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[RP] L'Ombre des Etoiles

--Destin


Odeurs insoutenables
Visions qui se fait petit à petit dans les tènèbres
Visions d'horreur des vers festoyant allégrement et faisant bonne bombance
Visons aussi aussi des premières marches de l'escalier qui plus profondément encore s'enfoncent.

Une vicomtesse a une idée de génie, par contre elle ne regarde pas où elle marche.

"Scrontch" fait le membre flasque sous son godillon, liberant ainsi quelques mouche de plus dans l'air et quelques vers bien juteux à terre.

Trois vicomtesses pour les dames sous le ciel,
Sept pour le nombre de personnes dans cette demeure de pierre
Neuf pour le final espéré dont certains destinés au trépas
Un pour le Seigneur ténébreux à trouver sur son sombre trône

Dans le pays de France où s'étendent les ombres
Un Héraut pour les gouverner tous, des Hérauts pour le trouver
Un Héraut pour les amener tous et dans les ténèbres les lier
Au Pays de France où s'étendent les ombres

Dans le cimetière des Innoncents le Destin se met en route sous le regard vide de la Mort.

Lui (oui la Mort est du sexe masculin n'en déplaise aux lecteurs, sa virilité insiste pour ce que cela soit notifier) qui nonchalement regarde tout ce petit monde en pinçant une corde d'un instrument de musique plus plate qu'une mandoline en en sortant un son diaphane à peine perceptible de l'oreille humaine et ô combien métallique.
--J0hn.edwards
[On est venus, on a vu, on peut se bouger le cul ?]

A la queue leu leu, à la queue leu leu..
Tout le monde s’éclate à la queue leu leu
Tout le monde se marre à la queue leu leu.. Ou pas.. Enfin si, lui se marre franchement, mais les trois vicomtesses ne semblent pas d’humeur rieuse, mais ne croyez pas que ce soit l’odeur dégagée par le cadavre en putréfaction, ni même la vision d’une tête bouffée à moitié par les vers roulant aux pieds de l’une des femmes, non ce qui l’amuse, c’est enfin la certitude de savoir dans quoi ils se jettent : Un foutu merdier. Et pour John Edwards, c’est synonyme d’action, de sport, d’autre chose que l’inertie à laquelle on l’avait contraint ces derniers temps.


Il serait judicieux de trouver quelque chose pour bloquer la fermeture de ce passage, allez savoir si ce n'est pas la seul issue...

Et le domestique de récupérer la toile laissée dans un coin pour s’en servir pour attraper la tête qu’il dépose à l’endroit où le mur est censé se refermer. Index pointé sur la tête.

Don’t move dear.

Torche attrapée au mur avant de suivre les femmes appréciant avec un demi-sourire cette sensation de trouver la mort au bout du tunnel, le filin autour du poignet est tâté comme un gri-gri, il est toujours là, fidèle au poste, comme lui du reste, et la haute stature du majordome de se redresser plus encore pour surveiller que sa vicomtesse de maitresse va bien devant. La mort oui, mais pas la sienne, cela va de soit. Et donc, c’est un sifflotement régulier qui s’échappe des lèvres du majordome, sifflotement qui a des airs d’hymne militaire. Discrétion et bonne humeur ne font pas bon ménage, pas contents les français ? Z’aviez qu’à pas l’amener !
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Rhân
Le vicomte avait poussé et s'était retrouvé à terre bousculé par le mouvement. Il y avait donc quelque chose qui avait dû bouger et s'ouvrir. Certainement grâce à sa poussée surpuissante. Ce n'était surement pas les caresses des femmes sur la pierre qui avait pu provoquer tout ceci. Ce ne pouvait être que lui qui avait la force et l'adresse suffisante pour effectuer ce tour de force qui avait réussi à le mettre à terre. L'homme ici c'était bien lui quand même!

Le vicomte ignora la remarque de la vicomtesse qui devait être jalouse, c'était bien un sentiment très féminin que de faire ces petites mesquineries après tout et il était bien au dessus de tout ça. Il remercia quand même son épouse de son aide et se remit debout, et regarda la tête pourrissante au sol d'un air dédaigneux. Peuh ! comme si cela devait lui faire peur.. il était un homme et il fallait bien plus que cela pour l'effrayer. Il espéra que les dames en revanche n'allaient pas tourner de l'œil devant cette vision peu ragoutante mais apparemment, elles arrivaient à surmonter leur crainte légendaire sans venir sauter à son cou pour qu'il vienne les sauver. Tant mieux c'était déjà ça de gagné ! Jouer les princes charmants était bien beau mais il y avait une limite à tout.

Le vicomte d'Avize alluma une torche à son tour et se retourna vers le majordome quand il fallut trouver une solution à la question de Marie. Après tout, il servait, c'était son rôle de trouver des solutions et de les servir comme il le fallait. On donne des ordres, les serviteurs obéissent et puis c'était tout. Qu'importe la manière dont il bloquait la sortie du moment qu'il le faisait après tout. Et en serviteur obéissant, l'anglais acquiesça à la demande. Tout était donc dans l'ordre.
Ils étaient donc trois femmes, un homme et un majordome qui ne pouvait pas décemment être compté avec les hommes au même titre que le vicomte ; on ne met pas les piquettes vinaigrées et les grands crus du val de Loire dans la même coupe!

L'homme c'était donc lui dans cette expédition et d'autorité il s'engouffra dans le souterrain à grands pas pour dépasser Marie-Alice et prendre la tête de la petite troupe, une main sur la garde de son épée quand même puisqu'on était jamais trop prudent. Il les défendrait ces damoiselles s'il le fallait. L'air du majordome allait d'ailleurs parfaitement avec son humeur actuelle guerrier, enthousiaste et conscient de sa stature.

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Sur ma bannière, vous voyez 3 gentils lapins dans un champs, hein?.. Bah vous avez tort
--Ylalang


Non, personne ne reculait devant l'obstacle dans la troupe composée en cet instant pour notre épopée héroïque, cette tragédie faustienne, cette nuit de Walpurgis. Chacun d'entre eux connaissait le côté éphémère de la vie, la déliquescence ce que l'on croit acquis.

Et Leah Melani de se rendre compte en cet instant de l'ironie d'une chose. Elle siffla entre ses dents à Agnès de Saint Just qui la suivait :


Si on m'avait dit un jour que je montrerai le dos à une artésienne...

Qu'y avait-il dans les yeux d'améthyste de la vicomtesse d'Avize ? Un amusement certain, et l'adrénaline dans les veines à l'annonce d'une bonne aventure...

Et la mort ? Une Melani ne pouvait que rire face à la Mort c'était bien connu. Ce n'était pas les 70.405.926 démons de l'Enfer qui pouvaient lui faire peur. Et elle n'avait pas su tirer de sa courte période religieuse le réconfort qu'elle en attendait. Les larmes n'effacent pas les péchés, on s'en repent pour l'Eternité. Ce n'était pas une pénitence et quelques prières qui lui ouvriraient la voie vers le Soleil, c'était une certitude...

Elle se fit alors doubler par son époux bien décidé à prendre la tête de la petite troupe. Et elle aurait été bien mal accueillie si elle lui avait fait remarquer un "les dames d'abord !". Elle connaissait assez son époux pour le savoir bien misogyne.
Non, n'essayez jamais d'avoir une conversation sur l'égalité des sexes avec Rhân de Crocy, ou alors il vous répondra qu'accorder plus de liberté à une femme c'est agrandir sa cuisine...

La vicomtesse posa également la main sur Eithlenn, effectivement, on n'était jamais assez prudent. Et les membres putréfiés que leurs pieds frôlaient n'annonçaient rien de bon... Prélude à un nouveau carnage, ou bien uniquement système de sécurité pour faire fuir les esprits les plus faibles ?

La troupe descendait ainsi de plus en plus profondément dans les entrailles de Paris, dans cette obscurité malsaine et puante, parfois bousculant quelques ossements, les chausses glissant parfois sur des substances non identifiables, et que personne ne chercha à identifier d'ailleurs.
Et soudain la torche de Rhân cessa de descendre devant ses yeux, l'escalier venait de s'achever.

Que faire maintenant ?

Et bien continuer ! Cette question !

Acceptum Excessum.



hrp : j'ai fait avancer le rp, si c'est trop, j'éditerai.

--Destin


Et nous voici au fond du trou
Et qu'y voit-on ?

Pas grand chose en faite, vu la pénombre et le peu de luminsoité des torches.

Par contre l'on entend, de l'eau, ruisseler, que dis je , battre la chamade comem le sang dans les veines et le coeur, comme un tempo d'un musicien fou et plein stacato.

La dernière marche de l'escalier conduit à un pont de pierre qui enjambe une rivière souterraine. au bout du petit pont l'on distingue autant que les yeux que surtout par l'odeur un empilement macabre d'une demi douzaine de corps.

Mais pourquoi donc les avoir empilé ?
Pourquoi ?
Peut être pour éviter que par le dessous l'on ne redresser un panneau de bois dont on distingue l'anneau d'ouverture...
Mariealice
En d'autres temps elle aurait sans doute collé son pied dans le vicomtal popotin de Rhân pour lui être ainsi passé devant. Et vu qu'elle le connaissait plutôt bien, elle ne doutait pas un instant qu'il crut de son devoir de mâle de protéger la féminine engeance. Un jour, par plus plaisir, elle lui ficherait une bonne rouste dans une lice histoire de lui montrer qu'entre une femme entrainée et un homme toujours pencher sur des parchemins, le gagnant ne serait pas celui qu'il pensait. Seulement là ce n'était ni le lieu ni le moment et elle se retint donc, préférant lui réserver un chien de sa chienne pour plus tard.

L'escalier s'enfonçait toujours plus avant dans les entrailles de la terre et la brune commençait à en ressentir les effets sur elle. En bonne claustrophobe, s'éloigner ainsi de l'air libre, sachant qu'en plus la seule porte de sortie dépendait d'un mécanisme pouvant la faire se refermer à tout moment.... Bref, elle se sentait oppressée, avait du mal à respirer et luttait comme elle le pouvait contre la panique qui menaçait de la submerger et de lui faire rebrousser chemin.

Enfin les marches cessèrent tandis que le bruit de l'eau de lointain se faisait grondant. Un pont... Et au bout un amas de corps. Long soupir avant d'inspirer un air fortement vicié. Et de regarder Rhân, toujours en tête. Il l'avait voulu, à lui de se charger des basses besognes. Non mais oh!

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--Ylalang


Non, ne pas regarder en bas. Non, ne pas regarder en bas. Faire comme si de rien n'était, et surtout ne pas se demander ce qu'on fait là. Ah si, sauver un duc... Qu'est ce qu'il ne fallait pas faire au nom du devoir de vassalité...
Pour sur qu'elle n'avait pas imaginé devoir marcher dans des égouts et contempler des tas de cadavres quand elle avait fait serment d'aide et de conseil auprès de Llyr... Elle grinça entre ses dents.


J'espère que Llyr a une très bonne raison d'être là, sans quoi je ne garantis pas de sa survie à la fin de l'histoire.

Objectif en vue ! Et quel objectif mazette ! Le tarin champenois commençait à être complètement anesthésié par la puanteur alentour, et elle ne voulait même pas essayer de savoir si la puanteur du tas de cadavres était plus ou moins prononcée que l'air ambiant. Et Leah Melani de lâcher d'un ton narquois à son époux, en tête de gondole :

Premier arrivé, premier servi !

Mais la vicomtesse se tourna tout de même vers son majordome qui était en fin de file, lui faisant un petit signe genre "hop au boulot", parce qu'il était temps de mériter son salaire. Probablement que son époux n'avait pas imaginé une tâche de ce genre pour prouver sa virilité auprès des dames.

--J0hn.edwards
[Siffler en travaillant ..]

C'est un fait notoire quand il s’agit de ne pas voir ou de ne pas entendre ce qui déplait, les hommes s’y entendent à merveille, et pour ce qui est de sentir ? C’est une autre affaire qui peut se régler aussi facilement, alors si l’air est irrespirable, il suffit de ne pas le respirer, aussi simple que cela, et cela ne l’étonne même pas que les vicomtesses n’y aient pas pensé, ce sont des femmes, il ne faut pas trop leur en demander. Alors John Edwards d’irrespirer ou plutôt de respirer par la bouche – ce que beaucoup de femmes conviendront, est un réel tue l’amour – pour limiter la casse, et vas y que j’souffle comme un bœuf, mais moi, au moins, j’ai pas l’impression d’être dans un caveau familial, Bécasse !

Et le sifflement de s’arrêter quand tout le monde s’arrête et que sa maitresse lui fait un signe de tête pour qu’il vienne aider le vicomte, vicomte qu’il s’empresse de rejoindre, confiant au passage sa torche à la vicomtesse en tête. Et le sifflement de perdurer quand il s’approche du tas de cadavre, déblayer ? Pourquoi faire ? Aucune idée, mais on lui dit de déblayer et il déblaye en sifflant, attrapant de son mieux un cadavre par ce qui semble être les épaules, en s’extasiant sur la perfection du corps humain à mi-voix, pour lui-même.

Le corps humain est quand même bien fait..

Et le premier cadavre d’être déplacé à un mètre des autres, et le second d’être arrimé par .. Oh quelle jolie oreille, oui décidément le corps humain est bien.. Ah bah non, et l’oreille de lui rester dans la main.

Pas solide ces françoys..

L’oreille rejoint le premier cadavre tendit que le vieil anglais attrape le deuxième souffrant d’un manque probant d’ouïe – et de vie tant qu’à faire – en se disant que plus tard, lui, ne se disloquera pas, il suffit de voir la rigidité que lui impose l’arthrose dont il souffre, non, plus tard, il sera un bloc, alors le bloc de déblayer en sifflant guilleret de côtoyer la mort, car au final, à son âge, il vaut mieux la voir arriver de face plutôt que d’être pris par surprise.
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Rhân
Le vicomte avait avancé d'un bon pas dans les escaliers d'un air dégagé comme s'il n'était point atteint par les effluves infectes qui empestaient dans cet air confiné et puant la mort et le cadavre pourri. On aurait juste pu entendre que le vicomte s'était mis à respirer discrètement par la bouche et avait contracté son nez pour limiter la circulation de cet air putride à travers son appendice nasal. Mais le tintinnabulement sinistre des gouttes qui tombaient dans les flaques qu'elles formaient elles-même ainsi que les bruits des pas de la petite troupe qui résonnaient contre les murs humides et rongés par une mousse spongieuse couvraient tout les autres bruits, les membres de l'expédition restant silencieux au cours de leur exploration. Il fallait dire que l'ambiance n'était pas vraiment celle d'un salon de thé.

Au bout de l'escalier, la lueur des torches permettaient de voir un pont qui traversait une rivière souterraine. De l'autre côté de l'édifice, la lumière vacillante de leurs luminaires éclairait mollement un empilement de sacs ou plutôt même de corps humains au vu des bras qui pendaient lamentablement.
Vision peu ragoûtante et qui n'améliorait pas le doux fumet de l'endroit. le vicomte s'arrêta au début du pont et se retourna, pour voir si tout le monde était bien là et dans un bon état. Il ne fallait pas que son épouse soit trop mal à l'aise dans ces souterrains. Apparemment non, puisqu'elle avait encore son ironie mordante jusque ici. Le vicomte n'en fit rien pour autant. Il regardait même un peu plus loin dans la file, vers le majordome, lui faisant également dans le dos de son épouse un signe pour qu'il vienne jusqu'ici.
Après tout porter des tapis ou des cadavres c'était à peu près a même chose et cela était travail de domestique.Il était un héraut après tout et le héros de sa dragonne d'épouse et non point un vulgaire portefaix. Même dans les histoires, il y avait toujours une quelconque aide pour éviter au héros ces basses corvées peu glorieuses.


Allez allez...

Il n'allait pas commençait à jouer avec les morceaux de cadavre quand même? Le vicomte commençait à s'impatienter un peu et à tapoter du pied. Il était peut-être habitué à vivre dans une atmosphère pareille le majordome qui après tout était anglais donc habitué à cette humidité et à cette odeur avec sa cuisine nationale, mais ce n'était pas vraiment le cas du vicomte qui aurait préféré une atmosphère plus normale et plus française.
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--Destin


Où l'histoire touche à sa Fin, ...
Mais pas tout à fait puisqu'il faudra toujours remonter à l'air libre

Un être de très grande taille encapuchonnée regardait les deux hommes tirer les corps du dessus de la pile pour atteindre la trappe au sol.

Cela fait déjà longtemps que la Mort avait déjà fait son office de comptabilisation pour ceux-la.

Alors pourquoi était il encore présent ? Parce qu'Il (Oui La Mort est du sexe masculin faudrait suivre un peu) était du genre patient. Non pas qu'il n'avait pas du travail ailleurs, mais Il pouvait bien accorder aux autres quelques minutes de plus d'agonie après tout, ils n'iraient de toute façon pas très loin après leur trépas de toute façon.

Tout cela l'intriguait au plus haut point, encore plus connaissant à l'avance la fin de l'Histoire et la personne du petit groupe qui devait avoir affaire à ses services avait sans le savoir armée elle-même l'arme qui allait la faire passer de vie à trépas.

Asticieux piège très bien dissimulé d'ailleurs. un vrai travail d'artiste bien que fait dans la précipitation et d'une efficacité redoutable. Encore plus quand on sait que c'est la propre victime qui l'arme elle même et qu'il est rebours, un peu comme un rasoir la première lame léve la tête et la seconde la tranche. Cwouic qui sonne !

Aaaahhhhh l'être humain dans toute sa splendeur créative.

Sortant de sa reflexion l'être encapuchonné fit une grimace au chien qui se léchait les babines en le regardant. Enfin grimace... Sa simple face squelettique en elle même était une grimace.

TOI SI TU COMPTES SOUPER JE TE PASSE A LA CASSEROLE

Le chien fit rapidement volte face la queue entre les jambes. Les autres compères humains ne semblèrent rien n'avoir entendus et voici que l'un d'entre eux soulevaient la trappe découvrant une échellet à la lumière de la Torche une sorte de piece et un couloir avec une grille.

--Ylalang


Leah flatta Bran, qui était un peu agité, ce qui était normal au vu des circonstances, et elle regarda l'avancement des travaux. Tout était désormais déblayé, et la trappe fut ouverte. Il fallait encore descendre apparemment... Cela ne s'arrêterait-il donc jamais ? Les torches n'éclairaient ce qui se trouvait en bas de l'échelle, il fallait donc y aller et vérifier par soi-même.
Léah grommela.


La prochaine fois je mettrai des braies... Quelle idée de partir en excursion en houppelande...

Elle prit les devants, en ayant un peu assez de passer pour une faible cruche étourdie, et emprunta l'échelle, sa torche toujours dans une main. Une vérification, tout était vide apparemment. Elle ne distingua qu'une grille, qui donnait sur un couloir. Elle fit signe à ceux restés en haut qu'ils pouvaient descendre. De toute façon, niveau discrétion ils étaient cuits. Elle appela donc à haute voix :

Llyr ? C'est Léah...

Elle posa la main sur la grille, tentant de la pousser.


Mariealice
Cela aurait presque pu être comique. Presque... Et à dire vrai quelque part cela l'était. Voir le majordome charrier les corps et, plus souvent encore d'ailleurs des bouts de corps, dans un lieu aussi profondément enfoui, avait quelque chose de si surréaliste qu'elle dut se retenir d'éclater de rire à cette vue. Sans compter la tête que faisait les deux hommes, l'un très pince sans rire, l'autre visiblement impatient. Elle cessa de les regarder et inspira par la bouche, regardant le plafond de pierre ou du moins ce qu'elle en devinait à la lumière des torches.

La trappe enfin dégagée, tout ce petit monde entama une descente plus ou moins aisée, surtout pour ces dames qui n'avaient pas prévu qu'une simple recherche de suzerain irait jusque là. Et une fois celui-ci retrouvé, il risquait d'avoir à faire face à une partie de ses vassaux légèrement énervés.

Comme il lui arrivait parfois, Marie attrapa le bas de sa robe à l'arrière, le ramena à l'avant pour le coincer dans sa ceinture et faire une sorte de braies très bouffantes mais lui permettant de prendre l'échelle sans que celui qui lèverait la tête se rinça l'oeil.

Arrivée en bas, elle se plaça auprès de Leah et tenta de voir quelque chose, une trace d'un être vivant, tendant l'oreille pour guetter le moindre bruit. Enervée, elle leva la tête vers les suivants.

Mais moins de bruit bon sang de bonsoir! On s'entend plus écouter!

Retour sur la grille, sans la secouer puis de chercher si elle voyait des clés.

Pourraient pas les avoir ranger tout près non.. C'est trop simple... Ce n'est que dans les chansons des troubadours que c'est aussi facile.
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Rhân
Enfin, l'anglais finit de s'amuser et termina de déblayer l'accès au pont en découvrant en même temps une trappe que dissimulaient les corps entassés. Le majordome l'ouvrit et le vicomte ainsi que la cohorte de vicomtesses arrivèrent pour regarder ce qu'il y avait. Une échelle qui descendait semble-t-il dans un couloir un peu plus bas d'après ce qu'ils pouvaient voir à la lueur de leurs torches.
Le vicomte était bien parti pour continuer l'expédition en tête et donc descendre en premier en éclaireur dans la galerie souterraine. Mais s'il le faisait on l'accuserait encore de regarder sous les robes des vicomtesses qui étaient bien obligée de les relever quelque peu pour descendre l'échelle. Ce n'est pas que cela lui déplairait... mais bon.. autant ne pas rajouter des ennuis supplémentaires à la situation, aussi fit-il signe à son épouse qui se pressait autour de la trappe d'y aller. De toute façon, tout était calme, et le danger semblait bien inexistant malgré l'aspect ragoutant des différents lieux où ils étaient passés, côtoyant la mort qui semblait paradoxalement bien lointaine et destinée uniquement aux autres, ces pauvres cadavres dont ils avaient suivi la trace.

Le maréchal siffla pour rappeler Brann qui divaguait un peu plus loin pendant que Marie et Léah descendait à l'étage inférieur. Puis il s'adressa au majordome :


John, vous ferez le guet ici et garderez le chien. On ne va pas le faire descendre par l'échelle.


Il n'y avait probablement pas besoin de faire le guet vu le calme qui régnait, mais il fallait bien garder le chien et si le majordome était l'homme à tout faire et qu'il était embêtant de s'en priver, rester seul en plein milieu de ce souterrain glauque en attendant que les autres aient fini de s'amuser plus bas n'était pas non plus une option très réjouissante. A part écouter le doux tintinnabulement des gouttes d'eau d'infiltration sur la pierre, il n'y avait rien à faire.
Le vicomte descendit donc à son tour à l'étage inférieur, rejoindre les deux vicomtesses qui appelaient le duc tourangeau. Il restait encore très sceptique sur les résultats de ces recherches


Vous croyez vraiment qu'il est par ici?
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Llyr


Une voie de stentor se fit entendre dans les ténébres.

Si c'est pas malheureux d'entendre des voix de proches maintenant.
Faut il que la folie me guette ?
Etoile c'est bien vous ?
J'espère que vous avez apporter de quoi manger et boire !
On meurt de faim ici !

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La bannière n'apparaitra qu'après l'intronisation
--Ylalang


MarieAlice la rejoignit, ainsi que Rhân. Leah commençait à désespérer de retrouver son suzerain, quand enfin elle entendit la voix du colosse dans l'obscurité. Une bouffée de soulagement l'envahit, il était vivant. Elle tenta tout d'abord de diriger la lumière de sa torche au son de la voix de Llyr. Comme feu son précédent époux, lui aussi ne semblait songer qu'à la nourriture. Elle répondit d'un ton de boutade.

Moi aussi je suis contente de te revoir...
Bien sur c'est moi ! Qui d'autre pourrait se prétendre être ton Etoile ? Jugement est là aussi...

Pour les chouquettes ça sera là-haut, je n'ai pas envie de m'attarder ici.
Tu vois la lumière de nos torches ?


Ne restait plus qu'à le sortir de là maintenant, retrouver la lumière du jour et un air respirable, et enfin ils pourraient se reposer un peu. Un sentiment d'urgence commençait à l'envahir, rien ne disait que ceux responsable de l'enfermement du Duc du Lavardin ne comptaient pas revenir.


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