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[RP ouvert] Camp des Provençaux et alliés

--_paulo_nono_jojo_
C'était un groupes de braves Provençaux qui s'étaient retrouvés embarqués sans trop savoir pourquoi. A l'appel « aux armes! La Provence est en danger! », ils n'avaient pas hésité. On ne touche pas à la Provence comme çà. Venus de Brignoles ou de Arles, à moins que ce ne soit de Toulon, de Draguignan ou de Marseille, peut-être même de Forcalquier, qu'importe, ils sentaient bon le poisson, le bois d'olivier et la farigoule des garrigues.

Paulo se disputait aux dés avec Nono, le droit de payer la première tournée de pastis quand l'en-fariné François décria le « ce, du pourquoi, du comment » ses armées étaient là, les trois lascars en rigolèrent pas mal. Pas qu'ils se moquèrent des propos, non. D'ailleurs ils n'en auraient rien compris, ce n'étaient que des pauvres gueux n'ayant aucune culture politique. Non ce qui les fit se marrer, c'était de sentir un noble tenter de s'époumoner pour se faire entendre. On s 'amuse d'un rien dans le bas peuple.

« Cause donc plus fort! Lui cria le Jojo qui taillait un fluteau dans un morceaux de roseau. Si il croit que le mistral va s'arrêter pour qu'on le comprenne...
_Mais qu'est ce qu'il a dit?
_Te fait pas bouillir les sangs, c'est que des menteries
_Bé té! Moi j'dis qu'ils sont là parce que l'autre là... La Princesse Armoria ou quelque chose comme çà, ben elle a bu trop de genépi quand elle était en Savoie et que le lendemain, elle avait une gueule de bois
_ Et alors?
_Bé té, couillon! Au lieu de se parfumer avec sa vanille qu'on sait pas d'où que çà vient, elle a prit de l'urine de cheval. Et çà l'a foutu en pétard.
_J'vois pas l'rapport avec nous?
_Quel bourricot tu fais! Du coup pour pas recommencer la même erreur, elle veut faire couper tous les oliviers au cas où elle confondrait, un lendemain de cuite, l'huile d'olive avec la fiente de canard.

rires gras d'hommes du peuple *

_L'aurait été plus judicieux de tuer les canards non?
_Ben oui! Mais un canard, çà bouge, çà se laisse pas avoir comme çà! C'est pas comme l'olivier! L'olivier, tu le plantes, et çà reste là pendant des centaines d'année. Pas moyen de le rater!

Paulo venait de remporter la partie de dés et servit grassement la tournée de pastis. Levant son verre en direction du camp français:

Et vous autres! Santat! Si t'en veut t'as qu'à venir! Mais tu demandes poliment!

_C'est vrai que, nous autres, Provençaux, le pastis, on l'offre avec bon cœur!

_Ouai! Même que c'est pour çà qu'on met de l'eau dedans! Pour refroidir! Car quand un gars, il te l'offre, le pastis, t'es tellement heureux que t'as le cœur qui s'enflamme.

Re rires gras d'hommes toujours du même peuple *

Jojo avait finit de tailler son instrument de musique et l'essaya. L'un des deux autres tenta de mettre quelques paroles sur la mélodie

On dirait le Sud
Tatitatatère.. dure longtemps
Et la vie sûrement
Talalitatarère d'années,
Et toujours en été.

Arf! J'arrive pas j'suis pas poète, moi!


_Pour sur, il faudra des siècles avant qu'un troubadour en écrive les paroles. Mais un jour,
moi j'vous le dis, il y aura nos chansons qui envahiront le Royaume de France. J'en verrais bien une Arlésienne pis aussi, une Marseillaise, té!


_Ouai! Un vrai chant d'hommes libres, tiens! Comme nous autres, Provençaux!

Puis vint, le pastis aidant, un moment de nostalgie de leur famille laissée dans leur village.
Machinalement, ils se mirent à siffloter, l'air que Jojo leur avait joué.
Pedro.
[camps des soldats- AIX] le 16 janvier vers 2h30.....
La nuit était pas encore finit, les combats faisaient encore rage. Les hommes étaient fatigués, meurtris.On pouvait lire dans leur regard leurs pensées, pedro y voyait chez tout le monde une seule et même réponse : la Provence libre...
le gamin était chargé de ravitaillé les archers en flèche....alors du haut des remparts il passait d'archers en archers et leurs laissaient des carquois pleins. de temps en temps pedro s'approchaient des remparts et jetaient par dessus quelques seau d'huile bouillante et vociferait

"-montjoire!!!!Morbleu!! A la provence vous voulez prendre la vie!! que trépasse si je faiblis!! un provencal n'abandonne jamais".

Sur ces paroles non dénuées de sens, Pedro se racla la gorge et envoya le mollusque sur l'ennemi accroché à de grands échelles.....
Le gamin avait apporté sa maigre contibution à la bataille, meme si il aurait préféré monté un pur sang avec une armure épaisse en vociférant des mots doux....

Au campement, pedro se sentait bien seul.....un gamin au milieu de tout ces hommes, de tout ce sang. Les armures étaient pour certaines immaculées....les betes avaient souffert aussi, les cheveaux, les chiens...

Le mome se reposa un instant entre deux attaque , histoire de reprendre un peu de force et du moral.....
[/b]
_________________

c'est celui qui dit qui y'est!!
Ladoce
[Camps des soldats, Garnison de Marseille - Nuit du 16 au 17 Janvier 1458]


Ladoce avait passer la journée d'hier entre le campement et le Château. La nuit était tombée depuis quelques heures quand elle retrouva sa section.

Sans grand étonnement, elle vit qu'ils étaient tous en train de s'entrainer.

Le sergent Alidor l'interpella...


Mon Lieutenant, nous vous avons laissé de quoi manger, sous votre tente.

Elle le remercia et fila de ce pas se nourrir. C'est qu'elle avait grand faim la marmotte!

Elle ressortit quelques temps plus tard. Ces soldats étaient au coin du feu en train de discuter. Elle se joignit à eux.

Tout va bien soldats? alors Sergent, comment se portent vos deux bambins?

Et la conversation se continua ainsi quelques minutes avant qu'elle ne reprenne la parole.

Bien, vous avez aiguisé vos armes, elles doivent être bien tranchantes hein! dit elle en rigolant.

On va alors dormir à tour de rôle, je veux qu'il y ait toujours un soldat qui garde le campement et qui récupère les informations qui pourraient arriver. N'hésitez pas à me réveiller!

Sergent, je vous laisse organiser les tours de garde, je serais dans ma tente, merci.



Elle les salua et fila.

_________________
Ladoce de Lorso
Vice Chancelière de Provence
Porte Parole du Conseil Comtal, par intérim
Formatrice au CFPP
Sergent aux douanes de Forcalquier
Callishane
Sachant ses .. leurs.. enfants en sécurité, Callishane avait pu veiller toute la nuit..
Une nuit qui aurait .. été pensée plus mouvementée..
Prenant son mal en patience, elle avait défendu..
Elle n'avait de toute façon que peu d'expérience, voire aucune, en attaque..
La défense valait bien mieux pour elle.
Plus dans ses cordes..

Mais avant tout, elle avait pris soin de son époux.
Elle cherchait encore médecine là où elle pourrait la trouver.. espérant qu'elle puisse faire quelque chose pour les jambes de son brin de folie..
Si tant est qu'il y avait de quoi faire plus que de laisser le temps faire son oeuvre, quelle qu'elle soit..

Etre attentive à tout..
C'était bien le moindre et le mieux qu'elle puisse faire..
Fière du chemin parcouru et prête pour celui à parcourir, sans crainte..

Elle avait d'ailleurs vu un enfant se promener, bien vindicatif..
Et dans tout ça, il lui avait arraché un sourire..
Un sourire franc et un rien nostalgique.

Elle était passée à côté du groupe sans s'arrêter, ne pouvant rester en place.
Laissant juste au flanc du môme un brin de lavande séché et une petite tartelette de fruits, elle distribuait un peu de force et de gourmandise.
Sans un mot.

A sa hauteur..
Douce ..
Léger confort.. réconfort..

La nuit se finirait sur la même note que celle par laquelle elle avait commencé..
Vigilance..

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Damemyrjan
[Campement des soldats, Garnison de Marseille -le 17 Janvier 1458, à l'aube]


Voilà, Myrjan avait tué. Un coup de son épée dans le plus tendre de la chair et la vie s'en était allée de cette femme, jeune, mais dont les yeux lançaient des braises de haine.
Pour la première fois, Myrjan avait tué.
Elle avait déjà été confrontée à ça pendant la campagne d'Italie, mais ils avaient été plusieurs à porter le coup fatal.
Cette fois, c'était un face à face. Et son adversaire s'était bien défendue.

Partout autour d'elles, des cris, des bruits de fer, des hurlements de douleurs, des râles...et cette odeur de sang.

Myrjan avait continué à se battre, à défendre ses compagnons, comme dans un rêve. Sans vraiment savoir ce qu'elle faisait.
Suivant les ordres, aveuglément.

De retour au campement,assise sur sa couche, elle ne savait que penser.
Elle qui voulait devenir médecin, elle avait taillé des bras, des joues, et ôté une vie qui devait par bien des points ressembler à la sienne.

Pourquoi Aristote?
Pourquoi les hommes doivent-ils se déchirer pour des territoires.
Que leur as tu mis dans la tête? Quel est le sens de cette épreuve?


Couverte du sang de ses ennemis, et peut-être de celui des siens, elle s'endormit, épuisée, rompue.
_________________
--Louve_enragee


Au fier peuple libre de Provence


Les francois prétendent nous attaquer mais c'est bel et bien la Provence qui a porté les premier coup sous l'impulsion de notre frère Kika le 15ième et du général Santiago. Reims est tombé il y a peu et son or inondera la Provence.


Quelques provençaux décidés et organisés suffisent a enflammer leur terre. Chinon est dors et déja tombé. La Gascogne a connu aussi les joies du pillage. Croyez moi ils nous supplierons de bien vouloir accepter leur réédition sans condition sous peu.


Les mines s'écrouleront; la fertilité de leur champs couvert de sang se tarira et la famine grondera dans les estomacs de ces chiens ! L'histoire est en marche et comme nous elle sera implacable et sans pitié !


La vrai lutte sur leur terre ne fait que commencer; contacter Kika15 pour leur rendre la monnaie de leur insolence.


Vive la Marquise et son saint filleul Kika15
Avensis
[Campement des soldats-Garnison de Brignoles]

L'homme était assis devant un bivouac,les flammes animaient son visage ridé et buriné ,le regard perdu dans un songe intérieur,il paraissait de pierre,pourtant tous ses sens étaient aux aguets,les vieux souvenirs des campagnes du passé remontaient à son esprit,beaucoup de ses souvenirs,il pensait les avoir enfouis au plus profond de lui-même;ne fut ce jour où lui parvint l'appel de la marquise lui apprenant que la Provence était en danger;sans hésiter,il avait constitué une petite lance et foncé sur la capitale,puis intégré l'une des armées .Le combat ne lui faisait pas peur,il en avait mené de nombreux,mais celui ci lui paraissait différent de ce qu'il avait connu jusqu'à présent;aussi après s'être enquis que tout le monde avait bien vérifié son armement,il avait sorti sa bonne vieille épée,passé le doigt sur la lame d'un geste empreint d'une grande nostalgie....le camp autour de lui bruissait de mille bruits,appels,cliquetis,hennissements des chevaux,tout le monde se préparait....parfois le vent rabattait la fumée du feu sur lui mais il n'en avait cure....il saurait se montrer digne de ses frères d'armes entrevus de ci,de là
Iskander
[Remparts d'Aix tenus par la garnison de Marseille -le 17 Janvier 1458, au crépuscule]


Iskander rangea son fifre.

Sous lui, le campement hors la ville s'illuminait.

Le soir tombait.

Demain, … ou après, il jouerait d’autres airs, pour mener ses compagnons au combat.

Il sentit peser sur lui le regard de tous ces fifres qui, depuis les Phocéens, rythmaient les guerres en ce pays.

Il se demandait s’ils posaient cette même question aux envahisseurs : qu’aimez-vous en ce pays ?

Les ombres s’allongeaient.

Demain … il lui restait un soir pour encore aimer.

Demain …
Kalaha
[Campement d'Aix Nuit du 16 au 17 Janvier 1458]

La Rectrice s'était un peu isolée. Elle avait besoin d'un peu de solitude pour se remettre en place les idées, encore sous le coup de l'incompréhension, de l'inacceptation....

Cette nuit, elle avait vu fondre sur elle et l'attaquer un ancien Comte de Provence, un homme à qui en des temps anciens elle avait fait allégeance...Sous le coup de la surprise, elle s'était à peine défendue....

Kalaha sentait maintenant monter la rage au fond de ses tripes. Elle se releva et pris en main son épée...


Moi, Kalaha Baronne de Martigues, Officier de la Croix Provençale, je suis prête maintenant à défendre cette terre jusqu'à mon dernier souffle
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Ladoce
[Campement des soldats, Garnison de Marseille -le 17 Janvier 1458, dans la matinée]

Damemyrjan a écrit:
Couverte du sang de ses ennemis, et peut-être de celui des siens, elle s'endormit, épuisée, rompue.


Ladoce qui faisait le tour pour voir si tout le monde allait bien s'avança vers Mymy. Sa nuit n'avait pas été de tout repos. Elle dormait encore, elle vit qu'elle était couverte de sang.

elle alla lui chercher des vêtements propres et une bassine d'eau. Tout comme elle revint vers elle, elle la vit se relever.

Coucou ma Mymy

tiens, regarde ce que je te mène. allez change toi et vient te joindre à nous, au coin du feu, mes hommes ont préparé le déjeuné, ça te fera du bien.


Elle lui laissa le temps de se reprendre et de se changer puis la prit par le bras et l'embarqua. Elle ne voulait pas qu'elle reste figée sur cette nuit, alors elle essaya de la faire rire.

Ah Mymy, cela nous change de nos habitudes hein! Nos petits vagabonds et ton cadastre, comme quoi, quand on y réfléchie, c'est pas les plus pénibles nos petits marseillais!

Elle s'en allèrent ainsi, et se joignirent aux autres pour déjeuner.
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Ladoce de Lorso
Vice Chancelière de Provence
Porte Parole du Conseil Comtal, par intérim
Formatrice au CFPP
Sergent aux douanes de Forcalquier
Damemyrjan
Ladoce avait réussi à la faire sourire.
Bien sûr que la guerre n'est pas une partie de jeu de l'oye.
Elle le savait bien, Mymy, lorsqu'elle a décidé d'aller défendre sa terre d'accueil.

La perspective d'un repas chaud et d'un bon feu lui remit du baume au coeur.



Tiens Ladoce, j'ai pris quelques flacons de sardineille en réserve.
Nous partagerons avec nos compagnons, et nos forces en seront décuplées lorsqu'il faudra de nouveau en découdre avec ces salopiaux!


Elles se joignirent aux autres pour déjeuner
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Vitruvio
Le seigneur de Saint Victoret avait suivit la Comtesse Illustre depuis Marseille , chevauchant sa belle andalouse le coeurs triste de la mort de son fils héritier Louis . Couvert de poussière les troupes passèrent les porte sud de la ville acclamé par le peuple de Provence . Il releva la visière de son heaume , qui vient butter sur l'agneau pascale richement émailler, qui entouré de plumes bleu nuit trôner sur le haut du heaume . Une femme lui tandis une rose d'hiver qu'il glissa dans la coquille espagnole de sa rapière , non sans lui adresser un sourire au passage . Les troupes remontèrent la grande rue d'Aix pour atteindre la place de l'église , puis bifurquèrent vers le campement . Vitruvio est sa suite s'arrêtèrent à une auberge , le vénitien leur lança des pièce pour qu'ils se désaltèrent avant de prendre le chemin de la cathédrale . Elle se dresser immense et fière dans la nuit tombante , auréolée du couchant . Il la pénétra en enlevant son heaume , il eu le coupe souffle devant la lumière qui traversant les vitraux coloré faisait de l'austère pierre de maçonnerie une fresque coloré a la gloire du très haut . Il marcha jusqu'à la chapelle de gauche et se mis a genoux , armure grinçante , sa longue cape bleu couvrant ses pieds . Il resta silencieux baignait d'une douce lumière qui venait d'une petite ouverture à sa gauche . Il pria un long moment avant de ressortir , serein et calme . Il marcha d'un pas décidé , monta sur la belle andalouse toute caparaçonné et prend le chemin de la tente de commandement au trot suivit de prés par ses gens . Arrivant au niveau de la tente il mis pied a terre et se présenta au garde en faction au travers de son ordonnance

Son Excellence Vitruvio Antonio Giacomo Tebaldo d'Agneau , Seigneur de Saint Victoret et chevalier des Beaux de Provence attend qu'on lui transmette l'emplacement ou il pourra monter sa tente et souhaite se mettre aux courants des dernières nouvelles .

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Diplomate du Marquisat
Lolman
[Aix nuit du 16 au 17]

L'air était frais sur les rempart et David Sauveterre, fils adoptif de Lolman et petit-fils par adoption de Louis Sauveterre, jouait avec une addresse discutable de la harpe. C'éatit un morceau de l'Eneïde relatant la chute de Troie qu'il avait découvert peu de temps avant de partir pour Aix. Et même si le bien-fondé du choix de ce morceaux était discutable, c'était le morceaux qui lui était venu spontanément à l'esprit en ces temps de guerre.

Là-bas à une portée de flêche, le camp des Françoys d'où venait une rumeur sourde qu'il entendait en s'arrétant de jouer. Et il s'arrétait fréquement, car si il avait joué instinctivement, son esprit était ailleurs, préocupé par une seule question: Qu'est-ce que je suis venu faire ici?
Car enfin, défendre la Provence était bien beau, mais David n'avait aucune intention de perdre la vie à 22 ans. La triste vérité, même si il ne se l'avouait pas, était qu'il avait peur. Peur de mourir, de soufrir, de sentir sa chair se déchirer et ses os se broyer. Cette pensée de se voir réduit à l'état de pantin désarticulé l'angoissait. Il avait constamment en lui une peur sourde que même l'alcool ne faisait pas passer. Il ressentait l'envie, le besoin de s'échapper loin de cette guerre. Demain il irait au combat, mais ce serait la peur au ventre.
Richelieu1
[Remparts d'Aix, coté ville, le 17 Janvier]

L'archevêque venait de voir tout les doutes se confirmer. Ainsi les Français avaient osé. Il se rendit dans le camps Provençal, au milieu des soldats, en bas des remparts, coté intérieur de la cité.

Il avait déjà vu un champs de bataille en Italie l'été dernier, celui d'Aix était bien différent, certainement l'effet ville. Quoi qu'il en soit l'archevêque se posta en hauteur, sur les remparts, et fit rassembler les provençaux en dessous de lui avant de déclarer :


Mes enfants, avant de vous faire connaître ma déclaration, j'aimerais vous dire que je suis fier de vous. Votre engagement vous honore, je vous l'affirme, le Très Haut vous protège. Car VOUS êtes dans le Chemin du Créateur, dressés pour défendre vos familles, pieuses et innocentes.

Je ne puis vous accompagner par les armes, mais mon cœur est avec vous. Soyez bénis mes enfants.


Dépliant ensuite un parchemin, il en fit lecture.

Citation:
Au Très Saint Père Eugène V,
Au Sacré-Collège des Cardinaux Romains,
Aux membres des Assemblées Episcopales de France et du Saint Empire,
A Sa Majesté Lévan, Roy de France,
Aux dirigeants des Armées Françoyses foulant le sol Provençal,
Au peuple Françoys sur le Sol Provençal,
Aux Provençaux,
Enfin à l’Universalité des Fidèles,


Nous constatons avec stupeur que depuis quelques jours les terres du Comté de Provence ont reçue la visite d’armées du Royaume de France, sans que celle-ci n’aient eu la prévenance d’annoncer leur arrivée et d’en exposer les raisons.

Les autorités Temporelles Provençales se sont donc préparés à se défendre, tout en déplorant cette attaque gratuite et sans fondements aucuns. En effet celles-ci sont en bon termes avec le Royaume de France, dans un souci de Foy, elles ont même envoyé des hommes combattre en Béarn les hérétiques Lions de Juda. Et pour tout remerciement, voilà que des armées se présente aux portes de la Capitale ?

L’on aurait pu croire à un quiproquo, une erreur de direction, une indélicatesse du Royaume, mais non, ce matin le Connétable de France, exige de la Provence une reddition. Une question se pose alors, de quel droit ? D’où cet Anthémios de Deliancourt tire t’il un quelconque droit d’imposer sa volonté à la Provence ? D’où tire-t-il le droit de menacer de mort d’honnêtes Provençaux Aristotéliciens qui eux n’ont jamais fait couler le sang que sur appel de la Très Sainte Eglise, et qui malgré les menaces qui pèsent sur eux ont maintenu leur force en Béarn pour lutter aux cotés d’un coté Français ? De quel droit s’est il inspiré pour attaquer de simples passants ces deux dernières nuits qui n’avaient que pour seul crime de s’être trouvés au mauvais endroit au mauvais moment ?

Nous avons en ce jour peur pour les Armées Françoyses et leurs dirigeants, peur que dans le cœur de certains l’on puisse entendre la complainte de la Bête Sans Nom prônant une domination du Fort sur le Faible, complainte mêlée à cette chansonnette terrible de Satan qui se terminait par Laisse-moi te détruire pour m’en enrichir, pour devenir mien.

Que ces âmes égarées n’oublient pas les paroles de Saint Origène : L'Humanité, par le libre arbitre que Dieu lui a donné, a son avenir entre ses mains. Il revient à chaque homme de savoir résister à la créature sans nom pour éviter que celle-ci ne l'entraine vers sa destruction finale.

Nous demandons au Soldats au pied des remparts d’Aix de méditer ces paroles, aux dirigeants Françoys de recadrer leurs plans sur le chemin de la Vraie Foy.
Nous demandons à la Provence de continuer sa conduite admirable, celle de se défendre sur son sol et de ne pas attaquer quand bien même elle serait en droit de le faire, et de défendre la Foy en Béarn.

Enfin c’est en vertu de ceci :

Lorsque Dieu comprit qu'on ne pouvait pas seulement laisser aux Hommes la liberté absolue de choisir entre le bien et mal. Car la liberté absolue n'était que la liberté de la Créature Sans Nom et des Princes-Démons. Il fallait les guider sur le chemin de la raison et de la rédemption quand ils chutaient : la liberté devait être encadrée afin d'être toute puissante pour faire le bien, mais liée pour faire le mal, de sorte que l'on peut affirmer que l'Homme a bien été créé libre par Dieu, mais que, dans son infinie sagesse, Dieu a voulu empêcher que l'Homme puisse répandre le mal impunément.
C'est pour cela qu'il fonda une Église qui fut chargée de définir les Lois et la morale découlant des préceptes de ses enseignements afin que la liberté des hommes soit encadrée et non plus anarchique, que l'Homme puisse non seulement distinguer le bien du mal, mais puisse aussi distinguer les chemins qui mènent à la vertu.


Que je demande une intervention de la curie, ou des Assemblées Episcopales de France et du Saint Empire en faveur de la paix.

Que la Paix triomphe !

Ludovi de Sabran, dict Richelieu1,
Archevêque Métropolitain d’Aix en Provence


Faict à Aix, le XVII Novembre de l'an de grâce MCDLVIII de notre Seigneur



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Castor22
Cela faisait maintenant de longues heures qu’Adrian était penché sur ses cartes afin d’assurer au mieux la sécurité d’Aix. Cela était un vrai casse tête de défendre cette ville surtout que selon le rapport des éclaireurs, les armées Françaises étaient au nombre de quatre et étaient composées d’assez d’hommes que pour assiéger Aix pendant de longues semaines.

Mais le plus inquiétant dans ces rapports, ce n’était pas les armées françaises, mais bien certains brigands que ces mêmes éclaireurs avaient repérés. Ainsi donc les armées Française avaient emmenées avec eux des brigands du royaume de France dont le bien connu Alex0159 pour les aider à la tache. C’étaient à se demander si les dirigeants du royaume de France traquaient réellement les brigands ou s’ils envoyaient eux même des brigands causer des troubles dans certaines régions pour ensuite prendre ce prétexte pour faire la guerre à ces mêmes régions.


Soudain Adrian fut sortit de ses pensées par un de ces gardes.

Maître, les Français sont là. Les Français sont arrivés aux portes de la ville.

Le baron de Saint Estève Janson sortit de sa tente et pris le chemin des remparts pour voir les hommes qu’il devrait affronter prochainement. Arrivé en haut des murs, il regarda avec attention en direction des soldats ennemis alors que déjà quelques flèches étaient tirées depuis les remparts sur quelques soldats égarés.

Se tournant vers un soldat ; il le questionna.


Dit moi brave soldat, où est passé le reste des soldats Français. C’est la troisième guerre que je fais, et je n’ai jamais vu si peu de soldats du coté asseillant. Le Royaume de France est il si sûr de gagner qu’il nous envois si peu d’homme ? Mais soit, on ne va pas faire la fine bouche, chacun d’entre nous aura sa part de Français à envoyer en enfer. Peu mais déjà quelques uns.

Adrian regarda une dernière fois en direction de l’ennemi avant de reprendre la direction de sa tente afin d’aller se préparer pour la bataille. Il était tout excité à l'idée de participer pour la 3 ième fois à une guerre et de se battre une nouvelle fois pour ces idées et non pour celle de quelques dirigeants.
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