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[RP] This is the End...

Donchile
Après un long moment passé dans la chanbre du Cerf, le Seigneur de Comines se dit qu´il serait certainement mieux devant une volallie, accompagné de galante compagnie... Certe le Cerf ne lui en voudrait aps pour cela, c´était un bon vivant lui aussi.

Discrètement, DonChile quitta les lieux, croisant des visiteurs et les saluant silencieusement d´un geste de la tête. La Vicomtesse était bien occupée, il lui fit un signe de loin, l´air grave, et se dirigeait vers la porte...

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Abadonne
Appartements privés ddu sieur Abadonne dans la Venise du Nord

le vieux gantois sortait peu en ce période hivernale et froide, il savait de par son métier de médecin que ce temps n'était pas propice à son grand âge. Il se rendait au parlement et à l'université; il faissait quelques promenades dans les jardins du cassel. Il avait entendu les rumeurs sur la mort du Vicomte louisHubert d'Harlegnan. Certains disaient qu'il s'était suicidé, d'autres qu'on l'avait empoisonné; quelques passants moins mécreant disaient tous simplement qu'il était mort dans son sommeil.
Le bourgeois passa plusieurs nuits blanches; il essait en vain d'écrire une missive à la veuve mais les mots lui manquait.

A la lueur du petit matin, la chambre du gantois était dans la pénombre, la faible lueur des premiers rayons de soleil ainsi qu'une bougie se mourant sur le bord du bureau ne permettait de ne plus voir clairement dans la pièce. La domestique entra dans la pièce pour rappeler à son maître qu'il devait se rendre au port pour les transactions commerciales de son domaine. L'homme d'un regard fatigué repris une nouvelle bougie dans la commande et l'alluma. On pouvait voir maintenant le sol envahi par les différentes tentatives de lettre que l'homme avait voulu adresser à la veuve. il devait se ressoudre à se rendre sur place pour rendre un dernier hommage au Cerf et à sa veuve


Hostel particulier des Harlegnan


L'homme connaissait les rues et les ruelles de la capitale par coeur. tel un mort vivant, de son teint pale le caractérisant, il se rendait de ses appartements privés à l'hostel particulier des Harlegnan. Par ce matin froid et humide, le vieux bourgeois sortit sa pipe de son facque et commenca à la fumée. certains passants furent étonné de voir le bourgeois de si bonne hore et marcher d'un pas d'un jeune prétendant.
Le sieur Abadonne arcanners arriva aux portes de l'hostel. Il était certes sous l'effet des opiacés mais de sa voix la plus claire; il s'annonca aux gens de la maison et attendait qu'on l'annonce à la maitresse de ces lieux...
Malycia
Juste avant l'arrivée de Melusine

Malycia observa un moment l'enfant, ne sachant trop comment réagir, lui tendre les bras peut être...
Il était plutot mignon, il est vrai qu'elle n'avait pas trop l'habitude d'en croiser, et voyait ça plutot du genre à toujours brailler, en plus ça ne savait ni parler ni marcher, aucun grand interêt pour elle.
Elle se demandait pourquoi les mères étaient toujours en pamoison devant leur descendance, apparemment Rosa en fait egalement parti, bien qu'en pareils moments, cet enfant devait être un grand réconfort pour sa mère!
Le mini d'Harlegnan ne semblait pas du tout impressionné par sa "grande" cousine comme venait de le préciser sa mère, et lui faisait de magnifiques sourires, les premisces d'un futur coureur de jupons comme son père?
Finalement Malycia se laissa tenter et prit le petit des bras de sa nourrice , et elle se retrouva avec Balthasar sur les bras qui gazouillait comme un oisillon, mais ce que ne savait pas la jeune femme c'est qu'un enfant de huit mois ça bave, et il ne tarda pas à lui en mettre partout, grimaçante elle se tourna vers Rosa...Mais cette dernière était déjà occupée avec Mélusine qui venait à son tour d'arriver!


Euh...Bonjour Mél.....

Haussement de sourcils face au marmot qui avait maintenant entrepris de capturer la tignasse noire de Malycia entre ses doigts, les lui tirant, ce qui semblait fortement l'amuser....
Bien mauvaise idée finalement que d'avoir voulu le prendre dans ses bras, elle rendit rapidement l'enfant à sa nourrice, non sans mal, car il semblait dejà s'attacher à sa cousine, et pour être attaché il l'était car il serrait si fort entre ses paumes les mèches de cheveux, qu'il en garda quelques unes entre ses doigts.
C'est presqu'un ouf de soulagement qu'elle fit quand elle reussit enfin à s'en echapper.

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Rosa
Rosa lâcha le bras de Melusine alors qu'elle lui répondait.

Je vous remercie, ma chère, transmettez également mes salutations à Saian. Balthasar, lui, va bien.désigne Malycia tenant Balthasar tant bien que mal, visiblement plus à son aise une épée rougie par le sang en main qu'un jeune bébé. L'attachement de Balthasar avait, disons été plus... prenant. Heureusement Iphigénie récupéra l'enfant libérant ainsi Malycia de son fardeau.

Voyez comme il a grandi? Il fait déjà des misères à Iphigénie.Elle se souvenait que la Blanche était présente à la naissance de l'enfant.
Rosa aperçu son ami DonChile qui avait présenté ses hommages au Vicomte et s'en allait, la saluant du chef.

Athus annonça alors une autre visite: il ne s'agissait pas moins d'une des icônes flamandes: le sire Abadonne. Elle fit signe de le faire entrer rapidement. Ce n'était pas n'importe qui, mais un des "grands Anciens" du Comté. La Blonde en avait bien du respect pour lui.

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Krystel_martin
[L'adieu aux collines]

Krystel descendit prestement de sa monture.

Que la peste s'abatte sur cette chienne de haquenée galeuse ! Animal de trait ! Mulet ! Mais tu vas avancer, vieille rosse ?

Eurydice, la jument de Krystel, avait été insupportable tout au long du trajet. Elle avait carrément mis de la mauvaise volonté à s'acheminer jusqu'aux portes de la ville, et, alors qu'il n'y avait plus que quelques rues à parcourir, la bête s'était arrêtée net. Comme si sa vie en dépendait, comme si...

Slpaaacht !

Comme si un saut d'aisance allait s'abattre du deuxième étage d'une maison et lui atterrir sur la crinière au moment où elle allait passer dessous. Et sur sa cavalière, par la même occasion. Krystel resta bouche bée. Eurydice venait de lui éviter une situation bien pénible. Oui, mais comment avait-elle su ? L'instinct animal était-il particulièrement développé chez elle ? Ou avait-elle tout simplement entendu crier gare ? La damoiselle de Paradis ne le saurait jamais. Elle remonta sur Eurydice, lui flatta l'encolure, et toutes deux tournèrent au croisement... vers l'hôtel des Harlegnan.

Arrivée devant la porte, première surprise... le monde ! Les tickets n'existant pas à l'époque, chacun ayant alors suffisamment d'esprit pour savoir qui était avant qui, il suffisait de se faire annoncer... et d'attendre. Le nom étant un ticket, mais en plus nominatif, ce qui est le cas de le dire. Krystel, ayant dûment confié la garde de sa monture de luxe à un palefrenier, ou à quelque chose s'en approchant et qui sentait le purin, fit son entrée, et dit à la personne qui lui ouvrit :


Faites dire à la vicomtesse que Krystel Martin, dame de Paradis, est arrivée.

Elle faillit ajouter qu'elle pouvait passer à un autre moment, si sa présence dérangeait. Mais elle préférait qu'on le lui dît.
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Abadonne
Le serviteur d'Harlegnan vint chercher le sieur Abadonne à l'entrée de l'hostel; il demanda au vieux bourgeois de le suivre. Sa maîtresse allait le recevoir dans un cadre plus convivial s'il l'on pouvait s'exprimer ainsi dans ce moment de douleur. la Flandre venait de perte un de ses enfants; certes pas le plus sage ou le plus aimé mais sûrement l'un des plus dévoué. Des frissons envahisait tout le corps du gantois à chaque pas qu'il faissait en se rapprochant de la Vicomtesse, il tremblait de plus en plus. Durant cette courte marche, l'homme fut perdu dans ses pensées. Il revoyait sa première rencontre avec ce jeune noble arrogant qui avait été des plus houleuses. Certes le notable n'avait jamais été tendre avec lui et son cousin mais pourtant au fil des ans les 2 hommes apprirent à s'apprivoiser et s'apprécier.

Une certaine amitié était né entre les 2 hommes le jour où le feu père du Vicomte fut assasiné en terre lointaine et abandonné sur la route. Le bourgeois avait par respect du patriarche Harlegnan, Feu Sa Grandeur le Comte Wilbur mené enquête sur sa mort et retrouvé les corps de celui-ci et de son épouse Dame Farena. Après un long périble qu'il avait lui même organisé, le sieur Abadonne rappatria les corps en terre flamande et organisa avec la famille les funerailles. il porta même le cercueil du patriache en la cathédrale bruggeoise.

On vit un petit sourire sur le visage du gantois avant de rentrer dans le salon de la Vicomtesse, cela montrait qu'il était à mille lieu de l'endroit qu'il connaissait pour avoir passé des longues nuits à discuter avec le feu hôte de ces lieux.

Le serviteur l'annonca à la Vicomtesse. dans cette atmosphère de deuil, le bourgeois fut un instant destabilisé par la beauté de la Vicomtesse. Son aura dégagé un magnétisme envoutant sur toute les personnes de la pièces. les vieux réflexes de l'homme publuique surgi et le gantois s'exprima


votre gente Dame,

C'est avec tristesse et amerture que je viens humblement vous faire mes condoléances. Mon coeur est peiné de voir partir un jeune prodige des terres flamandes...

L'homme pourtant bon orateur ne trouvait pas les mots pour exprimer tous ce que le feu Vicomte avait fait pour la Flandre. après quelques secondes de silences, il dit:

Votre Dame,

je n'ai de mots pour décrire ma peine, je suis votre dévoué

De part ces quelques mots, le sieur Abadonne montra pour la première fois son impuissnce face à une situation. pourtant il avait espèré que les mots lui seront plus facile que les lettres mais il en était point*

* tant le joueur que le personnage Abadonne ont un trop grand respect pour le joueur et le personnage Louishubert. il y a un moment où les mots s'effacent
Rosa
Athus qui avait raccompagné le clinquant seigneur de Comines, fit entrer la Dame de Paradis. Pour sûr, il avait rarement vu autant d'animation dans cette grande demeure! Il la mena dans l'antichambre et lui fit servir une chope de blonde en attendant que la Vicomtesse puisse recevoir la jeune femme.

Abadonne présentait ses condoléances à Rosa, lui, comme elle semblait avoir de la peine à trouver ses mots. Elle fit un sourire de compréhension.


Oui, les mots nous manquent pour exprimer ce que nous pouvons ressentir mais votre présence parle pour vous, soyez-en remercié. Et je pense qu'une chope bue à sa santé aura plus d'empreinte que mille discours.

Un silence de quelques instants pour étayer ces propos
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Slamjack
Dès qu'il posa le pied sur le sol flamand, le Baron Noir n'eut plus qu'une obsession, la même qui le taraudait depuis des jours, depuis l'annonce du décès de son Suzerain. Se rendre au plus vite auprès de lui.

"Suzerain". Ce terme lui sembla bien fâde, bien inapproprié. Certes, leurs relations étaient nées d'un lien vassalique et de rien d'autre. Ils n'étaient ni amis, ni parents. A peine collègues au sein de l'Ost comtal, et encore, dans des casernes différentes.

Slamjack ne sut jamais ce qui avait poussé le Vicomte de Lannoy à faire de lui, petit cavalier noir, un Noble Seigneur. L'Enfant Terrible des Flandres n'était pas encore un adulte, mais déjà querelleur et provocateur.

Son anoblissement fit de lui un homme. Le Seigneur de Lys-Lez-Lannoy prit alors une autre dimension. Dans tout le Comté, sa réputation devint de plus en plus sinistre. Chaque Flamand redoutait de croiser le chemin du Prédateur et nul n'osait s'approcher de son Donjon, qualifié de maudit. D'où certains ne revinrent d'ailleurs jamais.

Son dévouement aux Flandres, de par son travail au sein de l'Ost comtal, récompensé de moult décorations et promotions, le mena sur divers champs de bataille où sa soif d'action se transforma rapidement en soif de sang. Sa tendance à la querelle devint une addiction à la violence. De l'hémoglobine, il en a sur les mains. Sans nul doute plus que tout autre Flamand.

Mais le Vicomte de Lannoy fut toujours là pour lui. Il ne cessa de le soutenir, publiquement, le protégeant des foudres qui l'accablaient. LouisHubert d'Harlegnan ne tolérait probablement pas plus que les autres les exactions de son Vassal, les remontrances privées étaient là pour le prouver. Mais en bon Suzerain, il ne laissait pas tomber son Seigneur. Jamais. En retour, il savait pouvoir toujours compter sur le Sanguinaire. Le Serment de Vassalité ne fut jamais trahi.

Clairement, des divergences d'opinion existaient entre les deux hommes. Leur seul souci était la Grandeur de la Nation Flamande, c'est une certitude, mais les chemins qu'ils souhaitaient emprunter pour y parvenir n'étaient pas les mêmes. Cela ne les a cependant jamais séparés.

LouisHubert n'était pas le père biologique de Slamjack. Il fallait bien avouer qu'ils ne se ressemblaient absolument pas. LouisHubert n'était pas non plus son père spirituel, Slamjack ayant dès le début choisi une autre voie. Et pourtant... Ils gravitaient toujours dans le même aréopage.

Oui, Le Chacal vénérait Le Cerf. Et Le Cerf estimait Le Chacal. Même opposés, même adversaires sur le champ de bataille, les deux hommes continuaient à se respecter. Un relation forte les unissait. Comme un père et un fils.

Sur le chemin, le resplendissant Baron avait davantage l'air d'une âme en peine. Il eut alors une pensée pour sa cousine, Rosa, qui devait être totalement abattue. Il ne la laisserait pas tomber. Et le p'tit bout, Balthazar, avait-il eu le temps de plonger ses yeux dans le regard de son père? Avaient-ils eu la chance, tous deux, d'échanger quelques sourires?

Empli de mélancolie, Slamjack se promit alors d'aider ce faon à devenir un grand cerf. Comme son père.

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Abadonne
L'homme se sachant que faire prit congé de la vicomtesse, il promit de boire une chope en l'honneur du feu Vicomte. Bien que cette promesse ne serait tenu qu'à moitié, le vieux bourgeois buvait de temps en temps de la bière mais comme le Cerf, il avait ses péchés terrestres. Il léverai sûrement un verre d'absynthe tout en fumant une bonne pipe d'opiacée en l'honneur de son ennemi et de son ami le Cerf. le vieux bourgeois se retira en silence et fit l'honneur de boire une bière du dernier brassage du vicomté de Lannoy.
Rosa
Abadonne avait pris congé, Athus annonça que la Dame Blanche, Margaux de Kermellen était arrivée. Rosa ne se sentit plus d'impatience et se précipita à sa rencontre. Il fallait qu'elle la voie, sa chère amie, enfin. Lorsqu'elle la vit elle se précipita dans ses bras.

Margaux, oh ma chère Meren, Louis-Hubert...il nous a quittés, et le petit Balthasar...oh Meren...

Pendant ce temps, le Baron noir approchait du Chateau, visite importante pour Rosa à plus d'un titre...
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Rosa
Une missive arriva dans les mains de Rosa...


Citation:
A Sa Grandeur Ascalon et plus particulièrement à la Vicomtesse Rosa de Leffe,

Nous, Officiers de la Cour d'Appel,

Prière et paix,

C'est avec consternation et profonde tristesse que l'ensemble des officiers de la Cour d'Appel Royale a appris le trépas du Vicomte Louishubert d'Harlegnan, malheureusement trop tôt rappelé auprès d'Aristote.

En ce jour funeste, nos prières s'élèvent pour le repos de son âme. Il serait trop long et surtout inutile d'énumérer les innombrables qualités et le parcours remarquable de ce serviteur du Royaume.

Par la présente missive, nous tenons à présenter nos plus sincères condoléances à la famille et aux proches du Cerf, à qui nous vous demandons de bien faire trouver cette missive. Joignons couronne de fleurs afin qu'icelle orne la dernière demeure de notre regretté Chancelier de France.

Que tous puissent se rappeler quelle homme intègre et épris de Justice fut Louishubert d'Harlegnan et comment, toute sa vie durant, il a servi les intérêts du Comté de Flandres et de son Roy.

Au nom du Président de la Cour d'Appel et de l'ensemble de ses officiers,

Fait à Paris, le 17ème jour de février de l'An de Grâce MCDLVIII.



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Margaux.
La Blanche avait été annoncée et s'était précipitée auprès de son amie. Elle s'était attendue à devoir patienter, quoi de plus normal que de venir soutenir une jeune femme que le deuil venait de frapper.

La plus belle blonde des Flandres se précipita dans les bras de la Muse qui l'accueillit avec tendresse, caressant ses cheveux et la menant s'asseoir auprès d'une fenêtre.
Margaux ne parla pas de suite, elle se contenta tout d'abord d'observer les traits tirés de son amie. Il était surprenant de voir que même un chagrin si intense ne savait ternir ses traits délicats.


Margaux, oh ma chère Meren, Louis-Hubert...il nous a quittés, et le petit Balthasar...oh Meren...

Ma chère amie, murmura Margaux, la nouvelle est parvenue jusqu'à moi, je suis venue dès que j'ai su. Je suis tellement navrée pour toi, pour votre enfant... Les mots semblent tellement dénués de sens dans de telles circonstance... Saches que je suis là, pour toi et pour lui.
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Rosa
La présence de son amie, lui fit un bien fou. Enfin les larmes purent couler, celles qu'elle avait retenues depuis si longtemps, faisant bonne figure face aux visiteurs, elle laissa enfin craquer un peu ce vernis qu'elle s'était fabriqué. Pleurant comme une madeleine, elle n'eut effectivement pas besoin de mots, mais la présence et les caresses sur sa tête de son amie, lui faisaient le plus grand bien, lui permettant ainsi de se libérer de tout ce chagrin...

Effectivement les mots n'avaient guère de sens... aussi à peine put-elle murmurer




Merci.... mon amie...d'être là.
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