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[RP] Salle du Trône.

Vanyel
Du fromage, même pas de vaches de mémé mais de brebis, et même pas le temps de protester vu que Gnia la fait taire en scellant le pacte d'un traditionnel baiser de paix.
Elle remercia le Coms d'un hochement de tête avec un sourire mi-figue mi-raisin avant de retourner à la place qu'elle avait quittée.
Il lui restait à ouvrir la fenêtre pour y entreposer son présent, la refermer et ne pas oublier le petit paquet quand la cérémonie sera finie.

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Gnia
Petit salut de la tête pour répondre à celui de Vanyel, les yeux pétillants de malice. Après tout c'est pas parce que l'on se coltine une cérémonie officielle qu'elle doit forcément être rabat-joie et ennuyeuse.
Elle l'observe un instant entreposer le présent symbolisant la terre de son fief sur l'appui de la fenêtre puis le regard dévie en direction du pupitre du héraut, plus exactement, qui vient s'ancrer dans les mirettes émeraude de la Varenne.

Ombre d'un sourire complice avant d'énoncer de façon à être entendue de toutes et tous.


Que s'avance à présent Donà Eugénie de Varenne, Vicomtesse du Montanérès et Baronne de Monein.
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Paddy
Estanguet du P'tit Chauve le 31 janvier à 6h00 le matin

Paddy avait passé la nuit à l'auberge. C'était là le lieu qu'il affectionnait le plus car son domaine lui semblait bien vide en l'absence de son épouse retirée chez les nonnes et de sa lardonne partie il ne savait où. Il était levé depuis près d'une heure et après un solide petit déjeuner constitué de cochonnailles et de pain il s'était installé à une table près de la cheminée pour consulter les dossiers des jugements à rendre dans la semaine.

Il était plongé dans la lecture quand son grouillot entra avec précipitation dans l'auberge.


- Messire, dépêchez vous, il vous faut partir à Pau

- Hein ? Que se passe t'il donc ?

- Messire, c'est le jour des allégeances à la comtesse


Paddy referma le dossier qu'il consultait, se servit un fond de verre de Whiskey qu'il but d'un trait et dit :

- Fait préparer les chevaux et de quoi nous restaurer pour la route... Tu iras faire le plein chez Yolaine pendant que je serai à la cérémonie.

Paddy songea avec mélancolie à son épouse retirée chez les nonnes et qui ne serait donc pas à ses côtés. Puis il alla rejoindre son grouillot qui lançait des ordres de tous les côtés pour que rien ne fut oublié et vers 7h30 Paddy et son grouillot s'élançaient sur la route.



Château de Pau, le 31 janvier vers midi dans bureau du juge


Paddy entra dans son bureau avec un sac dans lequel son grouillot avait fait mettre un habit. Il se retira dans un petit cabinet jouxtant son bureau afin de se changer. Cela fait il se sustenta de manière frugale de jambon du Béarn et de fromage de brebis de Lourdes, le tout arrosé d'un flacon de Madiran.
Un dernier verre de whiskey pour digérer, il réajusta son habit et s'assura d'avoir une flasque remplie dans sa poche. Ensuite il se rendit tranquillement dans la salle où allait se dérouler la cérémonie et se mêla au public pour assister à la cérémonie. Il aimait se mêler à la foule et écouter les conversations des uns et des autres.

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Coms du Béarn
Aimelin
A la droite de la Comtesse, le jeune Garde comtal écoutait, jetant une regard de temps à autre sur le coms tout en restant attentif à la foule qui emplissait peu à peu la grande salle. Des visages connus, certains amis, d'autres connaissances, d'autres insignifiant tant les regards lancés à son encontre parlaient d'eux mêmes.

Petit sourire à peine perceptible sur le visage du jeune béarnais lorsque Vanyel s'avança vers le trône, avec toute la grâce qu'il lui connaissait, avant de retenir un fou rire à l'échange du serment. Ce qu'il aimait à savourer le moindre moment avec ces deux grandes dames ! Il apprenait sans cesse à leurs côtés, comme il aurait aimé apprendre d'autres personnes.
Son regard gris s'était attardé plus longtemps sur ce couple avant de suivre Vanyel reposer son présent sur le bord de la fenêtre. Ne pas rire, garder un visage sérieux, même si le léger sourire qu'il affichait, laissait voir son état d'esprit.

Regard qui se tourna vers Eugénie de Varenne lorsqu'elle vint à son tour s'agenouiller devant la Comtesse, et petit sourire à son égard. Les longues discussions avaient eu raison d'eux, et un respect mêlé d'une amitié étonnante mais sincère, s'était glissé entre eux.

Dans son petit esprit de simple homme, pour lui, ceux et celles aimant le Béarn, les vrais Nobles le servant, étaient là depuis des mois à le défendre, et ils étaient là aujourd'hui par respect pour leur Coms.

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Ingenue
Les mirettes amandines de l’Estampissime blondine s’ouvrirent tout grand. Du haut de son pupitre, du haut de son autorité héraldique, elle constatait, non sans déplaisir, que la Saint Just, foutue Picarde de son état, voulant se conformer aux us et coutumes sudistes, menait les allégeances à sa Grandeur à la mode Languedoniaise.
On eut pu lui dire que Béarn était Occitanie, on eut pu lui dire que c’était là la coutume en Provinces d’Oc, qu’elle se serait récriée itou. Béarn n’était pas Languedoc. Occitanie émasculait Béarn. Béarn possédait sa parlature et sa coutume propre. Béarn était Béarn, il n’y avait donc pas à tortiller.
La nordiste n’avait pas besoin d’en faire plus pour échauffer la bile de la blonde Eugénue, qui aurait bien voulu, qui plus est, qu’on lui demande sa blanche menotte en dehors quelque cérémonie d’allégeance publique.

Idem, elle se rembrunit à l'appel de son nom. "Donà"... "Donà" c'était feue sa sœur la blonde virago, qui avait vécu assez longtemps pour qu'on la nomme de sorte, elle. Il n'y avait pas de "Donà", mais une "Madamisèle". Il fallait que tous sachent, même si le Béarn souffrait d'un manque certain de bons partis, que même si elle n'était pas balafrée, elle n'en restait pas moins jeune, fraiche et très z'à marier.

Elle quitta donc son promontoire, laissa là ses caducées, la cloquedille synchro avec son tuteur basque, perdant peu à peu sa bougonnerie au profit d'un grand sourire façon Roger-Bontemps qui s'étirait à mesure que les prunelles ceruléennes s'ancraient dans les pierres de taille azures de la Saint Just.
Le sourire et le regard complice à l'intention d'Aimelin se firent plus doux. Ils en étaient qui disaient qui lui avaient sauvé "les miches", ils en étaient qui se disaient sauveurs du Béarn face à la félonie, mais ceux-là n'avaient suivi que leurs primes instincts va-t'en guerre, ceux là avaient enfreint les ordres de la Comtesse qu'elle était, se plaçant par la même au rang de traîtres parmi les traîtres, versant un sang qu'elle n'avait pas désiré en son nom. Traîtres encore qu'elle protégea, prenant la faute sur elle, qu'un amour sot mettait hors de portée de tout châtiment.
Il en était un, un seul et unique, ci-présent qui lui avait sauvé le croupion à la vérité, sauvée des flèches et des lames de ceux qui menaient pourtant combat en son nom.
Et c'est sur ce même bras qu'elle se reposa lorsqu'il fallut s'agenouiller devant l'autorité comtale, lorsqu'il fallut éprouver la cuisse qui ne se remettait que lentement de la taillade d'automne par faute de trop de mouvements et de soins négligés, lorsqu'il fallut se livrer tout entière à la Saint Just qui pourvoirait justice, subsistance et protection.

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Gnia
A la vérité tout ceci amusait vraiment la Saint Just. Le presque fou rire avec Vanyel, la mine d'Estampe derrière son pupitre et allez savoir encore ce qu'il allait bien pouvoir se passer.
Ben quoi ? A vingt-trois ans et des brouettes l'on ne pouvait décemment se contenter tout le temps de l'austérité d'une porte de cellule monacale. Comme tous les mômes grandis trop tôt, Agnès ne riait pas de ce dont tout le monde convenait de rire et au contraire développait un goût immodéré pour les bêtises qui n'avaient rien d'enfantin et se gaussait parfois de ce qui nécessitait un sérieux tout a fait adulte.

Campée devant le trône, elle posa un regard bienveillant sur la vicomtesse du Montanérès et annonça avec délectation, en savourant les mots à mesure qui glissaient sous son palais


Eugénie de Varenne, voulez-vous être tout à fait ma femme ?
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Ingenue
C'est un grand éclat de rire candide et cristallin à en faire frissonner les tentures, à en faire tressaillir le vitrail qui résonna en la salle du trône.
C'est un grand éclat de rire encore qu'elle tenta de retenir -en vain- prisonnier en son gosier afin de ne point briser le semblant de sérieux qui animait encore la première cérémonie d'allégeances publiques.

Deux pupilles égrillardes soutenaient tour à tour celles la Saint just, cherchaient point de repère où se fixer afin de ne pas se plisser et s'épancher d'hilarité, furetaient encore dans les rivières cascadeuses des froufrous incarnats de la Comtessa, curieuse du présent qui allait lui être offert tandis qu'elle avait grand peine à ne pas étirer zygomatiques d'une oreille à l'autre.


Bah euh... Ouais ! Un peu mon n'veu ! Lacha t'elle encore dans un dernier soubresaut de bouffonnerie, se gardant bien d'ajouter qu'on ne pouvait décemment pas dire non à pareille pouliche, si balafrée soit-elle.

Puis de conclure enfin, animée par un rire irrépressible et silencieux qui secouait ses frêles -pas tant- épaules, baignait les mirettes amandines de larmes salines -c'est pour la rime- et faisaient s'empourprer ses bonnes joues de normande/alençonnaise qui s'accordèrent alors farpaitement aux colifichets de Sa Grandeur.


Oui. Je le veux. Avec autant de distinction dont elle était capable en cet instant.
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Aimelin
Il avait regardé Eugénie s'agenouiller apres s'être appuyée sur son bras.
Faudrait pas qu'elle se blesse ici, ce serait quand même un comble. Attentif, Aime se demandait jusqu'à quand il allait pouvoir garder son sérieux.
Fourmillements qui l'obligea à détourner ses yeux gris des deux jeunes femmes, afin de regarder droit devant lui pour garder un semblant de sérieux que son sourire trahissait. Il aimait à imaginer certains prêtant allégeances à genoux devant Gnia et se dit que c'était une mauvase idée cette pensée, l'envie de rire ne se faisant que plus forte.

Regard qui balaie la foule en essayant de penser à autre chose.

Combien lui resterait il de miches s'il allait cinq jours à Mauléon sachant qu'il en faisait trente six par fournées, en laissait la moitié dans sa taverne et gardait l'autre pour ses petites faims pendant ses gardes.. alors cinq fois trente six en ôtant celles qu'il mangeait parfois pendant ses moments de repos.
Tout en calculant il laissa son regard gris partir vers les grandes portes, un brin rêveur.

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Gnia
Ah bah non... V'là que la Varenne riait.
Comment, dès lors, parvenir à lutter contre la nature communicative du rire ?
Les lèvres pincées, les joues creusées de fossettes à force de se retenir, la Saint-Just tentait de conserver un semblant de sérieux, retenant à grand peine l'éclat de rire qui menaçait de forcer son passage.
La digue céda à la réponse de la blonde vicomtesse. Une main devant la bouche, lèvres serrées, elle égrena un petit rire discret.
Reprenant son souffle, elle expira un grand coup, redressa les épaules et l'ombre d'un sourire flottant toujours sur son visage, elle fixa un point juste au dessus de la tête d'Eugénie, tâchant d'éviter ses yeux, avant de reprendre d'une voix où perçait encore l'hilarité de l'instant d'avant


Jurez-vous de servir avec loyauté, fidélité et sans dissimuler, le Béarn et son Coms ?
Jurez-vous de lui apporter conseil et service armé ?

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Ptitmec13
Ha ben voila que ça partait en sucette... A poser de telles questions fallait pas s'étonner aussi, fallait bien que ça éclate à un moment ou à un autre.
Regarder droit devant elle, éviter de tomber sur leur regard, essayer de garder son sérieux sans se laisser envahir par le rire communicatif de la chancelière.
Penser à.. penser à quoi d'ailleurs.. ses cochons... elle prévoirait plus de couteaux en réserve dans sa propriété la prochaine fois, il ne lui en resté qu'un et elle croisait les doigts à chaque abattage.
Il fallait bientôt qu'elle pense à regagner son domicile. mais 3 mois éloigné de sa ville et au fond d'elle, elle ne savait plus d'où elle venait.
Déjà la Comtessa reprenait son sérieux et continuait la cérémonie et la blonde reporta son attention sur le déroulement.
Cela promettait d'être long... Il restait encore pas mal de monde à passer.

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Lieutenant Chef de Prévosté
Ingenue
Et de répondre, le sourire s'étirant de plus belle encore à voir la Saint Just perdre de sa superbe et de sa légendaire froideur à mesure qu'elle s'épanchait en bouffonneries:

Je jure de servir mien Comté et mienne Comtessa avec loyauté, fidélité et sans dissimulation aucune.
Idem, je jure d'apporter conseil et service à mien Comté et mienne Comtessa.
Oui je le jure. Toutafé.

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Gnia
Satanée gamine ! Et voilà qu'elle en rajoutait en sus et s'en amusait, faisant fi des sacro-saintes traditions qu'affectionnaient tant la Saint Just. Pas grave, elle avait de quoi se venger dans son petit panier d'offrandes aux vassaux...

Et de se saisir d'une vannerie d'osier recouverte d'une fine toile de lin qu'un page lui apporte avant de tendre une main franche à Eugénie, alignant son bras sur le sien pour l'aider à se relever.


Nous, Agnès Adélaïde de Dénéré de Saint Just, XIe Coms du Béarn, vous accordons en retour bonne justice et protection pour vous et vos gens, ainsi que subsistance en vous conservant seigneur sur les terres qui vous nourrissent, symbolisées par cette brique rouge, fondation de la forteresse de Montaner et cette flasque de vin de Monein que nous prisons tant.

Et pan, panier dans la pogne et sans laisser le temps à la môme Varenne de tenter une ultime fanfaronnade, elle lui claque un énergique baiser de la paix sur les lèvres pour sceller le serment. Na !
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Ingenue
Bisouille de paix claquée sur le bec purpurin, la madamisèle Génue se tient coite un instant, les pupilles en billes rondes, en oubliant même la douleur vive qui déchira sa cuisse comme un vélin lorsque la Saint Just la hissa vers haut.
Décontenancée un instant par ce baiser qu'en d'autres temps et lieux on jugerait contre nature, elle se reprit bien vite, n'accèdant ainsi pas au désir vif de sa suzeraine de la voir perdre de sa superbe guignolesque.

Des briques et de la piquette, la moue aurait pu se faire boudeuse, elle avait espéré une vache. Une belle, une bien fessue, clarinées d'azur, les cornes peintes du même et la panse carmine.
Mais nan, comme dit plus haut, la Varenne, fidèle vassale s'il en fut, ne perdrait pas son aplomb bouffonesque.


J'vous remercie ma bonne dame, c'est bien aimable à vous de me permettre de vivre aux frais de la Princesse en m'entretenant grassement ainsi.
Pis les briques sont jolies, et fort utiles. Nous les lancerons de concert du haut des remparts du château de Pau pour repousser l'ennemi en buvant à votre santé lors du prochain assaut, si vous le voulez bien.


Et de filer à son pupitre, de reprendre son sérieux et son autorité héraldique, regrettant néanmoins de ne pas pouvoir rejoindre la d'Areazc et d'expérimenter avec elle le millefeuilles de fromage de bique et de figues, en bonne massacreuse de fromage qu'elle était. Comme ces foutus euscariens.
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Gnia
Petite bouffée d'air pur. Le plaisir d'un instant d'innocence pour deux foutues gamines qui, dans le secret du bureau du héraut, avaient poussé le manque de protocole jusqu'à inventer et exécuter ce qu'elles nommaient la danse des caducées.
Moments précieux que les instants d'innocence, un claquement de doigts qu'il faut savoir saisir dans les longues journées faites de vindictes, de soucis, de travail, d'âpres discussions et d'amères décisions.
Dernier sourire en s'imaginant balancer des briques depuis les courtines du Castèth en buvant du Jurançon. Ah, belle perspective que voilà. Existe -il plus charmante manière de bouter hors l'ennemi que celle-ci en vérité ?

Avisant la vicomtesse redevenue héraut derrière son pupitre, la Saint Just se départit des dernières traces d'amusement, offrant à nouveau traits sévères et regard hautain qu'elle arborait en public.


Que s'avance Garath de Rivien, Seigneur de Sauveterre-en-Béarn

Toujours debout devant le trône, elle balaya un instant la foule du regard tandis que s'avançait et posait genou à terre le seigneur de Sauveterre.


Garath de Rivien, voulez-vous être tout à fait mon homme ?

Une pause le temps que la réponse résonne dans la salle du trône, avant de reprendre

Jurez-vous de servir avec loyauté, fidélité et sans dissimuler, le Béarn et son Coms ?
Jurez-vous de lui apporter conseil et service armé ?

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Godasse57
Bizarre cette nouvelle façon de prêter allégeance , mais ma foi elle était d'un drôle et d'un grotesque que ça lui plaisait. A l'appel de son nom , il s'avança vers la Comtessa et posa un genou en terre.

Il écouta attentivement Gnia parler et après un court instant de réflexion, c'est que la réponse était quelque chose , un sourcil relevé et un sourire ourlant ses lèvres il répondit d'une voix claire :


Oui, tout à fait , je le veux.

Suivi alors les deux dernières questions rituelles de cette allégeance prononcées par la Comtesse. Il la regarda alors droit dans les yeux et répondit d'une voix toute aussi claire :

Nous , Garath de Rivien, Seigneur de Sauveterre en Béarn par la grâce d'Aristote jurons de servir avec loyauté, fidélité et sans dissimuler, le Béarn et sa Comtessa.

Nous jurons également de lui apporter conseil et service armé si le besoin s'en faisait sentir.
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