosse toile d’araignée té avec toutes ces ponts qui pendouillent lô.
Par le très Haut céti, que je vais me rompre un os à vouloir montre la haut et pis les clients feront pas long feu parbleu. Si tant est qu’un se sente des ailes, il aura tôt fait de casser la binette et de redescendre sur la plancher des vaches. Ce qui est dangereux dans la chute, c’est son arrêt brutale…


La vieille soupira et observa d’un œil réprobateur le juge et la troubadour hisser le garçon par une sorte de boite e bois étrange tirée par des cordes et une énorme pierre. Une fois leur besogne accomplie, la blonde hurla du haut s de son perchoir.



Blanche installez vous, Sabifax va vous monter, je vais vous faire visiter !


Monter dans ce truc là ??? ha ça jamais de la vie ! Tant qu’il y aura une once de vie en moi, foy de Poudevigne jamais je ne monterai dans cet engin !

Oh bon ben comme vous voulez, monter par l’échelle alors …

Sabifax montra l’échelle à Blanche et la vieille y grimpa, elle arriva essoufflée mais bomba le torse et dit

Héhé l'a toujours bon pied bon œil, la Poudevigne hein !

Puis, la cuisinière regarda par dessus al balustrade et découvrit sous elle 7 mètres en dessous Sabifax de Beauregard, le juge de lorraine, en train de commencer l’ascension.

Crénom d’une pipe en bois, c’est rudement haut ce bazar ! Mais qu’est ce qui m’a pris d’accepter ce travail …….

Une fois arrivée la haut, la propriétaire de l’auberge lui fit découvrir les enfilades de cabanes reliées par des passerelles. Cela formait comme une étoiles dont le centre était plate forme plus grande que les autres ou se trouvait précisément la cuisine et la salle à manger attenante. Quand la cuisinière eut visiter la cuisine, tout équipée de batterie de casseroles, de cueilleres en bois, de louches, de chaudrons. d’un système de remontée des sceaux d’eau directement du puits en dessous ingénieux, elle ne voulut plus la quitter la cuisine et mit de suite quelques bûches dans l’âtre et commença a inspecter les provisions.
Cyann



Quelques heures plus tard

Une fois la cuisinière au fourneau, le juge parti, à pied il va sans dire, au tribunal, Cyann se retrouva enfin seule, enfin presque, dans sa chaumine, un bon feu ronflant dans l’âtre. Elle se rapprocha du lit ou le jeune garçon dormait encore du sommeil de l’enclume. Sa respiration était calme, tranquille. Il avait déjà ouvert les yeux et avalé un bouillon préparé par Blanche et qui fleurait bon. Le juge et la troubadour ne s’y était pas trompé et l’avait englouti bruyamment. Même si le gamin ne s’était pas montré pas très loquace, il semblait juste avoir besoin de sommeil et de nourriture. La jeune femme, assise dans un fauteuil près du lit, le regardait et ses pensées dérivèrent vers un autre corps, au visage d’albâtre, oui... beaucoup moins crasseux que celui ci, m^me si mal rasé, qui avait séjourner au même endroit et dont la maladie avait bien faillit lui coûter la vie … Elle se demanda ou pouvait être Circa, son parrain , en ce moment même, lui et son épouse, qu’elle ne manquerait sûrement pas de rencontrer prochainement. Cyann observa du coin de l’œil son nouvel invité au visage crasseux et se dit qu’une fois remis, un bon bain s’imposait. Puis, elle se mit à son bureau et tria son courrier. Trois lettres sortaient du lot. Des lettres personnelles … Une de Puylaurens, une de la hérauderie et une de Sabifax. Ces lettres avaient étendues un moment ici son retour … Elle en voulu un peu à la baronne d’Ottange pour cette parenthèse dans sa vie, mais heureusement l’affaire avait bien finie. Enfin, pour le moment ….Le cœur de la jeune femme se mit à battre plus fort.

La lettre de Sabifax datait d’après leur première visite, ici même, à l’arbre à Cadabras, lorsqu’encore blessée après la sauvage agression, au « Mirabellier », de la louve enragée sur sa personne, la jeune femme avait souhaité rentrer chez elle après un séjour « thérapeutique » au relais toulois. Sabifax avait eu la gentillesse de la raccompagner bien qu’il partit un peu vite en laissant la jeune femme gérer seule avec sa jambe encore fragile. Mais, les gardes de Mélodie étaient venue la dénicher, le terme était vraiment approprié en la circonstance, si bien que la jeune femme n’avait pas eu cette lettre. Elle la découvrait donc maintenant avec deux autres missives. Mais, c’est tout naturellement qu’elle décacheta ce pli en premier, le cœur battant.


Citation:
Chère Cyann,

J’espère que cette missive vous trouvera en bonne santé. Je ne m’en inquiète guère vous ayant vu courir et gambader avec habileté et, lorsque je vous ai laissé, vous grimpiez à votre arbre avec, à peu de chose près, l’adresse d’un écureuil. J’ai confiance en vous et je ne doute pas un instant que vous auriez eu l’honnêteté de me dire si je devais encore me préoccuper de votre convalescence. Quand à moi, j’ai regagné le relais pour une nuit puis j’ai rejoint Vaudémont pour quelques jours. J’ai reçu une invitation d’une amie pour Verdun, que je ne peux refuser et je vais reprendre la route. Mon dos m’occasionnant quelques douleurs,

Dire que vous me manquez depuis que j’ai quitté votre arbre ne saurait en rien décrire le vide que je ressens de votre absence. Pourtant Cyann, alors que je ferme mes yeux, ce sont vos traits qui se dessinent en avant de moi, tel un peintre crayonnant vos lèvres framboises qui forment ensuite ce joli rictus d’où s’échappe votre si joyeux rire. Je n’ai d’autres choix que d’ouvrir précipitamment mes paupières de peur de me noyer dans la flamme d’une concupiscence naissante quand vont se colorier vos yeux azurés. Pourquoi votre image s’enracine-t-elle en moi et assaillez vous ainsi mes pensées ?

Je repense à ce feu bouillonnant ressenti en mon for intérieur, contraste tranchant avec la douceur de votre main sur ma joue et ce premier baiser échangé…si hésitant alors que nos gestes empreints de tendresse se cherchaient à tâtons et pourtant si ardemment désiré. Mais comment qualifier ce sentiment qui m’envahit quand je prend mesure du manque autour de moi et la fébrilité dans lequel votre absence me plonge ?

Sur cette question, à laquelle je préfère taire la réponse, je vais vous laisser. Ai-je besoin de vous dire que je n’ai qu’une envie…Celle de vous revoir. Qu’Aristote vous protège et vous maintienne sur vos deux pattes.

Sabifax de Beauregard.

_________________
Cyann


La maitre troubadour pris sa plume et gratta un parchemin, longuement ….

Citation:
Mon cher Sabifax,

Je viens à peine de prendre connaissance de vostre dernière missive, celle que vous m’aviez envoyée lors de votre départ de l’arbre à Cadabras. Malheureusement, comme vous le savez des évènements aussi surprenants que fâcheux m’ont empêché d’en prendre connaissance immédiatement. Et ce n’est qu’aujourd’hui que je lis vos mots couchés sur la parchemin et ce avec beaucoup d’émotions… alors même que vous venez de quitter pour la seconde fois cet arbre qui devient peu à peu une véritable auberge pour voyageurs ayant la folie des grandeurs !

Entre vos deux séjours à l’arbre à Cadabras, les évènements se sont précipités. Nous n’avons pas fait un choix aisé, mon cher Sabifax et je n’ai jamais sous estimé la difficulté que cela serait pour nous de trouver le bonheur ensemble alors même que les braves gens seront là pour nous rappeler que nous n’en avons pas le droit. J’avais pesé tout cela et je vous avais intimé de vous tenir éloigné de moi pour … nostre bien à tous deux. Mais voilà, cela fut plus fort que nous et pour le meilleur surtout, je l’espère, nous sommes ensemble … et c’est, il est vrai un cadeau de la fée bleue à n’en pas douter…

Je devine au travers de cette apparente nonchalance que vous affichez, et de vostre volonté à mordre la vie à pleine dents que l’échec de vostre mariage vous trouble et que blesser la femme que vous avez aimé sincèrement sans pour autant avoir pu la rendre heureuse en tout temps que vante bise et de façon si … inexplicable vous apporte de la tristesse. Bien que vous soyez par nature un homme …de lumière plus prompte à rire et à mordre la vie à pleine dent qu’à ruminer sur le passé. Du moins est ce que je pense …
Tout un tas de questions m’ont d’ors et déjà assaillie à plusieurs reprises. Nous sommes heureux aujourd’hui oui sans nul doute. Mais vous l’avez été avec vostre épouse sans doute. Et les amours sont toujours plus facile au début. Lé véritable amours s’exprime aussi dans la passage des difficultés lorsqu’on les résout ensemble et qu’elles nous rapprochent plutôt de nous séparer. Vous rendrai-je heureux malgré le temps qui file? Me rendrez vous heureuse sur la toile de nos jours ? Et ce malgré une situation fort complexe où l’amour paternel, les lois de la morale et de l’église tout autant que les gens bien-pensants seront contre nous ? Seul l’avenir le dira et en la matière aucune promesse n’est possible. Nous le savons tous deux. Et pourtant je ne suis pas inquiète. Une sorte de confiance tranquille m’habite contre toute attente car j’ai appris avec le temps que l’amour ne suffit pas… et malgré tout, je me sens comme lors de mon premier amour, cette confiance sans faille qui nous fait croire que l’amour durera toujours… Aujourd’hui, j’ai 20 ans…

Mais je laisse là ces quelques mots car mes poèmes parlent je le crois, mieux que je ne sais le faire en prose …

Qu’Aristote nous tienne en sa Sainte Garde,

Vostre Cyann, tout simplement

Citation:

Soleil Noir



Aube
Union

Le droit, je ne sais trop, mais je cherche, nous chercherons, énigmatiquement.

.......................................................................Fauché dans la fleur de l’âme
.......................................................................Emprise corps à cœur de l’hiver
.......................................................................Tristesse au creux de toi sincère
.......................................................................Qui dans le silence se pâme


Coeurs
Ouverts
Mutins
Matins
Enlacent
Nuage
Couleur
Evidence
Magnétique
Energie
Noce
Titane

.........................................................................Si dans tes prunelles luisent
.........................................................................Des mots qui sans voix gisent
.........................................................................Sous le silence de tes paupières
.........................................................................J’entrevois un torrent de lumière


Et quelquefois, nous trouverons et quelquefois, nous saurons.

Félicité
Unique
Tout

..........................................................................J’aime ces galaxies qui scintillent
..........................................................................Reflets célestes dans tes pupilles
..........................................................................Brumes d’encre boréale
..........................................................................Glissent suspendues et sidérales


Lumière
Argentée

..........................................................................Au fond de tes yeux je m’abîme
..........................................................................En toi j’aspire, j’expire, Soleil Noir
..........................................................................Sous mes pas renaît le fol espoir
..........................................................................D’un amour qui nous sublime
..........................................................................Je t’offre les fruits de la passion.
..........................................................................Aurore. Deux esprits en fusion
..........................................................................En corps à cri, immense explosion,
..........................................................................Symbole. Univers en expansion.


Voie
Infinie
Eclaire

Mais comment dire ce frisson sacré quand nous aimons ?





Cyann, tout simplement


La jeuen femme n'en avait aps fini avec son courrier. heureusement qu'elle avait déjà bouclé la parution du journal ... au train ou allait les choses, ses bagages ne serait jamais prête pour son départ.


_________________





Cyann


Elle ouvrit ensuite la seconde lettre

Citation:
Chère amie,

A vous lire je m'émerveille devant cette vie qui semble toujours vous receler une surprise, et devant vous qui semblez toujours prête à relever le défi. Vous n'êtes décidément pas comme tout le monde ; mais cela je le sais depuis longtemps déjà.
Toutefois, je serai curieux de savoir ce qui vous fait hésiter dans l';aventure anglaise qui se profile. Cela ne m'étonne guère que le titre et l'héritage ne constituent pas un attrait véritable pour vous, toutefois votre doute persistant montre bien que vous êtes tentée. Le langage d'outre-manche vous rebute-t-il ? Ou bien renâclez-vous à quitter vos amis et votre foyer lorrain ?

Partir implique en effet d'abandonner ce que l'on a construit, et de recommencer ailleurs. Les résultats ne sont pas forcément à la hauteur des attentes, mais le changement peut dévoiler l'inattendu, souffler le vent du renouveau et se faire qui sait ? le héraut du bonheur.
Pour ma part, il faudrait que de quelque façon que ce soit une forte motivation me soit insufflée pour que j'ai le courage nécessaire à un nouveau déménagement. Sans compter que la Bourgogne m'a apporté la tranquillité, et qu'à défaut d'être heureux je ne suis pas malheureux.
Arpenter mes vignes, humer l'air de la terre, veiller sur mon vin sont autant d'activités qui permettent de tenir à distance une nostalgie dont je ne suis, tout comme vous, pas exempt. Peut-être est-ce déjà là une forme de bonheur, qui si elle serait tenue pour trop calme par Epicure ne serait pas complètement désavouée par Sénèque.

Le passé rôde. Je crois aux deuxièmes chances, mais ma naïveté s'arrête là : les troisièmes chances relèvent du miracle, et leur multiplicité oecuménique interdit à Aristote de s'en soucier. Restent celles et ceux qui arpentent son monde.

Ne sachant qu'ajouter à cette dernière phrase lapidaire, permettez qu'abruptement j'y fasse succéder un autre thème : souhaitant vous adresser mes meilleurs vœux pour l'année 1458, j'ai renoué avec un vieux plaisir que j'ai, à ma grande honte, longtemps délaissé. J'avais commencé par écrire quelques mauvais vers, qui au gré de mes remaniements ont changé du tout au tout et se sont métamorphosés jusqu'à prendre l'apparence d'un sonnet. Espérant que vous considèrerez ce modeste poème avec indulgence,

Votre,
Puylaurens

Le Temps nous livre ponctuellement une nouvelle nouvelle année
Qui légèrement vient couronner l'incroyable et dérisoire enchevêtrement
Formé par nos vies, renaissantes à cette heure mais pourtant
L'instant d'avant follement consumées et délicieusement surannées

Puisse la nouveau-née, toujours plus pesante que la précédente
Donner le jour à vos beaux rêves ciselés, aux chimères de votre esprit
Qu'avec votre plume vous puissiez coucher les secondes par écrit
Que la réalisation et la splendeur des premiers vous assurent une rente

Une rente convoitée par tous mais invariablement possédée par bien peu
Celle qui à l'occasion du balbutiement de l'an se souhaite de tout coeur
Celle qui éclipse les titres, le pouvoir, les richesses, le plus, le mieux

Nombreux sont ceux qui lui courent après, sans trêve ni répit
A la recherche de l'éternité de l'instant, de la plénitude d'une vie
De la simple et extatique perfection que nous promet le bonheur


La jeune femme parut très émue de cette lettre, des vers magnifiques s'ils en étaient. Rien que cela réveillait des ats d'émotions enfouies au plus profond d'elle mesme. Toutefois, elle avait fait un choix ou plutôt Puylaurens d'Auteux l'avait fait pour elle par deux fois, il y a bien longtemps déjà, et elle ne courrait pas une troisième fois dans la même voix sans issue. Elle en avait décidé une autre sans issue elle aussi, en fille perdue déjà ... mais voilà, elle n'avait su faire autrement. Cœur obstiné ? Destinée cruelle ? Ou choix d'un bonheur terrestre qui la jettera dans l'enfer lunaire ? La blonde frémit un instant d'éternité puis, elle roula le parchemin. Elle lui répondrait mais, elle prendrait le temps pour répondre aussi à ses vers. Ah ces poètes!

Enfin, Cyann décacheta la troisième missive. Elle se frotta les yeux et lut attentivement


Citation:
En ce 7ème jour du mois de janvier de l’an de grasce 1458
A Cyann

Suite aux recherches que vous m’avez demandées en la grande bibliothèque héraldique de l’empire., voici comme convenu les informations que j’ai pu trouve concernant vos origines. Maeva de Terle, baronne de Tavystock, a épousé le vicomte Johann de Rubempré en l’an de grasce 1427. Mais, selon nos archives, elle mourut en couche de son premier enfant. J’ai donc le regret de vous annoncer que vous ne pouvez donc être l’un d’eux. Une erreur a dû se glisser dans les archives de la hérauderie angloise. Par la suite, le vicomte s’est remarié en l’an de grasce 1429 et a épousé dame Guenièvre de Réaumont_Kado'ch dont il a eu des descendants. Toutefois, nos archives ayant subi un dégât des eaux lors de la tempête de 1444 qui emporta une partie du toit de notre bâtisse, certains documents furent détruits et il ne m’est pas malheureusement possible à ce jour de vous dire avec exactitude le nom de ces enfants. Toutefois, un héritier a été désigné à la mort du vicomte en la personne de son fils aîné, Frank de Rubempré. Celui-ci étant décédé également il y a peu, la succession est en cours. Un frère cadet a hérité des terres et du château, son nom est Sébastien de Rubembré, désormais vicomte de Chatenoy et baron de Belrupt.
En espérant avoir répondu à vos questions,

Qu’Aristote veille sur vous et vos aïeuls,

Artheus, préposé aux archives de la Grande bibliothèque héraldique impériale



C'était comme une bombe qui explosa dans sa tête fatiguée. Les mots résonnaient encore... sans fin , comme boucle infernale... Ele se massa les tempes poir que sa tte ne déborde pas. Si il y avait une chance ne serait qu'infime qu'elle ait encore une famille vivante, il fallait qu'elle en ait le cœur net ... mais ça ... Sébastien ... elle le connaissait depuis si longtemps déjà .... l'AAP, Belrupt, la lorraine .. . leurs destins étaient liés depuis bien longtemps... mais de là à ... ? Et puis, peut être qu'elle n'avait apres tout rien à voir avec tout cela....une simple erreur ...
Elle roula le parchemin et le glissa dans son éternel sac en cuir élimé. Elle se jeta sur ses peusd et rejolint Blanche. Elle partait le lendemain matin à l'aube avec Sabifax vers Vaudémont. Et il fallait que la cuisinière soit prête Et puis il y avait ... ce garçon. Il était temps d'agir.

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--Henry_potier


L'Arbre à Cadabras
EPISOSE V : L'APPRENTI CHEVALIER DE L'ARBRE

L'imagination n'est pas le mensonge





Le visage du jeune garçon se fendit de deux ouvertures. Tout tourna autour de lui, puis ses yeux firent le point et devant lui surgit un visage couleur de lait, dans lequel brillait d’immenses yeux bleus comme un ciel d’été encadré d’une rivière de cheveux d’or. IL s’écria :

La fée bleue !

Et des souvenirs dévalèrent dans son esprit. Il faisait le guet. Son ventre le tiraillait. La branche sir laquelle il était blottit pour guetter la route était inconfortable et menaçait de céder sous son poids. Il s’apprêtait à changer de cachette lorsque des bruits de sabots se firent entendre. Il dressa l’oreille et même les deux et arma son lance pierre. Deux jours qu’il se nourrissait de racines. Un voyageur à cheval, ça toujours de quoi manger sur lui et puis ptet même une bourse pleine de bons écus et une veste chaude. Celle qu’il avait piqué récemment était trop grande, elle le gênait dan s ses mouvements et il avait été obligé de s’en séparer. Le cavalier montait une jument couleur caramel, le ventre du garçon cria. Ils allaient d’un bon trot, il était seul. Henry tira, comme prévu le cheval touché à l’encolure, et oui il visait sacrément bien, rua et le cavalier fut désarçonné. Henry Potier glissa le long du tronc, agile comme un chat et atterrit près de l’homme. Il se pencha pour lui faire les poches pour commencer. Puis tout à coup, une ombre surgit au coin de sa vision, il tourna légèrement sa tête et vit la patte du cheval, puis ce fut le noir. Un bref éclair, l’odeur d’un bouillon. Un sentiment de plénitude et enfin le sommeil lourd lourd comme le plomb dans son ventre.
Il regarda étonnée la fée penchée sur lui.


Je ..je ...suis … mort ?

La fée lâcha des éclats de rire comme des grelots dans l’air et dit de sa voix chantante :

Non, tu es bel et bien vivant et tu iras encore bien mieux après avoir manger ce bouillon assied toi.


La fée tira un coussin énorme derrière lui et comme on ne désolait pas aux fées sinon elles se fâchent et vous transforment en quelque vil crapaud à pustules et que surtout l’on ne fuit pas l’appel d’un fumet aussi délicat que celui du bol devant ses narines, le garçon s’assit. Il devait être au paradis c’est sur. Elle lui donna le bouillon à la cuillère et il se laissa faire puis pour finir le fond, il attrapa le bol et engloutit le reste d’un trait. Lorsqu’il releva les yeux la fée souriait.

Tu vois : C’est ce que je disais. Bon, pour parachever la transformation …. Il nous faut encore accomplir un rituel jeune homme. Et là elle sortit de nulle part une baquet d’eau chaude fumant et un gant qu’elle s’empressa de mouiller et de lui passer sur le visage découvrant ainsi ses traits.


Ou est ton chien ?


Si il avait jamais eu un doute de si elle se souvenait de cette fois ou son chien lui avait volé ses bottes, il était fixé.

Au paradis solaire des chiens …. enfin chui pas sur...[/color]

Le garçon senti une boule au fond de sa gorge. La fée hocha la tête lentement.

Il y a des choses que même les fées ne peuvent réparer …
*silence *
Comment t’appelles tu ?


Le garçon hésita : devait-il avouer son vrai nom à la fée bleue, ne risquait-elle pas de lui faire du mal pour se venger de la fois ou il l’avait épier si … , il tressaillit à ce souvenir … à la cascade ?

Potier, Henry Potier.

Et bien potier il est temps après cela tu sera un homme neuf !


Elle regarda le baquet fumant. Henry suivit son regard des yeux et soudain il faut assailli d’un doute, était là la un chaudron et de l’eau bouillante? Il sentit soudain son visage s’affaisser, il dit d’une voix tremblante :


En … en .. en quoi aller vous me transformer ? * il ajouta en baissant les yeux * je sais que j’ai attaqué des tas de gens que je les ai volé … leur nourriture et leur vêtements, leurs écus tout ça mais je … je …* des larmes affluèrent au bord de ses yeux noires *

La fée sembla réfléchir un instant, le cœur du garçon battait la chamade, il avait peine à respirer.


Hé bien …Henry Potier, voleur de ton état, par ce bain dans cette option magique aux ingrédients secrets….., je te transforme en … Apprenti Chevalier de l’arbre à Cadabras,
Dorénavant, tu es attaché à cet arbre, tu devras aider Blanche à faire vivre ce nid de plumes et le protéger en cas d’attaque ainsi que ses habitants. Pour cela, il te faudra apprendre moult choses, pour devenir un de ses chevaliers magiciens... le chemin sera long …. Mais, je te laisse un cadeau… * elle sourit * Si tu laisses s'envoler la mésange qui niche dans le pigeonnier de l'arbre, la fée reviendra vite… Pour le reste Blanche s'occupera de toi ...et toi d'elle.


Elle hocha la tête et tendit la main d’iun air solennel au garçon pour l’aider à sortir du lit. Henry regarda l’eau dans la barrique, la tête noyée parmi les volutes de vapeur, l’ovale de porcelaine qui le scrutait avait quelques choses d’irréel. Il trempa un orteil dans la barrique et s’y plongea à demi comme il put, la fameux chaudro,n n’était pas si grand. La fée lui passa le gants sur le visage et le torse puis dans la dos et l’invita à continuer seul. Elle lui indiqua un draps de bain et une pile de vêtements propres. Puis, elle dit :

Quand tu seras prêt, mets toi au service de Blanche, c’est la heu ...Grande Prêtresse mais chut tout cela est notre secret à tous les habitants de l'arbre, tu ne dois le dire à personne ...Tu trouveras Blanche aux fourneaux, sers là bien je reviendrai te voir Apprenti Chevalier de l’Arbre, je compte sur toi Henry. Tu promets de servir L'Arbre et de le protéger ?

Le gamin tressaillit. Il dit d'une voix rendue rauque par l'émotion, il était mort au paradis ou alors il rêvait... oui ça devait être ça...

Croix de bois, croix de fer si je mens je vais en enfer.

Et la fée disparut, il ne resta plus que le brouillard autour de lui et une odeur étrange, faite de mousse, de feu et de vent, de cuir, de framboise et de temps.



--Henry_potier


L'arbre à Cadabras, en ce premier jour de février

Un pli arrivé par mésange voyageuse avait mis Blanche Poudevigne, cuisinière à l’auberge de l’arbre à Cadabras de son état, dans tous ses états et ça … c’était vraiment pas de bol pour Henry Potier. Car, comme à chaque fois que quelque chose contrariait la vieille Blanche, tout lui retombait dessus … La vieille, sous ses airs bonards était farouchement pas commode pour deux écus : elle avait la rouleau à pâtisserie bien trop leste, ce qui était très bon pour les tartes mais pas trop pour ses fesses d’athlète. Depuis l’arrivée du message, la « poux » , comme ; il avait pris l’habitude de la surnommer intérieurement lorsqu’il s’énervait contre elle, lui avait donné une liste de corvées déjà fort longue , interminable aux yeux du jeune garçon de 10 ans qui jusque là, avait vécu de rapines et non d’un dur labeur, et ce, dès le réveil et qui, si jamais il en voyait le bout ne tarderait pas, il le savait à s’allonger davantage ; ce qui vous vous en doutez ne le poussait pas à se livrer corps et âmes à ces diverses tâches. C’est ainsi qu’au lieu de monter les bûches de bois entreposées sous abri au pied de l’arbre grâce au système de poulie et contrepoids en haut de la plate-forme pour fournir les chambres et surtout la cuisine, Henry avait trouvé une occupation beaucoup plus amusante…

Dissimulé derrière le tas de bois, il guettait armé de son lance pierre un lièvre aperçut non loin de là quêtant sans doute quelque nourriture accessible alors même que la neige recouvrait tout d’une épaisse couche tant et si bien que la nourriture se faisait fort rare. A pas de loup, il se déplaça du tas de bois au tronc d’un gros arbre prenant bien soin de ne pas se retrouver sous le vent pour ne pas se faire repérer par la bête aux longues oreilles. Toutefois, la le neige avait craquer sous ses pieds et l’animal, dressa ses orifices surdimensionnés. Henry se tut, tentant de calmer son souffle pour être invisible et silencieux. Le temps sembla s’étirer entre les branches des arbres ployant sous le poids du duvet floconneux. Le lièvre repris son exploration, agitant un nez frétillant. Henry plaça son arme dans la ligne de mire puis plaça le projectile. Il tendit le flexible fait d’un boyau jusqu’à atteindre la tension désiré et ferma un œil pour viser. Au moment même où il allait enfin tirer après cette longue période de traque et de surveillance rapprochée, un cri reconnaissable de lui entre tous désormais retentit dans le silence blanc.


Potier PPPPOOOOOOTTTIEEEEERRRR
Ou es tu donc passé palsembleu m ! et ce bois il va se monter tout seul peut être !
Pooooooooottttttttttiiiiiiieeeeeeeeerrrr !


Henry sursauta à ce son puis reporta son regard sur sa proie mais celle-ci affolée avait déjà filé à toutes pattes. Henry soupira et avança vers le tas de bois. Blanche s’y tenait les bras posé sur ses hanches, ouf la rouleau était resté à la cuisine -, et le fusilla du regard.

Potier : où étais tu passé ? !
Crois-tu que l’on te nourrisse à l’œil mon garçon ?
Finis-moi d’monter ces bûches crénom d’une bobine où j’te mets à l’eau et au pain sec foy de Poudevigne !
Et après cet qu’t’ iras en ville m’faire quelc’ courses alors fais-y fissa.


Sait-on si c’est l’idée d’aller en ville ou d’être privé de la délicieuse nourriture de la cuisinière, toujours est-il que le tas de bûches fut remonté et rangé en un temps record et que henry fut bientôt muni d’une luge, d’une bourse et obligé et missionné pour une course à la capitale.
Un pli arrivé par mésange voyageuse avait mis Blanche Poudevigne, cuisinière à l’uabrege de l’arbre à Cadabras de son état, dans tous ses états et ça … c’était vraiment pas de bol pour Henry Potier. Car, comme à chaque fois que quelque chose contrariait la vieille Blanche, tout lui retombait dessus … La vieille, sous ses airs bonards était farouchement pas commode pour deux écus : elle avait la rouleau à pâtisserie bien trop leste, ce qui était très bon pour les tartes mais pas trop pour ses fesses d’athlète. Depuis l’arrivée du message, la « poux » , comme ; il avait pris l’habitude de la surnommer intérieurement lorsqu’il s’énervait contre elle, lui avait donné une liste de corvées déjà fort longue , interminable aux yeux du jeune garçon de 10 ans qui jusque là, avait vécu de rapines et non d’un dur labeur, et ce, dès le réveil et qui, si jamais il en voyait le bout ne tarderait pas, il le savait à s’allonger davantage ; ce qui vous vous en doutez ne le poussait pas à se livrer corps et âmes à ces diverses tâches. C’est ainsi qu’au lieu de monter les bûches de bois entreposées sous abri au pied de l’arbre grâce au système de poulie et contrepoids en haut de la plate-forme pour fournir les chambres et surtout la cuisine, Henry avait trouvé une occupation beaucoup plus amusante...


--Blanche_poudevigne




L’arbre à Cadabras, en ce tout premier jour de février

Alors que Cyann et Sabifax sont sur Vaudémont, du moins aux dernières nouvelles, la vieille Blanche s’affaire, elle récure une gamelle en cuivre puis, l’astique jusqu’à ce qu’elle brille et passe à la suivante. Un vieux chat tout ébouriffé borgne, semble dormir d’un œil sur une étagère. La Poudevigne se parle toute seule, le chat referme son œil valide.

Bigredouille, ceti qu’ça fait au moins 6 cloches que javio envoyé l’gamin m’chercher ce qu’il me manque pour préparer l’ festin commandée par ma dame et l’voilà qui’revient plus… pffuit j’savais bien qu’embaucher un voleur de bas étage pour faire le garçon à tout faire ceti pas une bonne idée, il va se tirer avec l’argent des courses voilà tout ! L’est trop naïve la blonde …

Et que va dire dame Cyann quand elle va revenir et qu’en lieu et place de la montagne de plats et petits pots demandées, elle trouvera le néant ? Un coup à me faire virée pardi .. r’marque bien que c’est pas d’mauvais cœur que j’partirai de ce foutu nid pas faites pour vivre à c’te hauteur moi parbleu . Si j’avio de quoi vivre les pieds sur le plancher des vaches, c’est encore là bas que je suis le mieux hein pardi…


La cuisinière sort de sa cuisine d’un pas que lui envieraient nos jeunes, la chat en a le poil qui se dresse sur le dos -d’un air de dire que la vieille mourait tout de même claquer la porte moins fort en sortant pour ménager son tempréament délicat mais bon c’est peine perdu avce la Poudevigne ….- et elle scrute les moindres recoins du réfectoire, la pièce adjacente à la cuisine où se restaurerons les hôtes de l’auberge- de ses yeux perçants. Tout a été disposé selon les vœux de la propriétaire de l’auberge. Ne reste plus que cette lubie que la petite a eu, encore un coup de la troubadour maugrée Blanche Poudevigne dans sa barbe – et ce n’est pas qu’un effet de style- tout en sortant sur la plate forme et en se dirigeant vers la chambre de la dame.

Dans l’coffre en cuir bouilli avec un fermoir de cuivre, pas l’bleu, l’rouge. Vous trouv’rez tout ceti qu’il vous faut pour cela ceti qu’elle dit la Cyann… Bien voyons voir…

Deux cloches plus tard …

C’est à boire à boire, c’est à boire qu’il nous fuaooOOOOoootttt ! hey là Blanche ! ceti qu' l'apprenti chevalier a soif parbleu !


Blanche lève un sourcil hirsute en reconnait immédiatement la voix d’henry avinée …


Qu’est ce que je disais.. je t'en foutrai moi de l'apprenti chevalier !
*lève les yeux au ciel*
Il a tout bu l’argent des courses et le pis, c’est qu’en plus il est revenu … ptêt qu’il veut en prime jouer la cambriole … il va voir de quel bois je me chauffe palsambleu … La Poudevigne n’a pas encore dit son dernier mot…
--Henry_potier




Entre Nancy et l’arbre à Cadabras

L’esprit du jeune garçon était échauffé, les vapeurs de l’alcool dont il n’avait pas du tout l’habitude sans doute aucun, il se mit à chanter à tue tête sur le chemin qui le ramenait à l’auberge de l’arbre. Il faisait de temps en à autre une petite pause et se sifflait un coup de gnole, au goulot de la gourde en peau achetée plus tôt au marché de la capitale.

L’apprenti chevalier avait rempli sa mission et pour se récompenser, il s’était offert quelques verres à la taverne avec l’argent gagné en chantant la chanson de Cyann, celle sur la louve enragée, il avait eu du succès et avait pu boire deux verres entier ! Et même se payer cette petite gourde, une aubaine ! Quand un chevalier a rempli sa mission, il a bien droit à une récompense non ? Mais bon.. c’était pas une mission de chevalier ça .. elle s’était bien fichue de lui, la dame bleue tu parles ! Une fée ! Le garçon lève les yeux au ciel. Mais qu’est ce qui lui avait pris franchement c’était une femme comme les autres …. Il la revoie se baignant dans l’eau de la cascade et émergeant de l’eau à de mi nue et rougit jusqu’aux oreilles… Magnifiquement belle aux cheveux d’or et aux yeux pareil à l’eau de la cascade, tout d’une fée sauf les ailes peut-être … Moué en attendant elle l’avait laissé avec la harpie et étai partie avec ce … c’t’homme en robe .. pfuit même pas fichue de tenir sur un cheval en prime ! J’vois vraiment pas ce qu’elle lui trouve à celui là …

La gamin arriva bientôt en vue de l’arbre et il comptait bien que l’on célèbre le retour du héros qui ramenait le trésor : un panier plein de provisions. Il avait du vaincer quelque dragon pour revenir avec tous cela car bien sur …


C’est à boire à boire, c’est à boire qu’il nous fauooOOOOoootttt ! hey là Blanche ! ceti qu' l'apprenti chevalier a soif parbleu !


Il déposa le panier lourd comme un âne mort en prenant soin de ne pas écrabouiller les oeufs malgré son état d’ébriété et un tangage de dernière minute qui lui valu de rattraper un paqeut in extremis. Il se laissa aller et tomba le cul dans la neige, à demi allongé les bras écartés. Savourant la légèreté de l’être, il se perdit dans la contemplation du ciel bleu glacé. Quand soudain apparut au dessus de lui une ombre longue et fine … instinctivement, il sursauta et se redressa abruptement tout en roulant sur le côté. Le rouleau à pâtisserie s’abattit dans la poudreuse, juste à côté de la marque dessiné par sa silhouette. Ou la vieille ne visait pas bien ou elle avait éviter de frapper le garçon…

Henry PoOOOtierRRRRRRRRRR crénom d’une cuillère à pot ! Comment as-tu pu trahir la confiance de dame Cyann ? Voleur mécréant ! Ah j’avais bien qu’il fallait pas confia,ce à un tire laine de ton espère… même à 10 ans ceti qu’c’est déjà d’la mauvaise graine pardi !

Mais j’ai rein trahi du tout moi !

Parce que c’est une attitude digne de se soûler aux frais de la princesse peut être ?! Et en prime, tu oses te repointer ci comme une fleur en réclamant encore à boire ?! ptet ben qu’tu veux vider la cave avant de partir ? et ben ty’sd tomber sur un os . un tas d’os armé d’un rouleau nommmeooooo !

Maam Blanche si .. .* sautille pour éviter un coup de rouleau à pâtisserie *. vous pouviez .. arrêter * culbute de côté *de faire tournoyer votre rouleau * saute à trois pas * Je pourrais .. * vite saute*. vous expliquer …j’ai rien volé.. j’ai fait ce que vous m’avez dit * saute an catastrophe à plat ventre et rampe vers le panier * c’est dans la panier là …. * montre du doigt *


La vieille fonce sur le gamin avec le rouleau et veut frapper le bras, histoire de lui donner une leçon et voilà que …oh un panier … plein semble t il.. se pourrait-il que ? Les paroles du gamin se frayent un chemin en elle et si elle se trompait …. Trop tard le rouleau arrive droit sur le panier D’un mouvement preste, henry tire le panier à lui, quelques provisions versent sur le sol et puis le gamin se lève furibard et se dresse devant la cuisinière de plus en plus tassée au fur et )à mesure de son discours …


J’ai rien volé ! Et si vous continuez comme ça vos allez cassé tous les œufs et on se fera virée tous les deux ! Jsuis ptet qu’un sale voleur mais c’est parce que j’avais pas à manger alors pourquoi que je volerai quand on me donne un bain, un toit, du chaud dedans et dehors, et de la nourriture tout bonne ? Suis ptet sans l’sou mais pas idiot !


Le gamin croise les bras et défie la grand mère qui elle baisse le rouleau et soutient son regard de ses yeux noisettes, une mèche blanche lui tombant sur le front après tout cet exercice.

Moué …. Et tu vas bientôt m’dire que t’ as pas bu non plus.. gamin …on me la fait pas à moi tu sans la mauvaise vinasse à 15 pieds à la ronde. En prime t’es en r’tard .. ça fait 3 cloches que t’aurais du être rendu là… tu crois que le travail y va s’faire tout seul ? allez au boulot monte moi ça en cuisine et que ça prennent pas 3 cloches cette fois. Et t’avise pas d’aller faire un tour à la cave ou jte botte les fesses de mon rouleau …

Blanche lui jette un dernier regard en coin et grimpe sur la plate forme pour rejoindre sa cuisine. Henry fait une moue boudeuse et donne un coup de pied raguer dans la neige. Saleté de Poux! Encore un peu et elle lui cassait le bars tout ça alors qu’il rien fait ! enfin presque rien .. Après quelques minutes rageuses, l’odeur des fourneaux aidant, le jeune henry se dit qu’une cuisinière qui fait de si bon plat qui donne un aller direct au paradis ne peut pas être si mauvaise après tout …

Et bientôt, il dépose le panier à provision sur la table de la cuisine ou s'affaire avec maestria la cuisinière.
Cyann


Vaudémont, en ce 2 février 1458

Ce matin, par la fenêtre de la chambre d’ami de chez Sabifax à Vaudémont, la troubadour insomniaque pour l’heure avait entendu ce qui était censé annoncer la fin de l’hiver. Une mésange bleue perchée sur uen branche de cerisier dans le jardin avait poussé un pépiement. La blonde avait sourit mais, à ouvrir le volet et à se pencher par la fenêtre, le fort vent du nord avait soulevé ses cheveux d’or et glacé l’ovale de porcelaine de son visage, lui offrant du fard à joue naturel et gratuit ! Elle avait marché à pas de louve vers la cuisine et volé discrètement un bout de pain -Sabifax ne lui en voudrait pas en tout cas moins que de le réveiller à cette heure matinale pour lui demander la permission ….- qu’elle avait ensuite émietté, du pain rassis trempé dans du lait, sur le rebord de la fenêtre : cette année, l’hiver s’attardait sur la Lorraine et les oiseaux allaient avoir besoin d’un coup de pouce … Sous la couche de neige sûrement, les perce-neiges pointaient déjà leur nez mutin mais .. on ne risquait guère de les voir tant la couche de neige étaient épaisse, simplement ils étaient là. Immuables courageux qui cherchent la lumière. Cyann sourit à cette idée. Si le redoux n’étaient pas encore là, il viendrait avec ses champs qui se couvrent de pois, ses oiseaux par centaine, les primevères qui couvre les près. Son esprit dériva vers son pays natal qui connaissait rarement la neige et elle se plongea un instant dans les vagues… le flux et le reflux de la mer, doux bercement lui manquait un tantinet … toujours dès qu’elle s’éloignait de la mer… Enfin, bientôt ,elle pourrait au moins se plonger dans l’eau de la cascade pour l’heure rie que l’idée la faisait claquer des dents. De cascade en arbre, elle songea à Blanche t henry se demanda t comment, t ils s’en sortaient et e culpabilisant de le savoir laissé si tôt seuls … enfin… seuls à deux. Oui enfin selon les dires de Sabifax c’était ptet ça le pire. Des scènes ou les deux se battaient l’une munie d’un rouleau à pâtisserie et l’autre de son lance pierres lui vinrent en tête. Sacré Sabifax,, il avait le don de la rendre inquiète. Bon …il avait aussi le don de la rendre parfaitement heureuse… Cyann sourit aux anges et repensa à … et vira au coquelicot. Elle se mit à sa table de travail et grata un parchemin. Des le réveil ; elle demanderai à Sabifax de rentrer illico à l’arbre à Cadabras. Il ne pourrait pas refuser … après ce qu’il avait dit pour la rendre inquiète … La troubadour partit d’un grand rire qu’elle étouffa car le juge dormait toujours …


EPISODE VI OU QUAND LE JUGE SABIFAX VOIT 37 CHANDELLES
"Sado-masos: Personnes particulièrement fidèles, qui n'oublient jamais de se fouetter un bon anniversaire."

Quelques cloches plus tard, sur le chemin de l’auberge de l’Arbre à Cadabras

Cyann et Sabifax chevauchaient sur le dos d’Eole, l’un serré tout contre l’autre, lequel tenait les rênes du frison, l’histoire ne le dit pas, toujours est il qu’en ce tout début de nuit de la chandeleur, la maîtresse troubadour avait la tête pleine d’étoiles… Celles qui brillaient au firmament en cette fête Qui célébrait les lumières, étaient pas mal non plus…
Quand les deux cavaliers pénétrèrent dans la clairière où se dressait fièrement l’Arbre à Cadabras, ils furent éblouies et même Cyann qui avait commissionné Blanche et henry en resta coite.



Devant eux l’arbre à Cadabras étalait ses branches revêtues d’une cape couleur de neige et des centaines de longs doigt de cristal frileux, dont la troublante transparence renvoyait comme autant de miroirs la lumière des mille et une chandelles disséminées ci et là au gré des frondaisons.
Ce n’était plus un arbre, c’était une ode à la lumière. Il semblait vibrer à chaque vacillement des flammes dans la brise ténue de cette nuit profonde ornée d’un croissant d'une argenté.

Eole s’arrêta au pied de l’Arbre à Cadabras et Cyann glisse le longs des flancs de la monture.

Sans mot dire , elle allât tirer l’échelle de corde et la fille de l’air grimpa avec agilité pour rejoindre ce ciel étoilé descendu en cette nuit très spéciale sur la terre, comme un heureux présage. Elle se pencha à la balustrade et contempla le monde et le soleil qui éclairait sa vie de nuit comme de jour, la petiote flamme au fond des yeux d’un juge …

Elle pénétra dans la salle à manger de l’auberge et afficha un sourire ravie. Une montagne de crêpes trônait sur une table entourée d’une myriade de petit pots et de cuillères en bois, d’écuelles. Sur une autre, des verres et un deux futs en chêne. Des lampions se balançaient accrochés aux poutres de la bâtisse et un feu ronflait dans l’âtre. La jeune femme poussa la porte de la cuisine un sourire à ses lèvres framboises et scrura la piece ous se préparait d'autre crepes



Elle y trouva Blanche et Henry penchés au dessus d’un poêlon. Henry l’empoigna et entreprit de faire voler la crêpe dans les airs. Blanche le couvait d’un œil vif


M'enfin non mon garçon ! Si t" y vas comme … pour sure que ceto qu' la crêpe va ... * et la crêpe allât se coller au plafond avant que la cuisinière ne fisse sa phrase*


Tous trois éclatèrent de rire et Cyann allât féliciter et remercier Blanchet Henry de leur œuvre tandis que blanche montrait son tour de main au garçon émerveillé. la blonde eut une idée et pris uen crpe puis ouvrit un pot de confiture à la myrtille. Elley trempa le doigts et se le lecha mmhh puis le trempa de nouveau et .. quelques secondes plus tard admira son oeuvre ...



Cyann se demanda à propos du dit Sabifax ou il en était … et sortit à nouveau sur la plate forme et s’accouda à la balustrade…

C'était un peu comme Noël après Noël et Cyann avait bien l'intention que l'invité d'honneur du jour voit 36 chandelles ... mais ou était donc passé le vieux ....très vieux juge ?


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Sebastien_de_belrupt
La journée terminée, le soleil couché depuis plusieurs heures, Sébastien sortit de sa maison pour se rendre à l'écurie et sceller son cheval qui le conduirait à quelques lieues de là. Il ne lui faudrait que quelques dizaines de minutes pour rejoindre l'arbre, il était heureux d'avoir su se libérer pour rejoindre ses amis. De toutes façons, peu de choses auraient pu l'empêcher de se joindre à eux pensa-t-il en démarrant.
Il arriva un peu plus tard non loin de l'arbre, attacha son cheval et se dirigea vers sa soeur qu'il embrassa après lui avoir adressé un sourire, il était content de la voir.

Je suis enfin là ! Presqu'à l'heure. Ajouta-t-il en souriant.
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Université de Belrupt
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