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[RP]Auberge, l'Arbre à Cadabras: L'Automne...

Cyann
[21 juin 1458, Arbres à Cadabras, jour de l'accouchement]

Tandis que le géniteur ne pensait qu’à boire et même pas pour fêter l’évènement ! Mais bien, juste pour mettre fin à une période d’abstinence ayant pour but d’être sobre le jour dit –on sait jamais : des fois qu’il aurait pu servir à quelque chose…- la Cyann pleurait sa mère. Le petit monstre à l’intérieur d’elle devait vouloir se barrer en emportant sa peau, c’était pas possible autrement. Pliée ne deux sur le lit, elle broya la main de Sabifax avait que celui ci ne disparaisse sdabns doute trop cintent de s’échapper à la poigne de la parturiente pour quérir l’aide de Rosana à qui Cyann avait demandé de l’accoucher. Enfin, si Sabifax ne lui disait pas de suite qu’ils étaient toujours mariés car dans le cas contraire, Cyann ne pouvait prédire la réaction de son amie qui se trouvait aussi être …la femme de son amant. La poétesse serra les dents. Une petite voix dans sa tête, Oma….
Ahr so nous y foilàeuuhh, te voilà dans deuu beaux draps Catherine Anneuuuu, tu as vendu ton âmeuu pour un hommeeuu et tu finiras au bûcher et tout ce que tu sauras dire c’est …
Par amour Par amour
C’est tout ce que tu sais direuuuu
Par amour Par amour

Pliée en deux sous le coup d’une contraction violente qui lui labourait les entrailles, la blonde sentit perler à son front quelques gouttes de sueurs, elle jura entre ses dents dans un bref moment de répit.

Boucle là t’es morte alors fous – moi- la - paix : j’accouche !

Puis, respirant enfin correctement, la troubadour se détendit quelque peu sur sa couche et joua de sa douce voix


Sabifaxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx qu’est ce que vous faictes ?
C’est pour aujourd’hui ou pour demain ?


Elle grommela quelque chose dans le genre ah ça pour planter la tit graine y'en a des volontaires mais pour le reste .. ça se défile ppfff et caressa son ventre et dit de sa voix claire et douce

Bon l’asticot là, on passe un pacte toi et moi, tu es sympa tu y va molo et moi ben moi… je te ferai plein de tit frères et sœurs mais pour ça fait être gentil avec sa maman hein …

La troubadour sourit puis elle mit la main à son corsage et s’envoya une tit lampée de sa cuvée spécial toujours lovée au creux de ses seins, la miradurale se dit elle puis, elle se mit à chantonner doucement. Car comme toute chanteuse, la chant dégageait son corps, la détendait et lui permettait une respiration fluide, régulière et ample. Ce qui en l’occurrence semblait tout à fait adapté. Bon, cela ne l’empêcha pas de se tortiller à nouveau en proie à une contraction plus terrible encore que la précédente. Elle était tellement habitée de douleur qu’elle n’entendit pas la porte de la chambre s’ouvrir à la volée.

_________________
Rosana45


Quelques instants plus tôt.....

Arrivée devant la taverne arbre de Cyann, Rosana se demandait encore pourquoi elle se trouvait là...... Oui , elle Rosa celle qui avait souffert et qui ne voulait rien avoir a faire ou a entendre de son " ex ex-époux" et de sa troubadoure de compagne , et bien elle avait répondu présente quand on vint la chercher pour une urgence . Ce n est pas que Rosa était médecin , ni même infirmiere, Rosa avait aidé de nombreuses amies et même sa soeur dans les moments difficiles de l accouchement. Là c'était le tour de son ex rivale de mettre le fruits de l'amour au grand jour .

Rosana grimpa à la hate, tenant son panier a bout le bras et sentant qu il fallait qu elle se dépeche. El se devait d être efficace et insensible à sa rancune et frustration de la situation.

Les personnes qu'elle croisait, étaient épouvantées . On entendait des cris des bruits de vaiselles ou d objets contre les portes . Rosana se demandant qu elle furies pourrait faire autant de bruit pour la mise au monde d un enfant . Cyann devait souffrir donc Rosana se dépecha de donenr des ordres sur les marmites d eau bouilli , les linges propres et tout le necessaire a la venu au monde d un petit être innocent .

Au bout de quelques minutes les cris redoubllèrent et des bribe de conversation s 'échappaient , et venaient se cogner dans les oreilles de Rosa . Cela la choqua , mais se dit que le moment était mal choisi pour se meler a la discution. Un cri plus fort sonna comme un signal d allarme dans la tete de Rosa et en une seconde se trouva a l entré de la chambre , porte ouverte . Elle s entendit dire


Bon maintenant , on se calme !!! et voyant le désordre qui régnait dans la pièce elle donna ses ordres pour ranger et nettoyer tout cela .

Sabifax installe bien Cyann sur le lit change son drap et soit présent!!!


Et prennant une voix plus douce
Cyann respire profondement calme toi Maintenant nous avons a travailler toutes les deux et tu vas me montrer si tu es aussi talentueuse dans les lois que tu vas l etre dans la naissance de ton enfant . Rosana accompagna ses dires par un sourire rassurant ........

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Sabifax
C'est un Sabifax au visage anxieux sous un masque tout sourire qui venait de lacher la main d'une Cyann prise dans les douleurs pire qu'une collique qui vous tord les boyaux le lendemain d'une soirée trop généreusement arrosée.
Ben oui... un masque de sourire car quand la troubaba vous agrippe les doigts pour soulager ses contractions vous serrez les dents et vous relevez légèrement le coin des lèvres pour lui présenter.... un gros sourire du genre compatissant mais qui se demande si elle n'en fait pas un peu trop. A moins qu'elle ne cherche pas à vous faire payer cher les hurlements qui agitent son corps. Ils ont partagé ensemble le plaisir qui avait donné à la blonde un ventre tout rond, tout rond et elle semblait aussi vouloir partager avec lui le supplice déchirant qui sortait de son ventre et se prolongeait jusqu'à ses ongles plantées dans la chair du jeune homme..... Sabifax était l'homme le plus heureux des royaumes.

Est ce que tout ces instants ou l'ivresse avait attisé leurs sens ne valaient-ils pas les quelques regards 'C'est toi qui m'a fait ça!?' qu'elle lui adressait entre deux contractions? Sans doute.... L'avenir le leur dirait.

Lorsqu'il s'agit d'un accouchement, on parle parfois de 'délivrance'. Cyann et l'expression de son visage ne laissait planer aucun doute sur la justesse du terme.... Ces quelques instants de plaisir contre quelques heures de souffrance malmenant le corps de la jeune femme et qui sans doute en laisserait des traces. Justement...en parlant de traces, Sabifax avait retiré sa main des griffes de sa bien aimée et, regardant les marques rouges qu'elle y avait laissé. Ça parait pas.... mais toute une poigne, ce bout de femme...
Enfin bon... Il se dit que lui aussi il pouvait bien souffrir un peu pour aider à repeupler le duché. Et puis... avec la troubadour qui voulait 5 enfants, il n' était pas au bout ni de ses peines, ni de ses tourments .... et de ses plaisirs. Mais là... à voir la tête de la blonde et les traits un peu crispé dessinés sur son visage, elle se semblait pas d'humeur à vouloir discuter sur les plaisirs charnels de la conception ni sur les douces joies de l'enfantement.

Il se levait à peine pour chercher Rosa... que la porte s'ouvrit et qu'elle apparut à travers le cadre de porte. La situation lui semblait tellement incongrue: Son épouse venait aider à l'accouchement de sa maitresse...
Surtout qu'il venait d'être condamné par l'église d'aristote à rester marier avec Rosa jusqu'à la fin de ses jours. Terriblement affreux.... Ben oui quoi... vous pensez avoir une 'ex' puis au final vous vous retrouver obliger de garder votre femme et en plus devoir annoncer la nouvelle à votre maitresse sur le point d'expulser votre progéniture. Charmant scénario... qui était devenu réalité.

Et alors qu'il avait devant lui son épouse jouant la sage femme pour sa maitresse. Une question lui tarabustait quand même l'esprit. L'EA le condamnait-il aussi à devoir vivre sous le même toit que Rosa et devoir se soumettre au devoir conjugal ? Mais le lieu ni l'instant ne semblait propice à se poser telle question. Quand il aurait quelques minutes, il écrirait à Uriel pour s'informer et savoir comment l'EA voyait la chose. Génial de condamner à rester marié mais c'est pas le pape qui se retrouve ensuite aux prises avec deux femmes comme ces deux là. A quoi on-ils pensé à Rome en refusant la dissolution du mariage ?
A bien y penser... peut-être qu'il pourrait maintenant reprocher à Rosa d'avoir abandonné la chaumière familial. Après tout... n'était elle pas partie à Saint-Dié alors qu'il gardait la maison de Vaudémont. Bon... certes il avait Cyann qui y logeait aussi, mais il pourrait toujours dire qu'il hébergeait simplement la mairesse en échange de quelques heures de ménage.... Mouais... En y réfléchissant pas sur que cette histoire soit très crédible et que Cyann trouve que l'idée soit bonne.



Sabifax installe bien Cyann sur le lit change son drap et soit présent!!!

Voila... que ca commençait fort! Sabifax fait ci... Sabifax fait ça...
Il grommela entre ses dents quelque chose d'incompréhensible avant de s'exprimer à voix haute.


Euh... tu préfères pas que je m'occupe de ma mai...resse ???
Je la connais Cyann... quand elle veut quelque chose, c'est tut' suite! Si quelque chose vient à manquer... je ne réponds plus de rien.


Il jeta un oeil vers la troubadour... qui ne dit rien... non pas qu'elle n'ait rien à dire mais elle était en train de planter ses doigts dans les draps pendant que son visage extériorisait la lutte qui se déroulait en son ventre. 'cinq' se répéta le jeune homme... 'Elle en veut cinq...'. Mais Ça.... c'était avant le premier.
Apercevant Manon et Blanche qui arrivait en trottinant et passait l'embrasure de la porte, il sourit largement.


Ah! Vous arrivez à point! Le fruit est mur et prêt à tomber de l'arbre...

Évidemment, il ne parlait pas vraiment de tomber de l'arbre....
Il se rapprocha de la troubadour et dans un geste amoureux ou pour que les draps soient épargnés, il prit la main de Cyann qui semblait un peu crispé, dans la sienne et serra..... les dents. Le jeune homme épris de la blonde était prêt à supporter les douleurs de l'enfantement....


Je vous aime ma mie... Je suis là.
Tout ira bien.... vous souhaitez que je prépare notre miradurale ???


Cyann
Je vous aime ma mie... Je suis là.
Tout ira bien.... vous souhaitez que je prépare notre miradurale ???


Les paroles du jeune homme sont comme une caresse de fourrure au creux de son être, un souffle doux et soyeux dans des endroits qu'elle ignorait exister avant l'arrivée de Sabifax dans sa vie. Elle vibre à l'unisson, réplique de bonheur à chaque infime mouvement qui les agitent. Elle en oublie le lieu, le jour, tout disparait ....dans sa tète, sous la masse de mèches blondes, elle ne voit que son visage, ses traits fins, sa bouche pleine - nan il est pas en train de manger !-, ses deux topazes d'un brun chaud, ses cheveux couleur fauve et le coeur de la blonde sourit.

Prise entre l’appréhension de la future vague de douleur qui viendrait l’assaillir de rechef telle une main de géant en colère l’empoignant par la taille et la pressant à lui en couper le souffle, et l’excitation de rencontrer enfin ce petit être tapis au fond de son ventre les doigts de pieds en éventail et venant déjà se lover au creux de la paume paternelle à son appel, la troubadour joue de la voix mais ce n’est pas pour chanter cette fois. Alors qu’elle avait un instant de répits, quelques secondes entre deux contractions puissante, Sabifax porta à ses lèvres la miradurale. Avant même qu’elle eut fini de boire, elle planta de nouveau ses doigts avec vigueur dans l’avant bras du jeune homme qui failli en lâcher l’outre tant cela fut rapide et violent, la dernière contraction était encore toute proche… Nul doute que le moment tant attendu arrivait.

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--Blanche_poudevigne


Blanche portait du linge propre que lui avait demandé Rosana en vue de l’accouchement. La vieille cuisinière était bien heureuse qu’il y ait une sage femme car même si elle avait déjà assisté des accouchements et vécu les quatre siens, elle préférait largement ses fourneaux : au moins quand on crame le porcelet, ça râle sec mais personne n’a envie de vous tuer sur place. Plongée dans ses pensées, la vieille cuisinière poussa l porte de la chambre de la parturiente.. Elle fit d’entrée saisit par le faut que sur le bord du lit assis sur une fesse, était assis Sabifax. Son sang ne fit qu’un tour, elle déposa la pile de linge sur la table de bois brute et s’approcha d’un pas vif qui démentait ses cheveux d’un blanc crayeux pour s’écrier

M’enfin msieur Sabifax a rien à faire la d’dans ! pensio ! ça porte malheur si l’pere reste là, vous l’savio ben ! Palsembleu ,les sires c’est dehors !


Se disant la vieille attrape le bras du Sabifax qui la regarde et dont les yeux luisent soudain d’un espoir de libération, elle le tire ave toute vigueur de son petit corps nouveaux et sec comme une terre de cocagne après deux mois de canicule


Allez ouste ! Du balai !

Les fesses du jeune homme décollent du lit mais voilà les longs doigts blancs tachés d’encre la blonde troubadour sont plantés dans son bras et en semblent pas vouloir s’en détacher pour le moment. D’autant que Cyann est en proie à de terribles contractions, son visage grimlace de douleur et des gouttes de sueusr ruiselles le long de ses tempes…. si faict que nul n’oserait aller lui demander si par hasard elle songerait à libérer le bras de son bien aimé de cette pression constante qui lui laisser probablement quelques hématomes… Toutefois personne n’est pas Blanche …

Mamm Cyann voyons voulez pas que l’enfant ait des pieds crochus ventrebleu !? ou pis qu’il soit roux !?

La vieille sent le regard de Rosana se poser sur elle et se dit qu’elle ptet gaffer là ..

ou pis encore ! allez ma petite lâchez le… et pis les hommes avio …ceto fragile un rien de sang et hop il tourne de l’œil… et aprs faudar le raniler et il va tout boire la mirab…

C’est là que la Poudevigne remarque l’outre dans l’autre main de Sabifax et s’en saisit

M’enfin mais dites donc ceto que vous buvez déjà ? Faudrait ptet attendre la naissance du petio pour feter ça nan !??

Le regard bleu glacier de la cuisinière fait un aller retour de Cyann à Sabifax se demandant si des fois ces deux là … elle porte la gourde à son nez

De la mirabelle ! Dites moi au moins qu’ceto que y’a qu’vous qui en buvez …

Devant le visage un brin honteux du CAMé, la vieille lève les yeux eu ciel enfin.. au plafond de la chaumine en l'occurrence. Blanche soupire en jetant un repart dépité à Rosana et file vers la sortie

Tout à coup, la voix chantante de Cyann retentit la cuisineire regarde la jeune femme , entre deux poussées celle ci a planté son regard océan dans ses prunelles, et si la jeune femme a l'air épuisée son regard lui est lumineux par contre sa voix parait lasse malgré la détermination qui pointe son nez à travers le paroles

z'allez pas nous faire la rabat joie blanche ! allez goutez y !

la vielle renifle.

Allez .. blanche !

La cuisinière boit deux lampées de miradurale et tousse : elle ne boit jamais. al troiba se met à chanter faiblement

Elle est des notttres ... Elle a but son verre comme les au...

La jeune femme se tord à nouveau de douleur puis émet un cri toute n poussant pour expulser de ses entrailles le Gourmand qui par l'odeur alléché sans doute n'a plus qu'une idée en tète découvrir le vaste monde. il a pris en option "visite gastronomique" vous vous en doutez !

Bien hips si vous avio b'soin quec chose sonnez moi j'étio en cuisine hips


Lorsqu'elle quitte la pièce, elle jette un dernier regard sur Sabifax qui a repris on poste sur le rebord du lit et tient la main enfin, se fait broyé l'avant bras, pour soutenir sa compagne dans les douleurs de l'accouchement, le tout en l'arrosant de mirabelle de temps à autre. Nul doute que le petit sera un camé de naissance.
--Manon_de_beaulieu
La vielle Manon avait assisté à toute la scène de ménage, Zahra sa fillette, lui avait demandé de la suivre jusqu'ici pour tenir à une promesse amicale, de ménager la blonde plantureuse, là voila la troubadour qui est en plein travail , va pour l'aider dans sa délivrance, la vielle , en avait eu de l'expérience en tant que sage femme illustre en Anjou et dans d'autres comté et duché, bien connu des maisons closes et aussi de certaines maisons de nobles, spécial mise au monde de bâtards de nobles, avec un tact qu'elle seule avait, elle savait motiver les jeunes femmes pour expulser les marmots de leur antre, elle était cruelle, Manon n'avait jamais porté d'enfant, c'était une vielle mais alors très vielle fille, sans doute ne connaissait-elle même ce qu'était le plaisir charnel, ou la luxure, pourtant, voici ce qu'elle était capable de sortir au moment le moins attendu, mais d'abord elle lorgne du regard sa comparse Blanche, comme si elle la connaissait de puis des lustres, tout comme elle , la vielle voulait chasser le fauteur de trouble, l'amoureux le père du vice, celui qui avait osé mettre la blondasse dans un tel état!

La vielle était du genre pas très commode, mais quelque peu réservé quant à la prise de parole direct avec le jeune homme, elle se contente de faire un clin d'œil pour approuver les paroles de la Blanche.


M’enfin msieur Sabifax a rien à faire la d’dans ! pensio ! ça porte malheur si l’pere reste là, vous l’savio ben ! Palsembleu ,les sires c’est dehors !

Elle regarde la jeune brunette qui les avait rejoins comprenant peu à peu que celle-ci était l'épouse du jeune homme, la fameuse Rosana, dont la Zahra avait plusieurs fois causé , la tribun du village d’adoption de l’angevine, elle plonge son regard gris (vieillesse quand tu nous tiens !) sur le père, puis s’approche légèrement de Cyann, victime d’une autre contraction, la vielle Manon ne connaissait pas cette douleur, d’où son manque de solidarité, mais pour s’être fait mordre la main et broyée celle ci plusieurs fois par une liste nombreuse de femmes en mode {délivrance} celle-ci, sait comment réagir, pas d’instinct maternel, mais alors un instinct de sage femme qui pourrait en faire trembler plus d’une.

Bon, ma ‘mie Blanche, j’pense bien, que le jeunot ne veut pas quitter la pièce, bizarrement ceci ne dérange en rien dame Rosana, donc si tel est le plaisir de ce sire, que de se faire lamentablement broyée la main par cette jeune femme enivrée et au bord de la délivrance, nous allons le satisfaire ce désir !

M’sire, z’êtes en mauvais point, vu la possible raclée que vous avez subi de la jeune amie de ma Zahra, la rouquine Nadaelle, apprêter vous, à en recevoir une autre de votre blonde troubadour !

Ceci dit en une traite, Manon retire sa vielle cape noir, on découvre que la vielle était préparé à l’office mode boucher on, elle était habillée d’un long tablier blanc, où elle avait brodé plus tôt dans la semaine « Service spéciale BLONDASSE, faut la ménager et la délivrer ! » c’était en fait un post-it pour Zahra, qui au cours de cette semaine spéciale et rebondissant en évènement risquait d’oublier sa promesse à tout moment.

On peut se demander , mais où était passé la Zahra qui se trouvait encore là il quelques heures, elle s’était fait la malle , en murmurant un « je dois y aller ma Manon, Sabifax l’est venu, ma promesse a été tenue, aide les …. Moi, je ne veux pas me faire broyer la main , je t’aime ma Manon, ne vois pas en ce geste une quelconque lâcheté de ma part, une femme de mon rang, ne peut pas se laisser abîmer les mains par une blondasse ivre, vois-tu ! ».

Léger soupire de la vielle qui songe à sa fougasse , la fougueuse et alcoolique, sa fierté dans ce bas monde, sa famille….pis regard qui se repose sur cette petite famille là, pupilles qui brillent en réalisant, que le père est sur le point d’être ivre du genre « gné papotib », et la mère, laissez tomber, elle était dans un état au bord du coma éthylique, seul ses contractions devaient peut-être l’empêcher de sombrer dans un sommeil profond…

Bon, la vielle pas possible qu’elle reste planter là sans rien foutre, elle donne un coup sur l’épaule de la Rosana qui allait faire office de guide pour la délivrance, encore un coup d’œil à la Blanche…

Bon, on va l’aider un peu, c’te dame, vu comment c’est parti on y est encore pour le restant de la soirée .

Elle se tient les hanches, fronce les sourcils, tout en plongeant son regard gris dans le regard cyan de Cyann, qui en bave, qui en sue là de sa situation.

Alors , ma ‘tite dame, on a la flemme de pousser, on refuse de se laisser aller ?
Alors ma dame « je pousse ma petite gueulante en taverne », on est coupé de souffle là, on joue moins la dame chaude, on a mal, là !
Bon, j’sais pas trop , m’dame Blanche, j’ai pas toute ma soirée, et j’ai fait une promesse à ma Zahra ! J’vais aider à sa délivrance la blondasse qui a insinué que j’étais une pétasse il y a quelques heures plus tôt !


Elle s’approche de plus près de la Cyann ; pis alors là, vous devinerez jamais ce qui se passa, elle se retourne vers Sabifax ainsi que Rosana , pis Blanche.

Allez zou ; m’dame la blondasse , on va lâcher les braies, et la houppelande, il fait chaud et ça va chauffer d’avantage !

Pis dans un rythme synchro Blanche, ma ‘mie , Rosana ! toutes en canon, chantez avec moi c’te chanson :

BAH POUSSE POUSSE , hein quand tu prenais ton pied et que tu le levais ça faisait pas mal tu trouvais ça bon! bah là vas y pousse pousse petite furies ! si tu crois que faire sortir c'est aussi facile que faire entrer ! hein petite naïve , ça t'apprendra à jouer au docteur avec le camé ici présent, vas-y broie broie sa main, mais POUSSE POUSSE ENCORE !
Respire et expire, laisse toi allez la troubadour !

!"


Voilà c’était la méthode sage ou pas sage de la vielle Manon.
Cyann
BAH POUSSE POUSSE , hein quand tu prenais ton pied
et que tu le levais, ça faisait pas mal, tu trouvais ça bon!

Un sourire framboise éclaire le visage de la blonde
Stupeur et tremblement arrondissent son ventre
Surprise par une onde nouvelle, elle crie à la ronde

Bah là vas y pousse, pousse petite furie !
Si tu crois que faire sortir, c'est aussi facile que faire entrer !


En sa matrice frémissent les prémisses d’une vie
La chaire tendre qui tapisse l’intimité de son antre
S’ouvre comme la fleur à la rosée devant Lui


Hein petite naïve , ça t'apprendra à jouer au docteur avec le camé ici présent,
vas-y broie broie sa main, mais POUSSE POUSSE ENCORE !


Elle sourit encore. Là, tout proche, son bien-aimant ,
lui ressemble, s’assemble, il rêve-veille la vie
lui abandonnant sa main pour taire ses cris


Commence la longue transe sans danse transcendance de la descendance
Quel rôle joue ici l'inadvertance ? un moment d'errance ?
C'est fou quand on y pense !

le travail ...


Elle respire,
se détend,
contracte,
se repose…
Des vagues tantôt douces,
tantôt violentes
l’assaillent si tendrement
qu’elle les attend, les espère.
Ses yeux luisent,
tout juste lavés d’une fine
rosée de larmes,
celles qu’on laisse couler parce
qu’elles sont bonnes et dignes,
gouttelettes pures appelant la vie.
Son travail la broie doucement.
Fière,
Femme debout,
Grande et fragile,
Elle savoure du plus profond de son ventre
les mouvements pour nous imperceptibles
de l’enfant qui s’avance.
Ses hanches se balancent
Son bassin vibre
s’ouvre
s’offre à la vie
comme le nénuphar à la clarté de l’aube
Sa respiration s’accélère,
Une émotion nouvelle,
sensation de plénitude
qui écarte les cuisses
Fécondité réalisée,
Graine de curieux annoncée !
Oeuf minime couvé durant
neuf longs mois… si courts…
La vie
La vraie vie…
Un cri guttural et…
on ne sait trop qui,
de la mère ou de l’enfant,
décide de tout rompre
La cruche s’est fracassée !
Un liquide douçâtre, chaud,
à odeur de sperme frais
s’écoule entre ses jambes de
femme pleine.
S’ensuit un orgasme brutal :
les contractions prennent le pas de course,
Elle ne respire plus
elle halète animal, animal, animal ....
De respect tous baissent les yeux
Ces instants d’éternité, où seul l’instinct
a droit de cité,
unissent nos entrailles.
Sur son bien aimé
sur sa sage-femme
le liquide amniotique a coulé aussi,
Existe-t-il plus sainte eau pour asperger
les aimés?
La tête glisse, les gestes se bousculent
avec lenteur… orchestrés de mains
de femmes fertiles.
Elle halète, et geint,
doux rappel d’une intimité,
d’un coït cosmique où deux êtres
se sont étreints à jamais.
Femme féconde,
bonne comme l’humus ;
en elle gonfle
germe
éclate la semence…
Tête baissée,
recroquevillé sur lui-même,
l’enfant chemine dans le labyrinthe
vaginal.
Son coeur bat,
il a hâte.
Autour d’elle, les yeux la fixent,
les mains se font tendres,
on attend l’enfant.
Doux silence,
Respect de ces lieux sacrés,
On s’agenouille au pied du lit…
pour l’accueillir.
Crâne gluant,
Épaules tendres et velues…
Un cri…
Il se laisse glisser hors d’elle…
Dans un mouvement circulaire
et complet,
On le dépose sur le ventre chaud,
creusé,
Berceau magnifique
que seule la femme sait préparer.
Un instant on veut hurler cette
mise bas…
Mais l’énergie vitale se transforme
en chuchotements
en caresses
en un sanglot aussi délicat que plumage
d’hirondelles.
Les ventres tressaillent
Des mains se joignent
Des bouches se cherchent…
Alors que l’enfant expérimente sa première tétée
La troubadour, femme consacrée, se détend, rejette sa tête
en arrière dans un geste jouissant.
L’allaitement est bon.
Et se poursuit la farandole de la naissance,
la danse de la vie.
Qu’ils chantent donc ces ciels auxquels
on a cru!

C'est l'instant magique, l'Eternelle seconde...
Il y a la douleur, l'inévitable peur,
Mais aussi cet inégalable espoir
Quand à l'effort la femme gronde.

Tout s'arrête... minutes intemporelles,
l'Emotion submerge tout ce qui est en elle,
A sa souffrance belle et violente
s'oppose cette volonté puissante!

Le monde se disloque, le monde éclate!
Elle Le sent descendre, inoubliable Choc !
Et puis c'est le cri , puis l'abandon
Aux sentiments poignants, aux sentiments profonds...

Après les larmes du bonheur,
Elle l'étreint, le serre sur son coeur.
Chaud , doux, magnifique et fragile
l'enfant s'agite ,l'enfant gesticule,

Petit être tout recroquevillé
Cherche le sein, l'appel nourricier
Instinct de vie géant, extraordinaire,
Il s'accroche contre la chaire mère.

Nourri d'amour laitance maternelle,
Il la reconnaît déjà, se blotti contre elle...
Magnificence de toute une vie;
L'Enfant est né, l'enfant sourit !

Elle sourit à son bien aimant,
éperdue, bras tendu mains jointes
toujours ... doigts entremêlés
Il est là les yeux brillants

_________________
Sabifax
La vieille servante transformée en assistante sage femme, Blanche avait essayé de le chasser... Essayer seulement, car alors qu'elle lui avait pris le bras pour le trainer vers la porte. La troubadour, elle n'avait pas lâché le morceau auquel elle s'agrippait. Au contraire... c'était comme essayer d'enlever un bon gros à un chien. Décidément, elle y tenait à sa main. Mais ca n'avait plus d'importance. A se faire martyriser le bras, il vient un stade ou on ne ressent même plus la douleur. Surtout quand elle est continuelle et intense, montant crescendo puis s'enfonçant dans la chair du jeune homme. Une véritable symphonie ponctuer de coups de cymbales.
N'allez pas croire que la vie du CAMé avec la troubaba n'est faite que de tortures et de supplices ou qu'il s'habitue si facilement à cette main enserrés autour de son bras. Meuh nooooon! Il en a bien profité! Elle a tout compris la Manon.

Mais son regard s'était porté vers le visage de la troubadour, ses petites gouttes perlant autour de la franche de sa blondeur, ses yeux bleus qui lancent soudain un éclair puis se ferment lentement alors que sa respiration laisse sa poitrine se rabaisser. Lui, il a oublié sa main... enfin Elle est là, mêlée à la sienne...aucune chance qu'elles se quittent. Mais son attention est complètement absorbée, happée par le faciès de son amante. Yé pas non plus habitué à le voir changer ainsi. Là ca n'est qu'un visage déformé d'une grimace révulsante, à faire le faire blêmir d'un sentiment de culpabilité
' Après ça... pas sur qu'elle soit presser de vouloir recommencer les petits calins sous la couette' Mouais ben... l'été... pas besoin de couette...

Il regarde la Manon puis il essaye de se justifier...


C'est pô ma faute.... Je recommencerai pas.

Rooo... l'excuse bidon! Mais la Manon, elle a pas l'air si nunuche que ça, Elle en a vu d'autres. Elle le croira pas. Dire que c'est pas sa faute... Comme si il croyait que les bébé ca pousse dans les courges ou que c'est porté par les cigognes qui vous déposent ça la nuit, sur le seuil de la porte. Le matin, vous sortez puis oh surprise: Il est là... Il ne reste plus qu'à aller brancher le poupon sur une tétine maternelle qui l'attend impatiemment. Na...na...na... C'est pas comme ça. Puis ce bébé, il provient directement de sa barrique de mirabelle 'Grand cru lorrain.'

Son regard se pose sur le visage de la poétesse. Tiens... elle lui adresse un sourire à faire bondir le cœur du jeune homme. Il respire avec elle, au rythme de ses soupirs et des rêves qu'il lit dans ses yeux. La troubaba souffre de bonheur. Il lui sourit, se retient de se mordre les lèvres devant les douleur et difficulté de l'expulsion qui s'en vient... Reflets, à la fois affres et bonheur d'une relation amoureuse illicite.

Il est sorti, elle l'a laissé s'échaper. Le paradoxe du bébé qui vient au monde.. Il quitte le ventre de sa mère, simplement retenu par ce simple cordon, il lâche son premier cri ' Je pars! C'est fini. Je ne t'aime plus!' et puis tout aussitôt il réclame sa mère, il l'étreint, se blottit dans la chaleur retrouvée de ses bras, il tend ses lèvres vers elle, vers son... cœur. Un bébé affamé, gourmand...comme son père.

Il regarde le visage aux traits fatigué, presque émacié - c'est pour dire!!! - de la blonde, un sourire radieux accroché à ses lèvres. De ses sourires qui ravissent le jeune homme. Il serre à son tour la main moite de la femme qu'il aime, un signe d'amour et de confiance. Puis il pose sa main juste là, sur son front et, avec la tendresse de l'amant, remonte sa main le long de la frange blonde.


--Manon_de_beaulieu
La vielle Manon qui s'était mise en mode "boucher" et chauffeuse de salle, car mine de rien son "vas-y pousse pousse"ça aide Cyann à maintenir un certains rythme pour "expulser" le nouveau né de ses entrailles, regard qui se pose sur Rosana, l'épouse de Sabifax qui vraisemblablement à son arrivée avait l'air de tenir la situation en main, mais qui quand celle-ci est devenu sérieuse , c'est-à-dire, que quand la maîtresse de son époux se mit à hurler, et évidemment à pousser, pis que les braies et houppelande avaient été largués à la va vite, après les ordres de la Manon, il ne restait plus que la Blanche pour aider la future mère, et le père qui servait un peu de souffre douleur, la main toujours dans celle de la blonde plantureuse.

Manon la brave dame, poursuivait son encouragement, tout était fin près l'eau chaude, par contre léger petit souci quant à l'instrument qui allait servir à séparer pour de bon, la mère de son enfant qui n'allait pas tarder à venir.

La vielle nourrice habituée aux naissances , se laisse guider par ses souvenirs, tantôt sévère avec ses encouragement, tantôt douce comme une mère, qui calmerait une fillette, qui était aujourd'hui Cyann.


Allez, on y est ....ah bien voila, à part faire des galipettes, on est capable de mettre au monde un enfant, m'dame la Troubadour, vous voyez que vous êtes courageuse!

V'la que la tête sort enfin, Cyann était une veinarde, elle n'avait connu aucune difficulté, la Manon en restait bouche bée.


Puis, le cri final, le premier celui qui annonçait que le nourrisson faisait son entrée dans le monde, sa naissance, les mains de la vielle , image même du travail de sage femme, ensanglantée

Tout se faisait en silence, à la suite, bref coup de couteau aiguisé, qui aurait pu inquiété grand nombre de personne, mais la main de la vielle était habile, plusieurs fois qu'elle avait à faire ce geste, regard rempli de fierté.

Sourire sadique, amusée à l'attention des parents.


Bon dieu! me semblait que c'était bel et bien un garçon à la base, j'crois bien que m'suis trompée de côté!
En plus de son cris issu du premier coup d'air frais de notre bonne terre qui a déchiré ses pauvres poumons, me semble bien que là le petiot cri pour une toute autre raison, me semble que ce que j'aurai voulu faire au père je l'ai fait au pauvre fiston!



Elle s'était dépêchée de tendre le nourrisson à la mère affaiblie, mais si courageuse, la vielle prenait plaisir à faire peur aux jeunes parents là..


Elle rit de bon coeur avant de finir :

C'te montée d'adrénaline, m'a donné un coup de chaud, mais je puis vous assurer, que je ne me suis jamais trompée , ce n'est pas aujourd'hui que je le ferais, je vous félicite, c'est une magnifique petite fille!


Elle regarde le couple heureux... puis se penche vers la Blanche :


Je vous laisse faire la suite, y 'a du nettoyage à faire, moi , j'm'en vais me laver les menottes, pis rejoindre la Zahra, pour lui annoncer , que ma promesse a été tenue, que son ami a eu une jolie petite fille!....pis 'surveillez les deux là, qu'il la laisse tranquille au moins un mois, la jeune mère.... vu comment ils se regardent, j'sens que dans 10 mois on sera encore là...à "faire pousse pousse"....


Elle se met à rire encore.
Sabifax
[quelques jours plus tot, le 31 aout 1458 exactement, jour de la démission du CAC Tophe]

( 2 versions. C'est comme un jeu... ah oui de toute façon c'est un Jeu! Vous choisissez la votre. ^^)

Version mauvaises langues:

Enfin il avait réussi! Il était devenu CAClife à la place du CAClife! Après avoir usé de mouts subterfuges et maintes magouilles, après avoir élaboré dans les bas fonds sordides de son esprit plusieurs plans pervers, Sabifax - dorénavant il serait surnommé le 'machiavélique' était arrivé à ses fins. Aussi sournois que le serpent qui avait trompé Eve, la femme nue du jardin d'Eden, sauf que là c'était les duchesses que sa langue perfide avait réussi à bluffer.

Il n'avait pas lésiné sur les moyens.... campagne de salissages publiques, petits potins dans le dos et même quelques gouttes de potions diarrhéique versés dans les réserves de mirabelle du précédents CAC... Prenant le risque de provoquer aussi quelques troubles intestinaux à ceux et celles qui en avaient but. Mais comme le gourmand dit toujours 'peu importe les moyens... ce qui compte est de parvenir au bout de sa faim!'

MOUAHAHAHAHAHAHHAHA.... quand la duchesse lui avait appris la nouvelle, il avait posé sa main sur son bras et pris une mine fort dépité. Mais... il avait eu chaud, son cinéma aurait put échouer. Car malgré ses talents d'acteur, il n'avait pas réussi à faire couler la moindre larme de son oeil. Enfin.... bon.... Il n'était pas si mauvais: Elle l'avait crut très peiné par le départ imminent de Tophe. Ensuite.... il avait emprunté le petit escalier et était allé se réfugier dans le sombre sous-sol du castel pour pouvoir laisser éclater sa joie dans un grand éclat de rire triomphateur. Les murs du bas fond en résonnent encore. Ça y est, Le coq vainqueur était désigné et les mairesses poules n'auraient plus qu'à se mettre au pas. Il trônait maintenant en maitre sur l'inventaire du fumier ducal et récompense suprême, il a même les clefs de la cave du castel pour lui tout seul.

Et pour savoir comment il y était parvenu.... il suffisait de tendre l'oreille et d'écouter les petits ragots qui circulaient autant dans les hautes sphères de la noblesse que dans les bas fonds des tavernes.

Citation:
Un spinalien
Quoi ? Qu'ouïs-je ? Qu'entends-je ? Non ! Je ne veux pas le croire ! La duchesse ? Influencée, manipulée, en pamoison devant l'connétable ! Rhoo non. Avant c'type, y avait qu'Uriel ! Comment qu'elle a bien pu s'laisser faire ?


Une spinalienne
Certains parlent de lavage de cerveau... D'autre disent qu'il l'aurait séduite avant de la faire succomber.... Figurez-vous que j'ai même entendu qu'ils étaient amants ?


Le Spinalien
Amants vous dites ! Fichtre ! Je vais d'surprise en surprise !


La spinalienne
Mais parfaitement ! C'est comme j'vous le dis ! Imaginez qu'une telle femme, dotée d'expérience, plusieurs fois maire et conseillère ducale, duduche pour la seconde fois, n'a pas pu se laisser monter l'bourrichon sans une histoire de fesses ! Non non moi j'vous l'dis, ce Sabifax, c'est un démon ! Il causera not'perte !


Le spinalien
Rhoo faut pas non plus abuser ! C'est pas les histoires de fesses qui dirigent l'duché ! Et puis j'arrive pô à l'croire ! Suffit de voir l'regard de la duduche quand elle mate son homme ! Elle est amoureuse ça se voit ! Vous êtes médisante M'dame !


Finalement.... même les médisants étaient très contents. Ils pourraient claironner haut et forts qu'ils avaient eu raison.

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Version dite 'classique'

Quand Sybille lui avait parlé du départ de Tophe. Sabifax n'y crut pas vraiment. Était-ce encore une rumeur ? Il n'avait pas donné suite à la demande de la duchesse et il n'était pas du tout intéressé pour reprendre le poste.
Pourtant, la nouvelle fut confirmé. Le CAC ne pouvait plus assurer sa charge. Sabifax avait reparlé à Sybille puis la décision fut prise. Il ne serait plus le con -nétable de lorraine.


Ça tombait bien...il avait un peu de temps à occuper. En effet, il y a quelques jours, Cyann avait quitté l'arbre et était parti s'installer chez son frère. Lui, il avait préféré rester à l'auberge et ne pas aller là bas.
La troubaba avait chargé sur la charette quelques menues affaires pour elle, un peu plus pour la jeune Prune et elles étaient parties.

Il avait trouvé les nuits longues au début. A part les périodes de repos au monastère, il s'était habitué à sa présence à ses cotés au réveil depuis quelques mois. Mais surtout... ce qui l'avait le plus troublé était de ne plus entendre ce petit ronronnement vrombissant à son oreille qui l'assurait de la présence de la troubaba au milieu de la nuit puis soudain les cris de Prune qui tranchait d'un coup le noir de la chambre. Sa voix stidente faisait cesser le bourdonnement de la respiration cyannesque - Oui... c'est déjà bien vous me direz! - mais ils réveillaient aussi le jeune homme, qui savait alors que l'heure de l'allaitement - celui de Prune, pas celui du jeune homme! - venait de sonner. La jeune enfant ne se calmait qu'après avoir la bouche collée sur la tétine rose - Parfois aussi Sabifax ne se calme que lorsqu'il... oups... je m'égare... mais non! C'est pas ce que vous croyez! Lui il se calme en lui mettant une cruche entre les mains ou le goulot d'une bouteille à la bouche .Puis quand elle était rassasiée, ils pouvaient bénéficier de quelques heures de sommeil.

Ainsi s'étaient déroulaient la vie rêvée des tourtereaux et de leur fille Prune à l'arbre, jusqu'au jour ou la troubadour avait reçue cette lettre et pris le chemin du château de son frère.

L'arbre était devenu bien calme sans la maitresse des lieux et sa fille, les rires grelots ne résonnaient plus à travers les branches. Parfois le soir, il tendait l'oreille et le silence lui donnait l'impression que la vie avait quitté l'arbre. Peu habitué à une vie si calme, il se demandait même si la cascade n'avait pas cessé de couler. Elles lui manquaient.

Le soir venu, il se couchait seul dans le grand lit ne sentant autour de lui que les draps aussi froid que les nuits en cette fin d'été. Il s'endormait sans l'avoir dans ses bras, seulement bercé par l'espoir.

A son réveil, il ne verrait pas de sourire au milieu d'un visage ovales entouré d'un halo blond doré, pas de longues jambes sur lesquelles ses pieds s'étiraient jusqu'à s'entremeller l'un par dessus l'autre et.... - vous allez voir combien il est malheureux - ... pas la douce chaleur du pain frais sorti du four qui venait lui titiller ses narines. Ces douces effluves chaudes, prémices au plaisir des sens et qui annonçaient les plus agréables des déjeuners en compagnie de la blonde. Il restait éternellement gourmet, insatiable, affamé en attente d'un bon festin dont il se retrouvait privé. Elle lui manquait.


Ce soir là, le soleil était déjà couché depuis bien longtemps. Sabifax était donc tranquillement allongé dans un hamac suspendu entre deux branches et en profitait pour regarder les petits points brillants allumés dans le ciel. Il laissait son esprit vagabonder suivant les étoiles de la la voix lactée et...indéniablement pensait à Prune et à Cyann.


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--Henry_potier
[ Résumé de l’épisode précédent – ben oui faut suivre !- ]

Tout a commencé à Chatenoy où Cyann et sa fille de 9 mois, Prune, résident le temps d’accueillir Lysander, le neveu de Cyann & Sébastien de Belrupt. Alors que la famile réunie s’apprêtait à accueillir ce neveu retrouvé après la mort de leur autre frère, la petite Prune tomba malade. Cyann avait envoyé quérir simultanément Uriel en tant que médicastre et ami de la famille et, le père de l’enfant. Tandis que Blanche de Belrupt prenait en charge la première mission direction la cathédrale de Nancy, Henry Potier, s‘était vu confié la seconde, aidé de Lysander, le neveu tout juste arrivé et déjà embarqué àa dos de mule vers un lieu inconnu de lui. Ainsi le jeune homme et le gamin de 10 ans chevauchaient ils une Quenotte de mauvais poil –ben hiihi sont lourds les deux là ….- et se retrouvèrent ils bientôt face à un immense arbre auquel en levant le nez l’on pouvait voir suspendu un enchevêtrement de passerelles et de plates-formes ou se dressaient des cabanes. L’arbre à Cadabras ]

Une fois arrivé au pied de l'arbre géant, henry desecndit de Quenotte qui soupira de soulagement.

Lysander faisait des yeux rons ne comprenat sans doute aps bien pourquoi tout à coup Benry lui avaiy de stopper en plein bois. le garçon répondit a son regard interrogateur

Nous sommes arrivés Sire Lysander. L'auberge "L'arbre a cadabras".. eleets là haut
* le gamin montra du doigts les hautes branches*
j'vais chercher Sabifax.


Ce sur quoi il se précipita derrière un tronc et en ressortit avec une échelle de corde à laquelle il s’agrippa prestement et grimpa tel un marin dans un cordage. Il atteignit ensuite une plate forme qui n'apparaissait pas facilement vu d'en bas melé&es dans tout ce feuillage étourdissant de couleurs toutes plus vives les unes que les autres. L'arbre à Cadabras avait revêtu son plus bel habit de saison. Tandis qu'un pan de ses feuilles étaient encore d'un vert tendre, l'autre moitié étalait des teintes virant du jeune d'or à un orange doré. Ce spectacle resplendissant ne fit aps pour autant oublié sa mission au chevalier de l'arbre et on entendit bientôt sosiu les frondaisons la voix de jeune Henry Potier appelant :

Sire Sabifax !?
Sire sabifax § ?
Etes vous là ?
Sabifax
Assis en avant de son bureau, Il regardait la naissance de l'automne par la fenêtre ouverte. Une petite brise agitait légèrement les plus petites des branches et commencer à effeuiller lentement les arbres. Au moins, il ne pleuvait pas. Par moment, il fermait les yeux. Rêvant d'entendre le son d'une harpe, aux cordes pincées par les doigts bleu puis la voix harmonieuse de la troubadour se mêler aux notes de l'instrument et s'élever en une mélopée. Telle une chanson antique, soumise à la poésie cyannesque, quand la musique pure et la beauté des mots s'allient ensemble et vous emporte dans un conte merveilleux ou un rêve bleu peuplée de fée.

Sire Sabifax !?
Sire sabifax ?
Etes vous là ?


Une voix tira Sabifax de sa rêverie. Henry!... Henry?

Il tend l'oreille. A t il rêvé ou a t-il bien entendu le jeune garçon est là ?
Des bruits de pas et les cris qui se répètent plus proche, confirment la présence du gamin dans les branches de l'arbre.

Si il n'y avait pas eu la petite intonation d'angoisse dans la voix, Sabifax se serait demandé quelle bêtise le garçon avait encore fait. Même si, depuis que la troubadour l'avait pris sous son aile, il s'était bigrement assagi - Je parle de Henry, pas de Sabifax - et, à en croire Cyann, il commençait même à savoir lire.

Le gamin avait aussi d'autres qualités que Sabifax avait appris à apprécier. Son habileté au lance pierre, alliée aux fourneaux de Blanche, avait de quoi ravir les estomacs gourmands quand un civet de lièvre passait de la marmite à l'assiette. Tout ça pour dire, que même si leur rencontre avait été un peu mouvementé et douloureuse, Sabifax s'était finalement attaché au jeune garçon, tout comme à Blanche. Blanche, c'était quand même différent. Surtout des situations cocasses, que ça soit l'épisode des crêpes avariées qui n'étaient pas vraiment avarié ou le bal des dame oiselles à Vaudémont, ou il s'était retrouvé à faire la cour à Blanche, déguisée en oie. Une petite méprise, mais il faut dire comme excuse que Blanche avait alors le même tour de taille que la troubadour.


Sire Sabifax !?
Sire sabifax ?
Etes vous là ?


Le petit trémolo qui fait trembler la voix d'Henry finit de confirmer inquiétude soudaine qui saisit le jeune homme et résonne comme un signal d'alarme dans sa tête. Chatenoy se situe à quelques lieux de l'arbre et Cyann n'aurait pas envoyé le gamin pour venir y chercher un pot de miel, ni même une bouteille de mirabelle. Laissant là ses parchemins, il se lève et sort rapidement à travers le couloir pour partir à la rencontre de Henry.


Henry!? C'est toi ?


Pardi qu'il sait que c'est lui! Mais que peut-il dire d'autres alors qu'il sent les questions et l'angoisse envahir son esprit. Quoi d'autre ?

Cyann ???
Cyann... Vous êtes la?


Il ouvre la porte de la salle à manger, cherchant déjà la blonde du regard du regard, mais ne trouve qu'une paire d'yeux qui le regarde fixement.

Henry, Que se passe-t-il ?

Un brin rassuré de voir que le gamin ne semble pas aussi catastrophé que Sabifax l'avait craint. D'une voix plus calme, il se dépêche d'ajouter la question qui lui brûle trop les lèvres.

Cyann est elle avec toi ?

--Henry_potier
Henry, Que se passe-t-il ?

Sabifax semble surgir du bureau. Une pense fugace traverse l'esprit du gamin. ben voyons va nous faire croire qu'il travaillait, tu parles ! ronflait su'l table ventrebleu ! Bon le jeune garçon préférait retenir le coté face de Sabifax, le nonchalant jovial tournée vers les boissons alcoolisées .. le coté pile en revanche il s'y intéressait fort peu, le coté bourreau de travail du conseiller connu dans tous le Royaume. Coté qui le rapprochait davantage de la blonde et plantureuse troubaba ce que Henry s’obstinait à ignorer. Ne cherchez pas à comprendre : Freud n'a pas encore inventé le complexe d'oedipe

Cyann est elle avec toi ?

ben voyons j'la cache dans l'fond d'ma poche sire sabifax !

Henry Potier n'a rien perdu de sa morgue du temps où il était un coupe bourse et que d'un jet de son lance pierre il avait tout à la fois désarçonné et assommé Sabifax, c'est juste que d'habitude il cache mieux sa hargne vis à vis de Sabifax, enfin devant la blonde.Le visage rouge et boursouflée de Pruen alosr qu'ele; hurle pleure et sanglotes s'impose à Lui suivi du visage vide aux cernes noires de Cyann, il ajoute d'uen voix adoucie

Dame Cyann vous attend à Chatenoy, ca urge la ptiote est malade.

Si on part duite on y s'ra ... sans s’arrêter pour dormir ....peu avant l'aube.


Tout en parlant, ils rentrent dans le bureau, Henry jette un seau d’eau dans l’âtre afin d’étreindre la flambée tandis que Sabifax regroupe quelques affaires. Bientôt, ils sortent et redescendent par l’échelle de cordes et retrouve Lysander.

Sire Sabifax, voici sire Lysander, l'fillot de dame Cyann heu et inversement hein !
J'va seller vot frison
Sabifax
ben voyons j'la cache dans l'fond d'ma poche sire sabifax !

Le gamin, impertinent - Ah! ces jeunes... - se moquait carrément de lui.
Mais, pour une fois n'est pas coutume, pas le temps de lui répondre ni de s'obstiner avec - d'ailleurs.... c'est vrai qu'il ne vaut mieux pas trop s'obstiner avec le garçon, car celui ci risque de se venger en lui jouant un mauvais tour. De toute façon quand Henry lui annonce que sa prunelle est malade et qu'il y a urgence, il a vite fait d'oublier la remarque précédente. Mais peut-être ne perd il rien pour attendre...
Là, une seule chose compte pour le père Sabifax... et ça n'a rien à voir avec la mirabelle ou une autre boisson: Il doit se rendre au plus vite au chevet du berceau de sa fille souffrante.

Quand il descend de l'arbre, il salue rapidement le jeune homme présent. Les mondanités de circonstances seront pour plus tard.


Bonjour messire,
Ainsi c'est vous le neveu que Cyann est allé accueillir au domaine de Sebastien. * Il lui serre la main. *
J'aurai préféré vous rencontrer en d'autre circonstances que celle ci.


Le jeune homme a dut avoir une arrivée plutôt mouvementé. Sabifax lui pose quelques questions sur la situation à Chatenoy et la maladie de Prune, mais Lysander semble ne pas en savoir plus que Henry.

Sabifax a surtout son esprit préoccupé par Prune et Cyann. Il la connait, si elle est inquiète... c'est pas pour rien. Quelque chose de grave est arrivé. Il fulmine de ne pas l'avoir accompagné. C'est vrai, quoi! d'habitude il veut tout partager avec la troubaba, mais là, une drôle de lubie l'a fait refusé de partir avec... Arff et là, il se retrouve loin... sans trop savoir ce qu'il en est.

Il n'a pris que quelques affaires, même si il ne sait pas pour combien de temps il quitte l'arbre, il n'a pas vraiment le temps de rassembler plus de choses. Quelques vêtements de rechange seront suffisants - au moins des bas....pour qu'il puisse les laisser trainer dans la chambre, et si il devait rester à chatenoy pour une longue période, il pourrait toujours faire un saut à Vaudémont ou à l'auberge pour récupérer ce qui lui manque. Enfin... Sabifax n'a pas non plus une grosse garde robe, et n'a pas besoin de trimballer une grosse malle pour s'habiller... Lui.

Henry ne tarde pas à arriver avec Eole, le frison offert à Sabifax par Cyann, après qu'il l'ait monté pour la première fois - Ndr: Ai je besoin de préciser que ke parle du cheval, pas de Cyann.

Sans plus attendre - même pas pris une gorgée de mirabelle... pour la route, il accroche sa besace à la selle et il enfourche sa monture... direction le domaine de Chatenoy .
Cyann
[En ce lundi 8 du mois de Novembre 1458, auberge de "L'arbre à Cadabras"]

Il semblait en ce jour à Cyann qu'une éternité avait passé depuis la dernière fous ou elle avait mis les pieds dans son chez soi. Partie à l’origine pour un court séjour chez son frère, en le castel de Chatenoy, afin d'accueillir comme il se doit son neveu Lysander, le séjour s'était éternisé d’une bien triste manière puisqu'elle avait été retenue par la maladie de Prune. La plantureuse blonde, juchée sur lQuenotte soupira d'aises en sentant le petit corps vigoureux et a nouveau plein de vie de sa fille, assise sur le devant de sa selle tout contre son ventre proéminent à elle. Un petit frère ou une petite soeur croissait en son ventre. la troubadour tira sur les rênes de sa monture qui rechigna comme a son habitude, ce qui arracha un sourire espiègle à la jeune femme. la petite tendit son doigts devant l'immense arbre en robe pourpre et ors et lança un vigoureux

baba !

Cyann ne cessait de s'émerveiller devant ces deux syllabes prononcées avec enthousiasme par Prune, et ce sur tout les tons, et pour cause c’était les deux seuls que sa fille de deux ans maîtrisait et il lui fallait être ingénieuse pour se faire comprendre. La jeune mere songeait déjà que sa fille serait sans aucun doute une oratrice hors paire ...après tout entre son père et sa mère elle avait de qui tenir non? Vosu seruez surpris d'entendre ces dialogues incessants ou le simple "baba" était interprété de mille et une manières. Pour l'oreille aguerrie d’une mère, chaque "baba " a sa signification unique, un simple regard, une moue ,un pli sur e visage de Prune et Cyann interprétait le "baba" et paraty dans des explications à rallonge ou des exclamations grandiloquentes : a croire que le décodeur prunes-que avait été livré à la naissance avec le bébé !

Et oui, c'est notre chez nous ma Prunelle; C'est beau n'est ce pas ?
Ah ce n'est pas un arbre ordinaire vois tu ! Il est magique ! Il y a là plein de cabanes cachées dans les ramures tu vas voir ça va te plaire ! Et pis on a nostre chevalier à l'arbre ! Henry ? Peux tu descendre Prune de Quenotte s'il et plait et puis m'aider ensuite aà descendre ?


Le gamin arrêta l'âne qui tirait la Faxmobile, offerte par le Divin et Unique Crapaud, la superbe charrette deux chevaux -enfin un âne... pour l'heure- décapotable -sisi on pouvait déployer un toit de toile au dessus de la carriole pour se protéger des intempéries, tout options : mini bars intégré, porte bouteille, siégé bébé à l'avant, et mode break pour en transporter plus ! C'est que la famille est grande. Henru attrpa ¨ruen dans ses bars et al reposa au sol;si facit qu'elle se mit a courir en direction du tronc enorme et a le triopoter de se sdoigts potelés. IL tendit ensuite els abrs à la troubadour qui desdendit à son tour.

Occupes toi de Quenotte, décharge toutes ces denrées et aide Blanche à la cuisine s'il te plait. je vais m'occuper de Prune et on se retrouvera pour le repas !
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