Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 7, 8, 9, 10   >   >>

[RP]Auberge, l'Arbre à Cadabras: L'Automne...

Cyann


dire que j’ai chanté cette chanson à peine quelque fois, le temps d’en composer les strophes, et je suppose que travaillant dans les parages tu m’aura sentendu et tu as retenu pour en restituer avec talent l’essentiel … tu as un don Henry … * elle lui sourit*
cela étant avant d’emprunter les chanson des autres .. on ne t’a jamais appris à demander ?


Henry baisse le nez une nouvelle fois

Celle-ci aurait pu te coûter plus cher qu’un gant jeté à la figure crois mois … dit la jeune femme d’un air grave *

Bien. Maintenant que toute cette affaire est éclaircie, je dois vous faire une annonce. Je m’en vais … passer quelque temps chez Sabifax. Je vous confie donc la taverne en mon absence. Blanche pouvez-vous me préparer une collation pour la route et un petit cadeau pour Sabifax et Brisson s’il vous plait ? Un de ceux dont vous avez le secret? * elle lui sourit, et la petite bonne femme s’anime soudain puis repart vers sa cuisine *

Henry, je vais avoir besoin de toi pour charger mes bagages, je t’appellerai tantôt. En attendant si tu pouvais aller tirer un ou deux lapins…


Le garçon sourit visiblement ravi de pouvoir s’adonner à son passe temps favori et disparaît à son tour laissant la blonde troubadour seule avec ses pensées…

Les heures passent et Cyann quitte à nouveau l’Arbre à Cadabras, Tenant en bride une Quenotte renâclant et chargée d'uen male sur son dos en lieu et palce de la cavaliere. Elle avance de quelques pas salut bien Blanche et Henry de la main, lequel avance de quelques pas vers elle et se rut sans prévenir dans ses jupes, elle s'arrête un instant, lâche la bride de l'animal et prends le garçon dans ses bras . Elle retient un geste, eclui d'ébourrifer ses cheveux et se contente se baisser pour le regarder droit dns le syeux et lui dot de sa voix claire :


Veille sur l'Arbre à Cadabras Henry et sur la vieille Blanche, je reviens bientôt.

Le garçon se dégage de son étreinte et la jeune femme reprend sa route, une main qui guide Quenotte et l'autre dans la poche de son long manteau de fourrure à caresser un gant de cuir tâché de sang...


_________________
Cyann


CHAPITRE VII : Les doigts de pied en éventail


Si les feuilles frémissent c'est pas seulement parce que la brise s'est levée. Non il y a dans l'air comme une étrange mélodie chantée à voix vibrante et chaude ... Un attelage arrive, une carriole ou trône une petite veille sec et noueuse comme un tronc d'arbre et une ribaude aussi énorme qu'une barrique à la voix de sirène. A l'arrière parmi les malles et paniers de provision , un gamin brun baille aux corneilles une herbe coincé entre ses dents. Juste derrière le charriot, un jeune homme tente de rester en selle sur son fringuant frison malgré le mal aux fesses. la mélopée les enveloppe et les berce rieuse, sous les frondaisons....


Cil qui demandent conment
Je puis tant de chançons faire
Qu’ils entendent mon afaire
Que sachent enfin mon tourment.

Dès nostre première encombre
Mon cuer fidèle li ai douné
A en estre plus qu’une ombre
Qui rêve à cet joi partagé

Mais tel un misodor fougeux
Si moult pucelles se pâment
Après un verre d’ypocras ou deux
Il cèdera à leurs charmes

Troquant mon cuer épris
Contre un quelconque déduit
De la joliette il baisera le pis
M’offrant l’ire de la piperie

Q’en tous tens vante bise
Pour celui dont je sui souprise
Qui de moi n’est pas soupris
Devient mon cuer noir et gît.

Vous partagez ma pesance
Qui me conduit à l’errance
Et qui de transes en danses
Onc n’espère la délivrance.

_________________
Sabifax
Tagada...tagada....flop flop...tagada ..flop...

Ainsi se mélaient le bruit des sabots de l'étalon avec les fesses du cavalier rebondissant sur le dos de l'animal... A chaque pas du cheval, il avait beau se rappeller la voix de sa professeure d'équitation 'Ne faire qu'un avec sa monture', mais l'harmonie entre les deux n'était pas encore tout à fait au point et le fessier du jeune homme allait encore se rappeller pendant quelques jours de cette cavalcade.

Ils étaient parti tôt le matin de Vaudémont et venaient s'installer quelques jours à l'arbre. Enfin... c'était surtout pour installer Cyann qui allait bientot voir son ventre dégonfler. Au moins les oreilles des villageois seraient épargnés des hurlements de douleur et des jurons que la troubadour risquait de ne pas pouvoir retenir. Et surtout, cela faisait plusieurs jours qu'ils parlaient de se prélasser les pieds pleins d'orteils en éventails au bord de la cascade. Elle sous-entendant qu'un bon bain ne ferait pas de mal au jeune homme et Lui se disant qu'un peu d'eau - sans alcool - ne ferait pas de tort à la troubaba à la mirabelle.

Chemin faisant, le jeune homme chassa vite de sa tête les évènements des derniers pour essayer de se concentrer sur un petit détail qui lui occupait l'esprit. Il n'avait pas eu trop de difficultés à trouver un prénoms féminin pour le bébé. Un soir, il avait pensé à la poétesse qu'il aimait, à des petites choses qui les unissaient et... dans le fond de son esprit, le prénoms avait surgi dans son esprit comme par enchantement. Par contre... trouver un prénoms de garçon lui causait tout un mal de crane. Faut dire aussi qu'il avait arrété de boire la mirabelle pour s'assurer de ne pas rater l'heureux évènements qui approchait... Le manque d'inspiration se faisait donc sentir. Il avait bien quelques idées, glaner en se remémorant les souvenirs et les images qu'éveillait en lui la sirène qui avait chaviré son coeur.

Alors qu'ils s'engageaient dans le petit sentier menant directement à l'abre, la voix mélodieuse de sa bien aimée se fait entendre. Chevauchant à coté de la cariole, il écoute cette chansonnette d'amour dont les dernières notes avaient une consonnance bien tristounette. Mais l'idée d'un prénoms ou plutôt une piste vers ou chercher se fit plus claire dans son esprit. Il ne lui restait plus qu'à espérer avoir encore quelques jours devant lui.

A peine arrivée, ils ne furent pas long à profiter de la place.... laissant à Blanche et au gamin le soin de décharger les quelques provisions et les affaires ramenées de Vaudémont, Cyann n'avait pas tardé à s'improviser un hamac dans lequel elle s'installa ventre nu - ce ne fut pas difficile vu qu'il avait une tendance naturelle à pousser pour vouloir sortir de sa chemise - et laisser les rayons du soleil caresser sa peau. Sabifax en était presque jaloux et se dépêcha de prendre soin de son cheval pour vite la rejoindre. C'est qu'elle n'avait pas seulement le ventre nu... ses orteils l'étaient tout autant et il ne voulait pas rater une occasion d'y jeter un coup d'oeil. Sait-on jamais qu'un d'eux s'égare proche de sa bouche et qu'il puisse croquer dedans à pleine dents..

Enfin voila... la belle troubadour roupillait sous le soleil, profitant de la tranquilité de place seulement troublé par croassements qui n'étaient quand même pas aussi bruyant qu'un Sabifax arrivant avec grande hâte vers la blonde.




Cyannnnnn

moui... surtout arretez de crier

oh...ca ne genera pas les voisins...

Elle sourit, les paupieres toujours close comme éblouie par tant de soleil et lui tend la main

non ça ! mais ma tranquilité oui

Elle lache un petit rire de gorge, alors qu'il s'assoit à coté d'elle - Faut espérer que le hamac tienne bon -

Et puis ! il va encore s'agiter le pruneau là.

montrant de son index son ventre proéminant exhibé au soleil et se berçant au rythme du hamac

Il fait son exercice pendant que vous dormez sous le soleil.

Non il dormait aussi et vous risquez jsutement de mettre fin à cette accalmie.

ah... ben.. il me semblait que vous aimiez bien justement que je ne sois pas trop trop calme!

Votre arbre, la cascade, le soleil... si j ajoute un baiser et qu'ensuite nous allons enfin... tremper les pieds dans l eau ?


A ces mots, Cyann ouvre un oeil.


oh oui !
en voilà une idée. Des mois que j'attends ça



Oui... moi aussi, ca fait des mois que j attends que vos pieds...


La jeune femme veut faire un bond pour sortir du hamac mais elle se sent tout à coup retenue et nage dans le tissu sans pouvoir s'en depétrer et bougonne devant le jeune homme qui ne peut se retenir de rire en la voyant.

oh pas de précipitation..... c est pas une sirene pris dans un filet que je veux
Auriez vous... comme qui dirait... besoin d'aide ?un peu...?


Cyann s'arrete alors de batailler avec le bout de tissu rebelle et lui jette un regard peu amene puis regarde Sabifax et souffle

moui... je veux bien de vostre aide!
Quelle idée j'ai eu de vouloir me mettre dans ce hamac ?


Il rit encore en regardant dans quel beau drap elle s est fourrée... pour une fois que c est pas lui qui y est!!!

L'idée de prendre du repos,
L'idée de profituer un peu du bon temps, des arbres, de se reposer...
L'idée de mettre votre bedon au grand air et le faire se réchauffer au soleil...
Puis me donner l idée... ensuite d essayer de vous sortir de la... pour qu on aille enfin plonger nos orteils dans l eau fraiche


Mais je vais éviter le hamac qua,nd vous ne serez plus là pour me secourir. Je ne tiens pas à y rester jusquà l'accouchement

Blanche viendra vous secourir!

Je ne suis pas sure que notre petite cuisiniere puisse me sortir de là

Pendant qu'elle parle, il commence à glisser sa main entre l etoffe et la peau de la troubadour


Attention ca risque de chatouiller un peu. Tenez vous bien !

Alors qu'elle s'aggrippe à son cou, lui il prend son temps, au passage, évidémment il en profite pour chatouiller les hanches puis regardant la troubadour accroché à son cou se depeche de lu voler un baiser sur ses levres

Cyann.... ca sera pas long... si vous pouviez tirer votre jambe un peu

dit-il alors qu'il a les mains a son tour a moitié entortillé dans le tissu, cherchant son chemin pour se glisser sous elle. Elle remonte ses jambes et il peut lacher son petit 'hop' pendant qu'il l'attire contre lui, elle et une pointe du hamac par la même occasion.

Cyann, je vous pose ou ?

Le jeune amoureux n'attend pas la réponse et s en va déja en direction de la cascade. La troubadour semble en pleine réflexion pendant qu'elle, detache se son orteil le bout de hamac coincé.

hey !! je peux marcher

je peux vous porter! Laissez moi ce plaisir de vous tenir contre moi.

Cyann sourit sourit et l'embrasse dans le cou, puis enchaine.


Ça me rappele le temps ou mélodie m'avait blessée à la jambe et ou vous m'avez porté un peu partout.

Sabifax sourit, penche la tete et regarde le corps de la jeune femme

Ben moi.... je me dis que dans quelques dizaines d année.... je n en saurai surement plus capable, alors autant en profiter maintenant!

rOOoooo
Vous voulez dire que les kilos pris là vont rester !
Ah non ! je veux pouvoir aller à ma guise dans mon hamac.
nomeeeoOO... z'imaginez une vie sans hamac ?


A voir en plus la tête de la troubaba en disant ça, il part d'un grand éclat de rire.

Non.... mais dans quelques dizaines d année... je ne serai pas aussi valide!
et j ai aucun doute qu alors... votre hamac sera plus solide que mes bras et que d ici la... vous aurez apprix à en descendre sans vous emméler dedans!


Vous serez toujours mon champion

Dit-elle en pouffant légerement. D'ailleurs... elle le tapoterai bien maisi voilà ses mains sont déjà occupée à la retenir dans ses bras

oh on arrive !

Le jeune homme, porteur de troubadour, prend un instant... s arrete, regarde l étendue calme devant ses pieds et la cascade un peu plus loin. Puis il avance encore, la portant toujours...ses pieds dans l eau. La jeune femme frisonne de tout son long en sentant sa peau piquetee par les goutelletes d'eau en suspension dans l'air

Je ne vous lache pas... pas de suite, au moins!

A force d'avancer, il a maintenant de l eau jusqu au genou. mais la poétesse a l eau qui frole la pointe de ses pieds à chaque pas qu il fait, elle frémit et sourit beate le serrant plus fort.

Elle est froide

C'est qu'il ne fait presque pas expres de laisser l'eau caresser legerement ses petits pieds et leurs orteils.

Ah ca... a qui le dites vous! ????

Oh je me fait l'impression d'tre un bébé ainsi dans vos bras

C'est alors que malgré qu'il tente de la retenir, elle se detache lentement et coule le long du corps du jeune homme puis se retrouve face à lui les peids dans l'eau jusquà mi cuisse.

Faites attention aux poissons... parait qu ils croquent les orteils dans le coin.

Vous confondez Poisson et Gros Gentil Loup camé qui recherche sa dose.
Les poissons n'ont pas de grandes dents pointues qui rayent le parquet.


Oh faut se méfier de ce qui dort sous l'eau...entre les herbes, il peut très bien y avoir quelques anguilles ..sous roche.

Cyann sourit mais ne l'ecoute déjà plus et se glisse dans l'eau comme attiré par un aimant et disparait sous l'eau. Le jeune homme reste un instant à suivre sa forme floue du regard. Il soupire... il a meme pas eu le temps de l arroser... grrrr. Puis il plonge à sa suite.... attend qu elle sorte la tete puis montre les dents. Elle est ressortit à deux mètres plus loin et se leve sourit les cehveux degoulinant collés sà on visage et pose son regard bleu sur sabifax.

Alors on dort ?

Lui faisant voir qu'il sait nager aussi bien qu'il sait monter à cheval, il se boit pleins d eau - quelle idée de nager la bouche grande ouverte!!! - et approche vers elle.

Nah! je nage comme un poisson avec des dents.

Que vous avez de grandes dents !


Elle part à rire puis lui jette un regard en coin. Le grand gentil - ou mechant - se redresse, entrouve a peine les levres pour laisser couler un jet d eau. Il approche d elle a grand pas, laisse tomber ses mains dans l eau et...

C'est pour mieux vous....

Elle se doute de quelque chose - qui l'eut cru? - recule se demandant ce qu'il va pouvoir faire

C'est alors qu'il remonte ses mains d un seul et meme mouvement transportant une vague droit devant lui puis part à rire, courant dans l'eau se prend les pieds dans une algue et sent qu il va....
Ouais... il tombe, se prenant un plat de tout son long... finissant d éclabousser la troubadour qui rit et boit la tasse enfin dans l'autre ordre ça marche aussi bref...elle est totalement aspergée.


sabifax !

Cyann...

Alors que le jeune homme en ressort tout dépeignée, la plantureuse blonde au bedon ventripotent s'approche et vient l'enlacer.

C'est pas que je vous noierai pas pour me venger du mal que vous me faites. Mais non... je vous préfère entier.

Lui l'écoute à peine, occuper à recracher encore un seau d eau puis il finit de toussoter.

Je crois que... j ai avalé un poisson...

Mais que racontez vous là ?

Elle fait entendre son rire grelot, pendant qu'il plisse les yeux et se force encore de tousser.

oui... je... j ai.. ahem... avalé un truc ...
ca reste coincé dans ma gorge


Serviable, elle se place dans son dos et tapote... ahem... un peu puis... lui colle une grande claque... Efficace! qui a comme résultat garanti de faire cesser le jeune homme de tousser. - Note à lui même: Ne plus jamais tousser en présence de la troubadour -

Ah... Merci Cyann... ça fait du bien....

Il se demande si c'est vraiment ça qu'il fallait dire. M'enfin...
La troubadour en profite pour se laisser à nouveau couler sur le dos et fait la planche , elle contemple le ciel nimbée de toute cette masse liquide et son ventre qui dépasse largement. En plus c'est pratique...ça lui fait une bouée naturelle.



Voila.... le premier bain des deux amoureux sous l'oeil curieux des crapauds croassant dans la vase, des anguilles frétillantes, des roseaux bien droits et des nénuphars rose qui ont élu domicile en ces lieux. Espérons quand même que leurs éclaboussures n'ont pas trop dérangé la fée bleue qui, elle aussi résiderait dans le bas fond de la cascade.

Cyann
Sur un gros rocher la Cyann sirène lézarde entre deux rayons de miel , cheveux au vent. Elle regarde la cascade ou s'ébat encore Sabifax à moins que no , en fait .. il lave ses chausses... Elle sourit à l'idée que pour lui plaire, il est prêt à tout .. même à ça. La blonde sort de sa vieille mallette en cuir élimée parchemin encre et plume. Elle s'installe bonant malant sur un caillou et commence à gratter le parchemin. La position est inconfortable , de temps à autres, Cyann caresse son ventre tout rond, ça tire juste là remarque t elle. Elle relève le regard de son écrit et contemple le jeune homme callipyge en train de se revêtir avec tendresse et hum aussi du désir mais ça chuut ! Apres il en profiterait .. Elle s 'est promis de passer moins de temps à travailler et plus de temps à ses côtés profiter de chaque instant passé auprès de Lui, son bien aimé et de trouver peut être un jour enfin les morts pour lui dire son amour mais ça c'est pas gagné.. allez trouver des rimes avec Sabifax ... et des anagrammes avec des X ... non vraiment Sabifax était le prénom anti-poète par excellence et il avait fallut que celle que l'on surnomma la poétesse de l'Amour tombe éperdument amoureuse d'un Sabifax ... du Sabifax ! Elle se relaça à l'assaut des mots non sans avoir laché un ..

grumphh






Sabifax, mon doux mon tendre mon merveilleux amour,

Il est toujours curieux pour moi de constater que lorsqu'enfin j'aime plus que tout et que le bonheur me sourit enfin à en transiprer par tous les pores de ma peau, les mots me fuient et l'encre se tarit dans mon encrier...
Je ne sais comment vous le dire .. je ne sais vous l'écrire ... sinistre ironie du sort ....
Comment vous faire toucher ce sentiment que je nourris pour vous et pour nul autre en ce monde ?
Ce sentiment qui me transporte au delà des nuages en la demeure des anges ?
Ce sentiments qui me pousse vers vous et qui fait que ni les océans ni les montagnes ne sauraient m'empêcher de vous rejoindre, ni le temps qui coule comme de l'eau et nous sépare.
Sur la toile de nos vies, sont brodées nos coeurs entrelacés... comme une évidence.

Les mots son maladroit et paraissent bien ternes pour exprimer les sentiments qui sont les miens à vostre égard.

J'espère que vous ne m'en tiendrez pas trop rigueur ... Il est tard.

Cyann tout simplement vostre à jamais.


Si je pouvais réinventer ma vie avec des si
Aucun doute, je vous y mettrais tel que vous êtes
Beauregard et magnifique en dedans, un brin poète
Incroyablement irrésistible, avec vous je ris, je vie
Faites en sorte que jamais ne s’arrête ce rêve fou
Acceptez moi tel que je suis car je n’aime que vous
X- tase en partage, tel est notre héritage.

Je cueillerai aux champs du firmament
En un bouquet, ces éclats de diamants

Vos lèvres scellées je pailletterai
Oser vos cieux en coquines tendresses
Unir nos cœurs gémeaux jusqu’à l’ivresse
Soupirer encore de ce bonheur niais

Au bout de mes doigts fleurira le soleil
Invite à caresser les reflets de vostre âme
Mille et une choses qui m’émerveillent
En vous, avec vous, en moi se réveillent

Car de l’Amour nous sommes l’oriflamme
Yé à nul autre pareil
Amants sempiternelles
Nul si ne pourra jamais nous désunir
Nous Il Elle dans un balai éternel


Tout simplemrnt vostre



Une fois la lettre finie , elle la relue elle n'en en était pas satisfaire mais bon entre ça et rien ... Elle jeta un oeil au jeune home , il était allongé no loin et faisait un somme. Elle sourit et roula le parchemin et le noua avec un ruban tiré de ses cheveux, bleu donc, avant d'aller le rejoindre. elle le regarda dormir. il avait ce petit tremblement des lèvres qui lui donna envie de l'embrasser. elle résista (sisi) et déposa le parchemin au creux de sa main. Puis ele se releva et rentra en marchant d'un pas guilleret vers l'Arbre à Cadabras.

_________________
Sabifax
Sa troubaba d'amour se prélassait sous le regard curieux des écureuils et de quelques crapauds espérant qu'elle les prenne en pitié et entre ses mains pour les embrasser à pleine bouche. Comme si tout les batraciens mâles du duché s'étaient dit entre eux que Cyann détenait le pouvoir magique de métamorphoser n'importe quel crapaud à la peau verdâtre, couverte de pustules et d'abcès purulents en prince charmant au sourire aussi radieux que celui des jeunes gens que l'on voit parfois sur les affiches, entrouvrant leurs lèvres pour vanter les mérites d'une pâte à dent ou simplement là pour attirer les regards d'une gente féminine cherchant un homme à la dentition si parfaite. Peut-être d'ailleurs est ce vrai... peut-être est ce faux ? Mais y aurait-il un crapaud assez téméraire pour s'essayer à quérir un baiser de la belle sans peur de se retrouver finalement changer en une autre sorte de créature à l'aspect verruqueux encore davantage repoussant ou à l'odeur plus nauséabonde que les vieilles chausses de.... *CENSURÉ pour éviter d'avoir des ennuis avec la blonde visée* ? Certaines légendes ne racontent-elle pas que la troubadour aurait d'un simple geste de la main, déjà amadoué un grand méchant loup aux crocs acérés et à la langue pendante pour le rendre aussi docile et doux qu'un agneau. Mais que valent les légendes ?

Bon... voila que je m'égare.... alors revenons à notre petite brebis. Donc Cyann profitait du soleil pour un moment de détente et de relaxation bien méritée... pendant que le jeune homme lui, trimait très très dur au bord du plan d'eau ou sous un soleil de plomb qui faisaient suinter sur sa peau de fines gouttelettes, il lavait ses vêtements et quelques effets personnels pris à la troubadour et qui avaient eux aussi bien besoin d'être frottés, décrassés, lessivés pour finir ensuite par sentir bon.

Et oui... le jeune homme en avait profité pour retirer tout ses vêtements et pouvoir les laver en paix, sans se faire agréablement déranger par celle dont le simple battement d'un cil peut plonger le jeune homme autant dans un doux émoi que dans une effervescence qui le poussait jusqu'à des désirs salaces et passionné. Je dois vous avouer que le fait était plutôt rare... non je ne vous parle pas ici des battements de cils de la troubadour car elle papillonne des cils presque aussi souvent que son visage prend la couleur des cerises prêts à être cueillie, mais bel et bien du jeune homme lavant ses frusque avec autant d'entrain. Pourtant, il avait pris plaisir à s'ébattre entre la cascade et les roseaux du rivage ou à jouer les deux pieds dans la vase et il ne tarderait pas à recommencer à se resalir.

Une fois la lessive presque familiale terminée... Il préfère ne pas se demander lequel des deux fera les lessives suivantes... surtout que celles qui s'en viennent vont comporter une plus grande quantité de linge à frotter et à blanchir... Encore un sujet de discussion avec sa bien aimée C... adorée qui se promet d'être très passionnant, à moins que le jeune homme ne résiste pas à un de ces petits sourires charmeurs qui le font craquer et prêt à toute les tâches ménagères en échange d'un baiser. D'ailleurs en pensant à Cyann, il n'a pas besoin de se retourner ou de l'observer... alors qu'il s'installe sous l'ombre d'un arbre pour un petit somme bien mérité, il sait qu'elle exhibe fièrement son nombril qui pointe fièrement vers l'avant... Il sourit et laisse son imagination emporter le jeune homme dans un rêve, prémisse d'une surprise qu'il réserve à la jeune femme.

Quand il ouvre les yeux, il n'a aucune idée du temps qu'il a passé à dormir. Quelques fourmis en ont profité pour se promener sur ses bras et l'herbe qui lui a servi d'oreiller a laissé une trace rainurée sur sa joue. Lorsque dans sa main il reconnait la texture d'un parchemin et la douceur d'un ruban bleue, il sent déjà son cœur qui commence s'emballer et c'est un sabifax, un amoureux fébrile, un grand enfant impatient de défaire ce nœud, un amant exalté au cœur tambourinant, un gourmand bavant devant un énorme kougloff, qui sent déjà son esprit s'envahir du parfum de sa sirène bien aimée.

Oh! Qu'il ne fut pas déçu... La différence fondamentale entre la poétesse et le jeune homme était sans aucun doute leur sens du compliment. Il relut plusieurs fois le poème si empreint d'amour.... alors que lui avait un art si différent du compliment. Il fit une petite moue songeuse, regardant autour de lui l'étendue d'eau dans laquelle les arbres environnants se reflétait. Malgré la cascade, elle avait retrouvée un certains calme serein depuis que les deux amoureux en étaient sorti. Sabifax finit de se rhabiller. Après une telle sieste, il se sentait en grande forme. Tenant encore entre ses doigts le parchemin qu'il rangerait précieusement avec tout les autres, il marcha d'un pas rapide en direction de l'arbre.

Dans sa tête, toutes les choses à faire défilaient.... Voir Cyann, embrasser la jeune femme, goutter la douceur de ses lèvres, l'enlacer dans ses bras musclés, la serrer contre lui en faisant bien attention à ne pas écraser son ventre brioché, plonger ses doigts à travers sa blonde chevelure et entortiller son index autour d'une mèche rebelle et ensuite continuer à jouer avec ces quelques cheveux jusqu'à contraindre la troubadour à ne pouvoir reculer son visage quand il vient pour lui voler un baiser plus gourmand ou qu'il lancera sa bouche à l'assaut de son cou.... puis ensuite.... se mettre au travail et prendre son rôle d'homme au sérieux en commençant à fabriquer le berceau du futur bébé. Bref! Tout un programme...

Il cueille rapidement quelques fleurs sauvage intensément coloré qu'il comptait bien offrir. Il grimpe à l'échelle de corde menant aux branches de l'arbre, et immédiatement part à la recherche de.... Blanche.



Bonjour Blanche! M'en revenant de la cascade vers l'auberge... j'ai pensé à vous et je vous ai cueilli quelques fleurs...

Il lui tend le petit bouquet de fleurs encore pas trop abimé.

Dites... Peut-être que vous pourriez sortir... en cueillir quelques autres pour égayer un peu l'auberge. J'y serai bien allé, mais je ne connais pas encore très bien les alentours et j'ai peur de m'égarer...
Euh... pas un mot à Cyann, c'est pour lui faire un surprise. Moi... pendant ce temps, je vais m'en occuper et la retenir à l'auberge.


Il lui adresse son plus beau sourire, digne d'un prince charmant - vous savez! celui qu'on voit sur les affiches....

Merci Blanche... Et ne vous inquiétez pas pour votre patronne... je m'assurerai qu'elle ne manque de rien du tout... Et même si elle a un petit creux, je saurai bien lui cuisiner quelque chose à se mettre sous la dent.

Puis il n'attendit pas la réponse de Blanche et partit, sourire carnassier aux lèvres, à la recherche d'une pointe de ventre dépassant d'un cadre de porte, d'une mèche blonde volant dans les airs ou d'un rire grelot.



Cyann
Une douce chaleur imprégnait l’air à l’ombre de l’Arbre à Cadabras. L’avantage de cette auberge perchée haut sous les frondaisons, c’est qu’il avait toujours un souffle d’air même par les chaleurs les plus torrides. Et pour une femme enceinte jusqu’au yeux, cet état de fait et la présence de la cascade à deux pas était un ravissement. Ce qui l’était moins , c’était de grimper à l’échelle de cordage à chaque venue. Son ventre proéminent constituait en effet un obstacle ennuyeux et un surpoids qui la laissait en sueur à chaque montée. Quant à la descente, c’était des sueurs froides qui courraient dans le dos de la blonde. Elle se sentait disons… maladroite.

Après être remontée de leur sortie à la cascade, Cyann s’était remise de ses émotions en s’affalant sur son lit nonchalamment. Depuis leur ré emménagement à l’auberge pour la période estivale, Sabifax et elle partageaient cette fois la même couche même si la blonde n’était aux yeux de la loi que sa « maîtresse », il eut été de toute façon bien difficile de cacher leur amour étant donné le stade où en était les fruits du péché .. prêts à tomber de l’arbre ! Se disant, la jeune femme posa ses deux mains sur son ventre et le caressa afin d’alléger les tiraillements de sa peau tendue à craquer mais aussi, parce qu’il lui semblait sentir le petit être qui y poussait bouger de façon infime. Elle enviait Sabifax qui, lorsqu’il posait une de ses mains sur son ventre, provoquait une réaction du petit être qui se manifestait généralement par l’apparition d‘une petite bosse, - ça lui faisait un peu mal mais c’était si merveilleux qu’elle ne râlait presque pas -un pied ,un poing ? Le jeune homme prétendait toujours que c’était un pied vu sa fascination pour les orteils… Moué …C’était vraiment trop injuste. Elle devait porter le poids de leur péché tandis que lui il pouvait jouer les magiciens d’un seule poussée de sa main chaude et douce… Pffuit Dieu avait mal fait les choses : ça aurait du être les hommes qui se transforment en barrique pondeuse !

Cyann se leva et allât chercher la lettre que son frère lui avait écrite, il était temps de lui répondre. Elle installa parchemin plume et encrier sur la table rustique mais avant même qu’elle s’assit, son ventre émit un gargouillis caractéristique : elle avait faim. Ben vi quoi ! Fait manger pour deux ! Elle hâta donc le pas vers les cuisines et poussa la porte s’attendant à y trouver une odeur douceâtre et voluptueuse qui l’aurait enveloppé comme un châle très doux et non .. Rien. La cuisine était déserte, le feu était mort, pas de victuailles ni cuites ni crues étalées sur la table de travail et pas de petite vieille en train de s’activer. C’était une première. Pourvu que Blanche n’ait s passé l’arme à gauche dans son sommeil !

Cyann s’écria d’un air incrédule : la cuisinière ne manquait jamais de préparer un repas. Son ventre criait famine à nouveau. Et le de faire honneur aux plats. Un immense nuage noir se profilait dans le ciel bleu de Cyann.

Blanche ?

Blanche ?


Elle se précipita dehors, un sourcil blond relevé, une ride barrant son front sous une mèche de cheveux d'or égarée et se rendit à la chambre de la cuisinière ; elle frappa et attendit. Silence. Elle poussa la porte et entra. Le lit était fait, tout était en ordre, façon Blanche : pas de braies ou de bas qui traîna ici. La brosse était posée sur la table de toilette et des petits fils blancs était toujours accrochés. Il y avait même un bouquet de fleur tout frais posé sur un napperon. Cueilli du matin même sans doute. Qu’était il donc arrivé à Blanche pour qu'elle l'abandonne ainsi ? Cyann referma la porte et sortit perplexe. Si elle avait voulu partir, elle l’en aurait informée… Elle reprit al direction de le cuisine bien décidée à fouiller les réserves dans l’espoir de trouver pain et saucisson pour étancher sa heu faim. Un bol de soupe dans le chaudron peut être ? Cyann savait tout de même allumer un feu ..
_________________
Sabifax
Il était parti à la recherche de la belle blonde ballonnée... Ne la trouvant pas dans sa chambre ou plutôt dans LEUR chambre puisqu'ils partageaient la même, il se dit qu'elle était sans doute partit choisir la chambre du futur bébé et se lança à sa recherche. Si on peut appeler ça des chambres? Depuis son dernier séjour, alors que la cascade était figée, il avait presque oublié que l'auberge dans l'arbre ressemblait plus à des nids à coucou accroché à des branches et reliés entre eux par des passerelles balançant au gré du vent. Même si la blonde savait faire battre son coeur aussi fort que les tamtams des navires, il n'en n'avait pas le pied marin pour autant.

Mais quelle drôle dée lui avait-il pris de quitter la petite maison bien tranquille de Vaudémont pour se retrouver percher à plusieurs pieds au dessus du sol? Ah...l'amour, l'amour...l'amour.... Cette maladie qui lui avait fait abandonner le plancher de ses vaches pour suivre la porchère blonde jusqu'aux plus hauts sommets de la lorraine. Mais avec le sur-poids de celle avec qui il avait allègrement plongé dans le péché de gourmandise il se demandait si les cordes tenant l'ensemble seraient assez solide et ne risquaient pas de céder. Par chance, avec un tel embonpoint autour de la taille, elle ne risquait pas de se mettre à courrir. Fallait juste s'assurer que Cyann ne s'agite pas trop, qu'elle ne décide pas de partir dans je ne sais quelle besogne ... Mais ça aucun risque.... N'était il pas là pour s'occuper d'elle ?

Et puis... à quelques jours du grand dégonflage, il était temps que la jeune femme qui l'enivre de ses baisers aussi divin que la mirabelle se repose pour être en forme le jour ou elle allait hurler tout les jurons qu'une maître troubadour peut connaitre ou inventer. Le fruit de quelques instants intenses de plaisir sentimental et lyrique ou même un crapaud se sent amant d'une muse en mêlant les modulations de sa voix à celle de la chantre aux cheveux d'or était presque mur. Dans peu de jours la forêt lorraine allait entendre la complainte douloureuse d'un heureux évènements. Ouais... là... la troubaba serait toute seule à 'chanter' et les inflexions de sa voie ne seraient pas aussi mélodieuse qu'un rire grelot lâché après un souffle rauque, qu'un petit bêlement au trémolo ému d'un animal déluré ou que le hurlement d'une sirène devant un jouvenceau impulsif transformé en torche ardente. Elle portait le fruit de leur doux péché.

Mais au fur et à mesure que les portes des chambres s'ouvraient et qu'il ne trouvait nulle trace de sa Cyann adorée.... même pas une paire de bas jetée à même le sol, même pas la moindre effluve de mirabelle embaumant l'air... Le jeune homme commençait à s'inquiéter... non... pire encore, c'était une panique sournoise qui grandissait dans ses entrailles, un nœud qui se serrait dans son estomac, une chaleur qui lui compressait le crâne et faisait perler quelques gouttes de sueur sur son front. Et si.... et si la troubadour était déjà en train de .... Noooooon... il n'osait pas y penser, ni même laisser le mot surgir dans son esprit. Il venait d'envoyer Blanche cueillir des fleurs dans la forêt et il se retrouvait seul, tout seul avec une Cyann barrique prête à exploser. Cyann.... Cyann.... Cyann... ou était elle? Pourvu que....

Il hésitait entre partir en courant dans la forêt appeler Blanche à la rescousse ou poursuivre sa recherche de sa bien aimée au bedon boursoufflé. Sa démarche aussi peu rassurée que son esprit, il constata que les branches de l'arbre penchait en direction de la cuisine... Situation fort anormale puisque Blanche venait de quitter et que Cyann jouait rarement dans les poêles et les casseroles. Bref... quelque chose clochait vraiment. Il pressa le pas, traversa rapidement la salle commune complètement déserte puis d'un geste nerveux et impatient, il ouvrit la porte de la cuisine.

Il était stupéfait de voir Cyann de dos, penchée au dessus d'une marmite - et pas seulement à cause de sa position qui faisait ressortir sa croupe - , il resta un instant le geste figé dans son élan, tenant encore la poignet de porte dans ses mains... Certes il l'avait retrouvé mais.... il n'en croyait pas ses deux yeux. Il lui semblait bien qu'elle détestait faire la popote et si il ya bien une chose qu'il ne s'attendait c'était bien la trouver aux fourneaux. D'un coté, il était heureux et rassuré de la voir en pleine forme et toujours aussi ronde. Mais d'un autre coté, un autre voile d'inquiétudes s'installa. Était-elle déjà en train de faire chauffer de l'eau suite à des contractions prémices de l'évènement ??? Ou était ce une envie inavouable d'un petit plat loufoque sortie d'un tentation fantaisiste et pressante d'un mélange de saucissons, de soupe à la courge et de mirabelle ??? Il n'en savait trop rien... pour l'instant.


Ah! Ma mie... Je vous cherchai.

Mais que faites vous là ??? N'êtes vous pas censé vous reposer... avec Blanche et moi-même qui veillons sur vous ?


Il avait prononcé ces mots sur un ton rieur, même si sur ses lèvres une petite grimace c'était dessinée donnant l'impression d'un léger reproche. Ces yeux pétillaient et ne pouvaient pas cacher qu'il était ravi et heureux comme un escargot un jour de pluie. Il continua donc d'une voix mielleuse...

Ma grass.... ciiiieuse sirène, amoureuse des cimes des arbres...

il aurait bien ajouté...et leste comme un écureuil, mais vu la situation le compliment semblait complètement inadapté.

Vous savez que si vous avez besoin de quoi que ce soit... vous n'avez qu'à pousser un petit cri et j'accoure aussitôt!

Il s'approche d'elle, jetant un petit oeil dans la marmite... puis posant sa main sur la sienne, il dépose un léger baiser dans son cou. Un peu rassuré de voir qu'il semble n'y avoir qu'un petit fond mijotant dans le fond du chaudron ?

Il y a peu de temps, il avait découvert que sa C... adorée pouvait aussi se transformer en couturière aux doigts de fée, mais il ne lui connaissait aucun talent de Cordon bleue... peut-être à part pour la cochonnaille.


C'est une potion magique que vous préparez ? Une préparation culinaire tiré du livre de recette de marmita, la voleuse.... ou une pure invention sortie de votre esprit?

Là faut comprendre le gourmand... ya beau aimer Cyann... il ne l'a jamais vu cuisiner et même si il ne doute pas des nombreux talents de sa bien aimée... il y a comme un vent de scepticisme dans son esprit assez pour qu'il lui demande.

Vous avez mis quoi dedans ??? Ça sent un peu comme la soupe de Blanche.... mais je perçois comme une petite odeur.... en arrière.

Il lui donne un petit coup de coude sur le coté... un tout petit, aussi léger qu'un coup de poing plume que la troubadour lui donne parfois - Traduction: Souvent- et ne faisant même pas un pli dans l'étoffe de sa chemise.

Vous m'avez jamais dit que vous étiez douée pour la popote. Je vous connais fine gastronome à l'appétit d'ogresse capable de ne faire qu'une bouchée d'un coq à vous toute seule... décidément vous me surprenez, Cyann.



L'odeur de la soupe quand même l'intriguait... à mesure qu'il parlait, il réalisait que l'odeur était quand même bien différente du bouquet parfumé aux épices qui s'échappaient habituellement des cuisines. Mais que faisait mijoter la troubaba dans ce chaudron ???


--Blanche_poudevigne



L'Arbre à Cadabras
EPISODE VIII : BRANLEBAS DE COMBAT !



[Quelques jours après l’épisode culinaire inachevé …]





BLAAAAAAAAAAAAAAANCHEEEEEEEEEEEEEEEE
HENNNNNNNNNNNNNRYYYYYYYYYYYYYYYYYYY
MAGNEEEEZ VOUUUUUUUUSSS LE FIOOOOOOOON



Blanche accourut a la balustrade da la plate forme principale de l’auberge de l Arbre à Cadabras, celle ou se situait les cuisines et la salle commune. De son regard bleu glacier perdu au milieu de son visage sombre et ridé, elle scruta en bas et vit une barrique surmontée de cheveux blonds agiter les bras comme un si elle envoyait des signaux.

Ah ceto vous maam Cyann… ben ceto qu’j’etais rudement inquiete zavez decouché c’te nuit sans m’le dire ! Me suis fait des cheveux blancs pour sur !

Pffuit arrêtez votre char hips …vos chevaux sont tous déjà blancs j’vous ferai dire nammeo ! Et pis v’nez m’aider au lieu de rechigner ! J’dois monter et .. j’y hips….[/b]

La blonde pique du nez mate ses chausses mais non : elle en vois que son énorme ventre

[b]arrive pas…


La troubadour se retourne et voit Zahra débouler à son tour accompagnée d’une autre dame mais, sans ses mariachis et, elle lui crie trop fort par rapport à la distance qui les sépare encore :

C’est bon hips j’suis arrivée chez moi …. vous pouvez hips repartir ! pas besoin de hips faire le coup du hips chaperon même pas rouge d’abord hips et pis drôle de chaperon qui a hips emmené la louve avec lui pour qu’elle bouffe mon gentil loup tout cru hips on la connaît la chanson hips alors oust demi tour hips la deux point deuze oust !
Fichez moi la paix ! hips J’suis auprès de mon arbre hips en un seul morceau …même pas deux alors mission accomplie y’a plus rien à voir hips!


Blanche essuie ses mains sur son tablier tout en se disant « elle en tient un sacré tonneau là … la mairesse . Le pis c’est que vu à quel point l’ est ronde comme une queue d’pelle et ronde tout court pou’ la hisser pa’ le monte charge çà va pas être d’l’tarte». La petite cuisinière toujours bon pied bon œil malgré son âge descend elle même par le dit monte charge grace à un Henry qui regarde la scène de ses grands yeux amusés et elle va se planter devant la patronne bourrée de l’auberge mains sur les hanches.

Maam Cyann z’allez arrêter vot raffut, tout ça c’est pas non pour lé bébé.
sauf vot’ respect z’avio trop bu ! la ptit dame là ….maam de Beaulieu et sa heu …enfin vont rester avec nous pour la simple et bonne raison que Henry et moi on saurai pas vous remonter tous seuls jusque vot’ chambre. Or c’est au lit que vous allez et plus vite que ça !

La jeune femme ouvre la bouche pour protester ouvertement puis finit par entourer son ventre de ses bras reste plié en deux ainsi un court moment puis se relevant un rien en sueur, elle bougonne

Moué … c’est vraiment trop injuste lui il s'envoie en l’air avec la première pétasse rousse venue pendant que moi on me fourre au lit comme une grabataire… attends voir que le fruit l'ait tombé de l'arbre ...de MON corps … j'te réglerai ton compte ventrebleu


La vieille cuisinière fronce ses sourcils broussailleux et interroge Zahra du regard puis, Maam Cyann rit comme un petit enfant et se met à chanter à tue tête :

Fallait pas m' tromper voyez
Il est beau le résultat
Je fais rien que des bêtises
Des bêtises, quand zêtes pas là
J’ai tout bu la mirabelle !
Y’a plus une goutte dans l’ chaumine
Ni même à la mairie …

Fallait pas m' tromper voyez
Il est beau le résultat
Je fais rien que des bêtises
Des bêtises quand zêtes pas là

Fallait pas gâcher mon cœur
M' laisser dans les douleurs
Je fais rien que des bêtises
Des bêtises quand mes yeux pleurent…


La patronne de l’auberge éclata d’un rire un rien … dément sous l’effet conjugé d’un trop plein d’émotions et de boisson puis, une fois le calme retombé, elle se déplaçât soudain d’un pas décidé …Elle a pas plus l’air saoule que ça se dit Blanche qui, la voyant faire comprend soudain le manège de Cyann et se dresse sur son chemin en la fusillant du regard

Pas question qu’vous vidiez
l’cave de l’auberge parbleu !
Au lit !


La blonde ne proteste pas, elle est soudain recroquevillée sur elle même pliée en deux de douleur le souffle coupée elel halete par à coup. La regard de Blanche change soudain..

Par tous les Saints ! L’etio est en train … d’accoucher !
Maam zahra aidez moi à la porter la haut et après .. vous’m’devrez quec explications sur l’comment du pourquoi ma patronne est fin ronde alors qu’est va mett’e bas !
Zahra.2
Suivant Cyann comme elle pouvait du haut de son étalon, la Zahra, tente de calmer la vielle qui s'agrippe à elle comme une puce, décidément la confiance règne et c'est beau! (tu parles!); la vielle nourrice ne s'était pas encore remise de ses nombreuses chutes, c'est que conduire quand on est bourrée c'est dangereux et cela c'est intemporel, en tout cas, la dame de Beaulieu n'était sûrement pas une piètre cavalière, mais son étalon avait le feu au trousse, dit donc il serait pas un peu sodomite ? Quenotte un mâle ou une femelle? car jamais au grand jamais il galopa aussi vite..... pourtant de la route elle en avait fait sur ce Babouche.2......c'est donc haletante qu'elle arriva à l'arbre de la plantureuse Blonde ....pis qu'elle se dépêcha de descendre et de donner un coup de main à sa vielle pour descendre....

- Allons, ma Manon, on ne va pas y passer toute la nuit....je t'ai dit de descendre ...je te jure que tu ne te feras pas mal! regarde là je te tend ma main!


La Manon la lorgne du regard, elle a pas confiance en elle, 5 fois qu'elle a failli tomber sur route de la taverne "au cochon folichon" à ce coin perdu... décidément les femmes en lorraine étaient des pochetronne picétout qu'elle se disait la vielle!
Pensant au nombre de fois où elle avait vu sa fifille Zahra sobre,.....ça remontait à ses 13 ans sûrement depuis elle la voit toujours dans son état devenu naturel "ivre"...
Désolée de voir que même la dame blonde était rabaissée à ce niveau, enceinte et toujours enivrée.....elles ne connaîtront donc jamais le sevrage...pauvres femmes.

Pendant toute la chevauchée Zahra suppliait la Cyann de descendre de sa monture, pensant qu'elles allaient avoir un accident..... ah oui la vitesse , l'ivresse "ah bah laisse tomber quoi"......


C’est bon hips j’suis arrivée chez moi …. vous pouvez hips repartir ! pas besoin de hips faire le coup du hips chaperon même pas rouge d’abord hips et pis drôle de chaperon qui a hips emmené la louve avec lui pour qu’elle bouffe mon gentil loup tout cru hips on la connaît la chanson hips alors oust demi tour hips la deux point deuze oust !
Fichez moi la paix ! hips J’suis auprès de mon arbre hips en un seul morceau …même pas deux alors mission accomplie y’a plus rien à voir hips!


Ah nan! elle était descendu de sa monture la Zahra, hors de question de remonter, c'est qu'elle n'était pas aussi carré qu'on pouvait le penser, elle était ivre, mais bon pas ronde comme la blonde, la brunette, elle avait fait une promesse au duelliste, prendre soins de .....ce tas de mirabelle , en chagrin d'amour.... l'épisode de la taverne municipale l'avait belle et bien marquée la Zahra, après tout elle devait être solidaire ....entre bourrée fallait se serrer les coudes même si..... faut l'avouer, Cyann ne voulait pas d'elle !
Mais Zahra bourrée c'est comme un champignon dans une forêt, ou un bernard lhermite qui mue et qui se cherche une nouvelle coquille sans jamais se sentir dépayser ou de trop quand il squatte la coquille d'un autre....
.

Je ne suis pas un chaperon, d'abord..... je suis juste heu....une dame de parole! J'ai fait une promesse et je veux la tenir , j'ai dit!
Mais la louve ne le mangera pas votre agneau il sent mauvais; elle joue avec et le mordille, pis par la suite elle le relâchera un peu blessé, pis d'où que le loup il réussi à manger l'agneau ou les trois petits cochons!*hips* le loup ne gagne jamais , d'abord! .... quant à l'agneau il est souvent naïf, il est comme la chèvre de Monsieur Seguin.... mais lui au bout d'un certains temps , il est blasé et revient toujours chez son berger ....par ce qu'il l'aime son berger...



Mine dubitative, pas très convaincue elle-même par ses explications toujours aussi vaseuses, la Zahra songe quelques secondes tout en reluquant l'arbre et les alentours, pis jette un œil à la petite vielle qui se fait du mauvais sang pour la "blondasse", cette mamie si on lui change juste un peu la coupe , pis qu'on lui fait perdre un peu plus de dents, ressemblerait comme une goutte d'eau à la vielle Manon!.....retour à ses songes....
...



Mine de rien.... je causerais pas d'agneau à votre place*hips* mais plutôt du chien..... ça se rapprocherait ...l'odeur....*hips* pis la fidélité il revient toujours à sa maîtresse qu'on se le dise!*hips* donc voila qui peut vous rassurer, une louve affamée ne mangerait jamais un chien, donc voila voilou *hips* Romeo ne va pas finir par mourir il reviendra ....pis se fera pardonner foie de Zahra!*hips*




Maam Cyann z’allez arrêter vot raffut, tout ça c’est pas non pour lé bébé.
sauf vot’ respect z’avio trop bu ! la ptit dame là ….maam de Beaulieu et sa heu …enfin vont rester avec nous pour la simple et bonne raison que Henry et moi on saurai pas vous remonter tous seuls jusque vot’ chambre. Or c’est au lit que vous allez et plus vite que ça !


Zahra murmure à la future mère mairesse :
A votre place j'obéirais, dame Cyann, la petite vielle n'a pas l'air commode vue comme ça!

Elle se contente d'approuver les paroles de la vielle par un hochement de tête, du genre "la dame classe " qui n'a strictement rien à se reprocher, comme ça qu'elle gagnait le cœur de sa vielle nourrice à qui elle en avait fait voir de toutes les couleurs lors de son enfance, pis là....sans commentaire.... faut pas y croire tous ces gens qui disent qu'avec l'âge on s'améliore...

Zahra a le droit à mieux qu'une chansonnette de ses troubadours là, une poésie improvisée assez triste quand même par rapport au registre olé olé des pecnots de Beaulieu ( enfin les mariachis vue que certains n'aiment qu'on nomme ces hommes "pecnots").... Cyann était mal et ça se voit!.....pis soudain la vielle se mit à causer de cave laissant la brunette baver d'envie.... mais ne sachant que faire pour taper l'incruste dans la cave dont elle causait..... bah oui faut se dire qu'elle avait la Manon, la Blanche, pis Cyann et son bedon qui apparemment la secouait.... pis entre le gringalet Henry et les deux vielles, ....y a avait personne d'assez fort pour..... supporter la suite des évènements qui peut-être se dérouleront....

Par tous les Saints ! L’etio est en train … d’accoucher !
Maam zahra aidez moi à la porter la haut et après .. vous’m’devrez quec explications sur l’comment du pourquoi ma patronne est fin ronde alors qu’est va mett’e bas !


Dis donc la vielle savait comment se faire obéir, plus performante que la Manon,Zahra "wonder women?" la guerrière impériale autoproclamée, et bourrée devait ....s'occuper d'une charge assez importante elle avait dépassé le stade :



"faut ménager Cyann" sacré Sabifax va..... magne ton train ....j'veux pas voir une blonde qui met bat mouaa *hips*"


Tout en grommelant cela,

Ma petite dame, ne vous souciez pas, je vais la porter, .... vous avec Manon vous savez ce qui à faire....allez donc préparer ....heu....de l'eau chaude pour faire cuire le bébé.... je sais pas *hips* me semble que c'est ça hein Manon?....


Elle porte Cyann, l'était loin d'être légère , mais porter épée et écus ça entrainait à ce genre de "charge".



quant aux explications, ma dame, ....c'est à dire que....'fin on causera du pourquoi après hein.....*hips*


Tandis que la Zahra portait Cyann, elle craignait l'instant tant imaginer depuis que Sabifax lui avait dit" elle va bientôt accouché, si je suis absent reste à ses côtés" ..... cet instant difficile du "je vous tiens la mains ne vous inquiétez pas" et que Cyann ....lui briserais le bras tellement elle sera tordue de douleur....et de regrets ....en souvenir du bon vieux temps où Zahra avait mis au monde sa première fille et que Manon en mode sage femme lui hurlât tout en lui frappant les cuisse " BAH POUSSE POUSSE , hein quand tu prenais ton pied et que tu le levais ça faisait pas mal tu trouvais ça bon! bah là vas y pousse pousse petite catin en devenir ! si tu crois que faire sortir c'est aussi facile que faire entrer ! hein petite naïve , ça t'apprendra à jouer au docteur!" .... pis à ce souvenir, un frisson parcours son corps, elle dépose la blonde sur un lit..... pis regarde les deux vielles en pleine action, comme si les deux femmes se connaissaient depuis des lustres.... petite grimace apeurée , elle aurait aimer fuir.... mais là.... trop tard pour une "opération débandade" sa promesse fallait qu'elle la tienne....


dame Cyann, boucle d'or, .
...* dans la mêlée Zahra a trouvé un nouveau surnom à la blondasse qui l'avait indirectement insultée de "pétasse"! * tout va bien se passer..... la mamie Blanche elle est là....pis vous pouvez compter sur Manon, elle est assez douée pour motiver les futures mères à extraire l'enfant.... mais 'tension.... faut pas prendre au premier degré ce que ces vielles pourraient vous dire..... des fois ....c'est "crue"....
_________________
Cyann
Autant de mains qui s’acharnaient à vouloir la guider, la pousser, l’emmener vers son arbre… cela avait quelque chose d effrayant. Cyann avait horreur que l’on décidasse pour elle. Toutefois, rejoindre son arbre, son auberge, sa chambre, son lit ? N’était ce pas ce qu’elle souhaitait depuis qu’elle avait assisté au spectacle qui avait déchiqueté son cœur la bas en cette clairière il aurait du se dérouler un duel ?
La tête lui tournait, son ventre la tiraillait et parfois, ses entrailles criaient si fort que la jeune femme croyait que sa peau allait s’arracher de son corps et emportait un morceau d’elle avec. Peut être on cœur ? Après tout, il n’était plus qu’une plaie béante, à vif.
Quelques scènes floues des évènements qui l’avaient conduite à s’arrêter au « Cochon Folichon », la taverne municipale de Vaudémont et à s’enfiler les tonneaux de mirabelle essayaient d’émerger ; mais, si elles effleuraient parfois de manière fugace à la surface de son esprit il leur était impossible de jaillir clairement tant la blonde était encore nimbée des brumes éthyliques que même la chevauchée sur le dos de Quenotte n’avait su dissiper.

Cyann fit la grimace quand la deux points deux l’appela « boucle d’or » amis ne broncha point. Sous la houle apparente, une immense lassitude pointait son nez. Trop d’heures qu’elle se débattait déjà contre sa souffrance et les effets de la boisson commençait à s’estomper. La mairesse se laissa donc faire et elle s’assit dans le monte charge. Toutefois avant qu’on ne la monte, elle avisa Henry et le fit approcher. Elle dit d’une voix basse rendue un peu rauque par le fait da’voir u peu trop , crié ?


Henry j’ai un service à te demander… approche


Elle prend don bras et approche sa bouche tout pres de l’oreille du gamin et chuchote puis elle relâche son étreinte. Le garçon la regarde d’un air incrédule et elle hoche la tête d’un air lasse. Au moins il y a une personne qui ne rechignera pas à faire ce qu'elle dort comme elle le dit. Rien que de savoir ça c'est rassurant parce que pour les trois bonne femmes là c'est une autre paires de manches

Fais ce que je te demande mon chevalier à l’arbre : j’ai besoin de toi


L’enfant hoche la te à son tour d’un air grave et file.

Sous les injonctions de Blanche, les trois femmes hisse la troubadour qui se retrouve sur la plate forme et marche à travers les passerelles suivie de près par la cuisinière jusqu’à sa chambre.

Le deux femmes entrent et Blanche s’affaire de suite à faire un feu pas qu’il fasses froid non … Cyann regarde sa chambre, leur chambre et surprend du regard des braies sales qui trainent encore. Son cœur se sert mais elle n’a pas le temps de s’apitoyer que son corps la torture de nouveau. Elle s’effondre sur le lit défait pliée en deux. Quand les douleurs cessent jusqu’à la prochaine fois… la jeune femme des mèches d’or collés au visage par la transpiration réalise que son visage est posée sur un parchemin désormais tout froissé. Elle tend sa main et le dégage. Son regard océan se pose sur l’encre bleue et des souvenirs déferlent la noyant tout à fait. Les mots de ce poème sont inscrits au fond d’elle tant et si bien qu’elle pourrait les réciter par cœur comme nombre de ses poèmes.





A Sabifax, Mon Crapaud A la Mirabelle adoré
Dégustation Gourmande


Au menu, mon gourmand préféré, en entrée :
Vous pourrez déguster à mes lèvres perlées
Ce succulent nectar issu de la fontaine aux fées
Je vous le recommande ! Point ne le regretterez !

Sirotez-moi, faites moi rouler ! Arôme acidulé
Je ruissellerai sur vostre langue, parfums mêlés
Vous dégusterez cette sève en osmose sucrée
Nous concocterons une apothéose en bouquet

Croquez, je vous en prie, ma pomme potelée
Sans scrupules, vous dévorerez l’autre moitié
Frayez à votre gré vos papilles au miel feutrées
En mes eaux- zones bouillonnantes de volupté

Palpez de vos doigts ces rondeurs en creuset
Effeuillez dans un délicat exercice d’habileté
Ce corps don de soi, cette chair tendre révélée
Plongez au cœur du calice votre bouche flattée

Exclusivement, au menu principal en cette soirée
La fine fleur de notre gastronomie débridée
Goûtez ce met rare de délices assaisonnés
D’âmes arraisonnées, fusion de style passionnée

Au dessert, si vous aimez les crêpes flambées
Je m’étalerai sur vous et, fouettée à souhait
Je me coulerai sur vostre tranchant effilé
Crème d’extase, un cri de plaisir au palais

Comme bonus, en cette soirée de festivité
Point de rabais : le buffet sera à volonté
Pour vous, mon cher hôte tant convoité
L’offre sera renouvelée de façon illimitée

Bonne dégustation…

Cyann, tout simplement vostre à jamais


Ces mots là à la fin .. lui arrache un gémissement … elle se replie en position fœtal et perd la notion de ce qui se passe autour d’elle alors que la vieille Blanche s’affaire bientôt rejointe par Manon et Zhara. Les images de cette soirée magique ou Marmita a fait mijoté le crapaud dans son chaudron avant de le savourer avec délectation s’impose à elle ; image de leur intimité partagée qui se superpose aux images de cette amazone rousse qui chevauchent celui qui marche dans ses rêves, peau contre peau, tout comme eux quelques heures avant.. Déchirure … le monde de Cyann se fend comme une poire trop mure.

Sa main froisse le parchemin le réduisant en une boule informe alors que son corps tressaute sous un nouvel assaut. Elle perd la notion du temps puis rouvre des yeux chassieux sur le visage fripé de la vieille cuisinière qui penchée sur elle assise sur le rebord du lit tamponne son front.


Là ça va aller maam Cyann… ça va aller.

Depuis combien de temps est elle là ? Cyann replonge dans un semi sommeil torturé, agité. Les femmes autour s’agitent discutent. Leur voix lui parviennent comme à travers le bruissement de la cascade.

ceto qu'les douleurs s’espacent au lieu d’se rapprocher là ?
Ceto que j’ai la berlue ou vous pensez comme moi ?


La vieille bougonne dans sa barbe puio s’eloig,e de Cyann en demandant à Zahra de la suivre et lui dit

Palsambleu ceto quoi qui la mise dans c't état …et ou est msieur Sabifax ?

Tandis que les femme s’affairent dehors à discuter, Cyann qui s’éveille la tête pleine de cauchemar, constate avec ravissement que son ventre a cesse depuis un moment de la déchiré en dedans, elle caresse son ventre tout rond et soupire. La troubadour plonge sa main dans son corsage et en sort une fiole. Elle y boit comme si elle avait traversé un désert. Et les images terribles s’éloignent. Elle s’assoit sur le rebord du lit en songeant à la bouteille qui est sur la table. ça serait tellement mieux se d'empêcher de penser .. Oui mais y'a la veille, la Manon, qui la prive de sa source ... alors se le ver et à pas de louve, un sourire innocent aux lèvres framboises délavées.

_________________
Sabifax
Ses affaires n'allaient pas bien... Mais alors pas bien du tout...


Il avait quitté la clairière ou s'était déroulé le duel et pris le chemin retour directement vers Vaudémont. Dans le village, la troubadour était introuvable. Par contre... il en avait entendu parler. A ce qui se dit et se murmure dans les coins obscurs et sombre ou même carrément au cœur des tavernes du village d'habitude si tranquille... La mairesse avait bel et bien été témoin d'une scène du combat qui plongeait Sabifax dans la marmite d'eau bouillante.

Cyann aurait donné tout un spectacle l'autre soir, pas un spectacle de poésie lyrique ou la troubadour élevait sa voix pour déclamer des vers au rythme coulant comme une source d'eau naturelle jaillissant du flanc de la montagne au printemps mais pour la plantureuse blonde avait plutôt levé le coude et ce sont les verres de mirabelle qui avaient coulé à flot directement dans sa bouche.

On lui a dit qu'elle était ronde... ça il le sait bien puis que c'est personne d'autre que lui même qui l'a engrossé. Mais il comprit vite que Cyann avait personnalisé pour elle même les doux surnoms poétique dont il l'affublait... sa cruche adorée... son enivrante source d'ivresse s'était rempli à mesure que les tonneaux des tavernes s'étaient vidés.

Personne ne lui avait demandé des nouvelles du combat ou comment il s'était blessé le bras. Non... non... il entendait juste dire que la troubaba était enragé comme une furie après lui. Enragé ? Pire.... rien qu'à entendre ce qu'on lui racontait, il en avait des frissons dans le dos bien différents que ceux que la blonde lui procure lorsqu'elle passe sa main pleine de doigts sur la nuque de son amant. La jeune femme se saoulait quand elle était contrarié et si il en jugeait de tout ce qu'elle avait but... il se demandait si il devait craindre la colère cyannesque ? Si l'épisode de l'orteil de Barberine avait été une tempête dans un verre d'eau, sur ce coup il craignait d'avoir déclenché une tempête dans une barrique de mirabelle....

Il se défendait tant bien que mal, disant qu'il ne s'agissait que d'un combat... loyal... certes au corps à corps, peut-être un petit peu trop rapproché... mais qu'il ne s'agissait que de préserver l'honneur de Vaudémont! Hein??? Et si finalement, personne ne lui reprochait d'avoir perdu... Il semblait bel et bien qu'à défaut d'entendre la troubadour pincer les cordes de sa lyre pour chanter ce combat d'une voix douce et harmonieuse, Il allait bientôt gouter à l'ire grinçante de la poétesse.... si elle daignait lui adresser la parole. Ouais... c'était pas gagné. Il avait du mal à s'imaginer planté devant ce volcan de mirabelle crachant des gerbes de feu et simplement lui dire avec un petit sourire 'voyons ma mie... vos yeux vous ont trompé...'.


On lui avait même suggéré d'apporter un bouquet de fleur à la troubadour pour la calmer un peu. Tssss sérieusement ? Vous imaginez Sabifax se présentant devant elle, gros bouquet de fleur des champs à la main... Non...non... il la connaissait et entendait déjà la troubadour au ventre rond et à la poitrine si généreusement gorgée prendre sa grosse voix et ses yeux couleur 'ouragan sur un océan déchainé et explosions de vagues sur les récifs' pour lui rétorquer 'Oh! Vous!... Vous me prenez pour une vache à lait avec votre herbe...'. En d'autres occasions, il aurait répliqué d'un 'Meuuuuhhhh nooooooooon' qui lui aurait valut un inoffensif coup de poing dans son épaule . Mais... voila.... Il n'était pas sur du tout que la troubaba retrouve d'un coup son sens de l'humour juste en le voyant débarquer avec un bouquet champêtre.

Bon... ai je besoin de plus en dire ou vous comprenez dans quel état de confusion se trouvait le jeune homme ? Ne sachant pas trop quoi faire. Ceci dit.... il ne fuirait pas... Après avoir mis son bras en écharpe, il prit donc la direction de l'arbre et une fois sur place, il verrait bien comment il serait accueilli...


Chemin faisant vers l'arbre... il ne pouvait s'empêcher de cogiter les évènements dans sa tête cherchant quelles explications il allait pouvoir donner à la blonde pour dissiper tout malentendu... Lui dire la vérité semblait le plus simple. Mais serait ce suffisant pour calmer la porchère et surtout regagner son cœur. Ouais...facile à dire... N'empêche qu'il avait un sérieux antécédent.... de coureur de jupons se laissant entrainer dans les bas fonds du péché et de la luxure. Le pensait-elle incapable de résister à n'importe quel clignement de cils, quelques belles paroles ou un rire cristallin d'une fée clochette? Expliquer les sentiments n'est jamais facile...surtout quand on est aussi doué que Sabifax dans l'art du compliment. Suffirait-il de lui expliquer que même si la sirène est devenue baleine, il préfère sa mélodie au corps divin d'une femme rousse aux seins ferme et pointus, au ventre plat et aux cuisses d'acier?

Galopant sur le dos de l'étalon qu'elle lui avait offert et sur lequel il avait pris ses premières leçons d'équitations. Il se demandait comment faire pour que Cyann comprenne qu'il n'aimait qu'elle et que le plus beau rêve qui habitait le jeune démon était de se réveiller tout les matins avec elle à ses cotés.

Ah... si seulement.... si.... il était né simple.... euh... cochon. Que n'aurait-il pas rêvé mieux que de passer sa vie auprès de la belle et plantureuse porchère ? S'endormir le soir, bercé dans ses rêves par les doux ronronflements de la belle fermière, en sachant qu'au prochain chant du coq, elle sera là... apportant du mais frais qu'elle lui tendrait du bout des doigts, craignant que trop gourmand il ne lui en croque un bout. Marcher à ses cotés, lui trainant ses 200 kilos de gras, démarche lourde, un gros ventre trainant à terre et elle.... euh... trottinant d'un pied léger.
Puis s'avancer d'un pas flegmatique jusque dans un bain de boue. Se vautrer dans cette bourbe chaude et onctueuse sous le regard de la porchère en poussant des petits Grouiiiiiiin Grouinnnnnnnl, s'y prélasser heureux. La regarder pendant qu'elle prend lentement le temps de retirer ses vêtements pour prendre un bain de .... soleil, confortablement installée dans son hamac. Bref... un paradis du cochon, fantasme d'une vie toute simple auprès d'une belle porchère gourmande et passionnée de cochonnaille.

Et c'est ainsi emporté sur le dos de sa monture et dans ses pensées qu'au détour du chemin il aperçut enfin l'arbre à coté de la cascade. Comme toujours, après une chevauchée, ses fesses étaient ravies d'être arrivé. Reconnaissant les lieux, le frison ralentit sa course... ce qui fit bien l'affaire du jeune homme, toujours aussi peu habile avec sa monture. Quelques cours d'équitation supplémentaires ne lui feraient pas de mal...

Il posa pied à terre et laissa l'étalon rejoindre la vieille jument Quenotte à l'écurie. Le vent ne donnait qu'un petit mouvement de balancier aux branches de l'arbre. Perchés dans les cimes, l'auberge semblait calme.... Calme...calme comme avant une tempête ? Lui continuait d'en baver.... Après s'être fait massacré la mâchoire et retourné le bras dans ce duel, après que ses fesses aient subi le galop de son cheval à travers bois, voila que le pauvre homme blessé - Il fait assez pitié ? - devait maintenant grimper l'échelle de corde d'une main.

Arrivé en haut de l'arbre, après quelques jurons marmonnés entre ces dents et des pensées douloureuse envers celle qui lui avait fait ça, il partit en direction de la cuisine espérant croiser la vieille Blanche avant de croiser la belle jeune blonde au regard bleu. Mais ça...



Zahra.2

Palsambleu ceto quoi qui la mise dans c't état …et ou est msieur Sabifax ?


La dame de Beaulieu, avait enfin lâché la blonde plantureuse, pour s'éloigner d'elle quelque peu, tout en regardant ses mains de jeune notables qui depuis belle lurette ne s'étaient pas abîmer à la mine ou dans les champs; puis songeant à se sauver de cet arbre avant de se les faire broyer par l'autre ivrogne enragée, ce regard de la brune qui refusait de croiser celui de la vielle Blanche un peu trop curieuse....pire que Manon, puis elle avait ce don là...celui de se faire obéir...que la Zahra n'aimait pas!

Qu'est-ce qu'elle pouvait répondre à la vielle? "oui oui c'est lui?" ou juste "non, l'est barge votre patronne, elle s'est fait tout un scénario, puis elle est bourrée donc"....


Dame Blanche, je vous demanderais d'éviter de causer de Sabifax trop fort là....elle risquerait de nous entendre, pis j'ai remarqué qu'elle s'est un peu calmée...là...


Elles avaient laissé Cyann seule avec la Manon,elle lève les yeux écoutant des bruits étranges, la Zahra était loin d'être habituée aux arbres, pis l'auberge lui semblait quelque peu un endroit imaginaire, à croire que dans quelques instant elle allait voir débarquer des elfes et des fées ou des gnomes comme dans les histoires de conte de fées....


Elle s'est un peu énervée.....ce qui fait que...bien l'enfant est sûrement stressé ....mais là elle s'est calmée profitons en....


Le bruit ce n''était pas des gnomes, c'était sûrement le sauveur, la promesse de Zahra s'arrêtait peut être là, elle avait promis de la ménager....pis voire de l'aider à pondre son œuf de poule blanche enragée... regard qui se pose sur un duelliste très mal en point, en temps normal elle aurait sauté à ses chausses au Sabifax, l'assenant de mille et une question " alors qui qui a gagné? han la tête que t'as , elle t'as démonté mouhahaha" voila ce qu'elle aurait pu dire, mais là....Zahra avait une mine grave, pis la vielle Blanche ...elle osait pas imaginer ce que cette vielle au caractère assez trempé visiblement allait pouvoir dire au jeune amant fougueux....


Sabifax....tu es là? * qu'elle balbutie * .....je va te laisser je crois!

Elle s'approche de lui, toujours l'air grave, puis lui tapote l'épaule doucement...


Sabi....je suis tout cœur avec toi.... qu'elle lui dit sur un ton plus qu'énigmatique...

J'ai ménagé comme j'ai pu..... le bébé j'crois qu'il va bien l'est toujours dans sa cachette.... mais toi.....
* le regarde droit dans les yeux, son côté décalé bien loin de là, toujours aussi sérieuse, * on dirait que t'es mal en point....

Lui montre du menton la pièce où se trouve Cyann, puis jette un regard à la vielle Blanche....

il a rien fait , hein....dame Blanche....

Elle s'éloigne, un peu tournant le dos à la vielle et à Sabifax, elle sort de son corsage sa fameuse flasque, puis se retourne vers Sabifax à nouveau... lui jette la flasque....

T'en aura besoin, plus que moi là... * qu'elle dit sur un ton toujours aussi "dramatique".*
_________________
Cyann
Le temps a quelque peu passé entre l'arrivée de Cyann et le retour du duelliste. Entre temps, Henry est revenu avec la sage femme que Cyann l'avait envoyé cherché au cas où ... La sage femme et amie de la troubadour était présentement dans la cuisine faisant l'inventaire de tout ce qu'il y avait afin d'être prête le moment venu qui ,dans tous les cas ne saurait tardé. Si ce n'était pas aujourd'hui ça serait fans quelque jours et elle voulait être sur que rien ne manque pour un accouchement réussit. ce en quoi la blonde l'avait laisse en compagnie de Blanche.

Certes, Les deux vieilles, Blanches et Manon avaient l'air de s'y connaitre et lui avait dit que ces contractions là ne se rapprochant pas, c'était juste une mauvaise blague de la nature sans doute liée à un trop plein d'émotion et de boisson et qu'il serait raisonnable d'ailleurs de ne plus vider futs et barriques. Le problème de Cyann était que des que les vapeurs de l'alcool s'étaient dissipée son cerveau s'était retrouvée assailli d'images ou son homme se faisait chevauché par un folle rousse et qu'il avait même l'air d'aimer ça ... Et ça alors que tous ses hormones à elle étaient en ébullition et qu'elle était transformé en outre pleine par ses bons soins... Autant dire que la mairesse étaient d'une humeur massacrante... Nonnon massacrante est un euphémisme...

Une fois libérée et des fausses contractions - fausses : tu parles elles font mal quand même !- et des bons soins de Blanche et de la sage femme, Cyann s'était donc activée en compagnie d'Henry jusqu'à"à ce que la voix inhabituellement grave de Zahra l'intrigue... Le regard bleu se posa à la ronde et son coeur rata un battement quand il s'arrêta sur...


Sabifax !

Rien que le ton de la troubaba en dit long... Sabifax sent son coeur se serrer, son ventre se tordre, la chaleur sortir de ses oreilles et... lève ses yeux d'un brun doré vers la troubadour

Cyann ?

Cyann plante son regard orageux sur le visage du jeune homme. Elle aurait bien mis les mains sur la hanches mais elle porte un panier plein. Plein ? Plein mais de quoi ? Elle vient d'on ne sait où et le foudroit du regard d'un air pas tibulaire mais presque.

Il fut bon ce duel ?
Dit elle en crachant presque le mot "duel" tel un chat qui feule

Le jeune homme voit la tempête... dans ses ses yeux... la bourrasque qui se lève, la tornade prête à tout renverser sur son passage...
Il lève légèrement son bras gauche tout entortillé autour d'un châle bleu mis en écharpe.


Je me suis servi dans vos affaires... après avoir perdu le combat.
Ce fut douloureux.... et ca l'est toujours.
Mais j espère que tout se remettra dans l'ordre et que le bras comme les pots cassés seront vite réparés .


En effet, ce fut très douloureux... Vous ne croyez pas si bien dire
Mais, j'ai du mal à imaginer que la péstasse rousse vous ai cassé quoique ce soit.


Ah ca... Faut pas se fier aux apparences! Le combat fut...sans pitié.
Une véritable enragée cette rousse!


La blonde sort un fruit du panier et le fait rouler entre ses doigts.

ça pour sur....
Oui tres enragée...
Très très nue ...
Très très sur vous...


J'ai bien cru y laisser ma peau

ah ça !
vous l'avez vendu chere au moins votre peau ?!


Le jeune homme déglutit ne sachant pas trop comment interpréter cette phrase puis, il rétorque:


Du mieux que j'ai pu !


Remarquez je sais pas qui des deux a payé ou alors c'était gratis

Elle regarde le fruit dans sa main. Lui, il se rapproche d'elle, jusqu'à une portée de main.

C'était simplement pour l honneur de notre village...

L'honneur de notre village et le déshonneur de notre couple.
Vostre déshonneur enfin ....vu que je ne suis que votre ... "maitresse".
Nous n'avions déjà pas d'hosneur et plus de paradis solaire pour nos âmes égarées.


Il lâche un long soupir quand elle prononce ces mots et essaye de se justifier.

Vous....vous savez bien que non... Je n ai fait que me battre.

Sabifax ! C'est ça !

Cyann regarde le fruit en le faisant rouler entre ses doigts puis l'écrabouille.

Ah... Alors...vous pensez que...
Vous pensez que la rousse et moi....


Cyann relève le menton

Je ne crois rien. J'étais là et j'ai vu :
Vous m'avez trompé trahie, blessée, déshonorée, arraché le coeur !


Cyann.... je n ai fait que me battre.
Certes... je m'y suis investi à corps perdu... mais mon corps n a pas franchi une limite que seule vous avez le droit de franchir.


Ah oui ? Et c'est laquelle ?
parce que vu ce que j'ai vu...je ne sais pas ce qui me retient de vous basarder par dessus bord.


Et à bien y regarder par dessus la balustrade de l'Arbre à Cadabras.. c'est haut, très haut.


Vous avez vu.... deux combattants... se prenant à bras le corps pour savoir lequel des deux allait vaincre l'autre. Mais cette joute était très loin de celles que vous et moi nous menons parfois.... de celle qui me procurent d'autres émotions et qui ne me laissent pas un bras cassé.


En prononçant ces mots, la maitre troubadour sent sa voix s'etrangler.

Je vous déteste !

Elle lui jette alors un regard qui tue.

A vos aaaaaaaaaaaaaarrrrrrrrrrrrmmmmmmmmmmmmmmessssssssssssssssssssssss * hurle -t-elle *
vous allez payer !
FEUUUUUUUUUUUUUUUUUU


Il comprend pas ce qu'il se passe et la regarde surpris. Se demande ce qui lui prend...quelle folie l'habite? Il fixe son ventre comme si il s'agissait d'un effet secondaire de la grossesse. C'est alors qu'elle sort sa main du panier et lui balance un fruit pourri à la figure. Puis, venus d'on ne sait d'autres projectiles tombent sur sabifax de toute part il semblerait que la blonde soit aidé par d'autres - des gnomes !??? -
Après 2-3 fruits dégoulinant sur son visage, l'ex-juge en jupon comprend enfin ce qui se passe et court se planquer derrière une table, la renverse et se jette dessous.


Mais cyann.... laissez moi m'expliquer!

y'a rien à dire

En plus... vous gachez les fruits de la mairie!!!!
Puis... ca se fait pas d'attaquer un infirme...


Ils sont déjà pourries comme votre coeur.
Vil ! Vous mentez !


Laissez moi m'expliquer....


Il profite d'une accalmie pour redresser la tete et jette un oeil par dessus le bord de la table.
C'est pas long que la jeune femme ventripotente mais pas infirme en jette une série en pleine face.


Ah vous avez cru que je viendrai pas : alors vous en avez profité!
Vous allez connaitre l'ire de la tromperie.


Ouais... c'est ça! Profité pour me faire casser le bras...
Z allez dire que j ai fait exprès aussi ??? A y être que je me suis dit qu avoir un bras cassé... me ferait une bonne excuse


ça vous apprendra à baiser avec des inconnues folles à lier.

Mais.... j ai pas forniqué avec!!!
Voulez vous qu'on la fasse chercher... vous lui demanderez par vous même!!!


Voulez vous que je vous jette par dessus bord?
QUE VENEZ VOUS FAIRE ICI ALORS QUE VOUS M'AVEZ ARRACHÉ LE COEUR ?
COMMENT AI JE PU VOUS FAIRE CONFIANCE ?
Comment ai je pu croire que nous ce serait différent ?
Que nous nous aimions ?


Quand le ton de la voix commence à se calmer, il se redresse et remonte lentement sa tête...et oui, encore une fois.

Mais puisque je n'ai pas commis de péché avec elle...

vous m'avez cocufiée ! Trompée !

Non!!! Vous êtes la seule avec qui je pêche...

Cyann éclate d'un énorme rire trop aigu, trop artificiel

Vous êtes ma seule maitresse. Je vous jure Cyann...
J'ai nulle autre avec qui....


Vous etes un MENTEUR !
Je l'ai vu ! Elle sur vous ... à poil en train de vous ... !


Ça n'était qu'un combat, un duel et... euh.... j'avais ma coquille.

La blonde secoue sa tête.


Chargez !


Il s'en suit une nouvelle pluie de munition sur la table. Sabifax plonge à terre.

Quand je pense que j'ai accepté d'être impure et infidèle pour croire en nous . J'ai bradé mon âme pour un vil faquin, un menteur, un fornicateur !

Il remonte encore une fois son menton sur le bord de la table renversée.

Cyann.... j ai point fauté avec elle, j ai pas goutté ses baisers... du tout!!!
et puis.... elle est rousse!


Si vous appeler ne point fauter être sous une jeune femme nue à la tripoter le nez entre ses seins... Nous n'avons pas la meme conception de la fidélité.
Et je vous ai vu vous embrasse ! vos souffles étaient mêlés. Je m'en souviens très bien.


Ah ca... Vous ne me croirez pas mais... j'essayais de la repousser et ma main a ... glissé.

Et mon soufffle...justement...vous voulez le sentir mon souffle ???
ben... j avais mangé tout un saucisson à l'ail...


C'était hier...

Dit-elle à voix basse soudain epuisée puis, elle ricane.

Vous vous foutez de ma fiole avec un tel aplomb


Sabifax soupire, se remet sur ses deux jambes, la blonde au regard toujours orageux l'imite et s'appuie contre le hamac épuisée, lasse les jambes qui flageolent .

Ma main a glissé!
Et vous pensez que je reviendrai ici si j avais fait ce que vous prétendez ?
Tout ce que vous avez vu était un combat. J'ai pas eu l intimité avec elle... comme j en ai avec vous.


Non c'etait pas un combat
C'était une humiliation, vous m'aviez demandé de venir et j'étais là. Pourquoi ? POURQUOI ???


Le jeune homme commence à répondre en baissant les yeux . Alors que Cyann sent Henry venir dans ses jupes et lui demander si ça va. Elle prend l'enfant sous son bras et s'appouie un rien dessus.

Je.... pensai défendre l honneur de notre village suite aux propos de l'étrangère

Blanche arrive à deux pas d'eux. Sabifax se rapproche et lui montre sa machoire amochée de son bras droit, celui qui est encore valide.


Vous savez l'entrain que nous mettons en faisant la chose...

Il regarde henry... se dit qu'il peut pas être trop explicite devant le jeune garcon.

Aucun bras cassé ne saurait égaler les dégâts que vous avez causé entre nous sabifax. Au moins auriez vous pu avoir l'obligeance de ne pas m'inviter. je m'aperçois que je ne sais pas grand chose de vous

Mais pensez vous que j'irai jusqu'à me blesser ainsi ?

Oh! je ne pensais pas non plus que vous iriez collé vostre corps à.... * elle ferme les yeux puis déglutit *

Lors d'un combat...uniquement un combat...pris un peu à coeur...

Cessez !
je suis une fiere soldat
j'ai servie mon pays des années durant
j'ai vaincu nombre d'ennemi sur le champs de bataille
j'en ai occis blessé et tué, et j'ai aussi écopé de coups, et j'ai perdu mon frère là bas
mais jamais....au grand jamais même dans la plus grande fureur de la bataille je ne me suis mise à chevaucher nue un homme et réciproquement.

Meme si j'admettais que vous n'ayez pas fini ce que manifestement vous aviez pris soin de commencer ... je ne vois pas pourquoi je vous ferai confiance à l'avenir, étant donné que au moindre prétexte vous pourriez vous retrouver nu sous une autre femme à la tripoter, le nez bien calé entre ses deux seins.


Elle le toise et croise les bras.

Mais jamais je ne vous concéderai que j'ai commis l'acte avec elle.
Alors vous pensez que.... quand j ai quitté Rosa pour aller avec vous... vous... vous étiez comme n importe quelle femme ? juste... un prétexte ???


je ne le croyais pas sabifax jusquà hier
avant je croyais que nous étions fait l'un pour l'autre et que je pouvais bafouer mes principes et braver les foudres de Déos pour vous parce que notre amour en valait la peine !


et bien...depuis hier, rien n'a changé.
Et notre amour en vaut la peine!
Cyann... je n ai fait que me battre becs et ongles pour Notre village


si tout a changé
demain matin chacun de nous pourrait être retrouvé nu avec un autre au motif de je en sais quel duel ou honneur à défendre car c'est votre... et bien ce n'est tout simplement pas la mienne... conception de la fidélité


J' étais point nu. Cyann.... je n ai vu qu un combat.
La rousse est certes une belle femme... mais ne fait point battre mon coeur.


La blonde serre ses poings

Ben vorre corps lui... en revanche...
Si vous croyez que je vais accepter d'être une maitresse parmi d'autres, vous vous fourrez le doigt dans l'oeil, Sabifax !


Mais.... je n ai pas d autres maitresse ! Cessez de dire cela...
Je n'ai que vous et... je dois dire que cela me suffit amplement.

_________________
Sabifax
vous pensez que j ai forniqué avec une autre ???

Je ne le pense pas. je l'ai vu!
Enfin0...j'ai vu le début . Ah ! C'était bucolique remarquez bien ! Votre fascination de la succube.


Vous avez vu.... deux adversaires l'un contre l'autre.
Et, à la fin du combat, je vous ai aperçue... puis, j ai pris un coup dans le menton, ensuite... mon bras m'a fait très mal.Après un craquement et je me suis effondré... Voila... c est pas très victorieux ni glorieux.. pour quelqu'un à qui vous prêtez les intentions d un amant...


Doux euphémisme...Mais, peu importe, toutes vos excuses sont éculées. Seuls les actes comptent

Cyann se plie alors en deux en grimaçant. Le jeune homme se précipite, remarquant un trait de douleur sur son visage. Cyann serre les dents ! elle ne va pas lui donner le plaisir de crier même à travers les brumes de mirabelle qui occultent encore son esprit, elle sent bien que ça serait de la faiblesse. Au bout de quelques instants qui paraissent une éternité trop longue pour elle et pour Sabifax, elle se redresse essoufflée, un rien blanchâtre

Sabifax

Écoutez...je me suis trop emporté dans ce duel...mais je ne pense pas que vous puissiez me le reprocher.
Jai vu rouge en l entendant dire que Vaudémont, notre village etait mort et j ai voulu montrer qu a Vaud, on ne se laisse pas marcher sur les orteils ! C est de cette facon que ce combat, ce défi a été lancé. Ensuite.... il y a eu cette discussion sur les regles du duel...à main nu. Et je ne sais plus trop comment est arrivé l idée de faire des combats ou Nadaelle serait nue. J'ai dit que ca serait une bonne attraction pour Vaudemont et y faire venir d autres touristes. Mais, je n avais pas l intention de me batte dévétu contre elle. Ça n est que lors du debut du duel que... * Il laisse la fin de sa phrase suspendu dans les airs *

Je veux dire que... rien n etait prémédité a part le fait de me battre pour l honneur de notre ville.


Elle crispe ses mains sur le hamac en sentant affluer une nouvelle vague de douleurs malvenues et pis en plus Blanche avait dit que ça arrivait sous le coup de l'émotion ces contractions qui ne se rapprochent pas et n'en finisssent pas.

En gros vous êtes un agneau innocent et moi je vois le mal partout. Vous n'avez eu aucun geste deplacé il est normal; de se vautrer nu contre le premier touriste venu. Finalement pour faire venir les touristes, je devrais peut-être te vendre mon corps ? Apres tout, Je suis pas mal! ça fera de la bonne publicité à la lorraine
je vais aller voir Forcejaune, il s'occupera de ma nouvelle carrière dans le .. "tourisme" et de me trouver des clients comme dans son .. bordel.


Il pose la main sur son bras alors qu'entre deux grimaces tirés de son ventre, elle se redresse.

Je vous expliquai juste le contexte de ce combat, me laisserez vous finir... ce que j'ai à vous dire?
Me battre contre elle....nue, j aurai du refuser.. je ne savais pas comment m y prendre dans ce combat.
Je n aurai pas voulu paraitre lâche en refusant le duel que j avais moi meme lancé. Mais....vous connaissez ma fougue et...j ai pas réfléchi. J'ai foncé...tête baissée et yeux bandées


La troubadour hoche la tete puis rétorque:

ah non. Ah non vos yeux etaient bien ouverts ! Je puis vous le dire ! Enfin à part quand les seins de la rousse les ont enserres pour sur !

Le jeune homme fait une petite moue alors qu'elle le toise du regard. Sabifax s'apprête à parler mais elle lui fit signe de se taire et se dirigea vers la chambre... pour se reposer un peu.

j'ai besoin de m'allonger, cette position me fatigue.

"tout comme cette discussion au demeurant" pense la blonde dont le corps et le coeur semble en parfaite harmonie pour le coup, uniquement receptacles de souffrance sans fin. Elle fait quelques pas traverse la passerele et rejoint sa chambre ou elle hésite entre le lit ou elle sera alongée mais paraitra faible encore pire ou un fauteuil se demande si ce sera confortable lors des contractions traitresses. La maîtresse troubadour soupire et se mord la levre inférieure ...rien n'est confortable de toute façon, finalement, elle décide de s'asseoir sur le rebord du lit.

Le jeune homme s'avance juste là, debout en face d elle, se sentant bouilloner en dedans, envahi de sentiments contradictoires qui le tiraillent entre l envie de se jeter à ses pieds... et celle de partir.


Sabifax, Je vais vous dire le fond de ma pensée.
J'accepte de vous croire parce que je crois en nous en nostre amour et c'est là le pas que je fais vers vous.
car d'apres ce que j'ai vu je puis tout à fait imaginer un autre scenario.


Cyann...dans ce duel... l épée est restée au fourreau.
Non seulement la lame n est pas sortie mais.... jamais l intention ne m'a traversé l esprit


Sabifax , Quand vous me dites ça j'ai envie de vous frapper
Ce que vous avez fait m'a brisé le coeur. Inutile d'avoirt fait la suite.
Si vous ne pouvez pas comperndre cela, si vous pensez que votre conduite est parfaitement irreprochable.. et bien je ne vous connais point.

Si votre conduite est irréprochableet bien je ne veux plus vous voir. Alors ...partez.


A ces mots, il tourne son visage et ses talons vers la porte. La jeune femme s'allonge sur le lit et se roule en boule pour ne pas le voir partir. Il fait un pas vers la porte de la chambre et hésite un instant...... regard perdu. Après quelques secondes, il se retourne vers elle.

Non Cyann.... Je ne peux pas partir.
Je ne veux pas vous laisser.... Je gacherai trop ce que j'ai.


Elle se replie sur elle même déchirée de douleur la gorge enflammée par ces mots qui la detruisent mais on ne retient pas l'amour en cage.


vous n'avez rien et je n'ai rien. On ne possede pas les gens sabifax. On les aime et ils nous aiment ou pas

ah... certes!
non pas les gens... mais ce qu on vit avec eux....
ce qu on a vécu nous appartient et ce qu on peut vivre avec nous fait...réver, nous donne espoir.
Et je ne dirai pas à une troubadour ce qu'est l espoir, ce qu il représente


oui...j'ai des tas de rêve sabifax et tous vous marchez dedans.


J'ai fait une bêtise...ça j en ai conscience.... et j en souffre doublement car...elle vous a, en plus, blessé.
Ce combat... les conditions de ce combat... en ont fait un jeu dangereux...et je le regrette.


Cyann, les yeux posées sur lui, sent son cœur se tordre puis se remettre à battre. Des larmes roulent sur ses joues et la tension se dénoue un brin au niveau de ses épaules blanches et nues. une main posée sur son ventre elle sent les petits pieds venir se lover dans sa paume.

Cyann.... je sais que mon comportement n'était pas celui d un amant... respectable


Cyann se retourner vers lui au prix d'un effort surhumain, toujours recourbée en deux enrobant son ventre antre de douleur et promesse de joie.

Sabifax, Venez je vous prie.
Je me serai bien levée mais... * elle fait un sourire penaud * il faut croire que mon lit est confortable


La suite vit la réconciliation des deux... amants amateurs d'ivresse et de mirabelle. Sourires échangés, mains posées l'une sur l'autre ou les doigts se croisent au fil des mots, la discussion se poursuivit mêlée de grimaces douloureuses d'une blonde prise de contractions qui se rapprochaient. Ils plaisantèrent entre eux-amoureux, alors que celui qui était à l'eau depuis quelques semaines regardait avec envie celle qui avait vidé les tonneaux de Vaudémont.


Ben... dépechez vous d accoucher... que je puisse enfin boire...
Vous voyez bien que l abstinence ne me réussit pas!

Ben moi l'excès de boisson ne m'a pas réussi, cette fois. Faut croire que la grossesses change l'organisme...

Euh ouais... quand vous perdrez vos eaux, on prévoira un tonneau pour les récupérer... les eaux de vie... à la mirabelle. On en fera une cuvée spéciale.

Elle sourit, les yeux redevenus pétillants. Il la regarde prenant soudain un air désabusé à mesure qu'elle parle.

Ah! je ne vous ai pas tout dit mon cher Sabifax
Ben oui j'ai tout bu alors .... l'eau de vie risque plutôt d'être teintée par la prune de la cave de nostre chaumine à Vaudémont .
Quand je suis partie de vaudé, il ne restait plus une goutte de quoique ce soit dans toute le village, Aussi ai je fini par la prune...
Faut voir le bon coté des choses... il ou elle a goutté in utéro à ce qui se fait de meilleur !


Il la regarde caresser son ventre pendant qu'il songe à sa cave de nouveau vidée. Mais qu'est ce qu'elles ont toutes à se jeter sur ses réserves dès qu'il fait une 'bêtise'. Ça lui apprendra à leur laisser les clefs de sa cave.

Et puis c'est pas vous qui supportez les vissitudes de l'accouchement !
Alors j'ai bien le droit à un ptit remontant nammeoo. On devrait mettre les femmes enceintes reliées à un boyeu relié lui mesme à un tonneau de mirabelle pour qu'elles supportent mieux toutes ces contractions.
On pourrait appeler ça la..... miradurale !


Un bébé baignant dans les émotions...noyé dans la mirabelle
ça promet...


Éclats de rire... coup d'œils complices.... Quelques mains qui s'égarent sur un ventre bedonnant à la peau tendue, quelques baisers au gout fruité de mirabelle entre le jeune homme et la troubadour. Frissons qui en d'autres temps les aurait mené à se raconter un conte de fée mais qui est interrompu par un 'aie' lâché par le jeune homme alors qu'il se pressait un peu trop tout contre son amante. Il grimace et regarde son bras.

On est bien barré!
Moi qui craint l'arrivée prochaine d'une vilaine contraction et vous qui avez le bras en écharpe. Voila que nous sommes une bande d'éclopés.... les futurs parents de ce petit être ...
Sabifax
Cyann...

murmure-t-il en pinçant ses lèvres, ses yeux balaient son esprit cherchant les mots comment lui annoncer la nouvelle.


Seriez vous prête à... n'être que ma maitresse...éternellement ?
Je veux dire... pas que ma maitresse mais...ne pouvoir être ma femme...


Cyann reste coite un long moment. En d'autres occasions, le jeune homme jubilerait tellement il est rare qu'il arrive à couper le sifflet de la maitre troubadour. Là...il pose sa tête sur son épaule...sentant le trouble de la jeune femme.

C'est comme si...je vous demandai...d'être ma maitresse pour.... le meilleur et pour le rire.

Cyann remue un peu se liberant légèrement et plante ses deux topazes dans les siens pour laisser s'épanouir un sourire sur ses lèvres framboises.

Vous avez été condamné à ne plus vous marier pendant les 10 prochaines années par Rome

Pire...

Jamais ??

Pire....

heu... pire que de ne jamais vous marier...?

Oh oui... bien pire!
J'ai été condamné à... être encore marié.


La blonde se rigidifie,son coeur s'arrête? A la voir on dirait une statue de marbre qui ne respire plus. Puis elle inspire bruyamment et se plie en deux. Elle halète soudain comme un noyé qui essaye de respirer mais dont la trachée est obstruée par de l'eau.Une partie de son esprit sait que ça va passer et attend et l'autre sait que rien ne passera non rien la réalité ets juste plus cruelle que son imagination pourtant pas si optimiste que ça pour le coup.

Sabifax...


Cyann
mais.... qu'est ce que cela change ?


Rosa ???

je ne sais meme pas si elle est au courant...

Cyann deglutit et respire un peu mieux son ventre ayant cessé de l'etouffer.

Elle est à coté.
Sabifax!!!!

Allez la chercher... cette fois ci... j'accouche...

La grimace douloureuse installée sur le visage de la maitre troubadour ne laissait planer aucun doute sur la véracité vraie de sa phrase. Bientôt... très bientôt, le jeune homme pourrait enfin recommencer à boire! Jusqu'à présent il avait résisté à toutes les avances éthyliques qu'on lui avait faites, mais là.... il avait hâte.


See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 7, 8, 9, 10   >   >>