Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3, ..., 7, 8, 9   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] L'officine Médicale de Blaye

Aradiia
Aradiia savait qu’il était temps d’ouvrir son officine de médecine à Blaye. Ayant obtenu brillamment sa licence, Diia ressentait le besoin d’œuvrer pour sa bourgade. Dès son entrée dans la voix de la médecine, l’étudiante s’était fixée ce but, se disant souvent.
*Les habitants devraient pouvoir être soigner sans être obligé de voyager vers des lieus lointains qui les mènent sur des chemins souvent dangereux. Et puis les blessés et les malades ou bien les femmes prêtent à accoucher de Blaye ou de passage, devaient pouvoir être soignés ici sur place.*

La jeune femme passionnée de médecine depuis sa plus tendre enfance, passerait cinq ou six ans en tout sur les bancs de l'université, déjà bachelière, puis licenciée et enfin dans deux ans peu être, obtiendrait l’ultime diplôme de doctorat. Elle n’en était pas encore là, mais s’en approchait doucement et surtout se sentait capable de soigner les habitants. Kro l’encourageait chaque jour dans sa quête, toujours aussi attentionné.


Les années à l’université se composaient de cours divers et variés sur les fondements de la médecine de la biologie et l’anatomie ainsi que l’étude des maladies. Tout la passionnait et malgré le coût élevé de ses études, elle y allait chaque jour, sans faire un tour au marché pour acheter quelques babioles a ses yeux de toute façon inutiles. Tantôt élève où professeur elle potassait avec acharnement dans de gros livres poussiéreux ; les planches finement dessinées et les formules compliquées, ou enseignait ce qu’elle savait déjà aux nouveaux élèves.


Elle avait pu lire par exemple que « les deux grands ennemis de l’espèce humaine étaient le rat noir et la puce. »
Quelle révélation…La puce !!!! Et dire que Kro et elle avaient baladés ces petites créatures de Christos pendant tout leur voyage vers la champagne…
Avant cela l’étudiante pensait que le pire ennemi était sûrement la guerre, elle prie donc un certain temps avant de reconnaître que pire encore se trouvait ici bas…Sans compter les démangeaisons hystériques qui la rendant folle, surtout le soir en taverne.
Et dans le livre, elle avait appris que ces charmantes petites bêtes transmettaient toutes deux à l’homme le bacille causant la peste…


Ils avaient donc échappé à ce grand fléau grâce à la pisse de son ânesse « Carotte ». Diia restait souvent à contempler avec admiration l’animal qui lui avait sauvé la vie, ainsi que celle de son prince adoré.

C’est avec ces pensées foisonnantes qu’elle scrutait en déambulant dans les ruelles de Blaye chaque recoins et devantures de maisons susceptibles d’accueillir sa future officine.

Il fallait que ce soit bien situé au centre du village près de la mairie, très accueillant pour ne pas effrayer les malades et surtout pas loin des tavernes (Diia pourrait passer souvent pour appâter le client mais surtout elle ne se lasserait pas de trinquer avec lui, même mourant….). Non ! je n’ai aucun penchant pour la boisson….quoique !

Elle tourna deux fois dans le quartier de la grande place, c’était tout a fait ce qu’elle recherchait. Quelques passants discutant non loin couvraient presque le cri des mouettes. Un large sourire se posa sur son visage, regardant à sa droite puis à sa gauche elle s’immobilisa devant une maison ensoleillée à un étage.
Une petite porte qu’elle devra repeindre mais qui avait l’air de tenir debout. Pas moins de deux tavernes, tout a coté. Elle s’approcha d’une des deux fenêtres et après avoir frotter la vitre avec sa manche y plaqua son front. Elle essaya de voir l’intérieur qui semblait remplis de toiles d’araignées et de poussière.
C’est salubre !! Juste un bon lavage et ce sera près… Parfait !!


Diia recula de quelques pas, et visualisa une dernière fois la bicoque, avant de partir en courant au cadastre afin d’obtenir les clés de sa nouvelle activité, le cœur palpitant.
Aradiia
Un joyeux bruit de ferraille l’accompagnait a chacun de ses pas. Elle sortit en chemin un des cannelés de Cyb et le mangea avec délectation toute en étant un peu honteuse d’avoir substitué les douceurs à Escribo.
-HUmmmm !!!! Quelle cuisinière hors pair cette Cyb !!!! Si seulement Kro savait faire toutes ces bonnes choses…

Arrivée devant la simple maison, elle glissa les clés dans la serrure et ouvrit la porte qui grinça. La pénombre régnait à l’intérieur et un nuage de poussière la fit brusquement éternuer. Au bout de quelques instants ses yeux s’habituèrent à la semi obscurité et les meubles encore présents qu’elle regardait semblaient en très bon état. En ouvrant la première fenêtre elle fit tomber un petit coffre à bijoux qui se rompit au sol. Plusieurs pièces roulaient sur les dalles.

-Des pièces d’or…. Un vrai petit trésor se trouve là ! Mais qui avait habité cette maison et laissé ses biens?

Elle se promit de faire une petite enquête tout en ramassant les pièces qu’elle posa sur le rebord de la fenêtre.
Traînant une chaise à l’extérieur elle s’y assit devant la porte et sortit de sa grande besace un autre cannelé qu’elle avala en une bouchée. Puis attrapant un parchemin et sa plume Diia commença à rédiger une missive.



A l’attention de dame Octavia,

Ne sachant pas comment vous écrire je me permets de le faire simplement.
Laissez moi d’abord me présentez. Je suis Aradiia j’habite la bourgade de Blaye en Guyenne mon époux Kronembourg se trouve être le diacre du village. Sans avoir connue ma famille j’ai été recueilli par une femme qui s’appelait Cézielle.
Elle m’a élevé dans l’amour et m’a enseigner tout ce que je sais. Avant sa mort elle avait tenu des propos à votre sujet, me disant grand bien de vous. Sans beaucoup d’explications elle avait écrit votre nom et le lieu où je pourrai vous trouvez. Malheureusement ma bonne Cézielle n’est plus de ce monde et je souhaite que vous l’ayez connu vous même. Cette femme était admirable et je la porte à jamais en moi.
Je me permets donc de vous envoyer cette missive en espérant vous faire connaître un projet qui me tient à cœur. Je vais ouvrir mon officine de médecine dans peu de temps.
Cézielle serait heureuse que vous le connaissiez et que si tel est votre désir vous me fassiez la grande joie de vous joindre a moi en tant qu’infirmière pour j’en suis sure le bien des habitants.
Vous serez bien sur accueillie comme il se doit mais aussi logé et blanchi si vous désirez rester parmi nous. Je ne puis que vous offrir ma modeste demeure mais cela sera avec une très grande joie.

Mon époux se joint à moi pour vous saluer dans le plus grand respect, en espérant une réponse favorable de votre part, je joins déjà à cette lettre toute mon affection.
Aradiia.


Elle noua à la patte d’un pigeon entrain de picorer à ses pieds quelques miettes de cannelé.

Elle lui dit tout bas.

-Aller va porter ça c’est pas le moment de boustifailler !
--Octavia
Octavia est un PNJ avec beaucoup de possibilités et beaucoup d'ouvertures à tout type de RP. Ljd Aradiia et ljd Kronembourg recherchons un(e) joueur(se) pour la faire exister IG et l'interpreter sur la halle de Blaye, déménagement possible, nous ne sommes pas encore fixés.



Le professeur Zuttflütth l'avait pourtant instruit de ne point sortir avant midi durant cette fraîche matinée d'Octobre où les cumulus parcouraient un peu trop hâtivement le ciel des grand-rues de Lausanne.
Mais c'était plus fort qu'elle, Octavia avait beau se raisonner, elle avait fait parer l'attelage aux aurores pour se rendre à l'officine du vieux savant, moufflet à bout de bras encore endormi, Adolphe se devant d'apprendre les rudiments de la médecine encore plus rapidement que sa génitrice s'il souhaitait se forger un nom en ce bas-monde.
Le petit ange l'avait suivi sans point trop oser manifester son agacement ; au fond d'elle Octavia savait qu'elle en demandait énormément à ce fils qu'elle s'efforçait d'aimer - sans flagrante réussite - et auquel, à défaut de prodiguer la tendresse et la patience d'une mère, elle régentait la plus riche et la plus intransigeante des éducations. Il la remercierait plus tard.

La jeune femme n'était pas une femme de coeur.
Rousse, le cheveux bouclé, longiligne, d'un abord austère, elle possédait cette grâce que seules détiennent les femmes inaccessibles par obligation, celles appartenant à la caste que les hommes n'osent point regarder, rapidement envahis par l'agitation du fils bâstard autour, celui-là même qui indique à la gent masculine toute puissante que sa mère a fauté, par le passé.

L'officine du professeur Zuttflütth était des mieux situées à Lausanne, l'une des plus grandes et des mieux achalandées par ailleurs.
Octavia aimait à y travailler depuis que Cezielle lui avait permis de sortir de pension. Y travailler, y flaner, y rêver parfois. Poudres et lotions n'avaient quasiment plus de secrêt pour elle, les troubles mentaux avaient révélé en elle une véritable passion pour les livres traitant de la folie, lui restait à étudier l'herboristerie, l'une des rares failles de son apprentissage en médecine. Le plus difficile à Lausanne était de pouvoir s'approvisionner convenablement en plantes médicinales ; dans la grande ville portuaire située trop près de la Capitale et surtout trop loin de la campagne, l'on obtenait guère les herbes rares que sur commande, et le professeur se faisant vieux, il oubliait bien souvent de s'en procurer.

Le souhait le plus cher de l'infirmière était bien sûr de se voir, à terme, cèder l'officine à bon prix. A défaut de se trouver associée au professeur ainsi qu'elle l'avait longtemps espéré, misant sur le fait qu'il la considérait comme sa propre fille.
Son obstination à travailler quasiment jour et nuit aurait pourtant dû porter ses fruits mais en poussant la porte de son lieu de travail au beau milieu de cette triste matinée d'Octobre, un simple coup d'oeil à leur visiteur du jour lui avait fait comprendre que ses ambitions resteraient vaines.
Le fils prodigue du Professeur Zuttflütth était de retour. Les valises bardées de diplômes plus mirifiques les uns que les autres. Cezielle lui avait pourtant assuré que ce dernier était mort à la guere.

L'orgueil haut l'infirmière s'en était retournée chez elle sans un mot, traînant son bâstard d'une main encore plus rude qu'à l'ordinaire, lui écorchant presque le bras dans sa colère. La lettre d'Aradiia de Blaye, quelques jours plus tard, arriva dans sa vie de façon providentielle.
Faisant atteler à la hâte et parcourant les grandes routes car elle craignait les brigands des petits chemins, Octavia réfléchissait au fond de son fiacre vieillot. Aradiia de Blaye, de Blaye dans le Bordelais... La Guyenne n'était point réputée pour être une terre paisible mais ses vignes et ses hautes herbes étaient en tout point incomparables à d'autres paraît-il.

Lyon - Clermont en Bourbonnais - Limoges ... des Laisser-Passer exténuants à obtenir, Adolphe ne tenant plus en place, le visage d'une Aradiia si jeune, presque bébé, revenant à son esprit.
Vendatour - Tulle - Sarlat ... Dieu que le coût de la vie ne vallait rien dans le Limousin. Octavia en profita pour s'approprier quelques bouteilles de lait à un prix qu'elle-seule pouvait s'offir, étant une redoutable cleptomane sur les marchés comme ailleurs.
Puis les abords de Bordeaux, où le cocher s'arrêta. Comment cela il y avait deux Bordeaux ? Les cartes du Royaume de France n'étaient-elles pas fiables ? Après une discussion assez impérative avec l'homme qu'elle payait, le fiacre arriva enfin à Blaye.


Dieu que le village lui semblait petit .... et laid ! Un regard au douanier à l'entrée des frontières suffit à lui faire comprendre que nous étions bel et bien à la campagne. Mais les yeux d'Octavia s'émerveillaient de compter les herbes si précieuses qui lui manquaient tant en ville, c'est presque d'humeur enthousiaste qu'elle arriva aux abords de l'officine, rejeton à la main, jupe et corsage sobres et discrets, et qu'elle frappa à la porte du grand bâtiment.
Enfin une nouvelle vie allait commencer.
Scorpon
scorpon courrais comme un fou a travers la ville, ne reprennant son souffle que lorsqu'il ne pouvais vraiment plus courrir
enfin il arriva devant l'officine de diia mais.... il s'y trouvais déjà une dame qui semblait attendre, elle lui disait quelque chose.... ha oui, c'est cette dame qui l'avait toisé de haut à la douane, quesqu'elle faisait là
madame dit-il entre 2 souffles, tocquant a la porte en même temps, le souffle court
diia!! j'ai besoin de ton aide!
--Adolphe
Oh, je savais bien ce que disaient les grandes personnes. J'entendais bien ce que les gens murmuraient derrière le dos de mère.
Ils disaient tous qu'elle travaillait dur à cause de moi. Ils disaient que ma petite graine avait apporté la misère. Que si je n'avais pas été là, elle aurait été un grand médicastre et qu'elle aurait fait des études encore plus fortes que touuuus les grands érudits Suisses qu'elle fréquentait dans les salons.
C'était pas de sa faute, à mère, si un soldat l'avait prise par amour. C'était pas de sa faute si depuis le jour de son départ, elle n'avait plus jamais voulu aimer.
Et même si les gens pensaient que moi elle m'aimait pas, eh bien les gens ils se trompaient.
Elle m'aime, et elle m'aimera toujours. Elle fait tout ce qu'il faut pour subvenir à mes besoins, tous les sacrifices, touuuuuutes les choses du monde. Et même si elle m'interdit de l'appeler " Maman " , eh bien moi je l'appelle " Maman " dans ma tête.

On vient d'arriver à Blaye en Guyenne.
Pourtant, moi, j'aimais bien ma grande ville de Lausanne. Avec Tark et Weitz, on sortait en cachette parfois le soir pour donner des bisous aux filles du quartier. Juste en culotte-courte et en sabots, et même qu'on avait même pas froid ! Quand mère était dans les salons et que ma nounou dormait avant moi ( hi hi elle ronflait fort ma nounou, c'est comme ça que je savais qu'elle dormait ! ) j'allais courir dans les rues de Lausanne, les grands parcs et les grandes rues, j'allais loin loin loin dans la ville retrouver Tark, et là on marchait comme des crapauds pendant des heures, juste pour rire comme ça parce qu'on aimait bien.
Et puis un jour ma maman m'a dit qu'on allait quitter Lausanne. Qu'il y avait une dame à la campagne qui nous attendait. Beurk, la campagne, c'est rempli de gens méchants qui vous courent après avec des fourches et qui ne féquentent même pas les salons. Chez nanie Cezielle il y a même eu un chien qui m'a couru après pour jouer avec moi, un chien, nous on en a que des sauvages qui errent en mourant de faim dans les grandes villes, on ne vit surtout pas avec eux ! Maman dit qu'ils ont des puces et qu'on peut en mourir si on les attrape.
Un jour mère m'avait emmené dans un de ses salons, pour me présenter à un grand professeur médicastre. Elle lui disait que j'étais encore plus doué qu'elle, elle était fière, mais quand le professeur m'a demandé de me mettre tout nu pour contrôler ma respiration, je lui ai dit que je détestais la médecine !
Je sais bien ce qu'il disent les gens derrière ma mère... Je sais bien ce qu'ils pensent de moi. Que je suis un bastard des villes et même que maintenant je suis un bastard des champs. Et qu'elle, c'est une courtisane que j'ai même pas le droit de prononcer le vrai nom que j'entend tout le temps.
Depuis qu'on est à Blaye les gens nous regardent bizarrement. Même le Messire qui crie il vient de regarder Mère comme la dernière des femmes méchantes.
J'ose pas parler, Mère m'a toujours dit de ne pas causer aux inconnus.
Scorpon
en attendant que diia leur ouvre, scorpon jette un oeil a l'inconnue, et il remarque... tiens! un gamin
il ne peut s'empêcher de sourire, il commence a s'y habitué aux marmots a force de cotoyer harmonye, et décide d'être poli malgrès l'attitude de la dame
il se tourne vers elle excusez mon impolitesse, je me présente, scorpon, douanier de blaye, comme vous avez pût le constaté a votre arrivée il lui fait une petite réverence et vous madame? si je puis me permettre lui fait un sourire franc, à elle et a son peutiot qui a l'air un peu effrayé
--Octavia
La présence du cocher qui n'était point encore reparti rappela à Octavia qu'elle ne l'avait pas dédommagé des Huit-cent écus qu'il lui avait demandé avant de partir de Lausanne pour accomplir le voyage.
L'infirmière s'éloigna de son rejeton un instant pour récompenser son homme de services et le grâcier de patienter quelques instants encore, pour les bagages. Proche du fiare, elle remarqua que naseaux des cheveaux fatigués expulsaient de l'air frais : Il était encore très tôt. Par Dieu oui, ils avaient voyagé toute la nuit, sans doute l'officine n'était-elle pas encore ouverte.
Elle se retourna et aperçut un grand homme ténébreux déjà présent aux premières lueurs du jour, criant le nom d'une femme en frappant à la porte.
Effrayée une seconde puis pensant à son rejeton qui restait près de l'inconnu, elle retourna d'un pas vif vers Adolphe sans quitter le ténébreux des yeux.
Il avait besoin d'aide. Elle restait abasourdie.

excusez mon impolitesse, je me présente, scorpon, douanier de blaye, comme vous avez pût le constaté a votre arrivée

Octavia resta interloquée un instant, peu habituée à ce qu'un homme surgisse dans son dos de bon matin. En ville, les pavés font que les pas des passants s'entendent à des centaines de mètres plus avant ; ici à la campagne, les cailloux et les herbes dissimulent la plupart des bruits. Rien que le vent qui ne trouvait point mur régulier à contrer son souffle résonnait ici comme jamais elle n'avait entendu ailleurs. L'on se croyait éloigné de tout, au milieu de nul part. Il faudrait qu'elle s'y habitue.

Octavia d'Estrées-Langon ,dit-elle en lui tendant une main franche.

Elle l'observa d'un regard plus intense, de l'un de ces regards qui cherchent à vous deviner avant même que vous puissiez parler. Octavia n'était point une femme de malentendus. Cet homme là, elle ne l'avait jamais vu. Elle en était certaine.

Ah ! Je comprend ! S'exclama-t-elle d'une voix sincèrement amusée. Vous devez certainement me confondre avec une autre, le seul douanier que nous ayions aperçu mon fils et moi se prénomme Brice. Il m'a certifié aider une certaine dame Natalys de la Grive, à la mairie.

Instant d'hésitation. Caresse furtive sur la petite tête blonde.

Je vous présente Adolphe, mon petit génie. Nous sommes à la recherche de .... Aradiia de Blaye. Mais vous ? Vous sembliez si pressé à l'instant.

Elle ramena subrepticement le rejeton dans ses jupons. On ne sait jamais, son interlocuteur était peut-être un malfaisant. Même si l'idée de le croire au service du guêt était rassurante, l'infirmière ignorait tout des coûtumes locales. Mieux vallait rester prudente.
Dzerva
Dzerca arriva lentement car ses canes l'empéchait de marcher à une allure normale.
Elle entra dans l'officine, comme Diia le lui avait demandé.

Coucou ma Belle, comment vas-tu ?

Elle vit qu'il y avait du monde, alors elle attendit patiamment son tour.
Scorpon
la dame est méfiante, et voilà que dzerva arrive aussi
diia ne va pas pouvoir venir avec moi! je vais chercher bell et la ramène ici pense scorpon tout haut
excusez-moi madame pour ma méprise.
dzerva! tu pourras dire a diia que je lui ramène bellisa dès que possible
aussitôt, il court encore, cette fois en direction de la cabane de bell, en pensant: tiens bon bell, je vais m'occupé de toi
Aradiia
[Plusieurs heures, après l’envoi de la missive pour Octavia]



Diia fermait les yeux et profitait des derniers rayons du soleil couchant et pensa tout bas.

Bon allez, assez rêvez toi ! Au boulot.

Elle rentra la chaise et commença a se retrousser les manches il allait y en avoir besoin et la belle allait y mettre tout son coeur. Jetant un coup d’œil dans la pièce elle attrapa un récipient et sortit a nouveau en direction de la fontaine pour le remplir. Lourdement chargée elle posa le sceau sur la table et commença a nettoyer l’ensemble a grandes giclées d’eau savonneuse et frottements de balai.

Quelques heures après elle commença l’installation de son officine, la pièce avait prit fière allure et sentait le propre. Diia était surprise des magnifiques boiseries qui tapissaient les murs à croire qu’il y avait eu déjà une officine ici.


Elle plaça plusieurs chaises tour autour des boiseries pour accueillir les malades et installa les bocaux remplis de poudre et de mixtures médicinales.



Tout au fond de la pièce se trouvait une autre salle moins spacieuse qui serait la salle d’auscultation et de soins. Après l’avoir lessivé de fond en comble aussi, elle y installa ses ustensiles, ceux la même qui lui servait à l’université quand les étudiants disséquaient des animaux morts.
Elle finissait enfin sa besogne et accrocha à un clou rouillé une pancarte à la porte.


Elle lut lentement un sourire aux lèvres le mot à haute voix d’un air satisfait puis le dos un peu voûté tout en traînant les pieds de fatigue referma la porte à clés et partit rejoindre son campement de fortune, toute heureuse et impatiente de raconter sa journée à son prince.



[Des jours après]



De retour à l’officine de très bon matin, Diia sourit en posant un grand bouquet d’herbes fraîchement coupées sur la table et s’approcha de la grande cheminée avec un fardeau de petits bois récolté sur le chemin.

Un bon feu serait parfait afin de réchauffer la pièce encore humide et après de faire un petit breuvage qu’elle n’oublierait pas d’agrémenter d’une goutte d’alcool si personne ne la voyait.

Elle pestait n’arrivant pas à ses fins pour allumer le feu quand elle entendit le bruit des roues d’un fiacre arrivant sur la place.

Elle laissa le monticule de bois toujours au même point, et regarda au dehors par la fenêtre en tirant les petits rideaux coquettement placés par ses soins. Une dame descendit, derrière elle un gamin tout deux proprement vêtus malgré le voyage mais leurs allure portait a penser qu’ils étaient étrangers. Tendant l'oreille elle attendit quelques instants, ne sachant pas si il fallait venir à son aide quand elle aperçu Scorpon tout haletant et rouge de sueur arriver à son tour. Ils échangèrent quelques mots qu’elle ne pu entendre, mais fixait toujours avec insistance la dame qui s’éloigna puis revenir vers Scorpon et l’enfant.


Elle sortit enfin de l’officine laissant la porte grande ouverte pour demander si cette dame si élégante ne s’était point perdue, quand arriva Dzerva puis déjà Scorpon s’enfuyait à toute jambes.

Elle s’approcha de Dzerva pour la soutenir et la débarrassa de ses cannes pour qu’elle lui prenne le bras. Se tournant vers la dame, elle lui lança un timide sourire en lui disant.

Bonjour dame, je suis Aradiia la médicastre du village, je peux peu être vous aider pour votre chemin ? Vous devez êtres perdue… Euh ici c’est la ville de Blaye.

Elle regarda l'enfant dans les jupons de la dame, et rajouta.

Mais vous ne voulez pas entrer quelques instants pour vous reposez avant de reprendre votre voyage, je suis entrain de préparer une collation. Le petit doit avoir faim!
--Octavia
Tandis qu'Adolphe profitait d'un moment d'inattention de sa part pour enfouir son visage sous sa jupe et lui mordiller légèrement la cuisse, Octavia tentait de garder une contenance face au jeune homme ténébreux qui, manifestement, semblait trop préoccupé pour lui offrir la politesse d'échanger quelques mots concrets avec elle. Octavia ne s'en offusqua point : Une mère traînant son bastard si tôt le matin dans les rues d'un village perdu ne devait offrir que peu d'intérêt aux yeux d'un agent du guêt qui semblait plutôt se vouer à sauver une autre jeune femme en détesse. L'ignorance des hommes, l'infirmière s'en était depuis longemps accomodée.
Elle malmena un peu le gamin afin qu'il sorte de ses jupes, fronçant les sourcils, désireuse de ne point jurer devant le douanier qui déjà s'en repartait en courant. Quelle manie il avait là ce garnement ! Depuis sa plus tendre enfance Adolphe s'était pris de cette mauvaise habitude de mordre sa mère, mêlant à la tendresse de ses câlins les écorchures de son tempérament incomplet, dû à l'absence de l'autorité d'un père. Octavia se pinça les lèvres en le regardant, signe d'un agacement qui ne présageait rien de bon pour le rejeton.

Elle n'avait pas vu qu'une autre dame fort jolie arrivait, le pas trébuchant, s'appuyant sur deux cannes ... et qui l'ignora à son tour. Soupirant d'impatience l'infirmière s'interrogea ... Sans doute était-ce finalement une coutûme typiquement campagnarde. Et pourquoi pas après tout ? Même si l'université de Bordeaux pouvait se targuer d'avoir bonne réputation - si l'on n'était point trop regardant, ces gens là n'y avaient probablement jamais mis un pied et donc, n'avaient sûrement pas reçu l'instruction nécessaire à se montrer polis, ordonnés, ou tout simplement accueillants.
Octavia s'en voulut de penser ainsi, elle chassa ses pensées négatives d'un revers de la main. La dame était blessée, il fallait lui venir en aide.
L'infirmière s'apprétait à lui proposer son bras lorsque la porte de l'officine s'ouvrit enfin, laissant apparaître un visage opalin. C'était elle ... Octavia le sut tout de suite.

Aradiia comme un souvenir d'enfance ressurgit dans sa mémoire. La bonne Cezielle presque oubliée, dont elle n'avait plus de nouvelles depuis toutes ces années, devait être si vieille à présent. Mais Aradiia oui Aradiia, que d'émotion à revoir son visage ! Octavia en aurait presque pleuré sur le pas de sa porte. La main tremblante portée à sa bouche tandis que la médicastre aidait la jeune femme en cannes, c'était comme si la foudre en personne venait de s'abattre sur l'infirmière.

Bonjour dame, je suis Aradiia la médicastre du village, je peux peu être vous aider pour votre chemin ? Vous devez êtres perdue… Euh ici c’est la ville de Blaye.Mais vous ne voulez pas entrer quelques instants pour vous reposez avant de reprendre votre voyage, je suis entrain de préparer une collation. Le petit doit avoir faim!

En écoutant ses premiers mots, Octavia comprit qu'Aradiia ne se souvenait plus d'elle. Elle eut envie de crier : " Mais c'est moi, Octavia, ton Octavia ! " mais les règles de bienséance ainsi que la dame en cannes dont l'état semblait nécessiter des soins urgents, l'empechèrent de se perdre dans des épanchements qui, sur l'instant, semblaient bien superflus. Adolphe, bien entendu, en avait profité pour retourner dans ses jupons.

Pour ce qui est de mon chemin je pense l'avoir trouvé chère Aradiia. Je suis Octavia, vous m'avez écrit la semaine dernière afin que je puisse connaître votre officine et y travailler.

Elle l'aima tout de suite. C'était instinctif. Un simple regard sur elle et elle l'aimait déjà. Elle en oublia même un instant la dame blessée et son rejeton qui la mordait encore. Elle se ravisa.

Entrons entrons oui, je crois que cette dame a grand besoin de soins.
Chocolapepite
Après avoir croisée Dame Aradiia dans la taverne Chocolapepite décide de se rendre à l'office Médical pour accoucher. Chocolapepite tenait son Seb0002 par la main pour qu'il la rassure .
En taverne Dame Aradiia a dit que les bébés vont très bien mais qu'il était temps de les mettre au monde .

" Hum ... ! Bonjour!!! Je cherche Dame Aradiia s'il vous plait "
Aradiia
Aradiia regardait attendrie l’enfant blond soleil. Chahutant dans les jupons de la dame, il prenait un malin plaisir a esquivé les mains pourtant agiles qui essayaient de l’attraper. Cela amusa Diia qui lâcha un rire de le voir jouer à cache-cache ainsi. Elle caressa doucement son ventre légèrement bombé, se sentant transporter par un immense bonheur. Elle aurait bientôt un enfant de Kro, la preuve incontestable de leur amour. La douce vie qu’ils souhaitaient se construire autour d’une grande famille. Cet espoir, ce désir avait enfin prit vie dans son corps. Ils avaient longtemps attendu ce miracle, au moins aussi longtemps qu’ils avaient commencé à s’aimaient.

La dame par contre semblait visiblement très émue et embarrassée. Le comportement du bambin devait peu être l’incommoder mais avant qu’elle se présente, Diia avait cru apercevoir ses beaux yeux se mouiller de larmes.
La surprise de la jeune médicastre fut totale quand Octavia se présenta à elle.

Pour ce qui est de mon chemin je pense l'avoir trouvé chère Aradiia. Je suis Octavia, vous m'avez écrit la semaine dernière afin que je puisse connaître votre officine et y travailler.

Diia fixa avec émotion son interlocutrice, lâchant dans un élan Dzerva, elle prie l’infirmière dans ses bras en la serrant si fort. Confuse, elle rougit en se reculant et attrapa Dzerva à nouveau par le bras. Puis s’adressa à Octavia.

Oh chère Octavia ! Comme je suis heureuse de vous voir. J’avais que peu d’espoir que vous répondiez à ma lettre. Il y a si longtemps que je voulais le faire, cette bonne Cézielle… m’avait tant parlé de vous !!

Troublée a son tour, Diia regarda le visage régulier d’Octavia ce visage lui rappelait un temps lointain presque oublié sans savoir très bien ou et quand…
Elle examinait la dame. Le triangle était harmonieusement entouré d’une magnifique chevelure bouclée, d’un roux flamboyant comme les couleurs de l’automne. Elle lui adressa un sourire et continua d’une voix un peu tremblante.

Très chère Octavia, vous devez être épuisée par ce long voyage! Mais je suis tellement contente que vous ayez pu venir. C’est votre fils ce jeune garçon si adorable ?


Une grande bourrasque précéda l’entrée des trois femmes et l’enfant. Les jupes et jupons entremêlés de feuilles mortes s’engouffrèrent dans la salle. Diia referma avec peine la porte derrière elles. Puis dirigea Dzerva vers une chaise en posant ses cannes à terre.
Assit toi là pour l’instant, je vais t’examiné dès que j’aurais réussi à faire du feu. Tiens pose ta jambe sur la chaise à coté. Ca te soulagera.
Prenez place dame Octavia, je vais vous servir dès que…. Quelque chose de chaud.

Elle s’agita en tournant sur elle-même, puis saisi la bougie et fouilla dans la cheminée arrangeant le petit bois… Après quelque instants, les premières flammes apparurent comme un bienfait et le feu dissipa la chaleur odorante dans la pièce. Elle y posa une bouilloire pleine et sortit du vaisselier des tasses. Puis fouillant dans sa besace elle sortit les trois cannelés de Cyb qu’elle posa sur une assiette, un peu honteuse d’avoir engloutit les deux autres.
Caressant la tête du petiot elle porta à sa bouche la pâtisserie.
Tient mange ! C’est délicieux… tu verras !

Toujours affairée Diia chassa de sa main une mèche qui glissa sur sa joue et servit ensuite à ses hôtes une tasse fumante de verveine.
Quand un couple entra, les voyageurs qu’elle avait vu le matin même en taverne. La dame avait passé largement le terme de sa grossesse et Diia se doutait qu’il était tant de mettre ses bébés au monde. Elle leur serra la main avec un sourire et indiqua à l’homme une chaise.
Bonjour vous deux, entrez je vous prie, je vous reconnais bien.
Messire Seb, asseyez vous ici un instant et prenez une tasse de verveine avec mes amis. J’emmène votre compagne tout de suite pour l’ausculter.

Prenant la dame par le bras, elle posa un doux regard sur Octavia et lui dit.

Vous ne vous sentez pas trop fatiguée pour me seconder, chère Octavia ?

S’approchant d’elle, elle lui souffla discrètement à l’oreille.
C’est mon premier accouchement à part sur des animaux… je ne voudrai pas faire de bêtises.
Lui indiquant le ventre énorme de la dame.
En plus ils sont deux !!!
Seb0002
seb s assoie et prend une tasse

j espère que tout ce passera bien et que nous aurons de magnifique bébés
courage mon ange tout va allez bien

seb demanda a la dame de lui dire ce qu il en es et attend
Chocolapepite
Chocolapepite lâche la main de Seb amèrement et suit la dame . Effrayée par l'idée qu'elle a dépassé le terme de sa grossesse .

" Dites moi Dame , il n y a pas de risque pour mes bébés si je dépasse? "[i]

Plein de questions lui passent par la tête mais ne fais rien apparaitre,elle essaye de rester calme et pense plutôt à leur future vie à quatre .
See the RP information <<   1, 2, 3, ..., 7, 8, 9   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)