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[Rp]Chasteau-En-Anjou

Luciedeclairvaux
Je mets un casque pour éviter les coups de canne. Il y a plein d'estropiés dans ce château, tu peux pas imaginer.

Lucie se frotte le cuir chevelu. Elle a la tête dure et les singeries du "Majicien" la font plus rire qu'elles ne l'inquiètent. Faudrait just' voir à pas en prendre l'habitude. La réplique pourrait être cinglante ! Elle est maître d'armes, maintenant, non mais !

Faudrait just' voir à pas en prendre l'habitude, j'suis pas une calebasse.


Deuxième étape, attirer l'attention vers d'autres intentions. C'est déjà à moitié fait puisqu'il a parlé de Trognon. Blondie fait donc un sourire d'ange dont elle a le secret. Mais non, elle n'en veut pas à son cœur, ni même à sa petite personne, juste à son labo, mais ça, il vaut mieux qu'il n'en sache trop rien.


J'suis ton assistante. Et l'assistante fait le feu et le ménage, non ? Le salpêtre, c'est mauvais pour les bronches, après tu vas tousser. Déjà que t'es tout fragile. Alors j'l'ai jeté.


Petit coup d'œil à la fenêtre, vers les douves, pour justifier de l'hypothétique point d'impact. Puis elle se rapproche doucement du Titi, tout miel :

Alors, ce rangement, dis-moi tout. Sinon, j'pourrai pas t'aider. Vas-y, j'ai une mémoire d'éléphant, je note rien. Alors ça, ... ça c'est ...

Les petits doigts fouillent partout, courent sur les étagères, poussent les fioles, trouvent un ... truc. Petite grimace en regardant à travers le pot au contenu indéfinissable.

Un crapaud mort ? naaan ...

Blondie repose le pot à une autre place et continue à farfouiller tout en devisant, se laissant emporter par ses doux rêves de grandeur militaire.

Non mais tu fais quoi exactement ici ? Pour la science.
Ce serait chouette de trouver de nouvelles armes plus ... légères. Comme par exemple, j'avais pensé à une petite boule de fonte, avec une mèche, et puis tu ...


Les deux mains épousant la forme d'une grenade imaginaire, la mercenaire s'est tournée vers l'œil suspicieux du Philosophe. Elle appuie ses petites fesses à l'atelier du maître, menaçant de faire tomber fioles et alambiques et se croise les bras.

Hum, les liens cochon / humain tu disais ?
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Letiti
J'en prendrais pas l'habitude si mon assistante ne prend pas l'habitude aux impudences!

Mine sévère, le diable était tout à son rôle de Maitre. Et ce n'est pas ses minauderies qui changeraient quoique ce soit. Cependant il manqua s'étrangler quand il apprit le sort réservé au salpêtre et se dirigea vers la fenêtre espérant peut être apercevoir son bien par la fenêtre. Pendant ce temps la, la mercenaire continuait ses explorations et commentaires. Son esprit percuta sur les mots "nouvelles", "armes" et "boules".

Oublions deux minutes les cochons.
Je suis un Maitre magnanime, je peux bien écouter et me pencher un peu sur les intérêts de mon assistante.
Une arme, une boule expulsée, comme l'eau des outres sur les dalles, avec la bonne pression....
oui pression...BOUM
et v'lan pjjjjiiiiiii la boule


L'eau ca risque d'être pas suffisant pour de la fonte, pour du bois ouais, mais de la fonte...

Il jette un œil a ses potions et objet, ses trucs et bidules quand il voit enfin tout trembler à cause d'un arrière train mal placé. La poussant sans ménagement il dit horrifié:

Malheureuse!
S'tu fais tout tombé, ce sera pas qu'un gâchis, mais on risque de finir en fumée.
La dernière fois ca a fais un BAM d'enfer et une horrible fumée noire qui puait.

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Luciedeclairvaux
La poudre. Pour la pression. LA poudre : faut juste pas se tromper dans les proportions et dans le temps d'allumage, et choisir un jour de beau temps, et une période où les astres sont favorables. Le mieux ce serait d'faire des expériences grandeur nat... hey !

Voila que le maje enrage et la vire de ses établis. Vrai qu'elle poussait un peu la blondinette, c'est pas poli de s'assoir n'importe où, mais tout de même, un peu de douceur.

Secouée comme un prunier, fatalement, vous allez me dire, les précieux sachets de poudre savamment occultés au chaud, expulsés par la ceinture, vont tomber. Et bien, oui. Ils s'étalent sur le plancher, en faisant des petits "pof" poussiéreux. Lucie mettrait bien les pieds dessus pour les dissimuler, mais elle n'a pas assez de pieds, alors elle tente de les envoyer discrètement sous la table, du bout de la botte, (tachant de ne pas les envoyer dans le feu, ce serait trop bête), et gueule pour faire diversion :


M'enfin ! J'suis délicate, faut pas me manipuler comme ça, j'pourrais tout faire péter ! S'pèce de brute !
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Ygerne
[Pendant ce temps]

Ygerne après avoir, honteusement !, remit à Sieur L’enflé ce qu’il demandait et vu détaler le Titi. Enfin détaler… du mieux qu’il pouvait avec sa patte folle et sa canne. La jeunette se retrouva seule dans la petite chambre.

Seule ! Elle regarda autour d’elle suspicieuse… non personne derrière les tapisseries ! Ouf ! Elle se leva, marcha jusqu’à la porte et la coinça avec une chaise.

Enfin un peu de tranquillité…

La petite curieuse avait aperçu dans un coin de la pièce un vase qui reflétait son image. Elle alla le chercher et le déposa sur une petite table. S’en suivit un méli-mélo de couverture d’où elle sortit divers objets : du charbon, une brosse, une robe et des rubans.

Mais ou avait-elle trouvé ça ? En farfouillant dans les diverses pièces du chasteau, elle avait découvert la brosse et la robe. Ce n’était pas un vol ! Non, elle comptait rendre tout cela une fois son expérience terminée ! Quant au charbon, elle l’avait acheté au village… suivant les conseils bien avisés du Titi : si tu veux te trouver un prince, teins-toi les cheveux avec le charbon !

Elle lui avait promis d’écouter et d’apprendre, maintenant elle devait passer à l’application pratique…

Bref ! Notre jeunette se dévêtit, plia soigneusement sa chemise et ses braies. Elle aperçut le reflet de sa cicatrice dans le vase… elle grimaça :
voila de quoi faire fuir n’importe qui… elle soupira. Mais, pas découragée, elle prit délicatement la robe bleue nuit qu’elle enfila, difficilement !

Ce n’était pas une question de taille, notre Ygerne étant tellement plate et mince elle entrait dans n’importe quoi, mais son ventre lui faisait encore mal et elle n’avait tout simplement pas l’habitude de passer ce genre de vêtements ! Bref elle se retrouva bras en l’air, coincée, la robe de travers, les jupaillles qui lui chatouillent le nez et après un moment de gigotages, sauts et autres exercices gymniques la robe se retrouva en place et lassée.

Pfiouuuuu ! Bon maintenant faut que j’y mette les formes.

Elle délassa le haut, constata que rien ne ressortait et péniblement tenta de remonter ce qui lui servait de poitrine de jeune adolescente.

Pfff je ressemble à rien…. Y a rien à voir !

Elle s’observa, l’œil critique. Tourna à gauche à droite… sur elle-même.

Je flotte dans cette robe.. bah c’est pas désagréable !

Et avec peu d’espoir, elle voulut améliorer le tout et prit le charbon dans les mains qu’elle passa dans ses cheveux…

ça cache rien ce charbon !

Elle brossa ses cheveux roux pour se retrouver le visage recouvert de poussières de charbon, toussant, se pliant en deux de douleur, crachant!

Grimaçante elle aperçu ses cheveux roux parsemé de mèches noires ! Et pour couronner le tout son visage avait été coloré lui aussi ! Elle haussa un sourcil ! Elle voulut chercher de l’eau et ne trouva rien de mieux que de s’entraver dans sa jupe… La petiote se retrouva les jupes en dessus la tête, à plat ventre et se tira sur son lit.

Non décidément… elle n’était pas prête d’être une Dame !
Letiti
Voila t'y pas qu'elle nous faisait une drôle de sortie alors qu'il l'avait déplacée sans ménagement. Le diable n'avait pas vu les sachets, il lui répondit donc:

Délicate?!
Depuis quand une mercenaire de la Zoko est délicate?!
Non mais tu t'fous d'qui?!


Le philosophe réfléchissait...La poudre..ouais c'est pas bête, ca pourrait donner des résultats intéressants. Voyons c'était quoi dejà les composants? Yeux qui se baladent sur les étagères... Charbon...ouais...Magnétité..euh nanan...souffre et puis et puis...salpêtre!
Regard suspicieux autour de la cheminée. Le diable n'était pas ce qu'on pourrait appeler quelqu'unde spécialement propre et ordonné, mais son labo avait une certaine logique. Certes elle lui était propre, mais logique quand même, et les traces noires au sol n'en faisait pas partie. Avec la salpêtre qui avait disparut...
Il l'accusa du doigt!


Assistante à la manque!
Tu t'fous vraiment d'ma gueule!
T'as déjà commencé les essais!


Il n'était pas si furieux que ca au final. Elle lui avait quand même apporté une idée très excitante. Craquant déjà sous l'enie de faire exploser tout un tas de trucs il enchaina:


Bon faut qu'on installe de quoi faire les essais dans la cours.
Faire un creuset adapté, avec les mélanges de poudres et un poids.
Puis faut faire des mèches aussi et se creuser un trou à quelques pas pour se mettre à l'abri.


Il aurait trépigné s'il avait pu...
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Kilia
Elle ne voulait plus qu'une chose être chez elle. Depuis des mois elle s'imaginait son retour, elle en rêvait la nuit, le jour même éveillée. Que de lieux parcourus, que d'ennuis et d'événements aussi. Tout son voyage lui avait laissé de belles surprises mais aussi de beaux désenchantements.
C'est donc demandant un dernier effort à son fidèle Savage, qui en avait plein les sabot de traîner sa duchesse, peut être de l'écouter lui parler aussi, que enfin Kilia vit au loin son castel. Moment d'arrêt, contemplation du haut d'une colline de ses terres, de tous les détails. Respiration profonde afin de s'imprégner des lieux.

Plus que quelques pas et on y est mon brave, pour toi ça sera avoine matin midi et soir.

Le cheval reprit la marche, et Kilia se redressa, la duchesse rentre chez elle!

Premier constat, il manque des pierres à son mur de protection, soupire se demandant si elle était partie si longtemps que cela, pas possible que les derniers travaux n'est pas tenus. Passage du portail, Bagminton n'était pas à l'entrée, aucun garde rien. Sourcils qui se rapprochent doucement dans un « je note, on verra ça plus tard, mais ça me plaît pas ». Elle bifurqua aussitôt afin de mettre Savage au repos, le palefrenier ne semblait pas être dans le coin, elle retira le licol et la selle, frotta Savage avec de la paille, même si son envie de se poser dans son fauteuil était grand, son étalon après tout ce qu'il avait subit le mérité largement. Eau, avoine lui fut apporté et elle put enfin être chez elle, pas rapide comme une petite fille revenant de l'école elle passe la cours, pied sur une dalle qui s'enfonce et jets d'eau qui l'asperge largement, et voici une duchesse qui sautille sur place saisie par l'eau gelée, cris

Mais c'est quoi ça???

Pas rapides pour enfin regagner sa demeure, dégoulinante elle met la main sur la clenche, enfin chez elle. Lorsqu'elle pousse la porte, celle-ci est toute bancale et elle est à deux doigts de lui tomber sur la tête. Le spectacle à l'intérieur n'est pas plus reluisant que la cours. D'un pas rapide elle va dans la salle, bouteilles au sol, verres sales, matelas au sol, mais qu'est ce qui s'est passé??? Elle continue son inspection, dans le petit salon son fauteuil sert de repose bûche, elle n'en croit pas ses yeux.
Un homme qu'elle ne connais passe.

B'jour, c'est un bon refuge ici, tu trouveras bien ta place quelque part, tout est gratuit, vin à volonté et on mange bien, en finissant sa phrase par un bon « Burps » sonore.

L'étonnement passé, le gus repartit on ne sait où, la duchesse regarde une bouteille vide à ses pieds commence à comprendre... son vin! Elle se met à hurler.

Letiti!!!!! Bagminton!!! Canelle! Gertude!!! Je suis rentréééééééééééééééeeeeeeeeeeeeeeeee! Nomdédiou!

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[J'aime pas le nouveau forum!] ComPtesse de FC
Letiti
Oreille qui se dresse alors que les expérimentations continuent. Cerveau incrédule qui analyse et ré-analyse les sons parvenus.

Kiki?!
Kiki est rentrée??


Le lutin se met en branle, et clopine à toute force vers la provenance des cris. Sa marraine était bel et bien rentrée. C'était bien elle qui se tenait devant lui. Le petit bonhomme se précipita pour l'étreindre heureux de la voir en bonne santé quand tout le monde la prédisait morte. Il se dégagea cependant assez vite:


Kiki?! Pourquoi t'es trempée?!
Raaa ton cheval t'as joué un mauvais tour c'est ca!
J't'ai déjà dit que c'est perfide ces animaux.
Wouhouuuu te revoila!
Viens vite on va te sécher tu va attraper la mort.
Alors tout c'est bien passé?
J'suis drôlement content de te revoir ma Kiki.

Qu'est ce qui t'arrive? t'as l'air soucieuse...


finit il devant la mine de Kilia. Monté sur ressort qu'il était le diable. Il se retenait de ne pas la noyer sous les informations et désinformations. Il voulait lui montrer comme il avait bien entretenu ce château alors qu'il était blessé et l'avait rendu chaud et plein de vie.
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Ygerne
[Un peu à côté et plus loin]

Ygerne avait empaqueté ses maigres affaires, remis les robes à leur place et rangé sa chambre de malade. Parfois une douleur se faisait ressentir toujours mais elle était guérie et pouvait à nouveau s’en aller. Elle avait réussi à revendre le champ qu’elle avait acheté le temps de sa convalescence, l’argent lui permit d’acheter un chapeau ainsi que des provisions pour le voyage.

Avant de fermer la porte elle observa une dernière fois cette chambre ou tant d’aventures s’y étaient déroulées. Elle retint une larme, fallait continuer sa route et ne pas s’attacher aux lieux... Elle espérait tout de même que son maître en philosophie continuerait à lui transmettre son savoir par écrit.

Elle n’avait eu qu’un seul regret. Ne pas avoir eu de Ses nouvelles. Elle se disait que la vie était ainsi. Elle se débrouillerait, elle s’en était toujours sorti après tout.

Elle ferma la porte sur cette vie passée et reprit son chemin tortueux, elle ne savait pas encore ou il déboucherait.

Mais elle avait encore une mission à accomplir. Une surprise promise, une personne à récompenser pour ces loyaux services et ces contributions à la vie culturelle de Saumur et de l’Anjou. Sa réputation traversait bientôt les frontières et nul doute que l’on viendrait de partout suivre ses enseignements.

Elle se rendit donc à la porcherie du coin : fournisseur officiel des montures du grand et glorieux Titi.

La, dans un coin, les curieux s’étaient déjà rassemblés. Une couverture cachait depuis quelques temps déjà une construction étrange au milieu des porcs. La petite rousse était anxieuse. Elle avait fait les dessins et commandé à un tailleur de pierre aviné de reproduire son cadeau en grand. Elle n’avait jamais vraiment su dessiner…

D’un geste ample elle enleva le tissu et dévoila la statue.



Son coup de crayon avait quelques peu grossi les traits du Titi. Mais après tout cela n’était pas signe de richesses et de bien être ? Elle fut satisfaite de son cadeau et ajouta une petite plaque à l’arrière du banc.




Messire Letiti Maître en Philosophie.


Elle fit un pas en arrière. Il neigeait un peu. Elle serra un peu plus fort son manteau et prit la route.
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